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PARCOURS : EAP
NIVEAU : DTS1 / BTS 1
-Chercheur et Ecrivain
«…Si l’Afrique a faim, c’est parce que ses terres ont faim…»
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CONTENU DE LA SEQUENCE
INTRODUCTION GENERALE
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Bibliographie
André Vanoli, Une Histoire de la comptabilité nationale, La Découverte 2002,
Barry Clark, Political-economy: A comparative approach, Westport, 1998, 376 p.
Charles F. Horne, The Code of Hammurabi : Introduction, Forgotten Books, Yale University, 13 novembre 1915,
81 p.
Daniel Villey, Petite histoire des grandes doctrines économiques, Paris, Litec, 1985
Edith Archambault, La Comptabilité nationale, Economica, 2003,
Eli Heckscher, Mercantilism, Allen Unwin, 1955
Gilbert Abraham-Frois, Économie politique, Economica, 2001 (l'ouvrage comporte une annexe sur la comptabilité
nationale, claire et synthétique)
Gilles Campagnolo, Critique de l'économie politique classique, Paris, Puf, 2004
Jean-Paul Piriou, La Comptabilité nationale, Repères, La Découverte, 2004,
Joseph A. Schumpeter, History of Economic Analysis, Oxford, Oxford University Press, 7 mars 1954
John B. Davis, « Heterodox Economics, the Fragmentation of the Mainstream and Embedded Individual Analysis »,
dans Future Directions in Heterodox Economics, University of Michigan Press, 2006
Max Blaug, Economic Theory in Retrospect, Cambridge University Press (5°édition), 1997
Mary S. Morgan et Malcolm Rutherford, « American Economics : The Character of the Transformation », dans
From Interwar Pluralism to Postwar Neoclassicism, Duke University Press, 1998
Michaël Biziou, Adam Smith et l'origine du libéralisme, Paris, Puf, 2003
Onguene Ateba, J, G. et Bengaly, A, (2023), Les BRICS, un cas d’école d’un modèle d’émergence économique
achevé. Journal of African Management Trends. Volume 23, Série 5, Novembre 2023. P.p : 12-41.
Onguene Ateba, J G. (2023). The African Continental Free Trade Area (ZLECAF), an Opportunity for Cameroonian
Infant Industries Following the COVID-19 Crisis. International Journal of Science and Research(IJSR). Volume 12
Issue 11, November 2023. 18p.
Onguene Ateba, J G. (2023), Agriculture et émergence économique du Cameroun, Septembre 2023, Editions
Généris Publishing, Moldavie, 88p, ISBN 979-8-88676-995-1.
ONGUENE ATEBA Julien, Ruralité et ruralisme au Cameroun : Une analyse du stress de l’entrepreneur
agropastoral de demain, Journées d’études scientifiques à ISSAEER, SA’A, Cameroun, Mai 2017
ONGUENE ATEBA Julien, Analyse des effets des négociations agricoles du cycle de Doha sur la filière Céréale
au Cameroun, Mémoire de DESS, 1er Avril 2011, Université de Yaoundé II-Soa
ONGUENE ATEBA Julien, Reverse Logistics dans les Industries Agro-alimentaires: Une Alternative au
Développement Durable au Cameroun, 1er Colloque du Réseau Scientifique des Femmes Universitaires en Gestion
et en Économie (RESFUGE), 5-6 avril 2018, CEREG, Campus Ngoa Ekélé (Annexe de l’Université de Yaoundé 2)
ONGUENE ATEBA Julien, Essai de développement d’un modèle d’émergence économique pour le Cameroun,
Thèse de Doctorat Ph.D, 1er Août 2019, AUCA
ONGUENE. A, MOTOIII.H, GOH MEKPO.D, Quels modèles de développement à l’ère des dynamiques
d’émergence économique en Afrique ? Afrédit, Cameroun, Octobre 2021.
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INTRODUCTION GENERALE
L’économie agricole est la partie de l’économie ou de la science économique qui concerne
l’agriculture. L’économie agricole est donc la direction économique qui gère les différents
aspects de l’agriculture et du milieu en général. Cette étude concernant l’utilisation optimale
du sol s’avère être en corrélation avec les besoins humains.
Les premières ébauches d'économie agricole apparaissent en France avec Olivier de Serres,
dans un ouvrage majoritairement consacré à l'agronomie au sens strict, le Théâtre
d'agriculture. Les physiocrates, au XVIIIe siècle, élaborent les premières théories
économiques sur la production agricole.
En tant que science, l’économie agricole a longtemps été désignée par l’expression
« économie rurale » dont il faut souligner le caractère impropre, puisque l’adjectif rural
englobe bien plus que la seule agriculture. L’économie agricole tombe sous le secteur
primaire de l’économie. Elle se charge de la transformation des richesses du sol en produits
primaires. L’économie agricole est donc très importante dans les pays de tiers monde, là où la
population ne survit que de l’agriculture.
Puisque l’économie agricole répond à un besoin primaire de l’homme, il est primordial que
son exécution se fasse de manière optimale. Des organisations spécialisées exercent des
recherches concernant l’économie agricole d’un pays afin de la rendre plus performante.
Des pays riches mettent des technologies au point dans le but d’obtenir de meilleurs résultats
agricoles. Ils transmettent leurs connaissances et avancées technologiques aux pays moins
favorisés.
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SEANCE I
INTRODUCTION
La production agricole qui nous concerne désigne à la fois l'action de produire et le résultat de
cette action fondamentale. Le producteur agricole qui produit différents biens est soumis à
certaines conditions, notamment le fait que ces biens sont obtenus à l’aide des facteurs de
production qui impliquent un coût. La stratégie du producteur consistera donc à adopter une
méthode de production qui lui procure le maximum de satisfaction c’est-à-dire le plus grand
profit possible qui peut être atteint au moindre coût.
A- Définition
La production est l'activité économique qui apporte de la valeur ajoutée par création et
fourniture de biens et de services, ce qui signifie que la production est création de produits ou
de services et en même temps création de valeurs. Sous cette simplicité apparente se cachent
différentes réalités complexes. Elle est fondamentale en économie, en sociologie et en
philosophie
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SECTION II- LA COMBINAISON DES FACTEURS DE PRODUCTION
a) Définition
De manière générale, une fonction de production s'exprime sous la forme : P=f( K,L,N,PT) ou
Souvent, on n'utilise que deux facteurs de production : le travail, noté L, et le capital, noté K.
Lorsqu'on augmente un facteur variable en maintenant les autres facteurs fixes au-delà d'un
seuil, le produit marginal physique devient décroissant. Cette loi n'exclut pas l'existence d'une
première phase où les rendements seraient croissants. Aussi, cette loi ne fonctionne que si UN
facteur est variable. En effet, lorsque le facteur variable augmente, il y a de moins en moins
de facteur fixe disponible par unité de facteur variable, et l'utilisation du facteur fixe devient
de plus en plus intensive.
d) Rendements d'échelle
1-Types de rendements
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Les rendements d'échelle sont croissants lorsque la production varie de façon plus
importante que la variation des facteurs de production utilisés. La production d'une
unité supplémentaire s'accompagne alors d'une baisse du coût unitaire, et la même
quantité de facteurs permet de produire plus. On parle dans ce cas là d’économie
d’échelle.
Les rendements d'échelle sont constants lorsque la production varie dans la même
proportion que celle des facteurs de production utilisés. Le coût reste lui aussi
constant.
Les rendements d'échelle sont décroissants lorsque la production varie de façon moins
importante que la variation des facteurs de production utilisés. Lorsque les rendements
deviennent négatifs, on parle de gaspillage d’échelle ou déséconomies d'échelle.
2-Définition formelle
Par exemple, une fonction de production de type Cobb-Douglas de la forme f(K,L)= AKαLβ
ou A>0, 0<α<1 possède des rendements :
-Constants : α+β=1
-Croissants : α+β>1
-Décroissants : α+β<1
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f) Le taux marginal de substitution
Chaque isoquant montre comment un facteur peut être substitué à un autre sans
changer le volume de la production.
Soit par exemple l’isoquant Q1, au point B ces diverses quantités sont respectivement
K2 et T2.
Alors que le producteur passe du point A au point B, il doit abandonner une certaine
quantité du facteur capital (ΔK) pour utiliser une certaine quantité supplémentaire du facteur
travail (ΔT).
On appelle Taux marginal de substitution du travail au capital la quantité du facteur
Travail nécessaire pour compenser l’abandon d’une certaine quantité du capital.
𝐊
𝐓𝐌𝐒 = − 𝐓
Ce taux est donc positif puisque si la quantité du capital diminue, celle du travail augmente et
peut être assimilé à la pente de la tangente à la courbe Q1en chaque point.
Pour des très petites variations des facteurs K et T, on peut écrire :
𝐝𝐊
𝐓𝐌𝐒 = −
𝐝𝐓
L’une propriété de ce taux marginal de substitution en un point de l’isoquant est d’être
égal au rapport des productivités marginales physiques des facteurs au même point : en effet,
le produit obtenu A étant fonction de 2 facteurs utilisés K et T, on peut écrire :
Q=f(K,T)
Comme le long d’un isoquant, la production reste constante, on peut écrire :
dQ= f’KdK + f’TdT=0
f’ K étant la dérivée partielle par rapport à K, ce qui représente donc la productivité marginale
du facteur K, de même f’ T représente la productivité marginale du facteur T.
on a donc : f’KdK + f’TdT=0
soit
𝐝𝐊 𝐟′𝐓
− = = 𝐓𝐌𝐒
𝐝𝐓 𝐟′𝐊
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SECTION III- LES FONCTIONS DE COÛT
Une des méthodes est de séparer les coûts qui sont fonction de l'activité et ceux qui
varient peu en fonction de l'activité. Dans ce contexte, les couts fixes servent
d'information au modèle qui permet ensuite de réaliser des analyses sur la marge sur
coût variable et déterminer le seuil de rentabilité.
C’est le coût fixe total divisé par les quantités produites : CFM=CFT/q
c) Coût variable
Le coût fixe, dans une certaine limite, ne dépend pas de la quantité de bien produite,
tandis que le coût proportionnel est croissant avec la quantité produite.
d) Coût moyen
Le coût moyen est le coût total divisé par le nombre d'unités ou de personnes
concernées par ce coût, CM=CT/q
e) Coût marginal
Le coût marginal est le coût supplémentaire induit par la dernière unité produite.
C’est la variation du coût total à l’issu de la variation d’une unité supplémentaire des
quantités Cm=ΔCT/ΔQ. Mathématiquement, le coût marginal est défini par la dérivée du
coût total CT(q) par rapport à la quantité produite q. Cm=dCT / dq.
On obtient ainsi la ligne d’isocoûts AB. Comme dans le cas de la droite du budget du
consommateur, la pente de cette droite est négative et égale au rapport des prix :
𝐏T
−
Pk
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