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Module M05
Diagnostic d'un système de
refroidissement et de
lubrification
IV.1 Description 15
IV.2 Avantages 16
IV.3 Inconvénients 16
III. LES SYSTEMES DE REFROIDISSEMENT PAR EAU 17
V.1 Généralités 17
V.2 Avantages du système de refroidissement par eau 17
V.3 Inconvénients 17
V.4 Types de systèmes de refroidissement par eau 18
V.4.1 Par thermo siphon 18
V.4.2 Par pompe 18
V.4.3 Par thermosiphon accéléré par pompe 19
IV. LES ELEMENTS DU CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT PAR EAU 20
VII.1 Nécessité 40
VII.2 Types de circuits de refroidissement pressurisés 40
VII.2.1 Circuit de refroidissement à la pression atmosphérique 40
VII.2.2 Circuit de refroidissement non scellé 41
VII.2.3 Circuit de refroidissement scellé 41
VI. DEGAZAGE DU CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT 43
VIII.1 Circuit de refroidissement avec vase d’expansion sans 43
circulation d’eau
VIII.2 Circuit de refroidissement avec vase d’expansion avec 43
circulation d’eau
VIII.3 Comparaison entre les deux circuits de dégazage 43
VII. LIQUIDE DE REFROIDISSEMENT 44
IX.1 Nécessité 44
IX.2 Solutions techniques 44
IX.3 Constitution de l’antigel 44
IX.4 Avantages de l’utilisation de l’antigel dans le circuit de 44
refroidissement
IX.5 La quantité d’antigel utilisée pour la préparation du mélange 45
VIII. SCHEMAS DE LA CIRCULATION DU LIQUIDE 46
REFRIGERANT
XII.1 Généralités 48
XII.2 Le starter automatique des carburateurs 48
CIRCUIT DE LUBRIFICATION DU MOTEUR
INTRODUCTION
La lubrification des machines doit être considérée comme une nécessité vitale pour leur
fonctionnement et longévité.Les conditions du travail des pièces en frottement sont très
complexes et diverses, qu’elles exigent des qualités spéciales des produits de lubrification.
Fig.1
Le déplacement des organes mobiles dans le moteur engendre des frottements .Les éléments
soumis aux frottements sont présentés dans le tableau 1.
Culbuteurs Balancement
Circulaire Vilebrequin
Une pièce (1) s’appuie sous l’effet de son poids (P) appliqué au centre gravité ( G ) sur un
support ( 2 ) (fig.2). Pour obtenir un mouvement relatif de la pièce (1),il faut exercer une
force (F) parallèle au plan de contact .Dés que le déplacement commence, on peut dire que
la force ( F ) est égale à la force de frottement ( T ).
Comme le poids est équilibré par la réaction du support ( N ) égale à ( P ) mais de sens
opposé, on voit que la résultante de ces deux forces ( T ) et ( N ) est une force ( R ), inclinée
d’un angle a par rapport à la verticale.
F T
Fig.2 Fig. 3
T=N x f f = T /N
Conclusion
a) Le frottement sec
Les deux pièces (A) et (B) sont directement en contact sans interposition
d’huile.
Exemple : embrayage, tambours et disques de freins. (fig.4).
Fig. 4
b) Le frottement gras
Appelé également lubrification limitée ou graissage onctueux. Pour
améliorer le glissement entre les deux pièces A et B, on a recours à une
simple couche d’huile « l’épilamen », interposée entre les surfaces.
L’épilament E, vient combler les irrégularités de métal et permet un
frottement gras (fig.5)
Fig. 5
Fig. 7
i la pression unitaire des pièces en contact n’est pas trop élevée et que la
vitesse relative des surfaces est important ( v> 5 m :s ), les deux surfaces se
séparent par une montée de pression de l’huile interposée.
Le filme d’huile supprime le contact métal sur métal.
Deux épilamens plus un film d’huile donne un graissage parfait ou
hydrodynamique
Fig. 8
Ce phénomène est favorisé par la formation d’un coin d’huile pour des
déplacements linéaires. Le coefficient de frottement est fortement diminué
2) Déplacement circulaire
Dans le cas où les pièces en mouvement ont :
De bons états de surface ;
Un jeu modéré entre les pièces ;
Un lubrifiant pas trop fluide ;
Un débit de lubrifiant très abondant.
On constate que les surfaces se séparent légèrement sous l’action de
l’huile qui se met sous pression. C’est le phénomène « du coin de
l’huile » (fig.9)
Fig. 9
Fig.10
Au démarrage, le frottement a lieu à sec (1)
Lorsque la lubrification est réalisée par un débit d’huile
faible ou quand la vitesse est lente, le frottement est
onctueux (2) + (3)
Si toutes les conditions précédemment énoncées sont
simultanément réalisées, il y a frottement hydrodynamique
(3) + (4)
I.6Les lubrifiants
I.6.1.Fonctions à remplir
:Un lubrifiant est une matière fluide ou solide interposée entre deux corps dont
le rôle est de :
- réduire les forces de frottement ;
-éliminer les impuretés ;
-évacuer la chaleur ;
-participer à l’étanchéité (segmentation)
réduire les bruits mécaniques ;
-préserver les pièces de l’usure, de la corrosion.
I.6.2. Différents types de lubrifiants
a) Les huiles végétales – Huiles onctueuses (de ricin, de colza…) qui
conviennent pour les moteurs de course et d’aviation soumis à des
conditions très dures .Ces huiles sont instables et leur prix est élevé.
b) Les huiles minérales – Elles ont les propriétés d’être
stables et visqueuses. Elles conviennent dans plupart des applications en
automobile .Les huiles à la base minérale sont obtenues à partir de
raffinage du pétrole brute.
c). Les huiles de synthèse – Elles sont obtenues par
réactions chimiques en laboratoire à partir de dérivés du pétrole. Dans
cette famille, on trouve les poly glycols, les esters et les hydrocarbures
de synthèse. Leur mise au point est relativement récent .Elles ont la
particularité d’être peu sensibles aux variations et hautes températures,
de posséder une excellente stabilité thermique et de répondre aux
exigences les plus sévères.
d) Les graisses consistantes – Mélange de chaux et d’huile végétale
avec une huile en émulsion qui convient pour des faibles vitesses.
e) Le graphite – En poudre très fine, incorporé à l’huile
ou à la graisse consistante (graisse à haute performance), améliore le
coefficient de frottement.
I.6.3.Caractéristiques physiques
La couleur des huiles de graissage varie du jaune clair au noir avec des
reflets fluorescents La fluorescence varie suivant le degré de raffinage ou
la nature des produits d’additions. (Additifs) Au vieillissement, l’huile
prend une teint plus foncée que lorsqu’elle est neuve,mais sans que sa
qualité en soit altérés.
a) La viscosité – C’est la difficulté ou la résistance d’écoulement
dans un tube à température donnée ; le temps mis par l’écoulement
indiquera le degré de viscosité (fig 10) La viscosité se mesure à
l’aide d’un viscosimètre.
b) L’onctuosité – C’est la faculté d’adhérence d’une huile ; plus
elle est onctueuse, plus elle adhère et plus elle résiste aux
pressions élevées sans que le film d’huile soit cassé.
c) Le point d’inflammation – C’est la température à laquelle
l’huile émet des vapeurs.
Ces vapeurs risquent de s’enflammer. Elle se situe aux environs
de 200 à 250°C.
d) Le point de congélation - C’est la température où l’huile ne
s’écoule plus. Le point de congélation doit être le plus bas
possible, pour les régions tempérés,elle est de l’ordre de -25 à
– 20 °C.
e) La stabilité – C’est la résistance du lubrifiant à la
décomposition et à l’altération sous l’action des gaz (air,
essence, gaz brûlés) et de la température.
Température ambiante ( °C )
-30 -20 -10 0 +10 +20 +30 +40
+50
SAE5W30
SAE 10W 30
SAE 10W 40
Fig.12
Fig.15
Particularités :
Fig.16
Fig.17
1 .Pompe à huile
2 .Couvercle de la pompe
3. Arbre et pignon de commande
4. Pignon fou
5. Axe
6. Clapet de décharge
7. Crépine
Fig.19
Fig..21
Fig.22
Fig.23
Fig.26
I.9.5.a.Origine des gaz de carter Ils sont créés par les fuites de gaz au
niveau de la segmentation et présent un débit non négligeable (jusqu’à
80 l/min sur un moteur de 3 l de cylindrée). Ces gaz ne peuvent rester
dans le bloc moteur car la pression dans celui-ci augmenterait .Leur
présence est nuisible de deux point de vue :
L’huile moteur sera exposée et au contact prolongé avec des
gaz à haute température ce qui va accélérer son vieillissement et
oxydation. Les vapeurs de carburant contenues dans ces gaz
vont la diluée.
Une augmentation de la pression dans le carter moteur gène la
retombée de l’huile dans le carter et peut détruire l’étanchéité
dynamique au niveau de vilebrequin, provoquer des projections
d’huile sur le moteur.
Pour ces raisons le carter du moteur doit être ventilé s v dire les
aspirés et les faire entrer dans les cylindres du moteur..C’estle travail
du circuit de ré aspiration des gaz du carter ou le circuit de blow-by.
Fig.27
différents, ce qui gêne la redescente d’huile. On réalise généralement
dans ce cas une communication externe au moteur pour équilibrer les
pressions entre le haut et le bas moteur.
Les gaz de carter sont ensuite mélangés à l’air d’admission, brûlés dans
le moteur puis évacués par l’échappement.
On distingue deux circuits de ré aspiration
Circuit primaire:
Il relie le piquage de ré aspiration des gaz de carter (1) à la tubulure
d’admission (4)
Papillon fermé : la dépression est faible en amont du papillon (3) et forte
en aval dans la tubulure d’admission. Les gaz de carter traversent un
tampon métallique qui arrêt le gouttelettes d’huile.Ils parviennent
ensuite à la tubulure (4) par l’intermédiaire du gicleur (5) (diamètre de
l’ordre de 1 à 3 mm).
Lorsque la différence de pression de part et d’autre du gicleur
augmente, le débit qui le traverse commence par augmenter.
Si l’on dépasse une certaine différence de pression, le débit à
travers le gicleur n’augment plus et reste constant
Le gicleur (5), contrôlant le débit des gaz de carter, permet de ne pas
perturber le régime de ralenti.
Circuit secondaire :
Il relie le bouchon de ré aspiration (1) au filtre à air (2).
Papillon ouvert : la dépression est faible en aval du papillon (3) et
suffisante en amont pour ré aspirer les gaz au travers de l’orifice calibré
(7) (diamètre de l’ordre de 6 à 12 mm). Celui-ci permet d’obtenir les
caractéristiques de ré aspiration exigées et de limiter la pression dans le
carter aux vitesses de rotation élevées.
Dans les positions intermédiaire du papillon – les circuits primaires et
secondaires fonctionnent simultanément.
I.9.6.Etanchéité du moteur, consommation d’huile et les points de
consommation d’huile
Etanchéité du moteur - un moteur est considéré comme
étanche si l’écart de débit de gaz de carter entre moteur avec ré
aspiration branchée est inférieur à 30 l :min.
Consommation d’huile - Objectif : 0,1 l/1000 km. Certaines
corrélations entre les essais sur véhicule et au banc moteur
permettent de dire qu’une consommation de 20 g/h au banc en
essai d’endurance équivaut environ à 0,1 l/1000 km.
Points de consommation d’huile :
Passage par la segmentation : entre les segments et les
cylindres ; entre les segments et les fonds de gorges des
pistons (le pompage d’huile)
Passage entre guide soupape et queue de la soupape
Entraînement par la ré aspiration des gaz de carter
Dans les moteurs turbo compressés –aspiration de l’huile
cotée compresseur, laquelle huile entre dans les cylindres
du moteur pouvant provoquer ainsi l’emballement du
moteur .Aspiration d’huile coté turbine à gaz et
refoulement dans la ligne d’échappement, catastrophique
pour les pots catalytiques et les pots d’échappement.
Points de fuites d’huile sur le es moteurs thermiques -
Fuites au niveau de l’étanchéité dynamique du vilebrequin
les par à huile
Fuites au niveau des carters : carter à hile, carter de la
distribution, le cache culbuteurs,le filtre à huile, radiateur à
huile.
Lieus de mélangeants d’eau et d’huile :
Joint de culasse détérioré
Joints toriques et joints d’embase de la chemise détériorée
Le serpentin de refroidisseur d’huile par eau percée
Fig.28
Fig.29
Pression d’huile élevée
Au démarrage du moteur et lorsque l’huile est à une pression supérieure
à une valeur déterminée, cette pression agit sur la membrane incorporée
au manocontact. Dans ce cas, les contacts s’écartent et le témoin
s’éteint.
I.9.7.b.Manomètre de pression d’huile (fig.30 et 31)
Fig.31
Pression d’huile élevée
Lorsque la pression d’huile est élevée, cette pression repousse fortement la
membrane, les contacts sont alors fermement rapprochés. Etant donné qu’un
certain délai est nécessaire pour que le bilame de l’émetteur se déforme et pour
que les contacts s’ouvrent, l’intensité du courant qui aliment la résistance du
manomètre est élevée .En conséquence, le bilame se déforme fortement,
entraînant avec lui le déplacement de l’aiguille vers la droite.
Fig.31
Mode de fonctionnement
I.1 GENERALITES
Lors de la combustion, le moteur thermique transforme l’énergie chimique contenue dans le
combustible en énergie thermique.
Seulement une partie faible de cette énergie est transformée en travail utile recueilli par le
vilebrequin, (environ 35 %) , le reste étant dépensé sous diverses formes ( fig. n° 1)
a. PERTES THERMIQUES
Perte par les gaz d’échappement (35 %)
Perte par refroidissement (20 %)
Perte par radiation ( 5 %)
b. PERTES MECANIQUES
Perte par frottements des organes en mouvement (3 %)
Perte par l’entraînement des équipements auxiliaires (2 %)
REMARQUE :
Le travail effectif que l’on trouve en sortie du moteur n’est pas encore
Celui qui sert à faire avancer le véhicule automobile.
On a encore 10 % de pertes au niveau du système de transmission.
La dilatation des pièces et par suite une diminution des jeux de fonctionnement.
Au niveau de la culasse, un échauffement anormal provoque des contraintes
thermiques (déformation permanente des parois, problèmes d’étanchéité du joint de
culasse, etc.)
La diminution du taux de remplissage par suite de la dilatation des gaz frais avant
leur
entrée dans les chambres de combustion.
Usure rapide des parois des cylindres à cause de l’essence liquide qui n’est encore
Vaporisée et provoque la dilution du film d’huile.
Pour éviter une surcharge thermique et pour conserver une température normale de
fonctionnement des moteurs, les constructeurs ont développédifférentes systèmes de
refroidissement.
Rendement du moteur plus élevé , par diminution des pertes aux parois des
cylindres.
Amélioration de la préparation du mélange air / essence.
Limiter la production des hydrocarbures imbrûlés lors de la combustion.
II.7 CONCLUSION
Les métaux des parois doivent posséder une bonne conductibilité thermique.
Les parois doivent être minces et offrir une grande surface de contact au liquide
réfrigérant.
Le liquide réfrigérant doit circuler à une vitesse proportionnelle du dégagement des
calories.
Les cylindres
La culasse
Les guides et les sièges des soupapes.
Sont refroidis par conduction et par circulation d’huile :
Les pistons
L’arbre à cames et la culbuterie
Les paliers du vilebrequin
Les têtes des bielles.
Les soupapes.
Le moteur étant une machine thermique, il doit atteindre le plus rapidement possible
Sa température optimale de fonctionnement et la conserver quelles que soient les
Conditions d’utilisation du moteur, à l’aide du système de refroidissement.
Les principaux systèmes de refroidissement utilisés en industrie automobile sont :
Figure n°.3
IV. LE SYSTEME DE REFROIDISSEMENT PAR AIR
Ce type de refroidissement encore utilisé pour les motos est très rare en automobile.
Le principe de fonctionnement consiste à faire passer un courant d’air sur la plus
grande surface du moteur.
IV.1 DESCRIPTION
La culasse et les cylindres sont munis de par des ailettes orientées pour que le
courant d’air provoqué par le déplacement du véhicule circule facilement parmi
elles. (figure n°.4)
En automobile, le système est amélioré par de déflecteurs (carénage) qui canalisent
l’air propulsé par un ventilateur ou turbine. (figure n°.5)
La simplicité de constitution.
Le gain de poids.
IV.3 INCONVENIENTS
La température des parois internes du moteur est plus élevée,ce qui entraîne :
o Le risque d’altération des lubrifiants, d’où la nécessité d’un radiateur d’huile.
o La nécessité d’un plus grand jeu de fonctionnement à froid entraînant un
niveau sonore plus élevé.
La difficulté d’obtenir une bonne répartition des échanges thermiques entre tous
les cylindres et d’évacuer les calories des zones confinées.
Les ailettes des cylindres amplifient les bruits lors du fonctionnement du moteur.
V.1 GENERALITES
Lerefroidissement par
liquide et par la circulation
de l’air autour du moteur
est le système le plus
couramment utilisé en
industrie automobile.
L’eau qui se trouve dans
les chambres d’eau doit
être refroidie après avoir
absorbé la chaleur
dégagée par le moteur.
(figure n° 7)
L’eau permet un bon transfert thermique entre les parois des cylindres du moteur et
le fluide de refroidissement.
V.3 INCONVENIENTS
C’est le système par thermosiphon auquel on ajoute une pompe pour accélérer la
circulation de l’eau.
La pompe qui peut être placée sur la culasse ou sur le bloc cylindres
(figure n°.10 et figure n°.11)
La pompe entraîne l’eau froide à partir de la sortie du réservoir inférieur du
radiateur et la dirige vers le bloc cylindres.
L’eau remonte ensuite vers la culasse et retourne au radiateur.
Le bloc moteur et la
culasse comportent
des chambres d’eau
(figure n°.14) qui
permettent la circula-
tion de l’eau autour :
- des chambres de
combustion.
- des cylindres
- des sièges des
bougies ou des
injecteurs
- des sièges et des
guides des soupa –
pes
- des parties en con-
tact avec les gaz
résultés de la com-
bustion.
VI.2.1 FONCTIONS
Effectuer le brassage d’eau.
Augmenter la vitesse de déplacement du liquide de refroidissement.
VI.2.2 DESCRIPTION
La pompe à l’eau (figure n°15)est de type centrifuge et comporte les éléments
suivants :
Carter (corps).
Arbre
Turbine
Montée sur l’arbre, elle est entraînée par
celui-ci afin d’assurer la circulation d’eau.
Moyeu
Joint d’étanchéité
Orifice de fuite
DEPOSE
1. Vidanger le liquide de refroidissement.
6. Déposerles couvercles de la
courroie d’entraînement.
8. Débrancherle connecteur de la
sonde de température d’eau.
REPOSE
1. Remonter la pompe à eau et le raccord
d’admission d’eau.
VI.3 LE THERMOSTAT
VI.3.1 NECESSITE
Lors du démarrage à froid, le moteur exige un dispositif afin qu’il atteigne la température
Normale de fonctionnement en minimum de temps pour :
Réduire les pertes par frottement par diminution de la viscosité d’huile.
Limiter une mauvaise vaporisation d’essence qui peut se condenser le long des
parois
des cylindres, provoquant la dilution d’huile.
Faciliter la combustion et diminuer la pollution.
Faciliter le dégivrage des vitres.
Améliorer le chauffage de l’habitacle lors du temps froid.
VI.3.2 ROLE
Fonctionnement :
VI.4 LE RADIATEUR
VI.4.1 ROLE
Le radiateur est un échangeur de chaleur eau / air utilisé pour abaisser la température
du liquide de refroidissement.
VI.4.2DESCRIPTION
La figure n°.26 montre les éléments
composants d’un radiateur
ROLE :
EMPLACEMENT :
Soit sur les parties supérieure et
inférieure du faisceau du radiateur
(figures n°.26 et n°.27 )
Forme
Les tubes peuvent être ronds (figure n°.29) ou plats
(figure n°.30)
Pour améliorer les échanges thermiques entre le
liquide réfrigérant et les tubes, on trouve parfois à
l’intérieur de ceux – ci des turbulateurs ou
perturbateurs.
Ces éléments sont simplement glissés dans les tubes
et ont le rôle de briser les écoulements laminaires.
Forme
Les ailettes sont des feuilles planes
traversées par de tubes.(figure n°.31)
Les intercalaires sont des feuilles plissées en
accordéon et intercalées entre les tubes.
(figure n°.32)
Types de faisceaux
Remarque :
VI.5 VENTILATEURS
VI.5.1 NECESSITE
VI.5.2 ROLE
VI.5.3TYPES DE VENTILATEURS
VI.5.3.1. VENTILATEURS ENTRAINES EN PERMANENCE
Dans ce cas, le ventilateur, qui est monté sur l’arbre de la pompe à eau est
entraîné à la même vitesse de rotation que le vilebrequin par l’entremise d’une
courroie qui actionne aussi la pompe à eau. (figure n°.38)
Remarques :
Avantages :
Inconvénient :
FONCTIONNEMEN
VI.6.1 ROLE
Le vase d’expansion ou le réservoir d’expansion (figure n° 48) est en communication
permanente avec le radiateur et sert à compenser les variations de volume du liquide
réfrigérant dues à l’échauffement et au refroidissement du moteur.
Ainsi, il maintient un niveau maximum constant dans le radiateur et empêche la
consommation du liquide de refroidissement.
VI.6.2 DESCRIPTION
Le vase d’expansion peut être fabriqué en tôle ,en verre ou en matière plastique.
Il comporte de repères des niveaux maximum et minimum ( figure n°.48).
Le bouchon placé sur l’orifice de remplissage comporte une soupape de
pression – dépression ( figure n°.49 ).
Soupape
Joint
Soupape
Joint
Portée de
joint
Figure n°.49
VI.7 LE BOUCHON DE
RADIATEUR(Figure n°.50)
Placé sur l’orifice de remplissage du
radiateur ,il a les fonctions suivantes :
- Assurer le remplissage du système de
refroidissement.
- Augmenter la pression du système de
refroidissement.
- Protéger le circuit de refroidissement.
Rôle :
Acheminer le liquide de
refroidissement entre le moteur et
le radiateur.
Rôle :
Entraîner la pompe à eau ,le ventilateur et
les autres dispositifs à poulie montés sur
le moteur .
Types :
Il existe trois types de courroies :
VII.1 NECESSITE
Pour améliorer le rendement des moteurs ,il est souhaitable d’augmenter sensiblement
Leur température moyenne de fonctionnement
L’inconvénient du circuit de refroidissement à la pression atmosphérique :
A la pression atmosphérique normale de 101 ,3 k Pa ,l’eau bout à 100° C.
Solution technique :
Etant donnée que la température d’ébullition d’eau augmente avec la pression
(figure n°.60) ,il est possible d’élever le point d’ébullition de l’eau en mettant le circuit
de refroidissement sous pression.
Fonctionnement :
Inconvénient :
Ce système exige un entretien régulier pace qu’il faudra
refaire le niveau du liquide dans le radiateur car la quantité de
liquide qui a débordée est perdue.
Fonctionnement :
Fonctionnement :
IX. 1 NECESSITE
IX. 2 SOLUTIONS
Ethylène glycol
Aditifs
XI REFROIDISSEMENT D’HUILE
XII. 1 GENERALITES
Pour assurer le démarrage à froid, il est nécessaire d’envoyer dans les cylindres du
moteur un mélange air / essence enrichi par l’intermédiaire du starter qui maintient le
volet de starter entièrement fermé.
Lorsqu’à la suite d’une anomalie de fonctionnement, le starter automatique n’ouvre
pas le volet de départ à froid après la mise à température du moteur, le mélange
air / essence sera anormalement enrichi, d’où risque de calage du moteur.
Pour éviter cet inconvénient, la température du liquide de refroidissement est utilisée
comme moyen de régulation.
Un mécanisme d’ouverture de starter est prévu afin d’ouvrir entièrement le volet de
départ à froid après la mise à température du moteur.
FONCTIONNEMENT :
1. TEMPERATURE DU LIQUIDE DE
REFROIDISSEMENT EST BASSE
(MOTEUR FROID) - figure n°.77
2. TEMPERATURE DU LIQUIDE DE
REFROIDISSEMENT EST ELEVEE
(MOTEUR CHAUD) - figure n°.78
REMARQUES :