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L'Alimentation en Eau Potable - Communauté de Communes de La Vallée de L'avance
L'Alimentation en Eau Potable - Communauté de Communes de La Vallée de L'avance
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Les incertitudes qui pèsent sur l’alimentation en eau potable du territoire intercommunal, dont la majeure partie
est desservie à partir du réservoir d’eau potable du Dévezet, sont importantes. En effet, il a été constaté
récemment que les risques naturels inhérents à ce torrent, tels que la fragilité des berges, l’instabilité du sol et
les crues brutales, pourraient avoir des conséquences néfastes pour la sécurisation de l’alimentation en eau
potable des habitants de la Vallée de l’Avance.
C’est pourquoi la diversification, la sécurisation ainsi que la valorisation de la ressource en eau potable sont
d’une nécessité impérieuse pour le territoire. L’eau est un élément important pour la qualité de vie des habitants
et elle sera déterminante pour l’aménagement de l’espace dans les décennies à venir.
Dans la mesure où la collectivité fournie une eau brute à la plupart des communes de son territoire, qui
assurent par la suite la distribution auprès de leurs habitants, il devient donc nécessaire de rechercher à
diversifier la ressource en eau potable de l’Avance afin de sécuriser et de valoriser le réseau .
Des études prospectives ont donc été lancées début 2013 afin de déterminer la stratégie à adopter dans les
années à venir et les possibilités de diversification d’approvisionnement qui pourront être mise en œuvre.
Nos compétences :
répartition suivante et les besoins actuels des communes : 3.5 l/s Avançon,
7l/s La Bâtie Neuve, 2l/s La Batie Vieille, 2.5 l/s Montgardin, 1 l/s
Rambaud, 5 l/s St Etienne le Laus, 2.5 l/s Valserres, 2.5 l/s Jarjayes ;
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La réduction des volumes de perte en eau sur le réseau représente un enjeu majeur qui s’inscrit
pleinement dans l’action de préservation de l’environnement de la communauté de communes.
L’optimisation des équipements entre dans le cadre d’une stratégie globale conduite par la collectivité qui se
fonde sur deux projets :
La communauté de communes de la vallée de l’Avance a ainsi équipé la chambre de répartition des deux
sources du Dévezet de comptage d’eau. Ces travaux ont pour finalité de connaître plus précisément les volumes
d’eau captés dans le torrent, et ensuite distribués dans le réseau.
Le groupement d’entreprise Véolia Eau - Provence Alpes Canalisation, a été retenu pour réaliser ces travaux :
la fourniture et la pose de compteurs en entrée et en sortie de l’ouvrage ainsi que la modernisation du dispositif
de télésurveillance des sources du Dévezet, prévus au printemps, ont été réalisés du 14 au 19 octobre 2013.
Dans le cadre de la nouvelle réglementation relative aux rendements des réseaux d’eau (loi Grenelle 2), aux
prélèvements d’eau dans le milieu naturel (arrêté du 19 décembre 2011), et afin de connaître précisément les
volumes distribués à chaque commune, la collectivité a souhaité obtenir l’appui d’un bureau d’étude pour
dimensionner les équipements de mesure et de suivi des réservoirs communaux desservis par la source du
Dévezet.
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Les réseaux d’adduction en eau potable et d’irrigation de la communauté de communes ont été créés dans les
années 1970. Ils sont constitués principalement de canalisation en acier, soumises à des contraintes extérieures.
En effet, un métal en contact avec un milieu conducteur, eau ou sol, est le siège de réactions électrochimiques
appelées effet de pile. Ce phénomène entraîne une dissolution du métal : c'est la corrosion ou oxydation. Pour
limiter cette contrainte, la collectivité a lancé un marché d’étude et de travaux durant l’été pour protéger son
réseau.
Celui-ci a été lancé le 16 août 2012 sous la forme d’une procédure adaptée soumise aux dispositions du code
des marchés publics (CMP) selon l’article 28. Ce marché a été attribué le 10 octobre 2012 à l’entreprise « Euro
Anticorrosion Services », localisée à Carquefou (Loire Atlantique).
L’étude a donc été réalisée durant l’automne 2012 et les conclusions du rapport ont été rendues en janvier 2013.
L’ensemble des travaux de mise aux normes seront réalisés durant le printemps 2013.
Ce type de protection est tout indiqué pour la protection des grands réseaux et offre une grande
souplesse d'adaptation et de réglages. A terme, cette protection cathodique permettra de réduire
considérablement les fuites souterraines sur les réseaux d’eau potable et d’irrigation intercommunaux.
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Dans le cadre de l’arrêté du 22 juin 2007 portant Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour l’instauration des
périmètres de protection de la source du Dévezet, la communauté de communes de la Vallée de l’Avance se
trouve dans l’obligation d’acquérir les terrains compris dans le Périmètre de Protection Immédiate (PPI) de la
source. Elle doit également établir une convention de gestion pour les terrains qui appartiennent à l’Etat ou à
une commune et qui se trouvent compris dans le périmètre de protection.
Dans la mesure où les terrains du PPI de la source du Dévezet appartiennent d’une part à la commune de La
Bâtie-Neuve et d’autre part à l’Office National des Forêts (ONF), deux conventions de gestion ont été passées.
Ces dernières ont été approuvées le 25 janvier 2011 par délibération du conseil communautaire avec la
commune de La Bâtie-Neuve et avec l’ONF. Toutefois, suite à des modifications effectuées par les services de
l’ONF, une nouvelle délibération a été approuvée le 27 mars 2012.
La collectivité a demandé des précisions techniques auprès de l’agence Régionale de la Santé (ARS). Au regard
de l’instabilité des sols associée au caractère imprévisible du torrent du Dévezet il fallait s’assurer de la
pérennité des aménagements projetés.
Au regard des observations techniques de l’ARS et des prescriptions de l’arrêté, les travaux aux abords des
périmètres ont été réalisés au début de l’été 2012 selon les étapes suivantes :
Elaboration d’une étrave de protection (enrochement) en amont du drain ancien et un curage du chenal de
protection des deux drains afin de limiter les chutes de pierre et l’empierrement de ces derniers.
La mise en place d’une barrière d’accès afin de limiter le passage d’engins motorisés sur le site est en
cours de réalisation par l’agent technique de la communauté de communes.
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