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‫اﻟ ـ ـﺠ ـ ــﻤ ـ ـ ـ ـ ـ ـﻮر ـ ـﺔ اﻟ ـ ـﺠ ـ ـ ـﺰاﺋـ ـﺮ ـ ـﺔ اﻟ ـ ـﺪﻳ ـ ـﻤ ـ ـﻘ ـ ـ ـﺮاﻃ ـ ـﻴ ـ ـﺔ اﻟ ـ ـﺸـ ـﻌ ـ ـﺒ ـ ـﻴ ـ ـﺔ‬

République Algérienne Démocratique et Populaire


‫وزارة اﻟ ـ ـ ـ ـﺘ ـ ـ ـ ـﻌ ـ ـ ـ ـﻠ ـ ـ ـ ـ ـﻴـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـﻢ اﻟ ـ ـ ـ ـﻌ ـ ـ ـ ـﺎﻟـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــﻲ و اﻟ ـ ـ ـ ـﺒـ ـ ـ ـ ـﺤـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـﺚ اﻟ ـ ـ ـ ـﻌـ ـ ـ ـ ـﻠ ـ ـ ـ ـﻤ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـﻲ‬
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Ziane Achour de Djelfa ‫ﺟﺎﻣــﻌ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــﺔ اﻟـﺠـﻠﻔ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــﺔ‬


Faculté des Sciences et de la Technologie ‫ﻠﻴﺔ اﻟﻌﻠﻮم و اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻴﺎ‬
Département des Sciences Technologiques ‫ﻗﺴﻢ ﻋﻠ ـ ـﻮم اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻴ ـ ـ ـ ـﺎ‬
Référence :FST/DST/M2/…..….…. /…..….….

Mémoire de Fin d’Etudes


Présenté au
Département : Sciences de la Technologie
Domaine : Sciences et Techniques
Filière : Génie civil
Spécialité : Ingénierie parasismique

Réalisé par
Walid RAACH
Freiha ROUABEH
Pour l’obtention du diplôme de
MASTER ACADEMIQUE

Intitulé

Evaluation de coefficient de comportement des structures


en acier.

Soutenu le : …/06/2016
Devant le jury de soutenance composé de :

MM : …………………………………… MCA Univ. Djelfa Président


ATTIA Ahmed MCB Univ. Djelfa Encadreur
………………………………….. Prof. Univ. Djelfa Co-encadreur
………………………………….. MAA Univ. Djelfa Examinateur

Année Universitaire : 2015-2016


REMERCIEMENTS

Nous remercions avant tout ALLAH de nous avoir gardés en bonne


santé afin de mener à bien ce projet de fin d’étude.

Nous exprimons toute notre profonde reconnaissance et gratitude à


mes encadreurs Mr. Attia ahmed et Mr. Rahmani Abdellah, pour
tous les efforts qu’ils ont fournis pour nous faciliter et aider à
accomplir notre travail de fin d’étude.

J’adresse les plus chaleureux remerciements à tous les enseignants


de l’Université de Djelfa surtout qui sont en génie civil.
Je dédie très modeste travail :

A mes très chers parents qui m’ont soutenue et encouragé durant ma vie.

A mes chers frères, mes chères sœurs, mes belles _sœurs et mes neveux

A tout ma famille son exception.

A toutes mes amies et mes collègues.

A toute la promotion génie civil.

En fin, je remercie mon binôme RAACH WALID qui a contribué à la réalisation de

modeste travail.

ROUABEH FREIHA
Je dédie très modeste travail :

A mes très chers parents qui m’ont soutenue et encouragé durant ma vie.

A mes chers frères, mes chères sœurs, mes belles _sœurs et mes neveux

A tout ma famille son exception.

A toutes mes amies et mes collègues.

A toute la promotion génie civil.

En fin, je remercie mon binôme ROUABEH FREIHA qui a contribué à la réalisation de

modeste travail.

RAACH WALID
Listes de figures :
Figure .1.1. Représentation de type du palé en X 05

Figure .1.2. Différents types de systèmes de contreventement par palées 10


triangulés Centrées
Figure .1.3. Différent type de contreventement 11

Figure .1.4. Comportement des portiques autostable 10

Figure .2.1 : Etablissement du spectre de réponse inélastique 12


du spectre élastique d’un SDOF

Figure .2.2. : Principe d’égalité des déplacements 13


Figure .2.3. : Principe d’égalité des énergies 19

Figure .2.4. Signification physique de la courbe de capacité 21

Figure .2.5. Niveaux d’endommagements écrits par une courbe de capacité 21

Figure .2.6. Loi de comportement de la rotule plastique 24


Figure .2.7. Idéalisation de la courbe de capacité 27

Figure .3.1. Structure étudiée vue 2D 32

Figure .3.2. Structure étudiée vue 3D 32

Figure .3.3. Modèle bi-linéaire équivalent 37

Figure .3.4. Idéalisation bi-linéaire de la courbe de capacité 38

Figure .3.5. Différents éléments de la méthode ATC40 39

Figure .3.6. Le point de performance d’un système étudié 39

Figure .3.7. Apparence de la première rotule plastique 40

Figure .4.1. Les courbes des capacités de stecture 3D 44

Figure .4.2. Les courbes des capacités de stecture 2D 44

Figure .4.3. Structure étudiée vue 2D autostable 45

Figure .4.4. Idéalisation de la courbe da capacité 2D autostable 46

Figure .4.5. Structure étudiée vue 2D contreventé 47


Figure .4.6. Idéalisation de la courbe da capacité 2D contreventé 48

Figure .4.7. Structure étudiée vue 3D autostable 49

Figure .4.8. Idéalisation de la courbe da capacité 3D autostable 49

Figure .4.9. Structure étudiée vue 3D contreventé 50

Figure .4.10. Idéalisation de la courbe da capacité 3D contreventé 51

Liste des tableaux :


Tableau .1.1. Valeurs du coefficient de R de comportement selon RPA99/2003 15
Tableau. 4.1. Les trois périodes propres 43
‫ﻣﻠﺧص‬
‫ وﻟذﻟك ﺗﻛون اﻟﺑﻧﺎﯾﺎت ﻓﻲ ﻣواﺟﮭﺔ أﺣداث‬.‫اﻟزﻟزال ھو ﻣن ﺑﯾن اﻟظواھر اﻟطﺑﯾﻌﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗؤﺛر ﻋﻠﻰ ﺳطﺢ اﻷرض‬
‫( ﻟﻠﺣد واﻟﺗﻘﻠﯾل ﻣن اﻟﻘوى اﻟﻣرﻧﺔ أﺛﻧﺎء‬R) ‫ ﯾﺳﺗﺧدم ﻋﺎﻣل اﻟﺳﻠوك‬.‫ﺧﺳﺎﺋر ﻣدﻣرة ذﻟك ﺳﺑﺑﮫ ﻋدم ﺗوﻓر اﻟﺑﻧﺎﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﺣﺎﻟﺔ ﻣرﻧﺔ‬
.‫وﻗوع اﻟزﻟزال وﺗﺑدﯾد اﻟطﺎﻗﺔ‬
‫( ﻟﮭﯾﺎﻛل ﺑﻧﺎﯾﺎت ﺻﻠﺑﺔ‬q) R ‫ ﻟﺗﻧﻔﯾذ دراﺳﺗﻧﺎ اﺳﺗﺧدﻣﻧﺎ طرﯾﻘﺔ ﻟﺗﺣدﯾد ﻋﺎﻣل اﻟﺳﻠوك‬.‫وھذا ﯾﻌﻧﻲ ﺗﺣدﯾد ﻋدد ﻣﻌﯾن ﻣن اﻟﻣدى‬
.(X) ‫)ﺣدﯾدﯾﺔ( دون دﻋﺎﺋم وﺑدﻋﺎﺋم ﻣﺳﻧدة ﻋﻠﻰ ﺷﻛل‬

Résumé
Le séisme est parmi les phénomènes naturels qui affectent la surface de la terre. Donc
Les structures sont faire face des dégâts destructifs parce que l’état est souvent non élastique.
On recourt au facteur de comportement (R) pour réduire les forces élastiques au court du
tremblement de terre et pour la dissipation d’énergie.

Cela implique de définir un certaine nombre de terme. Pour mener à bien notre étude nous avons
utilisé une méthode pour déterminer le facteur de comportement R (q) des structures en acier
autostable et contreventée en crois (X).

Summary
The earthquake is among the natural phenomena that affect the surface of the earth.
The structures are therefore dealing damage destructive because the state is often inelastic. It
uses the behavior factor (R) to reduce the elastic forces during the earthquake and the energy
dissipation.
This means defining a certain number of term. To carry out our study we used a method to
determine the behavior factor R (q) of steel structures without, and with system bracing in (X).
Sommaire

Remerciement

Dédicace

Liste des figures

Liste des tableaux

Résumé

Sommaire

Introduction…………………………….…………………....................I

Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

1.1. Introduction……………………………………………………………………02
1.2. Présentation d’action sismique…………….………………………………..03

1.2.1. Combinaisons d’action……………………………………………....04

1.3. Construction en acier en zone sismique……………………………………....04

1.3.1. Les avantage des constructions métalliques………………………..05

1.3.2. Les inconvénients des constructions métalliques…………………..06

1.4. Calcule des contreventements…………………………………………………07

1.4.1. Définition……………………………………………………………...07

1.4.2. Systèmes contreventements des structures métalliques……………07


1.4.3. Intérêt des diverses solution…………………………………………07
1.4.3.a. Structure en portique………………………………………………08
1.4.3.b. Structure à barre centré…………………………………………...08
1.4.3.c. Ossatures à contreventement excentré……………………………10
1.5. Portique auto stable…………………………………………………………….11
1.6. Les méthodes calculent………………………………………………………...13
1.6.1. Méthodes statique équivalentes……………………………………...14
1.6.2. Méthode d’analyse modale spectrale………………………………..14
1.6.3. Méthode d’analyse dynamique par accélérogramme………………14
1.6.4. Coefficient de comportement………………………………………...15
1.7. Conclusion………………………………………………………………………16
Chapitre II : COEFFICIENT DE COMPORTEMENT
2.1. Introduction…………………………………………………………………….18
2.2. Méthodes d’évaluation du facteur de comportement………………………19
2.2.1. Méthode de Newmark et Hall………………………………………..19

2.2.2. Méthode de Giuffre et Giannini……………………………………..20


2.2.3. Méthode de Krawinkler et Nassar…………………………………..20
2.2.4. Méthode de l’eurocode8……………………………………………...21
2.3. Calcul de R par la méthode Pushover………………………………………...22

2.3.1. Méthodes Puchover…………………………………………………..22

2.3.1.1. Définition……………………………………………………22

2.3.1.2. Origine de l’analyse Pushover…………………………….23


2.3.1.3. But de l’analyse Pushover…………………………………23

2.3.1.4. Définition des mécanismes de ruine……………………….24


2.3.1.5. Définition de la rotule plastique…………………………...24

2.3.1.6. L’avantages, inconvénient et limites de la méthode


Pushover……………………………………………………26

2.3.2. Calcul du coefficient du comportement R………………………….27

2.3.2.1. Réponse facteur de modification (facteur R)……………..27

2.3.2.2. Ductilité globale de la structure …………………………..28

2.3.2.3. Facteur de réduction de la force sur la base de ductilité


(Rμ)………………………………………………………….28

2.3.2.4. Facteur sur résistance (de Ω)……………………………...29

2.3.2.5. Recevable facteur de contrainte (Y)………………………29

2.4. Conclusion………………………………………………………………………30
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER

3.1. Introduction…………………………………………………………………….32

3.2. Description des structures étudiées…………………………………………..33


3.2.1. Caractéristiques géométriques……………………………………...33
3.2.2. Donnée des sites………………………………………………………33

3.2.3. Décent des charges…………………………………………………...34

3.2.4. Caractéristiques des matériaux……………………………………..34

3.3. Dimensionnement………………………………………………………………34

3.3.1 Poutre de direction X. vérification de flèche……………….………..34

3.3.2. Poutre dans la direction X. vérification de résistance……………...35

3.3.3. La poutre dans la direction Y. Vérification de la flèche…………...35

3.3.4. Poutre dans la direction Y. vérification de résistance……………...36

3.3.5. Vérifications poutres faibles-poteaux forts…………………………36

3.3.5.1. Nœud intérieur, ligne Y2…………………………………....37

3.3.5.2. Nœud intérieur, ligne Y2…………………………………....37

3.3.5.3. Ligne Y1………………………………………………….….37

3.3.5.4. Nœud intérieur, ligne X2……………………………….…...37

3.3.5.5. Nœud extérieur, ligne X2…………………………………...37

3.4. L’idéalisation bi-linéaire du diagramme de capacité………………………...38

3.4.1. Diagramme de capacité………………………………………………38

3.4.2. L’idéalisation bi-linéaire……………………………………………..38

3.5. Détermination du Point de performance……………………………………...39

3.5.1. Point de Performance………………………………………………...39

3.5.2. Mécanisme de ruine…………………………………………………..41

3.5.3. Conclusion…………………………………………………………………….42
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSION

4. Résultat et Discussion…………………………………………………………….44

4.1. Période des Structures étudiée………………………………………...44

4.2. Les courbes des capacités………………………………………………45

4.3. Calcul Le coefficient de comportement……………………………….46

4.3.1. Structure 2D autostable……………………………………...46

4.3.2. Structure 2D contreventée…………………………………...48

4.3.3. Structure 3D autostable……………………………………...50

4.3.4. Structure 3D contreventé…………………………………………….51

4.4. Conclusion………………………………………………………………53

Conclusion…………………………………………………………………………55

Référence bibliographique………………………………………………………….57
Introduction
Durant ces dernières décennies, des séismes de différentes intensités ont frappé
plusieurs pays parmi lesquels l’Algérie. Les récents tremblements de terre du 22
novembre 1999 et du 21 mai 2003, qui ont secoué les régions d’Ain –Temouchent de
Zemmouri ont occasionné des pertes considérables en vies humaines et d’importants
dégâts matériels. L’étude pathologique de constructions endommagées a montré un
manque flagrant dans le comportement sismique de ces constructions (Davidovici,
2003).
Beaucoup de travaux sont réalisés afin de comprendre réellement comment un
séisme affecte une structure .le comportement non satisfaisant des structure en
portique non contreventées au cours de séismes sévères a conduit les ingénieurs à
reconsidérer aussi bien leurs principes de dimensionnement que les techniques de
réalisation.
Le dimensionnement des structures prend en compte de manière très
approximative le comportement non linéaire de la structure par le biais d’un coefficient
appelé « coefficient de comportement » les actions sismiques agissant sur une structure
réelle sont déduites de celles appliquées sur la structure idéalement élastique associée
en les divisant par ce coefficient R appelé aussi facteur de réduction.
Dans les régions touchées par de forts séismes, le portique métallique non
contreventés offrent en général une bonne capacité de dissipation de l’énergie en raison
du comportement ductile hystérétique des éléments composant ces portiques. La
principale source de rigidité latérale des ossatures en portique auto stables est la rigidité
à la résistance des éléments.
La plupart des codes prennent en compte une valeur forfaitaire unique de ce
facteur, dont la justification n’est pas toujours explicitée clairement. Le mauvais choix
de la valeur de coefficient peut entrainer une mauvaise estimation de l’effort appliqué
sur la structure et un danger pour sa stabilité.
La méthode d’analyse Pushover est largement utilisée pour la conception et
l’évaluation des performances sismique, ses limites, ses faiblesses et la précision de
ses prévisions en application courant, qui doit être identifiées par l’étude des facteurs
qaaui influent sur la prévision de Pushover.
Cependant, le comportement non linéaire doit étudier l’ensemble des structures
qui sont déformables dans le domaine inélastique lors d’un séisme majeur.

I
Objectifs de la mémoire :
L’objectif de la mémoire consiste en l’évaluation du facteur de comportement
de structure en charpente métallique définis en se basant sur la méthode statique non
linéaire ou Pushover.

Organisation de la mémoire :
 Chapitre : 01 Etude bibliographique
 Chapitre : 02 Calcule de coefficient de comportement R
 Chapitre : 03 Structures étudiés
 Chapitre : 04 Résultat et discussion

II
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.1. Introduction :

Le séisme est un phénomène naturel qui affecte la surface de la terre produis


des dégâts destructifs au niveau des constructions et par conséquent les vies humaine
et donc notre but est de remédier à ce phénomène par la conception adéquate de l'ouvrage
de façon à ce qu'il résiste et présente un degré de protection acceptable aux vies humains
et aux biens matériels. Les actions sismiques sur un bâtiment sont des actions
dynamiques complexes. Elles se manifestent par des mouvements essentiellement
horizontaux imposés aux fondations.

Les constructions résistent à ces mouvements par des forces d’inertie dues à leur
masse qui s’opposent aux mouvements. Ce qui entraîne bien entendu des efforts dans
les structures. Pour cela l'application de règles parasismiques actuelle "RPA99
version 2003" concerne le calcul des charges sismiques et les dispositions constructives
sont obligatoires pour toutes les constructions abritant des personnes, situées dans toutes
les zones sauf O.

C'est en général l'ingénieur du bureau d'études qui est chargé d'appliquer ces
règles et de dimensionner les éléments en béton armé, acier et bois ou bien mixtes.

2
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.2. Présentation d’Action sismique :

L’action sismique est représentée par le spectre de calcul suivant :

1.25A[1 + (2.5ŋ − 1)] 0≤T≤T1 (1.1)

= 2.5ŋ (1.25A)( ) T1≤T≤ T2 (1.2)

2.5ŋ (1.25A )( ) ( ) T2≤T≤3.0 s (1.3)

2.5ŋ (1.25A) ( ) ( ) ( ) T≥3.0 s (1.4)

 A : Coefficient d’accélération de zone (Zone III, groupe d'usage 2)

A=0.15 (Article 4.2.3 du R.P.A.99 Tableau 4.1.)

  : Facteur de correction d’amortissement.

ŋ= (1.5)

  : Pourcentage d’amortissement critique =4%

(Article 4.2.3 du R.P.A.99 Tableau 4.2.)

 R : Coefficient de comportement de la structure R=1


(Article 4.2.3 duR.P.A.99 Tableau 4.3.)

 Q : facteur de qualité Q = ∑ P + 1 Q=1.25 (1.6)

(Article 4.2.3 du R.P.A.99 Tableau 4.4.)

 T1, T2 : Périodes caractéristiques associées à la catégorie de site

Site 2 T1=0.15 T2= 0.40 (Article 4.3.3du R.P.A.99 Tableau 4.7.)

3
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.2.1. Combinaisons d’actions :

Pour les combinaisons des actions, nous sommes référés au règlement algérien
RPA 99/version 2003 et EC3, qui les définit comme suit :

4.5.1. EC3 :

 Comb 1=1.35G+1.5Q état limite ultime.

 Comb 2=G+Q état limite service.

4.5.2. RPA99/version2003 :

 Comb 3= G+Q+E
 Comb 4=G+Q+ 1.2 E avec E c’est la action de séisme

L’introduction des combinaisons dans la modélisation se fait en sélectionnant les


charges à combiner avec les coefficients leur revenant.

1.3. Construction en acier en zone sismique :


La construction en charpente métallique commence à prendre une place de plus
en plus prépondérante dans le domaine de génie civile en Algérie. Ces derniers année,
la Stimulation du développement économique et sociale a nécessité le lancement de
plusieurs projets parmi lesquels, la construction des salles de sports, des piscines
couvertes, des bâtiments industriels et des halls de stockages… dans ce contexte la
formation des cadres algériens en génie civil doit aider à maitriser le règlement en
vigueur et les techniques de conceptions et des constructions contemporaines dans
domaine. Ce travail s’insère dans cet objectif et se présente à la fois comme un support
pédagogique pour les étudiants en graduation et un guide pour les cadres dans le
domaine d’application.

Depuis l’industrialisation de l’acier en 1750, l’évolution du domaine de la


construction en charpente métallique a été très rapide. A peine 30 ans après (1779), le
premier pont métallique a été réalisé en Angleterre. A environ 1801 dans ce même pays,
le premier bâtiment en charpente métallique a été construit en système poteaux poutres.
Par la suit l’utilisation de la charpente métallique a été étendu dans le monde et
généralisée pratiquement pour tous les domaines de construction en génie civil (ponts,
bâtiment, usines, ouvrages de soutènements,…).

4
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Figure .1.1. Représentation de type du palé en X

1.3.1. Les avantage des constructions métalliques :

 La capacité portant : Elle est due à la résistance élevée que donne l’acier sous
la différente sollicitation.
 La haute sécurité : la résistance et la ductilité qui caractérisent l’acier permet
aux constructions métalliques d’être sécurisées face à quelques catastrophes.
 La légèreté : elle est due à des éléments porteurs de section moins compacts et
moins lourds. sachant que la légèreté d’une structure est doublement
bénéfique ;.premièrement sur la portance du sol d’assise et deuxièmes sur la
minimisation des forces d’inerties horizontales dues aux séisme .
 Souplesse de conception : les trois avantages précédent permettent aux
concepteurs une meilleure possibilité de gérer l’espace disponible pour la
construction .cette possibilité est due essentiellement au nombre limité de
poteaux et des poutres à grandes portées.
 L’imperméabilité et l’étanchéité : le bardage des constructions métallique est
généralement assuré par des matériaux étanches (acier, verres,….).l’isolation
thermique et phonique est assuré par des panneaux sandwichs qui sont bourrés
de matériaux thermiquement isolant.

5
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

 Exécution et montage : Au chantier, le montage des éléments de la charpente


métallique ne nécessite ni des coffrages ni des étayages.

1.3.2. Les inconvénients des constructions métalliques :

Le coute : la conception des composants de l’ossature métallique doit être


conduite pour une meilleure optimisation sur la base du poids et d’une standardisation
du maximum du nombre de profils et d’assemblage différents. Enumérons en ce qui
suit quelques conséquences des profils et d’assemblages différents. Énumérons en ce
qui suit quelques conséquences du non standardisation :

 Les études d’exécution ou de calcule des assemblages vont être beaucoup plus
longues, par conséquent plus couteuses ;

 Les achats d’acier ne vont pas être optimisés du fait d’un grand nombre de
profils différents à commander en plus petites quantités ;

 Les fabrications seront plus complexes donc plus couteuses du fait de


nombreuse raidisseurs ou renforcements à réaliser ponctuelles.

 la réalisation au feu : Au-dessus de la température ambiante, la limite


d’élasticité et le module d’élasticité de l’acier diminuent, ce qui rend les
structures métallique plus fragiles vis –à-vis le feu [1]

6
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.4. Calcule des contreventements :

1.4.1. Définition :
Les contreventements sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts du
vent dans la structure et de les descendre au sol.
Ils sont disposés en toiture dans les plan des versants "poutre au vent" et en
façades "palées de stabilité", et doivent reprendre les efforts du vent appliqués tant sur
les pignons que sur les long- pans.
1.4.2. Systèmes contreventements des structures métalliques :
Prise en compte du comportement élastique est pris en compte dans le
dimensionnement sismique, l’énergie impulsée par le tremblement de terre est restituée
sous forme d’énergie cinétique et l’énergie absorbée par la structure est nulle. Dans ce
cas le comportement ductile n’est pas pris en compte. L’analyse dynamique est alors
simple mais conduit au dimensionnement des structures très lourdes et couteuses.

A l’inverse, si on tient compte des capacités de déformations plastiques de


l’acier, nous aurons des structures économiques mais le calcule devient complexe .il
n’a pas de correspondance linéaire entre les forces et les déplacements :

Le comportement étant devenu non linéaire.

1.4.3. Intérêt des diverses solutions :

Le choix d’un système adéquat de contreventement est important dans le


comportement des structures appelées à résister aux actions sismiques.

Classiquement il y a trois types de contreventement :

- Structure de type en portiques


- Structure de type à contreventement centré
- Structure de type à contreventement excentré

Ces types de contreventement se distinguent par des comportements très


différents sous l’action cyclique des charges horizontales alternées.

7
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.4.3.a. structure en portiques :

L’énergie communique par le séisme est dissipée dans l’ossature par la


formation de rotules plastiques qui se trouvent le plus communément aux points de
discontinuité géométrique et accessoirement aux points d’application des charges
concentrées.

Le fonctionnement de ce type de contreventement est bien connu. En général,


si la ductilité de chaque élément est assurée, dans ce cas la ductilité de l’ensemble est
voisine de la ductilité du plus faible élément composant la structure.

Des essais expérimentaux d’ossatures en portique à assemblages entièrement de


certains paramètres :

 les bouches d’hystérésis sont stables et peu affectées par la formation de rotules
plastique,
 les assemblages soudés se comportent bien et ils transmettent des efforts
supérieurs à ceux pour lesquels ils ont été calculés, du fait du rôle d’écrouissage
de l’acier.

La détermination des boucles d’hystérésis provient principalement du


flambement des poteaux, ce qui implique l’effet p-Δ.

Des études comportementales sur le sujet ont également été menées et ont
conclu que les rotules plastique se forment dans les poutres .Ce qui démontre par ce
type de contreventement permet une bonne dissipation d’énergie transmise par l’action
sismique

Ce pendant une analyse pareille nécessite la disposition de plusieurs


accélérogramme pour tester plusieurs structures afin de conclure sur le comportement
des différents éléments structuraux.

1.4.3.b. structures à barres centré :

Les structures avec triangulation à barres centré sont des structures dans
lesquelles la résistance aux forces horizontales est assurée principalement pour des
éléments soumise à des efforts normaux.

8
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE
une bonne topologie est telle que l stabilité de l’ossature soumise à l’application
des forces horizontales d’une direction donnée soit assurée même si on élevé de
l’ossature , celle –ci sera considérée comme moins dissipative .de plus il faut veiller à
ce que le mécanisme de ruine n’implique pas les poteaux ou le flambement de ceux –
ci.

On distingue plusieurs types d’ossatures avec triangulation à barre centrées :

 Ossatures à triangulations diagonales

Dans ce cas la résistance aux charges horizontales peut être assurée par les
seules diagonales tendues et en négligeant dans les calcules l’existence des diagonales
comprimées.

 Ossatures à triangulation en V

Dans ce cas la résistance aux charges horizontales demande de considérer à la


fois les diagonales tendue et comprimées. L’inconvénient dans ce cas est que les
diagonales comprimées flambent. Ce type de contreventement est moins dissipatif.
Cependant, il possède une certaine ductilité si les poutres sont dimensionnées sans tenir
compte de leur appui sur le V

 Ossatures à triangulation en k

Dans ce cas l’intersection des diagonales se trouve sur le poteau. Ces ossatures
ne sont pas dissipatives .dés qu’il Ya flambement d’une diagonale comprimé, la
résistance du cadre de contreventement correspond à celle d’un portique dans lequel
des rotules plastique se forment à mi-hauteur d’étage dans les poteaux.

Le bute de notre recherche est de s’intéresser aux valeurs de coefficient global qui tient
compte de cette faculté de dissipation d’énergie transmise par l’action sismique.et nous
donnerons ensuite la comparaison avec les valeurs de

L’eurocode 8 et ce suivant les niveaux de ductilités.

Malgré leur faible capacité de dissipation les structures réalisées avec ce type de
contreventement offrent une meilleure facilité d’exécution, ce qui leur confère une
économie dans le projet.

9
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Triangulation en V inversé Triangulation en X

Triangulation en K

Figure .1.2. Différents types de systèmes de contreventement par palées triangulés


centrées

I.4.3.c. Ossatures à contreventement excentré :

Ce type a été mis en évidence aux états unis et au japon .il présente un triple avantage :

 réduite la flexibilité du système à portiques,


 améliore le manque de capacité de dissipation d’énergie constaté dans le
système à barres centrées
 offre un meilleur les espace pour le type de conception architecturale souhaité :
on peur concevoir des constructions à grandes portées.

Dans ce système les efforts sont repris par les diagonales et une partie des traverses
s’appelle zone active.

Du point de vue ductilité, pour ces types de contreventement, les études menées
vérifient les hypothèses de celle-ci sur le matériau, l’élément et la structure. Là aussi
pour le but visé dans notre étude, on ne dispose pas de littérature adéquate .il est vrai
que des valeurs à considérer dans les études sont donnée dans le code européen unifié.

10
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE
Nous voulons aussi à titre de comparaison voir de plus prés. Les études menées
portent sur la résistance et la stabilité de type de structure, pour ce dernier cas, le
règlement parasismique algérien n’évoque aucune valeur à prendre en compte.il est vrai
que ce type d’ossatures est très peu connu .nous voulons à travers cette étude aider à ce
que ce type se développe car il présent des avantages comme signalé précédemment.

Figure .1.3. Différent type de contreventement


1.5. Portique auto stable :
Les portiques auto stables sont conçus de telle sorte que les rotules plastiques se
Forment principalement dans les poutres ou dans les assemblages des poutres aux
Poteaux, et non dans les poteaux (conception par le critère poteau fort / poutre Faible),
cette base de conception assure une ductilité suffisante pour que le portique auto stable
reste intact en cas de séisme, cela est bien clair sur la figure 2.4.a. Cette Figure montre
une variation remarquable du comportement plastique entre les deux cas.
Par ailleurs, le système conçu par un critère poteau faible / poutre forte est subi à une
déformation importante sous l’effet de second ordre, ce qui générer avec une grande
probabilité du mécanisme d’effondrement d’étage prématuré, appelé aussi ‘Etage mou’
ou ‘étage transparent’ (soft story) qui est bien illustré sur la figure 2.4.b. A ce propos,
les codes parasismiques préconisent d’éviter ce type d’effondrement inadmissible, par

11
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE
conséquent, nombreuses exigences sismiques appliquées aux nœuds Poutres poteaux,
recommandées par ces codes afin d’éviter ce phénomène.
Le portique autos table possède habituellement de haute ductilité, par
conséquent ce Type de structure est caractérisé par un coefficient de comportement
élevé. Néanmoins, en raison de leur basse rigidité inhérente, les effets dus aux
déformations Latérales seront prises en considération.
Il est dérogé à cette exigence à la base de l’ossature, au dernier niveau des
bâtiments à Étages multiples et dans le cas des bâtiments à un seul étage.

(a) Poutre faible /poteau fort (b) poteau faible/ poutre fort

Figure .1.4. Comportement des portiques auto stables

La ductilité des structures permet d’absorber l'énergie et de continuer à résister


aux actions séismiques, alors que des rotules plastiques sont formées de manière
successive, en raison de la rigidité réduite dans les zones dissipatives. Un exemple de
dissipation d’énergie dans les structures conçus avec poteau fort/poutre faible et poteau
faible/ poutre forte, est bien présenter sur la figure 3. Cette figure montre une ductilité
considérable entre les deux portiques. Ainsi l’effort de cisaillement maximal supporté
par la structure avec poteau fort/poutre faible est plus important que celui du portique
avec poteau faible/poutre forte[2].

12
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

a. poutre forte/poteau faible b. poteau fort/poutre faible

c. mécanisme combiné

Figure .1.5. Mécanisme du comportement plastique des portiques auto stable

13
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.6. Les méthodes des calcule sismique :


Dans le calcul parasismique habituel des structures, on fait appel à diverses
méthodes d’analyses qui, à savoir leurs utilité dans le règlement en vigueur, ont pour
objet de calculer les contraintes imposées par l’action sismique. Les contraintes et les
déformations résultant du mouvement de sol peuvent être évaluées par différentes
méthodes qui fournissent différents degrés d’exactitude. Les méthodes suivantes
peuvent être adoptées :

 Analyse statique équivalente


 Analyse modale spectrale
 Analyse temporelle (généralement par accélérogramme)

Ces trois méthodes peuvent être utilisées pour une analyse linéaire, bien que
l’analyse non linéaire est effectuée généralement par les deux principales méthodes, a
savoir statique non linéaire (Puchover) et dynamique non linéaire basé essentiellement
sur des accélérogramme sismiques réelles ou simulés, ainsi par un chargement cyclique
adopté par les règlements ou par les laboratoires de recherches.

1.6.1. Méthodes statiques équivalentes :


Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont
remplacées par un système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés
équivalents à ceux de l’action sismique.

D’après RPA99/2003, la force sismique totale V, appliquée à la base de la


structure doit être calculée successivement dans deux directions horizontales
orthogonales selon la formule :

∗ ∗ ∗
V= (1.7)

A : coefficient d’accélération de zone


R : coefficient de comportement de la structure
D : facteur d’amplification dynamique
Q : facteur de qualité
W : poids total de la structure

1.6.2. Méthode d’analyse modale spectrale :

14
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE
La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les
cas, et en particulier, dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.

1.6.3. Méthode d’analyse dynamique par accélérogramme :

La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme peut être utilisée au


cas par cas par un personnel qualifié, ayant justifié auparavant les choix des séismes
de calcul et des lois de comportement utilisées ainsi que la méthode d’interprétation
des résultats et les critères de sécurité à satisfaire.[3]

1.6.4. Coefficient de comportement :

L’énergie au court du Tremblement de terre. Ce facteur de comportement tient


compte globalement de la capacité dissipative Hystérétique de la structure, permettant
de ramener son dimensionnement à un niveau de comportement Élastique avec
l’introduction de forces sismiques équivalentes d’intensité réduite (et même de type
statique). Facteur de comportement est un facteur introduit dans les règlements
parasismiques pour réduire les forces obtenues d’une analyse élastique linéaire, pour
tenir compte de la dissipation.

Type de structure Valeur de R

Portique auto stables ductiles 6

Portiques auto stables ordinaires 4

Ossature contreventée par palées triangulée en X 4

Ossature contreventée par palées triangulée en V 3

Mixte portique /palée triangulées en X 5

Mixte portique /palée triangulées en V 4

Portique en console verticale 2

Tableau .1.1. Valeurs du coefficient de R de comportement selon RPA99/2003[3]

15
Chapitre I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.7. Conclusion :
Une structure peut être conçue pour résister a un séisme donné sans subir aucun
dommage et ce en absorbant l’énergie sismique par un comportement élastique
cependant, une telle conception ne serait pas économique, voir même réaliste, en raison
du niveau très élève de sécurité structural pour une très faible probabilité de
l’occurrence d’un tel événement (10% en 50 ans d’après le règlement).
Il serait plus réaliste et économique d’admettre un risque de dommage
contrôlable et réparable, sans entrainer l’écroulement de la structure. Il faut donc
procurer à la structure une capacité de se déformer de manière ductile au delà de sa
limite élastique sans perte significative de résistance, permettant ainsi l’absorption
d’une grande partie de l’énergie sismique par un comportement non élastique de
certaines membrures de la structure sans grand dommage.
Dans ce cas les déformations non élastiques peuvent être plusieurs fois plus
importantes que les déformations élastiques, mais la force sismique de
dimensionnement de la structure est moins importante que dans le cas du comportement
élastique.
Afin de permettre à l'ingénieur concepteur de tenir compte des différentes non
linéarités, la plupart des règlements modernes (Règles françaises PS92, règles
européennes EC8, RPS2000, règles américaines, etc...) ont préconisé de réduire les
forces issues d'un calcul élastique linéaire par un coefficient appelé : «coefficient de
Comportement». [4]

16
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT

2.1. Introduction :

Le facteur de comportement est un facteur introduit dans les règlements


parasismiques pour réduire les forces élastiques obtenues d’une analyse élastique
linéaire, pour tenir compte de la dissipation d’énergie au court du tremblement de terre.
Ce facteur de comportement tient compte globalement de la capacité dissipative
hystérétique de la structure, permettant de ramener son dimensionnement à un niveau
de comportement élastique avec l’introduction de forces sismiques équivalentes
d’intensité réduite (et même de type statique).

Dans ce chapitre, après la présentation de l’historique de ce coefficient (R), la


méthode ATC-40 a été utilisée pour le calculer, et pour utiliser cette méthode on à
besoin d’établir la courbe Pushover pour déterminer la ductilité globale de la structure
étudiée qui est un élément essential dans la méthode ATC-40.

18
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT

2.2. Méthodes d’évaluation du facteur de comportement :


Plusieurs méthodes ont été proposées dans la littérature pour l’évaluation du
facteur de comportement des Structures.

2.2.1. Méthode de Newmark et Hall :

La méthode de NEWMARK et HALL est la plus simple de toutes les méthodes,


le facteur de comportement est donné selon les motifs des figures ci-dessous en fonction
de la période de vibration de l’oscillateur.

Figure .2.1. Etablissement du spectre de réponse inélastique du spectre élastique d’un


SDOF

Les axes suivent s’exprime Les efforts tranchants a la base en fonction des déplacements
au sommets

Figure .2.2. Principe d’égalité des Figure .2.3. Principe d’égalité des
déplacements énergies

19
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT

Le facteur de comportement R :
Q= 2∗μ−1 (2.1)

μ= (2.2)

Du : déplacement ultime
Del : déplacement élastique

2.2.2. Méthode de Giuffre et Giannini :


GIUFFRE et GIANNINI ont proposé des expressions approchées du facteur de
comportement q, en fonction de la ductilité globale μ de la structure et de sa période
fondamentale de vibration T
. .
q = 1 + (m − 1) Si T ≥ T0 (2.3)

Q = 1 + 2 (q − 1) (1 − 0.5 ) Si T ≤ T0 (2.4)

: La valeur de q pour T = T Obtenue en remplaçant T par T dans la formule (2.3)

T : La période de transition.

2.2.3. Méthode de Krawinkler et Nassar :


La méthode de KRAWINKLER et NASSAR est basée également sur la réponse
sismique du système à un seul degré de liberté à comportement élasto-plastique avec
écrouissage. Le facteur de comportement est donné par l’expression suivante :
/
Q = [1 + (m − 1)] (2.5)
Avec :

c (T, a) = + (2.6)

a, b : sont des coefficients fonction du taux d’écrouissage α


a=1, b=0.42 pour α=0 (comportement élastique parfaitement plastique)

20
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT

2.2.4. Méthode de l’eurocode 8 :

D’une façon plus générale le facteur de comportement R est défini comme le


rapport entre la valeur maximale de pic de l’accélération temporelle à(t) de sol
(accélérogramme) soit :
(ag) Max que supporter A, que peut supporter la structure sans risque de ruine
(de type effondrement global plastique) et le pic de l’accélération pour lequel apparaît
une première déformation plastique dans la structure, soit :
Ce facteur de comportement q dépend de système structural, de la classe de ductilité et
du matériau utilisé.
La formule proposée par l’eurocode 8 est :

( )
(T)= si T ‹ T1 (2.7)
( )

(T) = q si T › T1 (2.8)

η : Coefficient de correction de l’amortissement il est égal à 1 quand le coefficient


d’amortissement x est égal 5%.
β0 : coefficient d’amplification spectrale
T : Période de transition du spectre de réponse
Q : facteur de comportement
Commentaire :
Les méthodes d’évaluation du facteur de comportement sont classées en deux
catégories :
Les méthodes qui se basent sur l’état limite global plastique, ces méthodes
utilisent des systèmes à un ou plusieurs degrés de liberté, des méthodes énergétiques
sont également utilisés, peuvent tenir compte des effets De second ordre, de l’effet de
la vitesse de déformation.
Les méthodes qui se basent sur un état limite ultime de fatigue, dans ce cas une
étude paramétrique complète est nécessaire, c'est-à-dire que le facteur de
comportement doit tenir compte de l’accumulation des dommages.[5]

21
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT

2.3. Calcul de R par la méthode Push-over :

2.3.1. Méthodes Puchover :

2.3.1.1. Définition :

L’analyse push-over est une procédure statique non-linéaire dans laquelle la


structure subit des charges latérales suivant un certain modèle prédéfini en augmentant
l’intensité des jusqu’à ce que les modes de ruine commencent à apparaitre dans la
structure. Les résultats de cette analyse sont représentés sous forme de courbe (figure
2.4) reliant l’effort tranchant à la base au déplacement du sommet de la structure.

Figure .2.4. Signification physique de la courbe de capacité

Figure .2.5. Niveaux d’endommagements écrits par une courbe de capacité

22
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT
D’après la figure 2.4 on remarque que la courbe est composée de quatre
segments, chaque segment correspond à une étape d’endommagement.

1) le premier niveau correspond au comportement élastique de la structure et


représente le niveau de conception parasismique habituel. Il indique par conséquent un
état d’endommagement superficiel (ou bien de non endommagement).
2) Le deuxième niveau d’endommagement correspond à un niveau de dommage
contrôlé. La stabilité de la structure n’est pas en changer, mais toutefois un
endommagement mineur est susceptible de se développer.
3) Le troisième niveau représente un état d’endommagement avancé, sa stabilité
étant en charger.
Au-delà de ce niveau, la structure est susceptible à l’effondrement, ne présentant
aucune capacité de résistance.
2.3.1.2. Origine de l’analyse Push-over
L’analyse statique Puchover est basée sur l’hypothèse que la réponse de la
structure qui peut être assimilée à la réponse d’un système à un seul degré de liberté
équivalent, ce qui implique que la réponse est fondamentalement contrôlée par un seul
mode de vibration et la forme de ce mode demeure constante durant la durée du séisme.
Les chercheurs ont montré que ces hypothèses donnent de bons résultats
concernant la réponse sismique (déplacement maximal) donnée par le premier mode de
vibration de la structure simulé à un système linéaire équivalent.
2.3.1.3. But de l’analyse Pushover :
Le but de l’analyse Push-over est de décrire le comportement réel de la structure
et d’évaluer les différents paramètres en termes de sollicitations et déplacements dans
les éléments de la structure l’analyse Push-over est supposée fournir des informations
sur plusieurs caractéristiques de la réponse qui ne peuvent être obtenues par une simple
analyse élastique, on cite :
L’estimation des déformations dans le cas des éléments qui doivent subir des
dés déformations inélastiques afin de dissiper de l’énergie communiquée à la structure
par le mouvement du sol.
La détermination des sollicitations réelles sur les éléments fragiles, telles que
les sollicitations sur les assemblages de contreventements, les sollicitations axiales sur
les poteaux, les moments sur les jonctions poteau-poutre, les sollicitations de

23
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT
cisaillement les conséquences de la détérioration de la résistance des éléments sur le
comportement global de la structure ce qui permet de déterminer les points forts et les
Points faibles de notre structure.
L’identification des zones critiques dans lesquelles les déformations sont
supposées être grandes. L’identification des discontinuités de résistance en plan et en
élévation qui entrainent des variations dans les caractéristiques dynamiques dans le
domaine inélastique l’estimation des Déplacements inter-Etage qui tiennent compte de
la rigidité et de la résistance qui peut être utilisés dans le Control de l’endommagement.

2.3.1.4. Définition des mécanismes de ruine :


Plusieurs mécanismes de ruine peuvent apparaître lors du déroulement des
séquences de rotulation de la structure. Ces mécanismes sont en nombre de trois et sont
définis comme suit :
Mécanisme 1 :
Caractérisé par l'apparition des rotules plastiques en premier lieu au niveau des
poteaux pouvant donner naissance à un niveau soft, ce mécanisme engendre une rupture
précoce de la structure.
Mécanisme 2 :
Considéré comme mécanisme généreux, il est caractérisé par l'apparition des
rotules plastiques au niveau des poutres et à la base de la structure permettant son
mouvement avec le sol lors d'un séisme et une meilleure dissipation d'énergie.
Mécanisme 3 :
C'est le mécanisme mixte caractérisé par l'apparition des rotules plastiques au
niveau des poutres et des poteaux en même temps
2.3.1.5. Définition de la rotule plastique :
On désigne par rotule plastique la dimension fictive qui permet le calcul
simplifié des déformations d'un élément de construction en cours de plastification.
Toute rotule plastique est caractérisée par sa position, ses rotations et la longueur
plastique Lp.

Les rotules plastiques s'étendent sur de courtes longueurs de poutres. Les valeurs
réelles de ces longueurs dépendent des sections transversales de la poutre et des
distributions de charge. Mais des analyses détaillées ont montré que l’on obtient une
précision suffisante en prenant l’hypothèse d’un comportement rigide-plastique et d'une

24
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT
déformation plastique très localisée, concentrée dans une seule section. Chaque rotule
plastique modélise donc une section "critique", qui correspond à un maximum local
du moment de flexion (discontinuités géométriques ou matérielles, intersections de
barres, points d'application d'efforts...). Bien que cette hypothèse soit satisfaisante pour
l'analyse de l'état limite, les modélisations par éléments finis permettent d’obtenir des
résultats plus représentatifs de la réalité en tenant compte de la propagation des zones
de plasticité autour des rotules plastiques. En insérant une rotule plastique à une charge
plastique limite dans une poutre isostatique, un mécanisme cinématique.

Figure .2.6. Loi de comportement de la rotule plastique

Autorisant un déplacement illimité du système peut être formé. Il s’agit du


mécanisme de ruine. Pour chaque degré d'indétermination statique de la poutre, une
rotule plastique supplémentaire doit être ajoutée pour former un mécanisme de ruine.
Les charges de ruine calculées avec les rotules plastiques sont plus élevées que celles
obtenues par analyse élastique, ce qui permet un dimensionnement plus économique
des structures. [6]

25
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT

2.3.1.6. L’avantages, inconvénient et limites de la méthode Pushover :


En ce qui concerne le renforcement de bâtiments existants, les données précises
concernant les propriétés mécaniques réelles sont parfois difficiles à obtenir et il faudra
par conséquent faire des hypothèses concernant leur valeur, sur la base des règles en
vigueur lors de la construction de l’ouvrage par exemple. Ces hypothèses seront
appuyées également par des sondages et des prélèvements locaux. En plus des
propriétés intrinsèques des matériaux, il faut connaître l’évolution de celles-ci au cours
du temps (dégradation du béton, corrosion de l’acier, etc.…). Les lois de comportement
des matériaux doivent être aussi complètes que possibles, incluant entre autres les
dégradations de raideur en phase plastique et les résistances résiduelles. Cette étape est
souvent délicate, d’autant que l’analyse Pushover est sensible à ces données.
L’établissement de la courbe de capacité et l’analyse modale requièrent des
moyens numériques performants. Une autre difficulté de cette méthode est qu’elle n’est
pas déterministe. Elle intervient dans une étape de vérification. Son utilisation en
dimensionnement se fait donc de manière itérative.
Par contre, elle permet de S’affranchir du coefficient de comportement. En
comparant les courbes de capacité avant et après renforcement, on peut visualiser
l’influence des mesures adoptée. De plus, elle permet prendre en considération les
phénomènes non linéaires comme la formation de rotule plastique ou la fissuration du
béton. Néanmoins pour cela il faut être en mesure de déterminer les zones ou ces
phénomènes vont se produire ainsi que leur chronologie. Ensuite il faut ôter du modèle
au fur et mesure les éléments ayant subi une rupture et qui ne conservent pas de rigidité
résiduelle. Il faut alors s’assurer que cette opération ne remet pas en cause le
comportement dynamique du modèle. Des algorithmes ont été développés pour
déterminer la courbe de capacité et son modèle bilinéaire dans le cas de portiques en
béton par exemple. Certains logiciels de calcul de structure utilisent la méthode
Pushover (par exemple Robot millenium, SAP).
Comme le met en évidence le règlement américain, il s’agit d’une méthode
statique. Il faut donc s’assurer de la bonne représentativité des efforts statiques
équivalents par rapport aux efforts dynamiques .de plus comme les autres méthodes
statiques, le Pushover ne permet pas de tenir compte directement des effets du second
ordre liés au caractère dynamique de la sollicitation sismique ni des dissipations
d’énergie par hystérésis ou de la fatigue. Le Pushover donne donc des résultats

26
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT
satisfaisants lorsque le comportement de l’ouvrage est essentiellement régi par le mode
fondamental. Par contre, là où la contribution des modes plus élevés est non
négligeable, il convient de faire une analyse dynamique linéaire pour vérifier leur
contribution. Le règlement américain donne quelques réponses à ce sujet. Le dernier
stade de l’analyse est l’analyse dynamique non linéaire qui tient compte en plus de
l’évolution de l’excitation dans le temps et de son caractère cyclique, ce qui permet de
mettre en évidence des ruptures en chaîne par exemple.
Enfin, il convient de remarquer que la méthode de Pushover a été explicitée
pour des spectres d’accélération courants et non pour des spectres locaux ou des
sollicitons a grands déplacements. [7]

2.3.2. Calcul du coefficient du comportement R :

Cette approche est également connue comme l'analyse "Pushover". Un motif de


forces est appliqué à un modèle de structure qui comprend des propriétés non-linéaires
(tels que le rendement de l'acier), et la force totale est représentée en fonction d'un
déplacement de référence pour définir une courbe de la capacité. Ceci peut alors être
combiné avec une courbe de demande (typiquement sous la forme d'un spectre de
réponse de l'accélération de déplacement (ADRS)). Cela réduit sensiblement le
problème à un seul degré de système de liberté (DDLD).

2.3.2.1. Réponse facteur de modification (facteur R) :

Les chercheurs ont jusqu'à présent proposé différentes méthodes pour le calcul
de facteur de R. Ces méthodes en général, se répartissent en deux groupes principaux :
les méthodes européennes et américaines. Dans cette étude, l'une des méthodes
américaines les plus importantes, que l'on appelle la méthode Uang, est adopté. Les
paramètres utilisés dans la méthode Uang, illustrés dans la Figure 2.7 que représenté
la variation de cisaillement à la base structurelle par rapport à la dérive totale de
l'histoire dans une analyse typique Pushover. Cette courbe est idéalisée comme la
réponse du système élasto-plastique bilinéaire dans la poursuite des paramètres de la
demande sismique y compris le facteur de R.

27
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT

Base force
Veu Réponse actuel
l/Rµ
Vy
l/Reu Réponse de l’idéalisation
l/Rw l/Ω

Vs
l/Y Première charnière plastique

Vw µ

Δw Δs Δy Δe Δm Déplacement

Figure .2.7. Idéalisation de la courbe de capacité

2.3.2.2. Ductilité globale de la structure :

Rapport de ductilité globale de la structure, μs est définie comme étant le rapport


du déplacement latéral maximal (Δmax) à déplacement latéral à la limite élastique (Δy).

μ = (2.9)

2.3.2.3. Facteur de réduction de la force sur la base de ductilité (Rμ) :

Structures avec une capacité de ductilité peuvent dissiper l'énergie hystérétique


des tremblements de terre. Par conséquent, la force du tremblement de terre élastique
maximale (cisaillement de base, Veu) peut être réduite de la structure d'élasticité
générale (Vy) à l'effondrement événement. Ductilité facteur de réduction à base Rμ peut
alors être définie comme :

= (2.10)

28
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT

2.3.2.4. Facteur sur résistance (de Ω) :

Facteur sur résistance représente la force réservée dans les structures entre le
point de rendement général (Vy) et la formation de la première charnière en plastique
(Vs).

Ω= (2.11)

2.3.2.5. Recevable facteur de contrainte (Y)

Selon la définition des contraintes de conception (contrainte admissible ou


ultime) dans différents codes de conception (ASD et LRFD), les facteurs Y pourraient
avoir des valeurs différentes. D'une manière générale, le facteur de contrainte
admissible Y est défini comme le rapport de la résistance structurale (cisaillement de
base) en formation de la première articulation plastique (Vs) de la résistance
correspondant à la conception admissible (Vw).

Y= (2.12)

Par conséquent, la réponse facteur de modification (facteur R) dans les codes


sismiques permettant méthode ASD (conception de contrainte admissible) serait :

R= = = R ΩY (2.13)

29
Chapitre II : COEFFICIENT DU COMMPORTEMENT

2.4. Conclusion :

Le facteur de comportement est un facteur introduit dans les règlements


parasismiques pour réduire les forces élastiques obtenues d’une analyse élastique
linéaire pour tenir compte de la dissipation d’énergie au court du tremblement de
terre. Ce facteur de comportement tient compte globalement de la capacité dissipative
hystérétique de la structure, permettant de ramener son dimensionnement à un
niveau de comportement élastique avec l’introduction de forces sismiques équivalentes
d’intensité réduite. [8]

30
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

3.1. Introduction :

Les tremblements de terre, leur influence sur les personnes et sur les
constructions où ces personnes habitent et travaillent, l’évaluation et l’interprétation des
dommages produits par les actions sismiques de différentes intensités sont les
principales préoccupations de l’ingénieur de projet, dans les zones sismiques. Le besoin
de répondre à la question : « Comment de tels dommages sont encore possibles, après
tant de travaux de recherche ? » est un devoir éthique de tous les chercheurs et de tous
les spécialistes. La dégradation des structures après un tremblement de terre Toujours
une provocation pour les chercheurs et les ingénieurs, les poussant à améliorer leurs
méthodes de dimensionnement.
Les structures métalliques sont actuellement l’un des systèmes de construction
les plus utilisés à travers le monde. Dans le cas de l’Algérie, ce type de construction est
largement préféré après le séisme de Boumer des du 21.05.2003, en raison de leurs
principaux avantages en zones sismiques. Mais ces avantages s’articulent sur des
exigences sismiques basées sur l’aspect réglementaire et les règles recommandées par
les projets de recherches, sur tous ceux adoptés après les séismes récents, notamment
ceux de Northridge 1994 et de Kobe 1995, tel que le projet SAC (SEAOC, ATC et
CURE qui a traité les endommagements observés durant le séisme de Northridge aux
Etats Unis.
Les palées de contreventements sont adoptées fréquemment en structures
métalliques pour augmenter la rigidité latérale et réduire les déplacements sous charges
latérales causées généralement par le vent et les tremblements de terre, ainsi que leurs
influences sur la dissipation d’énergies sismiques des structures[9]

32
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

3.2. Description des structures étudiées :


Dans cette étude, une structure en acier de trois niveaux à usage d’habitation de
la willaya de Djelfa

Figure .3.1. Structure étudiée vue 2D Figure .3.2. Structure étudiée vue 3D

3.2.1. Caractéristiques géométriques :


Notre portique caractérisé par les dimensions suivantes :

 Longueur total Lx = 10m Ly=9m


 Hauteur totale Ht = 12m
 Hauteur d’étage Hé = 3m
 Hauteur du RDC Hrdc = 3m

3.2.2. Donnée des sites :


Selon RPA99V2003

 Zone de faible sismicité Zone I


 Groupe d’usage 2
 Le site considéré comme un site ferme

33
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

3.2.3. Descente des charges :


Poids propre G = 27.5Kn /ml

Surcharges Q = 7.5Kn/ml

3.2.4. Caractéristiques des matériaux :

L’acier du poteau HEA280 :

La limite élastique du matériau fy =257000Kn.m

La résistance de rupture du matériau fu =379000Kn.m

Module d’élasticité E = 2,1×108 Kn /m²

Poids volumique de l’acier p = 78,5Kn.m

L’acier de la poutre IPE 220 :

La limite élastique du matériau fy =348Mpa

La résistance de rupture du matériau fu =523Mpa

Module d’élasticité E = 2.1×108 Kn /m²

Poids volumique de l’acier p = 78.5Kn.m

3.3. Dimensionnement :

Les données :

 charge service Q=1.5 KN/m2


 Section de poutre respectant la résistance en flexion et les limites de flèche
sous charge gravitaire.

3.3.1 Poutre de direction X. vérification de flèche :

 Les poutres sont supposées encastrées à leurs extrémités. Portée L=5m


 Le portique dans la file X2 porte une largeur porte une largeur de
plancher 5

34
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE
 Le poids du plancher est évalué à 550 kg/m2, tout inclus :
Gplancher(L) = 5 x 5.5 = 27.5 KN/m
Qser(L) = 1.5 x 5 = 7.5 KN/m
QL + GL = 7.5 + 27.5 = 35 KN/m

Limite de flèche : f = l / 300 sous G + Q = 35 KN/m

f = L/300 = PL4/384EI I = 300PL3/384E I = (300 x 35 x


53)/384x2x108=1708.9x104 mm4

IPE 200 (section minimum de la poutre dans la direction X)

3.3.2. Poutre dans la direction X. vérification de résistance :

1.35 GL + 1.5 QL = 1.35x27.5+1.5x7.5 = 48.38 KN/m

Les poutres sont supposées encastrées à leurs extrémités : Msd = 48.38x52/12 = 100.78
KN.m

WPL/min = 100.78x106/355 = 283.89x103 mm3

Section minimum de la poutre dans la direction x : IPE 220 WPL/min = 285.4


mm3

3.3.3. La poutre dans la direction Y. Vérification de la flèche :

- Les poutres sont supposées encastrées à leur extrémités : portée l = 5 m


- Le portique de la file Y2 porté un largueur de plancher = 4.5 m

GL = 5.5 x 4.5 = 24.75 KN/m GL + QL = 31.5 KN/m

QL = 4.5 x 1.5 = 6.75 KN/m

Limite de flèche :

f = L/300 = PL4/384EI I = 300PL3/384E I = (300 x 31.5 x


53)/384x2x108=1538.09x104 mm4

IPE 200 (section minimum de la poutre dans la direction Y)

35
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

3.3.4. Poutre dans la direction Y. vérification de résistance :

1.35 GL + 1.5 QL = 1.35x24.75+1.5x6.75 = 43.54 KN/m

Les poutres sont supposées encastrées à leurs extrémités : Msd = 43.54x52/12 = 90.70
KN.m

WPL/min = 90.70x106/355 = 255.52x103 mm3

Section minimum de la poutre dans la direction x : IPE 220 WPL/min = 285.4


mm3

Donc :

Pour les charges gravitaires, les sections minimales de poutre sont :

Direction Y, direction X : IPE 220 (Wpl = 285.103 mm3, I = 2772.104 mm4).

Sur base de ces valeurs, on commence les itérations vers des sections de poutres
et poteaux satisfaisant tous les critères.

Supposant : Poteaux : HE280A (IAxe fort = 13670.104 mm4, IAxe faible = 4763.104 mm4,
WPL, axe fort = 1112.103 mm3, WPL, axe faible = 518.103 mm3).

3.3.5. Vérifications poutres faibles-poteaux forts :

- Critères de vérifications « poutres faibles-poteaux forts » :

∑M ≥ 1.3 x ∑ M (3.1)

- Dans la suite on désigne le critère par « POFO » ‘POteaux FOrts’, on choisit un acier
de nuance S355 pour les poutres et pour les poteaux et POFO s’écrit :

∑W , ≥ 1.3 x ∑ W , (3.2)

- A chaque nœud intérieur, il y a deux poutres (gauche + droite) et deux poteaux (sup
et inf) et POFO devient :

W , ≥ 1.3 x W , (3.3)

- Au nœud extérieur, il y a une poutre et deux poteaux et POFO s’écrit :

2xW , ≥ 1.3 x W , (3.4)

36
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

3.3.5.1. Nœud intérieur, ligne Y2 :

W , , ≥ 1.3 x W , , (3.5)

HE280A:

WPL, axe faible = 518x10 > 1.3x285.4x10 = 371.02x10 (3.6)

3.3.5.2. Nœud intérieur, ligne Y2 :

Le critère POFO :

2xW , , ≥ 1.3 x W , , est moins exigeant qu’au


nœud intérieur et il est donc vérifié.

3.3.5.3. Ligne Y1 :

Les poteaux sont orientés de telle sorte que la résistance en flexion d’axe fort
des HE280A intervient, au lieu de l’axe faible, de sorte que les critères POFO sont
d’office satisfaits.

3.3.5.4. Nœud intérieur, ligne X2 :

WPL, HE280A, axe fort = 1112.103 mm3

WPL, IPE220 x 1.3 = 371.02.103 mm3

1112.103 mm3 > 371.02.103 mm3 conditions POFO vérifiée.

3.3.5.5. Nœud extérieur, ligne X2 :

Condition POFO :

2 xW , , ≥ 1.3 x W ,

2xW , , = 518.1x2x10 = 1036.2x10 > 1.3xW , =


285.4x1.3x10 = 317.02x10 mm (III.7) Conditions POFO vérifiée.

- Alors :

Des poutres de section IPE220 dans la direction X et de section IPE220 dans la


direction Y vérifient la condition POFO avec des poteaux HE280A orientés.[12]

37
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

3.4. L’idéalisation bi-linéaire du diagramme de capacité :

3.4.1. Diagramme de capacité :

Le calcul non linéaire permet d’obtenir une courbe de capacité de la structure.


Cette courbe représente l’effort horizontal à la base du bâtiment en fonction du
déplacement de celui-ci. La courbe de capacité est en général formée par une phase à
caractère élastique linéaire suivie par une phase non linéaire correspondant à la
formation des rotules de flexion et de cisaillement, jusqu’au moment de la rupture
(défaut de résistance). La rupture est identifiable par une chute de l’effort à la base suite
à un petit déplacement de la structure.

3.4.2. L’idéalisation bi-linéaire :

On commence par chercher une représentation bi-linéaire équivalente du


diagramme de capacité. Cette idéalisation permet de calculer le rapport de ductilité µ
ainsi que l’amortissement équivalente qui comprend l’amortissement visqueux et
l’amortissement hystérétique.

La courbe bi-linéaire équivalente s’appuie sur un critère d’équivalence


d’énergie. Pour une valeur de déformation maximale Δm (Dm), l’aire sous le diagramme
de capacité doit être égale à celle sous la courbe bi-linéaire (énergie de déformation).

Figure .3.3. Modèle bi-linéaire équivalent

38
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

Figure .3.4. Idéalisation bi-linéaire de la courbe de capacité

3.5. Détermination du Point de performance :


3.5.1. Point de Performance :

Le point de performance correspond à l’intersection entre la courbe de capacité


et le spectre de réponse sismique réglementaire, l’obtention de ce point se fait par
itération successif en variant le coefficient d’amortissement visqueux, il traduit le
comportement réel de la structure vis à vis un spectre réglementaire moyen
représentatif de la région étudié.

La localisation du point de performance sur la courbe de capacité permet de


savoir si la structure à un comportement élastique, plastique ou elle est proche de la
rupture, en fonction du comportement observé à l’aide de l’analyse statique non
linéaire on peut juger si le portique sera stable ou non face aux spectres de réponses
sismiques caractérisant une région.

La comparaison portera sur plusieurs critères à savoir le déplacement enregistré


dans la terrasse, l’effort tranchant enregistré, la raideur du portique au point de
performance ainsi que sa ductilité. Ces caractéristiques donnent une idée assez
complète sur le comportement du portique lors du séisme. [10]

39
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

Figure .3.5. Différents éléments de la méthode ATC40.

Figure .3.6. Le point de performance d’un système étudié

40
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

3.5.2. Mécanisme de ruine :


Le mécanisme de ruine de chaque variante est un mécanisme plastique
global, et que les états de dégradation des caractéristique mécanique des
matériaux pour les variantes étudiée, à savoir : Les poutres et les poteaux
subissent des dommages relativement limités.

Figure 3.7. Apparence de la première rotule plastique

41
Chapitre III : STRUCTURE ETUDIER MISE EN OUVER NUMERIQUE

3.6. Conclusion :
Les structures pourront être déformées inélastiquement lorsqu’elles sont
soumises à de sévères séismes ceci dit, l’évaluation des performances sismique des
structures devrait mettre en considération le comportement non linaire par conséquent,
une procédure d’analyse non linéaire qui ne peut pas être déterminé directement par
être déterminé directement par une analyse élastique en outre, la demande non élastique
de déplacement maximum des structure doit être déterminée par une estimation
adéquate de la demande induite par un séisme sur le comportement non linéaire des
structure il existe diverses procédure d’analyse non linéaire simplifiées et beaucoup de
méthodes d’approximation pour évaluer le déplacement maximal inélastique des
structure toute fois, la procédure d’analyse no linéaire simplifiée semble être la plus
utilisée. [11]

42
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

4. Résultat et Discussion :
Les résultats obtenus de ces analyses en termes de déplacement, d’effort tranchant, des
structures auto stable et contreventé sont présentés ci-dessous :
4.1. Période des Structures étudiée :

structures T1 T2 T3
Structure auto stable 1.90042 0.53874 0.25580
2D
contreventé 0.44432 0.13928 0.09286
Structure auto stable 2.33427 1.48233 1.47856
3D
contreventé 1.70555 0.70122 0.62100

Tableau .4.1. Périodes des structures étudiées

- L’interprétation 2D :
Les structures contreventées présentent une souplesse moins que celle des
structures non contreventées à cause de l’augmentation de la rigidité latérale. Les
périodes de vibration des portiques des deux variantes (auto stable - contreventé) sont
sensiblement identiques. Cependant, les configurations en structure contreventé
donnent les plus petites périodes ce qui confère aux portiques une plus grande rigidité.

Pour les modèles, les structures en auto stable présentent un déplacement latéral
supérieur à celui en structure contreventé pour les deux variantes (2D -3D). Ceci nous
permet de dire que les configurations en structure contreventé est plus rigides.

44
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

4.2. Les courbes des capacités :

Figure .4.1. Les courbes des capacités de stecture 3D

Figure .4.2. Les courbes des capacités de stecture 2D

45
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

- L’interprétation :
La configuration des structures contreventées donne des efforts tranchants plus
grands par rapport à ceux des configurations en structure autostable. Ce constat est en
opposition avec le principe qu’un portique plus rigide doit absorber un effort tranchant
plus important. Ceci est dû au fait que le coefficient de comportement R préconisé par
le RPA est plus grand pour la configuration en des structures contreventées, ce qui a
pour conséquence une réduction de la valeur de l’effort tranchant pour ce type de
contreventement. En d’autres termes, cette réduction de l’effort tranchant est due à
l’influence du coefficient de comportement.

Les efforts tranchant a la base dans le cas des structures contreventées sont plus
grandes que celle des structures non contreventées si on les comparant avec les mêmes
valeurs que les déplacements au sommet a cause l’augmentation de la résistance latérale
à l’aide du système de contreventement des structures contreventées.

4.3. Calcul le coefficient de comportement :


4.3.1. Structure 2D autostable :

Figure .4.3. Structure étudiée vue 2D autostable

46
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

450
403.562
396.595402.04 402.619403.153
390.688
400 376.436
359.157
352.84
350
298.103
effort de tranchants

300 261.073
258.322
250

200

150 129.161

100

50
0
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Déplacements ou soummet

Figure .4.4. Idéalisation de la courbe da capacité 2D auto stable

On a :

Y=1.5 , Ru=2.29 , Ω = 1.3755


Avec :
Y : Recevable facteur de contrainte

Ru : Facteur de réduction de la force sur la base de ductilité

Ω : Facteur sur résistance


R : facteur de comportement

R=Y * Ru* Ω plus d’étalier en chapitre II (§ 2.3.2.5)

Donc : R=4.73

4.3.2. Structure 2D contreventé :

47
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

Figure .4.5. Structure étudiée vue 2D contreventé

48
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

1600
1408.154
1360.513
1400 1310.72
EFFORT DE TRANCHANT(KM/M)

1200 1119.638
1068.136

1000

800

600

400

200 111.849
0
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
DÉPLACEMENTS OU SOMMET(M)

Figure .4.6. Idéalisation de la courbe da capacité 2D contreventé

On a :

Y=1.5 , Ru= 3.21 , Ω = 1.10


Y : Recevable facteur de contrainte

Ru : Facteur de réduction de la force sur la base de ductilité

Ω : Facteur sur résistance


R : facteur de comportement

R=Y * Ru* Ω

Donc : R=5.2

- L’interprétation :
Un coefficient de comportement R égal à 5.2 a été adopté pour la structure
contreventées et égal à 4.73 pour structure autostable. D’après les figures 3.4 et 3.2, on
observe que les valeurs du facteur de comportement obtenues pour le type structure
contreventée sont plus grandes que celles obtenues pour le type structure autostable.
Montre que le facteur de comportement croit avec l’augmentation de la ductilité. C’est

49
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

pour cette raison que les règlements parasismiques attribuent des valeurs plus grandes
pour les systèmes de contreventement comparativement aux systèmes d’autostable.
4.3.3. Structure 3D autostable :

Figure .4.7. Structure étudiée vue 3D autostable

450
403.562
396.595402.04 402.619403.153
390.688
400 376.436
359.157
efforts tranchant a la base(KM/M)

352.84
350
298.103
300 261.073
258.322
250

200

150 129.161

100

50
0
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Déplacement (m)

Figure .4.8. Idéalisation de la courbe da capacité 3D autostable

50
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

On a :

Y=1.5 , Ru= 2.21 , Ω = 1.26


Avec :
Y : Recevable facteur de contrainte

Ru : Facteur de réduction de la force sur la base de ductilité

Ω : Facteur sur résistance


R : facteur de comportement

R=Y * Ru* Ω

Donc : R=4.18

4.3.4. Structure 3D contreventé :

51
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

Figure .4.9. Structure étudiée vue 3D contreventée


1400
effort traanchants a la base (KM/M)
1200

1000

800

600

400

200

0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
Déplacement ou sommet (m)

Figure .4.10. Idéalisation de la courbe da capacité 3D contreventé

On a :

Y=1.5 , Ru= 4.05 , Ω = 0.839


Avec :
Y : Recevable facteur de contrainte

Ru : Facteur de réduction de la force sur la base de ductilité

Ω : Facteur sur résistance


R : facteur de comportement

R=Y * Ru* Ω

Donc : R=5.1

- L’interprétation :
D’après les figures 4.8 et 4.10 Un coefficient de comportement R égal à 5.1 a
été adopté pour la structure contreventées et égal à 4.18 pour structure autostable, o
observe que les valeurs du facteur de comportement obtenues pour le type structure
contreventé sont plus grandes que celles obtenues pour le type structure autostable.
Montre que le facteur de comportement croit avec l’augmentation de la ductilité. C’est
pour cette raison que les règlements parasismiques attribuent des valeurs plus grandes
pour les systèmes de contreventement comparativement aux systèmes d’autostable. Il
existe une relation entre l’effort tranchant a la base et le déplacement au sommet si le

52
Chapitre IV : RESULTAT ET DISCUSSIONS

déplacement augment les efforts tranchant a la base augment jusqu’à certain


déplacement.

4.4. Conclusion :
Sur le plan performance, les configurations en système contreventé renversé
montrent qu’elles sont moins sensibles à une variation de la réponse sismique ce qui
leur confère un meilleur comportement que celui de la configuration en au système
contreventé pourtant plus rigide, bien que la configuration en au système contreventé
soit plus rigide que les deux autres configurations étudiées et présente l’avantage de ne
créer de zones plastiques qu’au niveau des nœuds, les résultats de l’analyse dynamique
temporelle, en termes d’effort tranchant, sont plus importants de 15 à 60% que ceux
obtenus par l’analyse modale spectrale. Ceci s’explique par le fait que les règlements
parasismiques adoptent souvent une philosophie qui à tendance, eu égard aux coûts de
construction, à atténuer modérément la réponse dynamique et accepter un certain
risque, dit calculé, de dommages notamment dans le domaine des faibles périodes.

C’est la raison pour laquelle la recherche s’attèle à développer de nouveaux systèmes


de contreventement plus performants visant à minimiser les effets nuisibles des séismes
sur les constructions.

53
Conclusion

En somme, le facteur comme on a déjà mentionné de comportement est un facteur


introduit dans les règlements parasismique pour réduire les forces élastique tires d une analyse
élastique lainière. Il tient compte essentiellement de la capacité dissipative hystérétique de la
structure.

Diverses procédures analytique sont utilisées lors d un tremblement de terre pour


comprendre le comportement réel des structure dont l essentiel est l analyse temporelle ou
sous accélérogramme ou encore statique (Pushover).

Ils peuvent réduire en fait la capacité inélastique de la structure et provoque en suite


les mécanismes de ruine.

L’analyse en Pushover est alors un ensemble de processus et de méthodes qui


permettent a la structure de soumettre a des forces latérales av atteindre un déplacement cible
ainsi l augmentation jusqu’ a l apparition des rotules plastiques en suite la courbe de la
structure étant la courbe Pushover dite capacité est tracée.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
 Règlements : Pour justifier la sécurité, on se base sur les règlements suivants :
 RPA 99 : Règlement parasismiques algériennes version 2003. [3]
 EUROCODE 3 : règles de conception et de calcul des structures en acier.

Livres :
 [12]André Plumier, Construction en zone sismique, édition 2007. Chapitre
15 [exemple de prédimensionnement].
 ATC 40, Seismic Evaluation and Retrofit of Concrete Buildings, Vol. 1,
Applied Technology Council, Redwood City, California, 1996.
 [1]. BARAKA Abdelhak, Cours en charpente Métallique I selon le règlement
Algérien C.C.M.97 et EUROCUDE.
 BELKHEIR MOHAMMED Agiles, 02/07/2012, Université mouloud
Mammeri de Tizi –Ouzou, Mémoire magister (influence de la disposition des
voiles sur performance sismique des bâtiments).
 [7], [10]. BADLA Walid, 2011, Mémoire de magister (Analyse Pushover des
portiques en B.A étude comparative).
 [6]. CHABANE Kahina, LAID Abla, 2015, Mémoire de fin d’étude (Etude
de l’influence de la semi rigidité des bases de Poteaux sur le comportement
dynamique des structures Métalliques).
 Federal Emergency Management Agency, NEHRP recommended
Provisions for Seismic Regulations for New Buildings and Other Structures:
FEMA273, 2003.
 [8]. Journal of constructional steel Research, (Response modification factor
for steel moment –resisting frames by different pushover analysis methods)
 [2],[4]. LARABAT Ziane Ahmed, Mémoire magister (Effet des palée de
contreventement sur la repense sismique des structure des Bâtiment).
 [9]. LAFI Djamel Eddine, 18 Nov. 2012, Mémoire de magister (Evaluation la
capacité portante des structures par la méthode Pushover)
 [5]. Mouzzoun et al. J.mater.Environ .Sci.4(1), (2013)23-32 ISSN : 202-
2508, Evaluation du facteur de comportement pour le calcul parasismique de
bâtiments en béton armé (Sassement of the behaviour for seismic design of
reinforced concret buildings).

57
 [11]. R. Bento, S. Falcao, F. Rodrigues, Nonlinear Static Procedures in
Performance Based Seismic Design. In: Proceedings of the 13th world
conference on earthquake engineering, Vancouver, Canada.

Logiciel:
 SAP 2000/V 2.2 Programme d’analyse des structures.
 EXCEL 2010 : calcul
 WORLD 2010 : traitement de texte.

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