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PAUL- GEORGE S S A NS ONE T T I

les amis de la culture européenne


D U M Ê M E A U T E U R  :

Graal et Alchimie,
Éditions Berg International (Paris, 1993).
Chevaliers et Dragons,
Éditions du Porte-Glaive (Paris, 1995).
Chevalerie du Graal et Lumière de Gloire,
Éditions Exèdre (Menton, 2004).
Les Mystères de Matrix,
Éditions Exèdre (Menton, 2005).
Hergé et l’énigme du Pôle,
Éditions du Mercure Dauphinois (Grenoble, 2011).
Présence de la Tradition primordiale,
Éditions de l’Œil du Sphinx (Paris, 2019).
Arcanes Polaires,
Éditions Arqa (Marseille, 2020).
Le Graal d’Apollon,
Éditions Terre et Peuple (Forcalquier, 2020).
Les Runes et la Tradition primordiale,
Les Amis de la Culture Européenne (2020).

Illustrations originales de P.-G. SANSONETTI,


propriété de l’auteur.

© 2008 Éditions EXÈDRE pour la première édition.


© 2020 Les amis de la culture européenne.
Collection
« héritage »

Paul-Georges Sansonetti

LES
RUNES
ET LA TRADITION
PRIMORDIALE

les amis de la culture européenne


À Maît’Jean et à ceux qui font œuvre d’Aurore.
I N T RO DUC T I ON

Pierre de Krogstä (Uppland, Suède).


Énigmatique inscription runique accompagnant
une image de la corporéité subtile de l’être.
L
e fait que le mot rune signifie « secret »,
« mystère », énonce la raison d’être de ce
livre. Nous sommes en présence d’une
écriture qui, de par le nom que les anciens
Germains lui attribuaient, est synonyme de
mystère. Ainsi que le note Wolfgang Krause, l’un
des plus éminents runologues, le mot gotique runa
traduit exactement le terme grec moustérion 1.
Les lettres sont définies comme constitutives —
sinon support — d’un secret. Un secret d’ordre
initiatique, ce que proclame l’un des mythes
fondamentaux de l’univers païen scandinave avec
l’« autosacrifice » chamanique du dieu Óðinn à
l’Arbre Axe du monde pour obtenir la révélation
des runes et, ainsi, la suprême connaissance.
Mais, les chapitres qui suivent s’efforceront de le
montrer, un tel secret initiatique est d’autant plus
essentiel qu’il se confond avec ce que l’on nomme,
depuis les ouvrages de René Guénon, la Tradition
1. Dans son ouvrage intitulé Les Runes, Éditions du Porte-
Glaive (Paris, 1995), p. 13.

3
l e s ru n e s e t l a t r a di t ion pr i mor di a l e

primordiale ou, pour être plus explicite, un savoir


qui se situe à la source même de l’Histoire. Car, à
travers une constellation de mythes et de légendes
appartenant principalement aux civilisations
indo-européennes, il est en effet question d’un
foyer originel où, aussi bien pour l’Inde, la Perse,
la Grèce, la Dacie, les Celtes et les Germains,
la notion de civilisation aurait pris naissance à
partir de ce qui, selon une formule de Guénon,
relève du « Principe », c’est-à-dire du divin.
Ces dernières années, on a assisté à un regain
d’intérêt pour les runes. Nombre de livres ont été
publiés sur ce sujet et, pour s’en convaincre, il
suffit de consulter le site internet consacré à cette
écriture. Mais, le plus souvent ces ouvrages sont
destinés à un public peu regardant en matière de
sérieux scientifique. Au fil des pages on découvre
que les références approximatives abondent pour
étayer des interprétations souvent hasardeuses.
Sans mettre en doute la sincérité des auteurs,
déplorons le fait que l’approche d’un tel sujet
manque de l’exigeante rigueur qu’il nécessite.
Raison pour laquelle toutes les études que nous
mentionnerons sont signées par des universitaires
dont les noms font autorité dans le domaine de
la runologie : Wolfgang Krause, Helmut Arntz,
Lucien Musset, Heinz Klingenberg ou encore
Hans Frede Nielsen, Erik Moltke, Alain Marez.
C ’est principalement Klingenberg auquel,

4
i n t roduc t ion

indirectement, le présent travail rend hommage qui


sera notre guide privilégié. Son imposant ouvrage,
Runenschrif ten – Schrif tdenken – Runenin-
schriften, paru en 1973, apportait la preuve
irréfutable que les anciens Germains, comme
les Grecs et les Hébreux, usaient d’un système
de guématrie, c’est à dire qu’à chacun des signes
composant leur écriture correspondait un nombre.
Ainsi se révélait toute l’importance du treize et de
la rune dont c’est la valeur de par sa place dans
l’ordre des lettres. Cette rune a pour nom *īhwaz,
l’« if », arbre immuablement vert figurant l’Axe du
monde dans la pensée mythique des peuples du
Nord, qu’ils soient germaniques ou celtes 2 .
Tout en démontrant à quel point ces caractères
sont indissociables de la religiosité nordique, Heinz
Klingenberg demeure dans un cadre strictement
universitaire et sa découverte — capitale,
redisons-le — ne constitue cependant pas pour
lui un argument susceptible d’étayer l’existence
d’arcanes issus de la Tradition primordiale.
C’est la raison pour laquelle il nous a semblé
indispensable de voir comment la guématrie
runique se reliait éventuellement à cette Tradition,
malgré ce qu’affirme la communauté scientifique,

2. Cf. l’ouvrage de Christian-J. Guyonvarc’h et de Françoise


Le Roux, Les Druides, Éditions Ouest France (Rennes, 1986),
p. 221 et 407, à propos de l’if planté à Tara, le centre symbolique
de l’Irlande.

5
l e s ru n e s e t l a t r a di t ion pr i mor di a l e

à savoir que l’existence des runes ne se fait jour


que tardivement, vers le milieu du second siècle de
notre ère ; leur conception graphique s’établissant
aux environs du premier siècle 3.
D’u ne façon générale, les r u nolog ues
considèrent que l’ensemble des vingt-quatre
runes, ce que l’on dénomme non point alphabet
mais fuþark, selon la succession des six premières
lettres, dérive d’emprunts par les Germains
à certaines écritures de l’Italie alpine et plus
particulièrement aux caractères dénommés nord-
étrusques . Après une première étape en Bohème,
alors territoire des Marcomans, ces lettres
auraient été apportées au Danemark où s’opère
leur transformation adaptative dont procèdera un
système qui, d’une part, ne reprend plus l’ordre de
l’alphabet latin et, d’autre part, se divise en trois
séries de huit caractères chacune. Ce que nous
exposons dans cet ouvrage pourrait constituer
une découverte inédite car même si ladite écriture
est aussi récente que l’affirment les spécialistes
sa structure semble appartenir à un modèle de
beaucoup plus ancien. Dans notre argumentaire
se présentera l’une des pièces archéologiques qui
tendent à fonder la théorie que nous développons.
Il s’agit du disque porté par le célèbre char solaire
découvert à Trundholm (Seeland, Danemark).

3.  Cf. Wolfgang Krause, op. cit., p. 41.

6
i n t roduc t ion

Sur celle des deux faces recouverte d’une feuille


d’or, on découvre des nombres qui, transcrits
par des discoïdes disposés de façon circulaire,
correspondent à l’organisation du fuþark.
Autre donnée importante, certains auteurs
tels que Krause ou Arntz voient dans les runes
l’écho de tout un ensemble de symboles issus
des temps préhistoriques et transmis jusqu’à
l’âge du fer. Parmi ces symboles évocateurs de
fécondité, de puissance ou encore de maîtrise,
il est aisé de constater que la plupart d’entre
eux — animaux (taureau, cervidé, cheval),
arbres (de vie), armes (lance, poignard, épée,
hache), phénomènes naturels (foudre, soleil) etc.
— renvoient à des runes. Ajoutons à cela qu’un
chercheur tel qu’André Cherpillod apporte un
éclairage nouveau sur l’origine de l’écriture. Il
montre, en effet, que dans tous les départements
Préhistoire des principaux musées d’Europe on
trouve des galets, des os ou des tessons de poteries
sur lesquels sont gravés divers signes fortement
évocateurs de lettres. Selon Cherpillod, il faudrait
faire remonter l’écriture « au minimum à vingt
millénaires » 4. Pour cet auteur, la découverte de
Glozel (n’oublions pas que s’ensuivit une virulente
remise en cause de l’authenticité des pièces
sorties de terre) constitue l’un des matériaux
4. Dans L’Écriture en Europe à l’époque préhistorique,
Éditions Exèdre (Menton, 1998), p. 5.

7
l e s ru n e s e t l a t r a di t ion pr i mor di a l e

qui prouveraient (le conditionnel s’impose)


l’existence d’une écriture bien avant Sumer. Les
tablettes de Glozel comporteraient (maintenons
le conditionnel) cent onze signes différents. Nous
allons revenir sur ce nombre d’une importance
capitale.
Par le présent ouvrage, notre intention ne
consiste pas à ajouter une étude supplémentaire
à côté d’aussi remarquables travaux que ceux
réalisés par les auteurs cités. Notre approche de la
runologie est celle d’un chercheur qui se réclame de
la Tradition au sens où René Guénon l’entendait.
Rappelons que ce dernier a fondé toute son œuvre
sur le thème d’un commencement des civilisations
indissociable de la manifestation du Principe —
synonyme de divin — dans un territoire polaire
en un temps où, comme on le suppose, l’axe de
rotation de la terre étant différent, les régions
arctiques connaissaient un climat des plus viables
pour une communauté humaine. Il est vrai que,
toujours selon certains mythes indo-européens,
cette éventuelle population ne se composait pas
d’individus semblables à ceux que nous côtoyons de
nos jours car ils appartenaient à une supra humanité
dont il est actuellement difficile d’imaginer les
capacités. On songe à ce qu’Hésiode écrit à propos
de ces êtres primordiaux ignorant la vieillesse.
Semblable à eux fut le peuple des Hyperboréens
pour qui, nous dit Pindare, perdurait l’Âge d’Or

8
i n t roduc t ion

tout au Nord du monde. En adéquation avec cet


état premier correspond, selon Guénon, la notion
d’« Homme transcendant », formule désignant l’être
porteur d’une complétude le situant définitivement
hors des conditions limitatives inhérentes au corps
physique.
Pour l’ancien monde, en particulier la Grèce
d’Hésiode et l’Iran mazdéen, à la source de la
civilisation aurait existé un Âge d’Or (l’Âge de
la Vérité, ou Krita yuga, de la tradition indoue) ;
notion symbolisée et simplifiée par l’image biblique
du Jardin d’Eden. Tandis que les millénaires se
succédèrent selon un système de quatre Âges,
l’espèce humaine finit par oublier l’origine polaire
de la première société. Pour tenter de pallier à cette
carence, des « centres secondaires », selon le mot de
Guénon, furent créés dans chaque ethnie : Delphes
rayonnant sur la civilisation grecque ; Rome
s’imposant au monde italique ; Tolède, milieu
de la terre ibérique 5 ; Avaricum (Bourges), cœur
de la Gaule ; Tara en Irlande ; peut-être Gotland
ou Gamla Uppsala pour ce qui allait devenir la
Suède. Dans son De Germania, Tacite mentionne
un sanctuaire particulièrement sacré, celui du
5.  Un centre semble bien avoir existé à quelque distance de la
ville de Tomar, pratiquement au milieu de ce rectangle allongé
qui allait plus tard constituer le Portugal. Ce n’est sans doute pas
un hasard si, au xiie siècle, la maison mère lusitanienne de l’Ordre
du Temple fut érigée dans cette cité. L’Ordre des chevaliers du
Christ, successeur du Temple, occupa ce même lieu.

9
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Les Demeures Philosophales, Jean-Jacques Pauvert
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Garnier-Flammarion (Paris, 1969).
RENAUD Jean :
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RICHER Jean :
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1966).
RENAULD-KRANTZ :
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ROACH William, éditeur du manuscrit français
n° 12576 de la Bibliothèque Nationale :
Le Roman de Perceval ou le Conte du Graal, Droz
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SANSONETTI Paul-Georges :
Graal et Alchimie, Berg International (Paris, 1992).
Chevalerie du Graal et Lumière de Gloire, Exèdre
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Les Mystères de Matrix, Exèdre (Menton, 2005).
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Dictionnaire de Mythologie et de Symbolique
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TORBRÜGGE Walter :
L’Europe Préhistorique, Rencontre (Lausanne,
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VIVENZA Jean-Marc :
Le Dictionnaire de René Guénon, Le Mercure
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VRIES Jan de :
L’Univers Mental des Germains, Porte-Glaive
(Paris, 1987).

AUTRES OUVRAGES CONSULTÉS :

Dictionnaire Sanscrit-Français, de N. STCHOUPAK,


L. NITTI et L. RENOU, Adrien Maisonneuve (Paris,
1972).
Histoire Universelle de l’Art, tome I, Stauffacher
Publishers (Lausanne, 1966).
Les Représentations Humaines du Néolithique
à l’Âge de Fer, Comité des Travaux Historiques et
Scientifiques (Paris, 1993).
Mythologie générale, Larousse (Paris, 1936).
TABLE DES
ILLUSTRATIONS

Variantes des runes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18


Images d’un être double . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Les Alcis ou l’être double des origines . . . . . . . . . . . . 36
La statue du Glauberg. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Le char de Trundholm et son disque solaire
portant des nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43
Le nombre 13 sur la pierre de Nylende. . . . . . . . . . . . 44
La pierre de Krogstä : une image du Double . . . . . . . 45
La pierre de Krogstä : le possible tracé révélant
l’emplacement du cœur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Casque de cérémonie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Wodan coiffé d’un casque
crêté d’une tête d’aigle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Représentation de la hache à deux
tranchants sur une des poteries
de Tell Halaf et Arpatchiya . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

295
l e s ru n e s e t l a t r a di t ion pr i mor di a l e

Collier de haches d’ambre découvert


dans une tombe mégalithique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Les jumeaux en armes. Détail de la corne
de Gallehus (d’après J.R. Paulli). . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Les deux cornes d’or de Gallehus
ainsi qu’un détail de celle qui nous occupe :
on voit la anse permettant
de suspendre l’objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62-63
Les énigmatiques figures
de la corne de Gallehus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 et 71
Les jumeaux pointant leurs épées
vers deux runes dont la guématrie
des noms est égale à 111. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Scène d’initiation sur un os gravé
datant du maglemosien danois,
illustration de la note 61. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
Le fer de lance découvert à Dahmsdorf. . . . . . . . . . 85
La rune traçant des cercles concentriques . . . . . . . 96
La pierre de Gotland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Le fer de lance découvert à Kowel. . . . . . . . . . . . . . . 100
La « Vénus de Laussel », sculpture remontant
à l’aurignacien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
La rune et l’image du marteau
de Þórr (Þonar) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107

296
ta bl e de s il l su t r at ions

La bractéate n° 7 de Danenberg :
« Brillant regard consacre runes ». . . . . . . . . . . . . . . . 116
Sur le fuþark disposé en cercle,
le nom eril (« maître des runes »)
forme un triangle équilatéral. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
Le triple triangle présent
sur des pierres de Gotland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
La bractéate de Gotland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
La rune et son symbolisme polaire. . . . . . . . . . . . . 125
Le marteau de Þórr (Þonar) et le tétraèdre. . . . . . . 126
Une variante de la rune
évocatrice de la montagne suprême. . . . . . . . . . . . . . 127
Le tumulus d’Hirschlanden. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
La rouelle alamane trouvée à Karlich. . . . . . . . . . . . 132
La rune se muant en triangle équilatéral. . . . . . . . 133
Céramique peinte provenant de Fischbach,
en Bavière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
La rune et le trajet annuel du soleil . . . . . . . . . . . . 140
La rune en tant que déesse mère. . . . . . . . . . . . . . . 145
Idole en forme de violoncelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
La rune étalon du soleil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
La rune et le soleil de midi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
La rune marquant une possible
rectification verticale de l’être. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149

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l e s ru n e s e t l a t r a di t ion pr i mor di a l e

La pierre de Kylver. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156


Sueus : le mot cheval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
Le cheval à huit jambes, pierre gravée
de l’île de Gotland . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
Sueus comme cheval à huit jambes . . . . . . . . . . . . . . 159
Image de la fylgja,
illustration de la note 152. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
La fylgja accueillant un élu odinique,
pierre gravée de l’île de Gotland. . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Sueus en cercles concentriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
L’Axe du monde et le nombre 144 . . . . . . . . . . . . . . . 166
La rune et le triangle de Pythagore. . . . . . . . . . . . . 171
Poterie grecque à décor géométrique
où apparaît le signe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Héphaïstos tenant la hache
à double tranchant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
La rune saxonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
L’Arcane majeur XVI du Tarot. . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
Le symbole polaire formé par le positionnement
des jambes et une gravure scandinave
montrant l’être double des origines. . . . . . . . . . . . . . 189
Gravures rupestres de Bohuslän
montrant des personnages portant
des boucliers et des haches. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192

298
ta bl e de s il l su t r at ions

La rune en cristal de neige. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194


Constitution de la figure
qu’occulte la rune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195-196
L’étoile à six pointes, ornement de lance
provenant de la tombe d’un guerrier franc
à Vermand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Plaque de ceinture, même provenance
que précédemment. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Le motif floral de la plaque de ceinture
permettant de reconstituer l’étoile à six pointes. . . 197
L’espace à trois dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
La figure secrète de la rune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
Les huit directions de l’espace
inscrites dans le carré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
L’omphalos de Kermaria. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
Le carré marquant le milieu du monde,
détail d’une monnaie gauloise des Coriosolites . . . 206
La monnaie des Coriosolites, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
Deux singuliers dés de l’époque viking. . . . . . . . . . . 210
La rune permettant de tracer un volume. . . . . . . 210
Deux dés l’un sur l’autre,
les proportions de la rune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
La rune et le cube . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
La pierre cubique à pointe et l’angle de 30°. . . . . . . 212

299
l e s ru n e s e t l a t r a di t ion pr i mor di a l e

Signes appartenant au Néolithique,


d’après Helmut Arntz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
Signes en forme de bâtons recourbés
sur la « stèle-idole » de la Table des Marchands
à Locmariaquer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
Mêmes symboles que précédemment
sur la stèle de Kermarquer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
La rune et la figure dont elle est issue. . . . . . . . . . . 218
La rune inscrite dans un carré. . . . . . . . . . . . . . . . . 220
Les runes et en une seule figure,
le cœur du système runique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220
Une variante de la rune *ŋwaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
, une ligature. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
Un personnage en signe réticulé. . . . . . . . . . . . . . . . . 223
Ce que pourrait styliser  : Wodan pendu
à l’Arbre du monde et transpercé par sa lance . . . . 238
La roue solaire de Tune. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
Motif triangulaire ornant le plat découvert
à Tannheim, illustration de la note 260. . . . . . . . . . 242
Le signe que trace et le symbole du Soi. . . . . . . . . 251
La structure du disque solaire
de Trundholm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252
Le disque solaire de Trundholm
et le fuþark. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255

300
ta bl e de s il l su t r at ions

Le fuþark inscrit sur la bractéate de Vadstena . . . . 258


L’image du cerf et la stylisation de ses cornes
sur le chaudron de Gundestrup
et sur une roche gravée norvégienne . . . . . . . . . . . . . 260
Les cornes du cerf en héraldique :
leur extrémité évoque la rune . . . . . . . . . . . . . . . . . 261
Le char cultuel de Strettweg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262
Le cerf d’Alaca-Höyük . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262
Tarot : l’être double sous le soleil spirituel. . . . . . . . 263
Le soleil et ses rayons jaunes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264
Les rayons jaunes formant la rune . . . . . . . . . . . . . 265
La bractéate de Faxe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
Les runes et côte à côte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269
L’inscription du pokal de Vehlingen . . . . . . . . . . . . . 270
L’inscription du pokal de Vehlingen restaurée . . . . 270
Par la répétition de la lettre T du pokal
apparaît la roue solaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270
Le soleil runique formé des vingt-quatre noms. . . . 278
La bractéate de Sjaelland . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282
LES RUNES :
PAGES EXPLICATIVES

 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95-99
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99-107
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 07-112
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148-149
  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167-171
  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123-131
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239-245
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203-208
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187-202
  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234-238
  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147-148
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139-140, 172-173
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137-139, 154
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208-212
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53-59, 83, 87-88, .259-265
  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131-135

303
l e s ru n e s e t l a t r a di t ion pr i mor di a l e

 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178-179
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140-145
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146-147, 155-165
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231-234
  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213-218
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218-221
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180-186
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221-229
TABLE DES MATIÈRES

Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

PREMIÈRE PARTIE
L’être double et la montagne suprême. . . . . . . . . . . . . 21
chapitre premier
L es runes que façonnent les puissances . . . . . . . . 23
chapitre ii
Les Alcis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
chapitre iii
Les jumeaux de la corne de Gallehus . . . . . . . . . . 61
chapitre iv
Le nombre du pôle crypté dans le fuþark . . . . . . 75

SECONDE PARTIE
Les runes en tant que symboles polaires
fondamentaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
chapitre v
Les trois premières runes et le pôle. . . . . . . . . . . . 93

305
chapitre vi
Le cœur du 111. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
chapitre vii
Évocations runiques de la montagne suprême. 123
chapitre viii
L’arbre du monde et les runes axiales. . . . . . . . . 137
chapitre ix
Chevaucher la sapience. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
chapitre x 
La lumière et ses armes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
chapitre xi 
*haglaz à l’origine du monde. . . . . . . . . . . . . . . . . 187
chapitre xii 
Les runes de la terre polaire . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
chapitre xiii 
Entre l’épreuve et le don du ciel . . . . . . . . . . . . . . 231

DERNIÈRE APPROCHE
Le soleil runique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287
Table des illustrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295
Les runes : pages explicatives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303
La mise en pages de cet ouvrage
a été confiée par les amis de la culture européenne
à Éric Heidenkopf,
les textes étant composés en sabon corps 10,5.
La mise sous presse a été faite en allemagne par
Online-Druck GmbH & Co. KG
au troisième trimestre de l’an deux mil vingt.

Dépôt légal : septembre 2020

isbn : 978-2-914157-29-2
ean : 9782914157292

© les amis de la culture européenne, 2020.

www.editions-ace.com
PAUL- GEORGE S S A NS ONE T T I

D ésignant l’écriture des anciens Germains, le mot rune signifie


« secret », « mystère », termes directement évocateurs d’ésotérisme
et d’initiation Si, dans leur ensemble, les universitaires concèdent
qu’il existe un usage religieux ou magique des runes, il n’entre pas
dans leur conception du sacré que cette écriture fasse référence à
ce qui, constituant sans doute la plus grande énigme de l’Histoire,
appartient aux profondeurs de l’âme européenne.
S’écartant de la théorie officielle affirmant que les runes furent
créées au premier siècle de notre ère à partir de lettres alpines ou nord-
étrusques, le travail du professeur Paul-Georges Sansonetti propose
un tout autre regard sur ces caractères présentant la singularité
de privilégier les formes angulaires, comme pour transcrire une
géométrie sacrée formatrice des structures mentales d’un être originel
en résonance avec l’univers. Conséquemment à cela, le décryptage du
système runique apporterait la preuve de l’existence de ce que l’on
nomme, depuis René Guénon, la Tradition primordiale, source même
des divers domaines initiatiques.

Paul-Georges Sansonetti est diplômé de l’École du


Louvre et de l’École pratique des hautes études (sciences
religieuses) où il a assuré pendant huit ans les fonctions de
chargé de conférence ; il a publié plusieurs ouvrages ainsi que
de nombreux articles consacrés aux mythes et aux symboles,
notamment dans la revue Hyperborée. Il est titulaire d‘un
doctorat de lettres traitant de l’ésotérisme des romans
arthuriens. Ce dernier travail est accessible au public sous le
titre Chevalerie du Graal et Lumière de Gloire.

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