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Thème
Promotion 2018/2019
Remerciements
.معظم األشغال المنجزة على هذه الطريقة أجريت على منشآت ذات هياكل
. األداء الزلزالي و السلوك غير الخطي, منحنى السكوني غير الخطي, القدرة,الطلب: كلمات مفتاحيه
Résumé
L’analyse non linéaire est devenue nécessaire pour les structures sujettes aux séismes.
La méthode "Pushover" est une nouvelle méthode simple et pratique permettant de tracer
la courbe de capacité qui est comparée à la courbe de demande sismique pour évaluer le
point de performance de la structure. Cela constitue le fondement de la conception
parasismique dite "conception en performance".
La plupart des travaux concernant cette méthode ont été menées sur des structures en
portique.
Abstract
Non linear analysis is necessary for structures subjected to earthquakes.
"Pushover" analysis is a new method simple and practical used to plot the "capacity
curve" which is compared to the "seismic demand" in order to evaluate the "performance
point" of the structure. This procedure is the basis of the so called "performance
conception".
Most of the works about this method were led on frame structures only.
Key words: demand, capacity, target displacement and pushover curve, spectrum
capacity, pushover analysis, seismic performance, nonlinear behavior.
Sommaire
Introduction générale………………………………………………....…………………………1
I.1.5.1 Introduction………………..………………………………………………….…..…5
I.1.5.2.1 Définition……………….…………………...……………………………….....…5
I.3 La méthode pushover et leur application dans les règlements sismiques récents …...............10
II.2.1Choix du contreventement…...24
II.2.1.1 Maçonnerie………………...……………………………………………….………24
II.2.1.3 Revêtement………………………………………...…………………………….…24
II.3.1 Le béton………………………………………..…………………………………..……25
II.3.1.5 Le retrait……………………………………………………………………….……28
II.4.2 Balcon……………………………………………..………………………………….…34
II.4.3 Acrotère………………………………………..……………………………………..…34
Introduction………………………………………………………………………………………40
III.2.5 Diaphragme………………………………………………………………….......……44
III.2.6 Appuis…………………………………………………………………………...……44
III.3.3 Calcul de la force sismique (suivant RPA 99- Version 2003) …………………..….…46
III.3.4.1Vue en 3D……………………………………………………………………………50
III.3.4.2Vue en 2D……………………………………………………………………………51
III.3.5.1 résultat des sollicitations obtenu par l’analyse modale spectrale (La force
sismique)…………………………………………………………………………………………54
IV.1.7 Transformation de système a plusieurs degrés de liberté au un seul degré de liberté ...77
Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre II
Chapitre III
bibliographique
Chapitre I
La méthode pushover
Chapitre I : La méthode pushover
Introduction générale :
Durant les dernières décennies, le monde a connu plusieurs séismes de moyenne à grande
magnitude, qui ont touchés plusieurs pays, causant de très grandes pertes humaines que matérielles,
le niveau de performance de certaines constructions au cours de ces séismes était faible, et delà le
niveau des dommages structurels très grand. Ce qui a eu pour conséquence, le besoin de
détermination et l'évaluation des dommages dans les structures plus que jamais, les méthodes
linéaires élastiques classiques insuffisantes, ce qui a encouragé les chercheurs à développer de
nouvelles générations de méthodes de conception sismique, parmi lesquelles, l'analyse pushover.
L'analyse pushover est une analyse statique non linéaire conçue pour étudier la vulnérabilité
des structures existantes vis-à-vis du séisme, elle est basée sur le suivi chronologique de la
formation des rotules plastiques dans une structure soumise à un chargement vertical et un
chargement latéral (séisme) croissant jusqu'à l’effondrement. Les différents résultats obtenus
permettent d'apprécier la vulnérabilité de la structure.
Dans la majorité des codes sismiques récents, en Europe et aux USA, les réponses non
élastiques des structures sont déterminées par l'utilisation des méthodes pushover, comme la
méthode du spectre de capacité, la méthode N2, la méthode du coefficient de déplacement. Ces
méthodes, se caractérisent par un pas essentiel commun, qui est la création d'une courbe pushover
de la construction, qui représente la relation entre l'effort tranchant à la base et le déplacement au
sommet de cette construction.
1
Chapitre I : La méthode pushover
Analyse d’une structure avec la méthode pushover pour la détermination de la charge réelle
de ruine et les mécanismes correspondants.
Pour la réalisation des objectifs cités précédemment, on a un modèle analytique modélisé et conçus
conformément au code algérien RPA99v2003.
Plans de travaille
2
Chapitre I : La méthode pushover
І.1.1 Introduction :
Pushover est une méthode d’analyse de structures qui permet d'établir la courbe de capacité
d’une structure soumise à un chargement statique croissant.
L'allure du chargement appliqué lors de l'analyse a pour objectif de représenter l’effet d’un
séisme par une force de remplacement statique appelée force statique équivalente. A partir de cette
charge appliquée par étape, le comportement non linéaire de la structure peut être défini. La non
linéarité est en effet introduit dans la structure au moyen des paramètres des rotules plastiques. Le
but essentiel de l'analyse Pushover est de décrire le comportement réel de la structure et d'évaluer
les différents paramètres en termes de sollicitations et déplacements dans les éléments de la
structure à savoir:
L’estimation des déformations dans le cas des éléments qui doivent subir des déformations
inélastiques afin de dissiper de l’énergie communiquée à la structure par le mouvement du
sol.
La détermination des sollicitations réelles sur les éléments fragiles, telles que les
sollicitations sur les assemblages de contreventements, les sollicitations axiales sur les
poteaux, les moments sur les jonctions poteau-poutre, les sollicitations de cisaillement.
3
Chapitre I : La méthode pushover
Comme toute théorie et méthode de calcul, l’analyse statique non linéaire de Pushover est
basée sur l’hypothèse que la réponse d’une structure à multi degrés de libertés MDOF
(Multiple Degree of Freedom ) peut être assimilée à la réponse d’un système à un seul degré de
liberté équivalent SDOF (Single Degree of Freedom ) (Figure I.1), ce qui implique que la
réponse est fondamentalement contrôlée par un seul mode de vibration et la forme de ce mode
demeure constante durant le séisme, les expérience ont montré que le premier mode de vibration qui
domine le mouvement de la structure [3].
4
Chapitre I : La méthode pushover
Etape 1 : la structure est supposée soumise aux charges gravitaires constantes, selon la
réglementation Algérien ces charges incluent les charges permanentes et une portion des
charges d’exploitations ils sont données par : G+0,2Q
Etape2 : elle subit un autre chargement latéral triangulaire déterminé en calculant les
charges latérales équivalentes qui représentent les forces d'inerties dues à la composante
horizontale des sollicitations sismiques.
Etape3 : On détermine un déplacement cible, déplacement est choisi arbitrairement, à
condition qu’il soit représentatif de la déformation de la structure.
Etape4 : En augmentant les forces latérales appliquées durant l'analyse, il y a apparition
graduelle des rotules plastiques, l'évolution des mécanismes plastiques et l'endommagement
progressif de la structure est fonction de l'intensité du chargement latéral et des
déplacements résultants.
Pour effectuer cette analyse qui se base sur des poussées progressive appliquées sur la
structure on aura recourt au logiciel ETABS, SAP2000 et PERFORMED 3D…ect.
І.1.5.1 Introduction :
І.1.5.2.1 Définition :
Lors d’un violent séisme, les structures ne demeurent pas dans l’état élastique, Par
conséquent les systèmes linéaires ne représentent pas bien le comportement sismique réel des
structures. La non linéarité incontournable pour une évaluation correcte de leur réponse sismique
pour effectuer une analyse non linéaire. Il faut tout d’abord disposer d’un modèle de
5
Chapitre I : La méthode pushover
Diverses causes peuvent être à l’origine des non linéarités, elles peuvent être externes ou
internes à la structure parmi les causes externes, on peut citer les forces d’amortissement qui ne
sont pas de type visqueux. En fait, les forces visqueuses sont l’exception plutôt que la règle, il
faut déjà considérer la non linéarité avec une simple force de frottement de type coulombien des
forces associés est constante, mais change de signe en fonction des mouvements (elle s’oppose
systématiquement au mouvement). Dans la réalité, les phénomènes de dissipation d’énergie sont
complexes et une modélisation de type visqueux ou même coulombien n’en constitue que des
approximations grossières.
Les causes internes de non linéarité sont liées au comportement de la structure en premier
lieu, il s’agit de la réponse des éléments de structure lorsqu’ils sont frottement sollicités leur
comportement devient plus complexe en s’éloignant d’une simple proportionnalité à la
sollicitation (plastification). La description de tels comportements s’effectue par l’intermédiaire
de modèles nommés modèles hystérétiques. C’est ce type de non linéarité géométrique constitue
une autre cause de non linéarité interne comprimés, dans le contexte parasismique on la désigne
habituellement par l’effet de (P-Δ).
Les non-linéarités que l’on observe peuvent se classer en deux grandes catégories : le non
linéarité géométrique et la non-linéarité matérielle. Ces deux types de non-linéarité sont
considérés lors de l’élaboration des différents logiciels d’éléments finis.
Cette non-linéarité est due aux déplacements mêmes de la structure. En effet, lorsque ces
déplacements deviennent importants, l’équilibre du système ne peut plus être décrit dans la
configuration initiale non déformée (théorie du premier ordre des déplacements) mais doit être
étudié dans la configuration déformée (théorie au second ordre des déplacements). Au sein de
cette catégorie, on peut distinguer les grands déplacements et les grandes rotations.
6
Chapitre I : La méthode pushover
Exemple :
Exemple :
Dans une analyse classique, il n’y a que la partie linéaire (OA) figure (I.3) du diagramme
(Contraintes-Déformations) qui sont exploitée. Afin de mener un calcul plus exact, plus
économique et loin des coefficients de sécurité imposés par les anciens règlements, la
7
Chapitre I : La méthode pushover
Ces nouvelles méthodes qui se fondent sur le comportement des structures obtenues par
modélisation numérique et essais à échelle réduite, tendent à se substituer aux méthodes
conventionnelles basées sur le retour d’expérience des séismes passés [4].
En effet, des niveaux de performance sont définis par les différentes méthodes utilisant ce
concept, l’endommagement structurel dans ce cas est déterminé par l’accélération ou le
déplacement spectral au lieu et place de l’intensité macrosismique [5].
La méthode de calcul la plus rigoureuse et plus complète d’analyse des structures sous
l’action sismique est le calcul dynamique temporel non linéaire, qui permet de reproduire
fidèlement le comportement de la structure et de connaitre ses états de performance a différents
instants du séisme, néanmoins ce type d’étude est difficilement envisageable pour des structures
courantes car elle peut se révéler très couteuse en temps de calcul en raison de la complexité des
modèles et du nombre de calcul a réaliser [4].
8
Chapitre I : La méthode pushover
Par conséquent, le calcul non linéaire en poussée progressive (Pushover) représente une
alternative intéressante car les données matérielles sont similaires à celles de l’analyse temporelle
non linéaire et les difficultés du calcul temporel pas a pas sont évitées [5] [6].
La méthode (Pushover) est basée sur le principe que la capacité d'atteindre un niveau de
performance est évaluée en termes de déplacements, la structure est soumise à un chargement
incrémental distribué le long de la hauteur, la courbe de capacité Figure (I.4), est obtenue en
contrôlant le déplacement en tête de structure [7] [8].
La distribution de charges et le déplacement cible sont basés sur l’hypothèse que la réponse
est fondamentalement contrôlée par un seul mode de vibration et que la forme de ce mode demeure
constante durant le séisme [9] [10].
L’intersection de ces deux courbes évaluées à partir des considérations qui vont suivre
représente un (point de performance) permettant d’évaluer le déplacement maximal que la
structure subira et subséquemment son degré de pénétration dans le domaine plastique [11].
Deux approches principales sont proposées, l’une utilisant l’amortissement, comme dans
l'ATC 40, l’autre la ductilité, comme dans l’Eurocode 8 [12].
9
Chapitre I : La méthode pushover
I.3 Les méthodes Pushover et leur application dans les règlements sismiques
récents:
Les différentes variantes de la méthode du spectre de capacité sont appliquées dans les
directives séismiques d’ATC-40.
Toutes les méthodes combinent une analyse pushover d’un modèle à plusieurs degrés de
liberté avec l’analyse du spectre de réponse d’un système à un seul degré de liberté équivalent.
La méthode de capacité spectrale est l’une des méthodes les plus utilisées pour l’estimation
de la performance sismique des structures, développée par ‘’Freeman’’, la méthode a connue par la
suite plusieurs modifications, les versions les plus récentes (Procédures A, B, C) sont exposées
dans l’ATC40 [13].
10
Chapitre I : La méthode pushover
En d’autres termes, la méthode est basée sur le principe que si la demande en énergie à
dissiper, représentée par l’amortissement (𝜷𝒆𝒇𝒇 ) est supérieur à la demande initiale qui
correspond à un amortissement visqueux de (𝜷𝒆𝒇𝒇 = 𝟓%), le comportement inélastique de la
structure est approché par l’accroissement du coefficient d’amortissement visqueux [14].
Avec :
Les étapes de détermination de la demande sismique peuvent être résumées comme suit :
Le spectre de réponse définie dans le règlement algérien (RPA2003) est une courbe de
réponse maximal d’accélérations (Sa/g) pour un système à un degré de liberté soumis à une
excitation donnée pour des valeurs successives de périodes propres T [16].
12
Chapitre I : La méthode pushover
𝑇 𝑄
1.25𝐴 (1 + (2.5ƞ − 1)) 0 ≤ 𝑇 ≤ 𝑇1
𝑇1 𝑅
𝑄
𝑆𝑎 2.5ƞ(1.25𝐴) 𝑇1 ≤ 𝑇 ≤ 𝑇2
𝑅
𝑔 𝑄 𝑇2 2⁄3
2.5ƞ(1.25𝐴) ( ) 𝑇2 ≤ 𝑇 ≤ 3.0𝑠
𝑅 𝑇
𝑄 𝑇2 2⁄3 3 5⁄3
{2.5ƞ(1.25𝐴) 𝑅 ( 3 ) (𝑇) 𝑇 ≥ 3.0𝑠
Pour obtenir un spectre élastique amorti à 5%, il suffit d’attribuer une valeur égale à
l’unité pour le facteur de correction d’amortissement (ƞ).
Le facteur d’amortissement effectif (𝜷𝒆𝒇𝒇 ) (défini dans le règlement l’ATC 40 est noté (ƞ)
dans le règlement parasismique algérien (RPA2003).
𝑇𝑛2
𝑆𝑑𝑒 = 𝑆
𝐴𝜋 2 𝑎𝑒
13
Chapitre I : La méthode pushover
14
Chapitre I : La méthode pushover
Le deuxième segment est tracé en reliant le point (api, dpi) a un point (ay, dy) qui est définie
de tel façon à avoir l’égalité de surfaces A1 et A2 (Figure I.8).
L’amortissement qui intervient lorsque la structure est dans le domaine inélastique peut
être considéré comme une combinaison d’amortissement visqueux inhérent à la structure et
d’amortissement d’hystérésis [14].
L’amortissement visqueux inhérent à la structure est supposée constant et égale à 0.05 (5%).
15
Chapitre I : La méthode pushover
Le développement de l’équation donne une autre écriture du terme (𝜷𝟎 ) qui est fonction
des points (api, dpi) et (ay, dy) :
63,7(𝑎𝑦 𝑑𝑝𝑖 − 𝑑𝑦 𝑎𝑝𝑖 )
𝛽0 =
𝑑𝑝𝑖 𝑎𝑝𝑖
Ainsi, l’amortissement effectif(𝜷𝒆𝒇𝒇 ), associé à un déplacement maximal dpi peut être
exprimé par l’équation suivante :
𝛽𝑒𝑓𝑓 = 𝛽0 + 5
Un facteur correcteur noté (𝒌)est introduit dans l’équation pour tenir compte de la justesse
de représentation de l hystérésis de la structure par un parallélogramme.
𝛽𝑒𝑓𝑓 = 𝑘𝛽0 + 5
16
Chapitre I : La méthode pushover
Type B : La boucle d’hystérésis est relativement réduite par rapport à celle de la (Figure 1.9), le
facteur(𝒌) est affecté d’une valeur égale à 2/3 lorsque 𝜷𝟎 ≤ 𝟐𝟓 (Tableau 1).
Type C : La boucle d’hystérésis est très réduite par rapport à celle de la (Figure 7) le facteur est
affecté d’une valeur égale à 1/3. (Tableau 1).
Le spectre de demande réduit : est obtenu en introduisant la valeur de (𝜷𝒆𝒇𝒇 ) dans les
équations définies précédemment.
17
Chapitre I : La méthode pushover
Dans l’ATC 40, trois procédures (A, B, C) sont proposées pour la détermination du point
de performance, les procédures A et B sont des méthodes analytiques, basées sur des formules
mathématiques, tandis que la procédure C est graphique [15].
Les étapes de détermination du point de performance peuvent être résumées comme suit
[14] :
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Chapitre I : La méthode pushover
Un point (a*, d*) est défini en utilisant le principe d’égalité des déplacements maximaux
(Annexe), le segment poste élastique est déterminée en reliant ce point a un autre point (ay , dy),
qui est déterminé de tel façon a avoir l’égalité des surfaces A1 et A2 Figures (1.11) et (1.12).
6- Calcul de l’amortissement effectif (𝜷𝒆𝒇𝒇 ) pour une série de valeurs de (𝒅𝒑𝒊 ) situés au
voisinage du point (a*, d*).
19
Chapitre I : La méthode pushover
Si on considère un point (api, dpi) sur le segment post élastique de la représentation bi linéaire, la
pente du segment peut être calculé comme suit :
(𝑎∗ − 𝑎𝑦 ) − (𝑑𝑝𝑖 − 𝑑𝑦 )
𝑎𝒑𝒊 =
(𝑑 ∗ − 𝑑𝑦 )
Les valeurs du terme (𝒂𝒑𝒊 ) obtenues sont introduits dans l’équation, on obtiendra ainsi
l’expression du terme de l’amortissement effectif (𝜷𝒆𝒇𝒇 ) en fonction du terme (𝒅𝒑𝒊 ).
7-Développement et représentation d’une famille de spectres réduits 𝛽𝑒𝑓𝑓 > 5% Figure (I.13),
l’amortissement effectif maximal (𝛽𝑒𝑓𝑓 ) dépend du type de comportement structurel du
bâtiment:
20
Chapitre I : La méthode pushover
8-Pour chaque valeur (𝒅𝒑𝒊 ) considéré dans l’étape (6), représenter les points (𝒅𝒑𝒊 ; 𝜷𝒆𝒇𝒇 ) , puis
relier ces points, l’intersection de la courbe obtenue avec la courbe de capacité définie le point
de performance. Figure (I.14)
21
Partie II
La conception de
l’ouvrage
Chapitre II
Etude de la
structure
Chapitre II : Etude de la structure
Notre projet consiste à étudier un bâtiment à usage d’habitation (R+04). Il est implanté
dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, la structure présente une régularité en plan et en élévation.
Le bâtiment est implanté dans une zone classée par le RPA 99-Version 2003 comme
zone de faible sismicité (zone I) [17].
L'ouvrage appartient au groupe d'usage 2.
Le site est considéré comme meuble (S3).
̅ = 𝟐 𝒃𝒂𝒓.
Contrainte admissible du sol𝝈
II.1.3 Implantation :
Notre est implantée à Oum El Bouaghi. Selon le RPA 99-Version 2003 nous avons [17] :
Tout les calculs entrepris dans cette étude sont basés sur les règlements suivent :
22
Chapitre II : Etude de la structure
23
Chapitre II : Etude de la structure
Choix du contreventement:
Planche :
En ce qui concerne le type des planchers on a choisi les plancher à corps creux pour les
raisons suivantes :
Facilitée de la réalisation.
Réduction du poids propre du plancher et par conséquent l’effet sismique.
Réduction du cout de la construction.
Maçonnerie :
Les escaliers :
Les escaliers optés pour l’ouvrage c’est des escaliers à double paillasse.
Revêtement :
Dans cette présentation, toutes les caractéristiques des matériaux sont conformes aux règles
techniques en vigueur CBA 93 [18].
24
Chapitre II : Etude de la structure
II.3.1 Le béton:
Le béton est défini comme un mélange de: pâte prise (ciment + air + eau) et granulat
(sable +gravier + gravillon) avec:
% en volume 1–6 7 – 14 18 – 28 60 – 78
a. A la compression:
Pour l’établissement des projets, dans le cas courant, le béton est défini par une valeur de sa
résistance à la compression à l’âge de 28 jours, dite valeur caractéristique requise (ou spécifiée)
celle-ci notée 𝒇𝒄𝟐𝟖 cette résistance est mesurée par l'essai d'écrasement des éprouvettes
cylindriques de 𝟐𝟎𝟎 𝒄𝒎𝟐 de section en béton. (𝝋 = 𝟏𝟔 𝒄𝒎 , 𝒉 = 𝟑𝟐𝒄𝒎).
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓 ≤ 40 𝑀𝑃𝑎
4.76 + 0.83𝑗 𝑐28
Et
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓 > 40 𝑀𝑃𝑎
1.40 + 0.95𝑗 𝑐28
On peut alors évaluer la valeur de 𝒇𝒄𝒋 par la première formule ci-dessus pour :
25
Chapitre II : Etude de la structure
b. A la traction:
Cette formule étant valable pour les valeurs de 𝒇𝒄𝒋 au plus égales à 60𝑴𝑷𝒂 [18].
0.85
𝑓𝑏𝑢 = 𝜃𝛾𝑏
𝑓𝑐𝑗 Avec:
𝜸𝒃 : Coefficient de sécurité.
𝜸𝒃 = 1.5 en général ;
𝜸𝒃 = 1.15 dans le cas de combinaisons accidentelles.
̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 0.6 𝑓𝑐𝑗
26
Chapitre II : Etude de la structure
Dans la zone comprimée d'une section droite de poutre fléchie, il sera loisible de remplacer
le diagramme parabole rectangle par un diagramme rectangulaire simplifié.
La contrainte de compression du béton sera limitée dans les calculs, 0.60 𝒇𝒄𝒋 à. Jusqu’ à
cette valeur, le diagramme des contraintes peut-être assimilé à une droite.
27
Chapitre II : Etude de la structure
1
𝐸𝑖𝑗 = 11000 𝑓𝑐𝑗 3 (𝑀𝑃𝑎)
1
𝐸𝑣𝑗 = 3700 𝑓𝑐𝑗 3 (𝑀𝑃𝑎)
II.3.1.5 Le retrait :
28
Chapitre II : Etude de la structure
La valeur du retrait 𝜺𝒓 (𝒕) en fonction du temps peut être exprimée sous la forme :
𝑡
𝑟(𝑡) =
𝑡 + 9 𝑟𝑚
Avec :
A défaut de mesures, on estime que le raccourcissement unitaire dû au retrait atteint les valeurs
suivantes dans le cas de pièces des dimensions courantes à l’air libre :
∆𝑙
𝑟= = 4. 10−4 à 5. 10−4 Régions très sèches ou désertiques
𝑙
∆𝑙
𝑟= = 3. 10−4 Régions méditerranéennes
𝑙
∆𝑡⁄
𝑡 𝜀
𝑣= ∆𝑙⁄ = 𝜀𝑡
𝑡
𝑙
𝒗 = 𝟎 à l’ELU.
𝒗 = 𝟎. 𝟐𝟎 à l’ELS.
29
Chapitre II : Etude de la structure
Les aciers sont nécessaires généralement pour reprendre les efforts de traction et pour
limiter la fissuration. Ils sont classés dans les différents types:
30
Chapitre II : Etude de la structure
Avec :
𝑓
𝑓𝑠𝑢 = 𝛾𝑒 Avec :
𝑠
𝜸𝒔 = 𝟏. 𝟏𝟓 (cas courants)
𝜸𝒔 = 𝟏 (combinaisons accidentelles)
31
Chapitre II : Etude de la structure
1
𝜎̅𝑠 = { 𝑓𝑒 ; 90√ƞ𝑓𝑡𝑗 } Fissuration très préjudiciable(⌀ > 8)
2
Avec :
ƞ = 𝟏. 𝟑 pour les HA ( 6 mm ).
1
2
3
Les planchers sont constitués de poutrelles associées aux corps creux. Pour le
prédimensionnement de la hauteur des poutrelles en utilisera la formule empirique suivante :
𝑳
𝒉𝒕 > 𝟐𝟐.𝟓
32
Chapitre II : Etude de la structure
33
Chapitre II : Etude de la structure
II.4.2 Balcon:
Les balcons sont en dalle pleine d’épaisseur 𝒆 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎
Charge permanente:
G=4.6 KN/m²
Q=3.5 KN/m²
II.4.3 Acrotère:
G = 1, 73 KN/ml.
Q = 1 KN/m² (surcharge horizontale dû à la main courante).
𝒉 : varié de 14.5 𝑐𝑚 à 18 𝑐𝑚 .
𝒈 : varié de 22 𝑐𝑚 à 33 𝑐𝑚 .
14.5 𝑐𝑚 ≤ ℎ = 17 𝑐𝑚 ≤ 18 𝑐𝑚
22 𝑐𝑚 ≤ 𝑔 = 30 𝑐𝑚 ≤ 33 𝑐𝑚
Donc on adopte : 𝒉 = 𝟏𝟕 𝒄𝒎 et 𝒈 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎
L’angle d’inclinaison :
𝐻𝑒𝑡𝑎𝑔𝑒 155
𝑡𝑎𝑛 𝛼 = = 240 = 0.6375
𝑳𝒗𝒐𝒍é𝒆
L’épaisseur de la paillasse :
𝐿 𝐿
≤ 𝑒 ≤ 20
30
𝑳 = √(𝐿2𝑣𝑜𝑙𝑒é + 𝐻𝑒𝑡𝑎𝑔𝑒
2
) = √(2402 + 1552 ) = 285.70𝑐𝑚
285.70 285.70
30
≤𝑒≤ 20
= 9.52 ≤ 𝑒 ≤ 14.285
35
Chapitre II : Etude de la structure
On adopte: 𝑒 = 12
155 cm
Charge permanente :
Carrelage 2 22 0.44
G=4.4 KN/m²
Q=2.5 KN/m²
Charge permanente :
ℎ 17
tan 𝛼 = 𝑔 = 30 → 𝛼 = 29.54
36
Chapitre II : Etude de la structure
Carrelage 0. 02 22 0. 69
Garde-corps / / 0.15
G=7.02 KN/m²
Q=2.5 KN/m²
Remarque :
Concernant les charges et les surcharges on a utilisé le DTR B.C 2.2 [20].
𝐿𝑚𝑎𝑥 𝐿𝑚𝑎𝑥
≤ℎ≤
15 10
𝒉: Hauteur de la poutre.
𝑳𝒎𝒂𝒙 : Longueur de la plus grand porte entre axe.
Poutre longitudinale :
430 430
𝐿𝑚𝑎𝑥 = 430 𝑐𝑚 => 15
≤ℎ≤
10
=> 28.66 ≤ ℎ ≤ 43
Alors en prend 𝒉 = 𝟑𝟓 𝒄𝒎 :
ℎ ℎ 35 35
3
≤𝑏≤ 2
=> 3
≤𝑏≤ 2
=> 11.66 ≤ 𝑏 ≤ 17.5
On prend: b =30 cm
37
Chapitre II : Etude de la structure
Les dimensions des poutres doivent respecter l’article : 7.5.1 de RPA 99-Version 2003
suivant :
𝑏 ≥ 20 𝑐𝑚 → 𝑏 = 30 𝑐𝑚 ≥ 20 𝑐𝑚 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
ℎ ≥ 30 𝑐𝑚 → ℎ = 35 𝑐𝑚 ≥ 30 𝑐𝑚 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
ℎ ℎ
𝑏
< 4 → 𝑏 = 1.17 < 4 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
Poutre transversale :
470 470
𝐿𝑚𝑎𝑥 = 470 𝑐𝑚 => ≤ℎ≤ => 31.33 ≤ ℎ ≤ 47
15 10
Alors en prend 𝒉 = 𝟒𝟎 𝒄𝒎
ℎ ℎ 40 40
3
≤𝑏≤ 2
=> 3
≤𝑏≤ 2
=> 13.33 ≤ 𝑏 ≤ 20
On prend: 𝒃 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎
Les dimensions des poutres doivent respecter l’article : 7.5.1 de RPA 99-Version 2003
suivant :
𝑏 ≥ 20 𝑐𝑚 → 𝑏 = 30 𝑐𝑚 ≥ 20 𝑐𝑚 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
ℎ ≥ 30 𝑐𝑚 → ℎ = 40 𝑐𝑚 ≥ 30 𝑐𝑚 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
ℎ ℎ
< 4 → 𝑏 = 1.33 < 4 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
𝑏
Les poteaux sont les éléments porteurs et assure un certain contreventement plancher
poutre, ils doivent supportent principalement les charges et les surcharges verticales leur
dimensions doivent satisfaire les conditions données Selon RPA 99-Version 2003 art 7.4 page
48 Les dimensions des poteaux doivent respecter les conditions suivantes :
38
Chapitre II : Etude de la structure
ℎ𝑒⁄
𝑚𝑖𝑛 (𝑏, ℎ) > 20
1⁄4 ≤ 𝑏⁄ℎ ≤ 4
39
Chapitre III
Analyse Pushover
Chapitre III : Analyse Pushover
Introduction :
Pour ce faire, nous utilisons le logiciel ‘’ETABS version 9.7.4 ’’, la courbe de capacité de
la structure (Vbase-Dsommet) est déterminée en effectuant les étapes suivantes :
ETABS est un logiciel de calcul créé pour le calcul des bâtiments. Il permet de désigner
facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface graphique unique. Il
donne de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.
Donc il remplace le calcul manuel qui est très difficile à faire surtout pour les structures
élancées [21].
La structure est dimensionnée selon le code de béton aux états limites (BAEL91) et le
règlement parasismique algérien (RPA2003, sur la base d’une analyse linéaire élastique
effectuée par le logiciel ETABS.
L’analyse linéaire élastique est basée sur la méthode des forces, les étapes de modélisation
peuvent être résumées comme suit :
40
Chapitre III : Analyse Pushover
41
Chapitre III : Analyse Pushover
Figure (III.2): Modélisation des poteaux et poutre Figure (III.3): Modélisation des
balcons
42
Chapitre III : Analyse Pushover
III.2.4 Masses sismiques : en modélise ‘’mass source’’ comme la montre sur la figure :
43
Chapitre III : Analyse Pushover
III.2.6 Diaphragme :
Comme les planchers sont supposés infiniment rigides, on doit relier tous les nœuds d'un
même plancher à leurs nœuds maîtres de telle sorte qu'ils puissent former un diaphragme.
III.2.7 Appuis :
44
Chapitre III : Analyse Pushover
La phase de modélisation de la structure est terminée, l’analyse linéaire élastique peut être
effectuée en cliquant sur ’’Run analysis ’’.
III.3.1 Introduction :
Toute structure implantée en zone sismique est susceptible de subir durant sa durée de vie
une excitation dynamique de nature sismique. De ce fait la détermination de la réponse sismique
de la structure est incontournable lors de l’analyse et de la conception parasismique de cette
dernière. Ainsi le calcul d’un bâtiment vis à vis du séisme vise à évaluer les charges susceptibles
d’être engendrées dans le système structural lors du séisme. Dans le cadre de notre projet, la
détermination de ces efforts est conduite par le logiciel ETABS V 9.7.4 [21].
En Algérie, la conception parasismique des structures est régie par un règlement en vigueur
à savoir le RPA 99-Version 2003. Ce dernier propose trois méthodes de calcul de la réponse
sismique :
45
Chapitre III : Analyse Pushover
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par
un système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de
l’action sismique.
Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan horizontal.
La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas et en particulier,
dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.
Il est recherché pour chaque mode de vibration le maximum des effets engendrés dans la
structure par les forces sismiques, représentées par un spectre de calcul, ces effets sont par suite
combinés pour obtenir la réponse de la structure.
La force sismique totale 𝑽, appliquée à la base de la structure doit être calculée dans les
deux directions orthogonales selon la formule suivante :
𝐴.𝐷.𝑄
𝑉= .𝑊
𝑅
Avec :
46
Chapitre III : Analyse Pushover
Groupe d’usage: 2
Zone : I
Donc 𝑨 = 𝟎. 𝟏
Notre structure est Portiques autostables avec remplissages en maçonnerie rigide Alors :
𝑹 = 𝟑. 𝟓 (tab4.3 RPA 99-Version 2003)
2.5ƞ 0 ≤ 𝑇 ≤ 𝑇2
2
𝐷 = { 2.5ƞ(𝑇2 /𝑇) 3 𝑇2 ≤ 𝑇 ≤ 3.0𝑠
2 5
2.5ƞ(T2 /3.0) (3.0/T)
3 3 𝑇 ≥ 3.0𝑠
ƞ: facteur d’amortissement.
𝑻 : la période fondamentale.
𝑻𝟐 : la période caractéristique associée a la catégorie du site
47
Chapitre III : Analyse Pushover
7 7
ƞ=√ =√ = 0.88 > 0.7
2+𝜉 2+7
q
Critique « q »
Sens X Sens-Y
Régularité en plan 0 0
Régularité en élévation 0 0
48
Chapitre III : Analyse Pushover
Plancher terrasse
Total : 1490.804 KN
Total : 1425.324 KN
𝐴. 𝐷. 𝑄
𝑉= 𝑤
𝑅
49
Chapitre III : Analyse Pushover
Dans cette nous prenons la valeur de 𝑸 la plus pénalisante selon RPA 99-Version 2003
entre les deux valeurs
Calcul dans les deux directions orthogonale parce que pour notre cas on se basant sur
l’analyse tridimensionnelle
Donc : 𝑸 = 𝟏. 𝟐𝟎
𝑨 𝑫 𝑸 𝑹 𝒘 𝑽
III.3.4.1 Vue en 3D :
50
Chapitre III : Analyse Pushover
III.3.4.2 Vue 2D
51
Chapitre III : Analyse Pushover
Mode3:Torsion T=0.6896 s
52
Chapitre III : Analyse Pushover
Selon le RPA 99-Version 2003 et parce que notre structure ne satisfaire pas les conditions
de (A. 4-3-4a) donc on va définir le nombre des modes a considère dans notre structure par Les
formules (A.4.3.4b)
53
Chapitre III : Analyse Pushover
III.3.5.1 Résultat des sollicitations obtenu par l’analyse modale spectrale (La force
sismique) :
Spectre sens X:
Story Load Loc P VX VY T MX MY
Tableau (III.7) : Résultat des sollicitations obtenu par l’analyse modale spectrale (La force
sismique) selon X
Spectre sens Y :
Story Load Loc P VX VY T MX MY
Tableau (III.8) : Résultat des sollicitations obtenu par l’analyse modale spectrale (La force
sismique) selon Y
54
Chapitre III : Analyse Pushover
III.3.5.3 Déplacements des CM des étages : (justification vis-à-vis des déformations RPA
99-Version 2003) :
𝛥𝑘𝑥 = 𝑈𝑌 × 𝑅
Avec:
Les déplacements relatifs (δk) : Selon le RPA 99-Version 2003 le déplacement relatif au
niveau 𝒌 par rapport au niveau 𝒌 − 𝟏 est égale a: δ𝑘 = Δ𝑘 − Δ𝑘−1
55
Chapitre III : Analyse Pushover
Pour éviter ou limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au
séisme il faut vérifier que:
𝑁
𝜈 = 𝐵 ×𝑓𝑑 ≤ 0.30 RPA 99-Version 2003 formule 7.2
𝑐 𝑐28
𝑩𝒄 : La section brute.
56
Chapitre III : Analyse Pushover
𝑵𝒅 = 668.89 𝐾𝑁
𝑩𝒄 = 1200𝑐𝑚2
1064.89
𝜈= × 10 = 0.22 > 0.30 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
1200×25
Les effets du 2ème ordre ou l’effet (P-∆) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments.
Si la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
𝑃 ∆
𝜃𝑘 = 𝑉𝑘ℎ𝑘 Et le comparer avec le nombre 𝟎. 𝟏 tel que :
𝑘 𝑘
Si 𝟎. 𝟏 < 𝜃𝒌 < 0.2 : il faut augmenter l’effet de l’action sismique calculés par an facteur
1
égale à (1−
𝜃𝑘 )
Si 𝜽𝒌 > 0.2 la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.
𝒉𝒌 : Hauteur de l’étage 𝒌.
57
Chapitre III : Analyse Pushover
On constate d’après le Tableau (III.12) que la structure étudiée est justifiée vis à vis de
l’effet (P-∆).
Conclusion:
D’après les résultats obtenus dans cette étude dynamique, on peut dire que notre structure
est bien dimensionné et peut résister aux différents chocs extérieurs, tel que le séisme.
59
Chapitre III : Analyse Pushover
Art 4.3.4 RPA 2003 : le nombre de modes de vibration à retenir dans chacune des deux
directions d’excitation doit être tel que :
La somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à au moins 90
% de la masse totale de la structure.
Tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse totale de
la structure doivent être retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
Art 4.3.6 RPA 2003 : la résultante des forces sismiques à la base 𝑽𝒅𝒚𝒏 obtenue par
combinaison des valeurs modales ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces
sismiques déterminée par la méthode statique équivalente 𝑽𝒔𝒕𝒂 pour une valeur de la période
fondamentale donnée par la formule empirique appropriée.
Art 5.10 RPA 2003 : Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages
qui lui sont adjacents ne doivent pas dépasser 1.0% de la hauteur de l’étage.
Art 5.9 RPA 2003 : Vérification si les effets (P-∆) sont négligeables.
Les contraintes admissibles dans les éléments (poutres, poteaux) ne doivent pas dépasser
les contraintes limites propres à chaque élément.
Les sections d’aciers des éléments (Poutres, Poteau) déterminées par l’analyse linéaire
seront introduites dans le modèle de calcul en modifiant les sections définies précédemment par
des sections ferraillées
Les sections de ferraillage sont calcule a l’aide de logiciel SOCOTEC, Pour l'introduire et
modifiant en fait comme suit :
60
Chapitre III : Analyse Pushover
Après avoir terminé la définition des éléments ferraillée en remplace les enceint éléments
par les éléments ferraillée.
61
Chapitre III : Analyse Pushover
Les poutres et les poteaux sont modélisés par des éléments ayant des propriétés élastiques
linéaires, le comportement non linéaire des éléments est traduit par l’introduction de rotules
plastiques ‘’Plastic Hinge’’ aux niveaux des sections susceptibles de se plastifier.
Des rotules de type moment (M2 et M3), cisaillement (V2 et V3), effort normal (P),
Torsion (T), peuvent être définies le long des éléments linéaires, par ailleurs le logiciel offre
aussi la possibilité de définir des rotules qui prennent en compte le couplage effort
normal-moment (PMM).
Pour nos modèles de calculs, nous allons introduire dans les poutres et les poteaux des
rotules plastiques avec des lois de comportements définies par défaut par le logiciel comme suit
Poteaux : Rotules de flexion (Default PMM), cisaillement suivant axe 2-2 (Default V2),
cisaillement suivant axe 3-3 (Default V3).
Les propriétés des différents types de rotules plastiques définies par défaut par le logiciel
sont extraites des règlements américains ATC40 et FEMA 273
Pour chaque type de rotule, le comportement non linéaire est défini par un modèle idéalisé,
représenté par une courbe force-déformation.
62
Chapitre III : Analyse Pushover
Les valeurs des points (a, b, c) des différents types de rotules dépendent de plusieurs
paramètres (effort normal, caractéristiques du béton, type d’élément, dimensions, ferraillage),
elles sont déterminés par le logiciel en se référant aux tableaux présentées dans le règlement
américain FEMA 273.
Niveaux de dommages :
Le règlement FEMA 273 définit trois points pour définir l’état de dégradation de chaque
section et ainsi son degré de pénétration dans le domaine plastique.
Au niveau LS (Life Safety), la section a subi des dommages importants, pouvant entrainer
une perte significative de sa raideur.
Les déformations (IO, LS, CP) qui définissent le niveau d’endommagement des rotules en
se référant aux tableaux présentées dans le règlement américain Fema 273.
63
Chapitre III : Analyse Pushover
Les rotules de flexion ‘’Default M3’’ et de cisaillement ‘’ Default V2’’ sont introduites
aux niveaux des zones nodales des poutres comme suit :
Sélection des poutres ^ Assign^ Frame/Line^ Frame Non Linear Hinges.
Dans la fenêtre qui apparait figure, pour chaque de type de rotule choisie ‘’Hinge
Property’’, on introduit dans la case ‘’Relative Distance’’ les valeurs des rapports (0) et (1) qui
correspondent aux extrémités des poutres (Nœud).
Pour ce qui est des poteaux, on introduit des rotules de cisaillement ‘’V2’’, et des rotules
de type ‘’ Default PMM’’ qui tiennent compte de l’interaction (effort
normal-moment).
Dans la fenêtre qui apparait (Figure III.4), pour chaque de type de rotule choisie ‘’Hinge
Property’’, on introduit dans la case ‘’Relative Distance’’ les valeurs des rapports (0) et (1) qui
correspondent aux extrémités des poteaux.
64
Chapitre III : Analyse Pushover
Après avoir défini le comportement non linéaire des éléments de la structure, on peut à
présent passer à la prochaine étape qui consiste à définir le chargement de l’analyse pushover.
Le programme permet aussi qu’une analyse sous un chargement ‘’B’’ soit menée en tenant
compte des résultats finaux d’une analyse sous un chargement ‘’A’’ définie précédemment, cette
option est généralement utilisée pour que l’analyse push over sous charges horizontales tiennent
compte des résultats de l’analyse sous charges gravitaires.
Pour cela on clique sur : Define Static Non Linear / Pushover Cases
65
Chapitre III : Analyse Pushover
En cochant la case ‘’Load to level defined by pattern’’, l’analyse sera effectuée en mode
‘’Force contrôlée’’ et le chargement push over introduit sera déterminé à partir des charges
définies dans la boite de dialogue ’’Load Pattern’’.
Le chargement introduit correspond à la combinaison proposée par le RPA 2003 [69] pour
la détermination des charges sismiques : (G+0.2Q) (masse source).
66
Chapitre III : Analyse Pushover
67
Partie III
Résultats et
Conclusion
Chapitre IV
Résultats de
l’analyse Pushover
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Pour la méthode de spectre de capacité "ATC40" qui est basée sur les déplacements,
l’action sismique est représentée par les spectres de dimensionnement élastiques en déplacement
–accélération, format (A- D). Il est à noter que ces types de spectres propres aux déférents types
de sol n'existent pas dans les Règles Parasismiques algériennes RPA.
La méthode d'établissement du spectre format (A-D) est expliquée dans le tableau faut
donc introduire les coefficients Ca (coefficient sismique d'accélération) et Cv (coefficient
sismique de vitesse) qui permettent de caractériser le type de sol et l'action sismique. Dans notre
cas, la structure est située dans la zone I et sur un sol de classe S3, donc Ca =0.17 et Cv = 0.25,
ces valeur tirées du tableau
Tableau (IV.1) : Valeurs des coefficients Ca et Cv caractérisants le type de sol et la zone sismique.
68
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Dans la fenêtre qui apparait (Figure), on choisit le type de chargement pushover défini
précédemment dans la case ‘’Static Nonlinear Case’’
69
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Figure (IV.3) : Courbe de capacité: effort tranchant à la base (V) - déplacement au sommet
(D) selon le sens transversal (x)
Figure (IV.4) : Courbe de capacité: effort tranchant à la base (V) - déplacement au sommet
(D) selon le sens longitudinal (Y)
Les principaux résultats des efforts tranchants, des déplacements et des ductilités globales
de la structure selon les deux sens sont présentés dans le tableau
70
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Les caractéristiques des limites élastiques (effort tranchant – déplacement) montrent que
la structure a une marge élastique plus importante selon (x) que celle selon (y);
La ductilité de la structure selon le sens (x) est inférieure que celle selon le sens (y).
La méthode du spectre de capacité est une méthode qui permet une comparaison
graphique entre la capacité de la structure et la demande de tremblement de terre. La capacité de
résistance latérale de la structure est représentée par une courbe force –déplacement obtenue à
partir de l’analyse pushover, et la demande de tremblement de terre est représentée par ces
courbes des spectres de réponse.
71
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Figure (IV.5) : Courbe vulnérabilité (Capacité- Demande) obtenue par la méthode ATC40
sens(x).
Figure (IV.6) : Courbe vulnérabilité (Capacité- Demande) obtenue par la méthode ATC40
sens (y)
72
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
73
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Selon PUSH Y :
74
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
75
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Commentaire :
D’après l’analyse pushover nous pouvons conclure qu’au point de performance pour un
effort tranchant d’une valeur de 858.197 KN qui correspond à un déplacement de 6.1 cm
provoque l’apparition de 848 rotules, 710 rotules en phase A-B, 30,12, 96 rotules en phases B-
IO, IO-LS et LS-CP, respectivement
76
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Commentaire :
D’après l’analyse pushover nous pouvons conclure qu’au point de performance pour un
effort tranchant d’une valeur de 990.930 KN qui correspond à un déplacement de 5.6 cm
provoque l’apparition de 848 rotules, 694 rotules en phase A-B, 52,40, 62 rotules en phases B-
IO, IO-LS et LS-CP, respectivement.
sens X :
Cette courbe bilinéaire simplifiée en rouge, qui est montrée sur la figure est requise pour
définir les propriétés du système à un seul degré de liberté équivalent, donc on a :
𝑉𝑏𝑦 822
𝐾𝑒 = ∆𝑦
= 30×10−3 = 27400 𝐾𝑁/𝑚
𝑇 2
𝐾𝑠 = 𝐾𝑒 (𝑇1′ )
Avec
𝑇1 : La période initiale du système à un seul degré de liberté équivalent est donnée par logiciel
ETABS 9.7.4
𝑆𝑑 5% 0.084
𝑇 ′ = 𝑂. 32 √ = 0.32 × √0.471 = 0.1351
𝑆𝑎 5%
78
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Sens Y:
𝑉𝑏𝑦 980
𝐾𝑒 = ∆𝑦
= 22×10−3 = 44545 4545 𝐾𝑁/𝑚
𝑇 2
𝐾𝑠 = 𝐾𝑒 (𝑇1′ )
Avec
𝑇1 : La période initiale du système à un seul degré de liberté équivalent est donnée par logiciel
ETABS 9.7.4
𝑆 0.044
𝑇 ′ = 𝑂. 32 √𝑆𝑑 5% = 0.32 × √0.357 = 0.1123
𝑎 5%
Alors :
0.9240 2
𝐾𝑠 = 44545.4545 ( ) = 3015697.836 𝐾𝑁/𝑚
0.1123
Quand une structure est soumise à un tremblement de terre sévère, les éléments constituant
la structure sont soumis à de grandes déformations. Si les éléments n’ont pas assez de ductilité,
ils subiront des dommages et la structure pourrait s’effondrer. La ductilité ou « la capacité de
déformation » est souvent utilisée dans le concept d’ingénierie sismique et est considérée comme
l’un des paramètres les plus critiques dans l’évaluation de la performance sismique des
structures. Dans la présente étude, le rapport de ductilité a été choisi comme un indicateur pour
quantifier la capacité de ductilité [22].
+
Donc la demande en ductilité est un critère qui situe le degré de pénétration de la structure
dans le domaine post élastique par une valeur 𝝁𝒅 𝒎𝒂𝒙 = 𝟓. 𝟎 [23] [24], alors on a :
sens X :
𝐷𝑢
𝜇𝑑 =
𝐷𝑦
𝐷𝑢 : Déplacement ultime de la structure.
𝐷𝑦 : Déplacement élastique de la structure.
𝐷𝑢 = : 19.62 cm
𝐷𝑦 = 2.045 cm
Soit une demande en ductilité qui peut être estimé par le rapport :
19.62
𝜇𝑑 = 2.045
= 9.594
A mesure que le facteur (𝝁𝒅 ) est grand, le degré de pénétration de la structure dans le
domaine plastique est important.
sens Y :
𝐷𝑢
𝜇𝑑 =
𝐷𝑦
𝐷𝑢 : Déplacement ultime de la structure.
80
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
𝐷𝑢 = : 20.84 cm
𝐷𝑦 = 1.696 cm
Soit une demande en ductilité qui peut être estimé par le rapport :
20.84
𝜇𝑑 = 1.696 = 12.287
A mesure que le facteur (𝝁𝒅 ) est grand, le degré de pénétration de la structure dans le
domaine plastique est important.
IV.1.9 Raideur de la structure au point de performance (Kp) et indicateur de
dégradation global de la structure (Id) :
sens X :
A mesure que les éléments de la structure se plastifient, la structure subit des dommages
qui se traduisent par une diminution de sa résistance initiale (𝐾𝑦 ).
𝐼𝑑 = 51.82 %
Ainsi, au point de performance, la plastification de la structure engendre une diminution de
la raideur initiale de 51.82 %.
sens Y :
81
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
𝑉𝑦 581.80
𝐾𝑦 = = = 34304.24𝐾𝑁/𝑚
𝐷𝑦 0.01696
A mesure que les éléments de la structure se plastifient, la structure subit des dommages
qui se traduisent par une diminution de sa résistance initiale (𝐾𝑦 ).
𝐼𝑑 = 48.416 %
Ainsi, au point de performance, la plastification de la structure engendre une diminution de
la raideur initiale de 48.416%.
sens X :
6.1 − 2.045
𝐷𝐼 = = 0.23
19.62 − 2.045
82
Chapitre IV : Résulta de l’analyse Pushover
Alors :
0.1 < 𝐷𝐼 < 0.25
Donc on a un degré de dommage de classe 1 ce que signifié une dégradation de la structure
de type léger.
sens Y :
5.6 − 1.696
𝐷𝐼 = = 0.20
20.84 − 1.696
Alors :
0.1 < 𝐷𝐼 < 0.25
Donc on a un degré de dommage de classe 1 ce que signifié une dégradation de la structure
de type léger.
83
Conclusion générale
CONCLUSION
Nous avons présenté dans cette étude, la méthode d'analyse statique non linéaire
PUSHOVER" dans le but de valider la conception et évaluer la performance d’une
structure R+4 en béton armé contreventé par un système auto-stable sous une action
sismique d’une région algérienne. Cette action elle est déterminée par un spectre de
réponse en adéquation directe avec les caractéristiques de la structure et la région ; tous
cela pour prévoir l’ampleur des dégâts et la vulnérabilité de note structure vis-à-vis de
cette excitation.
Les résultats obtenus dans cette étude nous permettent de tirer les conclusions suivantes :
L'analyse pushover est une méthode efficace pour l'étude du comportement non
linéaire des constructions.
84
Conclusion générale
La nécessité de l’analyse non linéaire pour les structures sujettes au séisme qui
peuvent subir de grandes déformations. Elle est la base de la nouvelle conception
parasismique dite "conception en performance".
La détermination du point de performance par cette méthode est très utile car il
donne une idée claire sur le degré de dommage de la structure sous des futures excitations
sismiques.
Même si notre structure n’a pas vérifié toutes les conditions de le RPA ici on parle
spécialement de la condition cité dans l’article 4.2.4 .Notre structure après une analyse
non linéaire résulte une performance acceptable et une ductilité acceptable. Donc on peut
dire que le RPA présente une marge de sécurité dans sont critère de conception
parasismique.
85
Références bibliographique
Références bibliographique
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