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By: Mokhless ESSALOUANI

L'art de la photographie:

Dans le monde des arts, la photographie a une relation intime avec un autre art qui est la
peinture "la peinture se nourrit de la photographie, et la photographie s'inspire de la
peinture", alors que certains peintres prennent la photographie comme point de départ
pour leur peinture, inversement, certains photographes s'inspire de peintures pour
réaliser leur photographies.

carrément, le photographe était un artiste

C’est pourquoi les questions historiques


ou, si l’on veut, philosophiques que suggèrent l’expansion et le
déclin de la photographie sont demeurées inaperçues pendant des
décennies.

L’homme a été créé à l’image de Dieu et aucune


machine humaine ne peut fixer l’image de Dieu. Tout au plus l’artiste
enthousiaste peut-il, exalté par l’inspiration céleste, à l’instant de
suprême consécration, sur l’ordre supérieur de son génie et sans l’aide
d’aucune machine, se risquer à reproduire les divins traits de l’homme8. »

Le panorama qu’il esquisse est suffisamment


ample pour que l’improbable justification de la photographie face
à la peinture, qui ne manque pas non plus, paraisse insignifiante, alors
que se dévoile l’idée de la véritable portée de l’invention. « Quand des observateurs, dit
Arago, appliquent un nouvel instrument à l’étude de
la nature, ce qu’ils en ont espéré est toujours peu de chose relativement
à la succession de découvertes dont l’instrument devient l’origine9.
» Le discours déploie à grands traits le domaine de la nouvelle
technique, de l’astrophysique à la philologie : à côté de la perspective
de photographier les étoiles, on rencontre l’idée d’enregistrer un
corpus d’hiéroglyphes égyptiens.

Mais après deux ou trois générations, cet intérêt s’éteignait


: les images, pour autant qu’elles subsistaient, ne le faisaient que
comme témoignage de l’art de celui qui les avait peintes.

« le phénomène
de la photographie » constituait encore « une grande
expérience mystérieuse », n’étaient pas très loin de la vérité – même si
ce mystère se réduisait au sentiment « de poser devant un appareil qui
pouvait engendrer en un temps très court une image du monde visible,
aussi vivante et aussi vraie que la nature elle-même21 ».

En bref, toutes les potentialités de cet art du


portrait tenaient à ce que le contact n’était pas encore établi entre
actualité et photographie.

Conscient que c’était précisément dans ce domaine que la photographie


prendrait le relais de la peinture

le technicien dit adieu au peintre. Pourtant, la véritable victime de la photographie


ne fut pas la peinture de paysage mais le portrait en miniature.

Il est significatif que le débat se


soit le plus souvent figé autour d’une esthétique de “la photographie
comme art”, alors qu’on n’accordait par exemple pas la moindre attention
au fait social nettement plus consistant de “l’art comme photographie”.
Pourtant, les effets de la reproduction photographique des
oeuvres sont d’une tout autre importance pour la fonction de l’art que
la réalisation d’une photographie plus ou moins artistique dans laquelle
l’événement se transforme en “prise” photographique.

Mais oublions le “shooting”. Que l’on se tourne vers la


photographie comme art ou vers l’art comme photographie, l’accent se
déplace sensiblement.

un nouvel art optique figuratif


qui n’utilisera bientôt plus que des moyens mécaniques et techniques

Cette machine, avant un siècle, sera le pinceau, la


palette, les couleurs, l’adresse, l’habitude, la patience, le coup d’oeil, la
touche, la pâte, le glacis, la ficelle, le modelé, le fini, le rendu.

un véritable pouvoir à la photographie. l’image soit publicitaire, qu’elle serve à établir


des mythes modernes ou qu’elle contienne un sens subversif.
Élèves, amis ou simplement lecteurs de Barthes, tous convient à la table de la
photographie contemporaine une
autre façon de regarder les images, autant inspirée par la mathesis singularis, prônée par
Barthes, que par son engagement
social.

Ce cortège post-La
Chambre claire se présente au spectateur pour une mise en perspective critique de notre
actualité à l’aune de l’éthique
visuelle que proposait Barthes.

probleme esthetique : qu’est-ce que la photographie représente ?

Mon intérêt pour la Photographie prit


un tour plus culturel.

On dirait que la
Photographie est inclassable.

la Photographie
reproduit à l'infini n'a eu lieu qu'une
fois : elle répète mécaniquement ce qui ne
pourra jamais plus se répéter existentiellement.

La Photographie
appartient à cette classe d'objets feuilletés
dont on ne peut séparer les deux feuillets sans
les détruire : la vitre et le paysage, et pourquoi
pas : le Bien et le Mal, le désir et son
objet : dualités que l'on peut concevoir, mais
non percevoir

La Photographie est inclassable


parce qu'il n'y a aucune raison de marquer
telle ou telle de ses occurrences; elle
voudrait bien, peut-être, se faire aussi grosse,
aussi sûre, aussi noble qu'un signe, ce qui lui
permettrait d'accéder à la dignité d'une
langues

L’auteur constate que la photographie « répète mécaniquement ce qui ne pourra jamais


plus se répéter
existentiellement ».
La photo est invisible, ce n’est pas elle qu’on voit mais l’objet.

Selon l’auteur les photographies peuvent être comprises selon 3 points de vue : celui de
l’Operator (le
photographe), celui du Spectator (celui qui regarde la photo faite) et celui du Spectrum
(celui dont l’image est
prise, le spectre – mot en rapport à la fois à la mort et au spectacle).

Pourquoi cette photographie appartient au domaine artistique des arts du visuels ?

Le photographe
doit savoir que ses
images peuvent être
vues dans des
contextes culturels très
éloignés de sa façon
de voir et ressentir
les choses.

La photographie a considérablement favorisé l’autoportrait.


elle a non seulement libéré cet art de la nécessité de savoir
peindre, mais a aussi ouvert des perspectives nouvelles,
depuis la photographie dans un miroir jusqu’à la photo
d’actions rapides, en passant par les déguisements pour
tenir différents rôles.

Pourtant, la photographie11, alors même qu’elle élargissait son public et


diversifiait ses usages, restait considérée comme une technique auxiliaire, sans
prétention artistique, dont l’utilité essentielle était de permettre une exploration
plus poussée du réel.

La photographie peut etre classée de manière générale en deux grandes approches:


- la photographie réaliste: qui regroupe de nombreux thèmes comme la
photojournalisme, la paparazzisme, la photo naturaliste par exemple. Dans cette
approche, le photographe rend compte d'une scène ou d'une situation sans artifice, c'est
la réalité qui prime.
- la photographique artistique: est une représentation imaginaire du monde réel. Dans
cette approche, le photographe se sert de la réalité pour décrire ses émotions, ses
sentiments, sa vision du monde et de la vie.
Dans le cas de la photographie réaliste, le photgraphe ne cherche pas à transmettre des
messages ou des émotions: il documente un fait, une action, une tranche de vie.
Le photographe artistique propose une interprétation du monde qu'il a en face de lui à un
moment donné.
Qu'est ce qu'une photographie artistique? Comment la construire? Comment la définir?
Qu'est ce que l'art? C'est la première question que nous nous sommes posée, il y a des
années lorsque nous sommes passés de la photographie de reportage et de stock à la
photographie artistique.
L'art permet de traduire des émotions ou des sentiments qui sont passés par des etres
humains. L'art est le meilleur moyen pour comprendre un peuple, une culture ou encore
une civilisation.

La photographie est une technique qui permet de créer des images par l'action de la
lumière. Elle désigne également la branche des arts graphiques qui utilise cette
technique, dont le nom signifie "écriture de la lumière".oir jusqu’à la photo
d’actions rapides, en passant par les déguisements

L’image n’est pas le réel : c’est une représentation, comme nous le rappelle Magritte
avec son célèbre « ceci n’est pas une pipe ».

Quand la photographie renouvelle la peinture et les arts graphiques : Au XIXe siècle,


des innovations techniques modifient les pratiques artistiques et notre regard sur le
monde qui nous entoure. Inventée en 1839 par Daguerre, la photographie est sans doute
la plus importante lorsqu’il est question d’image et de représentation.
la photographie devient un médium privilégié qui permet de fixer en images, de
témoigner et de documenter.
À son tour, la peinture va s’emparer des apports de la photographie pour donner à voir
autrement : jeux sur le cadrage, la lumière, mais aussi l’utilisation exclusive du noir et
blanc.
Grâce à l’invention de la photographie, la peinture va progressivement se libérer de son
rapport de ressemblance au réel et investir de multiples champs d’exploration artistique.
Elle va s’emparer des apports photographiques pour donner à voir autrement : jeux sur le
cadrage, la lumière, mais aussi l’utilisation exclusive du noir et blanc.
L’arrivée de la photographie bouleverse les arts visuels et le statut de la lumière dans
l’art : la peinture n’est plus la seule à reproduire la réalité. L’art pictural doit se remettre
en question.
La photographie est-elle plus fidèle que la peinture pour témoigner d’un fait historique ?
Comment les partis pris du photographe influencent-ils notre perception d’un évènement
?
Depuis la Préhistoire, l’Homme observe le monde qui l’entoure et essaie de le reproduire
par le dessin, la peinture. L’invention de la photographie en 1839 va bouleverser cet
objectif. Au coeur d’une période marquée par de profonds bouleversements, une
invention va déterminer l’évolution des arts graphiques...
La ressemblance : le rapport au réel et la valeur expressive de l’écart en art.

Selon la nature de la photo et de sa relation au texte, la légende peut remplir diverses


fonctions :
• Expliquer - Identifier. Elle donne les éléments qui permettent au lecteur de
comprendre ce qu’il voit (Quelle est cette machine ? Que font ces gens ? Que se
passe-t-il ?) ou de savoir à qui on a affaire (Qui est cette personne ?).
• Compléter. Si l’image est compréhensible ou si la personne est connue avec
certitude, on évitera de répéter simplement dans la légende ce que montre l’image.
Mais on pourra donner des informations supplémentaires (un lieu, une date, un
contexte, …)
• Interpréter. La légende donne un sens (humoristique, polémique, poétique,
dramatique…) à l’image qu’elle n’a pas nécessairement au départ. Attention au faux
pas qui irait de l’interprétation à la tromperie…
• Souligner une info. Le journaliste profite de la légende pour mettre en évidence un
élément d’information ou un propos qui n’était pas déjà mis en exergue ailleurs (dans
la titraille de l’article ou dans un hors-texte par exemple).

La photographie n’est cependant pas considérée à ses débuts comme


un art : Baudelaire dira ainsi que «la photographie n’est pas un art mais un
procédé mécanique de reproduction et le refuge des peintres manqués !»

Entre capture du réel et image imaginée, la photographie a eu de tout


temps affaire à la question de la retouche.

Quelques affirmations sur l’image reprises et discutées par Yveline Baticle:


L’image est universelle, donc accessible
L’image est riche en informations, alors que le mot « ne renseigne pas autant sur le
référent si on ne possède pas le code »
L’image est quasi immédiate, perçue instantanément, alors qu’il faut un minimum de
temps pour lire un texte.
Elle est globale, perçue dans son ensemble, l’analyse sera postérieure
L’image permet de franchir le temps et l’espace
L’image est polysémique
L’image a une valeur religieuse
L’image a une valeur rituelle et magique
Les images ont-elles toujours été faites pour être regardées ?
La valeur intrinsèque de l’image n’exclut pas qu’ un message linguistique soit
nécessaire
La valeur affective du message change lorsque le message linguistique nous apprend
que la photo a été prise juste avant l’explosion d’une bombe dans le local ».
L’appareil photo reproduit les conditions de perception de la nature humaine
(contre-exemple BT : Mais pas toujours… effet « fish eye »)
L’image peut dire davantage que ce qu’elle montre
Certaines images peuvent offrir une représentation qui va au-delà des conditions
normales de perception
Une image peut être impossible, quand elle représente quelque chose qui n’existe pas
Quand une image « ressemble » à l’objet représenté, on dit qu’elle est « motivée ».
(remarque de BT : danger !)
Une image peut être plus ou moins « ressemblante » à l’objet représenté.

C'est le regardeur qui va lui donner un sens et qui la transforme en objet sémiologique.

On ne voit plus jamais les images de la meme façon.

La photo de l'etre (objet) disparu vient me toucher comme les rayons différés d'une
étoile.

La photographie veut dire littéralement l'écriture avec la lumière.

la photo serait plus proche du théâtre que de la peinture. « les premiers acteurs se
détachaient de la communauté en jouant le rôle desMorts : se grimer, c’était se désigner
comme un corps à l a fois vivant et mort (…) La Photo est comme un théâtre
primitif, comme un Tableau Vivant, la figuration de la face immobile et fardée sous
laquelle nous voyons les
morts ».

La photo devient « surprenante » dès lors qu’on ne sait pas pourquoi elle a été prise. (…)
Dans un
premier temps, la Photographie, pour surprendre, photographie le notable ; mais bientôt,
par un renversement
connu, elle décrète notable ce qu’elle photographie. Le « n’importe quoi » devient alors
le comble sophistiqué de
la valeur. »

Problème du sens
La Photographie a du mal à délivrer du sens. Chaque photographie étant contingente, la
Photographie ne peut
délivrer du sens (c’est-à-dire une généralité) que sous un masque. Généralisant elle
arrive à faire penser. Les
images peuvent ainsi faire réfléchir suggérant un autre sens qu’une simple lecture à la
lettre. A ce moment la
photographie devient subversive : « au fond la Photographie est subversive, non
lorsqu’elle effraie, révulse ou
même stigmatise, mais lorsqu’elle est pensive ».

La Photographie ne dit pas (forcément) ce qui n’est plus, mais seulement et à coup sûr,
ce qui a été.

un véritable pouvoir à la photographie. Ce pouvoir s’inscrit systématiquement dans


l’espace public,
social et politique, que l’image soit publicitaire, qu’elle serve à établir des mythes
modernes ou qu’elle contienne un sens subversif.

Quelle place occupe le dessin par rapport à la peinture ?

Pourquoi peut-on dire que cette photographie a une valeur politique / historique /
artistique ?

Est-ce que le /la photographe arrive à transmettre son message ?


Personne ne peut, d'emblée, donner de
réponse à une telle question, la sensibilité
de chacun et la relation avec le sujet
étant autant d’éléments qui jouent un
rôle important. Mais, il nous arrive d’être
attirés par les photos des autres sans
bien savoir pourquoi, même si aucune
relation ne vous lie avec le sujet. Cette
attraction particulière peut néanmoins
s’expliquer par la composition de la
photo.

Que peut-on imaginer dans le hors-champ ?

EXEMPLE: La photo est belle, le garçon aussi :


c’est le studium. Mais le punctum
c’est : il va mourir. Je lis en même
temps : cela sera et cela a été ;
j’observe avec horreur un futur
antérieur dont la mort est l’enjeu (…)
la photographie me dit la mort au
futur.

…...........................................................................

La méthode d'analyse:

Cette image a été prise par Thomas Struth dans le quartier de


Shinju-ku, à Tokyo, en 1986.

Il distingue trois types de messages : le


message linguistique, et deux messages iconiques, le
connoté et le dénoté. Barthes interprète le message
connoté comme une véritable rhétorique, grâce à son
système à deux «ÊétagesÊ» inspiré de Hjelmslev, où le
signifiant et le signifié se combinent au premier
niveau pour devenir le signifiant du deuxième, dont
le signifié est constitué par «Êun fragment d’idéologieÊ »
(1964bÊ : 131). Le message iconique dénoté, «Ê sorte
d’être-là naturel des objetsÊ » (1964aÊ : 47), dit Barthes,
où «Ê le rapport du signifié et du signifiant est quasi
tautologiqueÊ » (ibid., 42), a pour tâche de naturaliser,
c’est-à-dire d’innocenter le message connoté (on se
rappellera que pour Barthes le «ÊnaturelÊ » était le
soutien privilégié de l’idéologie petite-bourgeoise).

Trois types de signes importent lors de l'interprétation d'une image :


- les signes linguistiques scripturaux, verbaux : la légende d'une photo, le slogan d'une
pub
- les signes iconiques, figuratifs, analogiques : les objets du monde reconnaissables dans
l'image, en raison de la similitude de leur représentation avec la réalité
- les signes plastiques, non figuratifs, liés à des choix purement formels, comme la
couleur, la
forme, la spatialité et la texture.

DÉNOTATION:
- CAS D’UNE OEUVRE FIGURATIVE : Qu’est‐ce qui est représenté ?

Faire une description objective, courte du sujet et de la scène, sans interprétation


sentimentale ou projection personnelle, en allant du principal au secondaire. On observe
le nombre de personnages, leur placement, attitudes, vêtements, décor… On confirme ou
déduit le thème ou le sujet. On étudie la relation au titre. De quel genre l’oeuvre relève‐
t‐elle ? (nature morte, paysage, portrait…).
- CAS D’UNE OEUVRE NON‐FIGURATIVE : Que voit‐on ?

Dans tous les cas, il est très important de prendre conscience du temps de lecture et du
sens de la lecture.

CHAMP / HORS-CHAMP
Le champ est l'espace du « réel » choisi par le cadreur, le photographe, etc ...
L'espace environnant mais non vu dans l'image est appelé hors-champ. Cet espace que
divers indices peuvent nous aider à construire mentalement (regard, architectures,
zones d'ombres, lignes diverses, ... ) se mêle à l'image vue chez le spectateur pour la
continuer mentalement en dehors du champ.

Le contre champ c’est tout simplement ce qui se trouve


devant le personnage, c’est à dire ce que le personnage voit.

L'artiste décide du point d'attention de son oeuvre. Les yeux du lecteur


devraient alors spontanément se diriger vers ces points d'attention.

La photographie: nouvelle valorisation de la lumière;; nouvelle technique;; nouvelle


valorisation de l'esspace illusione;; nouvelle position de l'art devant la science.

pour
tenir différents rôles.

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