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Introduction Générale……………………………………………………...……………………………….1
4.1 Constitution.............................................................................................................................................. 62
4.2. Indice horaire .......................................................................................................................................... 64
4.3. Couplage des Enroulements ................................................................................................................... 64
4.4. Grandeurs nominales .............................................................................................................................. 68
4.5. Etude électriques des transformateurs triphasés .................................................................................... 69
4.5.1. Schéma équivalent par phase ........................................................................................................... 69
4.5.2. Schéma ramène au secondaire ............................................................................................................. 69
4.6. Rendement .............................................................................................................................................. 70
TP 01 : Génératrice à excitation séparée ....................................................................................................... 72
TP 02 : Moteur à excitation séparée ….. ................................................................................................... 75
TP 03 : Moteur à excitation shunt.............................................................................................................. 77
TP 04 : Moteur à excitation série ................................................................................................................... 79
TP 05 : transformateur monophasée .............................................................................................................. 80
Bibliographie ................................................................................................................................................. 84
Introduction Générale
Les dynamos à courant continu ont été les premiers convertisseurs électromécaniques
utilisés. Leur usage est en régression très nette en particulier en tant que générateurs
de courant.
Les moteurs à courant continu restent très utilisés dans le domaine de l’automobile
(ventilateurs, lève-vitre, etc.) ainsi qu’en tant que « moteur universel » dans
l’électroménager et l’outillage. Dans le domaine des puissances supérieure au
mégawatt, les sous-marins seront les seuls utilisateurs de machines à courant continu
afin d’assurer leur propulsion. En effet, pour éviter de « rayonner » du 50 ou du 60
Hertz qui les rendrait facilement détectables, les sous-marins utilisent des circuits de
distribution de l’énergie électrique à tensions continues.
1
Chapitre 1 : Rappel sur le Magnétostatique est Les Circuits Magnétiques
1 - phénomènes fondamentaux
Ce sont des oxydes de fer qui ont la propriété naturelle d'attirer le fer et d'autres
substances,
Substances diamagnétiques : faiblement repassés (tout les gazes, le plomb, le zinc, l'or)
Dans l'espace qui environne un aimant, tous les corps sont soumis à des forces, on dit que
cet espace est le siège d'un champ de forces magnétiques,
Lorsque l'action directive subie par un aimant est identique en tous les points d'un lieu, on
dit que le champ est uniforme,
2
2. Champ magnétique - Induction
Le champ magnétique de l'aimant c'est l'espace autour de l'aimant et dans lequel il fait
sentir son influence,
Le champ est une région de l'espace ou il existe un état magnétique susceptible de
manifester par des forces,
Le champ magnétique se représente par le vecteur H (Henry),
- Son sens est celui dans lequel cette ligne de champ est orientée,
H
caractéris e la perméabilité du milieu
0 . r m
avec
0 perméabilite de l' air 4 10 7
perméabilité relative d' un matériau par rapporta l' air 1
r
B en T
A
B .H avec H en
m
H
en
m
3
2.4 - Induction crée en un point par un conducteur
Le champ est de révolution autour du fil. Pour trouver le sens du champ,il existe
plusieurs règles pratiques :
Il suffit d'appliquer l'une des trois règles pour retrouver le sens du courant qui produit des
lignes de champ dont le sens est connu,
Formes du spectre :
Autour des traversées du plan on voit des courbes fermées qui sont des cercles à peine
déformés,
Faces de la spire :
Pour retenir le nom d'une face, il suffit d'inscriredans celle-ci, celles des deux lettres N ou
S qui a les flèches dans le sens du courant,
4
2.5 - Calcul du module du champ
Soit N le nombre de spires traversées par le courant I, sur une ligne de champ de
longueur l, le module du vecteur champ est (théorème d'Ampère) :
.N .I
B.I .N .I B
I
La formule est la même que pour une bobine longue ou un conducteur rectiligne,
.I .I
B
2 .R I
B en T
S en m
2
B.S avec
en Wb
Une surface oblique doit être remplacée par sa projection sur un plan perpendiculaire aux
lignes de champ,
Soit α l (angle de la surface et de sa projection, cet angle est aussi celui de B et de la
norme N (ou perpendiculaire) à la surface. Le flux est alors :
BS cos( ) B.S
5
4 - Lois fondamentales de l'électromagnétisme
4.1 - Introduction
L'électromagnétisme c'est l'étude des phénomènes magnétiques crées par les charges
électriques plus interaction entre champ magnétique et courant électrique,
Expérience fondamentale :
Un conducteur traversé par un courant électrique et placé dans un champ magnétique est
soumis à une force électromagnétique ou force de Laplace,
Point d'application : La longueur qui est placée dans le champ magnétique est appelée
longueur active. C'est elle qui participe à la création de la force électromagnétique. Le
point d'application de F est donc au milieu de la longueur active,
Faisons correspondre les trois premiers doigts et les trois grandeurs, force (sens du
déplacement), intensité et le champ de la façon suivante :
6
La règle de Bon homme d'ampère
Le bon homme d'ampère couché sur le fil, le courant lui entrant par les pieds et sortant par
la tête. Il regarde fuir les lignes de champs alors sa gauche indique le sens de F,
4.2.2 - Formule
Cas particulier :
Expérience
Cette expérience nécessite un aimant, une bobine et un galvanomètre (appareil qui mesure
de très faible intensité de courant),
du courant,
Cette f.e.m est crée par la variation du flux magnétique à travers la bobine (crée par le
déplacement de l'aimant) d'où la loi de Faraday,
7
Loi de Faraday
Toute variation de flux à travers un circuit électrique fermé donne naissance à un courant
induit, l'existence du courant coïncide avec celle de la variation de flux, si le circuit est
ouvert, il y a force électromotrice induite,
Lorsqu'on approche l'aimant, l'aiguille se déplace dans le sens indiqué dans la figure.
Le courant induit crée un flux qui s'oppose au flux extérieur lorsqu'on approche le pôle
Nord da la bobine,
f i 0
Le courant induit crée un flux quia le même sens que le flux extérieur lorsqu'on éloigne le
pôle Nord de l'aimant.
f i 0
Dans ces deux cas le flux crée par le courant induit s'oppose à la variation du flux
extérieur d'ou la loi de Lenz,
Loi de Lenz
Le courant induit est tel que par ses effets s'oppose à la cause qui lui a donné naissance :
d
e
dt
5. Circuit magnétique
Les phénomènes magnétiques dus à des courants ou des aimants sont caractérisés par
deux champs décrits par des vecteurs, le champ d'excitation H et le champ d’induction B .
Un circuit magnétique est un ensemble de matériaux magnétiques constituant le noyau,
éventuellement séparés par des portions d'air (appelé entrefer) qui canalise le flux de
l'induction B produit par une ou des bobines parcourues par des courants et entourant
ce circuit ou par des aimants permanents insérés dans ce circuit.
8
5.1. Caractéristique B(H) d'un matériau magnétique
Dans le vide (ou l'air), cette caractéristique prend la forme d'une relation linéaire. Le vide
est un milieu linéaire, homogène (la qualité est uniforme) et isotropique (les propriétés sont
les mêmes dans toutes les directions). La relation B(H) du vide est donne dans la figure
(1.1). Pour un matériau magnétique, la relation B(H) est :
B 0 r H
6. Force magnétomotrice
Pour avoir des flux élevés, les circuits magnétiques sont essentiellement réalisés avec des
matériaux ferromagnétiques (en circuit fermé). En effet, dans l'air ou un matériau
quelconque, les lignes de champ produites par un bobinage parcouru par un courant ne sont
pas canalisées et le flux conséquent (paquet de lignes de champ) produit ne prend que des
valeurs très faibles. En revanche, dans le fer, les lignes de champs sont "concentrées" dans
la matière ce qui produit de grandes valeurs du flux.
9
La bobine crée alors une force magnétomotrice qui fait circuler un flux magnétique dans le
milieu. L'allure classique d'un circuit magnétique est donc représentée ci-dessous.
I
S N
La force magnétomotrice produite est reliée au courant qui circule et au nombre de tours
dans la bobine : Théorème d’Amère : Hdl NI
La densité de flux dans le noyau est égale à :
.N .I μ.S.N.I
B H et Φ B.S d’où la relation d’Hopkinson :
l l
Une bobine de N spire parcouru par un courant I et enroulée autour d'un circuit magnétique
produit une f.m.m (N.I), elle exprime en (A.t).
I
R3
N V I
R1
Circuit magnétique Circuit électrique
La comparaison avec la loi de Kirchhoff écrite le long d’une maille électrique renfermant
trois résistances et une force électromotrice f.é.m. (V). V=V1+V2+V3
10
f.m.m est considère comme une augmentation ou source de potentiel magnétique (N.I) et
les termes H.l comme des chutes de potentiel magnétique, par analogique avec la source de
potentiel électrique V et les chutes de potentiel électrique V1, V2, V3.
F .m.m U=R I
a
I
N
11
La branche à gauche est le siège d’une augmentation F.m.m est une chute de potentiel
magnétique (Hl), la chute de potentiel entre les points a, b peut s’exprime dans chaque
branche comme suit :
F.m.m Hl H1l1 H 2 l 2 1 2
L’inductance d’un circuit est définie par le rapport entre le flux total vu par le bobinage
(composé de N spires) divisé par le courant d’excitation :
N NI N2
L t avec L
I I
Tout comme la réluctance, une inductance peut varier avec l’intensité du champ donc du
courant.
12
Chapitre II
13
2. Présentation
2.1 Généralités
Champ magnétique
I
Cm.
Energie Energie
Mécanique Génératrice U Electrique
Fonctionnement en génératrice
Champ magnétique
I Cm.
Energie Energie
Electrique U Moteur Mécanique
Fonctionnement en moteur
14
2.2. Symbole
ou
Cas Générateur
Dan un repère, un conducteur de longueur L est en mouvement à vitesse constante V
dans un champ B uniforme et orthogonal au plan de mouvement du conducteur
(figure 2.2).
Déplacement(V)
Courant induit(I)
15
Cas Moteur
Un conducteur (une barre) de longueur l qui est placé dans un champ magnétique B
et est parcouru par un courant I, est alors soumis à une force électromagnétique de
Laplace dont le sens est donné par la règle des trois doigts de la main droite. La
figure suivante montre le conducteur placé dans un champ magnétique et la force F à
laquelle il est soumis.
dF I .dl.B
16
L'inducteur :
Il est formé soit d'aimants permanents en ferrite soit de bobines placées autour des
noyaux polaires. Lorsque les bobines sont parcourues par un courant continu, elles
créent un champ magnétique dans le circuit magnétique de la machine notamment
dans l'entrefer, espace séparant la partie fixe et la partie mobile, où se situent les
conducteurs.
L'induit :
17
Collecteur et balais :
Le collecteur est un ensemble cylindrique de lames de cuivre isolées les unes des
autres par des feuilles de mica. Le collecteur est monté sur l’arbre de la machine, mais
isolé de celui-ci. Les deux fils sortant de chaque bobine de l’induit sont
successivement et symétriquement soudés aux lames du collecteur, les balais portés
par l’inducteur frottent sur le collecteur.
À l’instant t, les conducteurs 1 et 1’, par exemple, sont en contact avec les balais.
Pendant le passage des conducteurs sous les balais, la tension varie : elle est maximale
quand 1 et 1’ sont sur la ligne neutre. Quand 1 et 1’ quittent les balais, 4’ et 4 les
remplacent à t +Δt ; les noms des conducteurs changent mais la répartition des f.é.m.
reste identique.
18
S
N
Exemple de réalisation:
19
a
b
b
a
Lames du collecteur
La largeur de la section : celle-ci est défini par le pas arrière y1 on pas de section,
c’est la différence entre les numéros des faisceaux retour et aller d’une même section.
Les connexions entre les sections consécutives de l’enroulement : celle-ci sont
définies par le pas avant y2, c’est la différence entre le numéro du faisceau allés d’une
section et le numéro de retour de la section précédente.
Les connexions aux collecteurs : elles sont données par le pas aux collecteurs yc,
c’est le nombre d’intervalles isolants que l’on compte entre deux lame du collecteurs aux
quelle sont reliées les extrémités d’une même section. pas résultant y y1 y 2
.
Classification des enroulements : pour passer du faisceau retour de la
première section au faisceau aller de la deuxième section deux solutions sont
possible.
1. Revenir en arrière : le deuxième faisceau aller est séparé du premier faisceau
allé par deux intervalles y=2. L’enroulement est dit imbrique.
Ces caractéristiques sont les suivantes : 2a=2p, y=2, yc=1,
S
y1 1 et y y1 y 2 2
p
S : section, le signe(+) correspondant à un pas allongé, le signe(-) à un pas raccourci.
20
2. Continue dans le même sens : le deuxième faisceau aller est placé sous le pôle
suivant. En schéma panoramique la section consécutives forment des ondulations
l’enroulement est dit ondule. 2a=2,2S=F, F : faisceau
S 2S 2 y
y1 et y y1 y 2 , yc
p p 2
Nous savons qu’une bobine en mouvement dans un champ magnétique voit apparaître
à ses bornes une force électromotrice (f.é.m.) donnée par la loi de Faraday:
Sur ce principe, la machine à courant continu est le siège d’une f.é.m. E :
Avec :
E K p
avec K N
2a
21
2.5. Etude de l’induit en charge
2.5.1. Réaction magnétique de l’induit
On rappelé que l’induit est le siège :
- E :f.e.m : dans le cas d’une génératrice
- E’ :f.c.e.m : dans le cas d’un moteur
Dans les deux cas chaque conducteur actif de l’induit sera traversé par un
1
courant , ces courants créent un flux magnétique d’induit dit de réaction
2a
magnétique de l’induit(R.M.I) qui d’après (LENZ) s’oppose au flux à vide. On aura
ainsi : ch Ech E
<q
22
2.5.2-Répartition du flux magnétique en charge
La réaction magnétique de l’induit distorde les lignes de champ de telle sorte que la
ligne neutre magnétique sera décalée :
-Dans le sens de rotation pour une génératrice.
-Dans le sens contraire pour un moteur.
Ce décalage est d’autant plus important que la charge est plus intense. Il en résulte
que les balais placés sur l’axe interpôlaire ne collectent plus une f.e.m maximale car
une partie des conducteurs auront de f.e.m opposées au reste de conducteurs.
Inducteur seul
Induit seul
Induit et inducteur
Figure 2.9 : Répartition de champ
23
2.5.3. Compensation de la réaction magnétique de l’induit
Pour remédier aux problèmes causés par la R.M.I, qui :
- En génératrice, la diminution du flux provoque une chute de tension.
- En moteur, la diminution du flux peut entrainer l’emballement de vitesse.
On peut :
24
Figure 2.11 : Phénomène de commutation
25
2.6. Fonctionnement en Génératrice
2.6.1. Equation aux tensions d’une génératrice à courant continu
La génératrice à courant continu est constituée d'un inducteur et d'un induit, tels
qu'ils sont caractérisés par leurs résistances internes respectivement Rex et Ra,
comme le montre la figure suivante :
Dans le cas générateur est compensée hm=0
U = E - RaIa
Dans le cas générale, lorsque la machine est non compensée hm 0
U = E – (RaIa+hm)
hm=E-Ech
Absorbée Électromagnétique Pu
Pa Pem
Pc
26
La génératrice reçoit une puissance Pa, produit du moment du couple mécanique Cm
provenant d’un système auxiliaire et de la vitesse angulaire
Toutes les puissances mises en jeu dans ce bilan peuvent être calculées à partir des
relations qui suivent.
27
Pex La puissance absorbée par l’inducteur en watts [W]
et
Donc
28
Les pertes mécaniques dues aux frottements se situent au niveau des paliers.
Le rendement est le rapport entre la puissance électrique utile et la puissance
mécanique absorbée par l’induit, d’où :
Pu
η Pu La puissance utile en watts [W]
Pa
Ra
Uex Rex
G
U0
-
Moteur
Induit
Ra
Inducteur non
représenté U0
E0
n0
Moteur d'entraînement
29
Caractéristique à vide E=f (e) à n constante
La caractéristique à vide est déterminée pour
b. Fonctionnement en charge
La génératrice est entraînée par un moteur auxiliaire, elle débite un courant d’intensité
I dans un rhéostat de charge.
Iex
+ Ia
Ra
Uex Rex G
Rhéostat de
charge
Moteur
30
c. Caractéristique de réglage Ie=f (I) à U constante et n constante
Phénomène d'amorçage
Un entraînement de la machine fait naître une f.e.m induite rémanente Er, fait à son
tour circuler un petit courant Ie qui augmente la f.e.m d'ou l'augmentation de I jusqu'à
égalité de (Rex+Rh)Ie et E0.
A vide la génératrice ne débite par un courant de charge I=0 d'où les relations
suivantes E0(Ie)=U (1), et (Rex+Rh) Iex =U (2).
31
P
Droite d’amorçage
αc
α
Phénomène d'amorçage
Pour entraîner l'amorçage de la machine il faut que :
32
le flux rémanent Φ existe ;
la résistance de la charge soit inférieure à la résistance critique (pour provoquer
l'amorçage) ;
a. Zone linéaire
La f.e.m est de la forme E0 = k Ie et le courant de l'induit Ie=I ce qui implique E0
= k I, d'où la tension U peut être exprimée par la relation suivante U= αI avec
α=k-(Ra+r), c'est une droite de pente positive α.
b. Zone saturée
A la saturation de la machine la f.e.m sera constante, qu'on peut mettre U sous la forme
Mode de branchement
On distingue deux modes de branchement :
a. Courte dérivation
L'enroulement Nj est shunté directement avec l'induit de la génératrice fig.2.24
33
Figure 2.24. Génératrice à excitation composée de courte dérivation
b. Longue dérivation
L'enroulement Nj est shunté en série avec Ns, et tous les deux sont montés en
parallèle avec l'induit de la génératrice fig.2.25
E’ = N n
U=E’ + Ra.Ia Figure 2.26. Schéma équivalent d'un moteur
à courant continu
34
Fréquence de rotation
U Ra .I a
n
N .
2.7.2. Bilan Energétique et Rendement
Le bilan des puissances décline toutes les puissances, depuis la puissance absorbée
d’origine électrique jusqu’à la puissance utile de nature mécanique.
Entre ces deux termes, l’étude se portera sur toutes les pertes aussi bien mécaniques
qu’électriques, et enfin une puissance sera étudiée tout particulièrement, elle
correspond au passage de la puissance électrique à la puissance mécanique.
Le bilan, peut être résumé à l’aide schéma suivant :
Absorbée Électromagnétique Pu
Pa Pem
Pertes collectives
Pertes par effet Joule Pj Pc
Toutes les puissances mises en jeu dans ce bilan peuvent être calculées à partir des
relations qui suivent. Le moteur reçoit une puissance Pa, produit de la tension,
appliquée sur les bornes de l’induit et de l’intensité du courant qui le traverse.
Pc
Cu C em
35
Pjex Les pertes joule dans l’inducteur en [W]
Pja Les pertes par effet Joule dans l’induit en watts [W]
36
Pu La puissance utile en watts [W]
Pu
η Pu La puissance utile en watts [W]
Pa
37
Le rendement est donc :
Pu
η Pu La puissance utile en watts [W]
Pa 1
U E ' Ra I a
E K ..
C em K ..I
U Ra .I a Iex=cte
K .
Ia
38
Caractéristique en charge U(I).
ΔU
Cu [Nm]
U=cte
Ce [Nm]
Iex=cte
Cp
Ia0 Ia
Point de fonctionnement
Cu = Cr Cr [Nm]
Point de fonctionnement
Cu’
0 n’ n [tr.min-1]
39
Cu Le moment du couple utile en [Nm]
I
I0
40
Caractéristique de couple Ce=f(I) : en tenant compte de l’expression du
couple électromagnétique Cem K ..I , le graphe Ce=f(I) est sensiblement une
droite passant par l’origine. D’autre part le couple utile est un peu plus faible que le
couple électromagnétique la courbe Cu=f(I) sera un peu au dessous de la précédente.
Les bobinages d'inducteur et d'induit d'un moteur à excitation série sont reliés
en série(Ie=I=Ia).
Rtot Ra r
U E Rtot I
E KI
C em KI I
41
Caractéristique mécanique Cu(n)
Le moteur est autorégulateur de puissance, la puissance du moteur reste
sensiblement constante.
Cu
n
Figure 2.33 : Caractéristique mécanique d’un moteur à excitation série.
42
Caractéristique Mécaniques
nn
n
nn
43
Cette résistance est appelée résistance de démarrage RD. Après un certain temps de
démarrage, le moteur a atteint une vitesse suffisante et donc une f.c.é.m. E' suffisante
pour nous retrouver dans le cas d de la figure suivante.
Le courant a considérablement diminué puisque E' n'est plus nulle, on peut donc
éliminer RD pour terminé le démarrage et nous retrouver dans le cas a.
Principe du démarrage par élimination de résistance :
44
- une manette avec contact électrique se déplaçant sur les plots ;
- une bobine de maintien de la manette.
2. Fonctionnement
Lorsque la manette de contact 1 est sur le plot mort M, le circuit du moteur est
ouvert. Le moteur est à l'arrêt.
Lorsqu'on déplace la manette du plot M au plot N à l'aide de la poignée 2, la
résistance totale du circuit vaut (R1+R2+R3+R4) le courant initialement consommé est
donc réduit.
Utiliser une boite automatique : qui réalise le montage la même fonction qu’un
rhéostat de démarrage mais automatiquement (avec des relais commande par les
valeurs de la f.e.m soit par la valeur du courant).
45
2.9. Freinage d’un moteur à courant continu
Freinage dynamique.
Freinage par inversion.
1. Freinage dynamique :
Le principe de freinage dynamique consiste à brancher une résistance Rf aux
bornes de l’induit lors de l’arrêt (figure2). Le branchement de cette résistance aux
bornes de l’induit assure la circulation d’un courant d’induit dans le sens inverse. Il
U E
en résulte un couple de freinage. I a , E k
Ra
2. Freinage par inversion : on peut arrêter un moteur encoure plus rapidement
en utilisant le freinage par inversion, cette méthode consiste à inversion brutalement
le sens du courant dans l’induit en interversion les bornes de la source.
U Ec
En marche normale (moteur), le courant Ia absorbée par l’induit vaut : I a
Ra
I est 50 fois supérieur à In, dangereux même pour les protections, on le limite par R,
dans ce cas il faut ouvrir immédiatement l’interrupteur si non le moteur tourne dans
E
l’autre sens, car même pour E=0, il reste le courant I a s
Ra
46
2.10. Réglage de vitesse d’un moteur à courant continu
U Ra I a
On considère un moteur shunt : n
K
47
Chapitre III
Les Transformateurs
PARTIE N°1 :
LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE
48
TRANSFORMATEUR MONOPHASE
3.1. Définition
Un transformateur est un convertisseur « alternatif-alternatif » qui permet de modifier
la valeur efficace d’une tension alternative en maintenant la fréquence et la forme de
l’onde inchangées.
3.2. Symboles
On représente les deux symboles les plus usuels du transformateur monophasé sur la
figure 2.1. Les deux symboles représentés font apparaître la convention dite « des
points ». Celle-ci permet de repérer les sens conventionnels des tensions. Une fois ce
sens repéré, il faut ensuite orienter les courants de telle manière à toujours faire
apparaître le primaire en récepteur et le secondaire en générateur. C’est uniquement
en respectant ces conventions que les relations fondamentales s’appliquent sans souci
de signe.
V2 V1 V2
V1
a. Constitution – Principe
Un transformateur comprend :
– Un circuit magnétique fermé :
* de perméabilité magnétique aussi haute que possible afin de faciliter le plus possible
le passage des lignes de champ magnétique ;
* d’hystérésis aussi faible que possible pour limiter les pertes ;
* feuilleté (tôles de 0,2 à 0,3 mm d’épaisseur) afin de limiter les courants de Foucault.
* de résistance électrique aussi élevée que possible, toujours dans le but d’affaiblir les
courants de Foucault, à cette fin on utilise des aciers au silicium (2 à 3 %).
– Deux enroulements (bobines) :
49
*le primaire alimenté par un générateur de tension alternative de tension V1 et
comportant N1 spires. Il absorbe le courant I1. Le primaire transforme l’énergie
électrocinétique reçue en énergie magnétique. C’est un récepteur d’énergie électrique
qui transforme cette énergie en énergie magnétique ;
i1 (t) i2 (t)
e1 (t) e2 (t)
u1 (t) u2 (t)
Un transformateur parfait :
i1(t) i2(t)
u1 e1 e2 u2
50
c. Relation de Base :
d. flux magnétique
La tension sinusoïdale u1 (t), de pulsation , crée à travers chaque spire, un flux (t),
π
sinusoïdal de même pulsation et déphasé de - par rapport à la tension u1 (t) :
2
U1
(t) N1 .. cos(t - ) Si u1 (t) U1 2. cos(t)
2 2
e. Formule de Boucherot
51
Attention la relation précédente n’est vraie qu’en utilisant les données du primaire V1
et N1, en effet la valeur maximale du champ magnétique B̂ ne se retrouve pas dans
tous les cas au secondaire, notamment lorsque l’on tient compte des pertes
magnétiques.
A chaque instant, chaque spire est traversée par le même flux magnétique.
d(t)
Au primaire : e1 (t) =-N1 u1 (t) = - e1 (t)
dt
d(t)
Au secondaire : e2 (t) = N2 u2(t)=e2(t)
dt
dΦ e e e N
1 2 2 2
dt N1 N2 e1 N1
e2 u N
2 2
e1 u1 N1
Cette relation indique que les tensions u1 (t) et u2 (t) sont en opposition de phase.
52
Les relations entre les intensités
Dans tous les cas que nous étudierons, le transformateur sera considéré comme parfait
pour les courants, ainsi pour tous courants non nuls, la relation entre les valeurs
efficaces I1 et I2 s’exprime ainsi :
f. Diagramme de Fresnel
Un transformateur parfait est alimenté au primaire par une tension sinusoïdale u1 (t). Il
alimente une charge Zc, telle que le courant i2 (t) présente un déphasage d’un angle 2
avec la tension u2 (t).
i1 (t) i2 (t)
u1 (t) u2 (t) Zc
Il est possible d’évaluer l’intensité i1 (t) du courant appelé au primaire à l’aide d’un
diagramme de Fresnel. Ce courant dépend de la charge appliquée au secondaire.
I1
1 V2
2
V1
I2
Figure 3.5 Diagramme de Fresnel
53
3.4. Modèle du transformateur réel
Le transformateur monophasé réel est équivalent à vide (I2=0) à une bobine à noyau
ferromagnétique et peut donc se modéliser par le même schéma électrique :
1f
r1
I10
I10r I10a
v1 ~ Lm Rfer
V12
En négligeant l’influence la chute de tension aux bornes de 1f et r1, on a : R fer
P10
Important
en réalité, le courant I10 n’est pas sinusoïdal (circuit magnétique non linéaire)
V20
il apparaît au secondaire du transformateur une tension V20 telle que m
V1
2) Schéma électrique équivalent en charge
Théorème d’Ampère :
A vide : 0 N1 I 10
En charge : ch N1 I1 N 2 I 2
54
L’augmentation des Ampères-tours au primaire compense les Ampères-tours
appelés au secondaire.
I10
I0r I10a
v1~ v2~
Lm Rfer
TP
V2
Es Zcharge
avec : Es mV1V20
Zs Rs jXs
Rs m2r1r2
Xs (m21f 2f )
55
Remarque :
A W
1
I10
V
v1n V
2
V20
1
La puissance absorbée P1o = R1.I1o2 + pmag avec R1.I1o2 négligeables devant pmag
Essai en court-circuit (V2=0) sous tension primaire réduite pour obtenir I2cc=I2N :
Escc mV1cc
On mesure V1cc, I2cc ou I1cc et P1cc on en déduit Zs
I2cc I2cc
I1cc I2cc
A W
Tension Réduite 1
V A
v1cc
1 2
L’essai en court-circuit étant réalisé sous tension primaire réduite (V1cc représente 5 à
10% de V1N), les pertes fer sont très faibles (le flux est forcé par V1) et peuvent être
négligées en première approximation :
P1cc
P1cc pfercc pJccpJccRsI22cc R s et Xs Zs Rs
2 2
2
I2cc
56
b. Exploitation du modèle de Kapp
B
V20
o V2 A C’ UXS
2 URs B’ D
I2 C
V2 = V20 – V2
57
Chute de tension
Pu P2 V2 I 2 cos( 2 )
Pa P1 V2 I 2 cos( 2 ) p J p fer
58
Les pertes par effet Joule
Les pertes par effet Joule, appelées également pertes dans le cuivre, sont notées pj ou
pc. Ce sont les pertes occasionnées par le passage du courant dans les enroulements du
primaire et du secondaire. Ces pertes sont proportionnelles au carré de la valeur
efficace de l’intensité du courant qui traverse chaque enroulement.
-à partir de l’essai en court-circuit : P1cc pJcc pfercc pJcc et pJcc pJN si I2cc I2N
Les pertes magnétiques
Les pertes magnétiques, appelées aussi pertes dans le fer sont notées pmag ou pfer. Ce
sont les pertes dues aux fuites magnétiques, à l’hystérésis et enfin aux courants de
Foucault. Ces pertes ne dépendent que de la valeur efficace V1 de la tension u1 (t),
appliquée au primaire.
- P10pJ0 pfer0 pfer0 P10pJ0 et pfer0 pferN si l’essai est réalisé sous tension primaire
nominale.
Puissance utile
Puissance
Absorbée Pu=P2
Pa=P1
Pertes magnétiques
Pertes par Effet Joule
pmag
pj
P1 V1 I1cos1
P2 V2 I 2 cos 2 P1 p j p mag
Q1 V1 I1sin 1
Q 2 V2 I 2 sin 2
59
3.7. La plaque signalétique
Les tensions indiquées sur la plaque signalétique sont la valeur nominale V1n de la tension u1
(t) au primaire et la valeur efficace de la tension à vide V2o de la tension u2 (t) au secondaire.
Il est également indiqué la puissance apparente nominale Sn ainsi que la fréquence nominale f
d’utilisation du transformateur, facteur de puissance cos2. La plaque signalétique permet de
calculer rapidement les grandeurs n’y figurant pas à l’aide des relations vues précédemment.
60
MACHINE STATIQUE A COURANT ALTERNATIF
PARTIE N°2 :
LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE
61
4.1 Constitution
Un transformateur triphasé est constitué, au départ, de l'association de 3
transformateurs monophasés dont les 3 primaires et les 3 secondaires sont connectés
soit en étoile, soit en triangle (figure 4.1).
Figure 4.1
Les 3 primaires sont alimentés par une source de tension alternative triphasée
équilibrée. Par conséquent, les 3 courants magnétisants et donc les 3 flux dans les
trois noyaux forment eux aussi un système triphasé équilibré dont la somme est nulle.
Si on réunit les 3 circuits magnétiques, le montant commun aux trois circuits est donc
parcouru par un flux nul et il peut être supprimé (tout comme le fil neutre dans les
circuits triphasés équilibrés connectés en étoile-étoile) (fig. 4.2).
Figure 4.2
62
Pour des raisons de facilité de construction et d'encombrement, on ramène
généralement les 3 montants subsistants dans un même plan (figure 4.3).
Figure 4.3.
Cette disposition introduit une dissymétrie en ce qui concerne la colonne centrale car,
correspondant à un chemin magnétique plus court que les deux autres, sa force
magnétomotrice est plus petite. Il en résulte que le courant magnétisant de la phase
bobinée sur cette colonne est plus petit. On ne s’étonnera donc pas de trouver lors du
fonctionnement à vide du transformateur un courant de ligne différent des deux
autres. Si la connexion est faite en étoile, ce courant sera plus petit que les deux
autres. Si la connexion est faite en triangle, il sera plus grand que les deux autres.
Les bornes HT sont repérées par les lettres capitales A, B et C et les bornes BT par
les minuscules a, b et c.
63
4.2. Indice horaire
Van
5h
( = 150°) (530°=150°)
Coté BT y d z
64
Il en résulte six combinaisons possibles de couplage :
Y-y ou Y-d ou Y-z ou D-y ou D-d ou D-z, pour le cas ou le transformateur est
abaisseur.
d-D ou d-Y ou d-Z ou y-D ou y-Y ou y-Z, pour le cas ou le transformateur est
élévateur.
Rq :
Exemple de couplages :
Couplage Yy0
Schéma de connexion
65
Triangle-étoile -11h (D-y11)
Schéma de connexion
Rapport de Transformation
V20 N2
Le rapport de transformation en monophasé : m
V1 N1
Il est égal au rapport de la tension U1, entre deux fils de phase de la ligne
primaire à la tension U20. Entre deux fils de phase de la ligne secondaire à vide.
U 20
m1
U1
Les tensions U20 et U1, ne sont égales aux tensions aux bornes des enroulements
que pour un couplage triangle.
66
Couplage Dd
U2
m1 m
U1
Couplage Yy
U2. 3 U2
m1 m
U1. 3 U1
Couplage Dy
U2
m1 3 3.m
U1
Couplage Yd
U2 m
m1
3.U 1 3
Couplage Dz
U2
E' U 2 E '. 3
3
E
E1 E 2 120
2
3
E' .E
2
3 E 3
m1 3. . m.
2 U1 2
Couplage Yz
3 3 E 3
m1 . . m.
2 3 U1 2
67
Tableau résumant Indice horaire suivant le couplage :
La tension nominale
C’est la tension composée au primaire ou/et au secondaire. C’est celle aux bornes
d’un enroulement uniquement dans le cas du couplage triangle.
Le courant nominal
C’est le courant admissible dans un fil de ligne.
S N 3 U 2 N I 2 N 3 U 1N I 1N
68
Connaissant la puissance nominale du transformateur, on peut donc calculer le
courant nominal de ligne au primaire et au secondaire à partir de la connaissance des
tensions nominales correspondantes; ainsi :
SN SN 3 U ph1N I ph1N
I 1N I ph1N
3 U 1N 3 U ph1N 3 U ph1N
SN SN 3 U ph1N I ph1N
I 1N 3 I ph1N
3 U 1N 3 U ph1N 3 U ph1N
Le transformateur triphasé débitant sur une charge équilibrée est équivalent à trois
transformateurs monophasés et sera donc tributaire d’un schéma équivalent
monophasé conforme à celui d’un transformateur monophasé.
I10
I10r I10a
V1 Lm Rfer V2
~ ~
I1 I10
x 2cc r2c
I10r I10a c
69
o Détermination des éléments du schéma électrique :
Essai à vide :
3V12 3V12
P10 Pfer R fer
R fer P10
3V12 3V12
Q10 Xm
Lm w Q10
Essai en court-circuit :
P2cc
P2cc 3r2cc i22cc r2 cc
3.i22cc
V2cc U 2cc
Z 2 cc r2 cc xcc2 Z 2cc
2
et
i2cc 3.i2cc
x2 cc Z 2 cc r2 cc
2 2
4.6. Rendement
Avec : P2 3 U 2 I 2 cos 2
Pertes : Pertes fer + Pertes joules (Pertes fer = essai à vide ; Pertes joules = essai
en court circuit) p j 3r2 i22 max si p fer p j
70
4.6. La plaque signalétique
Refroidissement du transformateur
Puissance
apparente
nominale
Tension secondaire du
transformateur.
Masses du transformateur, de
l'enveloppe et du
transformateur (sans ses
roulettes) monté dans son
enveloppe.
71
TP01 : Génératrice à excitation Séparée
2.2- Manipulation
i ex
A A
+ Rh
Ra
Rex
G U V
Uex
Moteur
Montage (1)
iex (A) 0
UV=E(V)
72
2.3- Exploitation
Préciser dans quelle zone le circuit fonctionne de manière linéaire, puis à partir de quelle
valeur le circuit magnétique est saturé.
En déduire, pour les courant d'excitation d'intensité faible, la relation liant E à iex pour n =
constante = 1200tr/min.
a) tracer la caractéristique à vide Ev=f (iex) n=constante dans les deux cas
(croissant et décroissant) et déduire la courbe moyenne.
b) Pour quoi la courbe Ev=f (iex) à la vitesse constante n’est pas linéaire
dans le cas d’augmentation du courant d’inducteur iex.
c) Conclusion générale.
3-2- Manipulation
ie
K
x A A
+ Rh
Ra
Rex
G V U
R charges
Uex
Moteur
Montage (1)
73
a) Sans les pôles de Commutation
La charge Rch dans la valeur maximale, l'interrupteur K est toujours ouvert, on
mesure la tension entre les bornes de génératrice
En lire chaque fois la valeur de Ia et de tension U, à l'instant de fermeture K
(dans ce cas le courant circule dans la charge et la tension aux borne de
génératrice doit être varie).
Rq la vitesse de rotation doit être constante.
Compléter alors le tableau en charge.
U(V)
Ia(A)
U(V)
Ia(A)
4-Caractéristique de réglage
C'est une caractéristique représentant en ordonnées les courants de charge
et en abscisses les courants d'excitation (respectivement Ia et iex) ou
inversement. La tension U et la vitesse de rotation n sont maintenues
constantes.
Compléter alors le tableau iex=f(Ia)
iex(A)
Ia(A)
74
TP 02 : MOTEUR à excitation séparée
On se propose d'alimenter l'induit sous une tension U variable de manière à ce qu'il soit
parcouru par un courant I; l'inducteur alimenté par une tension Ue fixe sera parcouru par un
courant d'intensité Ie appelé courant d'excitation.
On dispose d'une alimentation continue réglable et d'une alimentation continue fixe, par
ailleurs le frein à poudre permettra d'appliquer au moteur un couple résistant variable (réglé et
non automatiquement), la mesure du moment du couple résistant Cr est assurée par une jauge
de contrainte associée à l'électronique adéquate.
2. Expérimentation
Démarrage du moteur
Démarrer le moteur selon le protocole établi ci-dessus. Dès que le moteur commence à
tourner, vérifier que le sens de rotation est correct (flèche sur la dynamo tachymétrie) et que
toutes les grandeurs indiquées sont positives.
i ex
A A +
+ Rh
Ra
Rex
M U V
Uex
- -
Frein
Montage (1)
75
1) Fonctionnement sous tension d’induit constante et charge variable
Relevés de Cu = f(n) et Cu = f(I) à U = cte et Ie = cte.
Faire varier manuellement le moment Cr du couple résistant en relevant une dizaine de points
répartis sur la plage de variation de Cr
U = constante et vérifier que Ie ne varie pas.
Cu(Nm) 0
I(A)
n(tr/mn)
U (V)
I(A)
n(tr/mn)
c) Tracer n = f(U)
Exploitation des résultats
1) A partir de Cu(n) déterminer:
a) La fréquence de rotation à vide n0.
b) Les fréquences de rotation n1pour Cu =0,5 N.m, n pour Cu =1 N.m et n2 pour Cu =1,5N.m,
1-n2)/n pour Cu variant de 1N.m.
2) A partir de n = f(U):
a) Justifier les valeurs prises par l’intensité du courant d’induit dans la série de mesures.
c)Calcul des rendements de l'induit et du moteur pour U=220V dans les conditions du
deuxième essai {n = f(U)}.On explicitera tous les calculs, compléter le diagramme suivant.
76
TP 03 : MOTEUR à excitation shunt
Expérimentation
A- Démarrage du moteur
Démarrer le moteur selon le protocole établi ci-dessus. Dès que le moteur commence à
tourner, vérifier que le sens de rotation est correct et que toutes les grandeurs indiquées sont
positives.
Ra A
U
Frein M V
Rex
77
+
A
B
Ra
Frein M V
A
Rex
-
Montage (2)
1-Réaliser le montage 2
2- Pour un couple de 1 N.m, faire varier le courant d'excitation en agissant sur la résistance
variable.
TRAVAIL DEMANDE
A
1- compléter le tableau des résultats en calculant Itot P1, P2 et rendement.
2- Tracer sur une feuille millimétrée les caractéristiques de charge N, Ia, P1, P2.
Rendement en fonction du couple C." en traçant toutes les caractéristiques sur une
seule feuille ".
3- Noter le couple nominal sur les différentes courbes tracées et déduire les valeurs
nominales.
B
Tracer la caractéristique vitesse- courant d'excitation N=(Iex)
Conclusions générales.
78
TP 04 : MOTEUR à excitation série
Dans la machine série, l’inducteur est traversé par le courant d’induit, il comporte peut de
spires de grosses sections. Ce qui revient à imposer l’égalité des courants suivante:
I=Ia=Iex
Relations essentielles:
F.c.e.m
E=K N
Tension d’alimentation
U=E+Req I
Req : résistance équivalente de l’induit et l’inducteur
Expérimentation
A- Démarrage du moteur
Démarrer le moteur selon le protocole établi ci-dessus. Dès que le moteur commence à
tourner, vérifier que le sens de rotation est correct et que toutes les grandeurs indiquées sont
positives.
A +
Ra
U
Frein M V
4-TRAVAIL DEMANDE
79
1- Compléter le tableau des résultats en calculant P1, P2 et rendement.
2- Tracer sur une feuille millimétrée les caractéristiques
- électromagnétique C=f(I)
- Mécanique C=f(N)
TP 05 : Transformateur monophasé
1.2 Montage :
I 1V P 1V
A W
U 2V
~ V U 1V V
Calculer : ¤ les pertes par effet Joule à vide :PjV= R1.I1V2 et constater qu'elles sont toujours
négligeables devant P1V
80
¤ Les pertes dans le fer : Pf= P1V- PjV (voir le bilan des puissances).
1.5 Tracer : sur une même feuille : ¤ U2V=f(U1v) commenter et en déduire le rapport de
transformation: m
Cet essai doit être réalisé avec prudence: un court-circuit sous une tension proche du nominal
amènerait le transformateur à être parcouru par des courants très supérieurs aux nominaux
tant au niveau du primaire que du secondaire; la conséquence, si les disjoncteurs et les
fusibles ne sont pas assez rapides, serait alors la destruction du transformateur et des appareils
de mesure.
I 1cc P1cc
I 2cc
A W
~ V U1cc
Amener U1cc progressivement à une valeur telle que la valeur des courants soient proches
de celles des courants nominaux du transformateur : soit I2cc= I2n et I1cc= I1n à peu prés ;
En fait on ne mesure ici que I1cc de façon à réaliser un court circuit franc ce qui ne serait pas
le cas en présence d'un ampèremètre mesurant I2cc, celui-ci ayant forcément une résistance.
2.4Exploitation :
Vérifier que les pertes fer correspondant à la tension U1cc (voir les résultats du 1) sont
négligeables devant P1cc
En déduire que la puissance absorbée lors de cet essai correspond essentiellement à de l'effet
Joule dans les enroulements : P1cc= R1.I1cc2+R2.I2cc2= Rs.I2cc2 avec Rs= R2+m2.R1 .
81
2.5 Résistance ramenée au secondaire :
P1cc
Déterminer alors la valeur de la résistance, R s , ramenée au secondaire : Comparer
I 2 2 cc
à la valeur obtenue par le calcul à partir des résistances mesurées .
Cette étude est destinée à montrer les différences qui existent entre le transformateur réel et le
modèle, étudié en cours, du transformateur idéal.
3.1.1Montage :
Réaliser le montage ci dessous qui permet une étude en charge résistive (cos2= 1) du
transformateur.
On utilisera, de préférence, des appareils RMS car les courants ne sont pas vraiment
sinusoïdaux lorsqu'un transformateur travaille avec son circuit magnétique saturé.
I1 P1
I2
A W A
secteur U2
V U1n V
~
3.1.2 Mesures :
Pour 6 valeurs de I2 comprises entre 0 et 1,25.I2n (il est impératif de travailler à I2 croissant
donc à R décroissant), mesurer :
P2
puis calculer ¤ m= U2/U1V; ¤ m’= I1/I2; ¤ P2= U2.I2.cos2 ; ¤ =
P1
82
Tracer sur une même feuille : ¤ U2= f(I2) ; ¤ P2= f(I2) ; ¤ P1= f(I2)
P2
et sur une autre ¤ m=U2/U1V=f(I2) ; ¤ m’=I1/I2 =f(I2) et = = f(I2)
P1
83
BIBLIOGRAPHIE
84