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SUPERFICIELLES
CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS (centre associe du LIBAN)
1417t
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
1
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Plan
........................................................................................................................................... 3
.................................................................................................... 4
A.1. Définition ........................................................................................................................... 4
A.2. Avantages et inconvénients des fondations superficielles .............................................. 4
A.3. Types des fondations superficielles .................................................................................. 5
.......................................................................................... 5
B.1. Dimensionnement des semelles selon la méthode des bielles ....................................... 5
B.2. Dimensionnement des semelles selon DTU 13.12........................................................... 6
B.3. Vérification du poiçonnement ....................................................................................... 11
.............................................................................................................................. 15
C.1. Généralités ...................................................................................................................... 17
C.2. Quand utilise-t-on une fondation radier ...................................................................... 17
C.3. Différent types des radiers ............................................................................................. 17
.................................................................................................................. 19
D.1. Exemple de calcul d’une semelle isolée avec une charge excentrée ........................... 19
D.2. Exemple de calcul d’une semelle filante avec une charge centrée ............................ 22
D.3. Exemple de calcul d’un radier ...................................................................................... 24
........................................................................................................................................... 37
............................................................................................................................................ 38
................................................................................................................................... 39
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A.1. Définition
Les fondations superficielles transmettent les efforts directement sur les couches proches
de la surface. Elles sont utilisées quand les couches surfaciques du sol sont capables de
supporter la construction. Elles sont dites encore des fondations directes
AVANTAGES INCONVENIENTS
Coût Tassements
Procédure de construction Capacité limitée ; interface Sol-Structure Table 1. Avantages et
inconvénients des
Matériaux Surface du sol irrégulière (pente, mur de fondations superficielles
soutènement)
b) Les fondations linéaires : formées par des semelles continues sous poteaux, à une
distance trop faible, ou murs :
Ahmad Abdel Kader
4
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c) Les fondations surfaciques : formées par des radiers sous poteaux ou murs :
Figure 4. Radier
Ou d ≥
4
La hauteur h doit être plus grande ou égale à 15 cm (valeur minimale).
2) Semelles flexibles :
Elles sont de faibles épaisseurs et travaillent en flexion
5
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𝑃𝑃𝑈𝑈 𝐵𝐵−𝑏𝑏
B≥ ;d≥ ; c ≥ 3 cm
𝑞𝑞𝑢𝑢 4
Mais encore que :
e ≥ max (15 cm ; 6𝜑𝜑 + 6 cm) pour les barres sans crochets.
e ≥ max (15 cm ; 12𝜑𝜑 + 6 cm) pour les barres avec crochets.
La section des armatures transversales par mètre linéaire est calculée par la formule
suivante :
Pu.(B−b)
AS =
8.db .𝜎𝜎𝑠𝑠
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Pu
Comme A et B doivent satisfaire à la relation AB ≥
qu
b Pu a Pu
B≥� × ou A≥� ×
a qu b qu
𝐴𝐴−𝑎𝑎 𝐵𝐵−𝑏𝑏
max ( ; ) ≤ d a = d b ≤ min (A – a ; B – b)
4 4
𝐏𝐏𝐏𝐏.(𝐀𝐀−𝐚𝐚) 𝐏𝐏𝐏𝐏.(𝐁𝐁−𝐛𝐛)
Ax = Ay =
𝟖𝟖.𝐝𝐝𝐚𝐚 .𝝈𝝈𝒔𝒔 𝟖𝟖.𝐝𝐝𝐛𝐛 .𝝈𝝈𝒔𝒔
3 Pu 3 b Pu 3 a Pu
AB ≥ ×
qu
B≥� × × ou A≥� × ×
2 2 a qu 2 b qu
9B 9A
AX, bitriangulaire = AX × ; AY, bitriangulaire = AY × max ( 1 ; )
Ahmad Abdel Kader
8A 8B
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𝐵𝐵
Cas 1 : e0 ≤ (dans le noyau central) :
6
Le diagramme des contraintes, dans ce cas, est trapézoïdal et ;
𝑷𝑷 𝒆𝒆
𝟎𝟎 𝑷𝑷
𝟎𝟎 𝒆𝒆
𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 = ( 1 - 6 ) ; 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 = ( 1+6 )
𝑨𝑨𝑨𝑨 𝑩𝑩 𝑨𝑨𝑨𝑨 𝑩𝑩
𝐵𝐵
Cas 2 : e0 > (hors du noyau central) :
6
2𝑃𝑃 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑋𝑋 𝐵𝐵
𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 𝐵𝐵 car P = × AX ; e0 + =
3𝐴𝐴( 2 −𝑒𝑒0 ) 2 3 2
N.B.
3
Dans certains ouvrages de géotechnique, on retrouve la condition 𝜎𝜎𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 = 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
4
𝑃𝑃
= 𝐴𝐴�𝐵𝐵−2𝑒𝑒 � , car cet cas est plus favorable.
0
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𝐵𝐵
Cas 1 : e0 ≤ (dans le noyau central) :
6
1 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 +𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝐵𝐵
• Dans ce cas et si 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 - 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ≤ soit e0 ≤ , on utilise le
2 2 24
𝑒𝑒0
méthode des bielles en considérant la charge P’=P.(1+3 ) comme une charge
𝐵𝐵
1 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 +𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝐵𝐵
• Dans ce cas et si 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 - 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 > soit e0 > :
2 2 24
− Dans la direction B, de façon d’équilibrer un moment M1 appliqué dans la section S1
situe à 0.35b de l’axe du poteau (coté 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ), on peut calculer les armatures. Le
calcul de ce moment est exposé dans la méthode des consoles.
− Dans la direction A, on fait le calcul des armatures suivant la méthode des bielles en
𝑒𝑒0
considérant l’effort P’ = P.(1+3 )
𝐵𝐵
𝐵𝐵
Cas 2 : e0 > (hors du noyau central) :
6
− Dans la direction B, on calcul les armatures suivant la méthode des consoles qui
cherche à équilibrer un moment M1 appliqué dans la section S1 située à 0.35 b de
l’axe du poteau (coté 𝜎𝜎 max ).
− Dans la direction A, on calcul les armatures suivant la méthode des bielles en
𝑒𝑒0
considérant l’effort P’ = P.(1+3 )
𝐵𝐵
B
o Si e0 ≤
24
𝑟𝑟 𝑟𝑟
𝑃𝑃𝑈𝑈 .�1+3 0 �.(𝐴𝐴−𝐴𝐴) 𝑃𝑃𝑈𝑈 .�1+3 0 �.(𝐵𝐵−𝐵𝐵)
𝐵𝐵 𝐵𝐵
AX = AY =
8.𝑑𝑑𝑚𝑚 .𝜎𝜎𝑠𝑠 8.𝑑𝑑𝑏𝑏 .𝜎𝜎𝑠𝑠
Ahmad Abdel Kader
𝐵𝐵
o Si e0 >
24
𝑟𝑟
𝑃𝑃𝑈𝑈 .�1+3 𝐵𝐵0 �.(𝐴𝐴−𝐴𝐴) 𝑀𝑀1
AX = AY =
8.𝑑𝑑𝑚𝑚 .𝜎𝜎𝑠𝑠 𝑑𝑑𝑏𝑏 .𝜎𝜎𝑆𝑆
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ET
𝐵𝐵−𝑏𝑏
⇒ ( 4
) ≤ d a , d b ≤ (A – a)
1) Dimensionnement de la semelle :
B
o Si e0 > ⇒ on utilise la méthode des consoles pour déterminer le moment M1 à
24
𝑀𝑀1
reprendre : AS =
𝑑𝑑.𝜎𝜎𝑆𝑆
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B.3. Poinçonnement
Le poinçonnement est un phénomène qui a une relation avec les contraintes de
cisaillement et peut apparaître autour d’un poteau.
Il faut faire la vérification de la résistance au poinçonnement à trois contours :
− u0 confondu avec la limite de l’aire chargée et u1 excentré de 2.d par rapport au
contour de l’aire chargée, s’il n’y a pas une nécessité des armatures de
poinçonnement.
− Uout,ef : contient la zone qui a une nécessité des armatures de poinçonnement.
𝑑𝑑 1
𝜃𝜃 = 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 (2𝑑𝑑) = 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴(2)
⇒ 𝜃𝜃 = 26,6°
2d
Dans le cas d’une charge située à une distance inférieure à d d’un bord libre, il est
nécessaire d’utiliser des armatures de rives particulières.
𝑓𝑓
• vRd,min = 0,035.k1,5.fck0,5 ; 𝑐𝑐𝑐𝑐
vRd,max = 0,5.v.fcd où v = 0,6(1- 250 )
S
𝑆𝑆
1−
𝐴𝐴𝐴𝐴
⇒ VEd,agissant = NEd (en MPa)
𝑢𝑢𝑢𝑢
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𝑀𝑀𝐸𝐸𝐸𝐸 .𝑢𝑢
[
VEd,agissant = VEd,réd 1+k
𝑉𝑉𝐸𝐸𝐸𝐸,𝑟𝑟é𝑑𝑑 .𝑊𝑊
] avec :
𝑆𝑆
1−
𝐴𝐴𝐴𝐴
− VEd,réd = NEd
𝑢𝑢𝑢𝑢
− MEd : est le moment de flexion appliqué en tête de fondation et pas de calcul des
armatures.
− W correspond à une répartition des contraintes de cisaillement dépend du
périmètre du contour de contrôle de référence
1 𝑢𝑢
W = ∫0 |𝑒𝑒|. 𝑑𝑑𝑑𝑑
avec : dl = longueur élémentaire du contour,
e = distance de dl à l’axe autour duquel le moment MEd agit.
W = 0.5c12 + c1.c2 + 2.c2.x + 4.x2 + 𝜋𝜋.x.c1 (pour un poteau rectangulaire)
− k coefficient dépend du rapport c1/c2
c1/c2 ≤ 0.5 1 2 ≥3
K 0.45 0.6 0.7 0.8
Dans le cas où VEd,agissant n’est pas plus petite ou égale à VRd , et l’inégalité n’est pas vérifiée,
on a plusieurs solutions, par exemple :
• L’augmentation de quantité des armatures longitudinaux, pour augmenter 𝜌𝜌 et donc VRd.
Ahmad Abdel Kader
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On a plusieurs cas qu’on est obliger d’utiliser cette méthode, comme la dimensionnement
d’une semelle soumise à un effort vertical et un moment de flexion, tout en existence des
limites géométriques liés à l’application des méthodes décrites avant (dans B.2 par
exemple).
Le principe de cette méthode :
⇒ On calcul les aciers en supposant la semelle
comme une bi-console retournée ;
⇒ On prend le moment qui sert à déterminer ces
sections d’acier, sur un axe vertical passant
à l’intérieur de l’élément porté d’épaisseur ‘a’, à
une distance de (0,15.a) du nu de l’élément porté ;
⇒ On calcul les sections d’acier théoriques (haut et
bas) à partir de ce moment (console en flexion
simple) ;
⇒ Le calcul selon Ox et Oy se fait de façon
indépendante. Pour les fondations soumissent à
Mx seulement, on utilise dans un sens la méthode
des consoles et dans l’autre celle des bielles.
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𝑀𝑀
e = 𝑁𝑁 𝑈𝑈
𝑈𝑈
u
𝐵𝐵
𝑢𝑢 = 2
− 𝑒𝑒
2
𝐵𝐵 𝑃𝑃𝑈𝑈
𝑀𝑀𝑆𝑆1 = � − 0,35𝑏𝑏�
2 2(𝐵𝐵 − 2𝑒𝑒)
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𝐵𝐵
Si 𝑒𝑒 ≥ ( 2 + 0,35𝑏𝑏) : la section S1 ne coupe pas le diagramme des réactions du sol :
De même que les semelles continues, les formules de calcule des semelles isolées sont :
𝐵𝐵 𝐵𝐵 2 𝑃𝑃𝑈𝑈
Si 𝑒𝑒 < ( 2 + 0,35𝑏𝑏) : 𝑀𝑀𝑆𝑆1 = � 2 − 0,35𝑏𝑏� 2(𝐵𝐵−2𝑒𝑒)
𝐵𝐵
Si 𝑒𝑒 ≥ ( + 0,35𝑏𝑏) : MS1 = PU.(e-0,35.b)
2
Dans le plan A (le sens perpendiculaire au plan B), on pas d’excentricité, pour cela, on peut
déterminer la section des armatures de deux façons :
𝐴𝐴 2 𝑃𝑃
𝑈𝑈
1) Soit en prenant : 𝑀𝑀𝑆𝑆1 = �2 − 0,35𝑎𝑎� 2𝐴𝐴
𝑴𝑴
En mentionnant que : AU = 𝒅𝒅×𝒇𝒇𝑺𝑺𝑺𝑺
𝒚𝒚𝒚𝒚
Ahmad Abdel Kader
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C.1. Généralités
Le radier est une grande dalle de béton armé coulée directement sur le sol qui forme la
fondation d’un ouvrage, il est mis en place sur toute la surface de l’ouvrage à construire
supportant un certain nombre de colonnes et de murs.
1) La surface des fondations isolées est plus grande de 50% que celle du
bâtiment (sol).
2) On a des problèmes d’étanchéité (présence d’une nappe phréatique par
exemple).
3) La capacité portante du sol est très faible.
4) Lorsque la surface de construction est petite par rapport à la hauteur du
bâtiment.
5) Rapprochement des poteaux.
6) Difficulté d’établir des pieux (vibrations nuisibles).
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2) Radiers nervurés : Ce type de radiers est utilisé lorsque le radier dalle n’est pas assez
rigide en raison de son épaisseur pour supporter des charges conséquentes.
3) Radiers champignons : Les radiers champignons sont, de même des radiers plats, des
dalles en béton armé qui ont une forme pyramidale et ils ne comportent pas des
poutres. Ils servent à transmettre les charges des poteaux à la dalle à travers les
chapiteaux pour les répartir progressivement sur une plus grande surface a’ × b’.
4) Radiers voûtés : les radiers voûtés sont plus utilisés plus souvent dans la construction
des tunnels, réservoirs, ponts où canalisations souterrains et pas dans les bâtiments.
Ahmad Abdel Kader
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D.1. Exemple de calcul d’une semelle isolée avec une charge excentrée
Soit une fondation isolée supportant un poteau d’une section 35×60 cm, subissant une
charge permanente (G = 0.90 MN ; MG = 0.15 MN.m) et autre d’exploitation (Q =
0.50MN ; MQ = 0.17 MN.m).
Le béton utilisé sera du C30/37 et les aciers d’armatures seront réalisés avec des barres
HA S500.
SOLUTION :
Selon l’ELS
PS = G + Q = 1.4 MN
MS = MG + MQ = 0.32 MN.m
𝑓𝑓𝑦𝑦𝑦𝑦 500
Acier S500 ⇒ 𝜎𝜎𝑠𝑠 = fyd = = = 435 MPa.
𝛾𝛾𝑠𝑠 1.15
Béton C30/37 :
2�
fctm = 0,3.{𝑓𝑓𝑐𝑐𝑐𝑐} 3 = 2.90 MPa (car fck = 30 < 50 MPa)
• Dimensionnement de la semelle
Ahmad Abdel Kader
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𝐵𝐵
On suppose maintenant que la force est à l’intérieur du noyau central. c.-à-d. que e0 <
6
⇒ B > 1.38m.
Pu 0𝑒𝑒
𝜎𝜎𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 = ( 1 + 3 ) ≤ qu ⇒ qu AB2 – BPu – 3Pue0 ≥ 0
𝐴𝐴𝐵𝐵 𝐵𝐵
On a A=0,58B, ce qui nous donne : 0.58qu B3 – BPu – 3Pue0 ≥ 0
On résout l'équation du 3ème degré en B en posant l'égalité à 0, on a :
0.35 B3 – 1.97B – 1.3593 = 0 ⇒ B = 2.66m
𝐵𝐵−𝑏𝑏
Prenons B=2.70 m, A=1,57 m et ( ) = 0.525m ≤ d a = d b ≤ (A – a) = 1.22m
4
Prenons h ≈ d/0.9= 0,60m
En prenant en compte le poids propre de la semelle (longueur = 2.70 m, largeur = 1.57 m,
hauteur = 0.60 m) :
Psemelle = 1.57 x 2.70 x 0.60 x 25 = 0.064 MN.
D’où les charges ultime et service deviennent :
PU = 1.97 + 1.35 x 0.064 = 2.06 MN
PS = 1.40 + 0.064 = 1.464 MN
𝑀𝑀𝑈𝑈 0.46
e0 = = = 0.22 m et
𝑃𝑃𝑈𝑈 2.06
Pu 𝑒𝑒 2,06 0,22
𝜎𝜎𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 =
𝐴𝐴𝐴𝐴
( 0
1 + 3 ) ≤ qu ⇒ 𝜎𝜎𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 =
𝐵𝐵 1,57×2,70
(1 + 32,70) = 0.60 Mpa = qu.
Alors les dimensions de la fondation sont acceptables.
• Détermination des armatures
Si on souhaite appliquer la méthode des bielles en majorant la charge verticale, il faut que
𝐵𝐵
l'on respecte la condition e0 < :
24
𝐵𝐵
Dans notre cas, on a e0 = 0.22 > = 0.11m
24
On a donc deux choix:
− On conserve les dimensions de la semelle précédemment définies et on
dimensionne la section d'armatures par la méthode des consoles.
− On augmente les dimensions de la semelle, notamment la largeur B, de façon à
Ahmad Abdel Kader
𝐵𝐵
respecter la condition e0 <
24
Prenons B= e0×24 ≈ 5 m et A=0,58B= 2,9m
20
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𝐵𝐵−𝑏𝑏
⇒ ( 4
) = 1.10m ≤ d a = d b ≤ (A – a) = 2.55 m
Pu 𝑒𝑒 2,704 0,17
𝜎𝜎𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 =
𝐴𝐴𝐴𝐴
( 0
1 + 3 ) ≤ qu ⇒ 𝜎𝜎𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 =
𝐵𝐵 2,9×5
(1 + 3 5
) = 0.21 MPa < 0.6 MPa
Alors les dimensions de la fondation sont acceptables.
𝐵𝐵
On vérifie également e0 = 0.17 < = 0.21m
24
Avec une semelle de dimensions 2.9m x 5m x 1.20m, on peut appliquer la méthode des
• Sections d’armatures :
Suivant X :
𝑟𝑟 0.17
𝑃𝑃𝑈𝑈 .�1+3 0 �.(𝐴𝐴−𝐴𝐴) 2,704�1+3 5 �.(2,9−0,35)
𝐵𝐵
AX = = = 19 cm2
8.𝑑𝑑𝑚𝑚 .𝜎𝜎𝑠𝑠 8×1,15×435
Suivant Y:
𝑟𝑟 0.17
𝑃𝑃𝑈𝑈 .�1+3 0 �.(𝐵𝐵−𝐵𝐵) 2,704�1+3 5 �.(5−0,6)
𝐵𝐵
AY = = = 32.76 cm2
8.𝑑𝑑𝑏𝑏 .𝜎𝜎𝑠𝑠 8×1,15×435
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∅.𝜎𝜎𝑠𝑠𝑠𝑠
lbd = lb,rqd =
4.𝑓𝑓𝑏𝑏𝑏𝑏
12×435 𝐴𝐴 𝐴𝐴
Suivant X : lbd = = 436 mm = 0.44 m < >
4 ×2.99 4 8
18×435 𝐵𝐵
Suivant Y : lbd = = 655 mm = 0.65 m > ;
4 ×2.99 4
Donc toutes les barres suivant Y doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la
semelle et comporter des ancrages courbes.
Soit une fondation filante supportant un mur de 40 cm de largeur, subissant une charge
permanente (G = 0.60 MN/m) et autre d’exploitation (Q = 0.30MN/m).
La contrainte admissible du sol : qu = 0.60 MPa.
Le béton utilisé sera du C30/37 et les aciers d’armatures seront réalisés avec des barres
HA S500.
SOLUTION :
Selon l’ELS
PS = G + Q = 0.9 MN/m
𝑓𝑓𝑦𝑦𝑦𝑦 500
Acier S500 ⇒ 𝜎𝜎𝑠𝑠 = fyd = = = 435 MPa.
𝛾𝛾𝑠𝑠 1.15
Béton C30/37 :
2�
fctm = 0,3.{𝑓𝑓𝑐𝑐𝑐𝑐} 3 = 2.90 MPa (car fck = 30 < 50 MPa)
fctk,0.05 2
Donc: fctd = 𝛼𝛼𝑐𝑐𝑐𝑐 . = = 1.33 MPa
𝛾𝛾𝑐𝑐 1.5
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• Dimensionnement de la semelle
On part de la formule :
𝑃𝑃𝑢𝑢 1.26 𝐵𝐵−𝑏𝑏 2.1−0.4
B≥ = = 2.1 m et d ≥ = = 0,425 m.
𝑞𝑞𝑢𝑢 0.6 4 4
En prenant en compte le poids propre de la semelle (largeur = 2.3 m, hauteur = 0.50 m) :
Psemelle = 1 x 2.30 x 0.50 x 25 = 28.75 KN/m = 0.03 MN/m.
D’où les charges ultime et service deviennent :
PU = 1.26 + 1.35 x 0.03 = 1.30 MN/m
PS = 0.9 + 0.03 = 0.93 MN/m
D’où :
𝑃𝑃𝑢𝑢 1.30 𝐵𝐵−𝑏𝑏 1.4−0.4
1×B ≥ = = 1.40 m et d ≥ = = 0.25 m
𝑞𝑞𝑢𝑢 0.93 4 4
Cependant et compte tenu du diamètre des barres et de l’obligation d’avoir une distance au
CDG des armatures de 5 cm, on prendra donc B = 1.45 m (la précision en BA est de l’ordre
du cm), h = 0.50 m et d = 0.45 m.
14×435 𝐵𝐵
lbd = = 509 mm = 0.51 m > = 0.31 ⇒ On met donc en place des crochets, de
4 ×2.99 4
préférence à 135° pour éviter les problèmes de poussées au vide.
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Soit un radier supportant l’ouvrage dans la figure suivante (les poteaux sont de section
40×40 cm2) :
On va commencer le calcul, en trouvant la pression sur le sol sous chaque poteau du plan,
𝑞𝑞 𝑀𝑀𝑦𝑦 ×𝑥𝑥 𝑀𝑀𝑥𝑥 ×𝑦𝑦
tel que : 𝑄𝑄 = ± ±
𝐴𝐴 𝐼𝐼𝑦𝑦 𝐼𝐼𝑥𝑥
12
𝐿𝐿×𝐵𝐵3
− 𝐼𝐼𝑦𝑦 = = 1125 m4
12
− Qmax = ∑ 𝑃𝑃𝑢𝑢 = 8350 KN
24
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− Pour trouver les moments selon les deux directions, on va calculer les excentricités,
tel que :
𝐵𝐵
My = Q×ex ; avec ex = X’ -
2
𝑞𝑞1 𝑥𝑥1 + 𝑞𝑞2 𝑥𝑥2 +⋯+ 𝑞𝑞𝑛𝑛 𝑥𝑥𝑛𝑛
𝑋𝑋 ′ = =
𝑄𝑄
0,2(200×2+1250×2) + 5,2(450×2+1250×2) +10,20(250+750×2+300)
= 4,7 m ⇒ ex = -0,4
8350
Donc, My = 8350×0,4 = 3340 KN.m
ET
𝐵𝐵
Mx = Q×ex ; avec ey = Y’ -
2
𝑞𝑞1 𝑦𝑦1 + 𝑞𝑞2 𝑦𝑦2 +⋯+ 𝑞𝑞𝑛𝑛 𝑦𝑦𝑛𝑛
𝑌𝑌 ′ = =
𝑄𝑄
0,2(200+450+300) + 4,2(450×2+1250×2)+8.2×(1250×2+750) +12,20(250+450+200)
= 6,24m
8350
⇒ ey = 0,24
Donc, Mx = 8350×0,24 = 2004 KN.m
8350 3340×𝑥𝑥 2004×𝑦𝑦
𝑄𝑄 = 124,8
± 1125
± 1497,6
= 67± 2,97 x ± 1,34 y
25
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𝑞𝑞 × 𝑙 2
Moment isostatique : M0 = 𝑢𝑢 8 𝑚𝑚
Travée 1 = M01 = 348.22 KN/m
Travée 2 = M02 = 348.22 KN/m
Moment sur appui intermédiaire : (Selon la méthode forfaitaire)
[ME] ≥ M0*max{0.5*M01 ;0.5M02} → ME ≥ 174.11 KN/m
Moment sur appuis de rive :
On considère MF = MD = 0
Moments en travées :
Travée FE :
∑ 𝑄𝑄 0.21+0.075
𝛼𝛼1 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄
= 0.25+0.125+0.21+0.075= 0.43
𝑀𝑀𝐸𝐸 174.11
Mt1 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M01 - ⇒ Mt1 ≥ 1.129×348.22 - ⇒ Mt1 ≥ 306.1 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt1 ≥ M01 ⇒ Mt1 ≥ 0.664×348.22 = 231.4 KN.m
2
On prend alors Mt1 = 306.1 KN.m
Travée FE :
∑ 𝑄𝑄 0.038+0.075
𝛼𝛼2 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄 = 0.25+0.18+0.038+0.075= 0.21
𝑀𝑀𝐸𝐸 174.11
Mt2 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M02 - ⇒ Mt1 ≥ 1.063×348.22 - ⇒ Mt2 ≥ 283.1 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt2 ≥ M02 ⇒ Mt2 ≥ 0.632×348.22 = 220 KN.m
2
On prend alors Mt2 = 283.1 KN.m
Ahmad Abdel Kader
26
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𝑞𝑞 × 𝑙 2 284.92× 52
Moment isostatique : M0 = 𝑢𝑢 8 𝑚𝑚 = 8
Travée 1 = M01 = 890.375 KN/m
Travée 2 = M02 = 890.375 KN/m
On considère MG = ML = 0
Moments en travées :
Travée GM :
∑ 𝑄𝑄 0.29+0.29
𝛼𝛼1 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄
= 0.6+0.6+0.29+0.29= 0.33
27
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
𝑀𝑀𝑀 445.2
Mt1 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M01 - ⇒ Mt1 ≥ 1.099×890.375 - ⇒ Mt1 ≥ 756 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt1 ≥ 2 M01 ⇒ Mt1 ≥ 0.65×890.375 = 578.74 KN.m
On prend alors Mt1 = 756 KN.m
Travée ML :
∑ 𝑄𝑄 0.29+0.05
𝛼𝛼2 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄 = 0.5+0.6+0.29+0.05= 0.24
𝑀𝑀𝑀 445.2
Mt2 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M02 - ⇒ Mt2 ≥ 1.079×890.375 - ⇒ Mt2 ≥ 738.30 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt2 ≥ 2 M02 ⇒ Mt2 ≥ 0.636×890.375 = 566.28 KN.m
On prend alors Mt2 = 738.30 KN.m
𝑞𝑞 × 𝑙 2 295.60× 52
Moment isostatique : M0 = 𝑢𝑢 8 𝑚𝑚 = 8
Travée 1 = M01 = 923.75 KN/m
Travée 2 = M02 = 923.75 KN/m
28
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Travée IK :
∑ 𝑄𝑄 0.29+0.05
𝛼𝛼2 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄 = 0.5+0.6+0.29+0.05= 0.24
𝑀𝑀𝐼 461.88
Mt2 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M02 - ⇒ Mt2 ≥ 1.079×923.75 - ⇒ Mt2 ≥ 765.80 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt2 ≥ 2 M02 ⇒ Mt2 ≥ 0.636×923.75 = 587.50 KN.m
On prend alors Mt2 = 765.80 KN.m
29
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
𝑞𝑞 × 𝑙 2
Moment isostatique : M0 = 𝑢𝑢 8 𝑚𝑚
Travée 1 = M01 = 485,67 KN/m
Travée 2 = M02 = 485,67 KN/m
Travée BC :
∑ 𝑄𝑄 0.038+0.075
𝛼𝛼2 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄 = 0.25+0.18+0.038+0.075= 0.21
𝑀𝑀𝐵𝐵 242.83
Mt2 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M02 - ⇒ Mt1 ≥ 1.063×485,67 - ⇒ Mt2 ≥ 395 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt2 ≥ 2
M02 ⇒ Mt2 ≥ 0.632×485,67 = 307 KN.m
On prend alors Mt2 = 395KN.m
Ahmad Abdel Kader
30
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Suivant Y : On divise le plan de radier en trois Bandes, telles que A.1.3.F (B1 = 2.70),
1.3.4.2 (L2 = 5), et 2.4.D.C (L4 = 2.70).
𝑞𝑞 × 𝑙𝑚𝑚 2
Moment isostatique : M0 = 𝑢𝑢 8
Travée 1 = M01 = 462,7 KN/m
Travée 2 = M02 = 462,7 KN/m
Travée 3 = M03 = 462,7 KN/m
Moments en travées :
Travée F-G = Travée H-A:
∑ 𝑄𝑄 0.21+0.29
𝛼𝛼1 =
Ahmad Abdel Kader
∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄
= 0.6+0.125+0.21+0.29= 0.41
𝑀𝑀𝐺 231,35
Mt1 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M01 - ⇒ Mt1 ≥ 1.123×462,7 - ⇒ Mt1 ≥ 409,55 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt1 ≥ M01 ⇒ Mt1 ≥ 0.661×462,7 = 306,1 KN.m
2
On prend alors Mt1 = 409,55 KN.m
31
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Travée G-H :
∑ 𝑄𝑄 0.29×2
𝛼𝛼2 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄 = 0.29×2+0,6×2= 0.33
𝑀𝑀𝐺+𝑀𝐻 231,35×2
Mt3 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M03 - ⇒ Mt1 ≥ 1.1×462,7 - ⇒ Mt2 ≥ 277,62 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt3 ≥ M03 ⇒ Mt2 ≥ 0.650×462,7 = 300,52 KN.m
2
On prend alors Mt3 = 300,52 KN.m
𝑞𝑞 × 𝑙𝑚𝑚 2
Ahmad Abdel Kader
Moment isostatique : M0 = 𝑢𝑢 8
Travée 1 = M01 = 620 KN/m
Travée 2 = M02 = 620 KN/m
Travée 3 = M03 = 620 KN/m
32
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Moments en travées :
Travée E-M = Travée I-B:
∑ 𝑄𝑄 0.075+0.29
𝛼𝛼1 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄
= 0.25+0.6+0.075+0.29= 0.30
𝑀𝑀𝑀 310
Mt1 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M01 - ⇒ Mt1 ≥ 1.09×620 - ⇒ Mt1 ≥ 521 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt1 ≥ 2 M01 ⇒ Mt1 ≥ 0.645×620 = 400 KN.m
On prend alors Mt1 = 521 KN.m
Travée M-I :
∑ 𝑄𝑄 0.29×2
𝛼𝛼2 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄 = 0.29×2+0,6×2= 0.33
𝑀𝑀𝑀+𝑀𝐼 310×2
Mt3 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M03 - ⇒ Mt1 ≥ 1.1×620 - ⇒ Mt2 ≥ 372 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt3 ≥ M03 ⇒ Mt2 ≥ 0.650×620 = 403 KN.m
2
On prend alors Mt3 = 403 KN.m
33
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
𝑞𝑞 × 𝑙𝑚𝑚 2
Moment isostatique : M0 = 𝑢𝑢 8
Travée 1 = M01 = 316 KN/m
Travée 2 = M02 = 316 KN/m
Travée 3 = M03 = 316 KN/m
Moments en travées :
Travée D-L = Travée K-C:
∑ 𝑄𝑄 0.038+0.05
𝛼𝛼1 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄
= 0.18+0.5+0.038+0.05= 0.11
𝑀𝑀𝑀 158
Mt1 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M01 - ⇒ Mt1 ≥ 1.033×316 - ⇒ Mt1 ≥ 247,43 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt1 ≥ 2 M01 ⇒ Mt1 ≥ 0.645×316 = 204 KN.m
On prend alors Mt1 = 247,43 KN.m
Travée L-K :
∑ 𝑄𝑄 0.05×2
𝛼𝛼2 = ∑ 𝐺𝐺 + ∑ 𝑄𝑄 = 0.05×2+0,5×2= 0.10
𝑀𝑀𝐿+𝑀𝐾 158×2
Mt3 ≥ (1+0.3𝛼𝛼)M03 - ⇒ Mt1 ≥ 1.03×316 - ⇒ Mt2 ≥ 167,50 KN.m
2 2
1.2+0,3𝛼
Mt3 ≥ M03 ⇒ Mt2 ≥ 0.615×316 = 194,34 KN.m
2
On prend alors Mt3 = 194,34 KN.m
Ahmad Abdel Kader
34
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
On fait les calculs sur le « Microsoft Excel » d’après les formules suivants :
𝑀𝑀𝐸𝐸𝑑𝑑
𝜇𝑐𝑐𝑢𝑢 =
𝑏𝑏𝑤 × 𝐸𝐸 2 × 𝑓𝑓𝑐𝑐𝑑𝑑
𝛼𝛼𝑢𝑢 = 1,25[ 1 − �(1 − 2𝜇𝑐𝑐𝑢𝑢 )]
Zb = d×(1-0,4𝛼𝛼𝑢𝑢 )
𝑀𝑀𝐸𝐸𝐸𝐸
⇒ AS =
𝑍𝑏𝑏 ×𝑓𝑓𝑦𝑦𝐸𝐸
Suivant X :
Bande F.D.6.5
Travée 1 appui Travée 2
Med 0.3061 0.17411 0.2831
bw 2.2 2.2 2.2
d 0.32 0.32 0.32
fcd 20 20 20
μ 0.068 0.039 0.063
α 0.088 0.049 0.081
z 0.309 0.314 0.310
fyd 435 435 435
As (cm2) 22.79 12.76 21.02
HA 12HA16 10HA14 12HA16
Distribution 5HA16/m@25 cm 5HA14/m@25 cm 5HA16/m@25 cm
35
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Bande 5.6.8.7
Travée 1 appui Travée 2
Med 0.756 0.4452 0.7383
bw 4 4 4
d 0.32 0.32 0.32
fcd 20 20 20
μ 0.092 0.054 0.090
α 0.121 0.070 0.118
z 0.304 0.311 0.305
fyd 435 435 435
As (cm2) 57.08 32.90 55.67
HA 19HA20 17HA16 18HA20
Distribution 5HA20/m@25 cm 4HA16/m@33 cm 5HA20/m@25 cm
Bande 7.8.10.9
Travée 1 appui Travée 2
Med 0.78426 0.46188 0.7658
bw 4 4 4
d 0.32 0.32 0.32
fcd 20 20 20
μ 0.096 0.056 0.093
α 0.126 0.073 0.123
z 0.304 0.311 0.304
Ahmad Abdel Kader
36
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Bande 9.10.C.A
Travée 1 appui Travée 2
Med 0.427 0.24283 0.395
bw 2.2 2.2 2.2
d 0.32 0.32 0.32
fcd 20 20 20
μ 0.095 0.054 0.088
α 0.125 0.069 0.115
z 0.304 0.311 0.305
fyd 435 435 435
As (cm2) 32.29 17.94 29.74
HA 10HA20 9HA16 10HA20
Distribution 5HA20/m@25 cm 4HA16/m@33 cm 5HA20/m@25 cm Ahmad Abdel Kader
37
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Suivant Y :
Bande F.3.1.A
Travée 1 = Travée 3 Travée 2 appui G = appui H
Med 0.40955 0.30052 0.4627
bw 2.7 2.7 2.7
d 0.32 0.32 0.32
fcd 20 20 20
μ 0.074 0.054 0.084
α 0.096 0.070 0.109
z 0.308 0.311 0.306
fyd 435 435 435
As (cm2) 30.60 22.21 34.76
HA 10HA20 12HA16 12HA20
Distribution 4HA20/m@25 cm 4HA16/m@33 cm 4HA20/m@33 cm
Bande 1.3.4.2
Travée 1 = Travée 3 Travée 2 appui I = appui M
Med 0.521 0.403 0.31
bw 5 5 5
d 0.32 0.32 0.32
fcd 20 20 20
μ 0.051 0.039 0.030
α 0.065 0.050 0.038
z
Ahmad Abdel Kader
38
Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Bande 2.4.D.C
Travée 1 = Travée 3 Travée 2 appui K = appui L
Med 0.24743 0.19434 0.158
bw 2.7 2.7 2.7
d 0.32 0.32 0.32
fcd 20 20 20
μ 0.045 0.035 0.029
α 0.057 0.045 0.036
z 0.313 0.314 0.315
fyd 435 435 435
As (cm2) 18.19 14.22 11.52
HA 10HA16 10HA14 8HA14
Distribution 4HA16/m@33 cm 4HA14/m@33 cm 4HA14/m@33 cm
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Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Ce rapport a montré la différence entre les différents types des fondations superficielles,
avec le dimensionnement et le calcul des armatures pour chaque cas.
Le choisir alors du type de fondation est en relation principalement avec la capacité
portante du sol et aux charges qu’elle va supporter.
Après cet rapport je suis capable de choisir facilement quel type de fondations
superficielles je vais choisir dans mes prochaines ouvrages.
Si les fondations superficielles ne sont pas capables de supporter les charges soumises sur
elles, et si les capacités portantes du sol sont très faibles, on va chercher d’autres
solutions, comme l’utilisation des fondations profondes par exemple.
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Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
https://files.acrobat.com/a/preview/0a777c40-985f-49c3-a40f-38190ceff28f
https://fr.slideshare.net/
https://files.acrobat.com/a/preview/cad82576-bbbe-499b-ada9-df8241104dd2
http://eprints2.insa-strasbourg.fr/1217/1/memoire.pfe.pdf
https://files.acrobat.com/a/preview/4cc0d732-b22f-41d5-8f36-c51bb74e05fb
http://www.batirama.com/article/10278-dtu-13.11-et-13.12-fondations-
superficielles.html
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Le Cnam 2016-2017 LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Figure 12. Contour avec une charge proche du bord libre ........................................................... 11
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