LXP
LEP …
Mais ça c’était avant… Avant d’entrer dans une économie de l’expérience, de voir les apprenants
devenir des internautes et mobinautes accoutumés à fréquenter des sites et des applis où l’uti-
lisateur est roi, avant de prendre conscience que les faibles taux de complétion sur les parcours
constituent un problème majeur, avant enfin que la crise sanitaire ne renforce un peu plus encore
la course à la compétence et à la fidélisation des collaborateurs dans nos vies digitalisées.
Fort de ce constat et sous la pression des générations Y et Z qui envahissent les open space et les
visioconférences, on assiste depuis quelques années au passage d’une logique de transmission
descendante du savoir, savoir-faire et savoir-être à une logique de construction de compétences
par l’apprenant et la communauté de ses pairs. Pour outiller cette mutation et placer l’apprenant
au centre de ses apprentissages, de nouvelles fonctionnalités viennent enrichir les plateformes.
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1. Au-delà de l’alphabet
Au commencement était le LMS (learning ma- sources externes, agrégées par les experts, les
nagement system). Conçu pour faciliter le tra- formateurs ou les apprenants en complément
vail des services formation, le LMS embarque des ressources sélectionnées par le service for-
un ensemble de fonctionnalités dédiées à la mation. Les LEP et LXP qui embarquent des sys-
gestion des actions de formation, que l’on tèmes d’IA (Intelligence artificielle) permettent
parle administration des apprenants (inscrip- de personnaliser le parcours en fonction des
tion, complétion, évaluation), création de par- préférences et des objectifs individuels de
cours de formation packagés et diffusion des l’apprenant. La diversité des formats des res-
ressources pédagogiques via une plateforme. sources pédagogiques supportés (textes, vi-
déos, podcasts, images) et la granularisation
Plus orientés gestion de la formation qu’ex- des contenus offrent à l’apprenant une expé-
périence apprenant, les LMS traditionnels res- rience ATAWADAC (AnyTime, AnyWhere, Any-
semblent souvent à des espaces clos (entendez Device, AnyContent). LEP et LXP permettent
sans communication avec l’extérieur et les res- de créer et de diffuser des formations multi-
sources issues d’applications ou sites web ex- modales intégrant des ressources embarquées
ternes) et, à ce titre, contraints dans le choix et des liens vers des ressources externes, mi-
des contenus de formation et la navigation. sant sur une dynamique collaborative entre
pairs au travers du social learning et qui peut
Les LEP (learning engagement platform) et potentiellement offrir une expérience d’adap-
LXP (learning experience platform) sont des tive learning.
espaces ouverts capables d’intégrer des res-
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Les LMS restent donc les environnements de création, diffusion et administration des modules dis-
tanciels forts utiles pour le service formation. Les LEP/LXP sont, pour leur part, résolument tour-
nés vers l’apprenant et visent à créer un écosystème de formation ouvert. Le jeu des différences
permet de faire simple, mais naturellement la réalité est légèrement plus complexe. Nombre de
plateformes LMS intégrant désormais les fonctionnalités présentes dans les LEP/LXP pour créer
de véritables portails de formation thématiques et/ou métiers et placer l’apprenant au centre, le
fameux « learner centric » !
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2.C’est vous qui le dites….
Les plateformes évoluent au rythme des évolutions structurelles mais également conjoncturelles de la
société et des défis économiques et sociaux auxquels les entreprises se trouvent confrontées. En ré-
sulte une convergence des plateformes (ou leur interfaçage) pour garder l’essentiel et retenir le meil-
leur de chacun de leur monde.
APPROCHE PILOTAGE
Lors du grand débat du digital learning consacré aux plateformes, nous vous avons interrogé sur
vos besoins essentiels en termes de fonctionnalités. Vos réponses en image…
Quelles sont pour vous les 3 fonctionnalités essentielles d’un LMS/LXP/LEP pour le service
formation ?
25%
des tableaux de bords ultra un back-office
simples mais très pertinents de dingue !
84%
26%
un outil auteur 34% une connexion dans les
intégré deux sens avec le SIRH
Le besoin de tableaux de bord simples et pertinents arrive en tête pour le volet pilotage des ac-
tions de formations, apanage fondamental des LMS traditionnels. Le tableau de bord, véritable
gouvernail du responsable formation permet de suivre la connexion et la progression des appre-
nants et de disposer d’une vision synoptique du compte.
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Dans un souci d’optimisation du fonction- l’achat de modules sur étagère qui permet
nement de la gestion des inscriptions et de disposer très rapidement et dès le dé-
des tâches administratives moins créatrices ploiement de la plateforme, d’un catalogue
de valeur pour l’apprenant et traditionnel- diversifié pour l’apprenant en attendant de
lement chronophage, le catalogue en accès pouvoir produire des modules en interne.
libre et les recommandations qui permettent
d’aiguiller l’apprenant sont deux fonctionna- Face au catalogue, aussi bien conçu soit-il, la
lités plébiscitées. Pour un catalogue diver- recommandation en fonction du profil de l’ap-
sifié, deux options s’offrent au responsable prenant et des modules déjà consultés est une
formation : option de personnalisation qui permet d’auto-
nomiser l’apprenant dans ses choix tout en lui
la création de modules sur mesure réalisée offrant une meilleure garantie de la pertinence
en interne qui nécessite alors de disposer individuelle et organisationnelle des modules à
d’un outil auteur, intégré ou non sur le LMS suivre. Les LEP/LXP intègrent des fonctionnali-
(si l’outil auteur est intégré on parlera de tés de recommandation.
LCMS – learning content management sys-
tem) ou produit par un prestataire externe ;
Les attentes que vous avez exprimées pour vos apprenants reflètent ce besoin de placer l’appre-
nant au centre.
un “catalogue” des outils de colla- des notifications une UX digne une app mobile
aussi malin que boration intégrés qui aident à pro- d’Instagram simple mais riche
Netflix pour explo- gresser ou de Facebook
rer et découvrir
les meilleures
formations
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Ainsi les nouvelles générations de plateformes embarquent-elles des outils de social learning
et de travail collaboratif, que l’on retrouve en tête des priorités dans le résultat du sondage.
Apprendre est un acte social. Toutes activités collaboratives et de co-construction des savoirs
sont bénéfiques pour la mémorisation mais également pour l’engagement de l’apprenant qui
n’est alors plus seul face à son parcours de formation. Les plateformes actuelles sont générale-
ment connectées aux réseaux sociaux que l’apprenant utilise au quotidien. Elles intègrent en outre
des outils de collaboration synchrone (classe virtuelle, par exemple) et asynchrone ( documents
collaboratifs sur lesquels l’apprenant peut travailler avec ses pairs, par exemple).
sElon lE profEssEur philippE carré, « on apprEnd toujours sEul mais jamais sans
lEs autrEs ». QuElQuEs réflExions dE philippE carré (En moins dE 5 minutEs) sur cE
mythE dE l’apprEntissagE commE activité solitairE En scannant lE Qr codE
C’est par l’échange avec ses pairs et avec les La recherche de sens au travers d’un scénario
tuteurs et experts que l’apprenant acquiert pédagogique qui complète les ressources par
des compétences nouvelles, déconstruit ses des notifications, des relances dont la fré-
schémas de pensées anciens et s’approprie les quence est adaptée (il n’est pas question d’aller
savoirs et savoir-faire nouveaux. La collabora- spamer la messagerie de l’apprenant) visent à
tion est également un générateur d’émotion, entretenir la motivation et à guider le partici-
au même titre que le storytelling ou la gamifi- pant dans son parcours.
cation. Or il est désormais acté que l’émotion
est un facteur primordial d’engagement, de Enfin le mobile learning, pilier d’une forma-
mémorisation et de progression. tion accessible partout tout le temps est un
véritable sujet à part entière… que vous pou-
Un effet Netflix de la formation arrive en vez retrouver dans le Dossier « État de l’art » de
seconde position. Vecteur d’engagement et mars 2021.
d’émotion, là encore par son côté ludique et
fluide, il permet de créer une expérience de Concernant le volet plateforme du mobile lear-
formation positive qui saura susciter l’engage- ning, se pose la question du match entre « LMS
ment. L’UX design de la plateforme est donc Responsive » et « Appli mobile ». Le Responsive
fondamental, la simplicité d’Instagram ou de évite un surcoût en permettant de passer du
Facebook permet de surfer sur les habitudes desktop au smartphone en restant sur la même
de l’apprenant sur les réseaux sociaux. Cer- plateforme. En revanche, mieux vaut privilégier
taines plateformes permettent de construire les solutions qui permettent un accès au conte-
des parcours personnalisés (adaptive lear- nu hors connexion avec un téléchargement des
ning) grâce aux algorithmes et à l’intelligence ressources pédagogiques. L’appli mobile offre,
artificielle. Un LRS peut ainsi analyser les traces quant à elle, une expérience optimisée puisque
laissées par l’apprenant durant son parcours conçue pour se jouer sur mobile avec un temps
et adapter le parcours à son rythme, à ses pré- de chargement souvent plus rapide.
férences (préférences relatives au canal de
communication ou au format des messages et
notifications, par exemple), lui adresser des re-
commandations de ressources à consulter au
vu de ses scores aux évaluations par exemple.
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Qu’attendez-vous de l’usage du mobile en formation ?
LE POINT D’IMPACT
Pas de formation sans évaluation. Évaluer les acquis en formation constitue une étape incontour-
nable pour l’apprenant pour conscientiser ses apprentissages et mesurer sa progression mais éga-
lement pour le service formation afin d’ajuster le parcours et de mesurer l’impact de la formation.
l’évaluation devrait
être intégrée tout au l’évaluation devrait
long de la formation être couplée avec
l’observation sur le les évaluations les évaluations de-
l’évaluation devrait se 70% terrain, par le mana- devraient être plus vraient aussi servir à
faire avant et après la ger, les collègues… variées pour dépas- se former
formation pour mesurer ser le simple quiz
la progression 60%
55% 53%
49%
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C’est tout d’abord vers l’ef- fonction tutorale d’ajuster et de la formation ainsi que la
ficience côté apprenants de personnaliser ses interven- mesure de la performance
et montée en compétence tions. post-formation sur le poste de
que se sont orientées vos ré- travail constituent un levier à
ponses. L’évaluation comme Au niveau collectif, le service la disposition de l’entreprise
une activité d’apprentissage formation pourra exploiter pour confirmer ou infirmer un
à part entière et récurrente les enseignements tirés des retour sur les attentes (ROE
tout au long de la formation évaluations et des scores en- – Return on expectation) et
prend tout son sens. Elle est registrés dans la plateforme définir les compétences à dé-
efficace non seulement pour pour vérifier l’adéquation velopper pour servir ses ob-
mesurer les acquis mais égale- des contenus et des activités jectifs de croissance.
ment pour ancrer les savoirs, au niveau et au profil des ap-
savoir-faire ou savoir-être et prenants ou des différents Comme toujours, il n’existe
aborder sous une forme dif- groupes d’apprenants pour pas de fonctionnalité idéale,
férente des notions vues dans tenter d’apporter les cor- seule une analyse fine et pré-
d’autres types de contenus. rectifs nécessaires en cas de cise du besoin, du volume, du
Elle permet en outre à l’ap- sous-performance des colla- profil des apprenants à court
prenant de se situer par rap- borateurs. et moyen terme peut per-
port à son objectif personnel mettre de prioriser.
d’acquisition de compétences Puis, sur le volet analyse d’im-
et de renforcer ses efforts si pact organisationnel, l’évalua-
besoin. Elle permet enfin à la tion en amont puis au sortir
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3. Propriétaire ou locataire ?
L’achat d’une plateforme développée sur mesure reste une pratique minoritaire souvent réservée
à de grands groupes qui sont en mesure de déployer les équipes nécessaires au projet de mise en
place, au déploiement mais surtout à la maintenance applicative et évolutive de l’outil. Les coûts
d’implémentation et de déploiement sont conséquents et les délais variables en fonction du di-
mensionnement des équipes affectées au projet et à l’accompagnement du service formation.
En revanche, internaliser la plateforme revient à s’assurer une personnalisation plus fine (à condi-
tion d’avoir des ressources disponibles dans l’équipe technique), une sécurité informatique renfor-
cée par un hébergement de l’outil sur les serveurs internes et une rentabilité à apprécier au regard
du nombre d’apprenants à former et de la récurrence des actions de formation (la redevance par
apprenant étant la plupart du temps supprimée dans ce cas).
Alternative à l’achat d’un outil sur-mesure dans le cadre d’une internalisation… la plateforme
open-source. Encore faut-il, là aussi, pouvoir mobiliser des équipes projets pour bien étudier le
besoin et définir les spécifications avant d’engager des équipes techniques compétentes pour le
paramétrage et les éléments de personnalisation. A noter ici que ces solutions sont accessibles à
des coûts plus maîtrisables et donc valables pour des structures de tailles variables.
Le cas d’usage le plus fréquent reste la location en mode SaaS auprès d’un éditeur. Moins flexible
qu’une solution open-source et moins personnalisée qu’un outil développé sur-mesure, les avan-
tages d’une plateforme du marché sont néanmoins nombreux et souvent bien adaptés aux ser-
vices RH. La solution est fournie clé en main, modulo les quelques ajustements et personnalisations
possibles. Gros avantage, le déploiement est généralement beaucoup plus rapide. En outre, les
plateformes du marché sont mises à jour et enrichies très régulièrement embarquant aujourd’hui
de plus en plus les fonctionnalités des LMS et des LEP/LXP.
Enfin dans tous les cas, étudiez les possibilités d’interfaçage de la plateforme avec vos autres outils
internes (SIRH, notamment).
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4. C’est votre dernier mot ?
La plateforme de vos rêves est bien celle qui sait se faire oublier… Un LMS, LXP/LEP invisible pour
l’apprenant.
une authentification unique du collaborateur grâce au SSO (Single Sign-On) qui va éviter l’usage
d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe spécifique à la plateforme de formation et permet-
tra une connexion à la plateforme à l’ouverture de sa session ;
des Web services et APIs en mesure de servir les contenus de formation sur l’Intranet, sur une
communauté ou un groupe projet ou capable d’indiquer à l’apprenant si ces habilitations ou certi-
fications légales et réglementaires sont à jour et la date à laquelle elles devront être renouvelées ;
des liens profonds qui vont délivrer la formation ou la ressource pédagogique appropriée via
un lien directement accessible depuis un QR Code sur le lieu de production, sur une application
métier, sur une machine-outil….
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ON RÉSUME ?
Pour mettre des paillettes dans notre vie de professionnels du digital learning, notre plateforme
accessible partout tout le temps, sur ordinateurs, tablettes ou smartphones…
C’est une interface à la Netflix où nos apprenants sont libres de regarder à tout moment,
un module qu’ils auront identifié ou qui leur aura été recommandé selon leur profil et leurs
objectifs business
C’est une personnalisation de ses centres d’intérêt dans des listes ou des espaces person-
nels à la Twitter
C’est une scénarisation pédagogique qui porte un contenu varié qui alterne textes, sons,
vidéos, images et des activités interactives et collaboratives
C’est une véritable communauté composée de collaborateurs et d’experts tour à tour sa-
chants et apprenants
C’est un dashboard ergonomique, sobre et pertinent qui délivre, au service formation, l’in-
formation nécessaire en masquant le superflu
Mais c’est surtout une plateforme qui correspond aux enjeux de l’entreprise et aux objectifs
de développement des compétences définis précisément en amont.
Et pour tout ça, notre plateforme va rassembler les fonctionnalités des LMS côté administration,
des LEP/LXP côté parcours et engagement apprenant.
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Des données standardisées et enrichies
sur l’ensemble de l’écosystème
Mais, ce qui fait surtout la force du LXP, c’est sa ca- (Utilisateur + Verbe + Objet) et qui va bien plus loin
pacité d’intégration et de rationalisation des mé- que le standard Scorm. En effet, aujourd’hui, la va-
tadonnées de sources multiples. riété des modalités de formation et des typologies
de contenu nécessite d’aller plus loin que le stoc-
De par son architecture ouverte, la LXP se kage de trois données que sont le score, le temps
connecte, synchronise, agrège, transforme, struc- passé et la complétion, qui ont pourtant régi ces
ture des offres de formation fragmentées dans 20 dernières années le digital learning.
différents environnements et outils pour les pré-
senter sous la forme d’un catalogue unique à l’ap- La LXP est pensée spécialement pour venir enri-
prenant. chir ces données avec des informations comme
le format, les thèmes abordés, la compétence ou
Pour cela, la LXP s’appuie notamment sur le Lear- aptitude associée… afin de disposer de données
ning Record Store (LRS) qui stocke des données de précises et uniformisées pour l’ensemble de l’éco-
manière structurée en utilisant le standard xAPI système.
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ARTICLE EXPERT
de Leïla Mousstamire, Copywriter & Content Specialist chez Beedeez
Dotée d’un cerveau à l’envers et d’une plume de travers, elle attendait une entreprise qui lui don-
nerait une réelle liberté de ton. Maintenant que c’est chose faite, elle vous fait subir ses blagues
avec délectation !
Les LMS peinent à susciter cette motivation et devant un tel programme, et ses collègues
cet engagement. Historiquement, ils ne sont avec. Pour motiver tous ceux qui s’ennuient
pas faits pour ça, mais pour gérer les inscrip- dans leur formation, il faut qu’elle devienne
tions et servir de réceptacle de contenu fourni sociale. Participative. Mobile. Cette expé-
par les outils auteur. Vidéos longuettes, PDF rience doit être une petite aventure, telle celle
laborieux… Logique qu’un apprenant renâcle d’un chat d’appartement découvrant la nature.
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Avec le Mobile Learning, les apprenants sont libérés, délivrés ! Ils peuvent choisir leur rythme de forma-
tion, l’endroit où ils se forment… En plus, grâce à la gamification, les cursus sont ludiques et donc plus en-
gageants. Le Mobile Learning touche tout le monde, car étant disponible sur tous les appareils, il convient
à ceux qui n’en n’ont qu’un, que ce soit un ordinateur, un smartphone ou une tablette.
Le Social Learning n’est quant à lui pas réser- rable à celle d’un gaulois tombé dans la potion
vé qu’aux gens sociables (sinon, l’auteur de ces magique quand il était petit. Gestes métier,
lignes n’aurait jamais rien appris). Qu’y a-t-il de articles, tutos… Le partage est instantané,
plus valorisant que de voir un contenu posté par en toute mobilité. Les responsables forma-
soi être recommandé et partagé par d’autres ? tion voire les managers n’ont plus qu’à béné-
Certains passent des heures sur les réseaux so- ficier de ces nouveaux contenus qui viennent
ciaux. Ils sont plus que très engageants... mais compléter ceux qu’ils créent. Truffe sur le gâ-
ceux-ci ne sont pas faits pour l’apprentissage. teau (une cerise, c’est pas assez chic) : le Mo-
Le Social Learning, tout aussi engageant, l’est, bile Learning et par extension le LXP permet
lui. Certains apprenants partagent déjà leurs d’importer tous types de contenus, y compris
astuces métier sur YouTube et sablent le cham- SCORM, dans la nouvelle solution choisie et
pagne à chaque nouvel abonnement. Leur pro- donc de ne pas perdre le contenu existant.
poser de faire la même chose pour leur forma-
tion ne peut que les attirer. Le LXP doit être plus qu’un terme technique
ou qu’un joli mot à visée marketing. L’expé-
Là est la clé. Le User Generated Content rience apprenante doit être mobile et so-
(UGC). Le Social Learning est déjà un outil puis- ciale pour répondre au mieux aux besoins
sant. Avec le UGC, cette puissance est compa- des apprenants.
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ARTICLE EXPERT
de Bruno Fajnzilberg, fondateur Expert des LMS depuis 20 ans, un long parcours professionnel l’a vu développer l’usage des
LMS en France. En 2017, il décide de créer LMS Factory la société éditrice de moofactory.
L’expérience de déploiements pour de très grands groupes comme d’importants organismes
de formation (Académie Accor, Caisse d’Epargne, IFOCOP, Ecole Supérieure de la Banque,
Institut de Formation aux Métiers de l’Aérien, OPCO santé, Réseau des Chambres d‘Agri-
culture…) lui a permis de mesurer combien ces projets sont avant tout des projets métiers
dans lesquels la pédagogie, le contenu et l’expérience utilisateur sont des facteurs de réus-
site bien plus importants que l’infrastructure ou l’intégration au sein de SI.
La solution éditeur
Outre les fonctionnalités de base communes à Mais comment faire lorsque la réalité opéra-
tous types de LMS - conception et gestion de tionnelle des entreprises et organismes de for-
cours, gestion et suivi de la communauté ap- mation demande à concilier impératifs pédago-
prenante – que voici une solution confortable ! giques et techniques, attentes fonctionnelles
Livrée clé en main, elle est facile d’utilisation, et besoins organisationnels. Ces éléments ne
hébergée et mise à jour par l’éditeur. sont malheureusement pas prioritaires pour
l’éditeur.
Cette solution aurait-elle comme un parfum de
solution parfaite ? C’est possible.
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C’est là que je choisis mon camp,
celui de la liberté !
L’open source est une solution certes brute mais qui me permet d’offrir l’inégalable avantage de
pouvoir être configurée comme le souhaitent nos clients, pour obtenir le sur-mesure adéquat
à leurs aspirations.
Pour parfaire cet aspect sur-mesure et, contrairement à la solution éditeur dont les tarifs s’en-
volent en même temps que la volumétrie des apprenants, la solution open-source permet de ne
payer que pour l’infrastructure répondant aux besoins spécifiques de l’organisation utilisa-
trice. Tout ceci, sans limitation de connexions simultanées.
La contrepartie à payer pour cette liberté ? Elle exige un peu plus de travail de spécification des
besoins.
Et finalement, avoir la liberté de choisir les ingrédients qui feront de ces LMS des plateformes
uniques, précisément adaptées aux exigences de l’acquéreur, et à moindre coût, quel luxe acces-
sible à tous, vous ne trouvez pas ?!
Quelques exemples ?
LE PRIX DE LA LIBERTÉ
La liberté n’à qu’un prix : celui de la responsabilité de ses choix.
Pour les entreprises et organismes de formation, bien accompagnés par un prestataire com-
pétent, cette liberté est la garantie d’avoir le LMS sur mesure qui répond exactement à leur
projet. Et la garantie de mettre à disposition de leurs apprenants et de leurs formateurs un outil
efficace et bien intégré dans l’environnement SI.
Alors oui, la solution parfaite n’existe pas mais la perspective d’offrir la solution la mieux adaptée
aux besoins des entreprises et organismes de formation, à court, moyen et long terme, me fait
pencher sans hésitation vers l’open-source. Et je dois dire que ce choix se trouve tous les jours
conforté par les utilisateurs !
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ARTICLE EXPERT
de Elodie Primo, fondatrice et CEO
Passionnée du comportement humain et des sciences cognitives, Elodie a tout d’abord participé à la création
d'une société de formation au sein de laquelle elle animait des ateliers de stratégies de créativité. En 2001,
Elodie fonde MOS – MindOnSite (MOS), éditeur de solutions de formation en ligne, alliant eLearning, blended
learning et mobile learning. Les solutions de MOS répondent aux besoins en formation de l’entreprise éten-
due : informer, former, évaluer et certifier les collaborateurs internes, les réseaux de revendeurs et de distri-
buteurs, et même les clients internationaux.
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2. Onboarding : l’étape cruciale pour établir
une relation de confiance
Que ce soit avec vos nouveaux collaborateurs ter la prise en main de l’environnement de travail
ou vos nouveaux clients/partenaires, maîtriser (pour vos collaborateurs) et de vos solutions (pour
le processus d’onboarding et même de preboar- vos clients) grâce à un portail de formation en
ding est essentiel pour développer le sentiment ligne dédié fournissant les outils de marketing et
d’appartenance et renforcer la notoriété / marque de communication, les ressources et les connais-
employeur de votre entreprise. En effet, l’onboar- sances dont chacun a besoin pour contribuer à la
ding digitalisé vous permet de dynamiser et facili- réussite de la relation.
Grâce à des outils dédiés, le manager sera en capacité de piloter l’évolution de son équipe à travers
des indicateurs de connexion, d’engagement et de progression, de gérer les inscriptions, de vali-
der les badges et compétences acquises et de coacher son équipe en petit groupe ou en individuel.
En conclusion : l’expérience utilisateur est ce dont il faut partir pour construire la proposition de
valeur du dispositif. Un bon LMS/LXP rassemblera tout ce qu’il vous faut pour mettre la formation
au rythme du business !
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ARTICLE EXPERT
de Patrice Bertrand, fondateur
Convaincu que la culture des connaissances est le facteur clé de la qualité, de la productivité et de la compétitivité des
entreprises, Patrice Bertrand a créé ExperQuiz, avec ses associés Anne Lalo et Cyrille Chignardet, afin de donner aux
entreprises des outils simples et puissants au service de la formation et de l’évaluation. Ayant derrière lui vingt années
à la tête d’une société française du numérique, il a pu mesurer l’importance déterminante d’une diffusion efficace de la
connaissance, quelle qu’en soit la nature, particulièrement dans le contexte de mutations rapides. Diplômé de l’Ecole
Centrale de Paris et Master of Science de l’University of Southern California, il est également co-auteur du livre blanc
“Évaluation Objective en Entreprise”.
Pour bien prendre en charge l’évaluation, il faut commencer par placer la question, et non pas le
test, comme la ressource pédagogique élémentaire, au même rang que les vidéos ou autres mé-
dias riches. C’est à dire que l’on construira avant tout non pas des questionnaires, mais des bases
de questions, sur lesquelles différentes logiques de sélection, et des modalités de passage variées,
permettront de bâtir des tests adaptés à chaque cas d’usage, et à l’historique de chaque apprenant,
traitant aussi bien les hard-skills que les soft-skills, en articulant les questions à une médiathèque
puissante.
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La certification est une chose sérieuse
L’évaluation est aussi, bien sûr, l’outil de mesure des acquis. Car l’objectif du parcours e-learning n’est
pas de passer un certain nombre de minutes à visualiser un cours, l’objectif est bien d’avoir construit des
compétences, et l’évaluation est le seul moyen de s’en assurer, et le cas échéant de le certifier. La cer-
tification peut être une des finalités majeures de la formation car elle est la preuve légitime et mon-
nayable du niveau atteint, et parfois un objectif en soi, facteur de motivation et d’engagement. Poser
des questions et additionner des points est assez facile, mais que vaut le score obtenu ? Est-il fiable ?
Quelle est sa marge d’erreur ? Mesure-t-il vraiment les compétences visées ? La certification est une chose
sérieuse, elle requiert des outils rigoureux et une démarche scientifique.
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ARTICLE EXPERT
de Nicolas Bourgerie, CEO et fondateur
Passionné de formation, il a créé plusieurs entreprises dans le domaine de l’innovation pédagogique. Son ambition avec
Teach Up depuis plusieurs années : mettre à la disposition des entreprises et des organismes de formation une technologie
d’apprentissage en ligne capable de faire réussir tout le monde grâce à une IA pédagogique.
Seule approche automatisée qui permet d’individualiser, sans effort, la formation d’un très grand
nombre de personnes et de toutes les faire réussir, à leur rythme et à leur façon, l’apprentissage
adaptatif devient indispensable. Et ce pour une raison simple : c’est la seule technologie qui permet
d’apporter une garantie de maîtrise des connaissances à un instant t.
Voici les quatre raisons de choisir une LXP (Learning eXperience Platform) dotée d’une technologie
d’Adaptive Learning.
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#2. PROPOSER DES PARCOURS MULTIMODAUX COMPLETS QUI
S’ADAPTENT AU NIVEAU ET À LA PROGRESSION DE CHACUN
Si l’Adaptive Learning peut être Après un positionnement ini-
déployé à l’échelle d’un module tial (évaluatif) ou un formulaire
(micro-Adaptive Learning), il peut d’intérêt (déclaratif), l’IA péda-
aussi être activé à l’échelle d’un gogique construit un parcours
parcours multimodal complet de formation complet adapté
(macro-Adaptive Learning). aux besoins de l’apprenant,
parcours qui évolue au fur et à
mesure de sa progression.
Contrairement aux idées reçues, créer en Adaptive Learning est souvent plus
rapide qu’en utilisant des outils auteurs classiques.
Basées sur des technologies d’automatisation, les plateformes LXP d’Adaptive
Learning les plus matures permettent en effet de créer automatiquement des
dizaines voire des centaines d’écrans interactifs par module, avec un effort mi-
nimal et sans avoir besoin de compétences en design.
Elles ouvrent ainsi des champs nouveaux pour permettre aux équipes formation, mais aussi aux
experts métiers sur le terrain, de créer jusqu’à 9 fois* plus de modules sur une période donnée à
effort constant.
*constaté chez les acteurs qui se sont dotés de ce type de technologie pour créer plusieurs centaines de modules pendant le confinement.
Si vous n’avez pas encore de LMS ou de LCMS, choisissez une LXP tout-en-un pour créer, pour
diffuser dans de multiples formats et pour suivre en temps réel les indicateurs d’impact de vos
formations et de vos parcours.
Une chose est sûre : avec une LXP, vos formations se transforment en expériences impac-
tantes et engageantes !
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ARTICLE EXPERT
de Olivier Magnin, Directeur Général
Diplômé Executive MBA Paris Dauphine et Université du Québec. Après 15 ans dans des postes de direction
technique, il a occupé plusieurs directions commerciales dans des entreprises françaises et américaines. Fon-
dateur du cabinet de conseil Innowie, Olivier a rejoint 7Speaking au poste de Directeur des Opérations en
mai 2018.
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COMPRENDRE COMMENT AIDER L’ENTREPRISE ET SON ORGANISATION
Pourquoi cela ? C’est tout l’écart entre ce que nous pensons être le mieux et, finalement, le réel, défi-
ni par le pragmatisme quotidien d’un collaborateur devant mener à bien sa mission. Souvent, l’émer-
gence des « Learning Cultures » se produit parce qu’un besoin essentiel de partage d’information et
de formation apparait dans l’organisation. C’est cela qu’il faut renforcer au quotidien pour réussir son
projet LMS / LXP. Ce projet doit devenir le cœur vivant d’une « Learning Culture » qui se déploie et se
renforce dans l’entreprise.
1 Faire le lien entre les formations et la création 5 Impliquer les managers comme relais au
de valeur, quotidien,
2 Se (re)connecter avec le réel, 6 Mesurer et partager le succès pour faire vivre
3 Communiquer sur les objectifs du projet, les progrès,
4 Intégrer les utilisateurs dans la démarche, 7 Créer et célébrer une communauté
d’ambassadeurs.
Nous appliquons avec succès ces principes dans tous nos grands projets. Nous vous les par-
tageons pour que vos projets LMS / LXP servent vos utilisateurs et fassent vivre la culture de
l’apprentissage dans votre entreprise.
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by ILDI
Ce dossier a été constitué avec les contributions de :
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