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📱Étude de "Allah n'est pas obligé"

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Allah n'est pas obligé est un roman d'Ahmadou Kourouma publié le 12 août 2000 aux éditions du
Seuil et ayant reçu le prix Renaudot la même année.

Titre

Le titre est un raccourci de l'affirmation qui rappelle qu'«Allah n'est pas obligé d'être juste dans
toutes ses choses ici-bas».

Résumé

Birahima a une douzaine d’années et vit à Togobala, en Côte d'Ivoire. C’est un enfant des rues
comme il le dit lui-même, « un enfant de la rue sans peur ni reproche ». Après la mort de sa mère,
on lui conseille d’aller retrouver sa tante au Liberia. Personne ne se dévoue pour l’accompagner
mis à part Yacouba « le bandit boiteux, le multiplicateur des billets de banque, le féticheur
musulman ». Les voilà donc sur la route du Liberia. Très vite, ils se font enrôler dans différentes
factions, où Birahima devient enfant soldat avec tout ce que cela entraîne : drogue, meurtres,
viols… Yacouba arrive facilement à se faire une place de féticheur auprès des bandits, très
croyants. D'aventures en aventures, Birahima et Yacouba vont traverser la Guinée, la Sierra Leone,
le Liberia et enfin la Côte d'Ivoire.

Origine du livre

« Ahmadou Kourouma a écrit son livre Allah n’est pas obligé à la demande d’enfants des écoles de
Djibouti, ce petit État d’Afrique de l’Est, situé au fond du golfe d'Aden au débouché de la mer Rouge,
une position stratégique de premier ordre, s’il en est. En fin pédagogue, Ahmadou Kourouma leur a
délivré un message hautement politique » : “Quand on dit qu’il y a guerre tribale dans un pays, ça
signifie que des bandits de grand chemin se sont partagé le pays. Ils se sont partagé la richesse ;
ils se sont partagé le territoire ; ils se sont partagé les hommes. Ils se sont partagé tout et tout et
tout le monde entier les laisse faire. Tout le monde les laisse tuer librement les innocents, les
enfants et les femmes.”

Les personnages principaux

Birahima (un Malinké) est un enfant noir de dix ou de douze ans. Il ne le sait pas exactement. Il
parle aussi le malinké mais il «se fout» des coutumes du village. Il est musulman et ses parents
sont morts. Comme il a fait du mal à sa mère (il l’a accusée d’être une sorcière), il est maudit.
Birahima parle mal le français, il utilise beaucoup de gros mots et il ignore la grammaire, les
conjugaisons etc. (Mais il possède quatre dictionnaires.) Il a quitté l’école très tôt du coup, ses
perspectives d’avenir ne sont pas très brillantes. Même des études universitaires ne garantissent
pas de poste. Birahima n’a pas assez de connaissances mais il comprend bien les civilisés. Il
n’empêche qu’il est insolent et incorrect. Quand il était enfant-soldat, il prenait des drogues et il a
tué des innocents. Maintenant, Birahima est poursuivi par les esprits des innocents qu’il a tués. A
mon avis, Birahima est un garçon vaillant. Il subit de nombreuses épreuves, malgré tout, il ne pleure
pas. Il vit l’enfer.

Yacouba est un grand monsieur, un hadji, qui est marié avec plusieurWi femmes. Il est très riche et
poursuivplusieurWiolice parce qu’il a exporté des kolatiers. Après la grève qui l’a ruiné, il s’est fui au
Ghana. Là, Yacouba a commencé à vendre des voitures avec des criminels et il est devenu receleur.
Il est venu au village de Birahima mais on ne doit pas le dire. On doit l’appeler Tiécoura. Après, il
accompagne Birahima pour le Liberia. Au Liberia, Yacouba a travaillé pour les chefs des
organisations. Il fabriquait des fétiches.
Sekou, un copain de Yacouba et de Birahima est un autre personnage important. Birahima et
Yacouba le rencontrent plusieurs fois et à chaque rendez-vous, il donne des informations sur le lieu
de la tante. Ils sont dépendants de Sekou. Il les aide à trouver la tante.

Wikipedia et Nina G., 13.Jahrgang, Thomas-Mann-Schule Lübeck

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