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L’après-protectorat
Le golf est l’autre nouveau type de tourisme. Bien qu’il est ancré
dans la culture depuis longtemps (le premier tracé date de 1917,
avant même l’arrivée du football au Maroc), et que la roi Hassan II
en était un passionné, c’est ces dernières années qu’une véritable
multiplication de nombre de terrains afin de satisfaire une plus
large clientèle fut entreprise, et cela continu toujours aujourd’hui.
On en compte aujourd’hui plus de 200 trous au Maroc. Cependant,
le problème avec ce type de tourisme, c’est le fait « que les pays
concurrents sont plus performants dans ce domaine, [et il y a] un
Le golf au Maroc, un sport plus vieux que sérieux problème écologique [qui] fait que le golfe n’est pas
le football toujours bien vu par l’opinion publique » (Berriane, 2002,
Tirée d’un guide promotionnel de l’Office http://xxi.ac-reims.fr/fig-st-die/actes/actes_2002/berriane/article.
National Marocain du Tourisme htm).
Les chiffres
Comme il le fut dit plus haut, le tourisme est pour le Maroc une
importante source de revenues et un important générateur
d’emplois. En effet, « avec une recette de 21,6 Milliards de Dh en
2000, il serre de près les transferts des émigrés à l’étranger (22,4
Milliards) et contribue ainsi largement à l’équilibre de la balance
des paiements. Il représente 7% du PIB, génère 608 000 emplois
directs et indirects, soit 5,8% de la population active occupée et
fournit 16,5 milliards de recettes en devises » (Berriane, Guitouni
et Laouina, 2002, http://xxi.ac-reims.fr/fig-st-
die/actes/actes_2002/troin/article.htm)
En 2001, c’est un peu sans surprise que l’on constatait que les
touristes étrangers les plus nombreux au Maroc étaient les
Français, comme ça a d’ailleurs toujours été le cas. Ils comptaient
pour près de 35% de la clientèle, La deuxième plus nombreuse
était les Espagnols, comptant pour environ 10% des arrivées aux
frontières. En tout, les européens comptaient pour 82,5% de la
clientèle, ceci pour plusieurs raisons. D’abord la proximité
(seulement 14 Km sépare le Maroc de l’Espagne par le détroit du
Gibraltar), puis les langues parlés (la majorité marocaine parle
français, et l’espagnol est très présent dans le Nord du Pays) et les
vestiges laissés par ces anciennes nations colonisatrices
(Français, Portugais, etc.).
Le tourisme balnéaire
Le cas d’Agadir
Avec ses grands hôtels, ses équipements publics, ses espaces Carte des différents secteurs d’Agadir
récréatifs, ses restaurants, bazars et promenades commerciales, (pointés en rouge) et détails
on peut dire que c’est dans le secteur touristique et balnéaire d’implantations hôtelières
que le tourisme a le plus d’impacts (sur l’espace en grande partie). Tirée de l’article de Baillard, Bencheikh,
On constate rapidement qu’il s’est créé « une coupure d’ordre Gariépy, Hardy et Poullaouec-Gonidec
fonctionnel avec le secteur touristique et balnéaire et le reste de la
ville mais aussi une coupure physique marquée par les
constructions hôtelières » (Baillard, Bencheikh, Gariépy, Hardy et
Poullaouec-Gonidec, p.427). Il y a donc « une démarcation très
nette entre les domaines publics et privés. Les établissements
hôteliers de ce secteur sont protégés de la rue par des barrières
physiques comme une clôture ou un muret, ou fonctionnelles plus
souvent constituées d’une rangée de commerces. Ces fermetures
semblent vouloir faire obstacle à tous ceux qui ne sont pas
résidents de l’établissement. Le concept architectural de
l’établissement hôtelier du secteur touristique et balnéaire présente
donc l’image d’un établissement refermé sur lui-même, sans
vraiment de contact avec l’extérieur. Ce concept met l’emphase
sur la création d’un noyau central composé le plus souvent de la
piscine et des jardins, et autour duquel s’organise l’espace bâti.
L’aménagement de l’établissement hôtelier semble se référer au
modèle d’habitat traditionnel, le « Dar », où la maison s’implante
autour du patio » (Baillard, Bencheikh, Gariépy, Hardy et
Poullaouec-Gonidec, p.427).
Le tourisme culturel
Le cas de Marrakech
Une des raisons qui attirent les promoteurs dans la palmeraie est
que cette dernière valorise les établissements qui s’y trouvent.
D’ailleurs ce qui les caractérise, c’est dans un premier temps leur
dispersion dans l’espace (ce qui résulte en une diversité des
activités existantes qu’ils côtoient), deuxièmement leur grande
consommation d’espace (les projets peuvent prendre de 6 à 160
hectares) et troisièmement la diversité des visages et concepts
qu’ils présentent, souvent basés sur l’eau. Notons que ces
établissements « concourent activement à la privatisation du
En général
BIBLIOGRAPHIE
BENCHEIKH, Ahmed et al. (1995) L’effet structurant de tourisme sur le territoire
urbain : les cas de Marrakech et d’Agadir. L’urbanisation des pays en
développement. Paris, Éd. Économica, pp. 415-449.
ROYAL AIR MAROC (2004) Magazine Royal Air Maroc. No. 126.
Sites internets
http://en.wikipedia.org/wiki/Tourism
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tourisme
http://www.mincom.gov.ma/french/generalites/tourisme/tourisme.html
http://www.tourismemarocain.ca/index1.html
http://www.trade.uktradeinvest.gov.uk/recreation/morocco2/profile/overview.shtml
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