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greffées demeure marginal pour la simple raison qu’il n’existe qu’un seul porte greffe
officiellement recensé et patenté en Israël, sa principale vertu étant de réduire
considérablement l’émission de rejets. Dans des pays comme l’Iran ou la Turquie, les instituts
de recherche agronomique se sont attelés à trouver des solutions concrètes face aux
contraintes édapho-climatiques. Ceci a été réalisé en utilisant les caractéristiques
génotypiques de certaines variétés recensées qui ne produisent pas des fruits de bonne qualité
mais dont les traits de résistance aux contraintes abiotiques sont toutes avérées (résistance à la
sécheresse, moindre sensibilité à la chlorose ferrique, résistances à certaines maladies
telluriques…). ainsi sa très forte sensibilité aux attaques de Phytophtora (une des
problématiques majeures sur grenadier). C’est pour cette raison que l’on recommande d’éviter
la création d’un milieu
humide avoisinant à la zone du tronc qui est en contact avec la superficie du sol. La
démocratisation de l’irrigation localisée a permis de réduire considérablement cette
problématique. Néanmoins
La fertirrigation Le grenadier est une espèce dont les besoins en eau sont assez conséquents.
Les besoins hydriques de la grenade varient de 5.000 à 6.500 m 3 /ha/an et peuvent dépasser
ce chiffre dans des zones désertiques à semi-désertiques. Cependant la gestion des apports
hydriques sont déterminants quand à la pérennité commerciale du verger en premier lieu mais
aussi par rapport à la qualité des fruits obtenus. En effet le grenadier est une espèce qui est
plantée franc de pied (dans 99% des cas), expliquant
Différents systèmes de palissage du Grenadier il est fortement recommande d’éloigner les
porte rampes des la première année afin de favoriser l’enracinement mais aussi d’éviter
l’installation du champignon. Les apports hydriques doivent être également bien rationnalisés
afin d’éviter les déficits (plus forte sensibilité au sunburn) ou les excès (attaques de
phytophtora) ou l’alternance des deux phénomènes (recrudescence du phénomène de
cracking). L’optimisation de la ressource hydrique peut aussi s’effectuer à travers la mise en
place de la toile hors sol, le grenadier s’y adaptant d’une manière remarquable. L’usage de la
toile hors sol peut être considéré comme faisant partie intégrante de l’agriculture de
conservation. Elle consiste en le déploiement sur la ligne de plantation d’une membrane
géotextile poreuse permettant l’aération, l’oxygénation et les échanges gazeux. On réduit ainsi
considérablement l’évapotranspiration mais aussi la concurrence entre l’espèce exploitée et
les plantes adventices pour l’eau et les éléments nutritifs apportés, en d’autres termes grâce à
cette technique on optimise les apports hydriques et nutritifs. On estime que dans ce cas,
l’économie d’eau et en engrais est de l’ordre de 30 à 40 % surtout lorsque la gestion de
l’irrigation est accompagnée par la mise en place de tensiomètres ou de sondes. En termes
nutritionnels, le calcium et le potassium jouent un rôle de premier ordre afin de réussir un fruit
dont le calibre est conforme aux normes mais surtout réduire les problèmes liés au sunburn et
au cracking, le sunburn pouvant être un catalyseur du cracking.
L’éclaircissage Un taux de nouaison élevé peut être considéré comme une contrainte pour le
grenadier dans la mesure où son bois est élastique et qu’il a tendance à se rompre facilement
sous le poids des fruits. Par ailleurs, et afin d’obtenir des fruits en adéquation avec le calibre
commercial recherché mais aussi afin qu’ils soient dépourvus de défauts esthétiques (forme
parfaite, absence de cicatrices …), il est primordial de recourir à l’éclaircissage.
L’éclaircissage peut aussi être un moyen de diminuer l’impact de la principale contrainte
physiologique chez cette espèce à savoir le coup de soleil ou sunburn et ce en éliminant les
fruits exposés au rayonnement direct ou ceux dont l’exposition est la plus à risque (exposition
directe en deuxième moitie du jour durant les mois de fort rayonnement solaire). Ceci
permettra l’obtention d’un calibre qui répond le mieux aux critères commerciaux mais aussi
de maintenir un équilibre entre la végétation et le grossissement des fruits. L’éclaircissage
concerne aussi les fleurs, le grenadier étant une espèce dont le nombre de vagues florifères est
compris entre trois et quatre (en fonction de l’âge du verger et de la charge des arbres). Les
fruits de qualité sont issus de la première et deuxième floraison, les fruits issus des floraisons
suivantes se distinguent par une mauvaise qualité et l’impossibilité de leur commercialisation.
C’est pour cette raison qu’il est primordial de supprimer la troisième et quatrième vague
florifère et ne pas permettre qu’elle noue étant donné que les fruits qui en découleront
constitueront une concurrence directe avec les fruits en cours de maturité mais aussi que le
cout énergétique qui en découle peut être très élevé pour l’arbre.
Culture sous filet Largement diffusée sur d’autres espèces, la culture du grenadier sous filet a
fait son apparition afin de répondre à deux principales problématiques à savoir le sunburn et
l’obtention d’un calibre commercial convenable pour les variétés extra précoces.
Le choix des caractéristiques du filet est crucial dans la mesure où il doit être capable de
filtrer les longueurs d’ondes nocives pour la plante mais aussi pour le fruit. Le filet fait
également office de protection anti-grêle dans les zones pouvant être considérées comme à
risque. A l’intérieur du filet se crée un microclimat caractérisé par une température moyenne
inferieure à la température extérieure, permettant à l’arbre de maintenir une activité soutenue
sans souffrir d’aucun type de stress qui pourrait résulter des conditions climatiques.
Les ravageurs - Pucerons (Aphis punicae Passerini, Aphis gossypii Glover) - Thrips -
Acariens (Tenuipalpus punicae Prit. And Baker, Eriophyes granati Canestrini ) - Cicadelles -
Certaines espèces de lepidoptères (Cryptoblables gnidiella Milliere Ectomyelois ceratoniae
Zelle) - La cochenille australienne (Planococcus citri Risso ) - La cératite (Ceratitis capitata
wied) - Nématodes (Meloidogyne spp; Helicotylenchus spp)