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Institut de Lyon
UE 214 Corrigé
Devoir 3
Comptabilité et audit
Année 2013-2014
1. Le pouvoir
Premier dossier
1. Combien l’actionnaire A détient-il de droits de vote ?
Droits de vote détenus par l’actionnaire le plus important : 35 %.
3. Quels sont, dans le passé, les comportements des multiples actionnaires ? Que pouvez-vous en
déduire ?
Il n’existe pas d’accord entre les autres actionnaires pour se consulter ou prendre des décisions collec-
tives. Les décisions sont prises à la majorité simple. 75 % des droits de vote ont été exercés lors des
dernières assemblées générales.
Expliquez pourquoi.
Non, la participation historiquement active des autres actionnaires en assemblée générale indiquent en
effet, dans ce cas, que A n’a pas la capacité, en pratique, de diriger unilatéralement les activités perti-
nentes de l’entité. Et ce, même si lors des précédentes assemblées générales A a dirigé des activités
pertinentes de l’entité en raison du nombre suffisant d’actionnaires ayant voté de la même manière que
lui.
Deuxième dossier
5. Les titres de créances convertibles en actions sont-ils des droits de vote potentiels ? Faut-il en
tenir compte ?
Les titres de créances convertibles en actions sont des droits de vote potentiels, il faut en tenir compte.
Ce sont des droits substantiels.
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Comptabilité et audit • Corrigé devoir 3
Troisième dossier
7. L’option d’acquérir la moitié des droits de vote est-elle un droit de vote potentiel ? Faut-il en tenir
compte ?
L’option d’acquérir la moitié des droits de vote est un droit de vote potentiel. Mais ce droit de vote poten-
tiel n’est pas substantiel car les termes et les conditions rattachés à l’option ne sont pas des droits subs-
tantiels (exercice dans deux ans, prix hors du cours).
Si ces droits de vote potentiels étaient substantiels, B aurait détenu la majorité des droits de vote.
9. Qui a le pouvoir ?
A remplit le critère relatif au pouvoir, du fait qu’il semble avoir la capacité actuelle de diriger les activités
pertinentes.
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14. Peut-on alors en déduire que le gestionnaire de fonds contrôle le fonds ?
Dans cet exemple, le gestionnaire du fonds accorde une plus grande importance aux droits de révoca-
tion substantiels aux fins de son analyse. Ainsi, bien que le gestionnaire du fonds ait un vaste pouvoir
décisionnel et qu’il soit exposé à la variabilité des rendements du fonds du fait de sa rémunération et de
sa participation, les droits substantiels détenus par les autres investisseurs indiquent qu’il agit comme
mandataire. Donc le gestionnaire ne contrôle pas le fonds.
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UE 214 • Comptabilité et audit
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Comptabilité et audit • Corrigé devoir 3
3. Quel est l’intérêt, alors, pour un groupe de créer une entité ad hoc ?
Si l’entité ad hoc est hors du périmètre de consolidation, alors le groupe améliore se comptes consolidés
en excluant une partie des dettes. Par exemple, Enron a créé une multiplicité d’entité ad hoc hors péri-
mètre de consolidation.
Les analystes financiers analysant les comptes annuels consolidés, par exemple ceux d’Enron, n’ont pas
tenu compte des entités ad hoc.
C’est pourquoi, le CRC sur avis du CNC en 2004 a renforcé les critères de non prise en compte de l’entité
ad hoc dans le périmètre de consolidation.
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