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République Tunisienne

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la


Recherche Scientifique
Ecole Nationale d’Ingénieur de Monastir

TRAVAUX PRATIQUES DE MECANIQUE DES FLUIDES

Manipulation N°4 : Système de deux pompes centrifuges: couplage en parallèle


et en série

Réalisé par :

Ammar Yasmin Chawechi Khouloud

ENERG2 G2
Table de matière

1 Introduction :
2 But de manipulation :
3 Principe de fonctionnement :
4 Partie théorique :

1 Introduction :
Une turbomachine est une machine dans laquelle a lieu un transfert d'énergie entre une partie solide
tournante (un rotor : énergie mécanique) et un fluide.
On distingue généralement les turbomachines suivant que l'énergie est transférée du fluide vers le rotor ou
du rotor vers le fluide. Dans le premier cas, ce sont des machines génératrices parmi lesquelles on retrouve
les pompes.
Une pompe centrifuge est une machine rotative qui pompe un liquide en le forçant au travers d’une roue à
aube ou d'une hélice appelée impulseur (souvent nommée improprement turbine). C’est le type de pompe
industrielle le plus commun. Par l’effet de la rotation de l’impulseur, le fluide pompé est aspiré axialement
dans la pompe, puis accéléré radialement, et enfin refoulé tangentiellement.
Au cours de cette manipulation on essais de connaitre quelques propriétés de ces pompe, fonctionnement et
le couplage entre eux.

1
2 But de manipulation :
L’objectif de cette manipulation est de déterminer les caractéristiques de fonctionnement d’une pompe et
son point de fonctionnement ainsi que le point de fonctionnement de l’installation elle-même en trois
circuits différents:

• Une seule pompe

• Couplage en série

• Couplage en parallèle

3 Principe de fonctionnement :
Le fonctionnement des pompes centrifuges repose sur les principes de la dynamique des fluides. La pompe
est une machine à passage radial. L'eau aspirée dans une tubulure (pièce d'aspiration) entrant dans la roue
axialement, est déviée en direction radiale (principe de l'auget) et rencontre les aubages ou ailettes. à la
sortie périphérique de la roue, un espace annulaire plat (le diffuseur) permet de transformer une partie de
l'énergie cinétique en pression, en réduisant la vitesse absolue de sortie de la roue. Par la suite, le courant se
rassemble dans une volute en forme d'escargot : la volute se comporte comme un collecteur des filets
fluides pour les ramener à une bride de sortie constituant le raccordement à la tuyauterie de refoulement.

2
4 Partie théorique :

1
Énergie hydraulique : E= ρV ²+ ρgz+ p
2

V² p
Charge du fluide : H= + +z
2 g ρg

Hauteur Manométrique Totale (HMT) : H th =H 1−H 2


P1 −P 2
HMT =
ρ∗g
Puissance hydraulique : P H =ρ∗g∗H TH ∗Q

PH
Rendement de la pompe: ηp=
Pab

Pab : Puissance maximale de l'arbre de la pompe

Ph
Rendement global : η=
P gr

Pgr : puissance absorbée par la machine d'entraînement de la pompe

L αV ²
Pertes de charge régulières : Δ P=λ
D 2

L Q² l 8λ
Perte de charge par unité de longueur : j=λ = Q²
D S ² 2 g π ² D5 g

8 λ Lr
La charge de refoulement : H r =Z 2−Z 1+ Q²
π ² D r5 g

8 λ La
La hauteur d’aspiration Ha : H a= Q²
π ² D a5 g

3
Point De Fonctionnement D'une Pompe

Si l'on branche une pompe sur un circuit de distribution, elle stabilisera le débit à une valeur pour laquelle
la pression qu'elle fournit équivaut à la résistance du circuit. Ce point est le seul point de fonctionnement
possible. Il correspond à l'intersection de la courbe caractéristique de la pompe et du circuit. Il définit
la hauteur manométrique et le débit fournis par la pompe lorsque, fonctionnant à une vitesse donnée, il est
raccordé au circuit considéré.

Sur le même graphique (H, Q), on trace les caractéristiques de la pompe et de la conduite de refoulement.
Leur point d'intersection donne le point de fonctionnement.

Point de fonctionnement d’une pompe

5 Partie expérimentale :

1. Les différents types de pompes :


Pompe à piston axiaux à plateau tournant : Les pistons sont animés d'un mouvement de
translation rectiligne alternatif par l'intermédiaire du plateau incliné appelé aussi glace.

4
A axes brisés (fixes ou variables) : Le bloc cylindre est entraîné en rotation par un accouplement.
Les biellettes assurent le mouvement alternatif des pistons. La course des pistons peut être modifiée
par rotation du plateau autour d'un axe perpendiculaire à celui du mouvement d'entraînement.

Pistons en ligne :

Pistons radiaux : Une bielle-excentrique de forme particulière communique un mouvement


alternatif aux pistons permettant ainsi les phases d'admission et de refoulement du fluide.

A engrenage : Deux roues dentées engrènent à l'intérieur d'un stator. L'une des roues est entraînée
par un moteur. Le fluide, transporté dans le creux des dents, est transféré de l'admission à la
pression Pa au refoulement à la pression Pr > Pa

5
A vis : Deux (ou trois) vis de sens inverses tournent en sens contraires à l'intérieur d'un carter.
L'entraînement mutuel des vis est assuré par un engrenage. La chambre, limité par le fond et les
flancs des filets, le carter et les lignes de contact des vis, est fermée et à volume constant. Lors de
l'engrènement des vis, le déplacement des lignes de contact des vis transfère progressivement le
fluide.

Delasco : Le fluide circule à l’intérieur d’un tuyau souple. Des galets roulent sur celui-ci, déplaçant
ainsi le fluide. Avantage : il n’y a aucun contact entre le fluide et des pièces du mécanisme. (Ce
système est utilisé surtout dans le milieu Médical, ex : pompe à sang).

A lobes :

6
A membrane :

A palettes : Le rotor, en mouvement de rotation par rapport au stator, entraîne des palettes guidées
dans le rotor qui viennent en contact avec le stator par effet centrifuge. Le fluide, aspiré dans la
chambre en expansion à la pression Pa est transféré puis refoulé, par diminution de volume dans
cette chambre, à la pression de refoulement Pr.

2. Fonctionnement isolé : Une seule pompe 


Résultats expérimentales :

7
Vol(l t(s) Pdelivery[bar] Psuction[bar] Poutflow[bar]
) Q(m3/s)
10 14.82 0.01 0.22 0 0,00067
10 20.08 0.01 0.5 0.25 0,00050
10 20.51 0.01 0.7 0.5 0,00049
10 20.9 0.01 0.9 0.75 0,00048
10 21.29 0.01 1.2 1 0,00047
10 23.31 0.01 1.3 1.2 0,00043
10 25.95 0.01 1.39 1.4 0,00039
10 28.01 0.01 1.5 1.6 0,00036
10 30.75 0.01 1.7 1.8 0,00033

Résultats du calcul :

HMT Ph ηP ηg Hth H1(m) H2(m) V1 V2


0,1223 2,1300 0,3227 0,2662 0,3218 0,1379 0,4596 0,8394 2,1489
0,4077 Re ref0,3154
2,5228 0,3822 0,5164λ ref
0,1215 Hr
0,6379 0,6195 1,5860
0,6116 3,4235 370,5187
182,8770,4279 0,71580,023
0,1207 0,8364
0,214 0,6065 1,5528
0,8155 4,2985 350,6513
190,2030,5373 0,91580,023
0,1200 1,0358
0,208 0,5952 1,5238
1,1213 5,6121 340,8503
392,1530,7015 1,21800,023
0,1193 1,3373
0,206 0,5843 1,4959
1,2232 5,4873 330,8314
382,7400,6859 1,30390,023
0,1165 1,4203
0,203 0,5337 1,3662
1,3150 5,2170 310,7905
453,9590,6521 1,38000,024
0,1137 1,4937
0,198 0,4794 1,2272
1,4271 5,1938 300,7869
681,2460,6492 1,48300,024
0,1120 1,5949
0,196 0,4441 1,1370
1,6310 5,3511 290,8108
833,3810,6689 1,67730,024
0,1103 1,7876
0,194 0,4046 1,0357
29 433,580 0,024 0,193
28 588,091 0,024 0,190

Les courbes :

8
6.0000
HMT=f(Q)
5.0000
ƞP=f(Q)
4.0000
Ph=f(Q)
3.0000
ƞg=f(Q)
2.0000

1.0000

-
0.00030 0.00040 0.00050 0.00060 0.00070

Les interprétations :

On remarque que la Ph atteint une valeur maximale pour Q=0, 47 m3/s puis elle diminue avec
l’augmentation de débit.
Plus le débit est important, plus ces frottements sont élevés et plus les pertes de charges
augmentent donc la HMT décroit en fonction du débit
Les rendements sont maximales pour un débit Q=0,47 L/S puis ils diminuent.

Le rendement global est inférieur à celui de la pompe seule et c'est causé par les pertes
électriques et mécaniques.

Conclusion :

Le point de fonctionnement de pompe est Q=0,47 L/S et HMT=1,12 bar.m2.s2 /kg

3. Couplage en série :

Résultats expérimentales :

Vol(l T(s) P1delivery P1suction P2delivery P2suction Poutflow


) [bar] [bar] [bar] [bar] [bar] débit[m^3/s]
10 17.13 0 -0.1 0 0 0 0,00058
10 18.1 0 0.01 0 0.01 0.25 0,00055
10 18.52 0 0 0.2 0.3 0.5 0,00054
10 19.08 0 0.25 0.27 0.6 0.75 0,00052
10 20.25 0 0.4 0.35 0.95 1 0,00049
10 20.76 0 0.4 0.4 1.1 1.2 0,00048
10 21.35 0 0.58 0.5 1.3 1.4 0,00047
10 21.64 0 0.6 0.6 1.5 1.6 0,00046

9
10 22.28 0 0.75 0.7 1.65 1.8 0,00045

Résultats du calcul :

HMT H1 H2 Hth Ph ηP Ηg
0 0,124 0,124 0 0 0 0
0 0,124 0,124 0 0 0 0
2,039 0,124 2,163 2,039 10,799 0,032 0,027
2,752 0,124 2,876 2,752 14,151 0,042 0,035
3,568 0,124 3,692 3,568 17,284 0,051 0,043
4,077 0,124 4,201 4,077 19,268 0,057 0,048
5,097 0,124 5,221 5,097 23,419 0,069 0,059
6,116 0,124 6,240 6,116 27,726 0,082 0,069
7,136 0,124 7,260 7,136 31,418 0,092 0,079

4. Deux pompes couplées en parallèle :

Résultats expérimentales :

Vol(l T(s) P1delivery P1suction P2delivery P2suction Poutflow


) [bar] [bar] [bar] [bar] [bar]
10 8.5 0 -0.25 0 0 0
10 10.4 0.01 -0.2 0.2 0.01 0.25
10 10.87 0.01 -0.2 0.45 0.3 0.5
10 11 0.01 -0.2 0.7 0.6 0.75
10 12.3 0.01 -0.2 0.9 0.9 1
10 13.14 0.01 -0.2 1.15 1.1 1.2
10 14.4 0.01 -0.19 1.35 1.3 1.4
10 14.77 0.01 -0.19 1.5 1.49 1.6
10 16.72 0.01 -0.19 1.7 1.6 1.8

Résultats du calcul :

10
HMT H1 H2 hth ph rend pompe rend global
0 0,124 0,124 0 0 0 0
2 0,124 2,162735984 2,03873598 19,23076923 0,056561086 0,04807692
4,587 0,124 4,711 4,587 41,398 0,122 0,103
7,136 0,124 7,260 7,136 63,636 0,187 0,159
9,174 0,124 9,298 9,174 73,171 0,215 0,183
11,723 0,124 11,847 11,723 87,519 0,257 0,219
13,761 0,124 13,885 13,761 93,750 0,276 0,234
15,291 0,124 15,415 15,291 101,557 0,299 0,254
17,329 0,124 17,453 17,329 101,675 0,299 0,254

6 Conclusion :

20

18

16

14

12 HMT=f(Q)(une seule pompe

10 HMT=f(Q)(deux pompes en série)


8 HMT=f(Q)(deux pompes
paralélles)
6

0
0 0 0 0 0 0 0

On en déduit que la hauteur manométrique totale décroît avec le débit, du fait des pertes par frottement dans
la pompe.
On remarque que le couplage en parallèle est plus efficace que le couplage en série.

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