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Faculté de Mathématiques
Département de Recherche Opérationnelle
Mémoire
En vue de l’obtention du Diplôme de MASTER
Recherche Opérationnelle, Management, Risque et Négociation
(ROMARIN)
Thème
Abdesslem
Dédicace
Aimen
Table des matières
Introduction générale 1
Conclusion générale 53
Bibliographie et Webographie 54
Table des figures
AOA : Activity-on-Arrow.
AON : Activity-on-Node.
PL : Programmation Linéaire.
Dans un monde industriel marqué par une concurrence accrue, les entreprises
sont confrontées à une demande de plus en plus variable et fortement influencée
par de nombreux facteurs conjoncturels.
Compte tenu des défis qui attendent ces entreprises et pour y faire face et avoir
un coup d’avance sur la concurrence, la SONATRACH doit s’inscrire dans une nou-
velle dynamique plus agile et efficace particulièrement dans son organisation et
son fonctionnement. A cet effet, une Direction Corporate Stratégie, Planification et
Economie (SPE) a été créée pour répondre aux nouveaux enjeux stratégiques.
1
des informations fournies au top management et nécessaires à la prise de décision
pour l’amélioration des performances. Comme il s’agit d’un processus à visée déci-
sionnelle, les délais revêtent une importance capitale. Un besoin existe donc pour
optimiser au maximum le délai total de traitement.
Le but de notre travail est d’optimiser les délais de réalisation d’un cycle complet
dans un système intégré de planification et de gestion de la performance.
Pour mener à bien notre mémoire, nous avons élaboré le plan suivant :
2
Chapitre 1
Présentation de l’organisme d’accueil
1.1 Introduction
3
Chapitre 1.Présentation de l’organisme d’accueil
SONATRACH est organisée autour de ses métiers dans les activités où se crée
la richesse et en assurant à ses activités appui et expérience à travers les fonctions
centrales du groupe, elle se résume en 3 points :
4
Chapitre 1.Présentation de l’organisme d’accueil
Les structures fonctionnelles ont pour role d’élaborer et veiller à l’application des
politiques et stratégies de la société. Elles fournissent l’expertise et l’appui néces-
saires aux activités opérationnelles du groupe.
Elles sont organisées comme suit :
5
Chapitre 1.Présentation de l’organisme d’accueil
6
Chapitre 1.Présentation de l’organisme d’accueil
Commercialisation (COM)
— Commercialisation gaz,
7
Chapitre 1.Présentation de l’organisme d’accueil
Sous les commandes d’un vice président, la direction Corporate Stratégie, Plani-
fication et Économie (SPE) est organisée autour de :
8
Chapitre 1.Présentation de l’organisme d’accueil
1.6 Conclusion
9
Chapitre 2
Généralités sur la planification,
l’ordonnancement et la performance
2.1 Introduction
2.2 La planification
La planification est un élément qui joue un rôle clé dans le succès d’une entre-
prise. En rédigeant un plan stratégique détaillé, l’entreprise peut se donner un man-
dat et adopter une marche à suivre qui lui permettra de connaître le succès.[19]
2.2.1 Définition
La planification est un processus qui permet d’organiser dans le temps une suc-
cession d’actions ou d’évènements afin de réaliser un objectif particulier ou un pro-
jet.
La planification stratégique :
• S’étale sur plus de 5 ans.
• Analyse certains aspects de l’environnement externe et de repérer les forces
et les faiblesses.
• Déterminer la mission et les objectifs généraux de l’entreprise.
10
Chapitre 2.Généralités sur la planification, l’ordonnancement et la performance
1 - L’analyse de la situation :
Il s’agit au niveau de cette étape de faire un diagnostic.
Le diagnostic :
L’objectif d’un diagnostic est de déterminer si celle-ci se porte bien ou mal et de
détecter ses dysfonctionnements.
11
Chapitre 2.Généralités sur la planification, l’ordonnancement et la performance
Intérêts Limites
- Incite à l’utilisation d’un processus uniforme. - Coûteuse.
Selon Carlier et al. [1], "ordonnancer, c’est programmer l’exécution d’une réalisation
en atribuant des ressources aux tâches et en fixant leur date d’exécution". On peut
définire une autre définition qui est plus explicite : "Un ordonnancement consti-
tue une solutio au problème d’ordonnancement. Il décrit l’exécution des tâches et
l’allocation des ressources au cours du temps, et vise à satisfaire un ou plusiseurs
objectifs. Plus précisement, on parle de problème d’ordonnancement lorsqu’on doit
déterminer les dates de début et de fin des tâches, alors qu’on réserve le terme de
problème de séquencement au cas où l’on cherche seulement à fixer un ordre re-
latif entre les tâches qui peuvent être en conflit pour l’utilisation des ressources.
Un ordonnancement induit nécessairement un ensemble unique de relations de
séquencement"[2].
12
Chapitre 2.Généralités sur la planification, l’ordonnancement et la performance
Une tâche ou activité est une entité élémentaire localisée dans le temps.
Chaque tâche :
— est identifiée par son rôle à jouer dans l’éxécution du travail.
— se caractérise par un début et une fin.
— consomme des ressources qui ont un coût d’utilisation et sont disponibles en
quantité limitée.
— est souvent reliée aux autres tâches par des relations d’antériorité qui im-
pliquent qu’une tâche ne peut débuter avant qu’une autre ne soit préalable-
ment terminée.
- Date début au plus tôt : c’est la date la plus prématurée à laquelle une activité
peut commencer.
- Date début au plus tard : c’est la date la plus tardive à laquelle une activité peut
commencer sans tarder la tâche suivante.
- Date fin au plus tôt : c’est la date plus hâtive dont une tâche peut prendre fin.
- Date fin au plus tard : c’est la date la plus tardive dont une tâche peut prendre
fin sans retarder la tâche suivante.
- La marge libre : c’est la réserve de temps dont on dispose sur une tâche (i, j) qui
permet, si elle est consommée, de ne pas retarder les dates au plus tôt des tâches
ultérieures. Elle est définie par :
- La marge totale : est la réserve du temps sur la tâches (i,j) qui si elle est consom-
mée, fait que cette tâches se ramènera à sa date au plus tard. Elle est définie par :
13
Chapitre 2.Généralités sur la planification, l’ordonnancement et la performance
Une ressources est un moyen technique ou humain utilisé pour réaliser une tâche.
On distingue deux types de ressources :
- Les ressources renouvelables, qui après avoir été allouées à une tâche, re-
deviennent disponibles (machines, personnel,...).
- Les ressources consommables, qui après avoir été allouées à une tâche, ne
sont plus diponibles ( matières premières, argent,...).
Une contrainte est une restriction sur les valeurs que peuvent prendre une ou plu-
sieurs variables de décision sur le temps (variable d’ordonnancement) ou bien sur
les ressources (variables d’affectation).[5]
Nous pouvons distinguer plusieurs types d’entre elles :
14
Chapitre 2.Généralités sur la planification, l’ordonnancement et la performance
Tâche A B C D E
Nombre d’intervenants 4 3 2 1 1
Table 2.2 – Exemple de contraintes cumulatives
Pour que l’ordonnancement soit réalisable, il faut qu’on utilise, à tout moment,
au plus cinq intervenants. Cette contraintes va interdire les ordonnancements réa-
lisant en parallèle : (A//B), (A//C), (A//D//E), (B//C//D), (B//C//E).
Ces configurations sont minimales au sens que, si (A//B) est interdit, toute confi-
guration contenant (A//B) l’est aussi ( par exemple : (A//B//D), (A//B//C//D),
ect).
15
Chapitre 2.Généralités sur la planification, l’ordonnancement et la performance
Aussi la performance peut être la réponse au besoin, ni plus coûteux ni moins in-
suffisant en termes de quantité, de qualité, de coût et de temps.
D’une manière générale, la performance est un résultat chiffré obtenu dans le cadre
d’une compétition.
Au niveau d’une entreprise, la performance exprime le degré d’accomplissement
des objectifs poursuivis.
Une entreprise performante doit être à la fois efficace et efficiente. Elle est efficace
lorsqu’elle atteint les objectifs qu’elle s’est fixés. Elle est efficiente lorsqu’elle mini-
mise les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés.
Elle concerne la manière dont l’entreprise est organisée pour atteindre ses objec-
tifs, et la façon dont elle parvient à les atteindre. Il existe quatre facteurs de l’effica-
cité organisationnelle, à savoir :
• Le respect de la structure formelle ;
• Les relations entre les composants de l’organisation ;
• La qualité de la circulation de l’information ;
• La flexibilité de la structure.
16
Chapitre 2.Généralités sur la planification, l’ordonnancement et la performance
La performance financière :
La performance économique :
17
Chapitre 2.Généralités sur la planification, l’ordonnancement et la performance
La performance organisationnelle :
La performance sociale :
La performance sociétale :
Les entreprises se mesurent toujours par leurs performances. Une performance plus
forte et durable doit impérativement prendre ses bases sur une planification straté-
gique bien étudiée surtout dans un milieu où les données sont bien définies car les
spécialistes disent qu’il y a une relation positive entre la planification qui est faite
dans une entreprise et les résultats que cette entreprise est capable d’atteindre et
l’absence d’une planification est une cause importante de faillite.
2.6 Conclusion
Dans ce deuxième chapitre nous avons donné des généralités sur la planification,
l’ordonnancement et la gestion de la performance.
18
Chapitre 3
Les outils de modélisation et les méthodes de
résolution
3.1 Introduction
Il s’agit d’une étape cruciale dans l’étude de tout problème dans la recherche
opérationnelle.
Dans ce qui suit, nous étudierons les méthodes d’ordonnancement et les tech-
niques de la modélisation des problèmes d’ordonnancement qui nécessitent la connais-
sance de certains concepts de base de la théorie des graphes et de la programmation
linéaire.
Le diagramme de GANTT n’est pas une méthode pour résoudre les problème
d’ordonnancement mais seulement une méthode pour représenter une solution.
Définition
19
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
Etant donné la relative facilitée de lecture des diagrammes GANTT, cet outil est
utilisé par la quasi-totalité des chefs de projet dans tous les secteurs, permettant de
représenter graphiquement l’avancement du projet, mais c’est également un bon
moyen de communication entre les différents acteurs d’un projet.
Pour ce type de modélisation il existe plusieurs outils spécialisés dont les plus connus
est Microsoft Project et Primavera.[25]
Principe
Réalisation
Les différentes étapes de réalisation d’un diagramme de Gantt sont les suivantes :
– Etape 1 : On définit les différentes tâches à réaliser et leurs durées.
– Etape 2 : On détermine les relations d’antériorité entre tâches.
– Etape 3 : On représente les tâches par des traits dans le diagramme : d’abord les
tâches n’ayant aucune antériorité, puis les taches dont les tâches antérieures
ont déjà été présentées, et ainsi de suite . . .
– Etape 4 : On représente la progression réelle du travail par un trait pointillé
parallèle à la tâche planifiée.
Exemple
20
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
Par exemple, la tâche B, qui dure 5 unités de temps, ne peut commencer son exécu-
tion qu’après la fin de la tâche A et elle peut s’exécuter en même temps que la tâche
C.
Le chemin critique est formé d’une succession de tâches sur le chemin le plus
long en terme de durées (A,B,D,E dans l’exemple). Il est appelé chemin critique
parce que tout retard pris sur l’une des tâches de ce chemin entraîne du retard dans
l’achèvement du projet.
Avantages et limites
Le diagramme de GANTT est l’un des outils les plus efficaces pour une visualisa-
tion rapide et facile de l’avancement du projet, il permet aussi de déterminer la date
de réalisation d’un projet et d’identifier les marges existantes sur certaines tâches
(avec une date de début au plus tôt et une date de fin au plus tard).
Son point faible est que son application est limitée à des problèmes particuliers.
Graphe
21
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
Graphe orienté
En théorie des graphes, un graphe orienté G = (X, A) est défini par la donnée
d’un ensemble de sommets X et d’un ensemble d’arcs A, chaque arc étant un couple
de sommets. Par exemple, si x et y sont des sommets, les couples (x, y) et (y, x)
peuvent être des arcs du graphe G :
dans ce cas, ils sont notés respectivement xy et yx.
Chemin
Circuit
Le circuit est un chemin simple dont les extrémités coïncident. (dans les graphes
orienté seulement).
Réseau
Arbre
Arborescence
22
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
Un sommet s d’un graphe G est une racine de G s’il existe un chemin joignant s à
chaque sommet du graphe G.
Un sommet z d’un graphe G est une anti-racine de G s’il existe un chemin joignant
chaque sommet du graphe G à z.
Makespan
Ordonner un graphe revient à disposer dans un certain ordre ses sommets tels
que les arcs soient dans le même sens. On définit ainsi les différents niveaux des
sommets. L’ordonnancement d’un graphe se traduit par un algorithme.
Les problèmes de cheminement dans les graphes (en particulier la recherche d’un
plus court chemin) comptent parmi les problèmes les plus anciens de la théorie des
graphes et les plus importants par leurs applications.
pour la résolution de ces problèmes,il existe plusieurs algorithmes qui calcule le
plus court (long) chemin,le plus courant est l’algorithme de Bellman.
L’idée de l’algorithme de Bellman, est de calculer de proche en proche l’arbores-
cence de plus courtes distances, issue du sommet s à un sommet donné p.
On ne calcule la plus courte distance du sommet s à y, que si on a déjà calculé les
plus courtes distance du sommet s à tous les prédécesseurs du sommet y.
23
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
(graphe) de PERT, AON est utilisé notamment dans la méthode appelée PDM (Pre-
cedence Diagram Method), Cette dernière est utilisée entre autres, dans le CPM
(Critical Path Method) pour déterminer le chemin critique.[4]
Les méthodes utilisant la représentation AON sont MPM et PDM.
Les méthodes utilisant la représentation AOA sont : PERT et CPM.
24
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
25
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
Le réseau PERT (appelé parfois graphe PERT) est composé des éléments suivants :
• Tâche (parfois activité), représentée par une flèche (arc). A chaque tâche corres-
pond un code et une durée. Néanmoins, la longueur de la flèche est indépendante
de la durée.
• Étape, c’est-à-dire le début et la fin d’une tâche. Chaque tâche possède une étape de
début et une étape de fin. A l’exception des étapes initiales et finales, chaque étape
de fin est étape de début de la tâche suivante. Les étapes sont en règle générale
numérotées et représentées par un cercle, mais elles peuvent parfois avoir d’autres
formes (carré, rectangle, ovale, etc.).
• Tâche fictive, représentée par une flèche en pointillés, permet d’indiquer les contraintes
d’enchaînement entre certaines étapes.
Avantages de PERT
PERT permet :
— La visualisation de la dépendance des tâches et de procéder à leur ordonnan-
cement.
— La prise en compte des différentes tâches à réaliser et des antériorités à res-
pecter entre ces tâches.
26
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
Définition
La Méthode des Potentiels et antécédents Métra (MPM) fait partie des méthodes
dites "potentiel-tâches". La Méthode MPM est une méthode d’ordonnancement ba-
sée sur la théorie des graphes, et visant à optimiser la planification des tâches d’un
projet. Semblable à PERT, les principales différences entre les deux méthodes re-
posent essentiellement dans la construction du graphe. Elle a été développée par le
chercheur français Bernard Roy, en 1958.
L’utilisation de la MPM permet de :
• Calculer les marges des différentes tâches et identifier les intervalles de flot-
tements.
Principe
— Chaque tâche est représentée par un sommet, et les arcs entre les sommets
traduisent uniquement les relations d’anteriorité des tâches.
— Chaque tâche (ou sommet) est renseignée par la date à laquelle elle peut com-
mencer au plus tôt (date de début au plus tôt) et terminer au plus tard (date
de fin au plus tard) pour respecter le délais optimal de réalisation du projet.
— A chaque arc est associée une valeur numérique qui représente soit une durée
d’opération, soit un délai.
27
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
28
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
Définition
avec :
A : m × n - matrices des contraintes.
b : vecteur colonne (second membre).
c : vecteur ligne (vecteur des coûts).
x : vecteur colonne.
(P ) est appelé un programme linéaire. On note D(P ) le domaine formé par (2) et
(3).
Donc, un programme linéaire a pour but de résoudre un problème d’optimisation
dans lequel :
• Les contraintes (2) e (3) délimitent dans un espace de n dimensions (le nombre
de variables), s’ils sont compatibles, un hyper volume convexe dont à l’intérieur on
peut trouver le (ou les) point(s) qui satisfai(en)t la fonction objectif (1).
29
Chapitre 3.Les outils de modélisation et les méthodes de résolution
Définition
3.5 Conclusion
30
Chapitre 4
Modélisation du problème posé
4.1 Introduction
4.2 Problématique
Toute entreprise en général a besoin d’un plan pour organiser et structurer son
travail ainsi qu’a veiller à sa bonne réalisation. Ceux qui est le cas de Sonatarch.
31
Chapitre 4.Modélisation du problème posé
Comme il s’agit d’un processus à visée décisionnelle, les délais revêtent une im-
portance capitale. Un besoin existe pour optimiser au maximum le délai total de
traitement. L’interpretation du problème consiste donc à minimiser la durée de ce
système.
32
Chapitre 4.Modélisation du problème posé
33
Chapitre 4.Modélisation du problème posé
La fonction objectif consiste à minimiser tmax qui représente la durée totale du sys-
tème.
minZ = tmax
Ci + di ≤ fi ∀ i = 1...N (3)
C i ≥ li ∀ i = 1...N (4)
Ci ∈ N ∀i = 1...N (5)
ei ∈ Z ∀i = 1...N (6)
tmax ∈ N (7)
34
Chapitre 4.Modélisation du problème posé
minZ = tmax
tmax ≥ Ci + di ∀i = 1...N
Rij .Ci ≥ Rij .(Cj + dj + ej ) ∀i, j = 1...N
(P ) Ci + di ≤ fi ∀i = 1...N
Ci ≥ li ∀i = 1...N
Ci ∈ N ∀i = 1...N
ei ∈ Z ∀i = 1...N
tmax ∈ N
Cette étape est très importante car elle permet de connaitre la taille et de s’orien-
ter vers une méthode de résolution adéquate.
Nombre de variables
35
Chapitre 4.Modélisation du problème posé
Nombre de contraintes
La programmation dynamique
36
Chapitre 4.Modélisation du problème posé
Les heuristiques
Une heuristique est un algorithme de résolution qui fournit une solution réali-
sable mais pas nécessairement optimale, pour un problème d’optimisation combina-
toire. La différence entre les méthodes heuristiques et les méthodes algorithmiques
est que ces derniers ne nous assurent pas qu’on va arriver à un résultat en un nombre
fini d’étapes.
37
Chapitre 4.Modélisation du problème posé
Les Méta-heuristiques
Une Méta-heuristique peut être définie comme une méthode algorithmique qui
a pour stratégie de dévier et orienter le processus de recherche dans un espace de
solution (souvent très grand) vers des régions riches en solutions optimales dans
le but de s’approcher de cette dernière afin de déterminer des solution (presque)
optimales en un temps raisonnable.
Parmi les méta-heuristiques les plus utilisées, nous trouvons :
• Recuit simulé,
• Recherche tabou,
• Algorithme génétiques,
• Algorithme de colonies de fourmis.
Méthodes de résolution
38
Chapitre 4.Modélisation du problème posé
CPLEX est un outil informatique d’optimisation commercialisé par IBM depuis son
acquisition de l’entreprise française ILOG en 2009. Son nom fait référence au lan-
gage C et à l’algorithme du simplexe. Il est composé d’un exécutable (CPLEX in-
teractif) et d’une bibliothèque de fonctions pouvant s’interfacer avec différents lan-
gages de programmation : C, C++, Java et Python.[20]
CPLEX Optimizer fournit des solveurs de programmation mathématique flexibles
et hautes performances pour les problèmes de programmation linéaire, de program-
mation mixte en nombres entiers, de programmation par contraintes et de program-
mation à contraintes quadratiques. Ces solveurs incluent un algorithme parallèle
distribué pour la programmation mixte en nombres entiers afin de tirer parti de
plusieurs ordinateurs pour résoudre des problèmes difficiles.[21]
39
Chapitre 4.Modélisation du problème posé
4.6 Conclusion
La formulation d’un problème est une tâche délicate mais essentielle car elle
conditionne la découverte de la bonne solution. Pour la première approche, il s’agit
d’un problème linéaire à variables mixtes. Les problèmes d’ordonnancement sont
des problèmes NP-difficiles [1], c’est-à-dire que dans le cas pratique, la complexité
croît exponentiellement avec le nombre de tâches et de ressources. Toutefois, dans
certains cas pratiques selon la taille du modèle, la résolution peut se faire à l’aide
d’un solveur, nous allons voir si ce dernier nous fournit une solution en une durée
de temps acceptable.
40
Chapitre 5
Résolution du problème et implémentation
5.1 Introduction
Afin de résoudre notre problème, nous devons connaître les processus des com-
posants du système qui sont liés entre eux, la durée de réalisation de chacune d’elle,
les relations d’antériorité entre les tâches et les temps d’attente ainsi que les dates
de début et fin imposées par l’organisme pour certaines tâches.
41
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
aussi bien industriel que pour la recherche. L’approche matricielle de MATLAB per-
met de traiter les données sans aucune limitation de taille et de réaliser des calculs
numériques et symboliques de façon fiable et rapide.[22]
Le choix s’est porté sur l’emploi du langage du logiciel Matlab 9.0.0.341360 (R2016a),
car il répond aux critères suivants :
- La maniabilité du langage : constitué d’un ensemble de possibilités faisant
en sorte que le programmeur travaille avec aisance, assuré d’une part par la
syntaxe du langage et d’autre part par un aspect visuel clair représentatif à la
fois du détail et du global.
- Le bagage du langage : il contient une interface graphique puissante ainsi
qu’une grande variété de méthodes scientifiques implémentées (prédéfinies).
- MATLAB possède une programmation facile, une continuité parmi les valeurs
entières, réelles et complexes.
- Une bibliothèque mathématique très compréhensive avec l’outil graphique qui
inclut les fonctions d’interface graphique et les utilitaires.
- la possibilité de liaison avec les autres langages classiques de programmations.[12]
42
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
P4.
P4.1.1
P4.1 P4.1.2
Processus Tâches Sous-tâches P4.1.3
P1.1 P4.2.1
P1.2 P4.2.2
P1.3 P4.2.3
P1.4 P4.2 P4.2.4
P1
P1.5 P4.2.5
P1.6 P4.2.6
P1.7 P4.2.7
P4
P1.8 P4.3
P2.1 p4.4
P2.2 p4.5
P2.3 P4.6.1
P2.4 P4.6.2
P2
P2.5 P4.6.3
P3.1.1 P4.6 P4.6.4
P3.1.2 P4.6.5
P3.1.3 P4.6.6
P3.1.4 P4.6.7
P3.1
P3.1.5 P4.6.8
P3.1.6 P5.1
P3
P3.1.7 P5.2
P5
P3.1.8 P5.3
P3.2.1 P5.4
P3.2 P3.2.2 P6.1
P3.2.3 P6 P6.2
P3.3 P6.3
P7.1
P7 P7.2
P7.3
Table 5.1 – Tableau récapitulatif des tâches du système de planification et de gestion de la
performance.
43
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
Le tableau suivant exhibe les tâches du système avec leurs durées, contraintes et
temps d’attente.
44
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
45
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
46
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
47
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
Le bouton Aide explique à l’utilisateur comment préparer son fichier Excel pour
ne pas y avoir d’erreurs lors du traitement de données.
48
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
Une fois le document Excel, contenant les données, a été choisi, l’utilisateur cliquera
sur le bouton Résultats.
Après implémentation des données de SPE, le résultat final sera présenté analy-
tiquement sur un tableau comme nous le montre la figure suivante :
En cliquant sur : Importer dans Excel, l’application affichera les résultats dans
Excel sous forme de tableau avec les dates de début, durées, dates de fin et une
solution graphique avec le diagramme de GANTT, comme nous le montre les figures
suivantes :
49
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
50
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
51
Chapitre 5.Résolution du problème et implémentation
5.5 Conclusion
52
Conclusion générale
Le travail qui nous a été confié par l’entreprise SONATRACH avait pour but es-
sentiel d’apporter les meilleurs résultats en matière de temps lors de la réalisation
d’un cycle complet dans un système intégré de planification et de gestion de la per-
formance.
En conclusion, nous pouvons dire que notre objectif assigné au début de notre
travail a été atteint car nous avons pu minimiser les délais de la réalisation d’un cycle
complet dans un système intégré de planification et de gestion de la performance.
53
Cependant, d’autres perspectives et développements pourraient être inscrits pour
une meilleure appréciation de l’application à citer, à titre d’exemple :
— Ajouter la contrainte des ressources humaines,
— Ajouter la contrainte de ressources financières.
Pour finir, ce projet nous a permis d’acquérir une très bonne expérience profes-
sionnelle dans notre domaine et nous espérons que ce résultat sera bénéfique pour
l’entreprise.
54
Bibliographie
55
BIBLIOGRAPHIE
Webographie
[17] www.sonatrach.com
[18] www.sonatrach.com/nos-activites
[19] www.agrireseau.net
[20] www.wikipedia.org/wiki/CPLEX
[21] www.ibm.com/fr-fr/analytics/cplex-optimizer
[22] www.wikipedia.org/wiki/MATLAB
[23] [www.mathworks.com/help/matlab/app-designer.html
[24] www.sabbar.fr/management/la-performance-de-lentreprise/
[25] www.gantt.com/fr/
[26] www.wikipedia.org/wiki/PERT
[27] www.logistiqueconseil.org/Articles/Logistique/Methode-potentiel-metra
[28] www.hatem.masri.tripod.com/RO/CHAP1html.htm
56
Résumé
La planification qui est une ligne de base pour toute amélioration de la perfor-
mance de l’entreprise, la Direction Corporate Stratégie, Planification et Economie
(SPE) a mis en place un système intégré de planification et de gestion de la perfor-
mance qui contribue fortement à son pilotage stratégique important en matière de
temps.
La problématique posée dans notre projet est la minimisation des délais de réa-
lisation d’un cycle complet dans un système intégré de planification et de gestion
de la performance, une étude était nécessaire sur le contexte de notre projet et l’in-
fluence de la planification sur la performance de l’entreprise afin de connaitre les
composantes réelles et comprendre son mode de fonctionnement.
Dans notre cas, la méthode exacte qui consiste à faire appel à des fonctions du
solveur CPLEX a été utilisée dans notre mémoire pour la résolution du problème.
57