A partir des documents, relevez les éléments qui permettent à un Etat de montrer sa puissance au monde.
Document 3 : La « diplomatie du
panda », acteur du soft power de la Chine Prêter un animal, considéré comme un « trésor national » et ne vivant à l’état sauvage qu’en Chine, à d’autres nations permet non seulement à Pékin de renforcer ses relations diplomatiques, mais également de soigner son image. « La diplomatie du panda » existe ne Chine depuis le VIIème siècle, avec le présent de deux pandas géants à la cour du Japon. Après la visite historique du président américain Richard Nixon en Chine en 1972, Mao offre deux animaux à Washington. En prêtant six pandas à trois Etats européens en 2017, Xi Jinping a accéléré cette pratique diplomatique. Elle s’inscrit dans le tournant géopolitique du soft power, officiellement adopté comme principe politique en 2007. Depuis, les autorités investissent massivement tant sur le plan économique que politique, afin Document de maximiser la capacité d’attraction du pays. En donnant une image 1 : Assurer rassurante de la Chine, le panda s’inscrit dans la stratégie de l’émergence pacifique; en tant qu’atout cœur de la politique chinoise, il est un ambassadeur à la fois efficace et rentable. D’après N. Rouiai, « le panda, acteur du soft power de la Chine », Carto n°46, mars-avril 2018.
Document 2 : Le Hard power, le soft power et le smart power
« La soft, par définition s’oppose au hard, la force coercitive (qui contraint par la force), militaire le plus généralement mais aussi économique, qui comprend la détention de ressources naturelles. (…) le soft power est la capacité d’un Etat à obtenir ce qu’il souhaite de la part d’un autre Etat sans que celui-ci n’en soir même conscient (…). Joseph Nye évoque un nouveau concept: le smart power. La puissance étatique ne peut être que soft ou que hard. Théoriquement, un Etat au soft power développé sans capacité de se défendre militairement (…) ne peut être considéré comme puissant. (…) A l’inverse, un Etat au hard power important pourra réussir des opérations militaires, éviter certains conflits ou imposer ses vues sur la scène internationale (…), mais aura du mal à capitaliser politiquement sur ces « victoires ». L’idéal selon Nye? (…) Du pouvoir « intelligent »: le smart power. (…) En effet, un Etat ne doit pas faire le choix d’une puissance mais celui de la puissance dans sa globalité (…). L’heure est à la coopération, voire à la compétition (…). Les forces armées et l’économie restent une nécessité (…), mais l’époque est à l’influence. Et cette influence (…) s’avère être aussi politique et multilatérale.(…) La puissance doit, en effet, permettre de lutter pour ses intérêts, tout en relevant les grands défis du XXIème siècle communs à tous (…). » Théo Corbussi et Pierre William Fregonèse, « soft power, hard power et spart power: le pouvoir selon Joseph Nye, juin 2014. Document 4 : Le soft power à la française Composant e essentielle du pouvoir d’influence, la diplomatie contribue à la diffusion du modèle français dans le
Document 5 : Economie et
finances, une condition indispensable de la puissance
Formation Continue Et Performance Des Entreprises: Effets Sur La Productivite Des Salaries Et La Competitivite Des Etablissements de Microfinance Au Cameroun