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comme
 médium
 ou comme signe (le plus souvent indistinctement d ailleurs). On
 quête
 le « pur », le « fondamental », le
« gène
 nouveau », 1 « absolu », 1 « incontournable », bref,
«
 la grande affaire ». On veut
 découvrir
 enfin ce qui constitue
la
 «
 photographicité
 » ; on s efforce de saisir la «
 particularité
fondamentale du
 médium
 photographique » ; on se donne à trouver le « nom du
 noème
 de la Photographie »... Nous ne participerons pas à cet acharnement taxinomique. Les farouches
 débats
 sur la
 nature
 du signe photographique —
 est-il
symbole,
 icône
 ou index ? — nous rappellent ceux des
 années
1850 où l on disputait sur la question de savoir si la photographie est un art ou une industrie. Surtout — et plus profon
dément
 — ces
 débats
 ne nous concernent pas, à plus d un titre.
Ce
 ne sont pas les signes — et a
 fortiori
 leur typologie
qui
 nous
 intéressent
 ; ce sont les formes signifiantes, les sys
tèmes
 de relations qui font
 d une
 photographie, comme de
toute
 image ou de tout texte, un objet de sens. La
 sémiotique
structurale qui est
 nôtre
 ^
 ne vise pas à
 élaborer
 une
 classifi-
cation
 des signes, ni selon les conditions de leur production technique, ni selon les rapports qu ils entretiennent avec la
« réalité
 ». Comme d aucuns le disent, tout le jeu de l acte photographique
 relève peut être
 d un double principe « de distance et de
 proximité.
 Connexion et coupure du signe avec
son réfèrent »
 ^
 et l image photographique peut
 être
 techniquement une empreinte ; mais qu importe en l occurrence
 
ce sont les formes de l empreinte qui font d elle un objet de
 sens
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