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Exercices de Geotechnique EUROCODE 7 Murs Parois Et Stabilite de Pente PDF
Exercices de Geotechnique EUROCODE 7 Murs Parois Et Stabilite de Pente PDF
SOMMAIRE
1 Préambule 5
2 Pressions sur un ouvrage de soutènement 6
2.1 PRESSION NEUTRE OU AU REPOS 7
4 APPROCHE EUROCODE 7 55
4.1 GENERALITES 55
4.3 EXERCICES 64
4.5 EXERCICES 70
5.3 BUT 76
divers de Mécanique des Sols concernant les efforts de poussée sur les
l' .
sol au repos.
v = . z en l'absence d'eau
&
l'horizontale
Ces formules conviennent pour tous les sols granulaires ou les sols argileux
normalement consolidés, pour lesquels Ko est toujours inférieur ou égal à 1.
Pour les sols argileux surconsolidés (σ'p > σ'z), Ko peut être supérieur à 1. Dans ce
cas la formule b) ci-dessus ne s’applique pas.
σ’ho
Par rapport à l’état initial, la contrainte σ’Vo étant constante, la contrainte horizontale
σ’ho diminue jusqu’à ce que le cercle de Mohr devienne tangent à la droite de Mohr-
Coulomb pour une valeur de σ’h = σ’a .
σ’a = Ka . σ’Vo
Avec :
u = pression interstitielle
&
La norme N
NFFP
P 9944 228822 recommande d’évaluer les effets d’un talus conformément au
modèle de Houy comme le schématise la figure ci-dessous :
H = hauteur paroi de 5 m
Si
Ka=0,333=1/3
Et pour :
H=5m
2/3'
H=5m
Cas 1 :
Cas 2 :
2/3'
2/3'
&
Cas 2 :
Cas 1
Cas 1
p=ka0. Z-(1-ka.cos).C'/tg'
p=0,333. 2.Z-(1-0,333).1,0/tg30°=
Cas 2
Ka=0,447
H1 = 5 m
Alors :
p=0,666.Z-1,155 t/m²=
p=0,447.2.Z-(1-0,447).1/tg30°=
p=0,894.Z-0,9578 t/m²
0,666.Z1-1,155 =0,894.Z1-(0,894*1,092)-0,9578
Soit :
p(0) =0
SOL STRATIFIE
Soit ka=0,406
Soit ka=0,333
p(0) =0
p(3-)=0,406.2.3=2,436 t/m²
p(3+)=0,333.2.3-(1-0,333).1,5/tg30°=0,268 t/m²
H = 5 m, t = talon arrière 3 m
Soit ka = 0,333
Poussée terres
p(0) = 0
Ceci signifie que la poussée s'exerce sur la paroi qu'à partir de Z0 = 1,732 m.
p(0)=p(5)=0,333.1,0=0,333 t/m²
Récapitulatif :
Poussée terres
p(0)=p(1,732)=0
p(5)=2,179 t/m²
p(0)=p(5)=0,333 t/m²
H= 5 m
=20-10=10 kN/m3
Soit ka=0,333=1/3
p(0)=0
p(1-)=0,333.2.1-(1-0,333).1,0/tg30°=-0,488 t/m²
p(1+)=0,333.1.1-(1-0,333).1,0/tg30°=-0,821 t/m²
EAU à -1 m
p(1,4641+1=2,4641m)=-0,488+0,333.1,4641.1=0
Poussée hydrostatique
p(1+)=0
p(5) =4 t/m²
p(0)=p(5)=0,333.1,0=0,333 t/m²
Récapitulatif :
Poussée terres+eau
p(0)=p(1-)=0 t/m²
p(2,464)=1,464 t/m²
p(5)=4,845 t/m²
p(0)=p(5)=0,333 t/m²
De type G
G22 A
AVVP
P au minimum selon la NF P 94 500.
Elle comprend :
géométrie,
. de gaz : contenu dans les vides, c’est l’air pour un sol sec ou mélange
d’air et de vapeur d’eau pour un sol humide.
La cohésion c'
• résistance au cisaillement sous contrainte normale nulle
résistance propre de la structure (liaisons physico-chimiques)
• sols grenus : c' = 0
• sols fins : c'
cercle de talus,
cercle de pied,
cercle profond.
A droite, les vestiges du grand effondrement de falaise qui s’est produit le 15 juillet
2013.
=contrainte totale
u =pression interstitielle
4.1 GENERALITES
APPROCHE 3 : pondération des actions et/ou des effets des actions, et des
paramètres de résistance du terrain.
Combinaison A1 ou A2(+)M2(+)R3
1,0 ()
Sans nappe
FS=coefficient de sécurité
{C'+ H.Cos²Tan'}/H.SinCos
FS = coefficient de sécurité
FS =2C'/h.Sin2+ {1-w.hw/h}*Tan'/Tan
4.3 EXERCICES
=25 °
Valeur de FS ?
FS = {C'+ H.Cos²Tan'}/H.SinCos
=17 kN/m3
' =25 °
=25 °
H =2,5 m
=17 kN/m3
' = 25 °
= 25 °
FS={C'+1,35.H.Cos²Tan'}/1,35.H.SinCos
=17 kN/m3
' =25 °
=25 °
H = 2,5 m
=17 kN/m3
' =25 °
= 25°
FS = {C'+1,35.H.Cos²Tan'}/1,35.H.SinCos
=17 kN/m3 =17 kN/m3 ' =25 ° C' =10 kPa C' =10/1,25=8 kPa =25 °
H =2,5 m
FS = {C'+ (1,35.H+1,50.s).Cos²Tan'}/(1,35.H+1,50.s)SinCos
' =25 °
=25 °
Pour faciliter la tâche nous vous fournissons ci- après l'abaque de TAYLOR -
BIAREZ qui permet l'obtention de FS.
4.5 EXERCICES
Suivant (cf. page suivante) ; les caractéristiques mécaniques des sols sont
Nous allons déterminer FS pour un cercle de pied interceptant le sol n°1 (marron).
Les segments du maillage du profil sont numérotés ainsi que les nœuds origine et
extrémité
(cf. Modèle).
Soit :
Ns= HC'=18*8,3/1,5=99,6
1/Ns=0,01
Méthode EC7
Approche 3
Ns = HC'=18*8,3/1,2 = 124,5
1/Ns = 0,008
Soit OA = 5,15 et OB = 7
5.1 PRESENTATION
Les logiciels habituels type RIDO, K-REA, DENEBOLA, PAROI, GEOSTAB (liste
non exhaustive) permettent d’analyser un soutènement plan (continu ou non) ou
circulaire, par la méthode de la poutre sur appuis élasto-plastiques.
Il s’agit d’étudier le comportement des écrans de soutènement (efforts internes et
déformations) soumis à une série de phases de construction.
Le calcul reprend phase par phase l'historique des travaux de mise en place, car
celui ci conditionne les efforts, notamment en raison des irréversibilités de
comportement du sol.
La méthode de calcul utilisée est la méthode de calcul aux coefficients de réaction de type
MISS-K1 par référence à la norme d’application de l’Eurocode 7, fondée sur la modélisation
des soutènements par des éléments de poutre sur appuis continus élasto-plastiques.
Déterminer :
TIRANTS
RISBERMES
GEOMECANIQUE (GEO)
en adéquation avec l'étude de sol (c'est à dire le Rapport d’étude de sol de type
G2 PRO selon la NF P 94 500),
et répondront aux
Pour le calcul des écrans de soutènement, il sera fait le choix de l’approche de calcul
2 qui consiste à appliquer les facteurs de sécurité aux actions (ou à leurs effets) et aux
résistances.
Ainsi, dans le cadre de cette approche, les facteurs partiels pour les paramètres de sol
sont tous égaux à 1,00.
3
s'écrit EI=E.1.e /12
Avec :
4
EIpieux= E*I / eh I=D /64
Le produit d'inertie EI des pieux (profilés) par ml est calculé comme suit :
Assimilées à des écrans continus uniformes avec sur la hauteur du voile réalisé
A noter qu’en phase provisoire, la poussée sera reprise par un système de butonnage
ou par des tirants.
Arriver en fond de fouille, le plancher ou radier sera mis en butée contre la paroi, puis
les butons seront déposés au fur et à mesure de la mise en place des dalles Béton
armé du sous-sol.
Les soutènements sont calculés comme une plaque soumise à la poussée des
terres et qui prennent appui :
s’appliquent que sur une portion de la largeur de l’écran (R compris entre 0 et 1), sur
une certaine hauteur précisée (de z1 à z2 dans le logiciel KREA par exemple).
Corrélativement la butée, sur la même hauteur, appliquée sur la même largeur, peut
être multipliée par un coefficient d’amplification C.
Le produit des deux coefficients R.C ne peut dépasser 1 (100% de la largeur du mur
considéré).
Cette action peut également s’appliquer aux parois moulées avec «jambes de
pantalon» (sur la hauteur de ces jambes de pantalon).
On définit la paroi en tant que paroi combinée. Dans ce cas, ce sont les
propriétés moyennes du système qui sont prises en compte, et il n’y a donc pas
lieu d’utiliser la poussée réduite : le soutènement est supposé continu par
définition, et c’est bien la totalité des efforts de soutènement qui sont repris par
le système équivalent
/
est calculée suivant la formule : K= (E*S*cos²i) L.eh par ml.
S = la section du buton
L= longueur de flambement
n=E.i
2
E= module d'Young =21 000 000 t/m
LONGUEUR de FLAMBEMENT
Exemple
= élancement=L/i=720/13,93=51,68701
Il faut vérifier :
Les liernes métalliques en général de type HEA ou HEB sont calculées comme
des poutres simplement appuyées sur les pieux espacés de l et le sol, soumis à
l’effort ponctuel des butons métalliques P ou de tirants.
Mmax= 1,35.P.l/4
-fyk : limite élastique caractéristique de l’acier soit 500 MPa pour un acier HA
de nuance FeE500
-s : coefficient partiel relatif à l’acier soit 1,15 pour des situations de projet
durables ou transitoires
Exemple
N= 50,91*6m*cos 57°=166 kN
N = 118,63*3m*cos 30°=308 kN
TIRANTS
Les tirants d'ancrage sont définis à partir des résultats obtenus par le calcul de
soutènement.
Un tirant d'ancrage est un dispositif capable de transmettre les forces de traction qui
lui sont appliquées à une couche de terrain résistante.
Il est composé :
Passif, il n'est mis en tension que du fait de l'application à l'ouvrage des actions qui le
sollicitent. Ce type de tirant n'a généralement pas de partie libre.
Actif, il est mis en charge préalablement à l'application des actions afin de limiter les
déformations.
La capacité d'un tirant peut varier de quelques tonnes à plus de 1 000 tonnes. La
gamme courante va de 20 à 200 tonnes.
Les longueurs totales dépendent des caractéristiques des projets et vont de 10 à plus
de 60 mètres. Les longueurs moyennes sont de 15 à 25 mètres.
Exemple :
Ils sont constitués de plusieurs câbles de haute limite élastique précontraints : torons.
supérieure à dix-huit mois et, suivant la norme NF EN.1537, une durée de vie
supérieure à deux ans.
L'armature des tirants permanents doit être protégée contre la corrosion de l'acier dont
le risque augmente avec les contraintes en service. Ces mesures portent sur les trois
parties du tirant; la protection doit être continue sur l'ensemble du tirant.
Zone d'ancrage : L'armature est scellée dans une gaine annelée plastique ou un
tube métal.
Partie libre : Gaine plastique ou tube métal et produit de remplissage souple
entourant l'armature (ex : graisse, cire...).
Tête : Capot de protection plastique ou métal et produit de remplissage
généralement identique à celui de la partie libre.
K=E*S/L.eh
7
E = Module d'Young de l'acier=2,1 10 t/m²
S = section
eh=espacement horizontal
Par convention, on désigne par massif d'ancrage le massif de sol compris entre la
face arrière de l'écran et le plan vertical passant par le point C.
Pour un tirant scellé, ce point est confondu usuellement avec le milieu du scellement. Pour
un tirant ancré sur un contre rideau, le point C est pris à la base de la partie active du
contre rideau (pied du contre rideau quand celui-ci est court).
Il faut montrer et justifier que la butée mobilisée sur la hauteur de la fiche mécanique
est suffisante.
En fait il faut vérifier que le rapport entre la butée mobilisable et la butée mobilisée soit
supérieure ou égal à : Modèle MISS selon EC7
Le problème se pose par exemple dans le cas des rideaux de palplanches derrière
lesquels on creuse une fouille en rabattant progressivement la nappe au niveau de la
fouille.
LOI DE DARCY
On en déduit :
d1/T1=0,88 d2/T2=0,80
T2/b=20,3/9=2,256
Q= 2**b*0,8*K*H/(1 + 2)=132 m3 /h
Il repose sur un ensemble de mesures qui devra être retenu par le Maître
d’œuvre : la déformation du soutènement d’une part et celles
du bâtiment mitoyen d’autre part.
Les inclinomètres (qui s’apparentent à des tubes qui traversent les couches
meubles et sont ancrés dans le substratum stable) se déforment au niveau de la
surface de cisaillement, ce qui permet d’en déterminer la profondeur, et par
conséquent l’épaisseur des masses en glissement.
L’analyse sera faite par BET Structure des données de suivi des cibles
et sera également intégrée dans le cadre de la méthode observationnelle.
débutonnage.
ORGANISATION du SUIVI
En cas de dépassement des seuils, les alertes sont envoyées à l’ensemble des
intervenants du chantier (Maîtrise d’œuvre, Maîtrise d’ouvrage, bureau de
contrôle et entreprises) et bien sûr aux responsables du chantier.