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Droit Pénal
11/2/10
Fin cour 1er semestre :
L’application de la loi pénale au fait délictueux :
Def : « C’est l’opération intellectuelle consistant à déterminer le texte pénal
s’appliquant éventuellement a un comportement anti social »
Tout les faits ne sont pas pénalisé par un texte répressif (ch. crim 24/11/83
lafont : titulaire d’une CB non périmé qui retire somme supérieur au montant de
son solde disponible. Peut-il être poursuivi pour vol. Même la cour dit que cela
n’est pas puni par un texte répressif cad ne relève pas du dt pénale c’est une
violation contractuelle (dt civil)
séparé les uns des autres par une condamnation définitive. Pour le concours réel
el code prévoit des règles particulières 132 - 2s et not concernant les peines
encourues pour les infractions reconnues peut être prononcée dans la limite du
maximum légale le plus élevé. (Ex : 2 infraction une pour 4 ans et L’autre pour 6
le max est de 6 même si addition mais on peut cumulé les peine d’amande) et
plusieurs inscriptions sur casier judiciaire et chacune compte pour le calcul de la
récidive.
Il est parfois difficile de dégager la notion que protège le texte (escroquerie
protège propriété ou consentement ?) arrêt 10/5/78 : escroquerie réalisé à l’aide
‘une pub de nature à induire en erreur, la cour de cass déclare l’indiv coupable de
ces deux infractions car elle n’a considéré que l’escroquerie de touchés que les
naïf et le truc de nature a induire en erreur touche tt le monde ; dc une seule
notion protégée et distinction entre deux truc).
Titre 1 : l’infraction
En droit français trois éléments constitutifs de l’infraction
*élément légal
*élément materiel
* élément moral
Roux défini l’infraction comme une« Manifestation fautive d’une volonté agissant
contre le dt est sanctionné par la loi au moyen d’une peine. »
Les auteurs du 19ème appel l’élément matériel le corps du délit, c’est ce qui ce
voit. Pour le moral c’est l’état d’esprit de l’agent au tps de l’action.
Chapitre 1 :l’élément matériel de l’infraction :
1ère Section : La tentative :
L’idée de poursuivre l’auteur d’un fait tenté est récente. Dans l’antiquité on
s’attache au résultat dc résolution objective de l’infraction on se fout de l’état
d’esprit de l’agent. L droit romain opère par casuistique cad prévoie des cas
d’espèce ou celle ci pouvait retenir. Sous l’ancien régime généralisation de
sanction de la tentative avec un + grand nombre de cas d’espèce. Pdt la rev (loi
de 1791 qui forme le 1er code pénal) ne sont incriminé que tentative
d’empoisonnement et d’assassinât et seule loi du 10/6/1796 qui décide de
sanctionné ttes les tentatives de crime. Code de 1810 dans l’art 2 prévoit la
même chose. La tentative de délit est punissable que si un texte le prévoit dans
le code de 1810. En dt pénal français deux conception de l’infraction
*conception subjective de l’infraction : on s’intéresse a l’état d’esprit de l’agent
et dans ce cas on doit poursuivre l’agent si tentative car l’auteur demeure
dangereux.
*conception objective : on attache la peine a l’atteinte effective à l’ordre public.
Cad il faut que l’infraction soit consommé donc cela exclu la poursuite de la
tentative d’infraction.
Actuellement art 121-4 et 121-5
Paragraphe 1 : La tentative interrompue
Quand l’auteur n’arrive pas a achevé son action. A partir de quand on va pouvoir
poursuivre ? C’est le iter criminis(chemin criminel) qui se décompose en cinq
phase
*résolution criminelle (idée du crime)
*l’extériorisation de cette idée
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Cour 2 : 22/2/10 :
Un auteur a synthétisé la jurisprudence, Devèze ; il dit que la chambre criminelle
exige deux choses pour le commencement d’exécution :
*elle vérifie que l’agent ait la maitrise réelle ou supposée des moyens qu’il utilise
pour essayer d’atteindre le résultat de l’infraction. Cela permet de caractériser
une résolution criminelle certaine. *Puis il faut que l’infraction soit très proche ds
le temps et ds l’espace. Cette exigence permet de dire qu’il est peu probable que
l’auteur ait souhaité abandonner son projet.
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L'exigence de causalité directe va permettre d'écarter des actes qui sont trop
éloignés de la consommation de l'infraction.
Ex : Acheter une arme : insuffisant pour le commencement d'infraction.
7septembre 1993 : Dans cette affaire, il s'agissait d'un vol a main armé d'une
banque.
Un individus entre a visage découvert dans une banque. La personne à l'intérieur
de la banque ouvre la porte. L'individu s'était présenté a visage découvert dans
le but de faire entrer ses complices qui avait une arme.
Le seul fait de se présenter dans une banque : Pas de lien de causalité direct.
Parfois, la chambre criminelle dans ses décisions fait une référence expresse à la
notion d'intention.
Commencement d'exécution : « Dès lors qu'on a un acte qui tend directement au
délit avec intention de le commettre. »
Sur l'exigence expresse de l'intention. Ça ne veut pas dire que l'intention soit
directement exigée.
La cour de cassation estime que les actes révèles a eux seul suffisamment
l'intention.
→ La cour de cassation estime qu'il n'y a pas d'ambiguïté possible sur l'intention
criminelle de l'auteur.
Lorsqu'elle retient des actes qui sont peut être éloignés de la consommation de
l'infraction. Pour paver cet éloignement des actes, expressément, elle fait
référence à l'intention de l'infraction.
Cette intention pourra être caractérisé a partir d'autre élément : Ex : Aveu.
(Le juge n'est pas tenu par l'Aveu. Mal grès l'aveu, le juge peut décider de ne pas
condamner. )
légal de l'infraction.
Le résultat légal : Le seuil de l'illicite fixé par le législateur.
Ex pour le meurtre : Le résultat l'égal est la mort.
B : Un désistement involontaire :
Art 121-5, « circonstance indépendante de la volonté de son auteur »
Pour s’interroger sur le deuxième élément il faut que la première condition soit
exécutée.
1 : L’appréciation du caractère volontaire ou non du désistement :
Le désistement est involontaire lorsque c’est un obstacle extérieur qui oblige
l’auteur à arrêter (ex : cela peut être l’intervention d’une pers arrêt 2/2/1961 :
interrompu par les flic ; cela peut-être du à la résistance de la victime 16/3/1961 :
avortement qui échoue car la femme si oppose formellement ; cela peut-être la
résistance d’une chose comme un coffre-fort) à l’opposé sera qualifié de
volontaire tout désistement qui vient d’une cause strictement volontaire (ex :
prise de remord, pitié pour la victime, et finalement la cour de cassation pour
cela tient compte d’un mobile).
Il y a des difficultés à l’identifier quand une cause extérieure est intervenu mais a
simplement incité l’agent à renoncer. Il va falloir d’après merle et vitu
« rechercher la cause prépondérante du renoncement » cad qu’on le fait cas par
cas. ( ex : 20/3/74 « l’intervention d’un tiers alors même qu’elle a déterminé le
désistement de l’auteur de al tentative n’exclue pas nécessairement le caractère
spontané de ce désistement » mais la cour de cass a quand même tendance à
considère le désistement dans ce cas là de volontaire 19/5/1902 : désistement
involontaire ou auteur s’arrête car peur d’être dénoncé par un témoin ;
15/5/1951 : avortement ou l’auteur interrompt son geste pour douleur de la
victime.
2 : Le moment du désistement :
Il est évident que le désistement doit intervenir avant la consommation de
l’infraction, si l’agent intervient après l’infraction on parle de « repentir actif »
cad que c’est un acte qui est postérieur à la conso d’infraction qui tend
uniquement à en réparer les conséquences. Cad qu’il n’efface pas la conso de
l’infraction (ex : en matière de vol si on vole et que pris de remord on le rend,
cette attitude est du repentir actif car l’infraction est consommé.) ceci n’efface
pas l’infraction mais peut en tenir compte au moment de la peine, parfois même
la loi permet une dispense de peine cad situation ou l’auteur est coupable mais
sans qu’il y ai a prononcé de peine, ceci est prévu quand l’auteur répare le
préjudice causé par l’infraction.
La question est de savoir quand sommes nous dans le cas du désistement
volontaire ou du repentir actif ; pour cela on doit déterminer le seuil de la
consommation de l’infraction. Ce seuil diffère selon qu’il s’agit d’une infraction
matérielle ou formelle.
L’infraction matérielle : se consomme par la réalisation d’un résultat, cad un
résultat est exigé par le code (ex : le vol suppose un résultat qui est la
soustraction)
L’infraction formelle : se consomme indépendamment d’un résultat, cad que le
comportement, le procédé est incriminé. (Ex : Art 225-5 proxénetisme)
Paragraphe 2 : La tentative infructueuse :
Cad qu’elle a échoué alors que l’agent est allé au bout de ce qu’il voulait faire.
A : L’infraction manquée :
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On peut critiquer cette position juris en y voyant une dérive subjectivité qui porte
atteinte au principe de la légalité criminelle, on s’attache trop à l’intention
criminelle de l’agent.
D’autres auteurs merle et Vitu parle de passage à l’acte criminologique et
juridique. Le juridique requiert une tentative ou une consommation hors la
tentative n’est punissable qu’a la condition d’un commencement d’exécution
d’un acte susceptible de recevoir une qualification pénale.
L’assimilation de l’infraction impossible à la tentative est écartée lorsqu’un texte
d’incrimination s’y oppose. (Ex : hypothèse d’un indiv qui administre des
substances qu’il croit mortel, mais en pratique elle sont inoffensive, ici on ne peut
pas assimilé car le texte requiert des substances de nature à donner la mort, cad
qu’on ne regarde pas l’état d’esprit du mec mais bien la qualité du produit qui
doit être objectivement mortel.) La solution de al cour de cass est donc
critiquable (à motiver une solution en cas d’exam !!!)
Paragraphe 3 : La répression de la tentative :
A : Les modalités de la répression :
Ancien code pénal art 2 « toutes tentatives de crime est considérée comme le
crime » qui était une formulation trop imprécise car la tentative n’est pas la
réalisation de l’infraction.
Actuellement 121-4, « … » mais le juge prend plutôt en compte le fait que
l’infraction n’est pas consommé, cad que le juge est moins sévère que le code le
prévoit.
B : Les limites de la répression :
La tentative à un éléments légale, pour qu’elle soit punissable il faut que le
législateur l’ai prévu.
*La tentative de crime est toujours incriminée 121-4 2ème
*la tentative de délit n’est punissable que si le législateur le prévoit
expressément. (Ex : en matière de vol art 311-13) il est des situation ou la
tentative de délit n’est pas punissable, par choix de politique criminelle (recel not
321-1, l’abus de confiance 314-1) dans d’autres cas pas punissable car
intellectuellement inconcevable (tentation d’abstention est impossible
inenvisageable).
*La tentative de contravention est exclu 121-4 ne fait pas mention des
contraventions, car c’et une infraction qui cherche à protéger un discipline
sociale.
La loi Perben 2 du 9/3/2004 a dvp un politique d’incitation au repentir (crée
un procédure pénale spéciale en matière d’organisation de criminel) elle a érigé
dans un texte de principe des ancienne disposition parcellaire art 422-1 ; Ce
texte prévoit l’exemption de peine pour els auteurs de tentative d’acte terroriste.
Le principe reste celui du repentir actif , par exception la loi Perben 2 a dvp une
politique d’admission du repentir not art 132-78 qui prévoit une exemption de
peine pour les auteurs de tentative d’infraction mais dans les cas prévus par la loi
(cas art 414-2 qui vise l’attentat, le sabotage, la trahison et l’espionnage ; art
434-37 qui vise l’évasion se sont des cas antérieur a la loi Perben 2 ; en matière
d’assassinat et empoisonnement 425-2-3 ; le vol en bande organisé 311-9-1 ;
acte de torture et acte de barbarie art 222-6-2…)
s’effectuer par abstention et la réponse de la cour est non car il faut un acte
positif « need un acte de volonté d’abandonner la pers vulnérable).
Une infraction de commission peut-elle résulter d’une omission ? Cad situation ou
le texte requiert un fait positif et un agent atteint le résultat sans acte positif
mais par abstention.
On a tendance à penser qu’on ne réprime pas en se fondant sur la légalité crim
et le principe de la stricte interprétation de la loi, donc l’infraction suppose un
acte positif. Art 223-4 2ème « … »
Arrêt 20/11/1901 Monnier : c’est un arrêt de principe (affaire de la séquestré de
Poitiers) arrêt de principe : il s’agit d’une femme handicapé mentale confié a son
frère lequel ne s’en occupe pas la laisse dans un pièce et ne lui donne aucun soin
d’hygiène ; de ce fait sa santé se détériore mais elle ne meurt pas ; le frère est
poursuivi du chef de coup et blessure, violence ou autre voie de fait art 311 anc.
C la cour ne condamne pas le frère a ce chef car « son rôle purement passif ainsi
que sa froide impassibilité mérite le blâme le plus sévère, sa conduite ne tombe
pas néanmoins sous le coup de la loi pénal à laquelle les juges de s’auraient
suppléer » donc le raisonnement des juge est de dire que l’attitude est blâmable
moralement mais aucun texte ne s’applique donc on ne peut pas poursuivre par
omission un fait de commission.
B : Les infractions d’omission
A l’inverse il y a ceci quand infraction à une loi perceptive cad une loi qui oblige à
faire qu’ chose. Ce qui est puni est le fait de ne pas faire justement.
Même si moins important, elles ses dvp pdt l’après guerre, et au dvp de la
législation technique (urbanisme, dt fiscal not comme art 223-6 qui est le délit de
non-assistance à personne en danger, 227-3 et 227-17 qui sont les délits
d’abandon de famille, ou 227-5 qui est le délit de non représentation d’enfant)
ont pénalise cela au lieu ou le fait aurait du se faire.
C : les infractions résultant indifféremment d’un fait positif ou d’une
abstention :
Ce sont les cas ou le législateur reste vague quand à la description du
comportement. Dans ces cas là l’élément matériel peut être fait positif ou passif.
(Atteinte involontaire à la vie : homicide involontaire 221-6 ; ou ttes les blessures
par imprudence 222)
Paragraphe 2 : Les infractions simples et à éléments matériels
multiples :
Le plus svt l’infraction est constitué dès lors qu’un seul fait matériel est commis,
ce sont les infractions simples, il suffit d’un acte isolé comme le vol, le meurtre…
A : Les infractions complexes :
Ceci suppose l’accomplissement de plusieurs actes matériels de natures =/=.
(Ex : escroquerie 313-1 : faux nom, fausse qualité, fraude, remise d’argent)
*L’intérêt de qualifier l’infraction de complexe est que cela à une incidence sur le
commencement d’exécution cad que celui ci est retardé par rapport à l’infraction
simple (ex : escroquerie, tant qu’on n’a pas sollicité la remise d’argent de la
victime il n’y a pas infraction complexe)
*Incidence sur la prescription de l’action public qui ne commence a courir qu’à
compter du jour ou tout les actes ont été accompli y compris lorsque ceci sont
séparé par un délais égal ou supérieur à la durée de la prescription.
*Incidence sur la compétence territoriale des juridiction : pour que celle ci soit
reconnu compétente, il suffit qu’un des actes ai lieu sur son ressort, c’est le
ministère public qui choisi.
*incidence sur la compétence de la loi pénale fr : art 113-2 principe de
territorialité.
Cour 3 : 25/2/10 :
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- une li nvlle s’applique dès lors que qu’une infraction se prolonge après y
compris si elle est plus sévère.
- ttes les juridiction dans le ressort desquelles une partie de l’infraction continu à
lieu son compétente.
Parfois il est dur de savoir si instantané ou continu, on regarde par le voc
employer par le législateur (vol= soustraire) parfois pb 16/12/1964 : sur
l’affichage illicite est une infraction instantanée, le 2/7/80 infraction continue, le
17/1/06 cas d’une pub illicite en faveur du tabac est une infraction continu, elle
change donc en fait selon ce comment elle veut juger)
Parfois al cour de cassation cherche à retarder le point de départ de prescription
de l’action public alors même qu’il s’agit d’infraction instantanée, not en matière
d’abus de confiance et d’abus de bien sociaux et fait trainé au jour ou on a fait la
découverte de l’infraction au lieu du jour du détournement.
B : La durée du résultat, les infractions permanentes :
Cette durée porte sur le résultat de l’infraction, elle est permanente quand
provoque un résultat qui est matériellement durable, sans qu’il y ai une nvlle
intervention coupable de l’auteur, cad qu’elle se prolonge dans le tps « par la
seule force des chose » (Merle et Vitu) (ex : délit de bigamie car on ne fait rien
pour, ou alors la construction édifiée sans permis de construire, une fois terminé
les effets de l’infraction persiste)
Leur régime serai plutôt un régime hybride cad emprunte à
*l’infraction continu : se prescris du jour ou ces effets s’arrête, l’auteur ne peut
pas bénef d’une li d’amnistie avent que ces effets ne cessent.
*l’infraction instantané, car reste régi par la loi ancienne si la loi nvlle est plus
sévère.
§4 : les infractions classées selon le résultat :
A : La référence au résultat, l’infraction matérielle :
L’infraction matérielle cad que la loi inclus dans sa définition la survenance du
résultat (le vol, le meurtre, cou et blessure volontaire.
B : l’indifférence aux résultats :
1 : l’infraction formelle :
Ce qui est incriminé, c’est un comportement, c’est un procédé, à contrario le
résultat n’est pas une composante de l’incrimination, cad peut importe qu’il y ai
un résultat ou pas (ex : empoisonnement 221-5 c’est donc le fait d’administré le
truc le résultat on s’en fou) (art 442-1 contrefaçon de billet de banque est
consommé même si espèce ne sont pas mis en circulation) (demande de fond
sous contrainte)
*Quel est l’intérêt de distinguer les infractions formelles et matérielles :
En matière de tentative, de désistement et de repentir actif : car un
comportement qui serai dans le cadre d’une infraction matériel est désistement
volontaire est un repentir actif dans le cadre d’une infraction formelle.
*En matière de répression formelle elle est avancée par rapport aux matérielles.
Arrêt 2/6/1886 : s’agit d’une mère de famille qui veut tué sa fille de 2 ans, elle l’a
donne à sa sœur et lui dit qu’il faut lui donné un médicament que a mère lui
donne, mais elle le fait pas et la fiole pouvait donné la mort, et elle est puni de
tentative d’empoisonnement car le commencement de l’exécution plus
désistement involontaire « la remise d’un flacon contenant la substance
empoisonné amis présenté comme un médicament utile à un tiers chargé de
l’administrer est une tentative. »
Arrêt 5/2/1958 : il s’agit d’un indiv qui a jeté dans un puits alimentant la proprio
de la victime, un produit dont la présence dans l’eau était de nature à provoquer
des intoxications pouvant donner la mort ; tentative d’empoisonnement.
2 : l’infraction obstacle :
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Cour 4 : 4/3/10 :
placé dans un placard fermé à clef un engin piégé dont l’explosion à causé une
mort et des blessure constitue une présomption grave d’acte intentionnel
impliquant la volonté délibéré soit de tuer, soit tout au moins de blesser ce qui
après avoir fracturer le placard manipulerait le poste radio ou s’en emparerait »
*le dol dépassé : ou délit praeter intentionnel : le résultat de l’acte volontaire
excède les prévision de l’agent. (Solution a cela 222-7 « coup et blessure ayant
entrainer al mort sans intention de la donner, en 1810 on est comme un
meurtrier, en 1832 cela change, depuis on encourt 15 de réclusion crim.)
Parfois le juge punit plus sévèrement (enlèvement suivi de la mort de la victime :
réclusion crim a perpétuité.
*le dol éventuel : l’agent n’a pas voulu le résultat dommageable effectivement
réalisé, il a même voulu aucun résultat. On a donc affaire à un agent qui a juste
pensé qu’éventuellement le résultat pouvait intervenir, il accepte le résultat
comme un risque. (Conducteur qui en haut d’une cote par tps brumeux double)
on est donc pas dans l’intention, donc en règle général le législateur ne le
poursuit pas comme un indiv qui commet réellement une infraction. (En 1994
faute de mise en danger délibéré de la pers d’autrui qui est soit une infraction
autonome) (221-6 al 2, 222-19 al 2 et 222-20)
§4 : la preuve de l’intention :
Tous les éléments constitutifs de l’infraction doivent exister au tps de l’action,
(donc l’infraction aussi).
C’est au ministère public de prouver l’intention (ibso facto).
Le juge utilise une technique de preuve inductible, cad faisceaux d’indice
concordant lui permettant de connaître l’intention de l’auteur.
En matière de droit des affaires, le juge est très sévère car tient compte de la
qualité de l’auteur, il se contente de présomption mince.
Arrêt 26/3/90 : infraction prévu par la loi du 24/7/1966 qui sanctionne les
dirigeant qui sciemment publient des comptes annuel inexact, en vu de
dissimuler la véritable situation de al société. Ici il suffit de prouver que le mec
connaît vraiment le vrai chiffre et que du coup il a vraiment la volonté de
tromper.
Section 3 : la faute dans les infractions non intentionnelles :
Elle marque une différence avec l’intention.
Avant soit faute intentionnelle ou non intentionnelle ce qui ne permettait pas de
prendre en cause l’état d’esprit de l’auteur. C’est pour cela que la faute de mise
en danger délibéré de la pers d’autrui en 94. De ce fait trois fautes dans le code
avec l’intention et l’imprudence. Malgré cela loi du 10/7/2000 qui modifie les
infractions non intentionnelle. Elle établie une relation entre la gravité de la faute
et son impact causal sur le dommage.
Art 121-3 al14
Auteur directfaute simple
*le législateur n’exige pas que al pers ait connu effectivement le risque
*un risque que la pers ne pouvait ignorer :circulaire d’application du 11/10/2000 :
« l’exigence posée par la loi sera remplie non seulement lorsqu’il apparaître des
faits de l’espèce que la per connaissait effectivement le risque auquel elle
exposait des tiers, mais également lorsque cette pers ne sera pas en mesure de
démontrer malgré les présomption de fait résultant des circonstance qu’elle
ignorait totalement l’existence d’un tel risque ou qu’elle avait des motifs de
l’ignorer. » (TGI de la rochelle du 30/9/2000 : un maire est poursuivi du chef
d’homicide involontaire car un enfant est mort sur un terrain de sport, le maire
est auteur médiat, indirect donc on trouve soit faute délibéré soit caractérisé qui
n’existent pas car les juges relèvent qu’il n’avait aucune connaissance personnel
de l’état dangereux des cage de foot).
Dans la faute délibéré il faut un texte alors que dans la caractérisé il n’est pas
exigé de texte ce qui est un =/= très importante.
§3 : la faute d’impudence simple ou ordinaire :
A : notion et mode d’appréciation de al faute d’imprudence simple :
L’imprudence c’est une indiscipline, un relâchement de la vigilance, un écart de
conduite… par rapport à une norme. Comment apprécier cette imprudence ? In
concreto cad en tenant compte de ttes les particularités de l’auteur ; ou alors in
abstracto cad par référence à une pers moyennement avisé.
Le juge préférait la 2ème truc mais loi du 13/5/1996 qui a voulu modifier la
méthode d’interprétation de la faute en prévoyant une méthode d’interprétation
in concreto ce qui actuellement prévu à 121-3 al 3. Avant la loi du 10/7/2000 la
formulation était « sauf s’il est établi » qui a une incidence en matière de
preuve ».
Le code dans son art 121-3 al 3 vise le règlement, de plus dans l’imprudence
simple on vise simplement une obligation de prudence ou de sécurité, l’obligation
particulière n’est plus évoquée cad que règle d’ordre général peuvent suffire pour
caractériser cet art.
B : le résultat de l’imprudence :
L’infraction d’imprudence doit avoir occasionné un résultat dommageable
Ex : cela p-e un dommage corporel, ici sont visés l’homicide et les atteintes à
l’intégrité physique (221-6 et 222-19 et R625-2 et R625-3). Il p-e un dommage
non corporel (art 413-10 atteinte au secret de la défense nationale ou 432-16 sur
la disparition par vol ou par détournement d’un bien public causé par la
négligence du fonctionnaire. Enfin, il p-e aussi un dommage hors code pénal
comme délit fiscaux ou délit de pollution d’un cour d’eaux.
Cour 5
C : le lien de causalité être l’imprudence et le résultat dommageable :
Il faut forcement un lien de causalité entre la faute et le résultat dommageable.
Il faut savoir quelle théorie concernant la causalité va être retenu.
*La théorie de l'équivalence des conditions.
Consiste à prendre tous les éléments antérieurs à la réalisation du dommage et à
les situer sur le même plan d'égalité.
Ex : Ch. Crim : 14 janvier 71. Il s'agissait d'un accident de la circulation. Une
victime n’avait été que « blessée », suite a ses blessures, dépression → suicide.
L'auteur a été condamné pour homicide involontaire.
Ch. Crim. 28 mars 1973. La cour dit : « Il n'est pas obligé que la cause de
l'homicide involontaire ai été direct ou immédiate dès lors que les fautes
commises par le prévenu sans lesquels l'accident mortel ne se serait pas produit
sont a l'origine de celui ci en ayant créée les conditions qui l'ont rendu
possible. »
Jusqu'à la loi du 10 juillet 2000, on retenait la théorie de l'équivalence des
18
conditions.
Cette loi a entendu mettre fin à l'application de l'équivalence des conditions.
Par exception, on trouve des infractions qui requiert la constatation d'une faute.
Il faudra que le parquet trouve une faute. Que le juge établisse la faute. Ce n'est
que dans les cas ou la loi le prévoit :
Art R 625 – 2 : Incrimine les blessures légères involontaires. Il faut constater
l'imprudence.
Les personnes physique et depuis 94, les personnes morales peuvent être tenu
pour responsables.
§1 : L'incrimination de la complicité.
Art 121 – 7
Le seul fait que l'acte principal soit abstraitement incriminé ne suffit pas, il faut
en plus que l'acte soit susceptible d'être effectivement sanctionné.
Il faut que l'infraction existe. Qu'elle ai été consommé ou au moins tenté ( dans
les cas ou la tentative est punis )
Tentative de complicité : Hypothèse dans laquelle l'auteur ne passe pas a l'acte,
le complice ne peut pas être poursuivi.
Ch. Crim. 25 octobre 1962 :
Chambre crim. 8 janvier 2003 : « Dès lors que l'existence d'un fait principale
punissable soit l'exportation illicite de stupéfiant a été souverainement constaté
21
par la cour d'appel, la relaxe d'une prévenu par défaut d'intention coupable
n'exclus pas la culpabilité du complice. »
En l'espèce, un individu a placé de la drogue au dessus des roues d'une voiture.
Le conducteur est l'auteur, mais il ne savait pas. Le complice est celui qui a est a
l'origine de l'idée.
Cour 6 :
25/3/10 :
Mais la ch. crim statue autrement 30/5/1989 arrêt Horvath. Art 60 n’exige pas
que les instructions soient données directement par leur auteur pour que la
complicité de ce dernier soit légalement constituée.
2 : L’élément moral :
La complicité est un élément intentionnel, pour complicité il doit être de
mauvaise foi qu’qu’un de bonne foi ne peut être complice, il doit avoir conscience
de ce qu’il fait. Prévu dans l’anc. Code art 60 « auront provoqué a cet action ou
donné des instructions pour la commettre » la deuxième forme de complicité, la
fourniture de moyen « sachant qu’il devait y servir ». Dans 121-7 aujourd’hui
c’est quasiment la même chose.
La preuve de l’intention incombe à la partie poursuivante, comme toujours
d’ailleurs. Il se fonde sur l’aveu en premier lieu, (mais il n’est plus comme dans
l’ancien droit la reine des preuve car now même dans le cas ou l’auteur avoue si
le juge à l’intime conviction qu’in n’est pas coupable il n’est pas obligé de le
condamner ; l’aveu est = à ttes les autres preuves.)
a : discordance entre l’infraction projetée et l’infraction commise :
Il se peut que l’infraction commise soit moins grave que l’infraction projetée par
le complice. Il est quand même resp de l’infraction commise car moindre.
Si l’infraction commise est plus grave cela pose 4 problèmes :
*l’auteur à commis une infraction totalement =/= de celle prévu par le complice
(complice fait fausse clef pour voler un truc mais le délinquant tue aussi le mec
qu’il vole) arrêt de principe 13/1/1955 Nicolaï : créancier charge un tiers de se
rendre chez un débiteur pour obtenir le remboursement d’un prêt, pour cela lui
donne deux flingue pour intimider. Les chose tourne mal, le débiteur n’est pas la
il tue le gardien de l’immeuble qui le fait chié. Le créancier est poursuivi de
complicité mais relaxé « en matière de fourniture de moyen, il faut que le
complice ait su que le moyen devait servir à accomplir l’infraction » car pas de
relation entre le meurtre et le prêt d’arme. En fait pas de causalité subjective
entre ce que voulait le complice et entre le fait principal. Vidal et Magnol parlent
de « concours d’action sans concours de volonté ».
*il se peut que l’infraction projetée par el complice se soit compliquée par la
survenance de circonstance aggravante réelle. (Ex : il se peut qu’un complice ai
été complice d’un vol mais par des moyens auxquels il n’avait pas penser lui
même. Peut on le poursuivre du chef de vol simple ou pour tous alors qu’il pense
juste au vol). La cour dit que « le complice devait prévoir ttes qualification dont le
fait était susceptible, toutes les circonstances dont il pouvait être accompagné ».
Donc le complice accepte par avance les risques par avance donc complice pour
tous.
*l’infraction est au départ indéterminé, le complice influence un infraction mais
ne sait pas comment va être l’infraction (venge-moi) il doit en supporté ttes les
conséquences.
*l’auteur réalise l’infraction prévu par le complice ais selon un mode d’exécution
=/=. Arrêt Rochefort (31/1/1974) pour étrangler … peut importe que le mode
d’exécution soit =/= il est complice.
Quand s’il existe un rapport certains entre ce que souhaite le complice et ce que
l’auteur fait, alors complicité est avérée.
b : la complicité des infractions non intentionnelles :
On ne peut pas être complice d’une infraction commise par imprudence car pas
de volonté même de l’auteur et comme complicité need volonté alors ne peut
pas E. Ce raisonnement est juste à la condition que l’on associe le complice au
résultat de l’action de l’imprudence. Mais si l’on fait porter la volonté de
s’associer du complice mais sur le comportement qui a conduit au résultat, alors
complicité peut se concevoir. (En voiture vas’ y accélère)..
24
Arrêt 24/10/1956 : chauffeur de camion qui commet une imprudence sur ordre de
son employeur, le camion ne respecte pas des conditions de sécurité. Le
chauffeur est poursuivi du chef de blessure involontaire sur un cycliste qu’il
renverse. La cour d’appel condamne le chef comme complice. Forme le pourvoi
que le fait que selon eux pas de complicité pour truc d’imprudence. La elle
rajoute même que ce sont co auteur est même pas complice. Application de
cette théorie.
THEORIE DE LA PEINE JUSTIFIEE : c’est une théorie par laquelle la cour de cass va
changer le fondement de la déclaration de culpabilité. En fait on substitue els
motifs pour raccourcir le procès lorsque deux incriminations ont la même portée.
Arrêt cour d’appel de Chambéry 8/3/1956 : bob lancé à une vitesse trop grande
et qui tue un enfant. Le conducteur est condamné de complice volontaire et les
autres complices par aide ou assistance.
17/11/1887 : directeur d’un asile qui est poursuivi pour coup et blessure
involontaire sur malade et la ch. crim approuve cet condamnation partant de
l’idée que lui a laissé faire son ouvrier qui frappait.
Depuis loi du 10/7/2000 complicité par imprudence a un intérêt (ex : un chef
d’entreprise de bâtiment qui dit d’aller vite car retard demande de continuer sans
trop de sécurité ; il est auteur indirect donc need faute grave ou délibéré donc on
essaye de le faire condamner par al complicité.)OK.
§2 : La répression de la complicité :
A : présentation de l’art 59 de l’ancien code pénal et de 121-7 :
59 disposait « les complices d’un crime ou d’un délit seront puni de la même
peine que les auteurs mêmes de ce crime ou de ce délit » le code prévoyait ce
qu’on appelait un emprunt de pénalité cad que le complice emprunte la peine de
l’auteur.
121-6 « sera puni comme auteur le complice de l’infraction au sens de l’art 121-
7 » donc changement de formulation car une pers morale pourra être l’auteur
d’une infraction par une pers physique et vice versa donc pas d’emprisonnement
pour les pers morale donc l’art à changer avec le nvo code pénal donc pas
d’emprunt de peine possible pas de sens.
Le code pénal punit le complice comme si il est un auteur mais pas par emprunt.
B : les circonstances réelles :
Il se peut que l’infraction commise ne soit accompagnée d’aucune circonstance
comme el vol simple not. Dans d’autres cas il se peut qu’elle soit entouré de
circonstance personnelle (cad celles propres à l’auteur donc n’ont pas à ce
communiqué au complice).
Les circonstances aggravantes réelles affecte la matérialité de l’infraction, et à
cause de ça sont prise en compte pour déterminer la peine encourue par l’auteur
principal et par le complice. Par ex ce sont des truc qui tiennent au modalité de
l’infraction (le port d’arme 311-8), au résultat de l’infraction (vol avec violence
vol aggravé art 222-9. Ici on impute le vol aggravé au complice), cela peut être
aussi la minorité de la victime, la vulnérabilité de la victime.
C : les circonstances mixtes :
Ce sont les circonstances qui sont mi personnelle mi réelle. Pers car elle trouve
leurs causes en la pers et réelle car agissent sur la matérialité de l’infraction.
(Ex : qualité de dépositaire de l’autorité publique est un truc mixte. Art 226-4
incrimine al violation de domicile par un citoyen quelconque et une autre
infraction la violation de domicile par un dépositaire de l’autorité publique art
432-8 car concerne l’Etat.).(Ex : la qualité d’enfant de la victime ; si on tue
qu’qu’un sans lien de parenté avec la victime 30 ans selon 221-1 si parricide
(même si existe pas pénalement) 221-4 2ème perpétuité)
25
Cour 7 : 22/4/10 :
Section 2 : l’auteur de l’infraction :
§1 : la définition de l’auteur de l’infraction :
Art 121-4 « auteur d’une infraction consommée ou tentée ». On peut aussi
distingué auteur matériel cad celui qui atteint directement le résultat de
l’infraction
A : L’auteur matériel :
Il réunît en sa personne tous les éléments constitutifs de l’infraction et
particulièrement l’élément matériel (auteur aussi nommé le bras)
B : L’auteur moral :
Par opposition au bras, il est le cerveau de l’infraction, on parle de cause
génératrice de l’infraction, c’est celui qui a l’idée de commettre l’infraction mais
qui fait commettre par qu’qu’un d’autre.
On peut le poursuivre sous l’angle de la complicité (instigateur mais pour cela
doit utiliser les adminicule de 121-7) si tentative de complicité pas poursuivi.
(Ex : génocide c’est le fait de faire commettre certains acte.) (223-13 :
provocation au suicide avant loi de 76 on pouvait pas poursuivre). (121-6 2ème
éventuel article av nvo code « est instigateur la pers qui par don, promesse, ruse,
ordre, abus d’autorité ou de pouvoir provoque directement un tiers a commettre
un crime lors même qu’en raison de circonstance indépendante de sa volonté la
provocation n’a pas été suivi d’effet » elle n’a jamais été adopté car implique une
conception plutôt subjective de l’infraction donc texte jugé dangereux pour les
liberté indiv) (Depuis la loi Perben 221-5-1 qui permet de poursuivre l’instigateur
d’un assassinat ou empoisonnement non suivi d’effet)
La juris admet que si différend protagoniste celui qui l’idée de faire l’infraction il
est sanctionné comme auteur intellectuel et non comme complice (agit comme
ça svt pour empoisonnement 2/7/1886)
§2 : les infractions commise au sein d’un groupe :
A : l’infraction commise au sein d’une entreprise :
Que de la juris pas de code.
Quand on s’intéresse à la question de la resp pénale du chef d’entreprise on a un
préposé qui commet l’infraction au sein de l’entreprise. Lui est un auteur
matériel. La question importante est de savoir si on peut engager la resp pénale
du chef d’entreprise dans ce cas la. Peut il être resp pénalement au moment ou
sa négligence a permis à un préposé de faite un infraction.
La resp pénale du chef d’entreprise est personnelle 121-1 « nul n’est resp
pénalement que de son propre fait »
1 : Le domaine de la resp pénale du chef d’entreprise :
Il n’existe pas de principe général de resp de celui ci. Il existe des textes de lois
éparses qui prévoient des dispo spéciale.
L 4741-1 du code du W (codification de 2008) anc art L263-2 : cet art impute à
l’employeur le respect de ttes les règles relative à l’hygiène et à la sécurité. (Anc
art parle de chef d’établissement de directeur et gérant).
Toutes les infractions relatives à l’embauche de travailleur étranger imputent au
chef d’entreprise.
Art 433-18 : Usage irrégulier d’une qualité dans un document publicitaire
Néanmoins la juris a généralisé la resp pénale du chef d’entreprise 27/9/1839 :
boulanger condamné car son épouse a vendu son pain au dessus du prix légal,
son époux chef d’entreprise. La juris impute l’infraction de l’épouse au chef
d’entreprise.
26
Sur quoi la juris se fonde pour admettre qu’il puisse être resp ? La juris estime
que le chef à l’obligation de respecter les lois, cette obligation pèse
nécessairement (terme de 1869) ou par nécessité (1870) sur le chef d’entreprise.
Il est resp car il a failli à sa fonction de faire respecter la loi.
Le chef a pu être tenu resp de la violation du règlement intérieur de son
entreprise mais aussi des lors qu’il y a un manquement a titre général au sein de
son entreprise (hygiène, santé…)
*arrêt 7/11/1873 : débitant de boisson pénalement resp car un garçon de café a
servi de l’alcool à un ivrogne.
*3/11/1944 : pharmacien condamné car son préparateur n’a pas respecter la
règlementation en vigueur.
*26/7/1872 : chef de gare condamné car un des salarié a commis des erreurs
d’aiguillage qui crée un accident.
*28/2/1956 : directeur d’une usine condamné en matière de droit pénal de
l’environnement car un de ses ouvrier avait versé des produits toxiques dans la
rivière.)
2 : les conditions de mise en œuvre de la resp pénale du chef
d’entreprise :
a : une infraction commise par le préposé :
Il faut que l’infraction soit commise lors du fonctionnement de l’entreprise. (Peut
importe la nature de l’infraction, commission, omission, imprudence.
17/10/1967 : on peut retenir la resp pénale du chef d’entreprise peut être retenu
not si non intentionnelle. Ceci car il doit garantir la législation en matière de
fraude)
Sa resp pénale n’exclu pas celle du préposé logique car auteur matériel. Par
exception certaine infraction ne peuvent être imputé au préposé mais qu’au chef
d’entreprise 2/2/1954 : la violation des règlement d’hygiène et de sécurité du W
si elle n’a causé aucun accident ne peut être imputé qu’au employeur ou à leur
délégué en raison de leur place élevé dans la hiérarchie de l’entreprise). En
pratique le parquet est peu enclin à poursuivre le préposé not quand sa faute est
minime. 4/12/1979 : homicide involontaire commis au sein de l’entreprise et seul
el chef d’entreprise est condamné. Le préposé pas condamné car le chef
d’entreprise lui a donné un régime de travail supérieur à la norme.
b : une faute imputable au chef d’entreprise :
Le chef si on suit les textes et la juris, ne peut être condamné que si on relevé
une faute d’imprudence. Mais depuis la loi du 10/7/2000 deux catégorie d’auteur
(direct/indirect) donc pour chaque affaire il faut savoir si le chef est auteur direct
(faute simple suffit) ou indirect (faute grave need)
16/1/2001 : homicide involontaire, l’employeur condamné comme auteur indirect
sur le fondement de la faute caractérisée car « il n’avait prévu aucune protection
indiv ou collective de nature à empêcher la chute de salarié
12/6/2007 : salarié qui se blesse sur une machine, chef d’entreprise auteur
indirect poursuivi pour faute délibérée d’une obligation de sécurité car il n’a pas
protéger la machine alors que déjà plusieurs remarque de l’inspecteur du W
Arrêt 16/9/2008 : grutier, une manœuvre imposé lors de laquelle un salarié se
blesse et meurt par la suite. Chef auteur direct ici car faute caractérisée.
3 : les modalités d’exonération pour le chef d’entreprise :
a : l’exonération par absence de faute
Les texte exige parfois une faute personnelle du chef, mais le parquet par
tradition n’a pas a prouvé la faute d’imprudence du chef. Cette présomption se
justifie par le fait qu’il appartient au chef « de veiller personnellement à la stricte
et constance exécution des prescriptions règlementaire (10/7/1963) »
Cette présomption de faute est une règle de preuve, cela n’empêche pas le chef
d’entreprise de prouver sa possible absence de faute. D’ailleurs dans le code du
27
Parfois la loi prévoit qu’un groupe soit délictueux. Il peut l’être selon son objet
contraire au intérêt supérieur de l’état ou contraire à l’ordre public. Art 412-2 le
complot pour ranger de régime const. 412 3 à 412-5 participations a un mouv
insurrectionnel. Association de malfaiteur 450-1 infractions crée pour éviter la
réalisation d’une infraction plus grande.
Ces infractions sont par nature collective, en dehors de ces cas là la resp pénale
collective n’existe pas.
2 : la distinction jurisprudentielle de la coaction et de la complicité.
Si l’on s’attache à la distinction théorique, est coauteur celui qui réunit en sa
personne tous les éléments constitutifs de l’infraction (ex : 3 individus qui
procèdent ensemble à un vol sont coauteurs. L’on va considérer individuellement
la situation des coauteurs).
La complicité est un mode de participation médiat : les individus ne souhaitent
que s’associer à l’infraction principale. A titre d’illustration, le guetteur n’est
qu’un complice.
Néanmoins, ces théories ne sont pas forcément appliquées de manière stricto
sensu par la jurisprudence.
a : Les simples complices vont être traités comme des coauteurs
Jurisprudence traditionnelle : « Celui qui assiste l’auteur ds les faits de
consommation coopère nécessairement à la perpétration de l’infraction en
qualité de coauteurs ». Cela permet de pouvoir retenir la responsabilité
pénale du complice qui aurait aidé à la consommation de l’infraction
sans instigation (qui n’aurait agi que par aide ou assistance). Grâce à
cette définition, le complice de contravention pourra être poursuivi. Elle
a également permis, en matière de vol en réunion, avant la loi de 1981
qui a modifié la matière de vol, de retenir la circonstance aggravante de
vol en réunion. Qualifier le complice de coauteur va permettre de le poursuivre
ds des cas où le fait principal punissable n’existe pas.
La jurisprudence voit parfois ds l’instigateur un auteur intellectuel
(auteur moral). Ds ces situations, la Cour de cassation est souvent
encline à qualifier le complice-instigateur d’auteur intellectuel, l’auteur
matériel n’ayant joué que le rôle d’instrument passif (4 déce 1974 : pdt de
société qui avait donné l’ordre d’ouvrir le courrier. La Cour de Cassation considère
qu’il est l’auteur moral du délit de violation de correspondance), (28 mars 1996 :
employeur qui donnait l’ordre à ses préposés de démarcher des particuliers en
vue de placer des valeurs mobilières ds des conditions irrégulières. La Cour de
cassation considère que la personne sera auteur).
a. Qualification de coauteurs comme complices
Arrêt du 9 juillet 1948 : « le coauteur d’un crime aide nécessairement l’autre
coupable ds les faits qui consomment l’action et devient par la force des choses
son complice ». C’est la théorie de la complicité corespective.
Cette jurisprudence veut appliquer au coauteur une peine aussi grave que celle
qu’il aurait encourue s’il avait été complice.
Arrêt Igneux, 9 juin 1848 : en matière de crime de parricide, la peine était la
peine de mort. Le fils était passible de cette peine. Celui qui a participé à cette
infraction n’encourait selon les cas 30ans ou de réclusion criminelle s’il s’agissait
d’un meurtre simple ou d’un assassinat.
Le coauteur a une criminalité accessoire, sera qualifié comme complice et
encourra la peine de mort.
Cette théorie demeure intéressante lors d’une scène collective de violence
(bagarre ou rixe), 4 protagonistes et la victime décède. La question est alors de
savoir quelle est telle ou telle violence qui aura causé la mort. C’est pquoi, on va
qualifier chaque participant comme rixe comme étant complice des autres.
29
Cour 8 : 26/4/10 :
B/= L’infraction commise pour le compte de la PM
caractérisé. Alors sa responsabilité pénale n’a pas été engagée. Mais la RPPM a
tout de mm été engagée).
La loi du 10 juillet 2000 précise que cette exigence de faute grave ne vaut que pr
la personne physique.
Ces causes d’irresponsabilité sont tjrs appelées des faits justificatifs car
ils justifient l’infraction.
C’est la situation ds laquelle une infraction serait ordinairement punie,
mais étant donné qu’elle a été commise ds des circonstances
particulières la peine de l’infraction n’a plus lieu d’être appliquée.
Ds les causes objectives, nous trouvons :
- L’ordre ou l’autorisation de la loi ou du règlement
- Le commandement de l’autorité légitime
- La légitime défense
- L’état de nécessité
Ds les causes subjectives, on trouve :
- Troubles psychiques et neuropsychiques
- La contrainte
- L’erreur (de fait ou de droit)
- Minorité pénale
Les 3 premières si elles existent sont des causes d’irresponsabilité pénale, la
minorité peut également être une cause d’atténuation de la responsabilité
pénale.
1. L’autorisation de la loi
On a une marge de manœuvre qui est laissé à l’auteur. L’article 73 du
CPP donne à tout citoyen le pouvoir d’arrêter une personne en flagrant
délit.
Concernant les forces de l’ordre, ds l’enquête policière, les forces de l’ordre
peuvent décider de placer une personne suspecte en garde à vue, s’il ne
disposait pas de dispositions particulières, il serait auteur de
séquestration arbitraire.
2. L’autorisation du règlement
Par respect de la hiérarchie des normes, elle ne vaut que pr les
contraventions. L’article R.622-2 du CP incrimine la divagation des
animaux dangereux et prévoit que si cet animal est recueilli par une
association de protection animale, cette association puisse librement en
disposer (elle pourrait dès lors tuer l’animal enragé). L’article R.655-1, la
contrainte d’atteinte à la vie animale n’est pas applicable.
Lorsque l’article 122-4 vise l’autorisation administrative individuelle à condition
que l’incrimination légale le prévoie.
Concernant la tolérance administrative, elle n’est pas exonératoire en
droit pénal. La tolérance administrative expresse suppose un acte : il
faut que l’administration formellement fasse savoir qu’elle a l’intention
de ne pas utiliser les moyens coercitifs qu’elle dispose (30 oct 1984 :
vente de muguet sur la voie publique pr le 1er mai ne peut pas échapper en
raison d’une tolérance administrative en application de l’article R.38-14.
3. L’autorisation de la coutume
La coutume n’est pas une notion visée par l’article 122-4. La
jurisprudence l’admet parfois notamment en matière sportive et en
matière d’autorité parentale. C’est un fondement qui est implicite. En
matière de sport, l’on est exonéré des violences à condition de
respecter les règles du jeu (8 juin 1994 : une personne a été exonérée lors
d’un match de foot en taclant un autre joueur et lui cassant une jambe).
Article 521 ali 3 incrimine les actes de sévices graves ou de cruauté à l’égard des
animaux : ce texte est écarté pr des coutumes locales (corrida etc..).
Une autre coutume est retenue par le juge qui existe en droit civil :
c’est le droit de correction manuelle des enseignants : un élève qui se
tient mal en cours pourrait se voir taper sur les doigts avec une règle
(17 juin 1997, CA d’Anger : enseignant qui avait usé de son droit de correction
manuelle et qui avait tiré les cheveux à un élève et gifler un second).
l’infraction. L’acte est normalement délictueux mais qui, parce qu’il est
commis ds des circonstances particulières, n’atteint plus l’ordre public. par
la défaillance des forces de l’ordre, l’individu se fait police lui-même.
A/= L’attaque
1. L’existence de l’attaque
L’article 122-5 ali 1 vise une atteinte injustifiée. A travers elle, il y a 2 cas de
figure :
- L’agression est réelle et a commencé
- L’agression n’a pas encore commencé
Des difficultés vont survenir lorsque l’attaque n’existe pas réellement et ne
subsiste que ds l’esprit de l’agent. Le juge va devoir de façon rétrospective
reconstituer les faits. La jurisprudence distingue entre l’agression qui a pu
paraitre vraisemblable et celle qui n’est pas vraisemblable :
- Agression vraisemblable : on a un auteur qui raisonnablement a pu se
croire en danger, là ; la légitime défense pourra être retenue. Ce qui fonde
cette jurisprudence est l’idée de l’apparence. Evidemment il ne faut pas
que l’erreur soit grossière. (14 févr 1957 : père qui voyant un voisin
braquait sur son fils une arme de gros calibre tue le prétendu agresseur. Le
voisin ne cherchait qu’à amuser l’enfant), (18 oct 1972 : la Cour de
cassation a reproché à la CA de ne pas avoir retenue la légitime défense à
des prévenus de coups et blessures volontaires. La CA dénonce : « le
comportement pr le moins inquiétant d’individus ayant pénétré sur un
terrain de camping avait pu occasionner une crainte profonde chez une
femme et un garçon isolé de 17ans sous une tente au milieu de la nuit ».
Les juges tiennent compte des circonstances particulières de l’affaire.
- Légitime défense putative : légitime défense qui n’existe que ds
l’imagination de l’auteur de la riposte. Elle n’est pas exonératoire. Sa
justification est exclue. C’est une pure imagination de l’auteur. Il n’a pu se
méprendre que par une erreur grossière.
2. L’objet de l’attaque
L’article 122-4 tient compte de la nature de l’intérêt en danger. Il vise un intérêt
juridiquement protégé, il n’en vise que deux :
a. L’atteinte envers les personnes
Premier ali de 122-5 : Le code vise : « l’atteinte injustifiée envers elle-même
ou autrui ».
Ancienne formulation avec l’article 328 de l’ACP : « la nécessité actuelle de la
légitime défense de soi-même ou d’autrui ». Cela vise le danger physique et
moral (19 juin 1990 : il n’est pas exigé un péril de mort ; il n’est pas exigé qu’un
auteur de la riposte ait été en danger de mort) (TP, 1960 : mère de famille donne
une gifle à une fille de mœurs légère car celle-ci avait cherché à dévergonder son
fils).
Le code n’exige pas que l’attaque est présentée un caractère infractionnel.
b. L’infraction contre un bien
Article 122-5 du CP : « pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit
contre un bien ».
Il faut que l’attaque ait été déclenchée.
35
Ds l’ACP, l’article 328 ne visait pas l’infraction contre un bien. Ce n’est que le NCP
qui retient la légitime défense contre un bien (25 mars 1902 : Cham requête,
affaire de Fraville : La Cour de cassation s’est prononcé en faveur d’un
propriétaire qui avait placé autour de son vivier au sein de son parc des
détonateurs automatiques, et un braconnier est grièvement blessé. La Cout de
cassation retient la légitime défense contre un bien est retenue).
Les conditions d’admission de la légitime défense contre les biens sont plus
sévères :
- L’attaque doit être une infraction
- Le code ne vise que les crimes ou les délits (R.635-1)
La question de savoir si l’on peut défendre le bien d’autrui ?
En vertu de l’interprétation de la loi pénale, la légitime défense peut être admise
pr défendre son bien mais aussi le bien d’autrui. Mais tout autre intérêt est exclu.
Il est impossible de se prévaloir de la légitime défense pr l’environnement, ou
bien, pr la sûreté de l’Etat.
Cour 9 : 29/4/10 :
B : La défense :
1 : une défense volontaire :
La légitime défense ne peut pas être un reflexe, ce n’est pas non plus le fruit du
hasard, elle est tjrs voulu, c’est une prise de décision (très rapide)
La cour de cass considère de façon constante que « la légitime défense est
inconciliable avec le caractère involontaire de l’infraction » arrêt Cousinet du
16/2/1967 : l’auteur repousse une personne bourré qui est blessé. Les juges
qualifie cela infraction par imprudence. La cour de cass dispose que le caractère
inconciliable de la légitime défense. (Pour td : ce principe est logique car pas de
hasard si défense,)
Cour d’appel de Reims 9/11/78 « affaire Legras » : proprio qui protège sa maison
secondaire avec une radio piégé contre les voleur. Pour se défendre à dit que son
truc était intentionnel. Donc va vers cour d’assises pour meurtre et comme jury
populaire alors disculpé car a l’époque propriété importante.
2 : une défense simultanée à l’attaque :
36
Cad que la défense doit être contemporaine à l’agression, anc art 328 « nécessite
actuelle ». Dans le nvo code repris dans les deux alinéa, dit « en même tps » et
« pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit ».
Ceci pose la question de la riposte postérieure qui est exclu car acte de
vengeance 7/7/1992.
Se pose aussi la question de défense préventive comme par ex craignant le vol
va poser des pièges chez lui. Cette truc préventive est certes préméditée mais il
n’empêche que les moyens de défenses ne vont jouer leur rôle que en cas
d’infraction (cf. Legras).
3 : une défense nécessaire :
Pour parler de défense justifiée, il faut démontrer la nécessité qu’a l’auteur à se
défendre.
La riposte doit être la seule issue envisageable pour la défense. Cependant on
l’admet aussi quand l’auteur prend la fuite.
4 : une défense proportionnée :
Il faut une équivalence entre les deux actes commis. La question de
proportionnalité est une question de fait qui dépend des juges du fond qui
réfléchisse à savoir si disproportion ou pas. Démarche rétrospective car cherche
le possible résultat en cas de non défense de la part de la victime. La cour de
cass opère tjrs un contrôle de la motivation même pour ce cas là en jugeant les
positions concernant les faits établi par les juges du fond.
Le code et la jsp n’exigent pas une stricte équivalence, cad que l’intérêt menacé
par l’attaque et celui auquel la défense porte atteinte ne doivent pas forcément
être de même nature.
L’article dispose que pour protéger nos biens cela ne doit pas être un homicide
involontaire. (Pour alinéa 2) mais l’atteinte a l’intégrité physique est admise car
pas cité.
Arrêt Devaud 21/11/1961 : rixe au cours de laquelle une pers dont on serre la
gorge riposte en donnant un coup de bouteille sur la tête du mec. La cour de cass
dit que la riposte n’était pas la seule issus car circonstance avec amis qui aurait
pu l’aidé aussi, donc coupable.
§4 : la preuve de la légitime défense :
C’est une règle traditionnelle.
C’est à la personne poursuivi qui doit rapporter la preuve qu’elle se trouvait en
état de légitime défense. Règle qui vaut quelque soit le cas d’exonération.
L’art 122-6 parle de la présomption de légitime déf.
Dans l’anc code art 329.
Dés lors que l’on parle de présomption reste à savoir si présomption simple ou
irréfragable
Arrêt réminiac du 19/2/1959 : réminiac est poursuivi car a grièvement blessé une
pers qui a escaladé par effraction chez lui. (En fait la pers va voir la servante de
réminiac dt il est l’amant) « la présomption légale qui loin de présenté un
caractère absolu et irréfragable est susceptible de céder devant la preuve
contraire »
Le fondement que l’on retient est un fondement objectif ; pourquoi l’acte need
perd son caractère délictueux car il est socialement utile. D’autres explications
comme celle de Forriers existent, c’est l’idée de la relativité de la loi pénale, car il
estime que la loi violée à des limites qui ne sont pas uniquement d’ordre
textuelle, certaine limite peuvent résulter de circonstance qui font que la loi
pénale n’a plus de raison d’être.
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*le commandement d’autorité légitime, ordre de al loi … pour toutes ces causes
là on considère que l’agent qui n’a fait qu’obéir à la loi n’et pas tenu de réparer le
conséquence dommageable de son acte.
*la légitime défense : exclu la faute civile car on considère que le dommage est
entièrement imputable à la victime de l’acte de riposte cad l’auteur de
l’agression (arrêt 12/12/89 : la cour juge « la légitime défense exclu toute faute et
ne peut donné lieu en une action en dommage intérêt). (Arrêt ch. Civ 22/4/92 :
victime blessé avec une arme, elle essaye d’obtenir réparation en disant que le
mec est le gardien de l’arme, la ch. civile l’exclue aussi « attendu que la légitime
défense reconnu par le juge pénal ne peut donner lieu devant la juridiction civile
à une action en dommage intérêt de la part de celui qui la rendu need)
*l’état de nécessité : opère in rem donc retire à l’acte son caractère infractionnel,
mais ici la victime est innocente donc pas équitable de lui accorder aucune
indemnisation. C’est pourquoi dans une dc la cour lui admet cela 27/12/1884 :
proprio d’un terrain enclavé qui et passé sur un fond voisin avant de faire
reconnaître légitimement son droit de passage. Les juges du fond retiennent
l’état de nécessité, et le fait donne lieu à une indemnisation, par soucis d’équité.
(Civiliste on dit enrichissement sans cause ou si le droit nuit à autrui alors
indemnisation)
Section 5 : le cas particulier du consentement de al victime :
§1 : l’inefficacité de principe du consentement de al victime :
On ne peut consentir à une infraction, il est en principe inopérant car le droit
pénal n’est pas essence d’ordre public et protège l’intérêt général.
Arrêt 15/12/1837 : duel et homicide au cours d’un duel reste un homicide
volontaire malgré le consentement de al victime. (Today l’euthanasie reste un
meurtre). Les opération chirurgical non justifié médicalement reste une infraction
même quand les victime donne leur consentement (cour d’appel d’aix du 23/4/90
et pourvoi en 91 : ablation de la bite d’un gars transsexuel alors que le trans
n’avait pas été prouvé médicalement à l’époque, donc cela reste une infraction)
Cour 10 : 6/5/10 :
§2 : la prise en compte exceptionnel du consentement de la victime :
TROU
Autrement dit, l’imputabilité est l’état d’une pers qui a conscience de ce qu’elle
fait au moment ou elle agit. C’est le fait pour cette pers de vouloir passer à l’acte
malgré sa conscience.
Arrêt 13/12/56 : Laboube : auteur enfant de 6 ans, et est il hors champ pénal ou
non ? la cour de cass estime que « ttes infractions mêmes non intentionnelles
suppose que son auteur est agit avec intelligence et volonté ».
Section 1 : la contrainte :
Elle affecte la volonté, composante de l’imputabilité.
Cette volonté doit être distingué de celle contenu dans le dol général. Garçon le
définit « c’est la volonté de commettre le délit tel qu’il est déterminé par la loi »
LA volonté à donc deux sens :
*La faculté de vouloir, autrement dit, l’aptitude de fait à se décidé ou encore
l’aptitude de l’individu à maitriser son comportement. Ceci est la volonté
composante de l’imputabilité.
*c’est aussi le fait de vouloir (acte de volition) c’est ici la volonté composante de
la culpabilité.
Quand on travail sur la contrainte, se pose la question de la volonté de
l’auteur composante de l’imputabilité. La contrainte c’est une violence exercée
contre qu’qu’un. On dit qu’un auteur est contraint quand il n’a pas eu de liberté
de choix, quand il ne peut pas agir autrement que ce qu’il a fait. Art 122-2.
La force supprime la capacité de mouvement de l’auteur, alors que la contrainte
morale atteint l’état d’esprit de l’agent.
§1 : la contrainte physique :
Roux définit la contrainte physique comme « la main mise sur le corps d’une
personne par une force de la nature, tel qu’un ouragan, une tempête ou par la
force d’un animal ou d’un tiers qui enlève à cette pers l’exercice de son
activité ». Pour pvr être cause d’exonération doit remplir plusieurs carac.
A : l’origine de la contrainte :
La contrainte physique peut être externe, dans ces cas là, la juris la qualifie
plutôt de force majeure.
Les forces de la nature (arrêt 28/2/1861 : voiturier qui n’a pas pu laissé allumer la
lampe de son véhicule, infraction, il est exonéré car les juges estiment qu’il est
dans l’impossibilité absolu de maintenir l’éclairage à cause de al tempête.) Elle
peut aussi être le fait de l’homme, (7/7/1827 : débitant de boisson qui ne peut
pas fermer car frapper par des consommateurs, la cour de cass retient la force
majeure.) cela peut être aussi du fait d’un animal (1/4/1808 : délit de pâturage,
l’auteur est déclaré irresponsable car les animaux en délit ont été dispersé par
des loups).
La contrainte physique peut aussi être interne et être exonératoire. Pose la
question de la maladie ?
Arrêt 24/4/1937 : l’infraction en cause est l’abandon pécuniaire de famille, le
débiteur essaye de s’exonérer en disant qu’il est atteint d’une maladie cardiaque
qui l’oblige à un repos complet qui l’empêche de travailler et donc de payer pour
sa famille. La cour de cass retient cela.
Arrêt 11/5/1935 : conducteur qui s’arrête pour se reposer a cause du trajet
important qu’il devait faire. Poursuivi du chef de violation d’un arrêté préfectoral
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