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La Qualité en 7 chapitres

(ou 200 transparents)

Chapitre 1 : sensibilisation

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Sommaire

1. Eléments d’appréciation

2. Définitions

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Notre histoire (1/2)
Nos compétences

Technique

Qualité

Métier Méthode

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Notre histoire (2/2)

 Compétence technique
 il s’agit des fondamentaux de notre métier d’informaticien : l’algorithmique,
la programmation, la veille technologique pratiquée sur les réseaux, les
systèmes d’exploitation, les protocoles, … .

 Compétence métier
 représente la connaissance applicative, sectorielle, plus simplement celle de
l ’entreprise dans laquelle nous exerçons notre fonction … et de notre
capacité d ’apprendre le métier.

 Compétence méthode
 recouvre tous les aspects relatifs à la méthode, au savoir-faire, aux aspects
procéduraux, à la déclinaison de processus dûment définis.
==> la qualité relève du cadre méthodologique.

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De 1664 à 2006

 Que s’est-il passé le 3 août 1664 ?

 Passage de l’artisanat à l’ère industrielle

 L’après-guerre

 La situation économique et sociale en 2006

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Que s’est-il passé le 3 août 1664 ?

« Si nos fabriques imposent à force de soin la qualité supérieure de nos


produits, les étrangers trouveront avantage à se fournir en France et leur
argent affluera dans le Royaume. »

Colbert - 3 août 1664

Constitue le point de départ retenu pour le présent exposé

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De l’Artisanat à l’Industrie

L’évolution de la relation client-fournisseur


, de l’Artisanat à l’Industrie,
a conditionné l’histoire de la Qualité.

Artisanat Industrie
Le producteur est
Le client est
Les relations sont fondées sur
La qualification des opérateurs est
Les tâches sont
La qualité est

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L’après-guerre (1/2)

 Le plan Marshall et le miracle japonais


 Parallèlement au plan Marshall en Europe, plan destiné à assurer le
redressement du vieux continent, les Etats-Unis envoient leurs « gourous »
de la Qualité au Japon.
 FEIGENBAUM, DEMING, JURAN et d’autres vont ainsi inculquer les concepts
de la qualité aux dirigeants japonais : bon nombre de spécialistes expliqueront
le miracle japonais par cet apport.

 Les trente glorieuses


 En Europe après la libération « on manque de tout » : il suffit de produire pour
vendre. On produit en faisant fi de bon nombre de critères qualitatifs, les grands
ensembles urbains érigés dans les années 60 constituant un exemple probant.

 Le choc pétrolier
 Le premier choc pétrolier de 1973 (qui coïncide quasiment avec l ’atteinte de
l ’équilibre « Offre-Demande ») va obliger les entreprises à mieux contrôler
leurs coûts de production. Il va falloir désormais « produire différemment ».

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L’après-guerre (2/2)
La Conformité L’Efficacité La Performance

Artisanat Contrôle de Assurance de Management par


la Qualité la Qualité la Qualité

1970 1990
1950

Prévoir Prévoir Améliorer


Faire Faire Vérifier Vérifier

Faire
Faire Vérifier

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La situation économique et
sociale en 2006

 Les facteurs ci-dessous sont fortement incitatifs


à la mise en place d’une démarche Qualité

 Le consumérisme
 Les nouveaux droits des consommateurs
 Les innovations technologiques
 La complexité des projets
 L’approche par les risques
 La médiatisation extrême
 Le contrôle par les organismes internationaux
 L’extension du référentiel normatif
 …

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Quelques « bogues » … (1/3)

 La non qualité des systèmes informatiques a des


conséquences qui peuvent être très graves .

 Les erreurs involontaires de conception et de codage


représentent 40% du coût des sinistres
informatiques
 La malveillance quant à elle cause 60% de ce coût.

 Exemples
 Mission Vénus : passage à 5 000 000 de Km de la
planète, au lieu de 5 000 Km prévus.
Cause : remplacement d'une virgule par un point (au
format US des nombres).

 Y2K Le bogue de l'an 2 000


La lutte contre le bogue de l'an 2000 a coûté à la France
500 milliards de francs.
Cause : la donnée "année" était codée sur deux
caractères, pour gagner un peu de place.

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Quelques « bogues » … (2/3)
 La carte bleue: Algorithme publié sur un newsgroup !

 Terminaux. Le 22 décembre 2001 les 750 000 terminaux de payement chez les commerçants ne
répondaient plus, ce qui entraîné de longues files d'attente en cette période d'achats de Noël.

Cause : saturation des serveurs de la société Atos chargés des autorisation de paiements
dépassant 600F. Les autorisation de débit prennent habituellement quelques dizaines de
secondes, l'attente a frôlé la demi-heure.

Conséquence : des clients abandonnent leurs chariots pleins.


Le groupe Leclerc a chiffré son préjudice à
2 millions d'euros.

 Echec du premier lancement d'Ariane V.


 Au premier lancement de la fusée Ariane V, celle ci a explosé en vol.
La cause : logiciel de plate forme inertielle repris tel quel d'Ariane IVsans nouvelle validation.
Ariane V ayant des moteurs plus puissants s'incline plus rapidement que Ariane IV,
pour récupérer l'accélération due à la rotation de la Terre.
Les capteurs ont bien détecté cette inclinaison d'Ariane V, mais le logiciel l'a jugée non conforme
au plan de tir (d'Ariane IV), et a provoqué l'ordre d'auto destruction.
En fait tout se passait bien…
Coût du programme d'étude d'Ariane V : 38 milliards de Francs.

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Quelques « bogues » … (3/3)
 Perte de Mars Climate Orbiter, le 23 septembre 1999, après 9 mois de voyage.
Coût : 120 M$
Cause : confusion entre pieds et mètres!!!

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Représentations graphiques 1/4

Besoins - Exigences - Réalisation

Besoins

1
Ce qu’il faut (ou qu’il faudra) au client
pour effectuer la tâche
6 2
7

5 3
Réalisation
4
Exigences
Ce que le client obtient =
produit ou service livré
Ce que le client demande =
L’expression des besoins = spécifications
= exigences
(exemple : cahier des charges)

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Représentations graphiques 2/4
La boucle de la Qualité

Modèle conceptuel des activités interdépendantes qui influent sur la qualité lors des différentes phases
s'échelonnant de l'identification des besoins à l'évaluation de leur satisfaction.
Plus simplement, la qualité se construit tout au long de l'élaboration du produit (service) fourni au client.

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Représentations graphiques 3/4
Les indicateurs de Qualité

Client Fournisseur

Qualité Qualité
attendue voulue
Indicateurs Indicateurs
externes internes
Qualité Qualité
perçue offerte

Le concept de « Mesure » est omniprésent en Qualité :


il sera exposé ultérieurement de façon précise

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Représentations graphiques 4/4
La documentation associée
Diffusable
Besoin
Marché
Consultable
MQ
Organisation
Auditable
Processus

Procédures
Savoir-faire Modes opératoires de Référence
Formulaires
Outils
Guides

Produit ou service Enregistrements Engagements


qualité de service

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Les vieux griefs ...

 Perfectionnisme  Monopole
 un système parfait  supporté par mes seuls
... sur le papier représentants de la qualité
 Bureaucratie  Bachotage
 une cathédrale documentaire  un seul objectif, la certification
 Taylorisme  ...
 des documents décrivant les
moindres détails
 Nombrilisme
 oubli du client
 Sur protection
 une assurance tous risques

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Sommaire

1. Eléments d’appréciation

2. Définitions

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Quelques propositions

 J. JURAN
« La Qualité, c’est l’aptitude à l’emploi. »

 P. CROSBY
« La Qualité, c’est la conformité aux spécifications. »

 C. HERSAN
« La Qualité, c’est la conformité aux besoins. »

 P. LYONNET
« La Qualité, c’est la satisfaction du besoin apprécié par le
client ou l ’utilisateur. »

 H. SERIEYX
« La Qualité, c’est zéro défaut, zéro panne, zéro stock, zéro
délai, zéro papier, zéro accident, zéro mépris. »

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La définition de la QUALITE

Ensemble des caractéristiques et


propriétés d’un produit ou service
qui lui confèrent l’aptitude à
satisfaire des besoins exprimés et
implicites.
Bien décomposer l ’ensemble des concepts contenus dans cette définition
• Caractéristiques et propriétés
• produit ou service
• aptitude à satisfaire
• besoins exprimés et implicites

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Définitions « en vrac »

 Processus
 Norme
 Certification
 Essai
 Contrôle
 Audit
 Système de management de la Qualité
 Assurance Qualité
 Manuel Qualité
 Plan Qualité
 Développement durable

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Processus

Ensemble de moyens et d ’activités liés


qui transforment des éléments entrants en
éléments sortants.
Ces moyens peuvent inclure le personnel,
les installations, les équipements, les
techniques et les méthodes.

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Norme

Document établi par consensus et approuvé


par un organisme reconnu qui fournit, pour des
usages communs et répétés, des règles, des
lignes directrices ou des caractéristiques pour
des activités ou leurs résultats, garantissant un
niveau d ’ordre optimal dans le contexte
donné.

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Certification

Procédure par laquelle une tierce partie


donne une assurance écrite qu’un produit,
un processus, un service ou une entreprise
est conforme aux exigences spécifiées.

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Essai

Opération technique qui consiste à déterminer


ou à vérifier une ou plusieurs caractéristiques
d’un produit, d’un processus ou d’un service,
selon un mode opératoire spécifié.
Généralement le mode opératoire met en jeu
l’application de diverses contraintes.

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Contrôle

Action de mesurer, examiner, essayer, passer


au calibre une ou plusieurs caractéristiques
d ’un produit, processus ou service et de
comparer les résultats aux exigences
spécifiés en vue de vérifier leur conformité.

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Audit

Examen méthodique et indépendant en vue


de déterminer si les activités et les résultats
relatifs à la qualité satisfont aux dispositions
préétablies, et si ces dispositions sont mises
en œuvre de façon efficace et apte à atteindre
les objectifs.

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Système de management
de la qualité
Système de management permettant
d ’orienter et de contrôler un organisme en
matière de qualité.

Il s’agit de l’ensemble des structures, des


dispositions et des moyens nécessaires
pour mettre en œuvre le management de
la Qualité.

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Assurance qualité

Ensemble des actions préétablies et systématiques


nécessaires pour donner la confiance appropriée
en ce qu’un produit ou service satisfera aux
exigences données, relatives à la qualité.

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Manuel Qualité

Document énonçant la politique qualité de


l’entreprise et décrivant les dispositions
générales prises pour obtenir la qualité de
ses produits ou services.

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Plan Qualité

Document énonçant les modes opératoires,


les ressources et la séquence des activités
liées à la qualité, se rapportant à un produit,
service, contrat ou projet particulier.

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Développement durable

Développement qui permet aux générations


présentes de satisfaire leurs besoins sans
remettre en cause la capacité des
générations futures à satisfaire les leurs.

Le terme « durable » est défini comme la


« capacité d’être poursuivi selon un futur à
long terme ».

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Approche processus

Chapitre 2 - Les processus -

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Sommaire

1. A propos de processus ...


2. Les processus en questions

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Le marché
Entreprise

L’entreprise
existe pour
couvrir un
besoin du
Offre marché.
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L’organisation
Entreprise
Offre

Organisation

Le client fait
appel à cette
entreprise pour
son
organisation et
ses
compétences
sur son offre.
Compétences
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Le savoir faire
Entreprise
Offre
Organisation
Compétences

Savoir Faire
L’entreprise
exploite ses
méthodes et
son savoir
faire afin de
réaliser les
produits et
Méthodes services.

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Les outils
Entreprise
Offre
Organisation
Compétences
Savoir Faire
Méthodes
L’entreprise
met en
œuvre ses
outils au
travers de
ses
méthodes et
de son
Outils savoir-faire.

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Questions ?
Entreprise
Offre Quoi Où
Organisation
Compétences
Qui
Savoir Faire
Comment Combien
Pourquoi Méthodes

Avec quoi

Quand

Outils

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Processus

Organisation Savoir Faire


Outils
Compétences Méthodes

Entreprise
Offre

Pour conduire ses activités et réaliser les produits et services, l ’entreprise met en œuvre
des processus intégrant de façon cohérente :
 l ’organisation et les compétences
 le savoir faire et les méthodes
 les outils

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Processus
Processus : système
d ’activités qui utilise
Événement des ressources pour
enclenchant transformer des
les processus éléments d ’entrée en
élément de sortie.

Produit ou
service
clôturant
les processus

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Étude d ’un exemple

Un bouquet
personnalisé pour le
premier anniversaire de
mariage avec ma 13ème
épouse, pour vendredi.
C ’est possible ?

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Processus de l’entreprise artisanale

Bouquet

Cde BL
client Composer Emballer client

Décorer
Stock
Fleurs

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Les non-conformités ou anomalies

Cde BL
client Bouquet client

Composer Emballer

Décorer
Stock
Fleurs

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Toujours plus
Réclamat°
Refus
Cde BL
client Bouquet client

Composer Emballer

Décorer
Stock
Fleurs

Rupture Retard

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...
Réclamat°
Refus
Cde BL
client Bouquet client

Composer Emballer

Décorer
Stock
Fleurs

Rupture

Retard

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Du contrôle

Faire.

Vérifier que ce que l ’on a fait est satisfaisant.

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À l ’assurance

Prévoir ce que l ’on va faire et comment on va le faire.

Faire ce que l ’on a prévu.

Vérifier que ce que l ’on a fait est conforme à ce que l ’on a prévu.

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Et à la maîtrise

Prévoir ce que l ’on va faire et comment on va le faire.

Faire ce que l ’on a prévu.

Vérifier que ce que l ’on a fait est conforme à ce que l ’on a prévu.

Chercher à s ’ améliorer.

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Prévoir - Faire - Vérifier - Améliorer

L ’entreprise planifie la mise en œuvre des processus


pour assurer la qualité des produits et services.

Faire ce que l ’on a prévu.

L ’entreprise effectue des contrôles sur les produits et les services


à différents niveaux des processus.

L ’entreprise cherche à améliorer la qualité des processus en


améliorant l ’organisation, les compétences, les méthodes, les outils

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La roue de Deming

Le responsable
qualité est non
seulement garant
de l’application Prévoir Faire
des dispositions
du système Améliorer Vérifier
qualité, mais
également de son
suivi et de son
perfectionnement. Ensemble
SQ des acteurs

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Sécurisation du processus

Cde BL
client Bouquet client
F F
Événement
Produit
enclenchant Composer Emballer
clôturant
F
Décorer
Stock
Fleurs
Cde BL
Compo Compo

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Sécurisation du processus
V V
BL
Cde Vérif. Vérif. finale client
client
compo
F
Ordonnancement Bouquet Emballer
Fiche
suiveuse V
P
Préparer F
Vérif. décor
support Composer Fiche
fleurs F contrôle
décor
Décorer
V
Cde Vérif
Compo Stock BL
Fleurs
livraison
Compo
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Sommaire

1. A propos de processus ...


2. Les processus en questions

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 55


Qu’est-ce que le management par processus ?

Le management par les processus consiste pour l’entreprise à :


 identifier les processus et les activités qui les composent
 à les décrire
 à préciser les acteurs
 à désigner leur propriétaire (pilote)
 à définir les dispositifs de pilotage
 à améliorer en permanence les processus et leurs activités

Le management par les processus distingue :


 l’efficacité ou l’atteinte des résultats
 l’efficience ou la performance du triplet
« fonctionnement-productivité-rendement »

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 56


Comment intégrer l’approche processus dans
l ’organisation traditionnelle ? (1/2)

Direction générale O
O
B B
J J
E E
C C
T T
I I
F F
S S

Engagements Titres Contentieux Informatique

Vision dite traditionnelle ou pyramidale


Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 57
Comment intégrer l’approche processus dans
l ’organisation traditionnelle ? (2/2)

Direction

Objectifs Objectifs

Concevoir et développer un produit financier


Qualifier le produit financier
Assurer le service après-vente
Exigences clients Satisfaction clients
Vision transverse et verticale

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Quelles avantages offre une démarche de
management par processus ?

En mettant en œuvre une telle démarche, l’entreprise à :


 intègre les besoins de ses clients,
 optimise et diminue ses coûts de fonctionnement,
 améliore sa productivité interne,
 pilote de bout en bout selon une véritable stratégie,
 formalise ses procédures, ses modes opératoires,
 fait de l ’amélioration continue un principe de fonctionnement,
 entre dans une démarche améliorant le professionnalisme,
 limite les problèmes liés aux interfaces,
 améliore sa réactivité dans le traitement des anomalies,
 permet à tous de se situer au sein de l ’entreprise et de mieux
appréhender les finalités de ses activités.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 59


Existe-t-il différents types de processus ?

Processus Déterminent la politique et le déploiement


de des objectifs dans l’organisme
Direction

Processus de Contribuent directement à la


Réalisation réalisation du produit ou du service

Processus Contribuent au bon déroulement de


Support la réalisation en leur apportant les
ressources nécessaires

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 60


Que recouvrent les termes « Processus »,
« Procédures » et « Modes opératoires » ?

Démarche transformant des éléments


Processus entrants en éléments sortants

Document qui décrit de façon formalisée


les tâches à accomplir pour mettre en
Procédure
œuvre le processus : c’est le mode
d ’emploi opérationnel

Document qui décrit au niveau le plus fin


Mode les différentes opérations qui permettent de
Opératoire réaliser la procédure

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Qu’est-ce qu’un indicateur de résultat,
un indicateur de fonctionnement ? (1/2)

Indicateur permettant de mesurer l ’écart


Résultat entre l ’objectif fixé et le résultat attendu

Efficacité

Indicateur permettant de contrôler le bon


Fonctionnement déroulement du processus

Efficience

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Qu’est-ce qu’un indicateur de résultat,
un indicateur de fonctionnement ? (2/2)

Importance de la représentation graphique :


exemple du KIVIAT

Processus 2

Processus 1

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Comment représenter schématiquement
le processus ?

5 6 3 2

FOURNISSEURS E E CLIENTS
X X
I I
G G
ENTREES E ENTREPRISE E SORTIES
4 N N 1
C C
Matières E 4 Domaines E Produit
Données S internes S Service

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Sommaire

1. A propos de processus ...


2. Les processus en questions

3. Le modèle CMM

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 65


Sensibilisation

" La généralisation d'un processus au


niveau de l'organisation en facilite
l'adoption par chacun et rend sa mise en
œuvre naturelle "

" La mise en place d'un processus augmente la


capacité de l'équipe et améliore la qualité en
renforçant la cohérence des activités des uns et des
autres, et en les focalisant sur la réalisation des
objectifs du projet "

" Sans processus, pas de véritable


travail d'équipe, donc pas
d'efficacité "

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 66


Objet

Permettre de visualiser simplement l’état courant de l ’organisation et


contribuer à faire prendre conscience au personnel des dimensions de la
Qualité.

C’est l’objet du modèle CMM


Capability Maturity Model for software

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Les 5 niveaux du modèle
Optimisé
Processus en (5)
amélioration
continue

Géré
Processus (4)
prédictible

Défini
Processus (3)
standard,
cohérent

Répétable
Processus (2)
structuré

Initial
(1)

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 68


Niveau 1 : INITIAL

è Quelques processus sont définis, le succès dépend essentiellement des


efforts individuels.
è Les plannings, les budgets, la qualité du produit sont généralement non
respectés.

$ Illustration : gestion de projet rarement formalisé (sous forme de plan de


développement) et opérationnelle, pas d ’estimation de coût.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 69


Niveau 2 : REPETABLE

è Il y a un suivi de coût, une planification pour chaque projet, une définition


des exigences.
è Un management de projet est mis en place, il est fondé sur la réussite de
projets antérieurs.

$ Illustration : existence de mécanisme de suivi de projet,


mais difficulté de faire face à des changements importants de personnel
ou de technologie.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 70


Niveau 3 : DEFINI

è Les processus de réalisation du logiciel sont institutionnalisés au niveau


de l’entreprise, c’est-à-dire documentés et appliqués au niveau du projet.

$ Illustration : bonne visibilité de l ’encadrement sur les projets, car les


processus, activités et livrables sont conformes aux plans définis au niveau
de l’entreprise.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 71


Niveau 4 : GERE

è Des métriques ou indicateurs sont mis en place pour contrôler le bon


déroulement des projets et le respect des objectifs qualité.

$ Illustration : identification des écarts par rapport aux plans établis à l ’aide
de mesures, et de leur cause (d ’origine structurelle ou accidentelle).

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 72


Niveau 5 : OPTIMISE

è L’entreprise a mis en place une action d’amélioration


continue pour optimiser les processus de réalisation dans
le but de prévenir des défauts.

$ Illustration : maîtrise optimisée des coûts, des délais et de


la qualité.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 73


Zoom
« Référentiel normatif »

Chapitre 3
LE REFERENTIEL NORMATIF

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 74


Sommaire

1. Sensibilisation
2. Présentation ISO 9001 Version 2000

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 75


Principaux organismes

1. Les organismes internationaux

2. Les organismes de normalisation européens

3. L’organisme français

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 76


INTERNATIONAL ORGANIZATION
FOR STANDARDIZATION

 Créé en 1946
 118 pays, siège à Genève
 FRANCE représentée par l ’AFNOR
 Couvre tous les secteurs à l ’exception de l ’électricité et de
 l ’électronique
 Plus de 10000 normes
 S ’appuie sur 3000 instances

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 77


COMMISSION ELECTRONIQUE
INTERNATIONALE

 Créée en 1906
 47 pays, siège à Genève
 FRANCE représentée par l ’UTE
(Union Technique de l ’Electricité)
 Plus de 3000 normes
 S’appuie sur 80 comités techniques

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 78


COMITE EUROPEEN DE NORMALISATION

 Créé en 1961
 25 pays de l ’Union Européenne
+ Islande, Norvège, Suisse, siège à Bruxelles
 FRANCE représentée par l ’AFNOR
 Plusieurs milliers de normes
 S ’appuie sur 280 comités techniques

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 79


LES ORGANISMES SPECIALSES

 Comité Européen de Normalisation Electronique

 L’Association Européenne des Constructeurs


de Matériel Aérospatial

 L’Europan Workshop for Open Systems (Réseaux informatiques)

 L’European Telecom Standards Institute (Télécommunications)

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 80


ASSOCIATION FRANCAISE
DE NORMALISATION

 Décret du 26.01.84 : statut officiel de normalisation

 Association 1901 d ’intérêt publique,


sous contrôle du Ministère de l’Industrie

 16000 références, enrichissement de 1000 normes par an

 Organisée en Comités d’Orientation Stratégique


spécialisés par secteur

 21 GPN : Grands Programmes de Normalisation


(Exemple : GP2 = Technologie de l ’information et applications)

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 81


Certification de produit &
Certification d’entreprise

On peut certifier un produit, un service,


tout ou partie d’une entreprise

CERTIFICATION De produit D’Entreprise


La certification porte sur
Elle est réalisée par
rapport à
Elle est effectuée par
Selon une méthodologie
fondée sur

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 82


Sommaire

1. Sensibilisation
2. Présentation ISO 9001 Version 2000

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 83


Les FONDAMENTAUX (1/2)

 Le Système de Management de la Qualité

 Ensemble des dispositions prises par l’organisme en matière


de qualité.
 « Remplace » le concept d’assurance qualité de la
précédente version.

 3 principes de management déterminants :


 l’orientation client
 l’approche processus
 l’amélioration continue

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 84


Les FONDAMENTAUX (2/2)

 Pour qu’un organisme soit certifié, celui-ci doit apporter la


preuve formelle que les activités décrites au travers des
processus tiennent compte des trois principes déterminants
fondant les principes de management de la Qualité.
 De plus, les acteurs de l’organisme doivent démontrer leur
maturité à suivre lesdits processus et apporter la preuve du
respect de leur déroulement moyennant la production
d’enregistrements et la gestion d’indicateurs représentatifs
de l’activité.
 Ceux-ci servent les instances de décisions dans la quête
d’une amélioration continue du service rendu aux clients en
s’appuyant sur une gestion optimale des ressources.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 85


Cartographie des normes

2 2 2222 222 222


Système Qualité
1994

ISO ISO ISO ISO ISO ISO ISO


9000-1 8402 9004-1 -2 -3 -4 9001 9002 9003 10011-1 -2 -3
Concepts, Terminologie Management de la qualité : Assurance de la qualité Audit qualité
Sélection lignes directrices

2 2 2 2
Système Qualité
2000

ISO ISO ISO ISO


9000 9004 9001 19011
Systèmes de management Systèmes de management Systèmes de management Audit du système
de la qualité - de la qualité - de la qualité - de la qualité et de
Conceps et vocabulaire Lignes directrices Exigences l’environnement

2 2
Environnement

Audit du système de management environnemental

2
ISO 14010
ISO 14011 ISO 14012

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 86


Les 4 domaines de la norme
ISO 9001 version 2000
 Responsabilité de la direction

 Management des ressources

 Réalisation du produit

 Mesures, analyses et amélioration

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 87


Schéma général

Système de Management de la Qualité


Amélioration continue

Responsabilité S
de la direction a
E
C x t C
L i i
s
L
g Management Mesure, analyse
I f I
e des ressources et amélioration
E n a E
c c
N t N
e Réalisation
T s Données Données Produit i T
d’entrée
du produit o
de sortie Service
et/ou service
n

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 88


Zoom Risques

Chapitre 4
LES RISQUES D’UN PROJET

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 89


Sommaire

1. Sensibilisation
2. Démarche

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 90


Quelques définitions « Qualité » (1/2)

$ Non-conformité
Non-satisfaction à un exigence spécifiée.

$ Défaut
Non-satisfaction à une exigence ou à une attente
raisonnable liées à une utilisation prévue,
ycompris celles qui ont trait à la sécurité.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 91


Quelques définitions « Qualité » (2/2)

$ Action préventive
Action entreprise pour éliminer les causes d’une
non-conformité, d’un défaut ou de tout autre
événement indésirable potentiels, pour empêcher
qu’ils ne se produisent .
$ Action corrective
Action entreprise pour éliminer les causes d’une
non-conformité, d’un défaut ou de tout autre
événement indésirable existants, pour empêcher
leur renouvellement .

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 92


Les concepts

$ Risque
- Un risque est un événement indésirable potentiel
pouvant, s’il n’est pas anticipé et maîtrisé, empêcher ou
entraver de manière significative la marche d’un projet
ou le déroulement d ’une activité vers ses objectifs.

- Un risque est une éventualité qu’un événement


provoque un sinistre sur un objet.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 93


Les concepts

$ Risque et difficulté
- Il convient de ne pas confondre difficulté et risque,
la difficulté étant déjà présente, contrairement
au risque qui appartient encore au domaine de la
probabilité.

- Risque et difficulté doivent être identifiés et


maîtrisés.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 94


Les concepts

$ Probabilité - Gravité - Indétectabilité


- Le risque étant du domaine de l’éventualité, on
lui affecte une probabilité.
- Le concept de gravité est à rapprocher de
celui de l’impact : à l’impact est associé une
quantification, le niveau de gravité, qui est calculé
en fonction de l’empêchement ou de l’entrave à
l’atteinte des objectifs.
- L’indétectabilité : c’est l ’absence de signes
précurseurs de l ’apparition du risque.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 95


Les concepts

$ Niveau de risque
- Le niveau de risque (ou le niveau de criticité
du risque) est la combinaison des deux facteurs
Probabilité et Gravité.

- Certaines « écoles » préconisent d’y ajouter


le facteur d’indétectabilité.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 96


Sommaire

1. Sensibilisation
2. Démarche

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 97


Les quatre temps

$ Identification des risques

$ Analyse des risques

$ Détermination des actions préventives

$ Suivi des risques

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 98


Identification des risques

$ Détecter les risques

$ Partir de la typologie

$ Être le plus exhaustif (pessimiste)

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 99


Analyse des risques

$ Déterminer la probabilité

$ Déterminer les impacts et leur gravité

$ En déduire le niveau de risque

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 100
Détermination des actions préventives

$ Identifier les actions préventives

$ Étudier leur coût et leur mise en œuvre

$ Décider

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 101
Suivi des risques

$ Suivre la survenance

$ Mesurer les actions préventives

$ Étudier l’évolution dans le temps

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 102
Outils de la Qualité

Chapitre 5
QUELQUES OUTILS DE LA QUALITE

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 103
Sommaire

1. Remue-Méninges

2. Les 5 « S »

3. Diagramme Causes-Effet

4. Outils statistiques

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 104
Qu’est-ce que c’est ?

 Le brainstorming est un moyen pour les groupes de


générer très rapidement un maximum d’idées en mettant
à profit la dynamique du groupe et la créativité des participants.

 Cette méthode a été élaborée par A.F. OSBORNE dans les


années 30.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 105
Quand l’utiliser ?

 Le brainstorming est particulièrement utile lorsque l’on essaye


de générer des idées au sujet de problèmes, de secteurs
susceptibles d’être améliorés, de causes possibles, d’autres
solutions et des résistances au changement.

 En dégageant de nombreuses idées originales en peu de


temps et en encourageant tous les membres du groupe à
participer, cet outil utile donne des idées nouvelles aux
participants et leur permet d’élargir leurs horizons.

 Elle permet aux idées de se développer en symbiose.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 106
Comment l’utiliser (1/4) ?

1ère étape : présentez le sujet

 Ecrivez la question ou le point à examiner par le « brainstorming »


sur un tableau-papier ou à tout autre endroit qui pourra être vu
de tout le monde.

 Assurez-vous que tout le monde a bien saisi le sujet à traiter.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 107
Comment l’utiliser (2/4) ?

2ème étape : rappelez les règles du jeu

 Passez en revue les règles du brainstorming

 • Ne débattez pas d’idées lors du brainstorming.

 • Ne passez pas de jugement: il n’est pas permis de critiquer les idées


d’autres participants.

 • Toute idée est acceptable : libérez-vous des carcans!

 • Développez les idées d’autrui.

 • La qualité des idées compte.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 108
Comment l’utiliser (3/4) ?
Mode structuré ou non structuré

 Le brainstorming peut être structuré ou non structuré.

 Dans le deuxième cas, chaque personne exprime les idées qui lui
viennent à l’esprit.

Cette méthode donne de bons résultats si les participants sont expansifs et


sont à l’aise les uns avec les autres.

 Lorsque le brainstorming est structuré, chaque participant émet une


idée à tour de rôle [une personne peut demander à ce que l’on passe à la
suivante si elle n’a pas d’idée quand vient son tour].

Le brainstorming structuré marche bien lorsque les gens ne se connaissent


pas bien ou ne sont pas bavards : chacun à une occasion de parler.

 Donnez aux gens le temps de réfléchir à quelques idées avant de commencer.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 109
Comment l’utiliser (4/4) ?
3ème étape : déroulez le remue-méninges

 Ecrivez toutes les idées sur un tableau-papier.

 Lorsque toutes les idées ont été formulées (généralement au bout de 30’),
revenez sur chacune d’entre elles pour qu’elles soient claires et associez
les idées connexes sur la liste.

 Entendez-vous sur la manière dont les idées seront jugées et utilisez la


collecte de données, la mise aux voix, les matrices ou les courbes de Pareto
pour faire un choix entre les diverses options.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 110
Derniers conseils …

Attention !

 Le brainstorming est une technique pour générer des idées,


mais chaque idée devra être ensuite validée.

 La discussion ou l’évaluation d’idées pendant le brainstorming


ralentira le processus et entravera l’apport d’idées originales.

 Ne débattre des idées qu’à la fin.

 Au cas où quelques personnes domineraient le débat, l’animateur


peut décider de revenir à un format de brainstorming structuré .

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 111
Les Opérations
Traduction littérale Action à réaliser

Seiri Débarras Supprimer l'inutile

Seiton Rangement Situer les choses

Seiso Nettoyage Scintiller

Seiketsu Ordre Standardiser

Shitsuke Rigueur Suivre et évoluer

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 112
Seiri - Supprimer l'inutile -
 Trier sur le poste de travail ce qui est strictement nécessaire.

 Se débarrasser du reste.

 Système de classification du type ABC (voir Pareto)

A = usage quotidien,
B = usage hebdomadaire ou mensuel,
C = usage rarissime

 Touche à la fois aux objets matériels et immatériels qui


« environnent » ou conditionnent les méthodes de travail
(normes, règles, documentation...).

 Lutte contre le penchant bien naturel qui consiste à accumuler !

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 113
Seiton - Situer

 Aménager au mieux les moyens nécessaires en réduisant


les gestes inutiles et les pertes de temps

 Une place pour chaque chose, chaque chose à sa place !

Exemples industriels
- grouper et repérer les indicateurs
(cadrans, jauges,manomètres...)

- peindre en couleur voyante les leviers, manivelles, … .

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 114
Seiso - Scintiller

 Inspecter l’environnement et les outils.

 Détecter les anomalies au plus tôt et les corriger.

Exemples
- Diviser l’atelier en zones avec un responsable pour chacune d’elles
- Identifier et si possible éliminer les causes d’erreur

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 115
Seiketsu - Standardiser

 Formaliser les règles et définir des standards avec la


participation de chacun

 Vaincre la résistance au changement

 Garantir l´appropriation du projet

 Faciliter l'adhésion au projet

 Faire appliquer et respecter les règles établies

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 116
Shitsuke - Suivre
 Surveiller régulièrement l'application des règles

 Corriger les dérives

 Réaliser des autoévaluations (indicateurs)

 Promouvoir l’esprit d’équipe

 Instituer des règles de comportement

 Mettre en place une bonne communication

 Valoriser les résultats obtenus

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 117
Conclusion
 Les améliorations doivent conduire à la mise à jour du
standard et des référentiels de suivi.

 Le cycle des 5S est évolutif, il suit le principe PDCA


(Plan-Do-Check-Act)

 Le premier (grand) nettoyage sert à établir l'état des lieux.

Cette phase concrète peut être exploitée pour planifier les


actions, fixer les objectifs (Plan), avec les acteurs.

Les actions sont menées (Do) et le résultat vérifié (Check).

On évalue alors l'écart entre ce que l'on constate et les


objectifs (re-Act).

On redéfinit (Plan) de nouvelles actions, … et on recommence.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 118
Objectif et Origine

Objectif
 Représentation graphique simple des causes, des facteurs, …
produisant un effet donné

 Origine

 Premiers diagrammes développés par le professeur Kaoru Ishikawa


en été 1943, à l’université de Tokyo

 Diagramme appelé également


 Diagramme d’Ishikawa
 Diagramme en arêtes de poisson (fishbone diagram)

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 119
Utilité

 Comprendre un phénomène, un processus

 Analyser un défaut, une non-conformité

 Représenter les causes d’un problème


 Servir de support de formation

 Servir de guide de discussion

 Spécifier une base de connaissances

 …

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 120
Construction

-3- -1-
Décrire les facteurs principaux
Définir
-5- qui peuvent être cause de l’effet
l’effet à
et tracer une flèche en direction
Et analyser
de la flèche principale
ainsi
de
suite
effet
-4-
-2-
Décrire sur chaque « arête » les
Tracer une large flèche, de détaillés qui peuvent
facteurs
gauche à droite, causer l’effet
en direction de l’effet
Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 121
Méthodes (1/2)

Méthode analytique de recherche des causes

 les 4 « M » MATIERE
MATERIEL
MAIN-D’ŒUVRE
METHODES

 ou 5 « M » avec MILIEU

 ou 7 « M » avec MOYENS FINANCIERS


MANAGEMENT

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 122
Méthodes (2/2)

Méthode « libre »

 RECENSEMENT EXHAUSTIF

 « BRAINSTORMING »

 CHOIX DU REDACTEUR

 …

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 123
Diagramme causes-effet
 Exemple
MATERIEL MATIERE
Température Eau calcaire
eau présentation javellisée
Système
déréglé dosage marque sucre

Mauvais
café
Entretien de Poussière Température
la machine eau
implantation réglage

MAIN-D’OEUVRE MILIEU METHODES

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 124
Les cinq pourquoi (1/3)

Objectif
 Remonter jusqu’aux causes premières via la méthode
des CINQ POURQUOI, qui consiste à poser la question
« pourquoi » après chaque réponse et ce cinq fois de
suite.

Utilisation
 On peut utiliser cette technique seule ou en liaison avec
n’importe quel diagrammes causes-effet.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 125
Les cinq pourquoi (2/3)

Exemple
Question 1 : pourquoi a-t-on donné au patient un médicament
ne convenant pas?
Réponse 1 : parce qu’il y avait une erreur dans l’ordonnance.

Question 2 : pourquoi y avait-il une erreur dans l’ordonnance?


Réponse 2 : parce que le médecin a pris une mauvaise décision.

Question 3 : pourquoi le médecin a-t-il pris une mauvaise décision?


Réponse 3 : parce que les renseignements dans le dossier du patient
n’étaient pas complets.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 126
Les cinq pourquoi (3/3)

Exemple (suite et fin)


Question 4: pourquoi le dossier du patient n’était-il pas complet ?
Réponse 4: parce que l’assistant du médecin n’avait pas inscrit dans
le dossier les derniers résultats du laboratoire.

Question 5: pourquoi l’assistant du médecin n’avait-il pas inscrit les


derniers résultats du laboratoire ?
Réponse 5: parce que le laborantin a téléphoné les résultats à la
réceptionniste qui a oublié de les communiquer à l’assistant.

Action à mener : mettre au point un système pour suivre


les comptes rendus du laboratoire.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 127
Typologie (1/2)
 Plusieurs types d’outils statistiques et de présentation des données :

 Les graphiques qui représentent des fréquences :


 Diagramme en bâtons

 Diagrammes à secteurs

 Courbe de Pareto

 Les graphiques qui représentent des tendances :


 Graphiques de fréquence-temps

 Les graphiques qui représentent des distributions :


 Histogrammes

 Les graphiques qui représentent des associations :


 Graphiques de dispersion

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 128
Typologie (2/2)
 Il existe deux types de données :

 Les données catégorielles :


 Il s’agit de données que l’on peut compter ou de données

qui peuvent être classées par catégories, par exemple


le nombre de réclamations, le pourcentage d’une population
qui veut du bleu/le pourcentage qui veut du rouge / le
pourcentage qui veut du jaune.

 Les données variables :


 Il s’agit de données de mesure, basées sur une échelle

continue, par exemple la durée, le temps, le coût.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 129
Choix de l’outil
Recommandations pour choisir l’outil approprié

Pour montrer Utiliser Données nécessaires

La fréquence de la manifestation :  Diagramme en bâtons


pourcentages simples ou  Diagramme à secteurs Classement par catégorie
comparaisons d’ordres de grandeur  Courbe de Pareto

Des mesures prises par


Des tendances dans le temps  Graphique fréquence-temps ordre chronologique, des
données catégorielles ou
des données variables

La distribution :  Histogramme Des données variables


variation non liée au temps

Des liens :  Graphique de dispersion Des données variables des


recherche d’une corrélation entre deux éléments qui nous
deux choses intéressent

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 130
Diagramme en bâtons (1/2)

Objet
 Le diagramme en bâtons comparent au moyen de figures des
dimensions, des montants, des quantités ou des proportions
pour divers types d’éléments ou groupe d’éléments.

Quand l’utiliser ?
 Le diagramme facilite la compréhension par la synthèse
effectuée et la comparaison aisée issue de leur lecture.

Comment l’utiliser ?
 Choix entre trois types de diagrammes en bâtons :
 Bâtons simples
 Bâtons groupés
 Bâtons superposés

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 131
Diagramme en bâtons (2/2)
Représentation

Bâtons simples

Bâtons groupés

Bâtons superposés

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 132
Diagramme à secteurs (1/2)

Objet
 Le diagramme à secteurs est souvent connu sous le nom de
« camembert » : il reprend, comme le diagramme en bâtons,
des proportions pour divers types d’éléments.

Quand l’utiliser ?
 Le diagramme facilite la compréhension par la synthèse
effectuée et la comparaison aisée issue de leur lecture.

Comment l’utiliser ?
 Calculez la contribution en pourcentage de chaque catégorie
dûment identifiée.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 133
Diagramme à secteurs (2/2)
Représentation

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 134
Courbe de Pareto (1/2)

Objet
 Une courbe de Pareto met en évidence des faits qui sont
nécessaires pour établir des priorités (Loi des 80-20) .

Quand l’utiliser ?
 Une courbe de Pareto aide à se concentrer sur les causes
d’un problème.
En plaçant les éléments par ordre de fréquence décroissant,
il est facile de discerner les efforts à fournir.

Comment l’utiliser ?
 Suivre la démarche suivante :
 Elaborez la liste des problèmes, éléments, causes à comparer.
 Déterminez une mesure standard pour comparer ces éléments.
 Choisissez une période.
 Recueillez les résultats et établissez les pourcentages.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 135
Courbe de Pareto (2/2)
Représentation

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 136
Graphique de fréquence-temps (1/2)

Objet
 Le graphique de fréquence-temps illustre la variation d’un
certain processus dans le temps et il aide à détecter les
causes de cette variation.

Quand l’utiliser ?
 Le graphique permet de prendre en considération le facteur
temps et évite ainsi de passer à côté de problèmes qu’une
vision générale risque de masquer.

Comment l’utiliser ?
 Effectuez les mesures permettant de déterminer une série
de points qui se situeront au-dessous ou en-dessous de la
moyenne.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 137
Graphique de fréquence-temps (2/2)

Représentation

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 138
Histogramme (1/2)
Objet
 L’histogramme est un graphique qui indique la fréquence
qu’on peut attendre d’un certain événement en illustrant le
profil de la variation des données.

Quand l’utiliser ?
 Toutes les données présentent une variation : l’histogramme
sert à interpréter cette variation en clarifiant les profils de
variation.

Comment l’utiliser ?
 A partir des données, déterminez les valeurs les plus
élevées, les plus faibles et déterminez l’amplitude.
Fixez le nombre de barres à utiliser dans l’histogramme.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 139
Histogramme (2/2)
Représentation

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 140
Graphique de dispersion (1/2)
Objet
 Un graphique de dispersion fournit une représentation
schématique d’une association entre deux variables.
 Il peut indiquer une relation causale, mais n’en apporte
pas nécessairement la preuve.

Quand l’utiliser ?
 Pour établir une relation de cause à effet.

Comment l’utiliser ?
 Suivre la démarche suivante :
 Recueillez un nombre significatif de mesures.
 Tracez les deux axes : cause en abscisse, effet en ordonnée.
 Portez les points
 Interprétez (voir représentations page suivante).

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 141
Graphique de dispersion (2/2)

Représentations

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 142
De la mesure …

Chapitre 6
Mesure & Non-conformités

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 143
Sommaire

1. Problématique
2. Démarche

3. Zéro défaut

4. Résolution des non-conformités

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 144
La « nouvelle » question

 Question à se poser : le faisons-nous correctement ?

 Se positionner par rapport aux exigences


• Celles exprimées par nos clients
• Celles exprimées envers nos fournisseurs

 Pour y répondre, il faut mesurer

 L’objectif est de « visualiser » les non-conformités pour


les éliminer définitivement.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 145
Les 4 étapes de la mesure

 IDENTIFIER LA MESURE

 SAISIR LES VALEURS

 METTRE SOUS FORME GRAPHIQUE

 COMMUNIQUER

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 146
1ère étape

IDENTIFIER LA MESURE

Processus : _____________________________________________________

1. Lister les
caractéristiques
mesurables du
processus

2. Citer la
caractéristique
la plus
significative

3. Nommer
l’indicateur de
mesure choisi

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 147
2ème étape

SAISIR LES VALEURS

Processus : _____________________________________________________

1. Nommer pour la
saisie des valeurs :
 Le responsable
 Les interlocuteurs

2. Choisir les
supports à utiliser :
 Fiches de relevés
Formulaires
Autres

3. Définir, mettre en
œuvre la procédure
de saisie :
 Quand,
 Combien,
 Où

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 148
3ème étape

METTRE SOUS FORME GRAPHIQUE

Entité

Service

Processus

Indicateur

Responsable

Date de mesure

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 149
4ème étape

COMMUNIQUER

Processus : _____________________________________________________

1. Qui diffuse ?

2. Sous quelle forme ?

3. A qui ?

4. Qui agit ?

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 150
Objectif et Principes

Objectif
 Conduire le processus sur la voie du zéro défaut

Principes

 La mesure permet de visualiser les non-conformités pour les


éliminer définitivement afin d’améliorer en permanence.

 L’amélioration requiert de chacun l’attitude de vouloir


« le faire bien dès la 1ère fois et à chaque fois ».

 Le critère de réalisation est le « Zéro défaut ».

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 151
Les coûts de non-conformité (1/2)

Principe

 Chaque fois que dans une activité « nous ne le faisons pas


bien dès la première fois », il faut refaire, corriger, remplacer,
réparer, … .

 Tout cela coûte et peut s’exprimer en euros moyennant


quelques estimations et coûts préalables

è il s’agit du COUT de NON-CONFORMITE,


en abrégé CONC

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 152
Les coûts de non-conformité (2/2)

Origines
 Ces coûts peuvent avoir des origines diverses telles que :

 Temps passé à refaire, à réparer, …


 Matériel ou matière gâchés, à rebuter, …
 Frais financiers, frais généraux, …
 …

 Prenons l’exemple du service expédition qui vient de commettre


une erreur d’adresse sur un colis. Que se passe-t-il ?

 Le colis se perdra peut être … au mieux il reviendra, il faudra


alors le refaire, modifier l’adresse et le réexpédier.
 Cela coûte en temps et en matériel, en frais de réexpédition
et peut finalement s’exprimer en euros.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 153
Les coûts de conformité

Principe
 Poursuivons notre exemple : si le service expédition avait mis
dans son processus un dispositif assurant la conformité de
l’adresse, l’erreur aurait été évitée.
C’est un acte de prévention, mais cela coûte aussi !

 è il s’agit d’un COUT de CONFORMITE,


en abrégé COC, moins élevé que la correction des erreurs.

 Le COC est le coût à payer en PREVENTION et en


EVALUATION pour assurer la conformité aux exigences.

 Et ce contrairement au CONC qu’il faudra payer après (en


REPARATION), si cette prévention n’a pas été correctement
en place.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 154
Le coût total de la Qualité

Détermination

 La somme des 2 coûts, respectivement des coûts de


conformité et des coûts de non-conformité, effectuée au
niveau d’un service, d’une entité … d’une entreprise donnée
est appelée

Coût total de la Qualité

En résumé, CTQ = COC + CONC

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 155
Objectif et Principes

Objectif
 Répondre à la question
« Comment éliminer les non-conformités ? »
Principes

 Utiliser une méthode : la méthode CRIME.

 Utiliser des outils.

 Appliquer, le cas échéant, le processus « d’escalade ».

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 156
Les 5 étapes de la méthode

 Caractériser la situation

 Réparer la non-conformité

 Identifier la cause origine

 Mener l’action corrective

 Evaluer le résultat

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 157
Caractériser la situation (1/5)

 Définir la non-conformité

 Obtenir toutes les informations

 Evaluer le coût et l’importance

 Estimer les contraintes, les délais et les compétences

 Définir la mesure du résultat

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 158
Réparer la non-conformité (2/5)

 Supprimer les effets négatifs perçus par le client

 Informer sur l’engagement et la conduite d’une


future action en profondeur

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 159
Identifier la cause origine (3/5)

 Identifier la cause origine


 Quel processus ?
 Quelle composante, quels facteurs

 De l’importance des outils


 Diagramme causes-effet
 Outils statistiques
 …

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 160
Mener l’action en profondeur (4/5)

 Remettre sous contrôle le processus conformément


à sa nouvelle définition

 Modifier formellement le processus et le valider

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 161
Evaluer le résultat (5/5)

 La mesure doit prouver l’élimination de la cause origine

 Etre sûr que la correction du processus reste en place

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 162
Zoom
« Conduite du changement »

Chapitre 7 : la conduite du changement

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 163
Sommaire

1. Sensibilisation
2. Courbe du changement

3. Mécanismes essentiels

4. Méthodologie d’accompagnement

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 164
Sommaire

1. Sensibilisation

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 165
Quelques appréciations (1/4)

$ Constats

- L'individu ne craint pas le changement,


il refuse la régression.

- Réactions de doute, d’angoisse, voire de résistance.

- Crainte, non du changement en tant que tel,


mais des perspectives de régression qu’à travers
le changement il croit percevoir.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 166
Quelques appréciations (2/4)

$ Les 3 ruptures avec l’équilibre établi

- Rupture en termes de visions


« A travers le changement on me demande de voir
le monde différemment »

- Rupture en termes de savoir-faire


« On m’oblige à renoncer à mes habitudes pour
apprendre à faire autrement. »

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 167
Quelques appréciations (3/4)

- Rupture en termes de relation


« On ne me reconnaît plus pour ce que je savais
faire, mais pour quelque chose que, par définition,
je ne sais pas encore faire : serai-je encore reconnu ? »

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 168
Quelques appréciations (4/4)

$ Première approche

- L’annonce du changement, même si elle fait


l ’objet d’une communication didactique, suscite
ces doutes, ces angoisses, ces résistances.

- L’encadrement de proximité doit être en mesure


de gérer efficacement ces éléments.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 169
Sommaire

1. Sensibilisation
2. Courbe du changement

3. Mécanismes essentiels

4. Méthodologie d’accompagnement

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 170
La courbe du changement

$ Le changement est un processus qui amène


l’individu à traverser nécessairement 4 phases.

Annonce du changement
PLAN D'ACTION

DOUTE

BILAN
PROJET

Déclic

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 171
Phase 1 - DOUTE -

Phase 1 - DOUTE
L'annonce du changement est perçu comme une rupture
que l'individu interprète comme un risque de régression

Selon son niveau d'énergie, il entre en résistance plus ou


moins forte, pour défendre son équilibre

Les réactions possibles vont du doute ("vais-je réussir")


à l'angoisse, jusqu'à l'opposition (refus de changer)

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 172
Phase 2 - BILAN -

Phase 2 - BILAN
C'est le début d'une prise de conscience. L'individu
visualise peu à peu, de manière objective, ce qui va
perdurer (points positifs sur lesquels il peut continuer à
s'appuyer) et ce qui va changer.

Déclic
C'est le moment où l'individu prend la décision de
changer. Il a alors véritablement conscience que son
intérêt est dans le changement.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 173
Phase 3 - PROJET -

Phase 3 – PROJET
L'individu, qui a accepté l'idée de changer,
veut maintenant construire une vision précise
de son avenir.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 174
Phase 4 - PLAN D’ACTION -

Phase 4 – PLAN D'ACTION


L'individu est engagé dans la traduction
pratique du changement. Il est prêt à construire
les plans d'action et à s'investir dans leur mise
en œuvre.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 175
Le plan impossible : le saut de tarzan (1/2)

$ A proscrire impérativement
Saut de tarzan

Annonce du changement
PLAN D'ACTION

DOUTE

BILAN
PROJET

Déclic

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 176
Le plan impossible : le saut de tarzan (2/2)

Dans beaucoup de démarches de changement, dès


l'annonce du changement, on présente aux équipes les
nouveaux plans d'action à appliquer. Or les individus
ont besoin d'une période de deuil (phase 1, 2, et 3) avant
d'être à même de s'engager durablement et pleinement
dans la mise en œuvre du changement (phase 4).

A chaque phase doit correspondre un accompagnement


spécifique, permettant d'aider les équipes à progresser
dans les meilleurs conditions possibles d'efficacité, de
rapidité et de motivation.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 177
Sommaire

1. Sensibilisation
2. Courbe du changement

3. Mécanismes essentiels

4. Méthodologie d’accompagnement

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 178
Typologie

1. Le schéma « Doute/Confiance »

2. Le mécanisme des ancrages

3. La loi de la reconnaissance

4. Le mécanisme des peurs refoulées

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 179
Le schéma « Doute/Confiance » (1/3)

 La capacité de remise en cause d'un individu est


proportionnelle à son niveau d'énergie

Ce qui veut dire que l'individu est d'autant plus apte à


changer sa vision des choses qu'il est en énergie haute.
A l'inverse, plus il a le "nez dans le guidon", plus il se
concentre sur ce qu'il sait faire.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 180
Le schéma « Doute/Confiance » (2/3)

 L'individu peut être assimilé à son schéma


doute/confiance

Confiance
Energie C'est la différence entre niveau
de doute et un niveau de
Doute
confiance qui détermine
l'énergie d'un individu.

C'est le niveau d'énergie de l'individu qui lui


permet de remplir ses obligations quotidiennes
(y compris les nouvelles exigences liées à une
demande de changement)

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 181
Le schéma « Doute/Confiance » (3/3)

En ce sens, l'individu sera d'autant plus apte à


"encaisser" des obligations supplémentaires liées à une
demande de remise en cause qu'il sera en énergie haute.

D'autre part, les habitudes, qu'elles soient


professionnelles ou personnelles, sont un moyen
(conscient ou inconscient) pour l'individu de diminuer la
consommation d'énergie inhérente à des actions
redondantes.

C'est dire si l'individu en énergie basse a d'autant plus


besoin de ses habitudes.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 182
Le mécanisme des ancrages (1/2)

$ Le mécanisme des ancrages

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 183
Le mécanisme des ancrages (2/2)

Au cours de son existence, chaque individu enregistre


consciemment ou non chacune de ses expériences et ce
d'autant plus qu'elles sont chargées émotionnellement.

Par la suite, chaque décision, chaque comportement,


chaque action de l'individu ne sera que la conséquence
directe ou indirecte d'un ou plusieurs ancrages.

Face à une situation, l'individu ne fait pas "ce qu'il faut


faire", il fait "ce qu'il sait faire". Il met en œuvre
(inconsciemment le plus souvent) l'ancrage qui lui
semble le plus correspondre dans ses expériences
passées, à la situation qu'il vit.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 184
La loi de la reconnaissance

L'individu n'utilise que les ressources qui lui sont


reconnues ou qui lui permettent de se sentir reconnu
d'une personne importante à ses yeux.

Le management antérieur a conduit par ses valorisations


et ses exigences à un renforcement des ancrages des
collaborateurs :
- pour aider un individu à changer, il faut faire
évoluer son système de reconnaissance
- dans le cas contraire (si l'individu est toujours
reconnu par ailleurs, mais aussi par son
management pour ce qu'il sait faire), il continuera
à mettre en œuvre les mêmes comportements

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 185
Le mécanisme des peurs refoulées

Tout individu au long de sa vie et de sa progression


affronte des difficultés, des obstacles voire des échecs.

L'envie de réussir, ou la réussite elle-même lui permette


de refouler ses peurs et de les vaincre.
La perspective de devoir affronter de nouveaux enjeux
lorsque la réussite ou la stabilité est là, fait remonter à la
surface (inconsciente) toutes ces peurs.
C'est ce qui explique que l'individu a une capacité
extraordinaire à se projeter en situation d'échec. Devant
un exercice difficile ou inconnu, il se visualisera
facilement en train d'échouer ; tandis qu'il aura
énormément de difficultés à se visualiser en réussite.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 186
Sommaire

1. Sensibilisation
2. Courbe du changement

3. Mécanismes essentiels

4. Méthodologie d’accompagnement

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 187
Dans la phase « DOUTE »

$ Objectif de l’accompagnement

Permettre aux équipes d'exprimer leurs


doutes et angoisses par rapport au
changement qui vient de leur être annoncé.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 188
Dans la phase « DOUTE »

$ Principes
La résistance au changement est
inversement proportionnelle au niveau
d’énergie de chaque individu.
Les résistances sont d’autant moins fortes si
elles sont immédiatement écoutées, reconnues
et comprises par le management de proximité.
Le niveau de présence du management de
proximité immédiatement après l’annonce
détermine le pouvoir d’influence de
l’encadrement dans la suite de la
mécanique de changement.
Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 189
Dans la phase « DOUTE »

$ Modalités
Etape 1 Annonce le changement aux managers de
proximités avant l’annonce aux équipes

Etape 2 Permettre aux managers de proximité de


construire un plan d ’accompagnement

Etape 3 Annoncer le changement aux équipes

Etape 4 Amener les managers à organiser une


réunion de débriefing de l’annonce du
changement et à mener des entretiens
individuels

Etape 5 Synthétiser les remontées d’information


(réactions, craintes, attentes, …)

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 190
Dans la phase « BILAN »

$ Objectif de l’accompagnement

Donner confiance aux équipes en leur


permettant de trouver des repères (ce qui
ne changera pas / ce qui va changer).

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 191
Dans la phase « BILAN »

$ Principes
L'individu travaille toujours pour l'estime
de ceux qui l'entourent et notamment de
son manager.
La résistance au changement correspond en
partie à la crainte que l'individu a de perdre
les domaines où il était hier reconnu.
Le regard positif du manager développe la
confiance et l'énergie, ce dont l'individu a
besoin pour satisfaire aux efforts que vont
lui réclamer le changement.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 192
Dans la phase « BILAN »

$ Modalités

Etape 6 Communiquer aux managers, puis aux équipes


les éléments de la synthèse des remontées
d ’informations (réaction des équipes) ainsi
que des réponses apportées.

Etape 7 Mettre en place des groupes de travail


(managers de proximité + équipes) sur les
thèmes clés du changement.

Etape 8 Amener les managers à développer un


« management positif ».

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 193
Dans la phase « PROJET »

$ Objectif de l’accompagnement

Permettre aux équipes de se "mettre en


route" vers une vision nouvelle de leur
métier.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 194
Dans la phase « PROJET »

$ Principes

Le niveau de mobilisation d'un individu est


lié à la certitude qu'il a de contribuer à
construire un avenir plus passionnant et
plus attractif que le passé.

Le changement est motivant s'il est perçu


comme un moyen (rationnel) au service
d'une fin (émotionnel).

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 195
Dans la phase « PROJET »

$ Modalités

Etape 9 Communiquer la « vision »


Projet mobilisateur portant et dépassant le
changement.

Etape 10 Amener chaque manager à décliner la vision


dans son service (projet d ’équipe).

Etape 11 Permettre à chaque cadre de gérer les cas


individuels dans son équipe.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 196
Dans la phase « PLAN D’ACTION »

$ Objectif de l’accompagnement

Amener les équipes à s'impliquer dans la


construction et la mise en œuvre concrète
du changement.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 197
Dans la phase « PLAN D’ACTION »

$ Principes
Les plans d'actions sont d'autant plus
facilement et durablement appliqués que
les équipes ont été impliqués dans leur
élaboration.
Le niveau de réussite d'un individu dans
l'application d'un plan nouveau dépend en
grande partie du regard porté sur ses
premiers essais.
La qualité du pilotage détermine la rapidité
des progrès.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 198
Dans la phase « PLAN D’ACTION »

$ Modalités

Etape 12 Amener les managers à animer leurs équipes


sur l ’élaboration des plans d ’action de mise
en œuvre du changement.

Etape 13 Amener les managers à missionner leurs


collaborateurs.

Etape 14 Permettre l ’ancrage des premiers progrès


Entretien de pilotage.

Etape 15 Ancrer les changements à travers le temps.

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 199
Conclusion

Sur la voie de la Qualité ?

Mars 2006 - Ouverture professionnelle - Système de Management de la Qualité - Jean MARTIN - 200

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