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REPUBLIQUE DU BENIN

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

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FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

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Ecole d’Economie, de Socio Anthropologie et de Communication pour le


développement rural (EESAC)

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ECU : Analyse du changement social Classe : Master 1 Agroéconomie

Analyse du changement au niveau des industries de


transformation selon le modèle ESPECT : cas de la filière
anacarde au Bénin.

Membres du groupe : Enseignant :

1- ADOVE Raoul Dr GBEHI Clément


2- ADIDO Syrius
3- SOGNONNOU Blaise M.

Année académique 2020-2021


PLAN

Introduction

1- Clarification conceptuelle : Industries de transformation


2- Méthodologie
3- Modèle ESPECT
a- Economique
b- Social
c- Politique
d- Environnement
e- Culturel
f- Technologie

Conclusion
Introduction

Le secteur agricole est au cœur de l'économie des pays les moins avancés (PMA)
dont le Bénin. Au Bénin, l'agriculture est la première source de richesse. Elle emploie
environ 70 % de la population active dans de petites exploitations agricoles et fournit
plus de 40% du Produit Intérieur Brut (PIB). L’anacarde constitue la deuxième source
de devises pour le Bénin après le coton. Vers 1930, l’anacarde fut planté au Bénin
dans le but de la reforestation et de l’approvisionnement en bois de feu. La filière
anacarde n’existe vraiment que depuis l’an 2000 au Bénin (Lacroix., 2003). Plus de
200 000 hectares de terre sont alloués à la culture d’anacarde ces dernières années.
La taille moyenne des exploitations est 1 hectare. Le rendement à l'hectare se situe
entre 150 et 350 kg, l'état envisage de le porter à 500kg/ha. Le regain d'intérêt pour
cette culture n'est apparu qu'il y a quelques années; où l'état ne cesse de manifester
sa volonté de voir la production de l'anacarde comme la véritable culture susceptible
d'impulser la diversification agricole du fait de ses nombreux atouts. Les exportations
d’anacarde ont connu un accroissement important de 156% de 2011 à 2015. Elles
sont passées de 51 348 tonnes en 2011 à 131 241 tonnes en 2015, avec une
moyenne annuelle de 102 127 tonnes. Le Plan Stratégique de Développement du
Secteur Agricole (PSDSA) 2017-2025 consacre l’anacarde comme une filière
prioritaire en le mettant dans la catégorie « filière haute valeur ajoutée ».

D’après le rapport de la deuxième réunion du Policy Working Group (PWG2) tenue le


18 Avril 2018 à Cotonou, la production de noix d'anacarde brute est comprise entre
120 000 et 130 000 tonnes métriques, 98% de ces noix sont exportées à l'état brut, à
peine 2% de la production sont transformées en amandes blanches toujours
pour l'export. L'anacarde représente 8% des recettes d'exportation du Bénin, en
2015, les recettes d'exportations sont montées jusqu'à 41 milliards de FCFA. La
croissance annuelle est de 10-15% au cours des 10 dernières années.

La filière anacarde représente une priorité des Pouvoirs Publics à travers le Ministère
en charge de l’Agriculture (MAEP). Elle bénéficie d’un engagement politique
important en ce sens qu’elle a été inscrite dans le Programme d’Actions du
Gouvernement 2016-2021 parmi les filières prioritaires et devant bénéficier
d’investissements massifs dans le cadre des projets phares du PAG. Ces
investissements permettront de transformer localement au moins 50% des noix
brutes à l’horizon 2021. (PSDSA 2017-2021)
Sur le plan national, il existe des unités de transformation intervenant dans la filière
de l’anacarde.
Notre travail consiste, à travers cet exposé, à analyser les industries de
transformation à travers le modèle ESPECT dans le cadre de la filière anacarde au
Bénin. A cet effet, après une clarification conceptuelle axée l’industrie de
transformation, nous présenterons la méthodologie suivie pour réaliser l’exposé.
Ensuite, les différentes dimensions du changement seront abordées dans le cadre
du secteur de l’anacarde au Bénin. Nous conclurons après avoir faire une
discussion.

1- Clarification conceptuelle : Industries de transformation

D’après le dictionnaire « Le Grand Robert », l’industrie se définit comme l’habileté à


faire quelque chose, à exécuter un travail manuel. D’autres ressources la définissent
comme la profession mécanique ou mercantile, art, métier que l'on exerce pour vivre.

Selon LEGOARANT., l’industrie est le nom sous lequel on comprend toutes les
opérations qui concourent à la production des richesses : l'industrie agricole,
l'industrie commerciale et l'industrie manufacturière ; l'industrie agricole s'applique
principalement à provoquer l'action productive de la nature ou à en recueillir les
produits ; l'industrie commerciale crée de la valeur en mettant les produits à la portée
du consommateur ; l'industrie manufacturière est celle qui, en transformant les
choses, leur crée de la valeur.

Selon l’Insee, une industrie de transformation transforme des matières premières,


des produits agricoles ou des produits intermédiaires, en produits semis finis qui sont
eux-mêmes utilisés par une industrie de produits finis, utilisés par des
consommateurs finaux. Révèlent de l’industrie, les activités économiques qui
combinent des facteurs de production (installation, approvisionnement, travail,
savoir) pour produire des biens matériels destinés au marché. (Définition publiée le
11/02/2021)

De ces définitions susmentionnées, l’industrie est l’ensemble des activités


économiques qui produisent, transforment des matières premières ou de l'énergie.
Dans le cadre de notre étude, les industries de transformation dans la filière
anacarde sont l’ensemble des activités ou opérations économiques qui sont mises
en œuvre par des personnes morales ou physiques pour transformer les produits de
récolte (pomme, noix, etc.) en d’autres produits semi-finis ou finis destinés au
marché.

La filière anacarde génère plusieurs valeurs ajoutées au Bénin à savoir les noix
d’anacarde, les amandes blanches, les amandes torréfiées, la pomme de cajou, etc.
Les industries de transformation sont spécifiques à chaque chaine de valeurs car les
produits obtenus à la fin de chaque chaine de valeurs sont différents les uns des
autres. Ainsi, la technologie (techniques, outils, machines) n’est pas la même partout
selon que l’unité de transformation est industrielle, semi-industrielle ou artisanale.

2- Méthodologie

Pour réaliser cet exposé, la méthodologie utilisée a été sur la revue documentaire.
Nous avons en un premier temps essayé de comprendre le travail qui nous est
demandé. Nous avons procédé à la recherche et la lecture de ressources
documentaires nécessaires à la réalisation de la tâche.

3- Modèle ESPECT

D’après « Le grand Robert », dans les sciences humaines, un modèle est une
représentation simplifiée et plus ou moins formalisée d'un processus (modèle
dynamique), d'un système (modèle statique). En science sociale, c’est l’homme qui
est étudié dans ses composantes : économique, social, politique, environnemental,
culturel et technologique. Ces différentes composantes sont représentées dans le
modèle ESPECT. Ce modèle nous sert d’outils d’analyse du changement dans la
filière anacarde au Bénin.

a- Economique

Les principaux produits de l’anacardier sont les noix brutes de cajou, l’amande de
cajou, la pomme de cajou, le baume de cajou ou CNSL, la coque de noix de cajou.
En 2015, 225 230 tonnes de noix de cajou ont été produites. (Rapport d’évaluation
PSRSA, 2016).

A partir de ces produits et de leurs marchés, on identifie quatre différentes chaînes


de valeur ajoutée des produits de l’anacardier au Bénin. Il s’agit :
1. La chaîne de valeur ajoutée (CVA) : « Noix de cajou brutes d’exportation »

2. La chaîne de valeur ajoutée (CVA) : « Amandes d’anacarde brutes d’exportation »

3. La chaîne de valeur ajoutée (CVA) : « Amandes de cajou torréfiées (grillées) pour


le marché local »
4. La chaîne de valeur ajoutée (CVA) : « Jus de pomme de cajou pour le marché
local»

Les industries de transformation interviennent au niveau des 3 dernières chaines de


valeur.

Les acteurs directs de la filière de l’anacarde au Bénin sont : les fournisseurs


d’intrants spécifiques et de matériel et équipements agricoles, les pépiniéristes, les
producteurs, les collecteurs individuels, les acheteurs semi grossistes et grossistes,
les transformateurs et les exportateurs. Les transformateurs : regroupent toutes les
personnes physiques et morales (associations, coopératives, entreprises etc.)
engagées dans l’activité de transformation de l’anacarde. Dans la chaîne de valeur,
on retrouve les transformateurs des noix brutes en amande brute (amande blanche),
amande torréfiée de qualité pour l’exportation, amande torréfiée pour le marché
local, les transformateurs de pomme d’anacarde en jus, alcool, vinaigre et autres
produits dérivés (toutefois, la fabrication du jus de pomme de cajou prédomine).
Parmi les transformateurs de noix brute de cajou en amande blanche ou amande
torréfiée de qualité pour l’exportation, on retrouve des transformateurs industriels et
des transformateurs semi industriels. Les transformateurs de noix brute en amande
torréfiée pour le marché local et les transformateurs de pomme d’anacarde en jus
d’anacarde sont pour la plupart des artisans individuels, des associations ou de
petites unités de transformation artisanale. Les transformateurs sont peu nombreux
parmi les acteurs de la filière anacarde. Ils peuvent être regroupés en trois
catégories : transformateurs industriels, transformateurs semi-industriels et
transformateurs artisanaux. Il est estimé qu’à peine 5 % de la production nationale
de noix sont transformés localement dont 2 % par les unités artisanales et 3 % par
les entreprises semi-industrielles et industrielles.

Selon la taille des entreprises, on distingue deux groupes de transformateurs


artisanaux. Ce sont toutes des unités gérées par des femmes essentiellement,
installées à proximité des centres urbains (Cotonou, Porto-Novo, Abomey, Parakou,
Natitingou) qui constituent exclusivement leur marché.

Le premier groupe comporte plusieurs unités individuelles ou en groupement mais


non recensées. Leur capacité de transformation unitaire et globale reste très faible.
La technologie assez rudimentaire aboutit à des amandes grillées et se présente
comme suit :

- grillage des noix brutes directement dans une casserole sur le feu,

- décorticage des noix par brisure de la coque pour récupérer l’amande,

- dépelliculage de l’amande et triage (amandes brisées et entières),

- nettoyage des amandes,

- conditionnement de toutes les amandes récupérées.

La main d’œuvre est essentiellement féminine. Les produits, emballés dans de petits
sachets plastiques ou en bouteille de whisky de récupération, sont mis en vente sur
les places des marchés, dans les auto-gares, dans les feux tricolores et parfois dans
les supermarchés.
La principale force de cette transformation réside dans l’utilisation de très petits
conditionnements (vendus à 100 FCFA et 200 FCFA) et de circuits de distribution
permettant de toucher la grande masse de consommateurs peu fortunés (à travers
les auto-gares, les feux tricolores, les ventes ambulantes). Cependant, on relève
plusieurs insuffisances sur la technologie et la qualité des amandes (brisées et
brulées) qui ne les destinent qu’au marché local. Aussi, ces unités n’ont pas une
capacité de stockage qui leur permet d’approvisionner le marché toute l’année.

La seconde catégorie de transformatrices artisanales est constituée d’entreprises de


plus grande envergure en termes de capacités de production et de force de vente. La
technologie de transformation est pratiquement la même que celle citée plus haut,
avec l’utilisation d’équipements et une main d’œuvre plus importants qui leur
permettent d’assurer une présence permanente sur le marché national. Trois de ces
entreprises (AFETRACA, ZANCLAN et GNICOBOU) commercialisent leurs amandes
(simples ou beurrées) bien connues de la classe moyenne fréquentant les
supermarchés et les stands installés à l’occasion des grandes fêtes (Noel, Nouvel
An, Pâques). Ces amandes sont conditionnées en bouteille ou en sachet contenant
200 à 250g vendues entre 3.000 et 3.500 FCFA.

b- Social

Les hommes sont plus propriétaires des plantations 95 %, contre 5 % pour les
femmes. (MAEP, 2008 ; Tandjiékpon et al, 2008)

La main d’œuvre utilisée par les unités de transformation est beaucoup plus
féminine. En se basant sur les données collectées dans l’unité de transformation de
KAKE 5 dans la région centrale du Bénin en 2008 (ProCGRN, 2008) et sur
l’estimation des capacités actuelles de transformation du Bénin qui est de 1 800
tonnes (FBSPL, 2008), le nombre d’emplois générés par la transformation de noix de
cajou au Bénin peut être estimé à 220 dont 176 femmes. Avec cette donne, on peut
estimer à environ 14 226 les personnes assurant la transformation des 116 398
tonnes de noix brutes exportées par le port de Cotonou en 2008.
Au niveau de la commercialisation, les emplois, bien que temporaires (3 à 6 mois),
sont diversifiés et concernent des collecteurs, les commerçants, les transporteurs,
les colporteurs, les magasiniers, les déclarants en douanes, les chargeurs, les
assureurs, les banquiers, etc… Aujourd’hui, les données chiffrées à ce niveau ne
sont pas maîtrisées en raison notamment de l’inorganisation au niveau de ce maillon
et de l’opacité des conditions de liens entre chacune des parties prenantes.

c- Politique

Les différents types d’organisations qui se sont engagées dans les activités sur
l’anacarde et leur taille :

1. Fédération nationale des producteurs d’anacarde du Bénin (FENAPAB) avec 4


démembrements importants :

- Union régionale des producteurs anacardes de l’Atacora et la Donga (nord-


ouest du Bénin) avec 21 701 producteurs membres de l’union répartis dans
308 coopératives pour un total de 35 700 producteurs inventoriés (inventaire
2008)
- Union régionale des producteurs anacardes du Borgou et de l’Alibori (nord-est
du Bénin)
- Union régionale des producteurs anacardes du Zou et Colline (centre Bénin)
avec 56 516 producteurs répartis dans 300 coopératives
- Union communale des producteurs anacardes de Kétou (est du Bénin) avec
481 producteurs membres pour 28 coopératives

2. Association de développement des exportations (ADEx). Financement Banque


mondiale et Union européenne

3. Groupement des exportateurs de produits tropicaux (GEPT)

4. Association nationale des acheteurs des produits agricoles tropicaux (ANAPAT).

Il faut constater qu’il n’existe pas de regroupements régionaux ou nationaux de


transformateurs du secteur de l’anacarde. Néanmoins, il est intéressant de notifier
que qu’il existe des coopératives et entreprises qui s’investissent dans la
transformation.

d- Environnement
L’environnement de l’industrie de transformation de l’anacarde est constitué des
producteurs, des collecteurs, et commerçants, des exportateurs, du marché
d’écoulement. Ce dernier diffère selon la chaîne de valeur. Ainsi, il s’agit des super
marchés, marché local pour amande torréfié de cajou ; boutiques, restaurants et
buvettes pour jus de pomme de cajou ; le Nigéria, USA, Europe pour amandes
blanches de cajou pour l’exportation.
Les producteurs : ils sont numériquement les acteurs les plus nombreux de la chaîne
de valeur. Ils sont de petits exploitants caractérisés par des modes de production et
de gestion des exploitations d’anacardiers très peu moderne. La FENAPAB
(Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin) est l’organisation
professionnelle faîtière nationale des producteurs dont les démembrements à la base
sont les coopératives villageoises regroupées au niveau communal en UCPA (Union
Communale des Producteur d’Anacarde), organisées à leur tour au niveau
départemental en URPA (Union Régionale des Producteurs d’Anacarde).
Les collecteurs individuels : ils sont des acheteurs directs des noix d’anacarde
auprès des producteurs. Ils sont très actifs dans la commercialisation primaire avec
les producteurs chez qui ils des achats de petites quantités de noix brute qu’ils
regroupent pour le compte des acheteurs avec lesquels ils sont en relation directe et
pour lesquels ils travaillent.
Les acheteurs semi grossistes et grossistes : ce sont des grossistes qui font
l’intermédiation entre les collecteurs individuels et les exportateurs béninois. Ils ont
parfois des numéros de registre de commerce mais la plupart font leurs activités
dans l’informel.
Ils se retrouvent pour certains d’entre eux dans la multi activité d’achat des produits
agricoles tropicaux (karité, soja, maïs, graines de coton etc.) pour le compte des
expatriés négociants indo-pakistanais et autres exportateurs de produits agricoles
tropicaux opérant au Bénin. Les acheteurs sont organisés dans plusieurs
associations réunie dans une faîtière nationale dénommée FENAPAT (Fédération
Nationale des Acheteurs de Produits Agricole Tropicaux).
Les exportateurs : il s’agit d’entreprises béninoises et étrangères (indo-pakistanaises
et libanaises majoritairement) qui travaillent pour le compte des négociants
internationaux indiens et vietnamiens. Les exportateurs béninois livrent très souvent
les noix aux importateurs indiens et vietnamiens au port de Cotonou qui s’occupent
des formalités douanières et du transport principal (transport maritime international)
des produits. Les exportateurs béninois ont pour organisation professionnelle faîtière,
le CONEC (Conseil National des Exportateurs de Cajou).
e- Culturel

L’accès à la terre est une contrainte majeure pour les femmes et pour les
allochtones. Au Bénin, la terre est régie par le régime coutumier qui est plus utilisé
en milieu rural et le régime moderne. Il est caractérisé par la présence d’une autorité
de terre qui continue d’être traditionnelle avec plus d’influence dans les régions
centrales et nordiques du pays. Les droits d’héritage étant plus favorables à
l’homme, privent la femme de la terre et par conséquent, des possibilités d’installer
des plantations. Généralement, les plantations appartiennent à des hommes à 95 %
et la moyenne d’âge des planteurs (hommes et femmes) se situe entre 45 et 50 ans.
Les activités de plantation et d’entretien relèvent des hommes parce qu’exigeant
beaucoup d’efforts physiques. Les femmes sont les plus concernées par la récolte, le
triage, le séchage et le transport des produits des plantations à la maison. La
commercialisation des noix brutes incombe tant aux hommes qu’aux femmes mais
ces dernières excellent plus dans la collecte primaire des noix. De façon globale, la
commercialisation et la distribution des produits transformés sont plus assurées par
les femmes qui ont plus d’expertise dans la conquête du marché et du
consommateur.

f- Technologie

La technologie utilisée par les transformateurs est du type indien pour le plus grand
nombre des postes. Elle est constituée de calibreurs des noix brutes (en 4
catégories), de fragilisateurs à vapeur, de postes de décorticage des noix (à levier
manuel ou à pied), d’étuves pour le séchage des amandes décortiquées (avant
dépelliculage), de chaînes de dépelliculage mécanique (pré-dépelliculage complété
par le dépelliculage manuel avec quelques introductions de marque italienne), de
postes de calibrage (triage), de postes d’ensachage sous vide et de conditionnement
en carton, de magasins de stockage par grade, etc...

Bon nombre d’équipements de cette technologie sont adaptés sur place, avec des
performances limitées (rendements), et d’autres sont importés (cas de l’usine
d’Afonkantan).

Conclusion

Le secteur de la transformation des différents produits issus de la récolte de


l’anacarde est très peu développé. Les industries de transformation ont besoin d’une
grande quantité de main d’œuvre afin d’augmenter leur productivité. Ce secteur est
majoritairement dominé par les femmes alors que la production est assumée
largement par les hommes. Une bonne organisation du secteur pourrait créer de
nombreux emplois en milieu rural.

Bibliographie

Albert Chabi ETEKA, Valentin Agué FAAKI (Décembre 2017), Etude diagnostique
sur les contraintes et les opportunités à l’accès aux intrants dans les maillons de
production et de transformation au Bénin

Dictionnaire de sociologie, HATIER, Paris Août 2004

Epiphane G. S. ADJOVI et Issiakou B. YESSOUF (2020), Etude sur les


compétences pour le commerce et la diversification économique (STED) dans le
secteur de la noix de cajou au Bénin

Initiative du Cajou Africain (iCA), Analyse de la Chaine de Valeur du Secteur


Anacarde du Bénin (février 2010)

Lazare A. AKOMAGNI, Jacob ICHOLA (Novembre 2017), Etude diagnostique du


fonctionnement du marché de l’anacarde et perspectives sur les politiques nationales
de développement de la filière au Bénin
MAEP/PSDSA-PNIASAN, 2017. Plan Stratégique de Développement du Secteur
Agricole (PSDSA) 2025 et Plan National d’Investissements Agricoles et de Sécurité
Alimentaire et Nutritionnelle PNIASAN 2017 – 2021

Orientations de la politique de l'Etat et priorités pour 2020


(https://budgetbenin.bj/wp-content/uploads/2019/08/ANNEXES_DPBEP_2020-2022-
_02_10_19_Final_13h03.pdf)

Rapport de la deuxième réunion du Policy Working Group (PWG2)


https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---ed_emp/---
ifp_skills/documents/event/wcms_656575.pdf

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