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NM 03.7.002
Norme Marocaine 2011

Contrôle et surveillance de l'eau dans les réseaux


d'approvisionnement public

Norme Marocaine homologuée


Par arrêté du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles
Technologies N° 693-11 du 10 mars 2011, publié au B.O. N°5936 du 21
Avril 2011.

Cette norme annule et remplace la NM 03.7.002 homologuée en 1990.

Correspondance

Modifications

Elaborée par le comité technique de normalisation des eaux potables


Editée et diffusée par le Service de Normalisation Industrielle Marocaine (SNIMA)

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SOMMAIRE
Page

1 OBJET ET CHAMP D'APPLICATION ………………………………….. 3

2 TERMINOLOGIE…………………………………………………………… 3

3 TYPES D'ANALYSES………………………………………………………. 3

4 FREQUENCE DE LA SURVEILLANCE…………………………………. 6

5 FREQUENCE POUR LE CONTROLE SANITAIRE……………………. 8

ANNEXE I……………………………………………………………………. 10

ANNEXE II…………………………………………………………………… 11
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1 OBJET ET CHAMP D'APPLICATION


La présente norme marocaine définit le contrôle et la surveillance des eaux desservies pour
alimentation humaine et fixe la fréquence d'échantillonnage et les types d'analyses nécessaires à
cette fin.

Elle se réfère à la norme marocaine relative aux spécifications des eaux d'alimentation
humaine NM 03.7.001 et les normes marocaines qui la modifieront ou la compléteront.

2 TERMINOLOGIE
On entend dans ce qui suit :

- par système de distribution d’eau potable : tout réseau public ou privé fournissant l'eau
potable à longueur d'année pour une collectivité donnée.

- par entrée du système de distribution : le point de livraison de l’eau par un organisme


producteur à un organisme distributeur d’eau potable ; matérialisé par un compteur ou une vanne de
sectionnement.

- par eau potable : une eau d'alimentation humaine telle que définie par la norme marocaine
NM 03.7.001.

- par contrôle sanitaire : l'évaluation et la supervision continue et vigilante, du point de vue de


la santé publique, de la salubrité et de l'acceptabilité des approvisionnements publics en eau
destinée à l'alimentation humaine, par les autorités compétentes.

- par surveillance : l'autocontrôle exercé, d’une façon permanente, par les organismes de
production et de distribution d'eau potable.

- Par robinet du consommateur : robinet à l’aval du compteur.

3 TYPES D'ANALYSES
Les analyses pratiquées sur les eaux d'alimentation humaine sont définies comme suit :

3.1 L'analyse de type 1 réduite "T1R" : elle est effectuée sur l'eau dans le réseau de
distribution, au niveau du robinet du consommateur. Elle est constituée des paramètres de potabilité
nécessaires pour un suivi routinier de la qualité.

3.2 L’analyse de type 1 complète "T1C" : elle est effectuée aussi dans le réseau de
distribution, au niveau du robinet du consommateur. Les paramètres qui constituent une analyse de
ce type permettent d’obtenir, en complément de ceux du type T1R, un programme d’analyse
complet à effectuer au niveau des robinets des consommateurs.

3.3 L’analyse de type 2 réduite "T2R" : elle est effectuée à l’entrée d’un système de
distribution tel qu’il est défini dans le 2eme paragraphe ci-dessus.

3.4 L’analyse de type 2 complète "T2C" : elle est effectuée à l’entrée d’un système de
distribution. Elle est constituée des paramètres permettant d’obtenir, avec ceux du type T2R, un
programme d’analyse complet à effectuer au niveau de l’entrée d’un système de distribution.
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3.5 L’analyse de type 3 "T3S" : elle est effectuée sur les ressources superficielles en eau.

3.6 L’analyse de type 3 "T3P": elle est effectuée sur les ressources profondes en eau.

Le tableau n° 1 ci-dessous fixe la consistance de chacun de ces six types d’analyse.

Tableau n° 1 : Points de prélèvement et types d’analyses

Robinet du consommateur Entrée système de Ressource


distribution
T1R T1C T2R T2C T3P T3S
Escherichia coli Escherichia Escherichia Escherichia
coli coli coli
Entérocoques Entérocoques Entérocoque Entérocoques
intestinaux intestinaux s intestinaux intestinaux
Coliformes Coliformes Coliformes Coliformes
Spores de micro- Spores de
organismes micro-
anaérobies sulfito- organismes
réducteurs anaérobies
sulfito-
réducteurs
Micro-organismes Micro-
revivifiables à 22 °C organismes
et 37 °C revivifiables à
22 °C et 37 °C
Nitrites (3) Nitrites (3) Nitrites Nitrites
Nitrates (3) Nitrates (3) Nitrates Nitrates
Arsenic (2) Arsenic (1) Arsenic (1)
Baryum Baryum
Cadmium Cadmium Cadmium
Cyanures (7) Cyanures
Chrome. Chrome.
Manganèse Manganèse Manganèse
(2)
Cuivre Cuivre
Fluorures (2) Fluorures (1) Fluorures (1)
Mercure (7) Mercure
Plomb Plomb
Sélénium (2) Sélénium (1) Sélénium (1)
Bore (2) Bore (1) Bore
Nickel Nickel Nickel
Pesticides (5) Pesticides Pesticides (5)
(6) (5)
HPA (7) HPA (7)
Benzo[a]
pyrène (7)
Benzène (7) Benzène (7)
THM (4) THM
Activité Activité Activité alpha
alpha globale alpha globale (8)
(6) globale (8)
Activité bêta Activité bêta Activité bêta
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globale (6) globale (8) globale (8)
Odeur Odeur Odeur
Saveur Saveur
Couleur Couleur Couleur
Turbidité Turbidité Turbidité Turbidité
Température Température Température Température
Chlore résiduel libre Chlore
résiduel libre
pH pH pH pH
Conductivité Conductivité Conductivité Conductivité
Chlorures (1) Chlorures Chlorures
Sulfates Sulfates (1) Sulfates
Oxygène Oxygène
dissout (1) dissout
Aluminium Aluminium Aluminium
Ammonium Ammonium Ammonium Ammonium
Oxydabilité Oxydabilité Oxydabilité au
au KMNO4 au KMNO4 KMNO4
Hydrogène Hydrogène
sulfuré sulfuré
Fer total Fer total Fer dissous Fer dissous
Zinc

Notes du tableau n° 1 :

(1) : Si, pour un ou plusieurs des paramètres notés (1) qui sont normalement liés à la caractérisation
de la ressource, il est observé une stabilité sur une période de temps significative, la fréquence d'analyse peut
être réduite.
(2) : Pour les petits systèmes de distribution, desservant moins de 2500 habitants, si les eaux ne sont
pas susceptibles de contenir les éléments notés (2), ces éléments peuvent être exclus de l'analyse T2C.
Toutefois, dans un délai de 2 ans sur les captages qui n'ont pas fait l'objet d'une analyse complète, une
analyse (T2R + T2C) doit être pratiquée afin de permettre d'adapter le contrôle.
(3) : Les nitrites et les nitrates ne sont à analyser à l’entrée et dans un réseau de distribution que si
ce réseau est alimenté par une ressource en eau dont la concentration en nitrates est supérieur à 50 mg/l; et ce
même dans le cas ou le producteur procède à un mélange d’eau pour en corriger la qualité par effet de
dilution. Pour de telles situations, le producteur est tenu d’informer le distributeur.
(4) : les THM ne sont à analyser à l’intérieur du réseau que s’il y a une rechloration ou si la teneur
en chlore résiduel libre > 0,5 mg/l.
(5) : les pesticides susceptibles d'être présents doivent être recherchés en priorité.
(6) : les paramètres notés (6) sont à analyser à l’entrée du système de distribution que si leur
présence est décelée dans la ressource. Le distributeur sera tenu informé par le producteur.
(7) : les paramètres notés (7) sont à analyser en cas de pollution accidentelle.
(8) : les paramètres activités alpha et activités béta globale sont à analyser tous les cinq ans pour
chaque ressource exploitée.

4 LES FREQUENCES DE LA SURVEILLANCE


4.1 Fréquence d'échantillonnage pour la surveillance des réseaux de distribution

4.1.1 Prises d'eau brute

Les fréquences de prélèvements à effectuer au niveau des ressources en eau utilisées pour la
production d’eau potable sont à calculer conformément au tableau n° 2 ci-dessous; et ce en fonction
du débit d’eau extrait.
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Ces prélèvements sont à effectuer au niveau de tout captage d’eau exploité aussi bien par les
organismes producteurs que par les organismes distributeurs d’eau potable quand ces derniers
disposent de leurs propres ressources.

Tableau N° 2 : Fréquences minimales annuelles de prélèvements au niveau de la ressource

Débit journalier ( m3/jour) Fréquences annuelles


Ressources superficielles T3S Ressources profondes T3P
0 à 9 0,5 (*) 0,2 (*)
10 à 1999 1 0,5 (*)
2000 à 5 999 2 1
6000 à 19 999 4 2
> 19 999 6 4

Remarque : il est recommandé aux producteurs de mettre en place des procédures de contrôles
opérationnels au niveau des unités de traitement pour la maîtrise de ce chaînon important de
l’approvisionnement en eau potable (AEP).

Notes du tableau n° 2 :

- (*) : 0,5 et 0,2 correspondent respectivement à un prélèvement tous les 2 ans et à un


prélèvement tous les cinq ans.
- En ce qui concerne les ressources d’eaux superficielles, outre les analyses bactériologiques
demandées, il doit être procédé à :
o Une recherche annuelle de salmonelles (dans cinq litres)
o Une recherche de coliformes dans les conditions suivantes :
 Une fois par an pour un débit inférieur à 6 000 m3/jour ;
 Deux fois par an pour un débit compris entre 6 000 m3/j et 20 000 m3/ jour ;
 Quatre fois par an pour un débit supérieur à 20 000 m3/ jour.

4.1.2 Entrée du système de distribution

L’entrée d’un système de distribution est un point particulier où se rencontrent les


responsabilités du producteur et du distributeur d’eau potable.

Les fréquences de prélèvement sont à calculer conformément au tableau n° 3 ci-dessous pour


les producteurs et pour les distributeurs; et ce en fonction de la population desservie ou du débit.

Tableau n° 3 : Fréquences minimales annuelles de prélèvements à l’entrée d’un système


de distribution à effectuer par un producteur et un distributeur

Population Débit Types et fréquences de prélèvement


Desservie (m3/jour) T2R (*) T2C(**)
0 à 49 0 – 9 1 0,2
50 à 499 10 – 99 2 0,2
500 à 1 999 100 – 399 2 0,5
2 000 à 4 999 400 – 999 4 0,5
5 000 à 29 999 1 000 – 5 999 6 1
30 000 à 99 999 6 000 – 19 999 12 2
100 000 à 149 999 20 000 – 29 999 24 3
150 000 à 199 999 30 000 – 39 999 36 3
200 000 à 299 999 40 000 – 59 999 48 4
300 000 à 499 999 60 000 – 99 999 72 6
500 000 à 625 000 100 000 – 125 000 100 6
> 625 000 > 125 000 144 6(***)
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Dans le cas où un organisme assure en même temps la production et la distribution, la


fréquence des prélèvements indiquée au tableau 3 est à doubler.

Notes du tableau n° 3 :

- (*) : Pour les populations supérieures à 30000 habitants, le nombre de prélèvement à


effectuer est obtenu par interpolation linéaire entre les chiffres fixés dans la colonne T2R (le chiffre
étant arrondi à la valeur entière la plus proche). Le chiffre inscrit dans la colonne T2R correspond à
la borne inférieure de chaque classe de débit.
- (**) : L’analyse T2C est à faire en complément d’une analyse T2R.
- (***) : Pour cette catégorie, un prélèvement supplémentaire doit être réalisé par tranche
supplémentaire de 50 000 m3/jour du volume total.

4.1.3 Intérieur des réseaux de distribution

A l’intérieur des réseaux, les distributeurs d’eau potables ont à effectuer des prélèvements
pour analyse conformément au tableau n° 4 ci-dessous; et ce en fonction de la population ou du
débit.

Tableau n° 4 : Fréquences minimales annuelles de prélèvements à l’intérieur d’un


système de distribution à effectuer par un distributeur

Population Débit Types et fréquences de prélèvement


Desservie (m3/jour) T1R(*) T1C(**)
0 à 49 0 – 9 Entre 2 et 4 0,2
50 à 499 10 – 99 Entre 3 et 4 Entre 0,2 et 0,5
500 à 1 999 100 – 399 6 1
2 000 à 4 999 400 – 999 9 1
5 000 à 14 999 1 000 – 2 999 12 2
15 000 à 29 999 3 000 – 5 999 25 3
30 000 à 99 999 6 000 – 19 999 61 4
100 000 à 149 999 20 000 – 29 999 150 5
150 000 à 199 999 30 000 – 39 999 210 6
200 000 à 299 999 40 000 – 59 999 270 8
300 000 à 499 999 60 000 – 99 999 390 12
500 000 à 625 000 100 000 – 125 000 630 12
> 625 000 > 125 000 800 (***) 12(****)

La mesure quotidienne des doses de désinfectant résiduel sera effectuée en des points du
réseau de distribution suffisamment nombreux pour donner une image de l’évolution de ces doses à
l’intérieur du réseau de distribution. Dans tout les cas, cette mesure doit s’effectuer à l’entrée du
réseau.

Notes du tableau n° 4 :

- (*) : Pour les populations supérieures à 500 habitants, le nombre de prélèvent à effectuer est
obtenu par interpolation linéaire entre les chiffres fixés dans la colonne T1R ( le chiffre étant
arrondi à la valeur entière la plus proche). Le chiffre inscrit dans la colonne T1R correspond à la
borne inférieure de chaque classe de débit.
- (**) : L’analyse T1C est à faire en complément d’une analyse T1R
- (***) : Pour cette catégorie, trois prélèvements supplémentaires doivent être réalisées par
tranche supplémentaire de 1 000 m3/jour du volume total.
- (****) : Pour cette catégorie, un prélèvement supplémentaire doit être réalisé par tranche
supplémentaire de 25 000 m3/jour du volume total.
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4.2 Adaptation des fréquences d’échantillonnage

Les fréquences d’échantillonnage indiquées dans les tableaux ci-dessus sont à renforcer dans
les situations suivantes :

- Constatation d’une non-conformité répétée, surtout pour les paramètres bactériologiques et


toxiques,
- Dans un contexte épidémiologique pour lequel l’eau de boisson est un facteur de risque,
- En cas d’une nouvelle installation ou de fin de travaux d’entretien et/ou de réparation.

Les nouvelles fréquences à appliquer et la durée de leur application seront fixées par le
gestionnaire de l’installation en concertation avec la délégation médicale et les autorités locales
territorialement compétentes.

Par ailleurs, ces fréquences peuvent être revues à la baisse conformément aux notes citées
pour le tableau n° 1 ci-dessus.

5 FREQUENCES POUR LE CONTROLE SANITAIRE


Les tableaux ci-après donnent les fréquences nécessaires pour le contrôle sanitaire :
 au niveau de la ressource,
 à l’entrée des systèmes de distribution et
 à l’intérieur des systèmes de distribution.

Tableau N° 5 : Fréquences minimales annuelles de prélèvements pour le contrôle


sanitaire à effectuer au niveau de la ressource

Débit journalier Fréquences annuelles


(m3/jour) Ressources superficielles T3S Ressources souterraines T3P
0 à 99 0,2(*) -
100 à 1999 0,5(*) 0,2 (*)
2000 à 5 999 0,5(*) 0,5(*)
6000 à 19 999 1 0,5(*)
> 19 999 2 1

Notes du tableau n° 5 :

- (*) : 0,2 et 0,5 correspondent respectivement à un prélèvement tous les 5 ans et à un


prélèvement tous les 2 ans.
- En ce qui concerne les ressources d’eaux superficielles, outre les analyses bactériologiques
demandées, il doit être procéder à :
o Une recherche annuelle de salmonelles (dans cinq litres)
o Une recherche de coliformes dans les conditions suivantes :
 Une fois par an pour un débit inférieur à 6 000 m3/jour ;
 Deux fois par an pour un débit compris entre 6 000 m3/jour et 20 000 m3/jour ;
 Quatre fois par an pour un débit supérieur à 20 000 m3/jour.
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Tableau n° 6 : Fréquences minimales annuelles de prélèvements pour le contrôle


sanitaire à l’entrée et dans le système de distribution

Population Débit Types et fréquences de prélèvement


Desservie (m3/jour) T1R(**) T1C(***) T2R T2C(****)
0 à 49 0 – 9 0,5(*) - 0,2(*) -
50 à 499 10 – 99 0,5(*) - 0,5(*) -
500 à 1 999 100 – 399 1 0,2(*) 0,5(*) 0,2(*)
2 000 à 4 999 400 – 999 2 0,2(*) 0,5(*) 0,2(*)
5 000 à 14 999 1 000 – 2 999 2 0,5(*) 1 0,5(*)
15 000 à 29 999 3 000 – 5 999 5 0,5(*) 1 0,5(*)
30 000 à 99 999 6 000 – 19 999 12 1 2 1
100 000 à 149 999 20 000 – 29 999 30 1 5 1
150 000 à 199 999 30 000 – 39 999 42 1 7 1
200 000 à 299 999 40 000 – 59 999 54 2 10 2
300 000 à 499 999 60 000 – 99 999 78 2 14 2
500 000 à 625 000 100 000 – 125 000 126 2 20 2
> 625 000 > 125 000 160 (******) 2(*****) 30 2(*****)

Notes du tableau n° 6 :

- (*) : 0,2 et 0,5 correspondent respectivement à un prélèvement tous les 5 ans et à un


prélèvement tous les 2 ans.
- (**) : Pour les populations supérieures à 30 000 habitants, le nombre de prélèvement à effectuer
est obtenu par interpolation linéaire entre les chiffres fixés dans la colonne T1R (le chiffre étant
arrondi à la valeur entière la plus proche). Le chiffre inscrit dans la colonne T1R correspond à la
borne inférieure de chaque classe de débit.
- (***) : L’analyse T1C est à faire en complément d’une analyse T1R
- (****) : L’analyse T2C est à faire en complément d’une analyse T2R
- (*****) : Pour cette catégorie, un prélèvement supplémentaire doit être réalisé par tranche
supplémentaire de 100 000 m3/jour du volume total.
- (******) : Pour cette catégorie, trois prélèvements supplémentaires doivent être réalisés par
tranche supplémentaire de 5 000 m3/jour du volume total.
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ANNEXE 1
INFORMATIVE
DIFFUSION DES RESULTATS

1 DIFFUSION DES RESULTATS DE LA SURVEILLANCE


Que ce soit pour le milieu urbain ou le milieu rural, les résultats de la surveillance effectuée
par les producteurs et/ou les distributeurs d’eau destinée à l’alimentation humaine doivent être
adressés à la Délégation du Ministère de la Santé territorialement compétente; et ce conformément à
l’article n° 14 du décret n° 2-05-1326 du 29 joumada II 1427 (25 juillet 2006) relatif aux eaux à
usage alimentaire.

2 DIFFUSION DES RESULTATS DU CONTROLE SANITAIRE


Les différents résultats obtenus dans le cadre du contrôle sanitaire seront diffusés aux
gestionnaires des installations contrôlées, et ce, à une fréquence minimale d’une année.

En cas de non conformité constatée dans le cadre de ce contrôle, le gestionnaire doit être
rapidement averti : des prélèvements pourront être envisagés pour confirmer ces non conformités.

Le gestionnaire est tenu de chercher l’origine de l’anomalie et de prendre toutes les mesures
nécessaires pour rétablir la potabilité des eaux qu’il distribue, et ce, dans les meilleurs délais.
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ANNEXE 2
INFORMATIVE
PLAN DE GESTION DE LA SECURITE SANITAIRE DE L’EAU

1 OBJECTIFS D’UN PLAN DE GESTION DE LA SECURITE SANITAIRE


DE L’EAU
Le plan de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau (‘’Water Safety Plans’’ en anglais) est
un nouveau concept nouvellement proposé par l’Organisation Mondiale de la Santé pour améliorer
la sécurité et la salubrité des eaux potables.

Toutes les installations composant un système d’approvisionnement en eau destinée à


l’alimentation humaine sont considérées par ce concept comme des étapes successives durant
lesquelles des efforts doivent être menés pour assurer la salubrité des eaux.

Ces étapes peuvent être utilisées ainsi comme des barrières dans lesquelles on identifiera les
points critiques, les défaillances possibles, les activités de mesure et de contrôle de ces points
critiques et de ces défaillances …

Avec cette approche, chaque élément de la chaîne d’approvisionnement en eau de boisson


réduira d’une façon croissante le risque de contamination de l'eau et augmentera d’avantage
l’assurance qualité du système. En effet, si une des barrières connaît un dysfonctionnement, le
risque ne s’en trouvera pas beaucoup accentué du moment que les autres barrières continuent à
fonctionner.

Les objectifs attendus d’un Plan de Gestion de la Sécurité Sanitaire de l’Eau (PGSSE) sont :

1. Evaluer et prioriser les risques sur la santé liés à l’eau de boisson.


2. Programmer et gérer d’une manière opérationnelle les mesures correctives.
3. Réduire le nombre des cas de contamination et/ou de non-conformité.
4. Elever le niveau de sécurité et de garantie de la potabilité des eaux.
5. Mettre en place des plans opérationnels de riposte en cas de contamination.

Il est à signaler qu’en sus de ces objectifs opérationnels, l’adoption et l’implantation d’un
PGSSE permettra d’atteindre deux autres objectifs majeurs :

 Eviter les limitations associées à l’approche de contrôle de qualité qui considère l’eau
comme un produit fini et qui ne prend pas en compte toutes les étapes de son traitement.
 Démontrer au public que les gestionnaires de l’eau de boisson et les autorités sanitaires
oeuvrent ensemble pour garantir la salubrité des eaux.

2 CONSTITUTION DU COMITE MULTI-SECTORIEL DU PGSSE


Le grand bénéfice escompté d’un PGSSE est de faire travailler ensemble et en parfaite
coordination tous les intervenants dans l’approvisionnement d’une ville, une agglomération ou une
zone donnée.
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2.1 Profil des membres de l’équipe multisectorielle

Les membres du comité ou de l’équipe multisectorielle d’un PGSSE devront représenter


toutes les institutions qui interviennent dans l’alimentation en eau potable de la zone de travail de
l’équipe.

Ces membres peuvent être donc des :

o Gestionnaire de la ressource : Agence de bassin.


o Producteur et exploitant de la ressource : principalement l’ONEP, mais il existe aussi des
Régies de distribution qui exploitent des forages.
o Distributeur : structure chargée par la commune de la distribution et qui peut être une régie
communale, l’ONEP, une société privée…
o Contrôleur : Délégation du Ministère de la Santé qui peut s’appuyer sur la collaboration
avec les bureaux municipaux ou communaux d’hygiène.

Tous les membres de l’équipe doivent avoir une connaissance parfaite de tous les composants
du système d’AEP, de la ressource d’eau brute jusqu’au robinet du consommateur.

Un président doit être identifié par et au sein de l’équipe pour diriger le comité et animer les
travaux.

En cas de besoin, le président peut faire appel à des personnes ressources ou à des institutions
spécialisées en dehors du groupe.

2.2 Responsabilités du comité

 Définir la zone de travail où sera implanté le PGSSE,


 Développer les différentes étapes du PGSSE,
 Avoir une connaissance parfaite du système d’AEP et de la zone de travail,
 Anticiper et estimer les différents risques sanitaires liés à l’eau desservie par le système,
 Avoir l’autorité d’implanter tout changement au système à même d’améliorer la sécurité et
la qualité de l’eau,
 Pouvoir impliquer toute personne ou structure concernée par les travaux de terrain jugés
nécessaires par le PGSSE,
 Le comité doit aussi avoir connaissance :
o des différents usages auxquelles est destinée l’eau du système et
o des comportements, attitudes et pratiques des populations vis à vis de l’eau.

Une fois le comité constitué, il devra s’atteler à :

1. Analyser les risques et identifier les points critiques de l’ensemble des installations
d’AEP au sein de la zone d’action du comité;

2. Etablir un programme multisectoriel pour le suivi des points critiques identifiés;

3. Diffuser les résultats obtenus et engager chaque année la réflexion pour l’amélioration du
plan d’assurance qualité.

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