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Saint-Pétersbourg /sɛ̃.pe.tɛʁs.buʁ/ (en russe : Санкт-Петербу́рг, Sankt-Peterbourg,
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[sankt pʲɪtʲɪrˈburk] ) est la deuxième plus grande ville de Russie par sa population, avec
Saint-Pétersbourg
5 281 579 habitants en 2017, après la capitale Moscou. Saint-Pétersbourg a le statut de ville (ru) Санкт-Петербург
d'importance fédérale. La ville est enclavée dans l'oblast de Léningrad, mais en est
administrativement indépendante. Elle est située dans le nord-ouest du pays sur le delta de la
Neva, au fond du golfe de Finlande, un espace maritime de la mer Baltique. Capitale de
l'Empire russe de 1712 jusqu'en mars 1917, ainsi que de la Russie dirigée par les deux
gouvernements provisoires entre mars et octobre 1917, Saint-Pétersbourg a conservé de cette Héraldique
époque un ensemble architectural unique. Deuxième port russe sur la mer Baltique après Drapeau
Primorsk, c'est aussi un centre majeur de l'industrie, de la recherche et de l'enseignement
russe ainsi qu'un important centre culturel européen. Saint-Pétersbourg est la deuxième ville
d'Europe par sa superficie et la cinquième par sa population.
Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand dans une région disputée
depuis longtemps au royaume de Suède. Par son urbanisme résolument moderne et son
esthétique d'origine étrangère, la nouvelle ville devait permettre à la Russie d’« ouvrir une
fenêtre sur l'Europe » et contribuer, selon le souhait du tsar, à hisser la Russie au rang des
grandes puissances européennes. Le centre-ville, construit sur des directives des souverains
russes, présente une architecture unique qui mélange des styles architecturaux (baroque, néo-
classique) acclimatés de manière originale par des architectes souvent d'origine italienne. Ses
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canaux et ses rivières bordés de palais lui ont valu le surnom de « Venise de la Baltique » , et
ses colonnades ou son « ordonnancement de perspectives, de palais, de bâtiments, de parcs et
4, 5
d'avenues » celui de « Palmyre du Nord » . La ville est inscrite sur la liste du patrimoine
mondial de l'UNESCO depuis 1990.
Population
Évolution démographique
Démographie
Arrondissements
Économie
Transport
Métro
Trains
Tramways, trolleybus et bus
Réseau routier Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
Port de commerce
Aéroports
Tourisme
Enseignement et recherche
Panorama
Personnalités liées à Saint-Pétersbourg
Morts à Saint-Pétersbourg
Autres personnalités de Saint-Pétersbourg
Galerie
Jumelages
Notes et références
Saint-Pétersbourg
Notes
Références
Bibliographie sommaire
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Géographie
La ville de Saint-Pétersbourg se situe à 635 km au
nord-ouest de Moscou, à 317 km à l'est-nord-est de
Tallinn et à 300 km à l'est d'Helsinki. Elle est
construite sur le delta marécageux de la Neva au
fond du golfe de Finlande en mer Baltique. La ville
a une superficie de 606 km2 (1 431 km2 en incluant
les agglomérations annexées par la ville en 1999
comme Peterhof et Pouchkine), dont 10 %
d'étendues d'eau. La ville compte 42 îles. À
l'origine, il y en avait un plus grand nombre, mais de Liens
nombreux canaux ont été comblés. La ville est
construite 2 à 4 mètres au-dessus du niveau de la Site web www.gov.spb.ru (http://www.
Saint-Pétersbourg, la Neva et le lac
gov.spb.ru/)
Ladoga. mer. La nappe phréatique est très proche de la
surface. Les rives du fleuve ont été consolidées à Sources
l'aide de pierres granitiques qui non seulement Liste des villes de Russie
protègent la ville des eaux, mais également contribuent à lui donner son cachet. Alexandre
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Pouchkine écrit en parlant de Saint-Pétersbourg : « La Neva s’est habillée de granit . »
Du fait de sa faible élévation au-dessus du niveau de la mer, Saint-Pétersbourg est souvent victime
d'inondations. En 2003, les statistiques officielles décomptaient 295 inondations depuis sa fondation,
dont 44 depuis 1980. Les inondations les plus sévères ont eu lieu en 1824 (elle aurait fait, selon les
statistiques, de 200 à 500 victimes) et en 1924.
La Neva est un fleuve très court (74 km de long), mais son débit (2 510 m3/s) en fait un des plus
puissants d'Europe : en effet, la Neva collecte, via plusieurs lacs, les eaux d'un bassin versant de
218 000 km2 (2/5 de la superficie de la France). À Saint-Pétersbourg, la Neva est large de 600 mètres Pont de la Trinité sur la Neva.
et la vitesse du courant est élevée. Sur les 74 km de son cours, 28 sont situés à l'intérieur des limites de
la ville. La longueur totale de tous les cours d’eau à Saint-Pétersbourg atteint 282 km et leur surface
en eau représente environ 7 % de la superficie totale de la ville.
Jusqu'au XIXe siècle, les eaux peu profondes du golfe de Finlande arrivaient à recycler naturellement les effluents produits par la ville. D'ailleurs
de nos jours, les eaux usées des 5 millions d'habitants et des nombreuses industries ne représentent toujours que 2 % des eaux déversées par la
Neva. Mais, au milieu du XIXe siècle, une première épidémie de choléra et de typhus éclata à cause de la mauvaise qualité des eaux. En 1908,
une épidémie de typhus fit 9 000 victimes. Le problème fut réglé en 1910 par une modification du lieu de captage des eaux de la ville. Dans
les années 1950 et 1960, l'accroissement rapide de la population remit le sujet à l'ordre du jour. Circonstance aggravante, les eaux de la Neva
étaient alors très polluées avant même de pénétrer dans la ville : issues du lac Ladoga, elles étaient à la fois dégradées par les nombreuses
usines installées sur le pourtour de ce lac et par la qualité médiocre des eaux des rivières alimentant le lac. Une usine de traitement fut
construite à l'époque, mais, de nos jours, 25 à 30 % des eaux usées ne sont toujours pas traitées. Le golfe de Finlande abrite essentiellement des
espèces d'eau douce et quelques espèces d'eau saumâtre. L'écosystème local est fortement menacé par les activités humaines.
Pour protéger Léningrad des inondations, le gouvernement soviétique a lancé en 1978 la construction
du barrage de Saint-Pétersbourg, long de 25 km : celui-ci barre tout le fond du golfe à 20 km au large,
à la hauteur de l'île de Kotline sur laquelle est édifiée Cronstadt. Ces inondations ne sont pas liées aux
périodes de hautes eaux de la Neva, mais à la pression exercée par les vents d'ouest sur les eaux du
golfe qui empêchent les eaux du fleuve de s'écouler dans le golfe et qui, dans les cas extrêmes, les
refoulent vers l'amont. Pour des raisons écologiques, la construction du barrage fut arrêtée à la fin des
années 1980 alors que la moitié nord était déjà achevée : on s'était rendu compte que le barrage
perturbait fortement la circulation des eaux côtières et avait fortement fait baisser leur qualité en les
rendant en partie stagnantes. On craignait à l'époque que tout le fond du golfe se transformât en
marécage. La construction reprit en 1990 avec l'aide technique des Néerlandais, spécialistes reconnus
dans ce domaine, et l'appui financier de la Banque européenne d'investissement. Dans la mesure où Nuit blanche sur la place de
les menaces pour l'environnement existent toujours, le barrage reste un sujet très controversé chez les l'insurrection (Восстания) le 28 juin
habitants de Saint-Pétersbourg. 2006 à 23 h (59,6° N).
Climat
Saint-Pétersbourg se trouve à la même latitude que les villes d'Oslo et de Helsinki ainsi que du Sud des îles Shetland ou de l'Alaska ou de la
pointe sud du Groenland. Elle bénéficie d'un climat continental humide caractérisé par de forts contrastes thermiques entre l'hiver et l'été. Les
étés sont relativement chauds avec une température moyenne comprise entre 19 et 22 °C, tandis qu'en hiver la température moyenne se situe
entre -4 et −8 °C. La neige est présente 123 jours par an. Les précipitations (625 mm par an) sont particulièrement importantes durant l'été. Du
fait de sa latitude très septentrionale, les nuits qui encadrent le solstice d'été ne sont jamais complètement obscures (« nuits blanches »). Le
record de température à Saint-Pétersbourg est de 37,1 °C le 7 août 2010.
Record de chaleur (°C) 8,6 10,2 14,9 25,3 33 34,6 35,3 37,1 30,4 21 12,3 9,1 37,1
date du record 2007 1989 2007 2000 2014 1998 2010 2010 1992 1889 1967 1953 2010
Histoire
Toponymie
Saint-Pétersbourg ne doit pas son nom à son fondateur, le tsar Pierre le Grand, mais à l'apôtre Pierre.
Toutefois, la ville a reçu quatorze désignations différentes à l'origine ; les plus fréquentes sont : Sankt
Piter-Bourkh ou Piter-Bourkh (dérivé du néerlandais Sint Pietersburg), mais aussi Petropol, voire
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Petropolis . La forteresse, embryon de la ville, a porté brièvement le nom de Sankt-Pieterburch, puis
a
la ville a été renommée rapidement Sankt-Peterbourg (avec une forte consonance allemande).
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Au cours du XXe siècle, la ville a été rebaptisée trois fois pour des raisons politiques :
Tout d'abord, le 31 août 1914, un mois après l'entrée en guerre de la Russie dans le
conflit européen, qui s'accompagne d'une poussée de nationalisme slave et d'anti-
germanisme, le nom de Saint-Pétersbourg, jugé trop allemand, est russifié en Les débuts de la ville : plan de 1705.
Petrograd (en cyrillique Петроградъ, littéralement : « la ville de Pierre »).
En 1924, à la mort de Lénine, la ville qui fut le théâtre de la révolution d'Octobre reçoit
le nom du fondateur de l'URSS, devenant ainsi Léningrad (Ленинград) (littéralement : « la ville de Lénine »). D'un point
de vue symbolique, des raisons plus profondes justifiaient ce changement : les appellations Saint-Pétersbourg, puis
Petrograd, étaient rattachées au régime tsariste et à son statut de capitale impériale ; il convenait donc pour les
révolutionnaires de faire table rase du passé. Elle était également la deuxième ville de la Russie, ce qui concourait à
rehausser le prestige du fondateur et dirigeant du parti bolchevik.
Enfin, le 6 septembre 1991, peu avant la disparition de l'URSS, le changement de nom est soumis à un référendum
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populaire et le retour à son appellation d'origine, Saint-Pétersbourg, est adopté à la majorité de 55% .
Saint-Pétersbourg est également appelée familièrement « Piter » (Питер) par ses habitants. Pour les Russes, c'est la « capitale du Nord »
(северная столица, severnaïa stolitsa). Par son histoire mouvementée au XXe siècle, elle est également dénommée « berceau / ville des trois
révolutions », (колыбель / город трёх революций, kolybel / gorod triokh révolioutsi). Elle est surnommée la « Palmyre du Nord » (en russe :
Пальмира Севера, Palmira Severa), la « Palmyre septentrionale » (en russe : Северная Пальмира, Severnaïa Palmira) ou la « Palmyre
finlandaise » (en russe : Финская Пальмира, Finskaïa Palmira).
La fondation d'une nouvelle capitale fait partie de la série de réformes entreprises par le tsar Pierre le Grand pour faire de la Russie un pays
moderne et une puissance européenne. Lorsque Pierre le Grand arrive au pouvoir, la Russie est un pays sans universités, sans scientifiques ni
techniciens, placé sous la coupe d'une Église et d'une noblesse terrienne particulièrement conservatrices. Dépourvue de marine et défendue par
une armée sans cadres professionnels ni armements modernes, la Russie n'arrive pas à s'imposer face à ses puissants voisins que sont la Suède
et l'Empire ottoman. Hormis ses églises et le Kremlin, Moscou est une ville de maisons en bois. De plus, Pierre le Grand n'apprécie pas
Moscou pour ses traditions qu'il juge passéistes, notamment les « coins rouges », foyers religieux remplis d'icônes dans chaque maison
moscovite, et certains de ses quartiers vétustes régulièrement victimes d'incendies.
La création de Saint-Pétersbourg va permettre à Pierre de
disposer d'un véritable port en eaux libres qui lui permet de
créer une marine de guerre et de commercer facilement avec
les autres pays d'Europe. Sa création doit lui permettre
également de disposer d'une capitale moderne, semblable aux
villes européennes qu'il a pu découvrir durant la Grande
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Ambassade. Il s'agit d’« ouvrir une fenêtre sur l'Europe »
source de progrès et de modernité, selon la formule attribuée
La forteresse Pierre-et-Paul, le
au voyageur et écrivain italien Francesco Algarotti (1736). Plan de la ville en 1776 sous le
premier bâtiment construit. règne de Catherine II.
La fondation
Les circonstances du choix de l'emplacement de Saint-Pétersbourg sont l'objet d'un mythe qui attribue
à Pierre le Grand un rôle central. Selon cette légende, le tsar visionnaire aurait choisi au premier coup
d'œil d'implanter sa future capitale dans une région de marécages dépourvue d'habitants située à
l'embouchure de la Neva. L'illustration la plus connue de la « capitale sortie du néant » par la volonté
créatrice d'un souverain inspiré se trouve dans le poème Le Cavalier de bronze d'Alexandre
Pouchkine (1834).
En réalité, la région qui borde le cours inférieur de la Neva, l'Ingrie, était déjà peuplée par des Finno-
Ougriens qui vivaient depuis le Xe siècle essentiellement du travail de la terre. Au début du XIVe siècle, La perspective Nevski percée sous
la Suède et la république de Novgorod se disputèrent le contrôle de cette région. Une colonie le règne d'Anne (photochrome de
suédoise, sans doute située sur l'emplacement de la ville, fut détruite en 1301. Finalement, les deux 1890).
puissances se mirent d'accord pour faire de la région une zone tampon dans laquelle aucune
fortification ne pourrait être construite. Au cours des siècles suivants, la région servit de lieu de
débarquement pour les navires empruntant la Neva et peut-être également de place commerciale. Ce dernier rôle est attesté à compter de 1611,
date à laquelle les Suédois, profitant de leur suprématie du moment sur la région, construisent la forteresse de Nyenschantz ainsi que la colonie
voisine de Nyen, un peu plus tard. Toutes deux se trouvaient à l'emplacement actuel de Saint-Pétersbourg, sur la rive nord (c'est-à-dire droite)
de la Neva. Il existe également des preuves que la Suède envisageait, au XVIIe siècle, la construction d'une ville d'une taille supérieure. Mais les
Suédois subirent un revers cinglant au cours de la Première Guerre russo-suédoise (1656) et la ville et la forteresse furent détruites par les
troupes russes.
La construction du premier édifice par les Russes se situe en 1703 après la conquête définitive de Nyenschantz par les troupes russes placées
sous les ordres de Cheremetev durant la grande guerre du Nord. Nyenschantz avait été préventivement évacuée et partiellement détruite par les
Suédois. La date officielle de la fondation de la ville est le 16 mai 1703 (27 mai dans le calendrier grégorien) : ce jour-là, sur l'île des Lièvres
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(l'île Jänisaari en finnois), la première pierre de la forteresse Pierre-et-Paul, du nom des saints patrons du tsar, est posée .
Pierre le Grand ne semble pas avoir projeté, dès le début, de faire de la forteresse le noyau d'une ville
de plus grande taille et a fortiori de sa future capitale. La fonction de la forteresse Pierre-et-Paul était
en premier lieu de reprendre le rôle de Nyenschantz, c'est-à-dire de protéger l'accès à l'embouchure de
la Neva, mais cette fois au bénéfice des Russes. L'endroit était peu propice à la création d'une ville.
Une grande partie des environs n'était pas cultivable. Le delta était fréquemment sujet à des
inondations : celles-ci feront à plusieurs reprises de nombreuses victimes parmi les habitants de la
ville.
En dépit de ce contexte défavorable, Pierre le Grand choisit finalement en 1706 d'y construire sa
Palais de Marbre. nouvelle capitale, sans doute parce que l'emplacement de Saint-Pétersbourg en fait un bon port
maritime le plus souvent libre des glaces et bien relié au réseau fluvial de la Russie. Les armoiries de
la ville, qui représentent un sceptre, une ancre de marine et un grappin de péniche illustrent bien ces
motivations. Le deuxième atout de cet emplacement est la proximité de l'Europe occidentale, que Pierre le Grand souhaite utiliser pour
moderniser la Russie. Une fois ses intentions arrêtées, Pierre y consacre une grande partie des ressources de la Russie.
Les conditions de travail sont éprouvantes : on estime que des dizaines de milliers de travailleurs et de serfs trouvent la mort, victimes de la
fièvre des marais (marais de l'Ingrie), du scorbut, de la dysenterie ou tout simplement morts de faim ou d'épuisement. Une grande partie de la
ville repose sur des pilotis, mais les habitants ont coutume de dire que la ville est bâtie sur les squelettes de ses constructeurs. Au début, près de
la moitié des ouvriers contraints à travailler réussissent à s'enfuir vers le nord-ouest. Les ouvriers qui sont rattrapés sont sévèrement
punis [réf. nécessaire].
Les premières années, le chantier est menacé par un revers des armées russes face aux troupes suédoises qui ont pénétré profondément dans le
pays : la défaite des Suédois à la bataille de Poltava en 1709 écarte finalement tout danger : la paix est signée en 1721.
Eau-forte : Saint-Pétersbourg en 1753.
En 1712, la Cour, les ambassades et le sénat sont transférés dans la nouvelle capitale. Pour peupler Saint-Pétersbourg, Pierre le Grand donne
l'ordre aux principales familles nobles de Moscou de s'installer dans la nouvelle ville. Celles-ci sont contraintes d'emménager avec toute leur
maisonnée dans des constructions dont l'apparence et les dimensions sont imposées et qui sont construites à leurs frais. Tous les habitants sont
contraints de planter des arbres. Dès 1714, 50 000 logements sont occupés ; Saint-Pétersbourg est la première ville de Russie à disposer d'une
police municipale et d'un système de couvre-feu qui fonctionne. Le centre-ville est éclairé la nuit.
L'épanouissement
Les impératrices Élisabeth (1741-1761) et surtout Catherine II renforcent la politique d'ouverture vers l'Europe occidentale et font venir à
Saint-Pétersbourg des artistes et des architectes. Les prestigieux bâtiments qui ont forgé l'image de la ville sont construits sous le règne
d'Élisabeth : elle fait ainsi édifier le palais d'Hiver et le monastère Smolny. Elle fait reconstruire le palais Catherine, en ayant recours à
l'architecte baroque d'origine italienne Bartolomeo Rastrelli qui réalise plusieurs des grands bâtiments de la ville.
Catherine II a joué le rôle décisif dans le destin urbanistique de Saint-Pétersbourg : trouvant le style « Baroque Rastrelli » trop vieillot, elle le
limoge et recrute de jeunes architectes et sculpteurs au style néo-classique comme Jean-Baptiste Vallin de La Mothe, Étienne Maurice
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Falconet, Nicolas-François Gillet et Antonio Rinaldi . C'est une représentante du siècle des Lumières, au moins jusqu'à la Révolution
française, et Catherine fait fortement progresser la culture et l'art. Catherine II crée 25 établissements académiques ainsi que l'institut Smolny, la
première école publique russe pour les filles. La statue équestre de Pierre le Grand, monument emblématique de la ville, date également de son
règne.
À la fin du XVIIIe siècle et durant la première moitié du XIXe siècle, la ville connaît un épanouissement,
d'abord culturel, puis scientifique et technique. La première école de ballet russe est créée en 1738. En
1757, c'est au tour de l'Académie impériale des beaux-arts dans laquelle sont formés encore
aujourd'hui peintres, sculpteurs et architectes. Des universités et des bibliothèques sont créées : en
1783 s'ouvre le théâtre Mariinsky, dans lequel seront joués les premiers opéras russes de Mikhaïl
Glinka. En 1804, l'Académie du génie Nicolas est ouverte puis, en 1819, l'université d'État de Saint-
Pétersbourg.
Palais Gatchina, fin du XIXe siècle.
L'abolition du servage de 1861 par Alexandre II fait affluer dans la ville un grand nombre de paysans
qui ne peuvent se nourrir sur les terres qui leur ont été attribuées. La population (en particulier
ouvrière) augmente très rapidement en quelques années.
Les écrivains et les intellectuels se réunissent dans des cercles littéraires et publient des dictionnaires et des revues. Parmi les principales revues,
l’Étoile polaire de Ryleïev et Bestouchev et Le Contemporain d'Alexandre Pouchkine.
Le complexe du musée de l'Ermitage. De gauche à droite : théâtre de l'Ermitage – Vieil Ermitage – Petit Ermitage –
palais d'Hiver (le Nouvel Ermitage n'est pas visible derrière le Vieil Ermitage).
Les principales grèves, révoltes et révolutions de la période moderne de l’histoire russe, depuis
l'insurrection décabriste en décembre 1825 jusqu’à la révolution russe, ont lieu à Saint-Pétersbourg. À
la fin du XIXe siècle, les troubles et les petits soulèvements sont un phénomène fréquent dans la ville.
En 1921, le port voisin de Kronstadt est le centre d’une révolte armée de marins qui contestent le pouvoir bolchevik. Ce soulèvement est
durement réprimé puis écrasé par l'armée rouge dirigée par Léon Trotski.
Léningrad
La population de la ville qui avait atteint plus de 2 millions d'habitants avant la révolution est divisée
par trois : l'émigration (et l'élimination) de la noblesse, d'une grande partie de l'intelligentsia ainsi que
des classes moyenne et aisée libèrent des milliers d'appartements au cœur de la ville qui sont
rapidement transformés en appartements communautaires par les familles ouvrières venues de la
périphérie. La famine due à la guerre civile (1917-1923) chasse les habitants. La perte du statut de
capitale entraîne le transfert de beaucoup d'emplois vers Moscou.
Après la mort de Lénine en 1924, la ville est rebaptisée Léningrad. Le centre du pouvoir soviétique se
déplace à Moscou. Staline écarte les dirigeants du parti communiste de Léningrad qui exercent encore
une influence sur la direction de l’État soviétique : en décembre 1934, le responsable du parti à Lénine et Trotski au milieu des
Léningrad, Sergueï Kirov, est assassiné à l'Institut Smolny. L'assassinat sert de prétexte au soldats de l'Armée rouge ayant
combattu à Kronstadt, le 22 mars
déclenchement d'une féroce répression dans la région de Léningrad d'abord, puis dans toute l'URSS
1921 à Moscou.
(Grandes Purges), qui va décimer l'élite historique du parti et la population soviétique et permettre à
Staline d'asseoir sa dictature : l’ancien président du soviet de Léningrad Grigori Zinoviev est, avec
Lev Kamenev, l'une des victimes les plus connues.
L’opposition entre Moscou et Léningrad se manifeste également à cette époque à travers la stratégie de développement de la ville. Le nouveau
plan d’urbanisme de Léningrad prévoit de déplacer le centre de la ville autour de la nouvelle place de Moscou et de l’avenue de Moscou
(Moscou Prospekt), au sud des quartiers historiques. La forme et les noms choisis sont destinés à nier le rôle historique de la ville et à la faire
rentrer dans le rang des villes soviétiques. Le centre-ville hérité de l'ancien régime est laissé à l'abandon, les monuments religieux sont fermés
ou reconvertis, et de nombreuses appellations sont modifiées (la perspective Nevski devient l'« avenue du 25 octobre »).
La campagne de collectivisation des terres (1929-1933) entraîne l'arrivée de centaines de milliers de paysans qui se font embaucher dans les
usines locales. La population remonte à près de 3 millions d'habitants à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Le siège de Léningrad
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la prise de Léningrad fait partie des objectifs stratégiques assignés par Hitler aux armées allemandes.
L'avance des troupes en territoire russe leur permet d'encercler presque complètement Léningrad à compter du 8 septembre 1941 avec l'aide
des troupes finlandaises, qui sont revenues sur leur ancienne frontière en Carélie. Les Allemands renoncent à prendre d'assaut la ville, bien
défendue par des lignes de tranchées et des obstacles
antichars préparés dès juin 1941 et par des troupes placées
sous le commandement de Joukov. Les Allemands décident
de mettre le siège en coupant toutes les lignes
d'approvisionnement en vivres et munitions en espérant ainsi
affamer les trois millions d'habitants et les défenseurs. Le
siège dure 900 jours, mais la ville résiste jusqu'à son
dégagement par les troupes russes en 1944. Les pertes sont
colossales : 500 000 victimes militaires, mais surtout
1,2 million de civils, morts de faim pour la plupart. Durant le Tania Savitcheva, 12 ans, a noté les
L'avenue de Moscou en décembre
décès des membres de sa famille.
1941. siège, 150 000 obus d'artillerie et 100 000 bombes aériennes
Sa dernière note dit : « Tous morts,
tombent sur la ville. Les objectifs visés sont les grandes
je suis toute seule. ».
entreprises, mais également les principaux monuments de la
ville, les écoles, les dépôts de tramway ainsi que les quartiers résidentiels pour tenter de démoraliser la
population. L'unique lien avec l'extérieur est assuré par la voie aérienne (mais les Allemands ont la
maîtrise des airs) et par le sud du lac Ladoga dont les Soviétiques conservent la maîtrise. Sur ce dernier, durant l'hiver 1941, une route est
tracée (en russe : Дорога жизни la route de la vie) et une voie de chemin de fer est posée, mais une partie du parcours est sous le feu de
l'artillerie allemande : sur trois camions tentant de forcer le blocus, un seul parvient en moyenne à Léningrad. Plus d'un million de personnes
sont évacuées par ce chemin, pour la plupart des enfants. La première année, la famine est terrible et fait près de 500 000 victimes. Les
autorités de la ville sont mal préparées au siège et l'évacuation comme le ravitaillement sont désorganisés. Les attaques aériennes anéantissent
une partie du stock de nourriture. Dès octobre 1941, les rations tombent à 400 grammes de pain par travailleur, 200 grammes pour les enfants
et les femmes. Cette ration est à nouveau réduite en novembre respectivement à 200 grammes et 125 grammes. L'hiver est particulièrement
froid avec des températures de −40 °C et les habitants manquent de combustible pour se chauffer. En janvier 1942, la famine est à son comble.
Les gens tombent et meurent dans la rue sans que personne n'intervienne. Les morts ne sont plus enterrés. Le nombre de victimes civiles
culmine en janvier 1942 avec près de 100 000 décès. Le blocus est total jusqu'à ce que l'opération Iskra desserre l'étau en janvier 1943 : les
troupes soviétiques de Léningrad et celles du front de Volkhov réussissent après des combats acharnés à ouvrir un corridor au sud du lac
Ladoga, par lequel peut passer le ravitaillement à partir du 18 janvier 1943. En janvier 1944, une offensive soviétique sur le front sud permet
de lever le blocus : une route terrestre est enfin ouverte. Durant l'été 1944, les troupes finlandaises sont à leur tour repoussées.
L'après-guerre
Léningrad se retrouve après la Seconde Guerre mondiale dans une situation paradoxale. D'un côté, la ville devient le symbole de la résistance
soviétique aux envahisseurs et des souffrances endurées par le pays, d'un autre côté, cette période est marquée jusqu'aux années 1950 et au-
delà par les luttes de pouvoir entre les fonctionnaires de Moscou et de Léningrad. La reconstruction de la ville est une question de prestige
pour l'Union soviétique. Aussi en très peu de temps, un million d'ouvriers se mettent à reconstruire la ville avec la volonté de restaurer les
édifices les plus prestigieux. En 1945, Léningrad se voit décerner le titre de « ville héroïque ».
Après-guerre, de nouveaux quartiers sont édifiés : le volume de logements construits culmine en 1963. Par contre, le 250e anniversaire de la
ville en 1953 est repoussé car à cette époque, la lutte de pouvoir avec Moscou est toujours en cours et une célébration de ce type aurait pu être
mal interprétée. Par ailleurs, la mort récente de Staline s'accommodait mal d'une fête. La célébration a finalement lieu en 1957 sous Nikita
Khrouchtchev sans mentionner qu'il s'agit en fait du 254e anniversaire.
Au cours des années suivantes, la ville conserve son rôle de grande ville industrielle et de centre scientifique majeur de l'Union soviétique.
Mais il est clair à cette époque que le centre politique et culturel se trouve désormais à Moscou. La population avait été marquée par les
événements de la guerre et une grande partie de ses habitants s'y étaient installés après-guerre, aussi leur attachement à Léningrad était de plus
en plus faible.
En 1988, un incendie à l'Académie des sciences détruisit près d'un million d'ouvrages stockés dans la bibliothèque. En 1989, le centre-ville est
déclaré zone protégée.
Le Saint-Pétersbourg contemporain
Le 12 juin 1991, les habitants de la ville se sont prononcés par référendum pour que la ville retrouve son nom originel ce qui devient effectif le
6 septembre 1991. Toutefois, la région a gardé son nom soviétique (l'oblast de Léningrad).
Durant la tentative de putsch contre le président Boris Eltsine en octobre 1993, le maire de Saint-Pétersbourg Anatoli Sobtchak rassemble les
partisans de la démocratie pour manifester devant le palais d'Hiver contre les putschistes.
En 1991, la superficie de la ville de Saint-Pétersbourg augmente considérablement par intégration des villes satellites de Kolpino, Krasnoïe
Selo, Pouchkine, Lomonossov, Pavlovsk, Kronstadt, Peterhof, Sestroretsk et Zelenogorsk. Ces villes sont désormais considérées comme des
quartiers de Saint-Pétersbourg et ne font plus partie du territoire de l'oblast de Léningrad.
Le 27 mai 2003, les fêtes du 300e anniversaire de la fondation de la ville sont célébrées. À cette occasion, des quartiers de la vieille ville et
plusieurs palais sont restaurés. La ville se retrouve pour la première fois depuis longtemps au centre de l'attention du monde entier. Comme les
rénovations avaient surtout concerné les façades et certains édifices prestigieux, des critiques soulignèrent qu'il s'agissait d'une restauration à la
manière des villages de Potemkine. Toutefois, ces critiques
cessèrent par la suite, car les travaux se poursuivirent après le
jubilé et continuent encore aujourd'hui en partie grâce à des
investisseurs privés.
Administration et politique
L'ancien immeuble de la compagnie
Saint-Pétersbourg est le chef-lieu de l'oblast de Léningrad et du district fédéral du Nord-Ouest. Par Singer, actuellement « Maison du
ailleurs, la ville forme, tout comme Moscou, une région administrative (un sujet) à part entière. Le livre », la plus grande librairie de la
chef de l'exécutif est un gouverneur élu pour 4 ans au suffrage universel. Le corps législatif, la douma ville, le long de la perspective
de la ville, est composé de 40 membres qui sont également élus pour 4 ans. Sur le plan protocolaire, le Nevski.
chef de la Douma est situé au même rang que le gouverneur.
Le comité des mères des soldats de Saint-Pétersbourg s'est fait connaître pour son combat contre la guerre en Tchétchénie et contre la violence
au sein des armées. En juillet 2006, le sommet annuel du G8 a eu lieu dans la ville, alors que la Russie détenait la présidence tournante.
Saint-Pétersbourg s'étendait à l'origine sur plus d'une centaine d'îles créées par les bras de la Neva, ses affluents et les canaux artificiels. Les
principales sont l'île de Petrograd sur la rive droite, occupée par des quartiers ouvriers et à laquelle s'adossent la forteresse Pierre-et-Paul et l'île
Vassilievski, l'île la plus grande qui fait face au golfe et où se trouvent les principaux locaux de l'université de Saint-Pétersbourg. Au nord de
ces deux îles, l'île de la Croix hébergeait le stade Kirov qui est maintenant en train d'être remplacé par un nouveau stade tandis que l'île
Elaguine est un grand parc de loisirs. Les canaux qui formaient un damier dans l'île Vassilievski à l'imitation d'Amsterdam ont été comblés. Les
canaux les plus connus sont situés sur la rive gauche. Il s'agit de trois canaux concentriques : la Fontanka le plus large situé à l'extérieur, les
canaux Moïka et Griboïedov plus sinueux. Quelque 342 ponts de style architectural varié permettent la circulation (pont égyptien, pont de la
Banque et ses griffons, pont aux lions, pont du Palais…). Chaque nuit, lorsque la Neva est navigable (d'avril à novembre), les tabliers de vingt-
deux ponts situés sur la Neva et les principaux canaux sont
levés pour laisser passer les navires qui entrent et sortent de la
mer Baltique.
Principaux bâtiments
Canal Griboïedov.
Palais Belosselski-Belozerski.
La forteresse Pierre-et-Paul occupe une position dominante sur la rive droite de la Neva en face du palais d'Hiver au
centre de la ville. Sur l'autre rive de la Neva, la pointe (strelka) de l'île Vassilievsky est occupée par le bâtiment de
l'ancienne bourse (1805-1810) de style « renouveau grec » qui héberge aujourd'hui le musée de la marine russe. Un
square occupe l'extrémité de l'île dans lequel se trouvent deux grandes colonnes rostrales colorées décorées avec des
proues de navires de guerre et des statues. Ce lieu est souvent utilisé pour des événements culturels, dont le Festival des
nuits blanches.
L'Amirauté ;
Le Passage, une arcade commerciale ;
Le théâtre Mariinsky (anciennement appelé le Kirov) ;
La gare de Finlande où Lénine arriva d'immigration le 3 avril 1917 pour diriger la révolution d'Octobre ;
La prison Kresty : l'immeuble Kresty (en forme de croix) est la plus grande prison d'Europe. L'administration veut le vendre
pour une transformation en appartements (comme Boutyrskaïa à Moscou) ;
La perspective Nevski longue de 4,5 km est la principale avenue de Saint-Pétersbourg : elle court du palais d'Hiver au
monastère Saint-Alexandre-Nevski. C'est l'artère commerçante la plus animée de la ville et le centre de la vie culturelle et
nocturne. On y trouve des galeries marchandes, des grands magasins (Gostiny Dvor) aux styles architecturaux variés
(l'ancien magasin Élisseïev, l'ancien immeuble Singer ou Maison du livre, tous deux de style Art nouveau) ainsi que
plusieurs églises et palais (dont le palais Stroganov de Rastrelli de style baroque).
Le Cavalier de bronze, statue équestre monumentale de Pierre Ier commandée par Catherine II de Russie au sculpteur
français Falconet, constitue un des symboles de la ville qui a inspiré un poème célèbre de Pouchkine.
Le Consulat général de France est situé au 15, quai de la Moïka depuis 1972, dans un bâtiment néo-
classique remanié par l'architecte A.C. Kolb, en 1858, à la demande de son nouveau propriétaire, le
général-major Seyffarth. C'est là qu'Honoré de Balzac avait séjourné en 1843. Le bâtiment a accueilli
aussi d'autres artistes : le poète Piotr Viazemski dans les années 1860, et dans les années 1890, le
peintre Arkady Alexandrovich Rylov, qui sera plus tard une des figures du symbolisme soviétique.
Le Jardin d'été
Le Jardin d'été est un jardin public « à la française » situé au cœur de la ville de Saint-Pétersbourg en
Russie. Premier jardin de Saint-Pétersbourg, il est réalisé entre les années 1704 et 1719 sur un plan
esquissé par le tsar Pierre le Grand. Le parc est situé au bord de la Neva qui le longe au nord. Il est par
ailleurs entouré par le canal des Cygnes à l'ouest, la Fontanka à l'est et la Moïka au sud.
Le parc a été conçu par Le Blond, Zemtsov et Matveïev (ru). À l'époque, les jardins à la française
sont à la mode : il est organisé en quadrilatères réguliers plantés d'arbres (initialement des arbustes et Consulat général de France à Saint-
des parterres de fleurs) séparés par des allées. Des sculptures, que Pierre avait fait ramener d'Italie, Pétersbourg.
représentent des personnages de la mythologie grecque et romaine. Des bals et des feux d'artifice y
étaient organisés. Pierre le Grand y a fait édifier entre 1710 et 1714 son palais d’Été (Летний
дворец), un bâtiment modeste dans lequel il venait se délasser. En 1763, les berges de la Neva sont
aménagées et recouvertes de granit : le quai du Palais longe le jardin qui est alors clôturé entre 1777 et
1784 par une grille, chef-d'œuvre de fer forgé qui constitue désormais un des emblèmes de la ville.
Le palais d’Été
Le palais d’Été fut la première résidence estivale de Pierre le Grand à Saint-Pétersbourg à partir des
années 1710. Cet édifice ne ressemble guère à ce qu’on appelle généralement un palais. Simple Allée du Jardin d'été.
bâtiment en maçonnerie à étage, couronné d’un haut toit couvert au début en tuiles et par la suite en
14
fer-blanc, il s’assimile à la plupart des maisons cossues de l’époque .
La littérature
Saint-Pétersbourg, siège du pouvoir et foyer intellectuel de l'Empire russe durant deux siècles, a attiré les plus grands écrivains russes et leur a
été une source d'inspiration majeure.
Le poème Le Cavalier de bronze de Pouchkine (1833), qui vécut une
partie de sa vie dans la ville et y mourut, est la première œuvre
connue qui prend pour thème Saint-Pétersbourg :
Les principaux écrivains du XXe siècle sont Vladimir Nabokov, Andreï Biély (auteur du roman symboliste Pétersbourg) et Ievgueni Zamiatine
ainsi que la fraternité Sérapion. Anna Akhmatova a joué un rôle majeur dans la poésie russe et a incarné la résistance des intellectuels de la
ville à la dictature stalinienne : son recueil Requiem réunit des poèmes consacrés aux tragédies humaines durant la terreur stalinienne. Joseph
Brodsky est un autre auteur pétersbourgeois important du XXe siècle, prix Nobel de littérature (1987) : bien que vivant aux États-Unis, ses écrits
anglais traitent de la société de Saint-Pétersbourg d'un point de vue très particulier créé par sa double position de natif et d'étranger.
Sous l'Empire, Pouchkine et Dostoïevski avaient été poursuivis et condamnés par le pouvoir ; après la révolution d'Octobre, de nombreux
auteurs originaires ou vivant à Petrograd (nouveau nom de Saint-Pétersbourg à l'époque) furent persécutés par le régime, assassinés, contraints
de changer de métier ou d'émigrer.
Le ballet
Saint-Pétersbourg est un des lieux les plus importants pour le développement du ballet en grande partie grâce aux danseurs et chorégraphes qui
y ont vécu et exercé leur talent : Serge Diaghilev, Marius Petipa, Vaslav Nijinski, Mathilde Kschessinska, Anna Pavlova. La ville possède sans
doute la plus célèbre école de ballet du monde, l'Académie de ballet Vaganova, dont la fondation remonte à 1738.
Cinéma
L’apparition de l’industrie du cinéma coïncide avec la fin de la période de l'épanouissement culturel de la ville. Durant l’ère soviétique,
pratiquement aucun film russe d’envergure internationale et aucune production étrangère ne furent tournés dans la ville. Depuis 1990, parmi
les films produits à Saint-Pétersbourg, on trouve essentiellement des adaptations de classiques de la littérature russe : une douzaine de films
15
sont transposés d’Anna Karénine ainsi que quelques adaptations de L'Idiot, le roman de Dostoïevski (la première mise en scène russe
remonte à 1910).
Quelques films retracent l’histoire de la ville. En dehors d’un grand nombre d'œuvres de propagande soviétique, il n’existe jusqu’à présent que
peu d’œuvres : parmi celles-ci figurent le film Nous, les vivants (italien, 1942) qui est une adaptation du livre de Ayn Rand : ce récit de la
révolution d’Octobre se veut une critique du fascisme italien. L’histoire de la fille du dernier tsar, Anastasia, a été portée à l’écran à de
nombreuses reprises. Les versions les plus connues sont celle de 1956 avec Ingrid Bergman et la comédie musicale de Don Bluth (1997,
américain), ancien chef dessinateur de Walt Disney Pictures. Cette comédie musicale porte autant sur l’histoire de la ville que sur son opulence
esthétique. Les seuls films sur Saint-Pétersbourg ayant eu une audience internationale sont L'Arche russe qui retrace l’histoire de la ville et qui
a été tourné en un seul plan séquence à l’Ermitage ainsi que le film La Chute (qui retrace l'histoire des derniers jours d'Hitler) dont une partie
fut tournée à Saint-Pétersbourg, car certaines parties du centre-ville historique présentent de grandes ressemblances avec Berlin. Le film Les
Poupées russes de Cédric Klapisch — partiellement tourné à Saint-Pétersbourg en 2005 — a connu un beau succès en France et au-delà.
La ville n’est que rarement le cadre de fictions qui ne soient pas des adaptations d’œuvres littéraires. Les fictions utilisent Saint-Pétersbourg
pour l’arrière-plan impressionnant qu’elle fournit. Le film de James Bond GoldenEye (1995) montre une ville quasiment post-apocalyptique.
Le film britannique Minuit à Saint-Pétersbourg (en) (1996) utilise à foison des scènes tournées au milieu des principaux monuments de Saint-
Pétersbourg. Le film Onegin (1999 avec entre autres Liv Tyler) dont le scénario s’inspire du poème Eugène Onéguine de Pouchkine, délaisse
le déroulement de l'histoire au profit de vues sur les monuments de Saint-Pétersbourg. La Maison Russie, un thriller d’espionnage avec Sean
Connery, Michelle Pfeiffer et Klaus Maria Brandauer donne de la ville une image romantique grâce à des prises de vue esthétisantes et une
bande-son symphonique.
Musique
Dans les années 1980, à la suite de la disparition de la censure durant la perestroïka, un courant rock
très vivant s’est développé à Léningrad. De nombreux groupes de rock se sont formés sous l’égide du
club de rock de Léningrad. Les courants artistiques ont pu s’épanouir librement dans la ville
contrairement à Moscou où les libertés étaient plus surveillées. Ces groupes et leurs interprètes
continuent aujourd’hui à exercer une influence sur la scène musicale russe. Ce sont notamment
Aquarium de Boris Grebenchtchikov, Kino de Viktor Tsoi, Alissa de Konstantin Kintchev, Zoopark
16
avec Mike Naoumenko ou DDT de Iouri Chevtchouk (d’Oufa) .
Conservatoire Rimski-Korsakov de Cette musique s’inspire de la musique occidentale, mais
Saint-Pétersbourg. possède des tonalités typiques que peut percevoir une oreille
russe. Les textes des morceaux sont proches des textes des
compositeurs de l’Âge d’Argent, période d’épanouissement
culturel des années 1900-1910 à Moscou et Saint-Pétersbourg.
Au mois de juin (pendant deux à trois semaines) le soleil ne se couche quasiment pas : un festival
La place du Palais.
international le Festival des nuits blanches est organisé durant ces « nuits blanches » qui coïncident
avec la fin de l'année scolaire. Des représentations musicales et théâtrales exceptionnelles sont
organisées, mais également des spectacles plus populaires auxquels assistent un grand nombre
d'habitants : concerts de musique de variétés, feux d'artifice, joute navale, etc. C'est aussi à cette occasion que se produisent les voiles écarlates.
Sport
La première compétition sportive a été organisée en 1703 par Pierre le Grand, après la victoire de
l'Empire sur la marine suédoise. Les jeux équestres ont été une longue tradition, populaire du temps
des Tsars et de l'aristocratie, mais aussi pour les entraînements militaires.
Saint-Pétersbourg a abrité une partie du tournoi de football pendant les Jeux olympiques d'été de
1980. Les jeux Goodwill 1994 ont été également organisés dans la ville.
Le stade Petrovski est un complexe sportif qui peut accueillir 21 570 spectateurs.
Stade Petrovski.
Le stade Krestovski, situé sur l'île du même nom, a été achevé en 2017 à la place de l'ancien stade
Kirov (qui a compté jusqu'à 110 000 places). Base du club du Zénith Saint-Pétersbourg (auparavant
au stade Petrovski) et de 68 000 places, il a été construit pour accueillir des matchs de la Coupe du monde de football de 2018 et accueillera la
17
finale de l'édition 2021 de la Ligue des champions .
Population
Selon le recensement du 2 octobre 2002, Saint-Pétersbourg
compte 4 159 635 habitants, ce qui représente environ 3 % de
la population totale de la Russie. Le revenu moyen se montait
au premier semestre 2007, selon les données officielles, à
15 100 roubles (soit 420 euros) [Quand ?].
L'emménagement à Saint-Pétersbourg n'est autorisé que si on dispose d'un logement et d'un travail ou si on épouse un habitant [réf. nécessaire].
Les organisations internationales du travail estiment qu'il y avait 16 000 enfants des rues en 2000. La ville qui était autrefois connue pour son
caractère multiculturel est aujourd'hui dominée, selon les statistiques officielles, par les Russes « ethniques » qui représenteraient 89,1 % de la
population. On compte par ailleurs 2,1 % de Juifs, 1,9 % d'Ukrainiens, 1,9 % de Biélorusses et de petits groupes de Tatars, Caucasiens,
Ouzbeks, Caréliens et Finnois.
En dépit de l'athéisme prôné par le régime soviétique, on estimait en 2004 que seulement 10 % de la population était athée. La majorité est de
confession orthodoxe russe, en se répartissant entre les courants réformateur et conservateur. Les bâtiments religieux appartiennent en grande
majorité à l'État. Pierre le Grand avait interdit à Saint-Pétersbourg les tours à bulbe aussi n'existe-t-il dans toute la ville qu'un seul monument
d'avant-guerre doté de tours de ce type : il s'agit de l'église de la Résurrection édifiée sur le lieu de l'assassinat d'Alexandre II. Les très
nombreux édifices religieux construits ces dernières années dans les quartiers périphériques comportent des tours à bulbes. En 1914, la
communauté tatare de Crimée implantée sur la rive nord de la Neva fit construire la mosquée de Saint-Pétersbourg. À proximité du théâtre
Mariinsky se trouve une synagogue construite en 2003 dans un style oriental. C'est la troisième synagogue d'Europe par sa taille.
Évolution démographique
Le taux de natalité de 13,6 pour mille en 2015 (contre 13,1 pour mille en 2014 et de 12,8 en 2013) est supérieur au taux de mortalité qui est de
11,9 pour mille (contre 11,7 pour mille en 2014 et de 12,0 en 2013) ; les personnes de plus de 65 ans constituent plus de 15 % de la population
et l’âge moyen est de plus de 40 ans. Quant à l'espérance de vie, elle était de 69,83 ans pour les hommes en 2015 (contre de 78,83 ans pour les
femmes), et de 74,42 ans pour l'ensemble de la population. Entre janvier et juin 2014, il y eut 31 816 naissances (contre seulement 30 874
l'année précédente) et 29 963 décès (contre 31 074 décès l'année précédente). Cette nette reprise démographique illustre le mini baby-boom
que connaît la ville depuis la crise économique de 2008-2009.
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Recensements (*) ou estimations de la population :
Évolution démographique
Démographie
Arrondissements
no Dénomination Habitants Habitants
(cf. Arrondissement Remarques
française 1er janvier 2004 1er janvier 2005
carte)
Centre
1 Admiralteïski Arrond. Amirauté 184 400 181 704
historique
2 Frounzenski Arrond. Frounze 402 700 398 994
3 Kalininski Arrond. Kalinine 467 200 464 570
4 Kirovski Arrond. Kirov 336 100 332 413
5 Kolpinski Arrond. Kolpino 174 800 176 213 depuis 1999
Arrond. Krasnaïa
6 Krasnogvardeïski 330 200 327 484
Gvardia
Carte des districts de Saint-
Pétersbourg. 7 Krasnoselski Arrond. Krasnoïe Sélo 304 300 302 890
8 Kronstadt Arrond. Kronstadt 43 100 42 992 depuis 1999
9 Kourortni Arrond. Kourortny 67 100 67 235
10 Lomonossovsky Arrond. Lomonossov 37 300 37 420 depuis 1999
11 Moskovski Arrond. Moscou 272 400 268 873
12 Nevski Arrond. Neva 434 500 435 097
13 Pavlovski Arrond. Pavlovsk 16 100 16 006 depuis 1999
14 Petrodvortsovi Arrond. Petrodvorets 76 800 77 574 depuis 1999
Centre
15 Petrogradski Arrond. Pétrograd 131 500 128 469
historique
16 Primorski Arrond. Primorski 397 500 401 609
17 Pouchkinski Arrond. Pouchkine 101 000 103 009 depuis 1999
Centre
18 Centre Arrond. central 231 100 225 821
historique
Centre
19 Vassileostrovski Arrond. Île Vassili 198 700 196 815
historique
20 Vyborgski Arrond. Vyborg 417 300 414 812
Économie
Saint-Pétersbourg est un centre de communications et un site
majeur de la recherche et de l'industrie russe. Comme dans
une grande partie de la Russie, le tissu économique bénéficie
depuis le début des années 2000 de la prospérité financière
qui découle de la hausse du prix des matières premières, mais
le poids relatif de Saint-Pétersbourg dans l'économie russe et
son rôle symbolique sont en constant déclin malgré la
politique volontariste de l'équipe municipale de l'équipe du
Pont Izmaïlovski. maire Anatoli Sobtchak (1991-1996) et l'appui des plus hauts
dirigeants russes (Vladimir Poutine est un enfant de la ville). Perspective Nevski, centre financier
Saint-Pétersbourg a perdu son statut de deuxième capitale et majeur.
19
tend à redevenir une simple capitale régionale .
Des mesures fiscales ont permis d'attirer le siège de plusieurs grandes entreprises russes, essentiellement celles comportant une forte
participation de l'État, ont délocalisé leur siège, situé auparavant à Moscou, sur les bords de la Neva. Ainsi les taxes de la filiale pétrolière de
Gazprom « Gazprom Neft », la banque généraliste Vnechtorgbank (VTB), l'armateur Sovtorgflot, la firme d'oléoducs Transneftprodukt ou la
compagnie aérienne Transaéro devraient dans le futur alimenter le budget municipal.
Le gravier, le grès, l'argile et la tourbe sont extraits sur le territoire de la ville. En revanche, l'agriculture ne joue aucun rôle dans l'économie
locale. À 80 km de Saint-Pétersbourg, dans la ville de Sosnovy Bor, se trouve une grande centrale nucléaire qui produit 50 % de l'énergie
électrique consommée dans la région.
Les infrastructures portuaires de Saint-Pétersbourg en font le premier port commercial de Russie et couvrent près de 25 % du transit marchand
de la Russie.
Saint-Pétersbourg était le port principal de la flotte de l'Union soviétique et une grande partie des navires de combat et des sous-marins se
trouvent encore aujourd'hui dans le port militaire de la ville. Le premier bateau à moteur à propulsion diesel, le Vandal, construit en 1903 à
Rybinsk, était basé à Saint-Pétersbourg. Avant la perestroïka, le complexe militaro-industriel représentait 80 % de l'économie de la ville.
Quelques entreprises connues dans le monde entier depuis la période soviétique sont originaires de Saint-Pétersbourg et y ont leur siège
comme : l’éditeur Prospekt Nauki, renommé pour ses publications scientifiques, le combinat optique, dont l'appareil Lomo LC-A à la qualité
optique médiocre est à l'origine d'un phénomène artistique original : la lomographie. Et le fleuron de l’industrie horlogère soviétique l’usine de
montres de Petrodvorets qui produit les fameuses montres Raketa.
Le tourisme joue un rôle croissant dans l'économie de Saint-Pétersbourg. Selon l'UNESCO, la ville fait partie des 10 destinations préférées des
vacanciers.
Transport
La ville est un des principaux nœuds de communications du pays. C'est le centre du réseau routier et
ferroviaire régional et il dispose d'un port maritime vital pour la Russie (le delta de la Neva, au fond
du golfe de Finlande, offre une ouverture maritime à la Russie sur la mer Baltique). La ville, qui
constitue le terminus de la voie d'eau Volga-Baltique qui relie la Baltique avec la mer Noire, compte
plusieurs ports fluviaux (dans le delta de la Neva).
Saint-Pétersbourg est une ville où le transport en commun est plutôt développé. Le développement de
l'ensemble portuaire fait partie des priorités du pays depuis l'indépendance des pays baltes, dont les
ports captent aujourd'hui une partie substantielle des flux de marchandises. À moyen terme, le réseau
de métro doit être étendu d'une quarantaine de kilomètres et une ligne de RER passant par la gare de
Saint-Pétersbourg doit être construite pour soulager le réseau de bus, tramway et métro.
Métro
Trains
La ville a cinq gares principales desservant diverses directions : les gares Baltique, Vitebsk, Ladoga, Moscou et de Finlande. Saint-Pétersbourg
a des liaisons régulières avec Helsinki via Vyborg (du côté russe), Kouvola et Lahti (du côté finlandais) via le train rapide Allegro et Moscou,
via le train rapide Spassan en 4 heures ou moins ou différents trains de nuits (comme l'Express, le Baltique express, le Léon Tolstoy et la
23
Flèche Rouge) .
La gare de Vitebsk (Витебский Вокзал) est la plus vieille
gare de Saint-Pétersbourg, son architecture est de style Art
nouveau (vitraux, boiseries dans certains salons) avec un ton
jaune ocre et blanc. C'est de là que le premier train en
provenance de Moscou arriva en septembre 1851. La gare de
Vitebsk a été restaurée (2001-2003) à l'occasion du
tricentenaire de la création de Saint-Pétersbourg. Avant la
Première Guerre mondiale, le Nord-Express allait directement
de Saint-Pétersbourg jusqu'à Paris. Saint-Pétersbourg possède Station perspective Nevski.
Métro de Saint-Pétersbourg.
un réseau ferroviaire régional (« Elektritschka ») s'étendant
très loin ; de l'oblast de Léningrad, il dessert certaines villes
de l'oblast de Novgorod, l'oblast de Pskov et la république de Carélie.
Réseau routier
Saint-Pétersbourg est desservie par douze axes routiers importants. Actuellement, on construit une
autoroute plus large autour de la ville. La déviation vers l'est permettant d'éviter la traversée de la ville
a été ouverte au transport en décembre 2005, la rocade express ouest en décembre 2016.
Port de commerce
Magasin « Gavanski ».
Le commerce extérieur est un atout majeur de Saint-
13
Pétersbourg , la ville est donc reliée à d'autres villes
d'Europe. Une ligne de ferry dessert Kaliningrad. D’autres liaisons existent avec Stockholm, Helsinki,
Kiel, Rostock, Lübeck, Sassnitz et d’autres ports de la mer Baltique. Les principaux avant-ports de
Saint-Pétersbourg se trouvent à Oust-Louga et Vyssotsk.
La station Zvenigorodskaïa.
Aéroports
La ville est desservie par deux aéroports situés à environ douze kilomètres au sud du centre-ville. Après Moscou il s'agit de la deuxième plate-
25
forme aéroportuaire de Russie (19,6 millions de passagers en 2019 ) :
l'aéroport international Pulkovo II pour les vols internationaux. De nombreuses compagnies desservent Saint-
Pétersbourg, dont la compagnie aérienne russe Pulkovo Aviation Entreprise (code AITA FV) ;
l'aéroport Pulkovo I pour les vols intérieurs.
Il comprend deux terminaux, le II consacré aux vols internationaux et le I aux vols intérieurs. Il fait partie du groupe Pulkovo Aviation. Il se
trouve à environ 17 km au sud de Saint-Pétersbourg, dans le quartier appelé Poulkovo.
Tourisme
Le tourisme d'affaires joue un rôle important dans l'économie tout comme celui intérieur de toute la Russie en plus de celui associé aux
visiteurs des pays étrangers. Cela prend ainsi une place importante dans le secteur des services et se reflète sur l'activité, la vitalité économique.
La ville possède un imposant patrimoine historique et culturel créant alors un produit touristique de choix et fait du tourisme une base de
l'économie urbaine. D'ailleurs, Saint-Pétersbourg a pris la 10e place à la fin de l'année 2012 (2010 - 7e place) parmi les villes touristiques les
plus visitées et populaires d'Europe (et la 20e dans le monde).
En 2016, Saint-Pétersbourg a été visité par 6,9 millions de touristes (le nombre de ressortissants étrangers qui sont arrivés à Saint-Pétersbourg à
travers les points de passage du district fédéral du Nord-Ouest en 2016, est élevé à 2 847 200 personnes (principalement des touristes de
26
Finlande, de l'Allemagne, des États-Unis, de la Suède et de la France . La ville compte au moins 358 petits et grands hôtels (dont les fameux
« Grand Hôtel Europe », « Astoria », « Saint-Pétersbourg Corinthia », « Baltic », « Pulkovo », « Saint-Pétersbourg », « Moscou », « Russie »,
« Octobre », « Azimut Hotel Sank Petersburg » et d'autres) et en incluant les chambres d'hôtes cela peut en représenter 27 000 chambres. Avec
l'introduction d'un nouveau port de mer à l'ouest de l'île Vassilievski et de l'abolition du régime des visas pour les visites à court terme de
touristes, la ville est devenue l'un des centres du tourisme de croisière en Europe. Ainsi 457 000 croisiéristes ont visité la capitale du Nord en
27
2016 .
En décembre 2016, Saint-Pétersbourg a reçu le prix prestigieux de la World Travel Awards du domaine de l'industrie du tourisme dans la
catégorie « Destination chef de file en tant que ville culturelle mondiale » (World’s Leading Cultural City Destination) 2016 et dans les sources
28, 29, 30
de langue russe elle a été baptisée « capitale touristique du monde » .
31
Toujours selon le site officiel gouvernemental de la ville , les touristes en 2015 y ayant séjourné une nuit représentaient 4 %, deux nuits 11 %,
trois nuits 16 %, quatre nuits 22 %, cinq nuits 15 %, six nuits 7 %, sept nuits 9 % et plus de sept 16 % ; puis pour ce qui est des sommes
dépensées par jour, 55 % du budget des touristes était de 0 à 100 euros, tandis que 32 % d'entre eux dépensaient de 100 à 250 euros, 9 % de
250 à 500 euros et 4 % de visiteurs aisés portaient à des débours de 500 euros et plus.
Enseignement et recherche
Historiquement, Saint-Pétersbourg était le centre scientifique de la Russie : c'est dans cette ville qu'ont
été créées au XVIIIe siècle les grandes institutions scientifiques russes, sous l'impulsion de Pierre le
Grand et de Catherine II. Aujourd'hui, la ville est toujours, à côté de Moscou, le plus important centre
d'enseignement supérieur et de recherche scientifique. Il y a à Saint-Pétersbourg 120 universités,
grandes écoles et écoles techniques supérieures. Parmi celles-ci, 43 sont publiques, 22 militaires et 50
gérées par le privé mais avec des diplômes reconnus par l'État. Les plus connues sont l'université de
Saint-Pétersbourg, l'université d'économie, l'université polytechnique, l'université Herzen, l'Académie
des beaux-arts, le Conservatoire Rimski-Korsakov, l'université technique du génie militaire et
l'Académie militaire de logistique et transport. Bâtiment de l'Académie des beaux-
arts.
Dans la ville, 600 000 habitants se consacrent à l'enseignement et à la recherche, dont environ
340 000 étudiants. Plusieurs prix Nobel ont été attribués à des personnalités vivant ou travaillant dans
la ville : le dernier à être récompensé est Jores Alferov, prix Nobel de physique en 2000.
Panorama
Place du Palais.
Morts à Saint-Pétersbourg
Xenia de Saint-Pétersbourg, sainte patronne de la ville ;
Pierre le Grand (1672-1725), fondateur de la ville ;
Catherine II de Russie (1729-1796), impératrice ;
Alexandre Souvorov-Rimniski (1729-1800), feld-maréchal ;
Gabriel-François Doyen (1726-1806), peintre d'histoire né à Saint-Germain-l'Auxerrois ;
Jean-François Thomas de Thomon (1760-1813), architecte ;
Fédor Rostoptchine (1763-1826), lieutenant-général, ministre des Affaires étrangères et père
de Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur ;
Vassili Golovnine (1776-1831), explorateur ;
Piotr Ilitch Tchaïkovski.
Anders Johan Sjögren, (1794-1855), historien, linguiste
Alexandre Sergueïevitch Pouchkine (1799-1837), écrivain ;
Fiodor Dostoïevski (1821-1881), écrivain ;
Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893), compositeur ;
Grigori Raspoutine (env. 1869-1916), starets controversé ;
César Antonovitch Cui (1835-1918), compositeur ;
Sergueï Kirov (1886-1934) homme politique communiste, assassiné ;
Yakov Perelman (1882-1942), mathématicien et physicien ;
Anna Akhmatova (1889-1966), poétesse acméiste ;
Fridrikh Ermler (1898-1967), réalisateur ;
Carl Eliasberg (1907-1978), chef d'orchestre ;
Mikhaïl Anikouchine (1917-1997), sculpteur ;
Bobby Farrell (1949-2010), chanteur du groupe Boney M ;
Elena Grigorievna (1979-2019), activiste LGBTIQ.
Vladimir Poutine.
Autres personnalités de Saint-Pétersbourg
Étienne-François de Sénovert (1753-1831), ingénieur français, général-major de l'Empire
russe ;
Pierre-Dominique Bazaine (1786-1838), ingénieur français, lieutenant général de l'Empire
32
russe ;
Victor von Wahl (1840-1915), général de la Russie impériale et maire de Saint-Pétersbourg.
Galerie
Dmitri Medvedev.
Une salle parmi les Le croiseur Aurore. Le théâtre Alexandra Cathédrale Saint- Immeuble Singer.
milliers de l'Ermitage. sur la place Ostrovski. Nicolas-des-Marins.
Quai des Anglais. Canal Griboïedov. Immeuble de la Vue de la perspective Dans la poste
perspective Nevski. Nevski. principale de Saint-
Pétersbourg.
Jumelages
33
La ville de Saint-Pétersbourg entretient des relations de coopération avec :
Mar del
Alexandrie (Égypte) depuis Plata (Argentine) depuis Erevan (Arménie) depuis Melbourne (Australie) de
2005 2009 1997 1989
Graz (Autriche) depuis Mikkeli (Finlande) depuis Almaty (Kazakhstan) depuis Khartoum (Soudan) dep
2001 1996 1996 2002
Bakou (Azerbaïdjan) depuis Tampere (Finlande) depuis Astana (Kazakhstan) depuis Göteborg (Suède) depui
1998 1993 2008 1962
Pusan (Corée du
Minsk (Biélorussie) depuis Turku (Finlande) depuis Sud) depuis 2008 Stockholm (Suède) depu
2000 1953 Daegu (Corée du 1992
Casablanca (Maroc) Sud) depuis 1997
Bordeaux (France) depuis Douchanbé (Tadjikistan)
Bizerte (Tunisie) depuis 1991 Och (Kirghizistan) depuis 1999
2014 Le 2004
Havre (France) depuis Bangkok (Thaïlande) de
Anvers (Belgique) depuis 1965 Daugavpils (Lettonie) depuis 1997
1958 2002 Rotterdam (Pays-
Rio de Lyon (France) depuis Bas) depuis 1966
Janeiro (Brésil) depuis 1993 Riga (Lettonie) depuis
1996 1997 Adana (Turquie) depuis
Nice (France) depuis 1990
Plovdiv (Bulgarie) depuis 1997 Kaunas (Lituanie) depuis
1980 2007 Istanbul (Turquie) depuis
Paris (France) depuis 1990
Québec (Canada) depuis 1991 Vilnius (Lituanie) depuis
2002 2006 Kharkiv (Ukraine) depuis
Dresde (Allemagne) depuis 2003
Pékin (Chine) depuis 1961 Oslo (Norvège) depuis
2009 1995 Kiev (Ukraine) depuis
Hambourg (Allemagne) depuis 2001
Qingdao (Chine) depuis 1957 Stavanger (Norvège) depuis
2007 Le 2008 Lviv (Ukraine) depuis
Pirée (Grèce) depuis 2006
Shanghai (Chine) depuis 1965 Bethléem (Palestine) depuis Guadalajara
1959 2003 (Mexique) (Mexique) dep
Thessalonique (Grèce) depuis 2011
Zagreb (Croatie) depuis 2002 Gdańsk (Pologne) depuis
1968 1961 Mykolaïv (Ukraine) depu
La Debrecen (Hongrie) depuis 2003
Havane (Cuba) depuis 2003 Cracovie (Pologne) depuis
2000 2006 Odessa (Ukraine) depuis
Santiago de Bombay (Inde) depuis 2002
Cuba (Cuba) depuis 1953 Varsovie (Pologne) depuis
1974 1997 Sébastopol (Ukraine) de
Ispahan (Iran) depuis 2000
Prague (Tchéquie) depuis 1999 Constanţa (Roumanie) depuis
1992 2007 Édimbourg (Royaume-
Téhéran (Iran) depuis Uni) depuis 1995
Århus (Danemark) depuis 2004 Johannesburg (Afrique
1989 Haïfa (Israël) depuis du Sud) depuis 2009 Manchester (Royaume-
Nampo (Corée du 2008 Le Cap (Afrique du Uni) depuis 1962
Nord) depuis 2005 Gênes (Italie) depuis Sud) depuis 2001
2002 Montevideo (Uruguay) d
Tallinn (Estonie) depuis Milan (Italie) depuis Košice (Slovaquie) depuis 1998
1999 1961 1995 Los Angeles (États-
Unis) depuis 1990
Tartu (Estonie) depuis Venise (Italie) depuis Maribor (Slovénie) depuis St.
2006 2006 2001 Petersburg (États-
Unis) depuis 2002
Helsinki (Finlande) depuis Ōsaka (Japon) depuis Barcelone (Espagne) depuis Hải Phòng (Viêt
1993 1961 1984 Nam) depuis 2006
Colombo (Sri Hô Chi Minh-
Kotka (Finlande) depuis Aqaba (Jordanie) depuis Lanka) depuis 1997 Ville (Viêt Nam) depuis
1997 2004 1977
Notes et références
Notes
a. En orthographe précédant la réforme de 1917–1918 : Санктъ-Петербургъ.
Références
1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
2. Prononciation en russe retranscrite selon la norme API.
3. Almaterra, « Périphrase, des mots pour le dire : Les Venise étrangères » (http://almaterra.over-blog.com/article-19761974.ht
ml), sur blog.com, L'impossible dictionnaire, 21 mai 2008 (consulté le 5 août 2020).
4. [1] (https://books.google.fr/books?id=mVoqAQAAIAAJ&pg=PA1288).
5. L'Express international (lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=ldweAQAAMAAJ)).
6. Pouchkine, Le Cavalier de bronze, vers 38.
7. Wladimir Berelowitch, Olga Medvedkova, Histoire de Saint-Pétersbourg, p. 27.
8. cf https://fr.rbth.com/histoire/79097-nom-ville-saint-petersbourg
9. Jean des Cars, Saint-Pétersbourg, sur les pas des Tsars, Perrin, 2003 (ISBN 2-262-02067-1), p. 9
10. Dominique Fernandez, La Magie blanche de Saint-Pétersbourg [réf. incomplète], citant Pouchkine, Le Cavalier de bronze, vers
16.
11. Ettore Lo Gato, Le mythe de Saint-Pétersbourg.
12. Natalia Smirnova, Saint-Pétersbourg ou l'enlèvement d'Europe, Éditions Olizane, 1999, p. 63.
13. Selon le Grand Atlas pour le XXIe, édition Le Soir, p. 128-129.
14. Palais d'Été de Pierre le Grand (http://saint-petersbourg.org/Palais/palais_d_ete_de_pierre_le_grand), 13 juin 2015.
15. Les premières versions du temps du muet sont une version russe et une version française qui datent de 1911, la première
production occidentale tournée sur les lieux le fut en 1997.
16. Céline Bayou, « Le Rock russe, conquérir une liberté intérieure » (http://www.cairn.info/revue-le-courrier-des-pays-de-l-est-2
006-6-p-36.htm), Le Courrier des Pays de l'Est, no 1058, 2006.
17. « Saint-Pétersbourg accueillera la finale 2021 » (http://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-des-champions/fil-info/saint-petersbo
urg-accueillera-la-finale-de-la-ligue-des-champions-975276), sur Le Figaro, 24 septembre 2019 (consulté le
26 septembre 2019).
18. « Recensements et estimations de la population depuis 1897 » (http://pop-stat.mashke.org/russia-cities.htm), sur pop-
stat.mashke.org — (ru) « Office fédéral de statistiques, Recensement de la population russe de 2010 » (http://www.gks.ru/fre
e_doc/new_site/perepis2010/croc/perepis_itogi1612.htm), sur www.ru — (ru) « Population résidente par municipalité de la
Fédération de Russie au 1er janvier 2012 » (http://www.gks.ru/free_doc/doc_2012/bul_dr/mun_obr2012.rar) [rar], sur gks.ru
— (ru) « Population résidente par municipalité de la Fédération de Russie au 1er janvier 2013 » (http://www.gks.ru/free_doc/
doc_2013/bul_dr/mun_obr2013.rar) [rar], sur gks.ru.
19. Denis Eckert, Le monde russe, 2005 (ISBN 978-2-01-145965-7).
20. Jean Radvanyi, La nouvelle Russie, 4e édition (ISBN 978-2-2003-5289-9).
21. Mis à part peut-être le métro de Pyongyang (Corée du Nord), dont les données de la profondeur sont difficilement
vérifiables.
22. (en) Présentation du métro de Saint-Pétersbourg (http://www.urbanrail.net/eu/pet/petersbg.htm), sur le site urbanrail.net.
23. (en) « Passengers - Moscow — St-Petersburg » (https://pass.rzd.ru/tickets/public/en?STRUCTURE_ID=704&refererPageId
=4819&layer_name=e3-route&tfl=3&st0=Moscow&code0=2000000&dt0=15.10.2017&st1=St-Petersburg&code1=2004000&
checkSeats=1), sur pass.rzd.ru (consulté le 15 octobre 2017).
24. (ru) site officiel Gorelektrotrans (http://www.electrotrans.spb.ru/).
25. (en) Site Internet institutionnel de l'aéroport de Pulkovo (https://pulkovoairport.ru/en/about/).
26. (ru) « Статистика. Развитие туристского рынка (Statistique. Développement du marché touristique). » (http://gov.spb.ru/go
v/otrasl/c_tourism/statistic/), sur Site officiel gouvernemental de St-Pétersbourg, 11 août 2017 (consulté le 6 octobre 2017).
27. Ibid., « Статистика. Развитие туристского рынка. » par : Администрация Санкт-Петербурга
(http://gov.spb.ru/gov/otrasl/c_tourism/statistic/). Vérifié le 6 octobre 2017.
28. (en) « World’s Leading Cultural City Destination 2016 » (https://www.worldtravelawards.com/award-worlds-leading-cultural-
city-destination-2016), sur www.worldtravelawards.com/, 2 décembre 2016 (consulté le 5 octobre 2017).
29. (ru) « Санкт-Петербург признан туристической столицей Мира » (http://gov.spb.ru/gov/otrasl/c_tourism/news/101774/),
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30. (ru) « Санкт-Петербург признан туристической столицей Мира » (https://lenta.ru/news/2016/12/05/piter_awards/), sur
lenta.ru (consulté le 5 octobre 2017).
31. (ru) « Статистика - Администрация Санкт-Петербурга » (http://gov.spb.ru/gov/otrasl/c_tourism/statistic/), sur gov.spb.ru
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32. « Notice sur le Général Bazaine », dans Félix Jean-Baptiste Reibell, Programme ou résumé des leçons d'un cours de
construction, Paris, Carillan-Gœury et V. Dalmont, 1839-1840 (lire en ligne (http://www.cehopu.cedex.es/img/bibliotecaD/18
39_Reibell_Cours_Constructions)), p. 118-120.
33. Cooperation between St. Petersburg and foreign cities and regions (http://www.kvs.spb.ru/?p=Cooperation_between_StPete
rsburg_and_foreign_cities_and_regions_1091).
Bibliographie sommaire
Yves Gauthier, Saint-Pétersbourg, Paris, Flammarion, coll. « Patrimoine », 2003, 247 p. (ISBN 2-08-011166-3).
Wladimir Berelowitch et Olga Medvedkova, Histoire de Saint-Pétersbourg, Paris, Fayard, 1996 (ISBN 978-2-213-59601-3).
Catherine Zerdoun et Karine Greth, Un grand week-end à Saint-Pétersbourg, Paris, Hachette tourisme, 2009.
Albert van Dievoet, « Monographies industrielles », « Éclairage électrique de Saint-Pétersbourg », dans L'expansion
belge, revue mensuelle illustrée, Bruxelles, avril 1908, no III, pp. 112-114.
Dominique Fernandez, La magie blanche de Saint-Pétersbourg, Paris : Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Culture
et société » (no 205), 2003 (ISBN 2-07-042848-6).
Vladimir Fédorovski, Le Roman de Saint-Pétersbourg ou les Amours au bord de la Neva, Paris, Librairie générale
française, 2003.
Ettore Lo Gatto, Le Mythe de Saint-Pétersbourg, La Tour d'Aigues, Éd. de l'Aube, 1995.
Lorraine de Meaux (dir.), Saint-Pétersbourg. Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire, Paris, Laffont, coll.
« Bouquins », 2003.
Dominique Senay, Saint-Pétersbourg : génie, folie, poésie d'une cité boréale, Tournai, Renaissance du livre, 2002.
Natalia Smirnova, Saint-Pétersbourg ou l'Enlèvement d'Europe, Genève, Olizane, 1999.
Harrison Salisbury, Les 900 Jours, Paris, Albin Michel, 1970.
Wladimir Troubetzkoy, Saint-Pétersbourg : mythe littéraire, Presses universitaires de France, 2003.
Vladimir Baikov, The Leningrad Chronicles: from the postwar fifties to the "wild nineties" (Байков В.Д. Ленинградские
хроники: от послевоенных 50-х до "лихих 90-х". М. Карамзин, 2017. - 486 с., илл. —) (http://search.library.yale.edu/cata
log/13263164) (ISBN 978-5-00071-516-1).
Voir aussi
Articles connexes
Géographie
Canal Kronverksky
Pays de la mer Baltique
Kronstadt
Oblast de Léningrad
Universités
Université d'État d'économie de Saint-Pétersbourg
Personnalités
Casimir Stanislaus Gzowski
Jean-Baptiste Alexandre Le Blond
Domenico Trezzini, architecte planificateur
Grigori Perelman, mathématicien
Architecture
Styles architecturaux à Saint-Pétersbourg
Liens externes
(ru)(en)(de)(ja) Site officiel (http://www.st-petersburg.ru/) Sur les autres projets Wikimedia :
Descriptif UNESCO (http://whc.unesco.org/fr/list/540) Saint-Pétersbourg (https://commons.wiki
(en) Encyclopédie de Saint-Pétersbourg (http://www.encspb.ru/en/)
media.org/wiki/Category:Saint_Petersbur
Saint-Pétersbourg (http://saint-petersbourg.org)
g?uselang=fr), sur Wikimedia Commons
Notices d'autorité :
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