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LE PUITS
SUPPORT DE FORMATION
Cours EXP-PR-PR020
Révision 0.2
Exploration & Production
Le Process
Le Puits
LE PROCESS
LE PUITS
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................6
2. LES FONCTIONS DES PUITS ........................................................................................7
2.1. INTRODUCTION.......................................................................................................7
2.2. LES FONCTIONS .....................................................................................................7
2.3. L’EFFLUENT .............................................................................................................8
2.3.1. Description compositionnelle ..............................................................................8
2.3.2. Enveloppe de phase ...........................................................................................9
2.3.3. Éléments indésirables.......................................................................................10
2.4. EXERCICES ...........................................................................................................11
3. FONCTIONNEMENT DES PUITS .................................................................................12
3.1. NOTIONS DE BASE ...............................................................................................12
3.1.1. Point de bulle ....................................................................................................12
3.1.2. Viscosité ...........................................................................................................13
3.1.3. Rapport gaz-huile (GOR – Gas Oil Ratio en anglais) .......................................13
3.2. FONCTIONNEMENT PUITS PRODUCTEUR.........................................................14
3.2.1. Réservoirs ........................................................................................................14
3.2.1.1. Réservoirs à drainage par expansion des gaz ...........................................14
3.2.1.2. Réservoir à déplacement par poussée d’eau .............................................15
3.2.2. Pression............................................................................................................16
3.2.2.1. Pression de fond ........................................................................................16
3.2.2.2. Pression de puits........................................................................................18
3.2.3. Débit .................................................................................................................20
3.2.3.1. Débit d’un puits ..........................................................................................20
3.2.3.2. L’écoulement dans un réservoir .................................................................21
3.2.3.3. L’écoulement dans le trou de forage ..........................................................23
3.2.3.4. Types d’écoulement à bulles de gaz ..........................................................26
3.2.3.5. Vitesse d’écoulement .................................................................................28
3.2.3.6. Écoulement intermittent .............................................................................29
3.2.4. Production par bouchon....................................................................................30
3.2.4.1. ....................................................................................................................30
3.2.4.2. Détection d’une production par bouchons ..................................................31
3.3. FONCTIONNEMENT D’UN PUITS INJECTEUR ....................................................34
3.4. EXERCICES ...........................................................................................................37
4. LES DIFFERENTS TYPES DE PUITS ..........................................................................39
4.1. Différents types de puits en fonction de leur usage.................................................39
4.1.1. Les puits PRODUCTEURS...............................................................................39
4.1.2. Les puits INJECTEURS ....................................................................................40
4.1.3. Les puits témoins..............................................................................................41
4.2. Puits producteurs Semi Eruptifs ou Non Eruptifs (Puits Activés).............................42
4.2.1. Le pompage centrifuge immergé (P.C.I.)..........................................................42
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Le Process
Le Puits
1. OBJECTIFS
Le but de ce cours est de permettre une meilleure compréhension du puits, élément
primordial du système de production, et principalement de son pocess, afin de répondre
mieux aux contraintes imposées par la production et ce dans des conditions optimales.
2.1. INTRODUCTION
Toutefois, un puits fait partie d’un ensemble plus conséquent comprenant de nombreux
autres domaines. S’étendant depuis le gisement jusqu’au centre de traitement en passant
la liaison couche trou, la duse de production, le manifold de production ou encore la ligne
de collecte.(le domaine puits allant plus spécifiquement de la liaison couche trou à la duse
en tête de puits)
Les seuls paramètres fixés (ou nœuds) sont la pression de gisement du côté amont, et la
pression de séparation du côté aval (centre de traitement). Entre ces deux points, la
pression est une fonction principale de l’effluent produit et du débit.
Mais aussi, il est important de comprendre les besoins des autres services (tels que le
Gisement) qui ont besoin des données récupérées par les producteurs pour optimiser la
récupération des hydrocarbures en place et donc pour maintenir la production du champ.
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2.3. L’EFFLUENT
Que ce soit de l’huile, du gaz, de l’eau ou un mélange des trois, l’effluent se décompose
en éléments carbonés simples (éthane, méthane, etc..) ainsi qu’en éléments spécifiques
(N2, CO2, H2O, etc..).
Toutes ces variables sont déterminées en laboratoire et servent de base dans tous les
calculs effectués par la suite (process, pertes de charges, etc ...), otamment pour le
dimensionnement des équipements du puits
L’hydrocarbure est décrit par des propriétés caractéristiques (masse volumique huile/gaz,
viscosité) de même que par une enveloppe de phase résultant d'une analyse de ses
constituants (C1, C2, etc., jusqu'à un mélange lourd décrit par ses propriétés et nommé
C11+).
Cette description complète est utilisée surtout pour les gaz et les fluides légers. On notera
que chaque élément possède ses caractéristiques propres (pression critique, température
critique, masse molaire, etc.)
Cette enveloppe de phase spécifie l’état (liquide/gaz) dans lequel est l’hydrocarbure en
fonction de la pression et de la température du milieu où il se trouve (réservoir, fond du
puits, surface).
L'origine de la description précise du fluide effluent est l'analyse PVT (Pression Volume
Température) fournie par le laboratoire d'après un échantillon pris au fond du puits ou,
selon le cas, recombiné à partir de prélèvements gaz à l’huile en surface.
Les éléments indésirables liés à l’effluent proprement dit tel que l’eau, l’H2S, le CO2,
le sable, le mercure dans le gaz doivent être pris en compte dans le
dimensionnement des puits et des installations de surface
2.4. EXERCICES
Ceci est nécessaire pour un bon « pilotage » de puits. En effet, une méconnaissance de
ce qui se passe « à l’intérieur » d’un puits peut mener à réduire grandement sa durée de
vie et par là même à perdre de la capacité à produire.
Pour les puits PRODUCTEURS, nous aborderons uniquement les puits dits ERUPTIFS.
Pour les puits non ERUPTIFS (puits activés par gaslift ou par PCI), il faudra se reporter
aux cours « process GL» et « process PCI ».
En d’autres termes, le passage d’un gaz contenu dans un liquide de l’état gazeux à l’état
de bulle nécessite une élévation de température ou une diminution de pression dans
certains rapports spécifiques à chaque fluide. Des échantillons de fluides de réservoir
sont soumis à ce type d’essai afin d’établir leur point de bulle.
Les fluides contenus dans les différentes formations possèdent des points de bulle
différents.
Plus la température du fluide est élevée, plus celui-ci nécessite une pression élevée pour
le maintien sous forme liquide des molécules. Ainsi, lorsque la température d’un liquide
est très élevée, la pression du point de bulle du liquide est parallèlement très
haute. Lorsque la pression du fluide devient inférieure à la pression du point de bulle, des
bulles commencent à se former dans le liquide.
3.1.2. Viscosité
Lorsqu’un gaz est dissous dans l’huile, celle-ci possède une viscosité ou une
densité plus faible. De ce fait, l’huile possède une plus faible viscosité et
s’écoule plus facilement.
Si le gaz est extrait d’un réservoir dès l’engagement de la période de production du puits,
la pression de réservoir diminue rapidement. La récupération de l’huile sera donc
optimisée par une lenteur de production maximum du gaz à l’intérieur du réservoir.
Le GOR est le rapport entre un volume donné de pétrole extrait et le volume de gaz qu'il
contenait (habituellement en pieds cubes de gaz produit pour chaque baril d’huile). Un
GOR croissant entraîne une production plus rapide du gaz de réservoir que de l’huile. La
perte du gaz de réservoir réduit la pression de réservoir et ralentit l’écoulement.
Afin de maximiser la récupération à partir d’un réservoir à drainage par expansion des
gaz, le GOR du fluide en cours de production doit être maintenu constant le plus
longtemps possible. La pression de réservoir chute progressivement au fur et à mesure
de la production.
3.2.1. Réservoirs
Dans les réservoirs à drainage par expansion de gaz, la pression de réservoir chute
progressivement au cours de la production.
Tandis que l’huile est extraite du réservoir, la pression exercée sur le gaz diminue. Dans
un drainage par expansion des gaz dissous, les gaz atteignent l’état de bulle dans l’huile
lors de la production du réservoir. Dans un drainage par expansion du gaz libre, le gaz
occupe davantage d’espace dans le réservoir au fur et à mesure que huile est produite.
Lors de la dilatation du gaz contre l’huile, celui-ci contribue à la poussée de l’huile à
travers le réservoir et dans le trou de forage. La pression du gaz en expansion sur l’huile
dans le réservoir entretient l’écoulement ou de la production.
Dans certains réservoirs, les eaux sont en communication continue avec la nappe
phréatique.
A travers cette communication, les eaux
souterraines exercent une pression
hydrostatique sur l’eau du réservoir.
Plus le réservoir est profond, plus la pression
hydrostatique est forte.
Dans un réservoir actif de déplacement par
poussée d’eau, la pression hydrostatique due
à la communication des eaux souterraines
contribue à maintenir une pression constante
dans le réservoir.
La pression de réservoir est donc maintenue plus longtemps s’il existe une communication
eaux souterraines vers le réservoir.
Les réservoirs dont l’eau est sous pression hydrostatique par communication avec les
eaux souterraines continuent à produire par la poussée active des eaux même après que
l’essentiel du gaz de formation ait été éliminé.
3.2.2. Pression
La pression au niveau du fond d’un puits éruptif est appelée pression de fond (BHP pour
Bottom Hole Pressure en anglais) en écoulement.
Le réservoir peut également retenir des eaux salées et des gaz d’hydrocarbures.
La profondeur du réservoir.
Des réservoirs différents présentent des fluides sous des pressions diverses.
Un puits ouvre le réservoir vers une zone de basse pression au niveau de la surface de la
terre.
De nombreux puits présentent un écoulement continu des fluides en surface lors de leur
ouverture.
Un puits éruptif est un puits dont la production est assurée uniquement par la pression
inhérente au fluide du réservoir.
Les fluides en écoulement dans le trou sont également sous pression hydrostatique. La
pression hydrostatique est due à la densité et la charge du fluide au dessus.
La proportion d’huile, de gaz et d’eau dans un puits est variable. La densité du mélange
de fluides le sera également.
Le gaz dans le puits peut exister à l’état de bulle ou de gaz dissous. A un volume égal,
une bulle de gaz pèse moins qu’un gaz dissous. Par conséquent, la pression
hydrostatique est moindre lorsque l’essentiel du gaz présent dans le puits existe à l’état de
bulles de gaz.
La pression de fond en débit est égale à la somme de toutes les contre pressions en aval
(pression hydrostatique, pertes de charge, pression de traitement)
3.2.3. Débit
Le trajet du fluide dans le trou et dans la tête de puits suit le cheminement ci-dessous :
Le fluide pénètre dans le trou par des perforations situées dans le casing de
production et dans l’élément de casing.
Au niveau de la tête de puits, le fluide dans le tubing s’élève en circulant par une ou
deux têtes du cuvelage et par une tête de tubing.
Le débit issu de l’espace annulaire du tubing est contrôlé par une vanne de
cuvelage située dans la tête de tubing.
Le débit peut être contrôlé à deux endroits dans le puits : au niveau d’une duse de
fond placée dans la colonne de production ou au niveau d’une duse de surface
placée dans l’arbre de noël. Les duses de surface comme celles de fond contrôlent
le débit en diminuant le diamètre intérieur effectif du trajet d’écoulement.
La production des puits éruptifs s’effectue à partir de la pression des fluides contenue
dans le réservoir.
Si tous les fluides sont à pression identique, le fluide dans le réservoir ne subira pas de
va-et-vient.
Lorsqu’un forage est achevé et ouvert, une zone de basse pression apparaît dans le
réservoir.
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Le Puits
Le fluide circule depuis une zone de haute pression au fond du réservoir vers une zone de
moyenne pression au niveau de la liaison couche-trou.
Le fluide traverse ensuite la liaison couche-trou et atteint une zone de pression plus basse
dans le trou, avant de remonter du fond du puits dans une zone de pression encore plus
basse en surface.
La chute de pression à travers la liaison couche-trou d’un puits éruptif affecte la
production.
Un écoulement permanent est obtenu lorsque la
pression de réservoir à proximité de la liaison
couche-trou reste plus élevée que la BHP
d’écoulement.
Le fluide circule depuis une zone de haute
pression au fond du réservoir vers une zone de
moyenne pression au niveau de la liaison couche-
trou. Il poursuit son trajet à travers la liaison
couche-trou vers une zone de basse pression dans
le trou.
Si l’écoulement dans le réservoir est lent, le fluide s’évacue de la liaison couche-trou plus
rapidement qu’il n’arrive du réservoir. La pression de réservoir à proximité de la liaison
couche-trou diminue alors, générant une diminution de la chute de pression à travers la
liaison couche-trou.
Cette chute de pression produit une réduction de l’écoulement à travers la liaison couche-
trou.
Alors que l’écoulement diminue à travers la liaison couche-trou , il peut se poursuivre dans
le réservoir favorisant une nouvelle augmentation de pression au niveau de la liaison
couche-trou.
La production d’un puits fermé est assuré en ouvrant les vannes au niveau de la tête de
puits afin de permettre l’écoulement du fluide dans le tubing vers la surface.
Tant que cette vanne est fermée, le fluide est extrait du trou uniquement par le
tubing. Une fois que le fluide a traversé la liaison couche-trou, il circule plus librement et
sa pression diminue brutalement.
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Le Puits
Pression de réservoir.
Pression hydrostatique.
Contre-pression.
Pour un réservoir à huile, il existe deux principaux types d’écoulement dans le réservoir et
le tubing:
Écoulement liquide.
Écoulement à bulles.
Écoulement liquide
L’écoulement liquide est un type d’écoulement dans lequel tout le gaz contenu dans un
fluide est dissous dans le liquide. Celui-ci apparaît lorsque la pression du fluide est
supérieure au point de bulle. En d’autres termes, si la pression dans le tubing est
supérieure au point de bulle pendant tout le trajet du fluide vers la surface, la totalité du
fluide reste sous la forme d’écoulement liquide.
Écoulement à bulles
Les bulles de gaz circulent ensuite dans le trou en même temps que le
liquide. Lorsque le fluide traverse la liaison couche-trou et pénètrent dans le
trou, la pression continue de diminuer et la formation des bulles s’accélère.
Plus le fluide remonte le tubing, plus sa pression diminue et plus les bulles de
gaz sont libérées.
Étant donné que les bulles de gaz plus légères occupent avantage d’espace dans le
liquide, la densité du fluide dans le trou diminue, générant ainsi une diminution de la
pression hydrostatique. La pression réduite permet une formation accrue de bulles dans le
liquide et provoque à nouveau une diminution de la pression hydrostatique.
Afin d’obtenir un volume important de gaz et de liquide sortant du tubing, il doit s’écouler
plus rapidement qu’il ne pénètre. L’écoulement à bulles est plus rapide au niveau de la
tête de puits qu’au fond du puits.
Le gaz est capable d’accélérer le déplacement du liquide si les bulles sont grosses
puisque celles-ci sont plus légères.
Écoulement à bulles
Écoulement en bouchons
Écoulement annulaire
Écoulement en brouillard
Écoulement à bulles
Dans un écoulement à bulles, une fraction des gaz dissous dans l’huile se sépare de la
solution en formant de petites bulles. Jusqu’à un certain degré, ceci permet un
écoulement plus rapide du puits.
Écoulement en bouchons
Des cinq types d’écoulement à bulles de gaz, l’écoulement en bouchons est celui qui
nécessite la pression de tubing la plus élevée. Pour obtenir en écoulement en bouchons
dans un puits, une duse de fond peut être utilisée.
Écoulement annulaire
Écoulement en brouillard
Autrefois, les puits étaient mis en production sur toute la largeur du cuvelage de
production. La vitesse d’écoulement était généralement inférieure à celle observée dans
les installations de production modernes. À des vitesses plus lentes, les fluides se
séparent plus facilement dans le trou.
Par exemple, si on laisse un puits s’écouler à une vitesse lente, le gaz remonte plus
rapidement que les liquides lors de la séparation des fluides. Le GOR augmente lors
d’une production rapide de gaz. Et lorsque le GOR augmente, la pression de réservoir
diminue rapidement.
Lorsqu’il n’y a plus de gaz dans le réservoir, le fluide s’écoulant est composé d’huile et
d‘eau provenant du réservoir. Avec des vitesses faibles d’écoulement, ces liquides
peuvent également se séparer, l’huile, de densité inférieure, remontant alors au-dessus de
l’eau dans le trou. Si la production d’huile est plus rapide que celle de l’eau, le trou risque
de se charger en eau, de densité élevée. Lorsque le trou se charge en eau, la BHP
hydrostatique augmente et l’écoulement peut être complètement interrompu.
Utiliser des duses de surface. Les duses de surface appliquent une contre-
pression dans le tubing.
Les duses de surface évitent la séparation des fluides dans le trou car elles appliquent une
contre-pression dans le tubing. Une séparation moindre est obtenue si la pression de
tubing est maintenue élevée.
Dans les phases initiales de production, un puits éruptif s’écoule de façon continue. La
période d’écoulement continu dépend des éléments suivants :
La période d’écoulement continu dépend des moyens mis en place pour conserver
l’énergie stockée.
3.2.4.1.
Une production par bouchon apparaît lors d’interruption d’écoulement par suite de collecte
de liquides lourds au fond du puits. L’écoulement reprend lorsque la pression de réservoir
au niveau de la liaison couche-trou est suffisamment accumulée pour libérer davantage de
gaz dans le trou.
Une production par bouchon peut se produire dans un puits même en l’absence de gaz
piégé dans l’espace annulaire. De nombreux puits se mettent à présenter une production
par bouchon lors de la diminution de la pression de réservoir.
Au niveau de la tête de puits, une large poche de gaz est libérée du tubing, elle
s’accompagne d’un lourd bouchon d’huile. Ceci est désigné “production par bouchon " car
un écoulement de gaz alterne avec un écoulement d’huile.
En dernier lieu, les bouchons de liquide deviennent trop lourds pour permettre l’élévation
du gaz et le liquide chute dans le tubing.
Une colonne de liquide s’accumule au fond du trou et une quantité de gaz de plus en plus
importante s’évacue du tubing. Le fluide alors présent dans le trou s’alourdit et la pression
hydrostatique de fond augmente. L’écoulement dans le trou diminue et peut même cesser
complètement. Après interruption de l’écoulement dans le trou, la pression de réservoir
augmente progressivement à l’arrière de la liaison couche-trou.
Figure 24 : Périodes de
bouchons
Tandis que la durée d’écoulement entre deux têtes augmente, la production totale d’huile
diminue progressivement. Finalement, la pression insuffisante ne permet plus
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Jauges
Diagramme
Sons
Jauges
Diagramme
Sons
Les bouchons peuvent également être détectés par des variations sonores émises par le
fluide lors de son écoulement dans les vannes et la robinetterie au niveau de la tête de
puits. Un afflux de gaz et de liquide émet un son différent que celui correspondant à un
écoulement permanent de fluide.
Courbes de production
La courbe de production d’un puits suit la courbe de pression de tubing. Une courbe de
production mesure la quantité d’huile produite sur une certaine période.
Sauf dans le cas des gaz ou de la présence d'un aquifère actif (alimenté par l'extérieur),
les taux de récupération naturelle obtenus sont faibles
(20 à 25 %). De plus, la pression baissant, la production ralentit inexorablement.
Si l'on peut aider les fluides à s'élever dans les tubings (activation par pompage ou gas-
lift), laisser se dépléter un gisement présente des inconvénients majeurs en termes de
récupération.
L'injection d'eau (prélevée dans une autre source que le gisement lui-même), ou la
réinjection de l'eau associée au brut après séparation, constitue le procédé de
récupération assistée le plus utilisé (80 % à 85 % de l'huile supplémentaire produite).
L'injection d'eau sera le plus souvent décidée dans les cas suivants :
le maintien de pression,
3.4. EXERCICES
3. Compression and heat cause the fluids in a reservoir to have stored pressure
True
False
4. Any well that requires a pump or another method of artificial lift to bring the fluid to the
surface is called a flowing well
True
False
5. There is a higher hydrostatic pressure at the well bottom when the fluid is mostly
composed of:
Oil
Gas
6. If the pressure in the production tubing is above bubble point, the fluid will be in bubble
flow.
True
False
True
False
All of these
Ils véhiculent l’effluent du fond à la surface. L’effluent est traité puis exporté pour être
vendu.
Puits
Producteur HUILE / GAZ
Réservoir
L’effluent, traité avant d’être injecté, aidera à récupérer les effluents (hydrocarbures) du
réservoir qui seront véhiculés au travers des puits producteurs
Puits
Injecteur EAU / GAZ
Traitement EAU
Pompage HP EAU d’injection
Réseau
Distribution
Compression HP Traitement
GAZ d’injection GAZ
Réservoir
Un puits peut être activé pour produire plus mais surtout lorsque l'effluent n'a plus
suffisamment d'énergie pour accéder à la surface dans les conditions fixées par le
procédé. Les causes sont multiples mais on retiendra principalement la baisse de la
pression statique du réservoir ou l'augmentation du BSW (pourcentage d’eau dans
l’effluent) de manière importante par venue d'eau de formation ou d'eau d'injection.
L'énergie électrique est acheminée au moteur depuis la surface par un câble triphasé
déroulé et fixé au tubing au fur et à mesure de la descente.
Pour chaque étage, la pompe fournit au fluide à pomper une énergie sous forme de
vitesse par l'intermédiaire de l'impulseur qui tourne à environ 2900 Tr/mn pour une
alimentation électrique en 50 Hz.
Ce procédé d'activation supporte mal la présence de sable et de gaz. 300°F est une limite
pour le matériel standard.
Les pompes centrifuges sont en principe destinées à aborder des fluides monophasiques.
Il n'empêche qu'elles sont souvent utilisées dans des conditions où du gaz libre est
présent à leurs ouies d'aspiration.
Pour limiter le gaz libre passant dans la pompe, l'industrie met à l'heure actuelle à la
disposition des producteurs des séparateurs de gaz, essentiellement de 2 types :
De plus, une partie du gaz libre se présentant à la hauteur de l'unité de pompage n'entre
pas dans le séparateur mais est directement évacué par l'annulaire casing x tubing.
Il permet d'atteindre unepression de fond inférieure à celle que l'on peut obtenir en gas lift
.
La densité du gaz, même en pression, est sensiblement plus faible que celle d'un liquide.
Le gas-lift consiste à injecter du gaz dans le tubing pour alléger la colonne et réduire la
pression de fond en débit.
Cette réduction de pression de fond permet d'augmenter le débit selon les caractéristiques
du réservoir.
Des vannes gaz lift vont être installées dans des mandrins. Leur rôle est de décharger
progressivement le puits à l’aide de la pression d’injection de gaz disponible pour atteindre
la profondeur d’injection requise, soit le point d’injection final.
La vanne située au point d’injection final, généralement un orifice dont le diamètre aura été
choisi pour injecter un débit de gaz optimisé, permettra de produire le puits au débit liquide
productivité du puits
profondeur.
500-2300 m³/j ¤ ¤
32-500 m³/j ¤ ¤ ¤ ¤
< 32 m³/j ¤ ¤ ¤
Profondeur du Puits
> 3600 m ¤
< 2400 m ¤ ¤ ¤ ¤
Cette présélection sera à confirmer en fonction des problèmes rencontrés sur le puits et
des différents facteurs suivants :
profil du puits
degré d’automatisation
Méthode d’ACTIVATION
Bon
GOR élevé Excellent (si rotary gas Médiocre Passable
separator)
Bon
Souplesse pour les débits Bon (si variateur de Moyen Bon
fréquence)
Moyen
Présence de gaz libre Excellent (si rotary gas Mauvais Mauvais
separator)
Possible Oui
Possible
Effluent visqueux (si viscosité < (le plus Oui
(peu utilise)
200 cp) utilisé)
4.3.2. Le gas-lift
Avantages :
flexibilité
possibilité de traitement
Inconvénients :
problèmes d’hydrates
Avantages :
Débits importants
Simplicité de conception
Peu encombrant
Pas de nuisances
Facile à opérer
Peut être installée dans un puits dévié à condition d’être dans une partie rectiligne
Inconvénients :
pas utilisable pour les faibles débits (30 m3/J mini pour refroidissement moteur)
création d’émulsions
Avantages :
simplicité d’installation
Inconvénients :
Avantages :
simplicité de conception
automatisation facile
Inconvénients :
profondeur limitée
solides gênants
débits faibles
4.4. EXERCICES
Plan de circulation des Fluides (PCF/PFD) : ce document édité lors de la phase projet,
présente sous format simplifié, les principales lignes et capacités process ainsi que leurs
paramètres de fonctionnement principaux.
Figure 37: PFD d'un puits producteur offshore, non éruptif en gaz lift
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Le Puits
5.4. EXERCICES
6. LE PUITS ET LE PROCESS
Toutes les fonctions sont essentielles pour la production si l’on considère qu’elles sont
nécessaires pour réaliser les spécifications requises du produit en sortie.
En revanche la quantité de puits sur une même plateforme tempère le degré de criticité de
l’ensemble (sauf pour certains puits « dédiés » à une fonction spécifique – ex : puits à gaz
alimentant une turbine -).
Production
Fonction Equipements Criticité Secours Bypass
Etat*
7. PARAMETRES DE FONCTIONNEMENT
Dans ce chapitre, nous verrons l’ensemble des paramètres à suivre quotidiennement par
un opérateur afin d’assurer un bon fonctionnement du puits.
Beaucoup de ces paramètres relevés sont historisés et l’opérateur doit avoir accès à ces
historiques, de manière à pouvoir porter un jugement critique sur le comportement du
puits.
En normal operating, c’est à dire lorsque le puits produit de manière stable et contrôlée,
l’effluent transite du puits vers le MANIFOLD via la flowline.
MANIFOLD : il a pour fonction de collecter les arrivées d’effluent de tous les puits et de
pouvoir les diriger soit vers le séparateur PRODUCTION soit vers le séparateur TEST par
le biais d’un jeu de vannes.
Séparateur TEST : Il faut savoir que ce séparateur n’est dédié qu’à un seul puits puisqu’il
sert à le « tester » donc à compter les phases de l’effluent (phase huile, phase gaz et
phase eau) de celui-ci. Il est positionné en parallèle du séparateur PRODUCTION.
PC
FT
14"
Torche
γ Torche
10"
SBDV FT
14"
SDV γ KY511
14" SDV
Manifold
70 m³
7 - 29 bar
LDC
40 - 60 °C LC
Figure 46: Schéma séparateur TEST conventionnel avec équipements de comptage des
phases
Lorsque les puits sont mis en production, ils sont ouverts en fonction des « Consignes
d’exploitation PUITS ». Ces consignes fixent les valeurs « cible » à adopter pour
l’operating des puits.
Elles sont édictées par le Dpt Productivité Puits et garantissent un niveau d’exploitation du
gisement optimal. Il convient de les respecter scrupuleusement.
Voir en exemple le tableau page suivante : « Consignes de réglage des puits de GIR et
JSM Août 2006”
Figure 47: Consignes de réglage des puits de GIR et JSM Août 2006 (1)
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Figure 48: Consignes de réglage des puits de GIR et JSM Août 2006 (2)
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Figure 49: Consignes de réglage des puits de GIR et JSM Août 2006 (3)
Lorsque les puits sont en production, il faut les monitorer : c'est-à-dire qu’il faut relever
leurs paramètres de fonctionnement (mesures), suivre leur évolution et analyser celle-ci
afin de « comprendre » comment se ils se comportent.
7.1.2.1. Définitions
Les mesures sur un puits peuvent être de deux sortes et le choix de l'une ou de l'autre
dépendra alors de l'utilisation voulue du paramètre pris en compte.
Les simples mesures qui sont en fait des indications et permettent la détection d'une
anomalie.
Les enregistrements qui déterminent une tendance ou une évolution afin de permettre une
analyse. Dans ce cas, on notera les enregistrements occasionnels utilisés lors de la
recherche de solution suite à une anomalie.
7.1.2.2. Localisation
Tête de Puits
TT - PT Puits
PRODUCTEUR
FCV ROV
% open
PRO
SSV
TEST
ROV
Puits
Réseau INJECTEUR
PT
ROV
EA
PT EA1 PRO
PT EA2
SCSSV PT EA3
PT Hyd
Ouverture de la duse.
En cas de complétion double, chaque string aura ses propres paramètres et l'on cherchera
à définir l'interaction de l'un par rapport à l'autre en fonction de différents débits de
production.
7.1.2.4. Evacuation
Quel que soit le type de production, l'évacuation est le terme utilisé pour définir la contre
pression du réseau situé en aval de la tête de puits. Seule la pression (PT Réseau) sera
dans ce cas enregistrée.
7.1.2.5. Procédures
Il faut différencier les mesures de tous les jours des mesures occasionnelles.
Les objectifs sont donc bien différents, mais on se souviendra que dans les deux cas les
mesures sont importantes, même si parfois cela semble la même chose que la veille.
Enfin, on notera que pour les mesures de fond (qui permettent de quantifier les pertes de
charge dans la formation), il est impératif qu'elles soient effectuées en simultané avec un
passage sur le séparateur de test. Sinon, elles ne servent à rien alors que leur coût est
important.
Le relevé de toutes ces mesures ne trouve pas son utilité dans le fait de stocker des
données. Bien au contraire, et c'est en regardant les différentes utilisations que l'on prend
conscience de l'importance de celles-ci. Il conviendra donc d'être rigoureux dans ces
relevés de mesures.
On trouve des enregistreurs locaux soit de type cellule Barton (enregistreur à plume utilisé
pour la pression, la température et les débits) soit de type autonome avec batterie (agréé
pour utilisation en zone classée). Ils permettent d'enregistrer généralement des valeurs
pour des durées ≥ 24 heures. Il est impératif d'enregistrer les mesures en tête de puits
pendant les tests, particulièrement pour les puits activés. Une simple lecture ne suffit pas.
Nous venons de voir que les mesures relevées sur un puits ont une importance énorme
pour son suivi.
Il convient d’effectuer une ronde journalière sur chaque puits afin de relever ces mesures,
de les noter et de les enregistrer. Pour ce faire, il existe des feuilles de relevés puits
disponible sur chaque site et archivées en salle de contrôle.
L’opérateur en charge des relevés devra lorsqu’il les enregistre, comparer les valeurs avec
celles des journées précédentes en vérifiant si des manœuvres ont eu lieu sur le puits et
reporter à sa hiérarchie la moindre anomalie ou doute concernant ces mesures.
Pour chacune des deux méthodes existe une procédure OPERGUID décrivant
précisément toutes les opérations à effectuer afin de réaliser un passage du puits en test
de manière idéale.
Quand ?
Comment ?
Enregistrement de tous les débits et tous les paramètres pour une analyse
complète des résultats par Méthode Puits
Envoyer les
informations à
Méthodes Puits
qui décidera des
actions
correctives à
lancer sur site
après analyse des
données
Il est utilisé comme son nom l'indique lors de tests. Que ce soit pour un suivi de la
production de chaque puits ou pour une analyse suite à une anomalie, les mesures
effectuées sur le séparateur de test sont importantes. Le but lors d'une telle intervention
est de déterminer le bilan matière, c'est à dire de quantifier chaque phase de l'effluent
(gaz, huile et eau) pour chaque puits.
Débit gaz.
On notera que les mesures effectuées sur le séparateur de test ne sont utilisables que si
le puits est stable durant le test.
Recommencer le test
TROUBLESHOOTING
SUIVI JOURNALIERS TESTS
Premier niveau
Opérer en sécurité
en maintenant l’équipement de sécurité et autres équipements
en appliquant des procédures appropriées et progressives
Mesures
journalières: détection de problèmes
mensuelles: vérifier les performances sous conditions opératoires
usuelles ou modifiées
Le dégorgement initial est la première mise en production du puits. C’est une intervention
importante, car de sa réussite va dépendre la qualité de la liaison couche / trou et donc
l’état final dans lequel va produire le puits. Il est important de passer du temps sur cette
opération en surveillant et respectant les paramètres.
Pour les dégorgements successifs (après un long arrêt), il faudra contrôler le dégorgement
pour la sécurité des installations en aval et pour la préservation de la liaison couche / trou.
Le dégorgement d’un puits se fera selon une procédure établie par le Dpt Productivité
Puits. Selon le cas, le dégorgement du puits se fera soit sur une unité de séparation de
test mobile présente sur le rig de forage (s’il s’agit d’un nouveau puits foré) ; soit sur le
séparateur de test du site (s’il s’agit d’un workover par exemple).
Le contrôle du puits se fait par la duse. La duse sera choisie par le Département
Productivité Puits selon la consigne de débit ou de pression de fond fournie . Il y aura une
politique claire d’évolution de la duse en fonction du temps et du résultat des tests.
Le contrôle du puits passe par le dosage de l’activation. La duse apporte une sécurité
supplémentaire.
Pendant le dégorgement, le puits sera équipé d’un seul mandrin avec un petit orifice afin
de limiter le débit. La duse sera choisie par le Dpt Productivité Puits selon la consigne de
débit ou de pression de fond fournie. Il y aura une politique claire d’évolution de la duse en
fonction du temps et du résultat des tests (on pourra être amené à supprimer l’injection).
En général, un puits activé par gas lift est équipé de plusieurs mandrins, les mandrins « au
dessus du mandrin équipé de l’orifice d’injection » étant équipé de vannes de décharge,
les mandrins éventuellement « en dessous du mandrin équipé de l’orifice d’injection »
étant équipés de dummy.
La duse sera choisie par le Département Productivité Puits selon la consigne de débit ou
de pression de fond fournie. Il y aura une politique claire d’évolution de la duse en fonction
du temps et du résultat des tests. S’il existe un système de variation de la fréquence, il
sera utilisé de préférence à la duse.
Afin de protéger les installations de surface contre les effets de l'acide pendant le dégorgement du puits après stimulation, il est
recommandé d'observer une phase d'injection de carbonate de soude selon la procédure suivante.
Juste avant la phase de dégorgement et en accord avec le RSE, prévoir l'installation d'une pompe d'injection de produit chimique. La
pompe refoulera dans la flow line du puits à dégorger.
PROCEDURE :
1 30 litre/heure.
3 3 litre/heure.
4 ou 5 0.3 litre/heure.
Figure 55: Exemple consigne d’injection chimique pendant le dégorgement d’un puits
Figure 56: Exemple pour une pompe Texsteam 5006 (diamètre piston 1"
7.3.1. Introduction
Nous aborderons dans ce chapitre les fonctions de sécurité qui permettent d’opérer un
puits :
Afin de garantir l’intégrité physique et opérationnelle du puits, des sécurités sont mises en
œuvre afin de permettre une fermeture du puits automatique en cas de problème interne
ou externe au puits.
Une Spécification générale Groupe (GS EP SAF 226 «Completed Wells Safety systems
and Safety rules » définit clairement les protections ainsi que leur philosophie de
fonctionnement à mettre en œuvre.
Ces sécurités sont gérées par le système numérique de contrôle commande via le
logigramme de sécurité ou agissent directement et localement sur le puits.
Chaque fois qu’une fermeture automatique de puits sur défaut sera enclenchée, il faudra
s’assurer que toutes les actions du logigramme sécurité sont valides et les historiser sur
un document approprié en salle de contrôle. Prévenir la hiérarchie de la moindre anomalie
ou incompréhension sur la mise en sécurité du puits.
Regardons ci-après le détail des sécurités installées pour chaque type de puits ainsi que
les actions automatiques engendrées.
Sur le « Typical Shutdown Causes Matrix » on retrouve le niveau d’arrêt d’un puits
(l’action) en fonction du type de défaut généré.
Sur le « Typical Shutdown Actions Matrix » on retrouve l’action automatique effectuée sur
le puits en fonction du niveau d’arrêt activé
Figure 63: Vue SNCC d’un puits PRODUCTEUR HUILE ERUPTIF avec son logigramme sécurité associé
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Le Process
Le Puits
Figure 64: Vue SNCC d’un puits INJECTEUR GAZ avec son logigramme sécurité
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Le Process
Le Puits
Figure 65: Vue SNCC d’un puits INJECTEUR EAU avec son logigramme sécurité
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Le Puits
Figure 66: Vue SNCC d’un puits PRODUCTEUR ACTIVE par GASLIFT avec son logigramme sécurité
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Le Puits
Figure 67: Vue SNCC d’un puits PRODUCTEUR ACTIVE par PCI avec son logigramme sécurité
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Le Process
Le Puits
Les tests de fonctionnement et les tests d’étanchéité des vannes de sécurité SCSSV +
wellhead + christmas tree + annulaires sont soumis à une règlementation groupe (CR EP
FPP 135) afin de garantir un niveau d’opérabilté irréprochable. Chaque site détient une
procédure OPERGUID décrivant la manière d’effectuer ces tests de fonctionnement et
d’étanchéité.
Le graissage de ces mêmes vannes (hormis la SCSSV) souscrit lui à un planning géré par
l’exploitant et le département maintenance.
Figure 68: Extrait de la Company Rule CR EP FPP 135 - "Barriers on Completed Wells"
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Le Process
Le Puits
XXXX Le test d'étanchéité a plus de 12 mois. XXXXXX Le test d'étanchéité a plus de 10 mois.
Statut Eruptif Type SCSSV VM VM Vanne Vanne Vannes EA 1 Vanne EA2 Conformité Vanne(s) non
Puits YAF0 Observations
O/F E / NE Activation Tubing Annulaire N°1 N°2 (SSV) latérale sas manu 1 opérée manu 2 manu Puits conforme(s)
YAM 001 O NE GL OK OK OK OK OK FU OK OK OK OK 1
Pas de volant sur la vanne SAS.
Date test 14/12/03 P 18/5/04 18/5/04 16/12/05 16/12/05 16/12/05 18/5/04 16/12/05 16/12/05 16/12/05 16/12/05
YAM 002 O NE GL LOT OK OK OK OK OK BO OK OK 1
STV et SAV néant; VM1 dure à manœuvrer
Date test 18/12/03 P 18/12/05 18/12/05 18/12/05 18/12/05 18/5/04 18/5/04 18/5/04 18/5/04
YAM 003 O NE GL OK OK OK OK OK OK OK OK SANS 0 SSV Annulaire
Date test 11/8/03 P 18/5/04 18/5/04 18/12/05 18/12/05 18/12/05 18/12/05 18/12/05 18/12/05 18/5/04
YAM 004 O NE GL OK OK OK OK OK OK OK OK OK OK 1
SCSSV BFX remplacée le 13/01/2006.
Date test 20/12/03 P 13/1/06 19/5/04 19/5/04 19/5/04 19/5/04 19/5/04 19/5/04 19/5/04 19/5/04 19/5/04
YAM 005 O NE GL OK FU OK OK OK OK OK OK SANS OK 1
SAB modifié.Remplacé SSV tbg le 07/07/03
Date test 21/12/03 P 19/5/04 19/5/04 23/12/05 23/12/05 23/12/05 23/12/05 23/12/05 23/12/05 19/5/04
YAM 006 O NE GL OK SANS FU OK OK OK OK OK OK 0 VM 1
Puits Eruptif ( Actuellement en production )
Date test 8/12/03 P 22/5/04 22/5/04 22/5/04 22/5/04 22/5/04 22/5/04 22/5/04 22/5/04
YAM 007 O NE GL OK OK OK OK OK OK OK OK OK OK 1
Date test 30/12/03 P 20/5/04 20/5/04 20/5/04 20/5/04 20/5/04 20/5/04 20/5/04 20/5/04 20/5/04 20/5/04
YAM 008 O NE GL OK OK OK OK OK OK OK OK OK OK 1
Vanne de SAS pas testée
Date test P 3/10/05 3/10/05 3/10/05 3/10/05 3/10/05 3/10/05 3/10/05 3/10/05 3/10/05 3/10/05
YAM 009 O NE GL OK OK OK OK OK OK OK OK OK OK 1
Date test 14/12/03 P 20/12/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05
YAM 010 O NE GL LOT FU OK OK OK OK OK OK OK OK 1
Test étanchéité vannes après graissage
Date test P 21/5/04 21/5/04 21/5/04 21/5/04 21/5/04 21/5/04 21/5/04 21/5/04 21/5/04 21/5/04
YAM 011 O NE GL OK SANS OK OK OK OK OK OK OK OK 1
Remplacé SSV le 16/7/02.
Date test P 20/10/05 20/10/05 20/10/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05 20/12/05 27/5/04
YAM 012 O NE GL LOT SAI OK OK OK OK FU BO SANS 0 SSV Annulaire
Date test P 20/12/05 1/2/06 1/2/06 1/2/06 1/2/06 1/2/06
YAM 013 O NE GL OK SAI OK OK OK OK OK OK SANS OK 1
Test étanchéité vannes après graissage
Date test 24/5/04 P 5/9/04 5/9/04 5/9/04 5/9/04 5/9/04 5/9/04 5/9/04 5/9/04 5/9/04
YAM 014 O NE GL OK OK OK OK FU OK OK OK OK OK 1
VM1 : pas de volant.
Date test P 26/5/04 26/5/04 26/5/04 26/5/04 26/5/04 26/5/04 26/5/04 26/5/04 26/5/04 26/5/04
Etanchéité des Vannes 100% 79% 93% 100% 86% 93% 93% 86% 100% 86% 79%
Nbre puits O 14 Nbre puits E 0
% vanne tubing conforme quand puits Eruptif 0 puits Eruptif
Figure 69: Exemple Tableau ETAT des Vannes de puits sur une plateforme (Rassemblant Test de fonctionnement et Test d’étanchéité)
CHAMP YANGA
PLATE-FORME YAF2
DATE 19/03/2006
RESPONSABLE DU TEST TATI-PAKA PUITS YAM220
VISA
SCSSV
57 8 8 10 Oui Etanche
fond
ASV 60 40 48 10 SAI
57 10 10 10 Oui Etanche
VANNE MAITRESSE N°1
X-Mas tree
60 0 4 10 Oui Etanche
VANNE 1er CSG AUTO
Néant
VANNE 1er CSG MANUELLE OPPOSEE
Csg 2
25 0 0 10 Oui Etanche
VANNE 2nd CSG MANUELLE
25 10 10 10 Oui Etanche
VANNE MANIFOLD PRODUCTION
25 10 10 10 Oui Etanche
VANNE MANIFOLD TEST
Légende
Figure 71: Extrait de la Company Rule CR EP FPP 135 "Barriers on Completed Wells"
Quel que soit le type de puits rencontré, il est obligatoire de monitorer la pression des
espaces annulaires. Et même si la CR fixe une limite minimum, il est de bon ton de
contrôler la pression des espaces annulaires hebdomadairement et plus si certains cas le
nécessitent.
L’opérateur effectuera ces relevés de pression lors de sa tournée des relevés des
paramètres de fonctionnement des puits.
But :
Pour connaître les capacités d’un puits à produire, il faut le tester. Il y aura un premier test
du puits lorsque son forage sera terminé et après l’avoir dégorgé. Les valeurs mesurées
pour ce premier test détermineront les capacités initiales du puits à produire et serviront
de référentiel pour le Département Productivité Puits pour suivre la vie du puits.
Il y aura ensuite des tests réalisés selon une fréquence déterminée par le Département
Productivité Puits. Il est souvent demandé d’avoir au moins un test par mois validé par les
Exploitants et le Département Productivité Puits pour chaque puits.
Il convient donc de faire ces tests avec la plus grande rigueur car ayant beaucoup de puits
à tester sur chaque site, la moindre répétition de test peut entraîner un retard énorme. Il
existe sur chaque site un planning de tests standard géré par les exploitants et révisé si
besoin est par le Département Productivité Puits.
Moyens :
Il est utilisé comme son nom l'indique lors de tests. Que ce soit pour un suivi de la
production de chaque puits ou pour une analyse suite à une anomalie, les mesures
effectuées sur le séparateur de test sont importantes. Le but lors d'une telle intervention
est de déterminer le bilan matière, c'est à dire de quantifier chaque phase de l'effluent
(gaz, huile et eau) pour chaque puits.
Débit gaz.
On notera que les mesures effectuées sur le séparateur de test ne sont utilisables que si
le puits est stable durant le test.
PC
FT
14"
Torche
γ Torche
10"
SBDV FT
14"
SDV γ KY511
14" SDV
Manifold
70 m³
7 - 29 bar
LDC
40 - 60 °C LC
Pour chacune des deux méthodes existe une procédure OPERGUID décrivant
précisément toutes les opérations à effectuer afin de réaliser un passage du puits en test
de manière idéale.
Quand ?
Comment ?
Enregistrement de tous les débits et tous les paramètres pour une analyse
complète des résultats par Méthode Puits
Recommencer le test
PC
Points FT
d ’échantillonnage
14"
10" Torche γ Torche
SBDV FT SDV
14"
SDV γ KY511
14"
Manifold SP
70 m3
7 - 29 bar
LDC
40 - 60 °C LC
7.5. EXERCICES
18. Quels sont les paramètres de la tête de puits nécessaires au suivi du puits ?
19. Quelles sont les mesures à effectuer lors du test d’un puits ?
22. Quelle est la fréquence minimum pour les tests de fonctionnement et d’étanchéité des
vannes de sécurité d’un puits ?
23. Quelle est la fréquence minimum et raisonnable pour le contrôle des pressions des
espaces annulaires d’un puits ?
Cette méthodologie générale reprend les principes appliqués sur toutes les filiales du
groupe en matière d’opérations de puits, mais il convient de suivre les procédures
OPERGUID « site » qui font référence aux équipements rencontrés.
Diamètre de duse
Paramètres d'activation
Ouverture du puits
Etanchéité EA
Capteurs (PSHL)
Gestion du réseau gas-lift (allocation gaz, pressions BP & HP, stabilité du réseau)
Dépôts,
Emulsions,
Hydrates,
Corrosion
Analyse des manques à produire (différence entre ce que le puits est censé produire et ce
qu’il produit réellement).
Assistance formation-expertise
producteur
injecteur
Suivi permanent des paramètres de chaque puits (P, T fond et tête de puits)
ligne de test
débitmètre polyphasique
Gisement :
Exploitation :
Gisement :
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Exploration & Production
Le Process
Le Puits
Exploitation :
Paramètres puits :
Produits chimiques :
méthanol
corrosion : épaisseur
Sécurité
Protection de la formation
Protection du réservoir
Nota : Ces étapes seront légèrement différentes en fonction des puits exploités, mais les
étapes de base seront mêmes.
s’informer sur les caractéristiques du puits à ouvrir (N°, puits gaz/huile, éruptif,
PCI, GL, BSW, GOR)
relever PEA
Il est nécessaire de s’assurer de la fermeture de que toutes les vannes de la tête de puits.
L’état de la tête de puits est désormais tel que la vanne de sas est fermée. La vanne de
sécurité de surface (seconde vanne latérale) est également fermée.
Les vannes doivent toujours être ouvertes lentement afin d’éviter un à-coup de pression
en aval de la vanne.
Les à-coups de pression, (coups de bélier), peuvent générer des forces pouvant excéder
la pression de fonctionnement des tuyauteries et provoquer éventuellement des
ruptures/fuites des conduites.
ATTENTION
Toujours informer la salle de contrôle avant de mettre les puits en production et s’assurer
de l’obtention effective de l’ensemble des concessions requises.
L’écoulement doit être ouvert lentement et progressivement via les vannes de duse afin de
prévenir les chocs par application de pression. Ceci est particulièrement important lors
d’application de haute pression ou de GOR (rapport gaz-huile) élevé sur des puits d’huile
ou des puits de gaz.
Si la pression en amont d’une duse est double ou plus du double par rapport à la pression
en aval, l’écoulement dans la duse devient critique.
Il existe toujours une pression différentielle dans une SCSSV fermée. Ceci est la
conséquence de la présence de gaz et de fluide dans le tubing au-dessus de la vanne et à
l’augmentation de pression en dessous la vanne (en raison de l’accumulation naturelle de
pression à partir du puits).
La pression dans la vanne doit être égalisée avant l’ouverture de la vanne. Des orifices
d’égalisation sont prévus à cet effet dans les vannes.
Note : Une SCSSV peut être considérablement endommagée si elle n’a pas été égalisée
préalablement à l’application de pression sur la conduite de commande complètement
ouverte.
Lors du démarrage du puits, des fluides morts sont en place car le tubing a agit comme un
séparateur: la phase gaz a migré en haut du tubing, puis de l’huile morte et de l’eau en
fond du puits. Ces fluides vont se refroidir avec le temps. En conséquence, l’huile va
devenir plus visqueuse. Ceci explique pourquoi la pression hydrostatique et les pertes de
charges sont fortes au redémarrage et décroissent rapidement lorsque les fluides chauds
et gazés viennent du réservoir.
La perte de charge par friction dépend des propriétés des fluides (surtout la viscosité)
mais aussi de la longueur du tubing. Prendre la profondeur mesurée et non la profondeur
verticale si c’est un puits dévié.
Cette perte de charge est voulue, car elle permet de garder le contrôle du débit pour un
puits éruptif. Dans le cas d'un puits activé, ce contrôle se fera via l'activation.
Flowline
Elles sont comparables aux pertes de charge dans la duse. Des pertes de charges
anormales peuvent survenir surtout s'il existe des points bas (franchissements de rivières).
Pour réduire les pertes de charges additionnelles dues soit à des dépots de paraffines ou
de sable, on prévoira des raclages routiniers associés suivant les cas à des injections de
produits chimiques.
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Exploration & Production
Le Process
Le Puits
Le puits peut être mis à disposition pour certaines opérations d’exploitation (ex : Test de
fonctionnement ou d’étanchéité vannes de sécurité) ou de maintenance (ex : Nettoyage
TBG au Wire Line).
Ces opérations sont normalement planifiées et le puits peut être mis à disposition selon
une procédure qui sera établie par l’Exploitation en fonction des besoins. S’il s’agit d’une
mise à disposition classique, on appliquera la procédure OPERGUID du site de fermeture
d’un puits.
Pour la mise à disposition du puits pour des opérations de wire line, il faudra connecter un
panneau de commande à distance des vannes de sécurité selon une procédure
OPERGUID du site.
Suite aux relevés des paramètres puits, l’opérateur a sous sa responsabilité de s’assurer :
du bon fonctionnement :
o de tous les manomètres et leur vanne d’isolement (lisibilité, étanchéité)
o de tous les thermomètres (lisibilité)
o des vannes manuelles de la wellhead & christmas tree (graissage, facilité de
manœuvre, étanchéité)
du contrôle de :
o niveau réservoir armoire hydraulique de commande SCSSV / SSV
L’opérateur devra donc faire une demande à sa hiérarchie pour une intervention de
maintenance sur le problème détecté.
Les interventions qui peuvent être effectuées sur un puits vont des mesures de fond au
rééquipement de la colonne de production. Les moyens utilisés seront adaptés au travail à
effectuer.
Légères :
o Descente de jauges de mesure, échantillonnage, ‘logging’
o Pose d’un bouchon pour isoler par exemple une zone productrice
o Changement d’une vanne gaz lift
o Ouverture/Fermeture d’une vanne de circulation (‘Sliding Sleeve’)
Les coulisses
Figure 87: Outil de Figure 88: Outil Figure 89: Bloc d'impression
nettoyage - "Gauge d'emboutissage - - "Impression Block"
Cutter" "Swagging Tool"
Elles sont généralement réalisées sur un puits en arrêt de production mais néanmoins
sous pression.
L’acidification
Une unité de ‘Coiled Tubing’ est constituée d’un tube métallique continu de Ø ¾″ à 1½″
enroulé sur un tambour, le ‘Coil’. Ce tube est muni d’un clapet anti-retour à son extrémité
et est manœuvré par un injecteur équipé d’un BOP. Il peut donc être descendu dans un
puits en pression.
Le ‘Coiled Tubing’,
grâce à la souplesse
du tube, est plus
avantageux que le
‘Snubbing’ dans le
sens qu’il offre une
mise en œuvre plus
rapide, la possibilité
de circuler en
manoeuvrant, la
possibilité d’intervenir
dans des drains
horizontaux et permet
également de forer
des drains de petit
diamètre.
Réaliser un ‘Gas Lift’ temporaire pour pratiquer un essai en attendant une reprise
de puits
8.6.2.2. Le Snubbing
Il consiste à la descente dans un puits en pression de tiges vissées (‘Tubing’) munies d’un
clapet de fond à l’intérieur du ‘Tubing’ de complétion existant.
Même si de nos jours, il existe de grosse unité de Coiled tubing, le Snubbing permet
d’utiliser des tubes de Ø supérieur au tube enroulé du ‘Coiled Tubing’.
Par rapport au ‘Coiled Tubing’, il offre une meilleur capacité de débit, plus de traction et de
rotation ainsi que la possibilité de mettre du poids sur l’outil.
Il est en revanche plus long par le fait qu’il faut visser les tubes entre eux et faire passer
chaque connexion à travers le système d’étanchéité.
Effectuer des
repêchages
Mettre en place un
‘Tubing’ permanent
pour l’injection
d’inhibiteur, de ‘Gas
Lift’
Pour des interventions qui nécessitent par exemple de remonter le ‘Tubing’, on fait appel à
des unités lourdes telles des unités de ‘Pulling’, voir plus importantes de ‘Work Over’.
Ces interventions nécessitent de ‘tuer’ le puits en mettant en place un fluide qui exerce
une pression hydrostatique supérieur à celle du gisement.
On utilise les unités de ‘Pulling’ pour des profondeurs allant jusqu’à 2500m environ. Ce
sont des appareils légers et mobile mis en place rapidement sur la tête de puits.
pressions,
températures,
niveaux,
nature,
Les mesures dans le puits permettent aussi de contrôler l'état du puits par la mesure :
PRESSION
• Moyen de contrôle de
l'impact d'une fracturation
hydraulique
* Production Logging Tool
On appelle "mesures associées", généralement de surface, toutes les mesures que l'on
effectue en même temps que la mesure de fond et qui sont indispensables à la validation
de celle-ci.
duse de gaz,
débit d'injection,
Ces mesures doivent être effectuées sur un puits produisant à régime établi en dehors des
phases de démarrage ou d'incident.
Remarque
Matériel de surface
Proscrire tout équipement fuyard. Un stuffing box ou une vanne qui fuit, détériore
la mesure.
Rapports
Ce type de mesure doit être effectuée à chaque intervention wireline dans le puits lors du
contrôle tubing avant opération.
Mise en œuvre
En cours de production, les tubings qui équipent un puits peuvent être soumis à des
phénomènes :
de corrosion,
d'érosion,
de dépôts.
Pour contrôler les effets de ces phénomènes sur les tubings, principalement corrosion ou
érosion, il suffit de vérifier leur diamètre intérieur à l'aide d'un outil : le CALIPER.
Le contrôle du niveau dynamique dans les annulaires de puits en pompage est un facteur
important puisqu'il permet de contrôler la submergence de la pompe et donc d'optimiser le
rendement.
Les puits pompés n'étant pas tous équipés de capteurs permanents pour mesurer la
pression de fond, il est aisé de calculer celle-ci connaissant :
Cet appareil, connu sous le nom de SONOLOG est un moyen rapide, assez précis et peu
couteux, de déterminer la profondeur du niveau (statique ou dynamique) gaz-huile dans
l'annulaire d'un puits en pompage.
Cet appareil est fixé sur l'annulaire de la tête de puits. Il est basé sur le principe de la
réflexion des ondes sonores lorsqu'elles rencontrent un obstacle.
Le son d'origine est produit par une cartouche explosive. Il émet une vague de pression
qui se propage dans le gaz contenu dans l'annulaire et se réfléchit :
Un micro transforme ces ondes en signal électrique qui après amplification est restitué par
deus galvanomètres enregistreurs.
Pumping tee
En comptant le nombre d'impulsions
situées entre l'enregistrement du tir Microphone
and gun
de surface et la réflexion du niveau,
Recorder
on peut déterminer le nombre de Strip Chart
tubings situés au-dessus du niveau
liquide donc la cote de ce dernier.
Shot at
surface
On peut donc connaître la cote du 1 sec.
niveau liquide avec une incertitude Timing
équivalente à une longueur de tubing, Marks
Collar
voire moins. Reflection
Lors d’une mesure de Pression en débit, d’un Back Pressure Test ou d’un Flow Gradient
survey, il est très important de diriger le puits en question lors de l’opération vers le
séparateur de Test pour pouvoir comparer les données mesurées.
Pression en Débit:
Appelé aussi Multi Rate Production Logging Tool (MRPLT). Mesure de débit de production
associée à la mesure de pression et température pour chaque niveau perforé et pour
différents débits de production. Cet outil de logging est positionné à la profondeur de
chaque niveau perforé avec une unité de wire line.
Cette mesure est généralement associée à une remontée de pression (voir ci après) et
s’appelle donc PDRP.
Les résultats du PDRP sont montrés ci dessous et concernent un puits à gaz de Tunu.
Seulement trois niveaux produisent (sur les cinq perforés): les autres sont sous le niveau
d’eau.
On peut voir clairement le débit partiel de chaque niveau en fonction du débit total produit
en surface. Le cross flow est initié quand le débit total de surface est diminué et se
poursuit quand le puits est fermé.
Qmax Q1 Q3 S/I
14.1 mmscf/d 8.5 mmscf/d 0.8 mmscf/d 0 mmscf/d
0.0
0,0 0,0 0,0
Q120
water
water
water
w
water
Q121
Identique au PDRP mais avec les jauges installées sur un siège d’ancrage spécifique.
Cela permet seulement de mesurer le débit total produit par les niveaux situés en dessous
du siège.
Identique au PDRP mais avec les jauges remontées pour un débit donné du fond de puits
jusqu’en surface pour détecter toute injection de gas lift incontrôlée (trou dans le tubing)
Remontée de pression:
8.8. ECHANTILLONAGE
Ces analyses ont pour but de faire l'inventaire des corps contenus dans les différents
fluides. Elles concernent en premier lieu les eaux de gisement.
Ces analyses ont pour but d'identifier les germes bactériens contenus dans l'eau, pouvant
entraîner des dégradations importantes du matériel.
Conditions
Si l'échantillon recueilli au fond du puits n'est pas obtenu dans de bonnes conditions les
mesures effectuées au laboratoire ne seront pas représentatives du complexe du
gisement.
Puits
Le puits doit être préparé avant son échantillonnage. Il faut souvent le faire produire à
faible régime, stable.
Cette stabilité sera vérifiée par la mesure des débits d'huile et de gaz pendant 48 h avant
l'échantillonnage.
L'échantillon doit être prélevé le puits étant mis en débit, ce même débit que
précédemment (laminage).
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Le Process
Le Puits
La côte de prélèvement doit être la plus basse possible, celle parcourue par tout le
fluide de la couche.
Echantillonneur
Applications
Sur un puits à gaz cet outil permet de faire la distinction entre l'eau de condensation et
l'eau de formation. Il permet également d'observer les variations de salinité dues à l'eau de
condensation sur l'eau de formation (exemple FRIGG).
En général, il est possible d'échantillonner à peu de frais, le fluide le plus lourd rencontré,
que le puits soit en débit ou fermé.
Le taux de production est en effet accru par une meilleure perméabilité de la roche
réservoir jouxtant le trou.
La roche est broyée par l’action du forage et les fluides de forage s’introduisent dans la
formation.
L’endommagement se produit en grande partie dans un rayon d’un pied du trou du puits.
Plus la perméabilité est élevée, plus le passage des fluides dans la roche est facile.
Plus la perméabilité est faible, plus le passage des fluides dans la roche est difficile.
La plupart des traitements acides intègrent l’une des trois classifications générales :
Nettoyage de puits,
Acidification matricielle,
Fracturation.
L’acidification matricielle consiste à une injection minutieuse d’acide par pompage dans
la formation de façon à ce qu’il pénètre les espaces poraux sans fracturer la roche
réservoir. Cette procédure est en règle générale réalisée pour la dissolution de la boue et
des contaminants de forage dans les formations liaison couche-trou tendres.
La fracturation nécessite l’injection d’acide à des débits plus rapides que ne peuvent
supporter les chemins d’écoulement naturel jusqu’à ce que la roche réservoir se fracture
ou se fende. En cours de traitement, l’acide traverse les fractures et dissout la roche,
formant des alvéoles et chemins supplémentaires à travers la paroi.
Les deux acides les plus fréquemment utilisés pour la stimulation de circulation d’huile
dans les puits sont les suivants :
Après dissolution des roches magasin et des contaminants par ces acides, les produits de
cette réaction chimique doivent être solubles.
Si les produits de réaction n’étaient pas solubles, les matériaux solides produits
obtureraient et colmateraient les espaces poraux dans la roche réservoir, cela réduirait la
perméabilité au lieu de l’augmenter.
Le mélange d’acides et d’additifs est spécifiquement établi pour chaque puits et pour
chaque type de formation.
Les pressions et volumes de pompage sont de même spécifiquement établis pour chaque
formation.
Différentes substances chimiques sont associées au mélange acide de base injecté par
pompage dans le puits. De nombreux additifs différents sont utilisés pour diverses raisons.
L’objectif est précisément l’attaque de la roche réservoir et de ses contaminants par l’acide
et non celui d’attaquer les équipements de complétion. De même, il ne doit pas être utilisé
(usé) avant de s’être correctement logé dans la formation.
Inhibiteur de corrosion
Les retardateurs qui retardent l’action de l’acide afin de lui permettre d’atteindre
le lieu d’action précis souhaité.
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Le Process
Le Puits
Les réducteurs de friction qui rendent le mélange acide plus 'glissant' et donc
plus facile à pomper.
Il existe des billes de plastique durci ou de caoutchouc plein présentant une flottabilité
neutre. Elles ne flottent pas dans l’acide.
Les billes Perf-Pac sont injectées par pompage dans le puits avec l’acide à différents
intervalles au cours de l’action de l’acide.
Les billes Perf-Pac accompagneront l’acide injectée par pompage et condamneront les
perforations surdimensionnées recevant facilement l’acide. Elles forceront ainsi la
circulation de l’acide dans les perforations plus difficiles ou de dimension moindre.
Une fois la stimulation d’acide terminée et le pompage arrêté, les billes Perf-Pac
tomberont dans le fond du puits.
La stimulation par fracture exige une injection de fluide par pompage dans la puits à haute
pression.
Les fractures creusent des canaux de drainage vers le trou. Ceci augmente la surface de
la roche du réservoir.
Les fluides pompés sont sélectionnés en fonction du type de roche devant être fracturé.
Les formations présentant des solubilités inférieures à 50 % sont très souvent stimulées
par fracture au moyen d’eau ou de fluides de fracturation à base d’huile. Des formations
de type grès sont en général constatées.
Un 'agent de soutènement' permet d’éviter que les fractures créées lors d’une stimulation
par fracture se referment une fois la pression de fracturation disparue.
Les grains de sable de l’agent de soutènement sont classés selon une méthode de
passage des grains dans des tamis de différente taille (maillages). Les grains de diamètre
important ou de dimension trop réduite sont éliminés.
Faible perte de fluide. (Le fluide ne doit pas entrer dans la roche réservoir.)
Faible perte de friction (Le fluide doit être pouvoir être facilement pompé.)
De nombreux additifs peuvent être associés à des fluides de fracturation afin d’obtenir ces
propriétés.
Les gels peuvent être réalisés en dernière étape pour une période de 100 heures
maximum.
Une fois le gel brisé, (retour à un fluide faible viscosité), il est facile d’extraire le fluide de
fracturation par reflux lors du nettoyage du puits.
En mélange discontinu la totalité du fluide prévu pour la tâche est pré-mélangé avant
d’engager la tâche. Ceci nécessite de grands volumes de stockage et une gestion
judicieuse de la durée de vie du gel et de sa résistance.
Exigences en équipements de
base :
Réservoirs de
stockage,
Doseurs,
Mélangeurs,
Pompes.
Le mélangeur réalise le
mélange des matières
premières avec l’eau ou l’huile
qui sera pompée.
Comme il est décrit plus précisément dans le chapitre suivant, le puits peut être soumis à
des dépots, des problèmes de corrosion interne, des phénomènes physiques perturbants
pendant le transit du fluide du fond vers la surface.
Tous ces problèmes peuvent être éliminés, sinon atténues, de façon à permettre au puits
de produire de manière stable.
L’effluent du gisement est analysé au tout début des études de développement afin de
déterminer, en conditions de fonctionnement (en pression et température) quels seront les
problèmes que l’on sera amené à résoudre (ex : possibilité de formation de dépôts de
carbonates, d’hydrates, présence d’H2S dans l’effluent pouvant créer des problèmes de
corrosion,etc.) .
Une fois les problèmes possibles annoncés, il sera développé un programme d’injection
de produits chimiques dans le puits (en fond et/ou en surface).
Pour ce faire, une installation spécifique sera mise en oeuvre sur le site, comprenant les
tanks de produits avec leurs pompes doseuses associées.
Cette installation représente souvent une énorme quantité de matériel (fonction du nombre
de puits du site traités) et est un élément essentiel à monitorer.
Le coût des produits chimiques représente une part très importante des frais
d’exploitation.
Donc, un mauvais monitoring peut entraîner un surcoût énorme car la durée de vie du
puits peut s’en trouver fortement affectée et les interventions lourdes ou légères pèsent
dans les frais.
La fonction injection produits chimiques est une fonction vitale pour la production
Règles :
Une pompe qui tourne n’est pas forcément une pompe qui injecte (désamorçage,
retour soupape)
Point
Point Point d’injection
Prévention Produit
Fonction d’injection sur d’injection sur sur Water
des injecté
PCI well GL well injection
well
Limiter dépôts
de paraffines.
Paraffines Anti paraffines Aspiration PCI Dans EA1 non
Dispersant de
paraffines
Réduire la
Emulsions Désémulsifiant viscosité des Aspiration PCI Dans EA1 non
émulsions
Limiter dépôts
Inhibiteur de
Carbonates dans jupe PCI Aspiration PCI Dans EA1 Amont puits
dépôts
ou dans TBG
Empêcher la
Inhibiteur
Hydrates formation non non non
d’hydrates
d’hydrates
Elimination des
Bactéries Bactéricide non non Amont puits
bactéries
Empêcher la
Inhibiteur de
Asphaltènes formation de Aspiration PCI Dans EA1 non
dépôts
dépôts
Empêcher la
Dépôts sulfate Inhibiteur de Rare
formation de Dans EA1 non
baryum dépôts Aspiration PCI
dépôts
Table 4: Produits injectés, leur fonction et leur point d'injection selon le type de puits
CONSIGNES TRAITEMENT
"SEPTEMBRE 2006"
Figure 106: Exemple de consignes d'injection de produits chimiques selon type de dépôts – IDOS 162
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Le Process
Le Puits
CONSIGNES TRAITEMENT
"SEPTEMBRE 2006"
Figure 107: Exemple de consignes d'injection de produits chimiques selon type de dépôts –CHIMEC 2032
CONSIGNES TRAITEMENT
"SEPTEMBRE 2006"
Figure 108: Exemple de consignes d'injection de produits chimiques selon type de dépôts –CH 6738
Figure 109: Exemple de consignes d'injection de produits chimiques selon type de dépôts –CH 2032A
Figure 110: Exemple de consignes d'injection de produits chimiques selon type de dépôts – GT 19
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Le Puits
Figure 111: Exemple de consignes d'injection de produits chimiques selon type de dépôts – DECORRIDOS 83 P10
Vous trouverez ci-joint la procédure générale de traitement préventif avec l’antiparaffine ANTICOR PA500 pour les puits concernés par
les opérations de déparaffinage au wire line
Le PA500 est un produit filmant qui en s'adsorbant sur les parois du tubing empêche l'accrochage des paraffines. Il a
également une fonction dispersante et un pouvoir solvant par rapport aux paraffines (ce dernier restant limité).
A/ OBJECTIFS :
B/ PROCEDURE DE TRAITEMENT:
1-1/ Puits :
Si le puit était bouché et qu’on a utilisé de l’eau chaude dans l’EA pour déparaffiner,cette procedure est imperative.
Pour les puits gaz liftés, après avoir évacué l’eau de l’EA il faut envoyer au fond de l’EA 10 a 15 l d’un mélange 50/50 de GO et de PA
500 afin que l’injection du PA500 démarre immédiatement lors de la remise en service du GL.
Lors de la remise en production du puits, le PA 500 présent dans le solvant injecté au début de l’opération formera un film antiparaffines
continu grace une surface propre
B/ SUIVI DU TRAITEMENT:
Un suivi du delta P entre la tête de puits et le manifold ainsi que celui de la production du puits (HH, HA) doit être mis en place pour
mettre en évidence l’apparition éventuelle de dépôts de paraffine , et permettre de montrer la rentabilité du traitement grace a une
baisse nettement moins rapide de la production a cause des dépôts de paraffine
Remarque importante :
Pour que ce traitement soit efficace, Il est impératif que l’injection de PA500 soit continue et ne subisse aucun arrêt, sous
peine de voir le film protecteur se désorber. Les arrêts intempestifs de l’injection de PA500 doivent rester limités à quelques
heures. Les points d’injection doivent donc être contrôlés quotidiennement.
Figure 113: Exemple de préconisations d’injections de produits sur puits / manifold (1)
Figure 114: Exemple de préconisations d’injections de produits sur puits / manifold (2)
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Le Puits
Figure 115: Exemple de préconisations d’injections de produits sur puits / manifold (3)
Figure 120: Exemple injection chimique dans puits PCI en fond de complétion
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Le Puits
17,28m
RT
Designation Inch Inch m MDm
Elevation Smedvig T8 17,28
1 Tubing Hanger Cameron 11" with 4" BPV profile 4,000 11,000 0,32 17,28 SA 1
1 Pup joint 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 1,81 17,60
1 Pup joint 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 1,97 19,41 CL1
2 4 1/2" Alignment sub 3,959 5,740 0,67 21,38 SA 2
1 Pup joint 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 1,47 22,05
CL2
5 pup joints 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 11,38 23,52
9 joints 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 112,26 34,90
1 Pup joint 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 1,96 147,16 SA 3 CL3
3 3,81" TR-SCSSV 4½" New Vam L80 3,810 6,730 1,57 149,12
1 Pup joint 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 1,47 150,69 EL
1 joint of 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 12,43 152,16
2 Pup joints 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 4,91 164,59 CL4
4 9-5/8" Hydrow II Packer Hyd 47-53.5 4½" New Vam with 2-3/8" HAS 3,959 8,250 1,70 169,50
2 Pup joints 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 4,86 171,20
2 joints of 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 24,98 176,06
1 joint of 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 1,96 201,04 SA 4
5 3.75" landing nipple F-profile 4½" New Vam L80 3,750 4,900 0,39 203,00
1 Pup joint 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 1,46 203,39
282 joints of 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 3503,59 204,85
1 Pup joint 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 0,97 3708,44 SA 5
6 4½" CMU SSD with F 3.75" profil New Vam ( open position) 3,750 5,38 1,39 3709,41
1 Pup joint 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 0,97 3710,80
28 joints of 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 335,67 3711,77
1 x 2m pup joint 4½" New Vam 12,6# L80 3,959 4,500 1,95 4047,44
Adaptor 3 1/2" EUE (pin) down x 4 1/2" New vam (box) up 4,900 0,17 4049,39
Discharge pressure sub type 3½ EUE pin x box 5,76 0,25 4049,56
BODH 562 series Redaloy type 3½ EUE 5,620 0,26 4049,81
Pump 562 series Redaloy 5,620 6,21 4050,07
Adaptor pump 562 series to 538 series 5,620 0,13 4056,28
AGH 538 series 5,380 1,91 4056,41
Intake 540 series 5,400 1,24 4058,32
Protector 540 series 5,400 2,72 4059,56
7 Protector 540 series 5,400 2,72 4062,28
Motor 562 series Redaloy 5,620 9,78 4065,00
Multisensor adaptor 562 Redaloy 5,620 0,73 4074,78
Gauge Multisensor Type 1-XT 4,500 0,56 4075,51
Centraliser for 9⅝ 53.5 # csg with preset chemical injection check valve 6,000 0,51 4076,07
77 joints 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 717,94 4076,58
1 pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 2,50 4794,52
8 Pressure/Temperature Gauge Mandrel 3,063 2,17 4797,02
Telescopic joint 1,902 3,063 0,40 4799,19
Pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 2,50 4799,59
4 pup joints 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 (For Fibre Optics space out) 1,902 3,063 5,35 4802,09
34 joints 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 317,38 4807,44
Pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 2,50 5124,82 SA 6
9 Pressure/Temperature Gauge Mandrel 3,063 1,36 5127,32
Telescopic joint 1,902 3,063 0,40 5128,68
Pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 2,50 5129,08
3 pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 (For Fibre Optics space out) 1,902 3,063 7,71 5131,58
21 joints of 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 195,32 5139,29
Pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 2,50 5334,61
10 Pressure/Temperature Gauge Mandrel 3,063 1,41 5337,11
Pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 2,51 5338,52
2 pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 (For Fibre Optics space out) 1,902 3,063 5,57 5341,03
15 joints 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 137,74 5346,60
Pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 2,45 5484,34 SA 7
6
11 Pressure/Temperature Gauge Mandrel 3,063 1,41 5486,79
Pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 2,49 5488,20
1 joint of 2 3/8 tubings 4,7# EUE J55 1,902 3,063 9,62 5490,69
12 Pup joint 2 3/8 tubings 4,7# EUE J56 1,902 3,063 1,46 5500,31
2 3/8" Bull nose 4,7# L80 EUE box up 1,902 3,063 0,25 5501,77
END OF COMPLETION ASSEMBLY 5502,02
SA 10
Maximum inclination (Planned) 87,19° Centralisers 156 cross cplg 2⅜ and 324 cross cplg 4½
Reservoir inclination 87,19° TR-SCSSV CL1 1/4" inconel non encapsulated
Weight (without block) 40 metric tonnes Fiber Optics CL2 1/4" inconel encapsulated 11 x 11mm
Weight (without block) 20 metric tonnes Chemical injection CL3 single 3/8" inconel encapsulated
Vent valve HAS CL4 ¼" inconel
Optical line Yes
SA 11
Packer fluid Type diesel Phoenix gauge Yes
COMMENTS SA 12
Injection line connected to injection 1 on Cameron adapter. Openning pressure @ 75 bar. Closing pressure @ 40 bar.
TR-SCSSV line connected to SCSSV on Cameron adapter. Openning pressure @ 100 bar. Closing pressure @ 20 bar.
Vent valve HAS line connected to injection 2 on Cameron adapter. Openning pressure @ 150 bar. Closing pressure @ 40 bar.
Packer shear values 35000 # straight pull (work over)
Miscellaneous (Casing, Plug, Fish...) ID Lbs/ft Bot depth Top depth LN 2.75 F à
Casing 7" VAM L80 161.7mm 23 # 930,00 7 721.60 m/TR
Perfos de
871.50m à
BP 7" EZ drill à
883.80 m/Tr
TA TA TA TA
TA
841 842 845 843
840
A/B/C A//D
M M M M M
I
I
Réseau GL R
R
C
C
D
D INJECTION
I I I
R R R
PRODUITS
C C C CHIMIQUE
D D D
IF 401 Eau
de mer
GX 301
IF 402
A/B/C GX 702 A/B
DS 304 I I
GL R R
DA 401
C C
Production
D D Mélange
ROV Biocide
Déshuilant
IRCD TA 860 TA 861 TA 861
TA A//D A/B C/D
844
A/B
M GX 862
M GX 861
A/B/C A/B/C
GX 860
GX 844 M M
A/B
A/B
CIV B
IF 860
A/B
P 203 IF 861 IF 862
Mandeville A/B A/B
CIV C
CIV B
CIV D
P 102 Header B
CIV C Header C
CIV D Mandeville
CIV B Header D
P 101 CIV C
CIV D
Mandeville
Figure 123: Exemple de réseau injection produits chimiques sur puits GIRASSOL
Support de Formation EXP-PR-PR020-FR
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Le Process
Le Puits
8.12. EXERCICES
25. Quelle est la procédure et quelles sont les précautions d’ouverture d’un puits en
production ?
26. Que doit contrôler un opérateur sur le puits dont il vient de relever les paramètres de
fonctionnement ?
29. Quelles sont les cinq règles de base concernant les produits chimiques ?
9. TROUBLESHOOTING
Les sulfates.
Les carbonates.
Les sulfates proviennent d'un mélange de deux eaux. L'une avec des alcalino-terreux
(baryum, strontium, calcium) et l'autre avec des sulfates (SO4). Le dépôt se constitue donc
au moment du mélange et une de ses caractéristiques principales est une cinétique de
formation immédiate.
Les carbonates sont dus à une précipitation par départ de CO2 équilibrant, par
augmentation de la température ou par une baisse de la pression. La formation est lente,
car il y a des sursaturations qui durent longtemps. Il y a trois zones de dépôts
privilégiées : la LCT, le tubing et la duse de production.
Bien que les carbonates soient très solubles dans les acides, c'est une solution qui sera
très peu utilisée, car la solubilité est accompagnée d'un dégagement de CO2 ce qui
représente une contrainte
importante vis-à-vis de la
corrosion.
Les inhibiteurs de
carbonates peuvent être
injectés en continu en
amont du lieu de dépôt
(mais cela nécessite un
liner d’injection si le dépôt
se forme dans le tubing)
L’autre solution est
d’effectuer un squeeze
dans la formation
Quand du gaz sec est utilisé pour le gas lift et à cause de son point de rosée, l’injection de
gas lift favorise la vaporisation de l’eau de production ce qui augmente la saturation en
sels et minéraux.
Les risques augmentent de dépôts de sels et de carbonates près du point d’injection dans
le tubing et même dans la vanne de gas lift.
L’injection d’eau ou d’inhibiteur de carbonates dans le gas lift peut être une solution
préventive.
Dans le tubing, les carbonates peuvent être enlevés par décapage à l’eau avec unité de
coiled tubing (ou même avec une solution d’acide acétique)
Il s'agit là d'un dépôt qualifié d'exotique. C'est en fait un organo-minéral qui ne se forme
que dans des eaux basiques telles que celles que nous avons au Cameroun ou au
Nigeria.
Les hydrocarbures sont en condition supercritique dans le réservoir. Leur évacuation vers
la surface provoque alors une sursaturation des alcanes les plus lourds. On distingue deux
catégories principales parmi les dépôts organiques:
Les paraffines.
Les asphaltènes.
Les asphaltènes sont les composés aromatiques les plus lourds (>C100), et leurs
molécules sont longues et plates. Le dépôt dû à une floculation des molécules
asphalténiques colloïdales intervient en général là où le point de bulle est atteint.
Toutefois, les conditions de formation des asphaltènes ne sont que très peu maîtrisées
aujourd'hui. De plus on notera qu'ils ne sont que très rarement solubles dans les alcanes
légers et par conséquent il n'y a pas d'effet rétroactif.
Les remèdes utilisés consistent en des traitements chimiques par injection de produits
comme de l'acide acétique ou par des grattages au xylème ou encore par des squeezes
au DSA 700.
9.2. EMULSION
L’émulsion est favorisée par le ratio gas lift injecté / huile mais aussi par les impulseurs
des PCI. Le risque est plus fort avec un BSW élevé, un brut paraffinique, la production de
sable, une injection d’inhibiteur de corrosion, une production de condensats.
De plus, pour le gas lift, l’augmentation de la contre pression dans le tubing rend plus
difficile ou même impossible le transfert de l’injection gas lift à la vanne de service.
Une émulsion forte, si elle n’a pas été prévue, peut empêcher une pompe PCI de débiter.
Il faut dans ce cas, prévoir une injection par liner de désémulsifiant à l’aspiration de la
pompe.
L’émulsion rend difficile la séparation eau / huile spécialement pour les brut paraffiniques.
Cela peut induire de plus fortes teneurs en hydrocarbures dans l’eau rejetée.
Une émulsion sévère induit aussi du moussage et des difficultés de séparation gaz -
liquide. Cela peut entrainer des risques de déclenchement de séparateur, ou induire un
carry-over de l’huile avec le gaz ce qui peut affecter la qualité du fuel gas.
C'est pourquoi il
convient de bien
connaître leur
fonctionnement afin
d'agir au mieux.
Durant cette phase, les noyaux d'hydrates se groupent pour atteindre la taille critique.
}
ainsi formé grossira par
Nucleation l'ajout de molécules
d'eau (cristallisation)
jusqu'à atteindre
KINETIC
l'équilibre
thermodynamique.
Crystallisation
Modes de prévision
La première est dite semi-empirique. C'est une méthode qui permet à l'aide d'abaques
(Katz, Campbell), d'estimer le domaine de formation.
Toutefois, ces méthodes restent peu précisent, car elles utilisent des mesures
expérimentales avec des définitions peu complètes concernant entre autres la composition
de l'effluent ou la quantité d'eau en présence.
L'approche semi-empirique est donc principalement utilisée pour une première estimation
mais ne conduit pas à des résultats aussi précis tels qu'ils apparaissent suite à une étude
poussée nécessaire dans certains cas.
Dans ce cas, on utilise des équations d'état adaptées tout en tenant compte de différentes
variables telles que les quantités d'eau en présence ou l'utilisation d'inhibiteur.
Ces calculs sont réalisés à l'aide de logiciels tels que SHG ou PRO II, chacun ayant ses
propres caractéristiques.
Les solutions
P
Hydrates
Rosée eau
Domaine de
Fonctionnement
T
Deshydratation
Pour s'opposer aux hydrates, différentes approches sont possibles. Chacune vise à lutter
contre l'un des paramètres de formation.
Risques VOLATIL
Corrosion IMPORTANTE
9.4. LA CORROSION
Comment ?
L'eau.
Le temps.
Le facteur temps.
La notion de temps est importante vis-à-vis de la corrosion, car suivant la durée avant
nuisance, on aura un comportement différent.
De six mois à deux ans, la cause principale est le CO2 sur le tubing ou autres
installations.
De dix à vingt ans, la corrosion ne concerne que les structures et non les puits, du
moins pas de manière gênante d'un point de vue économique (tubing rentabilisé).
La prévention
Une fois le risque probable de corrosion identifié, le choix du mode de prévention reste à
définir.
Actions sur le procédé (contrôle du BSW, traitement du gaz en H2S et CO2), mais
qui demande une réflexion lors du design des installations. On notera qu'en ce qui
concerne le puits à proprement parler, il faudra attendre les puits intelligents
(séparation en fond de puits).
D'une manière générale, on préférera la solution non corrosive, car il s'agit d'une méthode
passive sans besoin d'intervention en production et peu coûteuse par rapport à un work-
over corrosion.
9.5. LE CONING
Si la drawdown est excessif, du gaz libre (de la zone du gas cap) peut être aspiré dans le
tubing.
Le coning gaz se produit quand l’interface gaz / huile est proche du niveau des
perforations. Il est dû au fait que le gaz a une viscosité plus faible et se déplace plus
facilement que les liquides. Quand le coning gaz est initié, la PTH augmente
significativement.
C’est confirmé ensuite en passant le puits sur séparateur de Test et en constatant une
plus forte valeur du GOR.
Le dusage du puits est inefficace, car le résultat final sera la production du gas cap seul.
Si un coning gaz est initié, la seule solution est de fermer le puits pendant quelques
heures (parfois quelques jours). Le puits sera redémarré avec une ouverture progressive
de la duse de production et il sera stabilisé à un débit de production plus bas.
On peut auussi essayer de résoudre ou limiter le problème en intervenant sur la liaison
couche-trou.
En cas de drawdown excessif, le coning eau peut survenir. Il survient généralement sous
les mêmes conditions. Le risque augmente avec un aquifère actif ou avec maintien de la
pression réservoir par injection d’eau.
Dans le réservoir, l’eau est moins visqueuse que l’huile et pourra se déplacer plus
facilement. Le coning d’eau est détecté par une augmentation de la TTH et une (légère)
baisse de la PTH. La vérification du BSW le confirmera (hausse importante).
Si un coning d’eau est initié, la seule solution est de réduire la production afin d’obtenir un
BSW compatible avec les installations.
Cela nous permet de produire normalement le puits jusqu’à ce que le niveau d’interface
huile / eau atteigne le niveau des perforations. En cas de BSW trop haut, il faudra ensuite
boucher ces perforations et perforer plus haut si possible ou abandonner le puits.
La situation devient plus compliquée avec plusieurs couches de production, comme l’eau
peut être produite par n’importe quel niveau et pas forcément au fond du puits. La seule
solution dans ce cas serait d’arrêter cette entrée d’eau par installation d’un casing patch
(si on a accès au casing) ou
essayer de water shut off par
injection d’un gel spécifique.
Au fur et à mesure de
l’extraction de l’huile du
réservoir, le gaz au-dessus de
l’huile (le gaz cap) se dilate et
occupe l’espace disponible.
Rapidement, l’interface
gaz/huile se situera au niveau
de la zone des perforations et le
gaz accompagnera la
production de l’huile.
La production de sable est augmentée par les modes de production instables, les
bouchons générés, de fortes et rapides variations de la pression en fond de puits (grosses
variations du drawdown).
Erosion
Bouchage du puits
Corrosion
Emulsion
Erosion
Une faible vitesse est suffisante pour induire de l’érosion, de fortes vitesses par exemple
sur les puits à gaz augmentent l’érosion. La partie la plus exposée est le coude en aval de
la duse de production (ainsi que la duse elle-même).
Le coude peut être équipé d’un Té pour casser l’effet de jet. Des équipements spécifiques
sont disponibles pour réduire l’usure des internes de la duse (internes en carbure de
tungstène).
Dépendant de la production du puits, une partie du sable peut rester en fond de puits car
la vitesse des fluides produits n’est pas suffisante pour les remonter (c’est en fond de puits
que la vitesse est la plus faible). L’accumulation de sable va remplir la partie basse du
puits et couvrir les perforations résultant en une dégradation de l’IP.
Bouchage de flowlines
Le sable va aussi s’accumuler dans les flowlines si la vitesse des fluides diminue. Il est
important de racler fréquemment les flowlines en cas de production de sable pour limiter
les quantités recueillies par le racleur et éviter son blocage dans la flowline.
Corrosion
Emulsion
La présence de particules de sable rend difficile la séparation huile eau spécialement pour
les bruts paraffiniques: les particules légères se trouvent à l’interface huile eau.
9.9. LE COLLAPSE
Deux types de collapse doivent être évités. Les deux nécessitent un work-over pour
réparer:
Après la complétion initiale ou un work over, le casing peut être rempli de fluide annulaire
jusqu’en haut du casing.
L’annulaire est un espace clos entre la tête de puits et le packer si le puits n’a pas de
vannes gas lift ou de soupape.
Ce risque est moins fréquent. Il survient quand la résistance actuelle du casing ne peut
plus résister aux constraintes de pression malgré les régles de design qui considèrent des
marges de sécurité.
Lors de la première mise en service du puits, l’annulaire de production est rempli d’eau
inhibée. Il y a donc une contre pression (poids de colonne) présente dans cet espace
annulaire pour éviter le collapse dû à une forte pression dans l’espace annulaire n°2.
Lors de l’activation par gas lift, ce poids de colonne est remplacé par la pression
d’injection du gaz.
« faire durer » la situation actuelle. Pour cela, le gas lift sera exclu sur certains
puits. La sécurité par rapport au collapse dépend uniquement de l’opérateur.
L’espace annulaire n°2 ne sera jamais purgé à zéro, car avec le refroidissement du
puits suite à son arrêt, il y a risque de mise en dépression de l’annulaire avec
entrée d’oxygène.
échantillonnage du puits
hydrates
Phase de perturbations :
delta P duses
Température
Pression réseau)
estimation par DCS débit à partir de la dP duse (calcul par logiciel puits/réseau)
Mesure directe des débits de puits par test individuel de puits sur le séparateur de
test
meilleur précision : 2 à 5 %
L’échantillonnage
Objectifs :
Stratégie :
difficultés opératoires
représentativité de l ’échantillon
9.12. EXERCICES
10. GLOSSAIRE