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L'ame Perdue D'une Nation
L'ame Perdue D'une Nation
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JEAN CLAUDE MANZUETO
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L’ÂME PERDUE D’UNE NATION
DEVANT LE DÉSARROI D’UN PEUPLE
JCM
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Première édition :
© Éditions JCM 2015
Pour la présente édition :
© Éditions JCM 2015
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À la nation congolaise,
À l’Afrique de Kwame Nkrumah et de Patrice Émery Lumumba,
Au peuple du monde libre épris de paix et de justice,
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« On peut fonder des empires glorieux sur le crime, et de nobles
religions sur l’imposture. Cependant, j’ai quelques convictions, dans
un sens plus élevé, et qui ne peut pas être compris par les gens de
mon temps. »
CHARLES BAUDELAIRE
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Prologue
« Il existe ainsi une forme de république intérieure
nourrie par nos quêtes profondes de liberté, de dignité,
de bonheur et de prospérité communautaire, loin de
toutes les chaines de l’esclavage politicien que nous
vivons maintenant, et que nous nous cachons à nous-
mêmes, par honte, par désespoir ou par simple faiblesse
humaine. Cette république intérieure, ce Congo des
profondeurs de notre âme, est une immense force de
créativité. C’est à cette force que j’appartiens, dans
l’espoir qu’un jour ou l’autre, il émergera de nos âmes
pour nous rassembler tous et toutes dans la lumière de
nouvelles institutions. Je vis avec la conviction que le
Congo est encore à inventer. »
GODEFROY KA MANA
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PROLOGUE
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PROLOGUE
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L'ÂME PERDUE D'UNE NATION
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Caractère de ce qui est tiède.
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PROLOGUE
J’écris ces mots avec l’espoir qu’un jour ils revêtiront de la chair
humaine et libèreront mon peuple. Si mes mots et ceux de
plusieurs autres gens parmi ceux de mon peuple pouvaient
dépasser l’écho de la simple description narrative d’une situation,
nous les peindrions comme des êtres, nous les doterions de
conviction et de puissance, portant des ailes et des flèches pour
atteindre le cœur des hommes épris de justice et surtout le cœur de
ce peuple qui ne sait plus sur quoi reposer son espoir de voir une
nation restaurée ou inventée à l’aube du jour. Le peuple congolais
s’est résigné à force de croire à un mythe qui ne surviendra peut-
être jamais et de combattre chaque jour pour sa pauvre pitance.
La majorité de la population congolaise s’est forgé une piètre
image de la politique bien qu’elle soit politisée à outrance.
Revendiquer ses droits et libertés est le cadet de ses soucis, noyée
dans l’insouciance du respect des règles démocratiques et de droit,
elle se préoccupe de se construire un confort égoïste, bien qu’il ne
soit que temporaire. Mais quel que soit le degré des abus, un petit
nombre se réveille au prix de sa vie. Il faudrait se le dire, même
s’il est difficile d’avancer des chiffres exacts, néanmoins,
plusieurs auteurs et sources s’accordent pour considérer que les
crimes qui ont été commis sur les terres congolaises comme les
plus grands crimes jamais répertoriés dans les annales de
l’Histoire de l’humanité. Ces crimes se perpétuent depuis le règne
du roi Léopold II de Belgique, et ses partisans continuent depuis
lors l’invasion, l’occupation et l’infiltration du Congo par
Kagamé, le président du Rwanda et par ses partisans, jusqu’au
régime anarchique mis en place et conduit par un imposteur, un
petit soldat de l’armée patriotique rwandaise qui se prétend
officier militaire après trois mois de formation en Chine. Tous
estiment que le nombre de victimes congolaises se chiffre en
plusieurs millions d’individus. Serait-il approprié de parler de «
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CHAPITRE 1
L’immense déception
« Le peuple fut réveillé en sursaut par le bruit de
passions qui n’étaient pas les siennes. »
LOUIS BLANC
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Kabila ». Oui, qu’il est un jumeau, mais sa sœur n’est pas celle
que l’on présente à la nation. Il est citoyen rwandais né des parents
tutsis rwandais qui sont venus se réfugier au Congo pendant la
vague de 1959. Fuyant le maquis après avoir trompé le peuple de
Fizi, principalement les Babembe de la tribu de Lumumba,
Laurent Désiré Kabila se réfugia en Tanzanie avec dans ses
bagages la famille d’Adrien Kanambe dont il venait de faire
l’épouse l’une de ses multiples concubines à sa mort. Il ne l’a
jamais adopté officiellement devant la loi. Il l’avait surement
adoptée dans son cœur, mais cela ne lui attribue pas la nationalité
congolaise. Il n’a jamais introduit une demande de nationalité
pour jouir du jus solis congolais. Il ne peut pas jouir de la
nationalité congolaise, encore moins de la nationalité congolaise
d’origine, car il est toujours citoyen rwandais comme
Nkundabatware, Ntanganda, et tant d’autres. Pour mieux
appréhender toute cette imposture, il faudrait lire le parcours de
son mentor James Kabarebe. Refugié rwandais en Ouganda, il
devint citoyen ougandais et y assume de hautes responsabilités,
officier des services de renseignements en Ouganda avant 1994.
Dès que l’Armée patriotique rwandaise est constituée, il devint
aide de camp de Kagamé jusqu’à la prise de pouvoir au Rwanda.
Ensuite, il commande l’AFDL et finit par devenir le chef d’état-
major général de la République démocratique du Congo sous
Laurent Désiré Kabila. Il ne s’arrête pas là, il va exercer les
fonctions de chef d’état-major général du Rwanda et aujourd’hui,
il est le ministre de la Défense du Rwanda. Dans ce milieu, on
change de nationalité à volonté selon les besoins de la cause. Pour
eux, l’essentiel est de contribuer à la mise en place de l’empire
Hima-tutsi.
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CHAPITRE 2
Tout est spéculation
« Certes, les mots étaient superbes : la liberté,
l’égalité, la fraternité, la vertu, l’honneur, le patriotisme.
Mais ce n’étaient que des mots, et il faut des actes pour
administrer. Imaginez des hommes les mieux intentionnés
au monde, très dignes et très bons, qui tombent dans un
pays dont ils ignorent tout, dont ils veulent tout ignorer,
et qui ont l’étrange idée d’y appliquer un régime
gouvernemental purement théorique. Il arrivera
forcément que le pays, dérangé dans sa vie quotidienne,
finisse par refuser l’expérience. La dictature est au
bout.»
ÉMILE ZOLA
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arrondir les fins de mois. Plusieurs d’entre eux ont été mal formés
par des gouvernements successifs qui ont lamentablement échoué,
empêtrés dans la médiocrité. Le pays manque gravement de
culture politique et étatique. Le Congo vit au rythme des caprices
climatiques et du destin, et à la merci des groupes financiers
internationaux : Fonds monétaire international, Banque mondiale,
etc., et, sous le contrôle de tous les organismes des Nations Unies.
À se demander si le Congo a-t-il des moyens ou la volonté
politique de résister aux conditions des bailleurs de fonds ou
pourrait-il par des moyens autonomes financer ses projets ? Un
État ne fait pas de projets pour plaire aux financiers, mais pour
répondre aux besoins de sa population. Par contre, le Fonds
Monétaire International et la Banque Mondiale sont des
institutions financières qui doivent générer de l’intérêt, du profit
au mépris des conditions sociales des populations ; ils ne sont pas
des associations caritatives.
Dans le domaine économique, non seulement le pays ne produit
pas, mais il n’a aucune politique de production. Il est resté figé au
modèle de la colonisation de l’exportation de ses ressources
naturelles, et importe tout. Entretemps, le pays croupit sous des
dettes extérieures qui ne lui servent pas à lancer une politique de
production ni à devenir autonome. Le Congo est à l’image du
mendiant du coin de la rue qui ne craint pas les revers de la
fortune et qui ne pense pas à quitter la rue. Et puisque l’État de
droit reste un vœu pieux, les règles de droit inexistantes, c’est la
beuverie d’une économie illégale, criminelle et informelle qui
règne dans une mare où se mêlent la corruption, la fraude fiscale,
l’impunité, la mauvaise gouvernance et les diverses mafias. Le
long terme est inexistant dans la conception politique du
Congolais. Les dirigeants politiques n’ont aucune vision politique
spécifique pour le pays, ils naviguent tous au gré des mottos
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TOUT EST SPÉCULATION
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CHAPITRE 3
Le contexte international
« La terre n’étant plus partagée entre blocs
antagonistes, les hommes ou, au moins, la majorité
d’entre eux se ralliant à l’économie de marché et à la
démocratie pluraliste, la priorité serait désormais, pour
les États, de s’adapter à la compétition économique ;
celle-ci parait d’autant plus féroce qu’une nouvelle ère
industrielle (suscitée par l’électronique, l’informatique et
la révolution des télécommunications) s’épanouit et que
de nouveaux protagonistes – et rivaux – (dragons ou
tigres asiatiques, anciens États communistes…) entrent
dans le jeu. La mondialisation n’abolit pourtant pas la
géographie. Tout acteur – individu, entreprise, État –
demeure inscrit dans l’espace et dans le temps. »
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LE CONTEXTE INTERNATIONAL
des Arméniens, des Juifs, des Tziganes et des Serbes, le Congo vit
le plus grand drame de l’univers. Si personne ne reconnait le
génocide congolais perpétré par les extrémistes du délire de la
création d’un empire Hima-Tutsi, comment reconnaitrions-nous
les autres massacres comme génocide ? Pendant que ma plume
laisse encore couler son encre sur cette page, je viens d’apprendre
que le Québec vient de surprendre, ce 5 juin 2015, il reconnait le
génocide congolais. Qui d’autre voudrait tourner son regard vers
ce peuple ou avoir de la compassion de son état pitoyable ? Après
le génocide rwandais et l’entreprise du génocide congolais, les
grandes puissances tapies dans l’ombre de la cruauté humaine la
plus vile innovent avec la même bestialité. Ils imposent le
terrorisme destructif dans le monde arabe et en Afrique, le ventre
mou de l’humanité, que seules leurs forces militaires peuvent
confronter. C’est une façon dérobée d’imposer un impérialisme de
plus en plus abject à toute l’humanité. L’interventionnisme pour
éviter les génocides a été coulé en forme de loi à l’Organisation
des Nations Unies. Pour quel profit ? Pourrions-nous vivre
ensemble avec « dans nos caves, le cadavre d’un peuple
assassiné» et dans nos bibliothèques, la liste des fosses communes
des peuples exterminés ? Si les États-Unis d’Amérique et l’empire
anglo-saxon se sont cachés derrière le Rwanda et l’Ouganda pour
mieux créer des guerres et exploiter le Congo, la France, quant à
elle, s’est décidée à le faire visiblement et impunément dans ses
anciennes colonies ; Hydre au Mali, Sangaris en République
centrafricaine. Le génocide commis au Rwanda et perpétré en
République Démocratique du Congo s’est transposé en
Centrafrique sous l’instigation de la France sans que les Africains
s’en soucient plus que ce simple constat d’échec. Qui prendra
conscience de ce qui se trame réellement en Afrique ? Déjà, le
Nigéria crie au secours à l’aide américaine pour venir à bout d’un
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groupe créé de toutes pièces et financé par les uns et les autres.
Les Américains et les Français entrainent à la fois, les terroristes
et les armées régulières de la région ; Boko Haram, Nigéria,
Niger, Tchad et Cameroun. Les peuples enivrés s’adonnent le
cœur plein de rage sans comprendre la manipulation dont ils font,
encore et toujours, l’objet. Ils s’évertuent à être, à tour de rôle,
Charlie, Français, Malien, Libanais, Syrien selon la compassion
générée par la puissance de la machine de propagande. La classe
politique inconsciente alimente ce chaos par sa soif macabre du
pouvoir; ôte-toi de là, que je m’y mette ! L’appétit des vautours et
des hyènes s’intensifie sans limites. C’est ainsi qu’en République
centrafricaine, la France pousse sans effort le peuple à s’entretuer
au nom de la religion. Elle y attise astucieusement le feu de la
division exactement comme pour le prétendu génocide ethnique
rwandais qui a délivré à Paul Kagamé la licence de tuer et de
défier quiconque oserait le contredire. Mais qui prend la réelle
mesure de cette obsession des Occidentaux et principalement des
Américains à vouloir dominer le monde et particulièrement
l’Afrique ? Ils n’y vont pas de mainmorte en rançonnant les
richesses africaines afin de leur permettre de juguler les crises
qu’ils fabriquent et propagent chez eux. Lorsqu’il s’agit de
l’Afrique, les notions de droit disparaissent. Devrions-nous être
surpris ou étonnés de leur comportement et attitude ? N’est-ce pas
que l’Afrique n’est qu’une jungle à leurs yeux ? Tout ce qui prime
aux yeux des organisations occultes occidentales est de dominer.
Pour mieux contrôler leur suprématie, ils imposent la succession
des marionnettes à la tête des pays africains sans que personne ne
s’en plaigne, sans que cela ne froisse l’école politique africaine
aliénée et éprise d’un égo surdimensionné de pouvoir.
Le peuple oublie vite et croit facilement aux marchands de rêve
sans chercher à démystifier ou comprendre la comédie
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LE CONTEXTE INTERNATIONAL
son déclin inévitable est invisible aux yeux des peuples qui
n’arrivent pas à lire le transfert des bourrasques privées à tout le
système financier mondial. Occasionnant plus de chômage,
d’irritation, d’instabilité, de déficits, de délocalisations, de
fermetures et de banqueroutes, favorisant en réalité la
globalisation entre les mains d’une seule puissance.
Ainsi, pour mieux comprendre où se situe la planète Terre et
cerner le sillage de son long voyage, si nous considérons la
gestion de la cité avec une loupe politicienne, nous devrions aussi
prendre en compte la manipulation religieuse qui oriente le
comportement des hommes et la destinée de l’humanité. Au-delà
des sociétés secrètes qui manipulent et contrôlent réellement le
pouvoir humain sur terre, les deux religions majeures visibles
prennent de plus en plus d’ampleur. Le nouveau christianisme
venu des États-Unis d’Amérique, pays de toutes les folies, s’est
lancé à la conquête et à la promotion de la prospérité financière
disponible seulement aux sons clinquants des sous provenant des
donations de pauvres gens en contrepartie de l’espérance d’un
miracle du ciel. Toute cette rapine est organisée de manière à
renflouer les caisses privées et personnelles de la nouvelle
génération de gourous du christianisme moderne au lieu de
promouvoir la responsabilité et la libération financière de
disciples; les adeptes sont bercés à la doctrine du fatalisme et à
l’attentisme, conditionnés psychologiquement à se soumettre au
nouvel ordre esclavagiste. Le chef de la religion chrétienne,
l’Église catholique, après s’être longtemps enrichie, adopte un
profil bas, plus louable et plus approprié aux circonstances
actuelles. Après tous les soubresauts internes, pour mieux effacer
l’image du christianisme romano-occidental belliqueux et
conquérant et de la pédophilie hideuse longtemps entretenue et
mal cachée, elle se rallie étonnamment aux politiques pour
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LE CONTEXTE INTERNATIONAL
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CHAPITRE 4
Le Congo se meurt
« Le système qui est en place n’est pas un système
politique. C’est un système affairiste dans lequel tout le
monde se bat pour manger. Vous imaginez un enseignant
de l’école primaire qui n’avait jamais touché 1 000 $
quand tout d’un coup il se voit capable d’accéder à des
milliers de dollars, vous n’allez pas convaincre
facilement ce monsieur-là que lécher les bottes est une
mauvaise chose. C’est donc un système qui n’est fondé
sur aucune éthique, ça devient compliqué pour notre
pays. Mais c’est un malheur passager parce que
plusieurs d’entre nous ont compris qu’il faut mettre fin à
ce système-là pour pouvoir refonder le pays sur des
bases politiques convenables. »
ABBE JEAN PIERRE MBELU
La Corruption
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autre député, ayant été informé du fait, est allé voir le président de
l’Assemblée nationale pour requérir son intervention. Mais à la
surprise de celui-ci, le président de l’Assemblée nationale exigea
des espèces sonnantes et trébuchantes pour intervenir, et il a
aujourd’hui l’ambition d’être président au Congo. Voilà où se
trouve la République Démocratique du Congo. Et ils prétendent
tous, « majorité et opposition » être des défenseurs du peuple. Qui
défendait qui dans ce cas ? Ce président de l’Assemblée nationale,
ce député, ces juges, cet homme d’affaires ? Au Congo, tout se
monnaie, tout service s’achète, tout le monde est corruptible et
corrompu du sommet à la base de l’échelle. Et c’est devenu
comme un système implanté insidieusement dans la mémoire
collective par ceux-là mêmes qui sont censés donner l’exemple.
Comment le peuple apprendra-t-il que celui qui se tait devant la
corruption y participe et celui qui enseigne à l’accepter est
l’ennemi numéro un de la nation ?
La misère
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LE CONGO SE MEURT
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L’analphabétisme et l’illettrisme
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LE CONGO SE MEURT
Recherche scientifique :
La kleptocratie
L’impasse
L’hallucination collective
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LE CONGO SE MEURT
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CHAPITRE 5
L’occasion manquée
« Depuis sa rentrée, il est chef de parti et il n’en fait
pas mine. Son nom est un drapeau de menace. Son palais
un point de ralliement. Il ne remue pas et cependant je
m’aperçois qu’il chemine. Cette activité sans mouvement
m’inquiète. Comment s’y prendre pour empêcher de
marcher un homme qui ne fait aucun pas ? C’est un
problème qui me reste à résoudre. »
Louis XVIII
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Noirs ; qu’un Noir n’était admis ni dans les cinémas, ni dans les
restaurants, ni dans les magasins dits européens ; qu’un Noir
voyageait à même la coque des péniches, aux pieds du Blanc dans
sa cabine de luxe. Qui oubliera enfin les fusillades dont périrent
tant de nos frères, les cachots auxquels furent brutalement jetés
ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d’une justice
d’oppression et d’exploitation ? Tout cela, mes frères, nous en
avons profondément souffert. »
Tshisekdi a confisqué le combat du peuple avec des slogans
soporifiques lorsque le peuple congolais dans sa grande majorité
voulait voir en lui, un nouveau Lumumba. Comment serait-il
l’égal de Lumumba qu’il avait, de commun accord avec ses Amis,
jeté en pâture aux criminels sans pitié et sans remords ? Comment
pourrait-il être un nouveau Mandela, un Gandhi ou un Martin
Luther King que le peuple espérait avoir même l’espace d’une
saison ? Hélas, si tout le peuple reconnait en lui l’homme des
occasions manquées, la communauté internationale le considère
comme un homme imprévisible dont on ne peut faire confiance,
changeant et facilement démontable, n’ayant aucune carrure
d’homme d’État. On peut-être un véritable harangueur des masses
et être incompétent à diriger une nation. Seul devant sa
conscience, il répondra soit de son incompétence et de ses lacunes
de leadeurship, soit de son affairisme politique.
Rien d’autre n’a prévalu dans toute sa carrière que son égo
enflammé par le crédit que le peuple lui a accordé. Il n’a fait que
s’opposer, même contre ses amis avec lesquels il a commencé son
combat, n’étant pas capable de balayer les idées de gauche et de
droite au profit de l’intérêt suprême du pays. Il s’est laissé
emporter, déchiré par des querelles et des conflits idéologiques
mineurs, de la jalousie personnelle et tribale, rien que des intrigues
habilement téléguidées de l’extérieur. Il a fini par ruiner toute une
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L’OCCASION MANQUÉE
organiser ce qu’il n’a pas pu organiser, il faut faire ce qu’il n’a pas
pu faire. »
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CHAPITRE 6
La responsabilité citoyenne
« En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois
qu’un évènement survient, on peut être certain qu’il avait
été prévu pour se dérouler ainsi. »
FRANKLIN ROOSEVELT
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LA RESPONSABILITÉ CITOYENNE
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LA RESPONSABILITÉ CITOYENNE
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LA RESPONSABILITÉ CITOYENNE
Je m’interroge !
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LA RESPONSABILITÉ CITOYENNE
partie et dont ils continuent de faire partie n’ont qu’un seul but ;
torpiller toute vraie opposition et prendre le contrôle total du
pouvoir et de l’opposition. Kamhere ayant échoué seul à la tâche,
plusieurs autres chevaux de Troie ou taupes doivent être ajoutés
pour mieux contrôler cet appareil qui pourrait déstabiliser cette
conspiration anglo-saxonne entre les mains de Kagamé et
Museveni. Le vieux Tshisekedi physiquement éreinté et comme
dans nos mauvaises habitudes africaines ou congolaises n’a pu
préparer la relève. Il n’a pas mis en exergue un dauphin capable de
reprendre en mains le parti si cher à beaucoup d’entre nous. Qui
peut certifier et déterminer sa véritable position de patriote ? Le
MLC est déjà un parti politique à mettre de côté par le simple fait
que ses membres et cadres laissent le contrôle du parti entre les
mains d’un prisonnier. Ils ne me contrediront jamais qu’il a été
fabriqué par Museveni, l’un des deux maitres à bord de cette
organisation criminelle et terroriste qui a pris naissance à
Kampala, qui a ensuite envahi le Rwanda, pénétré notre pays et
contrôle aujourd’hui la région des Grands Lacs. Vital Kamhere
tient à trôner au-dessus de l’opposition et à en faire le propulseur
des ambitions cyniques de l’organisation barbare et terroriste
ougando-rwandaise. Une taupe ne change pas. Celui qui change
véritablement de camp se résigne lui-même au silence et ne
présente nullement des ambitions dominatrices. C’est ce qui se
passe partout dans le monde. Mais lorsque quelqu’un qui quitte un
camp vomi par le peuple et manifeste des ambitions légales ou
légitimes de dominer le camp qu’il vient de rejoindre, sachez que
cette personne est une taupe qui ne changera jamais ses couleurs,
qu’importe qu’il soit le plus rusé des caméléons. Voilà exactement
ce qui se passe actuellement dans notre pays.
La conscientisation est un processus continu de libération qui
se réalise dans le temps par des actions et des luttes concrètes où
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LA RESPONSABILITÉ CITOYENNE
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CHAPITRE 7
Nécessité d’une révolution
« Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont
difficiles à surprendre… même sous la constitution la
plus libre, un peuple ignorant est esclave. »
CONDORCET
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NÉCESSITÉ D’UNE RÉVOLUTION
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NÉCESSITÉ D’UNE RÉVOLUTION
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NÉCESSITÉ D’UNE RÉVOLUTION
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congolais ? Cela est peu probable lorsque l’on s’attarde sur les
évènements passés où le régime au pouvoir est passé maitre à
semer le doute dans l’esprit du peuple et où l’opposition s’est
résignée à se mentir à elle-même. Des «élections pipées d’avance»
aux « élections piégées », l’élite et la classe politique ne pensent
nullement libérer le pays des maux qui l’étranglent, mais plutôt
s’assoupissent à se demander comment assouvir les penchants
naturels égoïstes. De l’autre côté, les bruits des armes font peur,
car très souvent la violence ne se contient pas aisément et elle
n’engendre rien d’autre que la désolation entre les mains des
passionnés charlatans. En général et à cause de l’impréparation et
de l’inexpérience, ceux qui y excellent deviennent souvent
d’indécrottables dieux.
Mutatis mutandis, il devient de plus en plus évident et récurrent
qu’au-delà de l’opposition, de la résistance et du combat, le peuple
congolais doive, soit se battre, soit disparaitre ; qu’après avoir agi
de façon défensive, il est certain que le combat du peuple
congolais doit maintenant revêtir un nouveau caractère et que
seuls le développement et la généralisation de l’offensive contre
l’impuissance, la violence gratuite, les mensonges, la corruption
lui permettront de se transcender, de subsister et de vaincre ! Et
pourtant, « il ne peut y avoir de révolution que là où il y a
conscience », comme l’affirme Jean Jaurès. Se laisser aveugler par
cette même élite et cette crasse politique qui se réjouit depuis
l’indépendance de la boulimie politicienne et de la vénalité
mélancolique et répugnante ou qui se laisse gagner par la hantise
de voir l’imposture disparaitre comme si ce serait la fin du chaos
instauré depuis que certains malfrats congolais, africains et
occidentaux ont décidé d’être les maitres du Congo, ne serait-il
pas se voiler la face ? Après avoir imposé au peuple l’imposture
humiliante, la résignation devant les crimes les plus atroces et le
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NÉCESSITÉ D’UNE RÉVOLUTION
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NÉCESSITÉ D’UNE RÉVOLUTION
Parlons élections
qui risque de nous couter plus que ce que nous gagnerons par la
révolution-rupture qui n’est pas une rébellion ou une épopée
sanglante. Aller aux élections dans ces conditions, ce n’est pas la
voie de la paix, c’est bruler le pays ! Est-ce vraiment ce que nous
souhaitons à notre nation et à notre peuple au nom d’une
démocratie inexistante et d’illusion ?
Les élections, certainement oui ! Mais pas des élections dans
cette étape du désordre imposé à dessein. On ne peut pas bruler
toutes les étapes démocratiques nécessaires pour le plaisir d’avoir
des élections et de flouer le peuple ou le contenter pour une
période. Le Congo nécessite de se bâtir une nouvelle espérance sur
des bases solides et non sur des bases perméables, incertaines et
hâtives simplement parce qu’on n’a pas voulu par la bravoure
prendre à bras-le-corps sa destinée en mains. La révolution-
rupture prévoit des élections non pas immédiatement, mais à la fin
d’une transition appropriée, car il y a des préalables : Nation –
État – Droit – Justice – Sécurité. La révolution-rupture replace les
élections dans son contexte et dans le cours normal de la vie d’une
nation. La révolution-rupture est le seul moyen de nous sortir des
républiques mal amorcées à cause des transitions mal conçues,
mal conduites et inachevées et de ce système méchant qui nous
déshonore ! Nous savons tous, sans être péjoratif, que cette
constitution sur laquelle les uns et les autres se fondent pour
tromper le peuple n’a aucune valeur juridique, car charcutée à tort
et à travers et, par-dessus le marché, promulguée par un imposteur
soldat de l’armée patriotique du Rwanda. Une constitution est
supposée être le principe suprême du système juridique d’une
nation, mais celle du Congo n’assure plus la garantie des droits et
des libertés du peuple. Elle ne détermine pas la séparation des
pouvoirs pour répondre aux aspirations du peuple et réguler l’âme
de la nation. Et que seraient donc les élections organisées sous cet
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CHAPITRE 8
Un nouvel ordre politique
« Au régime vieillot qui s’applique à perpétuer une
société agonisante, ils peuvent opposer la promesse
féconde d’un monde nouveau où la loi, sage et hardie,
fera du peuple son propre maitre. Ils ont de leur côté la
liberté et la justice. S’ils l’osent, ils auront l’espérance. »
FRANÇOIS MITTERRAND
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L'ÂME PERDUE D'UNE NATION
tour au monde. Les tours mêmes les plus fortes ne s’érigent pas
toutes seules. Tout tourne autour de l’homme. Il faut des hommes
pour concevoir une pensée, il faut des hommes pour mettre en
pratique une pensée et il faut des hommes pour ériger de hautes
tours. Le débat congolais est premièrement, et sans nul doute,
celui de l’homme congolais qui tue le Congo avec ses pensées
perverses, son inconscience et sa médiocrité, et celui aussi qui
peut corriger tous les abus, erreurs, perversions, déviations, fautes
et relever le défi de l’excellence. Un pont construit au Royaume-
Uni au XVIe siècle sert toujours pour les traversées des
populations, mais un pont bâti sur le boulevard Lumumba au
XXIe siècle s’est effondré sans que personne ne puisse en
comprendre la raison. Et personne ne s’en offusque, pourtant c’est
un signe fatal de déchéance d’une société.
Un État de droit et une démocratie ne sont possibles que si les
mécanismes institutionnels de séparation et d’équilibre de pouvoir
à tous ses niveaux sont bien implémentés, l’application
rigoureusement respectée et le contrôle permanent. Une question
reste cependant pendante : sommes-nous, en tant que peuple, prêts
et disposés pour plus de justice et de rigueur ou sommes-nous
encore et toujours enclin au laisser-aller et à pardonner tout au
nom des sentiments fraternels et cupides ? Sommes-nous prêts à
quitter la culture de corruption, à accepter la bonne gouvernance et
la fin de l’impunité ?
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Nation
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État
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UN NOUVEL ORDRE POLITIQUE
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L'ÂME PERDUE D'UNE NATION
même des actifs boursiers est négligeable […] près des trois quarts
sont des paris mutuels entre opérateurs ».
Et tout cela se répercute sur nos économies, des pays non
équipés. Si la concentration des richesses dans le monde se
retrouve aux mains d’une minorité toujours plus petite, 1 % de la
population mondiale est la plus riche, que dirons-nous des
richesses congolaises ?
L’ancien Premier ministre socialiste français alerte en outre sur
la hausse des inégalités : « les inégalités à l’intérieur des sociétés
n’ont jamais été aussi fortes en plus d’un siècle ». Quelle est donc
l’ampleur des inégalités dans la société congolaise ? Il conseille
un changement économique, une diminution de l’incitation au
profit personnel. Mais chez nous, ce changement économique
passe premièrement par un changement du comportement de la
classe politique et de l’élite congolaise afin que l’incitation soit
dans le sens de promouvoir le respect du bien commun contre la
promotion de l’égoïsme malsain. Car au Congo même le profit
personnel n’est que l’expression de la dilapidation des richesses
nationales. Tous les gouvernements qui se succèdent au Congo se
caractérisent par une même maladie, après le pouvoir, ils font les
rues comme le commun de mortels. Le profit personnel n’aurait
servi à rien, ni même à ceux qui l’ont pratiqué le temps d’une
illusion dissipée. On pille la caisse de l’État pour paraitre et non
pas pour investir ou se bâtir des fortunes.
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UN NOUVEL ORDRE POLITIQUE
Droit et sécurité
1. Convention nationale
chefs coutumiers ;
deux représentants de chaque ville, district et territoire
proposés et désignés par la base pour intégrité,
compétence et expérience professionnelle. Ils doivent
maitriser les us et coutumes de la collectivité de
provenance ;
représentants des grandes églises ;
représentants de la société civile par domaine;
35 Congolais non originaires au nombre de 5 par
province.
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1. Recensement national
2. Restructuration de l’économie
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1. Consultation populaire
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2. Mpumbu
3. Ozone
4. Binza Pigeon
5. Ma Campagne
6. Binza
7. Mont Fleury
8. Malueka
9. Kinsuka
10. Mbudi
11. Lukunga
12. Lutendele
13. Camp Luka
14. Kintambo I
15. Kintambo II
16. Kintambo III
17. Gombe Rive gauche
18. Gombe Rive droite
19. Gombe Socimat
20. Lingwala
21. Kinshasa I
22. Kinshasa II
23. Bon Marché
24. Ndolo
25. Barumbu.
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CHAPITRE 9
L’entrée en IVe république
« Pour réussir cette ambition, le pays ne peut se
permettre, dans sa gouvernance, dans sa vision de la
politique et dans sa conception de l’État, une existence
de négligence, de laxisme, d’amateurisme, de médiocrité
ou de violence destructrice. En revanche, il a plutôt
besoin d’être une communauté des intelligences, une
communauté des valeurs et une communauté de vision et
d’esprit pour accomplir son développement au sens plein
du terme».
ONESPHORE SEMATUMBA
J’ai pris le temps d’exposer tout le long de cet essai les réalités
congolaises, les défis de la nation, les voies et moyens de tirer
l’épingle du jeu. J’espère au moins avoir convaincu la minorité
agissante et que la réponse de la grande majorité passive ne sera
pas celle de « yo nde oko changer mboka oyo » ou de « quitter le
pays », mais de s’engager pour la « révolution-rupture ». Elle se
justifie, elle est impérative. Elle est la seule possibilité qui s’offre
à la fuite en avant et au suicide collectif. Le bonheur de la femme
et de l’homme congolais n’est pas sous d’autres cieux, il ne
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L'ÂME PERDUE D'UNE NATION
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L’ENTRÉE EN IVe RÉPUBLIQUE
comme un spectateur emporté, mais pour porter haut dans les faits
le discours de la dignité et du respect du peuple congolais. J’avais
choisi depuis quelques années l’interaction sur les réseaux sociaux
qui font de ce monde actuel, un petit village virtuel, pour
répercuter ce sentiment noble et patriotique de réveiller la
conscience nationale et de mobiliser les Congolais afin de
constituer l’alternative à la grande crise qui secoue notre pays
depuis bientôt cinquante-cinq ans. Et c’est de tréfonds de leurs
cœurs que nos frères et sœurs ont fait retentir leur amour pour le
Congo et la hargne de mettre un terme à cette humiliation. Je
tressaillais au-dedans de moi à chaque mot de révolte, de colère et
de soutien à ce qui est devenu au fil du temps notre combat.
À tous ceux qui m’ont soutenu dans la faiblesse des mots, dans
l’impuissance de l’action,
À vous tous qui croyez à notre combat pour un nouveau
leadeurship au Congo, je vous suis redevable.
Oui, je vous suis redevable à vous tous qui ne vous êtes pas
manifestés publiquement, mais qui n’avez pas manqué l’occasion
de me soutenir d’une manière comme d’une autre. Je vous suis
redevable à vous aussi qui ne vous prononcez pas, mais des
milliers que vous êtes à me suivre dans le silence de la
technologie. Je vous suis redevable à vous mes parents, ma
famille, mes ancêtres, ma tribu, mon clan, mon quartier, ma
commune, ma ville, ma province, mon pays, mon peuple. Je vous
suis redevable à vous mes amis, les héros dans l’ombre pour qui je
suis prêt, s’il le faut, à sacrifier ma vie. Au jour de la révolution-
rupture, je serai là pour porter vos espérances et vous représenter
fidèlement. Oui, je serai au rendez-vous de notre histoire non pas
seulement avec des discours, mais avec ce que vous m’avez donné
et ce que vous avez fait de moi. Est-ce pour un idéal ou est-ce
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Je vous remercie !
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À propos de l’auteur
Jean Claude Manzueto Ngenge est né le 4 mars 1959 à
Kinshasa en République Démocratique du Congo, à l’hôpital de
Kintambo. Il fréquente l’école primaire Saint Georges
actuellement Bondeko à Kintambo, une école des frères chrétiens
catholiques. Il poursuivit son cycle d’orientation en 1971, à
l’École de la Montagne, actuellement Institut Kilimani dans la
commune de Ngaliema, avant d’être admis à l’Athénée de la
Gombe pour les humanités en section littéraire, option latin-philo.
Il termine son diplôme d’État des humanités au Collège Nsona
Nkulu dans le Bas-Congo à Mbanza-Ngungu, avant d’être admis
en droit à l’Université de Kinshasa. Son amour du verbe oratoire
de Cicéron et de son œuvre Pro Archia ayant été éteint pour une
vision plus grande de la société, il change son choix d’être un
avocat pour les sciences économiques, sociales et politiques. Il est
admis aux facultés universitaires Saint Louis de Bruxelles en
Belgique. Mais la politique et la gestion décadente de son pays ne
l’inspirèrent plus pour poursuivre une carrière politique d’où il se
lança dans les affaires, entre autres, la vente des voitures entre
l’Europe et son pays.
En 1994, sa vie connaitra un bouleversement profond, touché
par l’Esprit de Dieu, il se convertit au christianisme et s’investit
totalement au ministère de la table pour venir au secours de ceux
qui étaient dans le besoin. Après plusieurs années passées entre le
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L'ÂME PERDUE D'UNE NATION
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Remerciements
Mes remerciements s’adressent tout particulièrement au peuple
congolais qui endure le martyre que personne ne voudrait
reconnaître, qui a encouragé, et qui a soutenu ce projet en mettant
à disposition son concours de plusieurs manières jusqu'à la
publication de ce livre.
Je rends hommage à ceux qui nous ont précédés dans ce combat
de liberté, de justice, de vérité, et d'humanité, Patrice Émery
Lumumba, Martin Luther-King, Nelson Mandela. Ces étoiles et
ces lampes qui éclairent tant si peu les sentiers ténébreux où
chacun de nous progresse à la mesure de sa foi, avec l'espérance
de voir la lumière, luire dans chaque cœur et conscience de
l'humanité.
Ce livre n’aurait pu être rédigé sans les fructueux efforts de
ceux qui ont pris le temps de m'éduquer, de m'enseigner, de
m'encourager, de me soutenir, mes parents, mes amis, mes
enseignants, mes professeurs, et mes maitres, en un mot la nation
congolaise.
Je remercie enfin une dame particulière qui dans l'anonymat a
accepté d’être présente par ses précieux avis et conseils tout le
long de cette écriture et ainsi que ceux qui ont contribué à la
publication de ce livre par leur aide.
La gloire et l’honneur au Maitre des temps et des circonstances!
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Table des matières
Prologue......................................................................................... 9
Chapitre 1. L’immense déception ............................................... 27
Chapitre 2. Tout est spéculation................................................... 51
Chapitre 3. Le contexte international .......................................... 59
Chapitre 4. Le Congo se meurt.................................................... 81
Chapitre 5. L’occasion manquée................................................. 99
Chapitre 6. La responsabilité citoyenne .................................... 113
Chapitre 7. Nécessité d’une révolution...................................... 131
Chapitre 8. Un nouvel ordre politique....................................... 167
Chapitre 9. L’entrée en IVe république..................................... 209
À propos de l’auteur .................................................................. 219
Remerciements .......................................................................... 221
Table des matières...................................................................... 223
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République d’Afrique du Sud
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ISBN : 978-2-9555245–0-3
Photo de couverture : © Claudy Khan
Dépôt légal : Février 2016
Relecture par Le Corrigeur : http://corrigeur.fr
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