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(AL)
σ−
énergie
-
∆E
1s 1s
-13.6 eV
+
OM liante ∆E
(L)
σ+
H H2 H
Mer
i de bien vouloir nous adresser un
ourrier si vous trouvez un intérêt dans
e do
ument,
ainsi que pour toute remarque
ontribuant à son amélioration :
Romuald Poteau
Laboratoire de Physique Quantique, IRSAMC
Université Paul Sabatier
118, route de Narbonne
31062 Toulouse Cedex
romuald.poteauirsam
.ups-tlse.fr
0
Table des matières
1 Introdu
tion 3
A La beauté des édi
es molé
ulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
B Les éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
C Les modèles simples de des
ription de la liaison
himique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
D Représentation élémentaire de la réa
tivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
E La physique quantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
F La physi
o-
himie théorique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
G CQFR. La brique, le mur et le
iment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Modèles théoriques simples 7
A Les éléments et le tableau périodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
A.1 Les éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
A.2 Le tableau périodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
B Liaison entre atomes : la théorie de Lewis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
B.1 Liaisons ioniques et
ovalentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
B.2 Charges formelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
B.3 Résonan
e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
C Géométrie des molé
ules : la théorie VSEPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
C.1 Méthode de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
C.2 Ranement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
C.3 Liaisons multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
D Représentation de la réa
tivité
himique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
D.1 Un modèle élémentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
D.2 Au-delà du modèle élémentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
E CQFR. Les top modèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
F Exer
i
es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3 Stru
ture éle
tronique des atomes 13
A Appro
he expérimentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
A.1 Spe
tre d'émission de l'atome d'hydrogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
A.2 Spe
tre d'émission des autres atomes du tableau périodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
B Appro
he par la physique quantique. Cas de l'hydrogène. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
B.1 Motivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
B.2 Fon
tions d'onde et orbitales atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
B.3 Energie des orbitales atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
B.4 Nombres quantiques et
onséquen
e sur le nombre d'OA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
B.5 Allure des OA de l'atome d'hydrogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
C Le spin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
D Les atomes polyéle
troniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
D.1 Orbitales atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
D.2 Energie des orbitales atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
D.3 Prin
ipe de
onstru
tion (ou Aufbau ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
D.4 Mise en éviden
e expérimentale de la stru
ture éle
tronique en
ou
hes des atomes . . . . . . . 17
E CQFR. Atome d'hydrogène et
onsort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4 La théorie des orbitales hybrides 19
A Introdu
tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
B Dis
ussion
ritique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
C CQNFPPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
Annexes 37
A Tableau périodique des éléments 39
B Données expérimentales 41
Bibliographie et Index 43
2
Chapitre
1
Introdu
tion
A La beauté des édi
es molé
u- déduire des règles oub bien des outils généraux sur lesquels
laires bâtir une réexion ? Parfois,
e sont les physi
iens eux-
mêmes qui font une in
ursion dans le monde de la
himie,
L'un des rles du
himiste
onsiste à synthétiser des mo- jouent ave
les objets des
himistes, élaborent des raison-
lé
ules dans le but de leur faire a
omplir une fon
tion nements
omplexes, et délivrent des lois simples. On peut
pré
ise :
urative,
atalytique (polymérisation), piégeante en parti
ulier
iter les travaux de Pierre-Gilles de Gennes
(mi
elles), magnétique,
ouvrante (peintures)... L'intui-
on
ernant les dendrimères, qui l'ont amené à démontrer
tion des
himistes les guide vers des frontières toujours que leur dimension ne peut ex
éder un nombre pré
is de
plus lointaines, et il leur arrive parfois d'étendre le
hamp
ou
hes autour du
oeur [7℄. Cette volonté de
omprendre,
d'a
tions ou les dimensions de molé
ules initialement pro- interpréter, rationnaliser, donner des guides nous semble
posées par les physi
iens, tels que les agrégats. Ils savent indisso
iable de l'a
tivité
réative de l'expérimentateur.
user de moyens d'analyse variés pour suivre pas à pas
les étapes de la synthèse (spe
tros
opie IR, UV, masse,
RMN, méthodes éle
tro
himiques,...), et les mettre au ser- B Les éléments
vi
e d'une imagination fertile. Ils sont aussi ar
hite
tes si Les atomes sont les briques de base des molé
ules. Nous
on
onsidère
ertains édi
es molé
ulaires qui sont des as- savons aujourd'hui qu'ils sont
onstitués d'éle
trons qui
semblages fas
inants de groupements
himiques. Les den- interagissent ave
un noyau. Ils manifestent des propriétés
drimères en sont un exemple, tiré de la littérature ré
ente
himiques diérentes - liaisons
ovalentes, ioniques, mé-
(gure 1.1). Ce sont des assemblages de groupements fon
- talliques, réa
tivité, ...,
e qui a amené au XIXeme siè
le
tionnels simples, autour d'un
oeur, et répliqués à
haque le
himiste russe Dmitry Ivanovi
h Mendeleyev à
ompi-
ou
he de
roissan
e. ler un tableau des éléments. Le graphe de la gure 1.3
La nature elle même fait preuve d'une belle imagination. montre l'évolution de l'énergie né
essaire pour arra
her
En eet, regarder le monde qui nous entoure ave
a
uité un éle
tron à l'atomed en fon
tion du numéro atomique.
peut nous faire dé
ouvrir la splendide diversité des molé- La pérodi
ité de
ette propriété y apparaît
lairement, et
ules qui
onstituent notre quotidien : diversité de rles, on peut faire un parallèle ave
la façon dont les éléments
de formes (voir par exemple l'ouvrage de P. Atkins [2℄). sont
lassés dans le tableau périodique (annexe A). No-
On trouve des molé
ules de belles dimensions jusque dans tons enn que Mendelyev n'avait au
un soupçon quant
le milieu interstellaire, tels que des hydro
arbures poly
y- à l'existen
e de l'éle
tron, et pourtant son tableau pério-
liques aromatiques (PAHa , voir gure 1.2). dique
oin
ide bien ave
un modèle en
ou
he des éle
trons
dans l'atome (voir paragraphe D.4).
tion de lois simples, appli ables à une grande variété de hi Fukui, onjointement prix Nobels de Chimie en 1981 pour leurs
molé
ules ou bien de pro
essus
himiques. En eet quoi théories sur l'évolution des réa
tions
himiques.
Prix Nobel de Physique en 1991 pour ses travaux sur les formes
de plus fas
inant que de partir de
as parti
uliers, et d'en
omplexes de la matière, en parti
ulier les
ristaux liquides et les
polymères.
a Poly
y
li
Aromati
Hydro
arbon d énergie de première ionisation (ou bien potentiel d'ionisation)
3
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
2ème génération
Coeur
(a) (b)
Fig. 1.1: (a) représentation s
hématique d'un dendrimère ; (b) dendrimère (d'après [15℄).
Ne
He
Energie de première ionisation / eV
24 F
Ne N O
C
Be B
20
Li
Ar
16
Kr
Xe
12 Hg Rn
Zn Cd
8
4 Li Na
K Rb Cs Fr
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fig. 1.3: Energie de première ionisation des atomes (en eV) en fon
tion du numéro atomique Z . L'énergie de première
ionisation de l'astate (At, Z =85) est in
onnue (sour
e : NIST [16℄).
que d'une
ou
he externe
onstituée d'éle
trons (les éle
- à dé
ien
e d'éle
tron telles que B2 H6 , ou bien les molé-
trons de valen
e). Il énonça également la règle de l'o
tet ,
ules hypervalentes telles que PCl5 (qui ne désobéit qu'à
selon laquelle
haque atome tend à s'entourer de voisins la règle de l'o
tet). Plus simplement, on sait expérimen-
jusqu'à
e que sa
ou
he de valen
e
ontienne 8 éle
trons talement que la molé
ule d'oxygène est paramagnétique,
(exemple : CH4 ).
e qui n'est pas interprétable par sa stru
ture de Lewis
Cette règle fait aujourd'hui partie du bagage
ulturel ( O=O , voir exer
i
e ??).
des
himistes, de même qu'une extension importante, la
VSEPRe , qui pré
ise que l'arrangement spatial des voi-
sins d'un atome s'organise de façon à minimiser la ré- D Représentation élémentaire de la
pulsion entre les paires d'éle
trons [9, 3℄. Connaître l'or- réa
tivité
ganisation de groupements
himiques dans une molé
ule
est très important,
ar le
himiste sait bien qu'il y a un La représentation la plus simple
onsiste à symboliser que
lien étroit entre la stru
ture d'une molé
ule, et sa réa
- les réa
tifs (R) interagissent entre eux menant ainsi aux
tivité. Toutefois, bien que
ette théorie ait remarquable- produits (P) de
ette réa
tion :
ment résisté aux
onnaissan
es modernes, il faut exploiter
des
on
epts plus sophistiqués si on veut rationaliser des R→P
phénomènes physi
o-
himiques in
ompréhensibles dans le
adre de théories simples telles que la VSEPR ou bien la La è
he indique qu'il y a évolution des uns vers les autres.
règle de l'o
tet. Un exemple de réa
tion simple est reporté sur la gure 1.4.
Ces deux théories, bien que souvent justes dans leur pré-
di
tion, sont insusantes pour justier l'existen
e de
er- H H
tains systèmes, tels que les
omposés de métaux de transi- H H
H H
tionf . Il existe en outre des
omposés du groupe prin
ipal 2 C C
C C
4
CHAPITRE 1. INTRODUCTION
5
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
(a) (b)
Fig. 1.5: (a) Complexe de
hrome hexaamine
[Cr(NH3 )6 ℄3+ ; (b)
omplexe (C5 H5 )2 NbH3 .
6
Chapitre
2
Modèles théoriques simples
A Les éléments et le tableau pério- Les éle
trons de la dernière
ou
he sont appelés éle
trons
dique de valen
e , les autres sont appelés éle
trons de
oeur . On
verra que
e sont les éle
trons de valen
e qui sont impli-
qués dans les liaisons entre atomes. Les éléments apparte-
A.1 Les éléments nant au même groupe possèdent le même nombre d'éle
-
Nous l'avons évoqué dans le
hapitre pré
édent : un atome trons de valen
e, par exemple 4 dans le
as du
arbone
est
onstitué d'un noyau et d'éle
trons. Le noyau est un (C) et du sili
ium (Si). Les éléments situés dans le dernier
assemblage de nu
léons, parmi lesquels on distingue des groupe de
haque période ont don
une
ou
he éle
tro-
protons et des neutrons. Chaque proton porte une
harge nique
omplète,
onsituée de 8 éle
trons de valen
e, ou
positivea +e, alors que
haque éle
tron est
hargé néga- bien seulement 2 dans le
as de l'hélium (He). Ils sont
tivement (−e). Les neutrons sont quant à eux éle
trique- appelés gaz rares, et sont très faiblement réa
tifs. Les élé-
ment neutres. Il y a autant d'éle
trons que de protons, ments du premier groupe sont les métaux al
alins (à l'ex-
l'atome est don
neutre. Le nombre de protons
onstituant
eption de l'hydrogène),
eux du deuxième groupe sont
le noyau dénit le numéro atomique (Z ) de l'élément. Il y les al
alino-terreux,
eux de l'avant-dernier groupe sont
a don
aussi Z éle
trons an d'assurer la neutralité éle
- les halogènes.
trique. La
ara
térisation de l'atome est
omplète si on
dénit le nombre total de nu
léons :
'est le nombre de B Liaison entre atomes : la théorie
masse (A). On résume la
onstitution d'un atome X par
la notation AZ X. Plusieurs atomes peuvent avoir le même de Lewis
numéro atomique, mais diérer par le nombre de neutrons.
Ce sont des isotopes. Un é
hantillon d'un élément est en B.1 Liaisons ioniques et
ovalentes
général un mélange d'isotopes.
G.N. Lewis a proposé qu'une liaison ionique est formée
par un transfert
omplet d'éle
trons de valen
e d'un atome
A.2 Le tableau périodique vers l'autre, de façon à
e que
haque atome a
quière la
stru
ture éle
tronique du gaz rare qui lui est le plus pro
he
Les éléments sont don
lassés dans un tableau périodique, [13, 3℄. Ce transfert est réalisable s'il y a une importante
ette dénomination faisant allusion à la périodi
ité de leurs diéren
e d'éle
tronégativité entre les deux atomes. NaCl
propriétés. Chaque ligne du tableau dénit une période et est un prototype de
omposé ionique, il est vu
omme un
haque
olonne un groupe. Lorsqu'on passe d'un groupe à assemblage d'ions Na+ et Cl− .
un autre, Z augmente de 1 (tableau 2.1). On verra dans le Lewis a également déni une liaison
ovalente
omme
or-
hapitre 3 qu'on peut grossièrement assimiler la stru
tura- respondant à un partage de deux éle
trons de valen
e
tion des éle
trons au sein d'un atome
omme une stru
ture entre deux atomes. L'hydrogène est la molé
ule la plus
en
ou
hes. La dénition d'une nouvelle période
orres- élémentaire représentable par
e s
héma : H•× H, ou plus
pond au remplissage d'une nouvelle
ou
he. Il y a don
simplement H-H, la liaison simple entre les deux atomes
au maximum : désignant le partage de deux éle
trons. Nous verrons ul-
• 2 éle
trons dans la première
ou
he térieurement que
'est une représentation
ari
aturale de
• 8 éle
trons dans la deuxième
ou
he la réalité. En eet, il n'existe pas de liaison purement io-
• 8 éle
trons dans la troisième
ou
he niqueb . En général, une liaison
ovalente intervient entre
deux atomes non-métalliques,
'est-à-dire situés à droite
1 2 13 14 15 16 17 18 du tableau périodique.
1 H He Dans les deux
as, Lewis a introduit la règle de l'o
tet , qui
1 2
stipule que les atomes (sauf H) partagent leurs doublets
2 Li Be B C N O F Ne de façon à s'entourer de 8 éle
trons,
'est-à-dire qu'ils a
-
3 4 5 6 7 8 9 10
quièrent une stru
ture de type gaz rare. Cette vision du
3 Na Mg Al Si P S Cl Ar partage des éle
trons entre les atomes est généralement
pertinente pour C, N, O, et F, mais
onnaît des é
he
s
11 12 13 14 15 16 17 18
Tab. 2.1: Trois premières périodes du tableau périodique pour les éléments des périodes suivantes. C'est le
as du
des éléments. On a indiqué le symbole atomique ainsi que phosphore, dont le
omposé PCl5 présente un o
tet étendu,
le numéro atomique Z de
haque élément. Le tableau est puisqu'il s'entoure de 10 éle
trons. A l'opposé, le bore pré-
oupé en deux,
ar à partir de la quatrième période, des sente un o
tet in
omplet dans une molé
ule telle que BF3 ,
éléments (les métaux de transition) s'inter
alent entre les b ni purement
ovalente d'ailleurs, mais
'est assez
omplexe à
groupes 2 et 13. justier. Disons que dans le
as d'une molé
ule diatomique homo-
nu
léaire telle que H2 , la liaison présente un
ara
tère
ovalent très
a e=1.602177 10−19 C armé. Bon. Vous pouvez oublier
ela, nous n'avons rien dit.
7
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
puisqu'il s'entoure de 6 éle
trons seulement. (voir gures 2.2a et 2.2b), bien que la première n'obéisse
Il peut arriver qu'un des deux atomes apporte les deux pas à la règle de l'o
tet. En eet, dans le deuxième
as,
éle
trons, permettant au deuxième de
ompléter son o
- les
harges formelles d'un atome F et de B sont +1 et -1
tet. On parle alors d'une liaison donneur-a
epteur. Un respe
tivement, alors qu'elles sont nulles dans le premier
prototype de molé
ule de
e type est H3 B-NH3 . On peut
as.
graphiquement faire allusion à la nature de la liaison par
la représentation : F F+
H3 B ←− |NH3 B B-
De façon générale, la te
hnique pour é
rire une stru
ture F F F F
NL
qX = Nisole − NNL −
2
(2.1) Fig. 2.4: (a) stru
tures de Kekulé du benzène (les atomes
où NNL est le nombre d'éle
trons appartenant à des paires d'hydrogène et de
arbone ne sont pas représentés) ; (b)
nonliantes autour de l'atome X et NL est le nombre d'éle
- hybride de résonan
e du benzène.
trons appartenant à des paires liantes autour de
et atome.
Ainsi, la stru
ture de Lewis la plus stable de BF3 est une
forme ave
des liaisons simples, et non une liaison double C Géométrie des molé
ules : la
en
ore la théorie quantique et l'interprétation probabiliste aé-
rente
théorie VSEPR
d
e qui signie que les autres stru
tures existent, mais qu'elles
sont moins pertinentes pour dé
rire la nature de la liaison
himique La théorie VSEPR [9, 3℄ est un
omplément de la théo-
au sein de la molé
ule rie de Lewis, dont l'objet est d'expliquer la géométrie
8
CHAPITRE 2. MODÈLES THÉORIQUES SIMPLES
des molé
ules simples. L'hypothèse prin
ipale est que les sentée par des symboles atomiques, des traits (les liaisons)
paires d'éle
trons, qu'elles soient liantes ou bien non- et des è
hes (les ruptures ou formations de liaisons, les
liantes, éprouvent une répulsion mutuelle et qu'elles es- dépla
ements de
harge). C'est un premier modèle simple,
saient de s'éloigner le plus possible les unes des autres, mais dont la
onstru
tion né
essite déjà tout un arsenal
de façon à atteindre une position d'équilibre. En d'autres théorique. La première théorie qui permet d'obtenir les
termes, les éle
trons gouvernent la géométrie des molé- s
hémas de liaisons ou de paires libres dans les molé
ules
ules. est don
la théorie de Lewis. On rappelle qu'il s'agit de
omptabiliser les éle
trons de valen
e et de les répartir
C.1 Méthode de base par paires autour des atomes en respe
tant quelques prin-
ipes éle
trostatiques selon lesquels les
harges formelles
prenons l'exemple du méthane CH4 . Cette molé
ule pos- des atomes doivent être minimales. D'autre part, la règle
sède 8 éle
trons de valen
e. Les quatres paires éle
tro- de l'o
tet stipule que les atomes du groupe prin
ipal (C,
niques justient la liaison entre le
arbone et les atomes N, O, P, S,...) ont tendan
e à s'entourer de quatre paires
d'hydrogène, et le
arbone ne désobéit pas à la règle de d'éle
trons. Selon
es règles, la molé
ule de méthane est
l'o
tet. La molé
ule est du type AX4 , et dans
e
as, l'ar- représentée ainsi :
rangement optimal des 4 paires liantes est un tétraèdre
(tableau 2.2). On re
ense 8 éle
trons également dans la H H
molé
ule d'eau. Sa stru
ture de Lewis est H−O −H, l'oxy- x
x
H C x H ou bien H C H
gène respe
te la règle de l'o
tet. Néanmoins, seules deux x
des quatre paires d'éle
trons sont liantes, les deux autres H H
sont non liantes. C'est une molé
ule du type AX2 E2 ,
e
qui signie que l'arrangement des paires d'éle
trons mène Deux éle
trons mis en
ommun par deux atomes dé-
à une stru
ture
oudée (tableau 2.2). nissent une liaison entre
es atomes, que l'on représente
par un trait. On
omprend mieux la triple liaison de CN− :
C.2 Ranement 10 éle
trons de valen
e, d'où
inq paires d'éle
trons à ré-
partir. La règle de l'o
tet est respe
tée s'il y a triple liaison
on peut raner les géométries prédites par la VSEPR en entre C et N, et une paire libre,
'est-à-dire nonliante à la
onsidérant que les paires d'éle
trons nonliantes exer
ent fois sur C et N : |C≡N|− .
une répulsion plus forte que les paires d'éle
trons liantes. Quelle est la provenan
e de la forme tétraédrique de
En résumé, on utilise une hiérar
hie d'eets répulsifs R : C(CH3 )H2 Br ? Nous avons vu au paragraphe C que R.J.
R(NL-NL) > R(NL-L) > R(L-L) Gillespie a proposé par sa méthode VSEPR une prédi
-
Ce
i permet de justier pourquoi les molé
ules de type tion de géométrie des molé
ules basée sur le dé
ompte des
AX4 E ont généralement une forme de bas
ule, et non paires d'éle
trons autour des atomes, qu'elles soient libres
pas de pyramide à base trigonale (tableau 2.2). En eet, la ou liantes. C'est une théorie de type éle
trostatique se-
paire non liante est lo
alisée dans le plan et non sur l'axe, lon laquelle les paires d'éle
trons de valen
e s'éloignent
ar il y a 2 R(NLplan -Laxe) dans le premier
as,
ontre 3 le plus possible les unes des autres de façon à minimi-
R(NLaxe -Lplan ) dans le deuxième
as. Le premier
as est ser leur répulsion. La géométrie qui minimise les répul-
don
énergétiquement plus favorable. sions de quatre paires d'éle
trons aussi bien dans CH4
que dans C(CH3 )H2 Br est un tétraèdre. On dispose don
C.3 Liaisons multiples maintenant de beau
oup d'éléments pour modéliser
e qui
se passe dans la réalité : des atomes sont liés entre eux,
la règle
on
ernant les liaisons double ou triple stipule grâ
e à leurs éle
trons, lesquels
onditionnent la géomé-
qu'elles doivent être
onsidérées
omme simples dans le trie des molé
ules. Par ailleurs, la molé
ule va être le siège
adre de la théorie VSEPR. Ainsi, la molé
ule de formal- de forts réarrangements des noyaux et des éle
trons au
déhyde H2 CO est plane,
ar elle est du type AX3 .
ours de la réa
tion : la molé
ule CN− arrive d'un
te de
C(CH3 )H2 Br, le parapluie s'inverse, et l'atome de brome
s'éloigne après avoir subtilisé un éle
tron.
D Représentation de la réa
tivité
himique N
N
C-
D.1 Un modèle élémentaire H
H
C
Br-
C
La gure 2.5 représente une réa
tion nu
léophile de type C CH3 H
SN 2. Qu'y voit-on ? Entre autres :
CH3 Br H
A
X
X
X
tétraèdre 109.5 AX4 CH4
A
X
X
X
pyramide à base trigonale <109.5 AX3 E 4 NH3
oudé <109.5 AX2 E2 H2 O
A
X X
X
X A X
X X pyramide à base
arrée >90 AX5 Sb(Ph)5
X
X
X A
X
X
bipyramide à base trigonale 120, 90 AX5 PCl5
X
X
A
X A
Tab. 2.2: Formes molé
ulaires. A représente l'atome
entral, X un ligand, et E une paire nonliante (N = nombre total
de paires liantes ; M = nombre total de paires nonliantes). Un exemple est donné pour
haque forme.
intermédiaires réa
tionnels, transfert d'énergie. Bref,
'est • la règle de l'o
tet spé
ie que un atome appartenant au
la révolution. La gure 2.6 donne un aperçu des é
helles blo
p du tableau périodique a tendan
e à s'entourer de
de temps. 4 paires d'éle
trons (liantes ou bien nonliantes)
• la VSEPR a pour objet la prédi
tion de la géométrie de
molé
ules simples à partir du nombre total des paires
E CQFR. Les top modèles d'éle
trons liantes et non liantes
• Mots-
lefs
liaison entre atomes
Lewis
règle de l'o
tet
géométrie des molé
ules
VSEPR
• théorie de Lewis = des
ription simple de la liaison
hi-
mique : une liaison
orrespond à la mise en
ommun de
deux éle
trons de valen
e
•
ertains éle
trons ne parti
ipent pas aux liaisons, ils sont
en général appariés :
e sont les paires libres (ou non-
liantes)
• la représentation de l'ensemble des paires liantes et non-
liantes dénit la stru
ture de Lewis d'une molé
ule
10
CHAPITRE 2. MODÈLES THÉORIQUES SIMPLES
Fig. 2.6: E helle de temps des évènements himiques (d'après N.J. Turro [22℄).
12
Chapitre
3
Stru
ture éle
tronique des atomes
A Appro
he expérimentale n1 ← n2 Série Domaine
n1 =1 ← n2 ≥2 Lyman UV
A.1 Spe
tre d'émission de l'atome d'hy- n1 =2 ← n2 ≥3 Balmer Visible
drogène n1 =3 ← n2 ≥4 Pas
hen IR
n1 =4 ← n2 ≥5 Bra
kett IR lointain
n1 =5 ← n2 ≥6 Pfund IR lointain
n1 =6 ← n2 ≥7 Humphreys IR lointain
Tab. 3.1: Séries de raies d'émission de l'atome d'hydro-
gène.
lassique est le spe
tre d'émission de l'atome d'hydrogène or, 1/λ = Tn − Tn = ν/c, d'où :
1 2
ionisation
E∞ B.2 Fon
tions d'onde et orbitales ato-
miques
0
E4
E3
-60000
nombres entiers n, l et m, appelés nombres quantiques
de l'éle
tron : ψnlm (r).
Il existe une innité de fon
tions d'onde
ara
térisées par
-80000
2000 1000 500 400 300 200 100 n nombre quantique prin
ipal 1, 2, 3, ... ∞
λ / nm
l nombre quantique orbital 0, 1, 2, ... n − 1
Fig. 3.3: Diagramme des niveaux d'énergie de l'atome m nombre quantique magnétique −l ≤ m ≤ l
d'hydrogène. Quelques transitions des séries spe
trales de
Lyman, Balmer et Pas
hen sont matérialisées, ainsi que n désigne la
ou
he, l désigne la sous-
ou
he et représente
le spe
tre d'émission
orrespondant (é
helle des longueurs la symétrie de l'OA (l = 0 ←→ s, l = 1 ←→ p, l = 2 ←→
d'onde logarithmique ; l'intensité du rayonnement lumi- d, ...). Enn , m se dé
line suivant 2l + 1 valeurs.
neux n'est pas représentée).
B.3 Energie des orbitales atomiques
A.2 Spe
tre d'émission des autres atomes D'un point de vue énergétique, un éle
tron dans une
du tableau périodique OA est dans un état stationnaire d'énergie E . En
e qui
Le spe
tre des atomes plus lourds que H devient très ra-
on
erne l'atome d'hydrogène et les ions hydrogénoïdes,
pidement très
omplexe, à
ause de l'a
roissement du la résolution de l'équation de S
hrödinger mène à une so-
nombre d'éle
trons. Certains aspe
ts dé
ouverts dans le lution qui ne dépend que du nombre quantique prin
ipal
as de l'hydrogène demeurent toujours valables. C'est le n:
as prin
ipalement du prin
ipe de
ombinaison (éq. 3.2)
et de la
ondition de fréquen
e de Bohr : En = −
hcRZ
(3.8)
n2
hc
(3.7) où RZ est la
onstante de Rydberg,
ara
téristique de
∆E = En2 − En1 = hν =
λ
= hcν
l'élément
onsidéré
. La résolution de l'équation de S
hrö-
Néanmoins, il n'existe pas de relation empirique aussi dinger mène à une équation identique à
elle de Bohr (éq.
simple que la loi de Rydberg-Ritz (éq. 3.3), sauf dans le 3.6). Les niveaux d'énergie de H et He+ sont s
hématisés
as des ions hydrogénoïdes (1 seul éle
tron : He+ , Li2+ , sur la gure 3.4. Par rapport à la gure 3.3, on fait appa-
...). raître que pour une énergie donnée, l'atome d'hydrogène
est dans plusieurs états possibles,
haque état étant une
OA.
B Appro
he par la physique quan-
B.4 Nombres quantiques et
onséquen
e
tique. Cas de l'hydrogène. sur le nombre d'OA
B.1 Motivation Le nombre quantique m ayant 2l + 1 valeurs diérentes
pour une sous
ou
he nl donnée signie qu'il y a 2l + 1
Des lois empiriques du type de Rydberg-Ritz ne per- OA dans la sous-
ou
he. Par exemple, toute sous-
ou
he
mettent pas d'interpréter le spe
tre de tous les atomes de type p (l = 1) est
onstituée de 3OA px , py , pz . Le
de la
lassi
ation périodique, ni même
ertains détails dénombrement des OA pour quelques valeurs du nombre
des spe
tres d'émission de H. Ainsi, le spe
tre d'émission quantique prin
ipal n est indiqué dans le tableau 3.2.
de
et élément observé ave
un spe
trographe possédant
une très bonne résolution présente une stru
ture de raies
beau
oup plus ri
he que
e que prévoit la loi 3.3. A l'en- B.5 Allure des OA de l'atome d'hydro-
droit où est prévue une raie,
'est-à-dire
orrespondant à gène
une transition entre deux niveaux d'énergie seulement, ap- L'expression mathématique des OA de H est déduite des
paraissent le plus souvent deux raies très pro
hes, parfois fon
tions d'onde ψnlm (r). Connaître l'allure de
es OA,
plus. En fait, seule la physique quantiquea permet d'inter-
'est-à-dire leur amplitude de probabilité est très impor-
préter et de prédire les spe
tres de tous les atomes. tant si on veut
omprendre ultérieurement la liaison
hi-
Erwin S
hrödinger proposa en 1926 une équation qui porte mique.
son nom et dont la résolution (
omplexe) dans le
as de La gure 3.5a est une tentative d'illustration du
ompor-
l'atome d'hydrogène permet de déduire la quanti
ation tement des éle
trons dans un atome (i
i l'éle
tron 1s de
de l'énergie.
b on dit parfois guidé
a ave
l'aide de la physique relativiste pour les atomes très lourds
à titre d'exemple hcR = 13.6 eV pour l'hydrogène.
H
14
CHAPITRE 3. STRUCTURE ÉLECTRONIQUE DES ATOMES
s p d f s p d f
n=∞
ionisation n=∞
n=4
n=3 n=6
n=5
n=2 n=4
-0.2 n=3
-0.4
n=1 n=2
(a) (b)
-0.6
-1.2
ette stru
ture ne. Est-
e un é
he
de la physique quan-
-1.4 tique ? Non,
'est en fait une motivation pour
ompléter
la des
ription de l'éle
tron. En eet,
e
onstat a amené
-1.6 Uhlenbe
k et Goudsmit (1925) à supposer que l'éle
tron
possède un moment angulaire intrinsèque, appelé le spin,
-1.8 et
ara
térisé par deux nombres quantiques s et ms. Les
états de spin dits α et β sont
ara
térisés par ms = 1/2 et
ms = −1/2 respe
tivement. Ces états de spin sont repré-
sentés s
hématiquement par des è
hes ↑ (ms = 1/2) ou
-2 n=1
+
H He
bien ↓ (ms = −1/2).
Fig. 3.4: Niveaux d'énergie (en unités atomiques) des
sous-
ou
hes de H et He+ (un seul niveau est don
maté-
rialisé pour les OA appartenant à une même sous-
ou
he) D Les atomes polyéle
troniques
n l m OA Ne D.1 Orbitales atomiques
1 0 0 1 OA 1s 2 La résolution de l'équation de S
hrödinger devient problé-
2 0 0 1 OA 2s 2 matique dès lors que le nombre d'éle
trons est plus grand
1 -1, 0, 1 3 OA 2p 6 que 1 ( !). On ne
onnaît pas la solution exa
te de
ette
3 0 0 1 OA 3s 2 équation. On est don
amené à se
ontenter d'expressions
1 -1, 0, 1 3 OA 3p 6 appro
hées de la fon
tion d'onde exa
te. En fait, la des-
2 -2, -1, 0, 1, 2 5 OA 3d 10
ription de la stru
ture des atomes polyéle
troniques est
4 0 0 1 OA 4s 2 basée sur l'approximation orbitalaire. Chaque éle
tron o
-
1 -1, 0, 1 3 OA 4p 6
upe une OA, et on pose que l'allure de
es OA est ana-
2 -2, -1, 0, 1, 2 5 OA 4d 10 logue à
elle des OA de l'atome d'hydrogène.
3 -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 7 OA 4f 14
Tab. 3.2: Nombre et type des OA pour n = 1 − 4. Ne est D.2 Energie des orbitales atomiques
le nombre maximal d'éle
trons qui peuvent o
uper les OA Le
al
ul théorique de l'énergie des OA par la résolution
de la sous-
ou
he nl. de l'équation de S
hrödinger sort du
adre d'un do
ument
de
e niveau. On peut néanmoins estimer la position re-
l'atome d'hydrogène),
ompte tenu de l'interprétation pro- lative des énergies des OA par des raisonnements quali-
babiliste de la fon
tion d'onde. L'OA 1s est de symétrie tatifs simples, basés sur des notions d'é
rantage mutuel
sphérique, elle présente une densité éle
tronique maximale des éle
trons. Grâ
e à
e type de raisonnement, on peut
près du noyau, puis diminuant graduellement en s'en éloi- par exemple
omprendre que les sous-
ou
hes des atomes
gnant. Il est plus simple de représenter la frontière en des- polyéle
troniques o
upées par des éle
trons sont généra-
sous de laquelle est
ontenue 90% de la densité (gure lement dans l'ordre énergétique ns < np < nd < nf .
3.5b). C'est la représentation qui sera adoptée dans la suite C'est-à-dire que des OA
ara
térisées par le même nombre
de
e do
ument. quantique prin
ipal n'ont pas la même énergie si elles n'ap-
La représentation des fon
tions ψnlm est reportée sur la partiennent pas à la même sous-
ou
he (
ara
térisée par le
gure 3.6. nombre quantique angulaire l). Ce
i est don
diérent de
l'atome d'hydrogène et des ions hydrogénoïdes, pour les-
quels des OA
ara
térisées par le même nombre quantique
C Le spin prin
ipal n sont dégénérées (gure 3.7).
On a évoqué au paragraphe B.1 qu'un spe
tre de raies très D.3 Prin
ipe de
onstru
tion (ou Aufbau )
résolu présente une stru
ture plus ri
he que
e que ne lais-
sait penser la loi de Rydberg-Ritz (éq. 3.3). Or, on vient de Un éle
tron est don
représenté par quatre nombres quan-
rappeler que l'appli
ation de la physique quantique mène tiques. Or, il existe une règle fondamentale qui est le prin-
à une expression de En (éq. 3.8) identique à
elle déduite
ipe d'ex
lusion de Pauli , qui stipule que deux éle
trons
empiriquement de l'expérien
e et des postulats de Bohr, doivent diérer par au moins un nombre quantique. C'est
et don
ne permet pas non plus de
omprendre l'origine de ainsi que la
onguration éle
tronique du lithium (Z =3)
15
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
x y
(a) s (b) px (
) py (d) pz
Fig. 3.6: Représentation de la partie angulaire des OA de type s, p, d déduites des harmoniques sphériques. Un
hangement de
ouleur indique un
hangement de signe.
Fig. 3.8: Représentation s
hématique du tableau périodique des éléments. Le démarrage de l'o
upation d'une sous-
ou
he est matérialisé, ainsi que les gaz rares, et les éléments qui pon
tuent la sous-
ou
he d dans
haque période.
2s 2p 2p 1s2 2s1 .
Les OA non o
upées par des éle
trons sont appe-
2s
lées orbitales virtuelles .
D'autre part, on sait que prin
ipalement seul l'éle
tron de
l'OA 2s parti
ipe à la liaison du lithium au sein d'une
molé
ule. De façon générale, on distingue les éle
trons de
énergie
énergie / eV
-16
1s
2s
2s 2p -20
3s 3p 3d
4s 4p 4d 4f -300 1s
5s 5p 5d 5f 5g
Fig. 3.10: Représentation s
hématique de la
onguration
6s 6p 6d 6f 6g 6h éle
tronique fondamentale de l'atome de
arbone (les éner-
gies des OA, indiquées en eV, sont tirées du livre Hand-
7s 7p 7d 7f ...
book of Atomi
Data ([8℄, voir aussi annexe ??).
...
Fig. 3.9: Dénition de l'ordre de remplissage des OA : et sont étroitement reliées à la des
ription théorique des
éle
trons que nous venons de donner. En eet, les poten-
règle de Kle
hkowski (ou bien règle de Madelung). tiels d'ionisation les plus élevés
orrespondent à l'o
u-
pation
omplète des sous-
ou
he de type s, p ou d. Par
Une règle permet de dé
rire ave
plus de détails la stru
- ailleurs, les énergies de première ionisation des
omposés
ture éle
tronique des atomes. Elle stipule que les éle
trons de la deuxième période du tableau périodique sont repor-
présentent un maximum de spins parallèles lorsqu'ils o
- tées dans l'en
adré de la gure 1.3. Cette grandeur sou-
upent les OA d'une sous-
ou
he autre que de type s. C'est ligne la fermeture de la sous-
ou
he 2s (beryllium, Be) et
la règle de Hund . Selon
ette règle, l'atome de
arbone qui le demi-remplissage de la sous-
ou
he 2p (azote, N).
don
pour
onguration éle
tronique 1s2 2s2 2p2 possède 2
éle
trons
élibataires ,
'est-à-dire que
ha
un des éle
trons
de la sous-
ou
he 2p o
upe une OA : . On peut le E CQFR. Atome d'hydrogène et
justier par un
ritère éle
trostatique et spatial. En eet,
les éle
trons étant des parti
ules négatives, deux éle
trons
onsort
o
upant la même OA auront tendan
e à éprouver un sen- • la des
ription de la stru
ture éle
tronique des atomes
timent mutuel de répulsion plus élevé que s'ils o
upaient fait intervenir la physique quantique
des OA diérentes,
ar ils par
ourent en moyennef la même • l'éle
tron de l'atome d'hydrogène est dé
rit par une
région de l'espa
e. Regardons à nouveau l'allure d'OA de
type p (gure 3.6). Les OA px, py , pz n'ont pas la même fon
tion tiques
d'onde et est
ara
térisé par 4 nombres quan-
n, l, m, ms qui sont des nombres entiers ou demi
amplitude de probabilité dans l'espa
e. Ainsi, dans le
as entiers (ms = ±1/2)
où plusieurs OA ont la même énergie, l'atome sera éner- •
es fon
tions d'onde sont appelées orbitales atomiques
gétiquement plus stable si les éle
trons ont la possibilité • l'énergie de l'éle
tron de l'atome d'hydrogène ne peut
d'o
uper des OA diérentes, puisque, suivant
es règles, prendre que
en moyenne ils n'o
uperont pas la même zone de l'espa
e tiée. Elle nedes valeurs pré
ises : on dit qu'elle est quan-
dépend que du nombre quantique prin
ipal
autour du noyau. On peut représenter s
hématiquement n
la
onguration éle
tronique du
arbone
omme indiquée • par analogie ave
l'atome d'hydrogène, les éle
trons des
sur la gure 3.10. atomes polyéle
troniques seront aussi dé
rits par des or-
bitales atomiques, et
ara
térisés par n, l, m, ms
D.4 Mise en éviden
e expérimentale de la • l'énergie d'une orbitale atomique d'un atome polyéle
-
stru
ture éle
tronique en
ou
hes des tronique dépend de n et de l
atomes • la répartition des éle
trons dans les OA s'appelle la
onguration éle
tronique de l'atome. On appelle
on-
L'énergie de première ionisationg des éléments est repré- guration éle
tronique fondamentale l'état de l'atome le
sentée sur la gure 1.3 (page 4) en fon
tion du numéro plus stable. Deux règles et un prin
ipe sont respe
tés
atomique. On peut
onstater qu'il est élevé pour les gaz par les éle
trons :
rares (He, Ne, Ar, Kr, Xe, Rn), ainsi que pour les éléments la règle de remplissage : l'ae
tation su
essive des
zin
(Zn),
admium (Cd) et mer
ure (Hg), et parti
uliè- éle
trons répond à un ordre de remplissage des OA
rement faible pour les éléments al
alins (Li, Na, K, Rb, en fon
tion de leur énergie
roissante
Cs, Fr). Ces singularités apparaissent de façon périodique le prin
ipe de Pauli : 2 éle
trons dièrent par au moins
eIl peut sembler surprenant que l'OA3d un nombre quantique . Ce prin
ipe est in
ontournable
, bien que d'énergie infé-
rieure à l'OA4s la règle de Hund : lorsque plusieurs éle
trons o
upent
soit partiellement remplie. Un argument simple, à
admettre, est que l'énergie globale de l'atome dans la
onguration des orbitales atomiques de même énergie, la
ongu-
3d1 4s2 3d3 4s0
est plus basse que la
onguration
ration la plus stable de l'atome est
elle où le nombre
. Les raisons sont
quant à elles beau
oup moins simples à exposer[23, 18℄.
f
onséquen
e de l'interprétation probabiliste de
d'éle
trons ayant des spins identiques est maximal
la fon
tion
• magie noire : il y a bien sûr des atomes rebelles à
es
d'onde en théorie quantique. Eh oui, on a failli oublier que l'OA
est une fon
tion d'onde.
g
règles (
uivre,
hrome, ...)
on rappelle que
'est l'énergie né
essaire pour arra
her un éle
-
tron à un élément : A + Ei1 → A+ .
17
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
18
Chapitre
4
La théorie des orbitales hybrides
A Introdu
tion An d'être
omplet, le lien entre le type de géométrie
VSEPR et l'hybridation est donné dans le tableau 4.1.
Les théories de Lewis et Gillespie (VSEPR)
onsidèrent
que les éle
trons sont appariés, et lo
alisés sur les liaisons. N + M hybridation
On peut faire un lien entre les OA et
es théories. Si on 2 sp
veut dé
rire la liaison entre C et H dans la molé
ule de mé- 3 sp2
thane CH4 , on peut envisager que les 4 OA de C (2s, 2px, 4 sp3
2py , 2pz ) se mélangent pour donner 4 orbitales hybrides 5 sp3 d
équivalentes, orientées de l'atome
entral vers les atomes 6 sp3 d2
qui lui sont liés. Attention : les orbitales hybrides ne per- 7 sp3 d3
mettent pas de prédire la géométrie d'une molé
ule,
'est
un
onstat a posteriori. En eet, on déduit l'hybridation 4.1: Hybridation de l'atome
entral (A) en fon
tion
d'un atome
ompte tenu de la géométrie prédite par la Tab. du nombre total de paires liantes (N ) et nonliantes (M ).
théorie VSEPR. On donne d'autres s
hémas d'hybrida-
tion sur la gure 4.1a. De façon systématique, N OA se
mélangent pour donner N orbitales hybridesa.
C CQNFPPRb
X A X
Si vous avez besoin de mémoire vive rapidement,
'est i
i
que vous pouvez éventuellement faire un peu de pla
e, ...
sauf vous rappeler qu'il ne faut pas tirer de
on
lusions
X
X
A
X
trop hâtives à partir de
ette théorie.
X
X
X
X A
A X
X X
X X
(a) (b)
19
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
20
Chapitre
5
Théorie des orbitales molé
ulaires
et appli
ations basiques
A Introdu
tion Lewis. Mais pré
isons en premier lieu quelques idées fon-
datri
es.
La
onstru
tion et l'analyse des orbitales molé
ulaires
(OM) de diverses molé
ules est le thème
entral de
e
ha-
pitre, mais on introduit aussi le lien entre la géométrie B La théorie LCAO
d'une molé
ule et ses propriétés éle
troniques. La théorie
sous-ja
ente, de nature
omplexe, est délibérement passée B.1 Dénition d'une OM
sous silen
e au prot de l'introdu
tion de
ertains
on
epts Nous avons rappelé quelques postulats de la théorie quan-
de façon des
riptive. tique, en parti
ulier que l'état d'un système
onservatif
Quel est le
omportement des éle
trons lorsque les atomes est dé
rit par une fon
tion d'onde Ψ, et que
ette fon
-
sont assemblés au sein d'une molé
ule ? Il existe un théo- tion d'onde est déterminée par la résolution de l'équation
rème qui stipule que l'énergie
inétique des éle
trons aug- de S
hrödinger. Soulignons que
ette équation est réso-
mente et que leur énergie potentielle diminuea . Bon. Ce lue après que plusieurs approximations lui aient été appli-
n'est pas dénué d'intérêt, mais son usage semble limité. quées, en parti
ulier
ar il est impossible de résoudre
ette
Considérons plutt à nouveau l'interprétation probabiliste équation de façon exa
te pour des systèmes possédant plus
de la fon
tion d'onde qui amène à imaginer que le noyau de un éle
tron.
est entouré d'un nuage éle
tronique dont la forme dépend L'approximation orbitalaire
onsiste à exprimer la fon
-
du type de l'OA : sphérique pour les OA de type s, présen- tion d'onde Ψ à partir de fon
tions d'onde dé
rivant
ha-
tant deux lobes dans le
as des OA de type p,... (gure 3.5,
une un seul éle
tron. Les OM seront déduites de
es fon
-
page 15). Lorsque deux atomes sont en intera
tion pro
he, tions. Arrivé à
e stade, on ne peut guère en faire usage en
leurs fon
tions d'onde éle
troniques interfèrent entre elles,
himie,
ar il reste en
ore à dénir une représentation des
les éle
trons qui initialement étaient lo
alisés sur
haque OM. Comme souvent en mé
anique quantique, il peut être
atome se délo
alisent sur l'ensemble de la molé
ule. Si on pratique, voire obligatoire pour résoudre les équations, de
reprend l'image du nuage éle
tronique, leurs nuages éle
- dénir la fon
tion d'onde Ψ dans une base de dimension
troniques respe
tifs s'interpénètrent, se re
ouvrent,
omme nie. Dans le
as des molé
ules, il semble naturel de
hoi-
on l'a représenté pour la molé
ule d'hydrogène H2 sur la sir
omme base les orbitales des atomes (OA), et de sup-
gure 5.1a. poser don
que les atomes ne perdent pas
omplètement
leur
ara
tère lorsqu'ils s'assemblent pour former une en-
tité molé
ulaire. On é
rit don
l'OM
omme un assem-
blage d'OA,
e qui est désigné sous le nom d'approxima-
tion LCAOb . Il est important de prendre
ons
ien
e que
les OA d'un atome donné parti
ipent diéremment dans
et assemblage, en premier lieu selon la nature de la molé-
ule, et en deuxième lieu selon l'OM. En d'autres termes,
(a) (b) la densité éle
tronique autour d'un atome est déformée
par la présen
e d'atomes voisins : les atomes se polarisent
Fig. 5.1: Molé
ule H2 . Représentation imagée du re
ou- mutuellement. D'un point de vue formel, une OM ϕ s'é
rit
vrement entre les fon
tions d'onde éle
troniques 1s (a) re-
omme une
ombinaison linéaire d'OA χp , l'ensemble des
ouvrement de la densité représentée sous forme de nuage fon
tions {χp }
onstituant la base d'OA dans laquelle se-
éle
tronique ; (b) surfa
es frontières (le re
ouvrement, sou- ront
onstruites les OM :
vent noté S , est matérialisé par la zone ha
hurée). M
(5.1)
X
ϕ= c p χp
Insistons sur deux aspe
ts : p=1
• le mé
anisme que nous allons mettre en avant est le re- M OM indépendantes sont
onstru
tibles dans une base
ouvrement S (gure 5.1b) des orbitales atomiques ap-
onstituée de M OA. C'est là que réside un aspe
t im-
partenant à des atomes diérents portant par rapport aux obje
tifs de
et enseignement.
• les éle
trons ne sont pas asso
iés lo
alement à une liai- En eet,
ertaines OM seront o
upées par les éle
trons
son, mais sont délo
alisés sur l'ensemble de la molé
ule. apportés par les atomes qui
onstituent la molé
ule. Or,
Voila un nouveau modèle qui rompt ave
elui de Lewis, l'interprétation probabiliste de la fon
tion d'onde (
f rap-
mais nous verrons à travers des exemples que l'on peut pels page 5) pré
ise que |ψ|2 est une densité de probabi-
néanmoins faire souvent un lien, bien qu'approximatif, lité. On en déduit que la densité éle
tronique est liée aux
ave
les théories de liaison de valen
e telles que
elle de b Combinaison Linéaire d'Orbitales Atomiques. L'inuen
e an-
glosaxonne est grande et amène à parler souvent d'approximation
a le théorème du viriel LCAO : Linear Combination of Atomi
Orbitals.
21
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
oe
ients cp (plus pré
isément à |cp |2 ). Ces
oe
ients ou pas solubles par les théories élémentaires :
himie inor-
dépendent de la nature des atomes, des intera
tions in- ganique,
himie du solide, photo
himie en parti
ulier. Elle
teratomiques, des inuen
es extérieures (solvant,
hamp est fondée sur la théorie des OA, et il serait sain qu'il y ait,
magnétique, radiation éle
tromagnétique,...). Ils peuvent au moins dans une première analyse,
ohéren
e entre les
être : deux. Prenons le
as de H2 . La base minimale pour dé
rire
• déterminés quantitativement par des méthodes numé- la liaison entre les deux atomes est
onstituée de l'OA 1s
riques (résolution de l'équation de S
hrödinger, hors du de
haque atome, {1sH ,1sH }.
adre de
e do
ument)
a b
• estimés qualitativement ave
les mains B.3.b L'intera
tion entre 2 OA
onduit à 2 OM
Dans tous les
as, la valeur des
oe
ients cp détermine
les OM (au moins qualitativement), et l'o
upation des On peut montrer par la résolution de l'équation de S
hrö-
OM détermine la répartition du nuage éle
tronique sur la dinger exprimée dans le
adre de la théorie des OM que
molé
ule, et par
onséquent la nature de la liaison
hi- les deux OM ont des
ara
téristiques diérentes, qui se-
mique au sein de la molé
ule, ses propriétés stru
turales ront
ommentées en détail dans les paragraphes suivants.
et réa
tives. L'énergie et la forme des OM sont s
hématisées sur le dia-
gramme d'OM, gure 5.3. L'une des deux OM (σ+ ) est
plus stable d'un point de vue énergétique que les OA 1s,
B.2 Energie et o
upation des OM alors que l'autre (σ− ) est déstabiliséed.
B.2.a Energie De façon systématique, l'intera
tion entre 2 OA au sein
d'une molé
ule
onduit à 2 OM :
Comme dans le
as des atomes, on distinguera des OM • une des deux OM (i
i σ + ) est plus stable que la plus
o
upées, de
oeur et de valen
e, ainsi que des OM vir- stable des deux OA, elle est dite liante. Si deux éle
-
tuelles,
'est-à-dire non o
upées par des éle
trons, mais trons o
upent
ette OM, ils
ontribueront à stabiliser
qui leur sont a
essibles s'ils sont ex
ités. On peut déter- la liaison entre les deux atomes qui portent les OA.
miner assez fa
ilement les énergies relatives des OM dans • l'autre OM (i
i σ − ) est moins stable que le moins stable
un assez grand nombre de
as. Le plus important est de des deux OA, elle est dite antiliante. Si deux éle
trons
déterminer : o
upaient
ette OM, ils
ontribueraient à détruire la
• les OM o
upées liaison entre les deux atomes qui portent les OA.
• les OM virtuelles
• l'OM o
upée la plus haute (HOMO ou HO
) B.3.
L'énergie d'une OM est liée à la valeur du
• l'OM virtuelle la plus basse (LUMO ou BV) re
ouvrement entre les OA
En dehors des orbitales frontières,
'est-à-dire la HO et la
BV, déterminer l'ordre relatif des OM o
upées entre elles On peut montrer que l'énergie d'une OM est liée à la va-
ou bien des OM virtuelles entre elles n'a en général pas leur du re
ouvrement(gure 5.2) entre les OA qui la
onsti-
beau
oup d'intérêt. tuent :
Il existe un lien entre l'énergie d'ionisation, grandeur a
- • une orbitale molé
ulaire liante est d'autant plus stable
essible expérimentalement, et l'énergie d'une OM, qui est par rapport aux orbitales atomiques qui la
onstituent
une grandeur théorique. C'est le théorème de Koopmans , que le re
ouvrement entre
es orbitales atomiques est
qui spé
ie que l'énergie d'ionisation (I ) est égale (en va- important
leur absolue) à l'énergie de l'orbitale (ε) o
upée par l'éle
- • une orbitale molé
ulaire antiliante est d'autant moins
tron avant qu'il soit ionisé : I = −ε. Néanmoins,
e théo- stable par rapport aux orbitales atomiques qui la
onsti-
rème n'est qu'une approximation. tuent que le re
ouvrement entre
es orbitales atomiques
est important
B.2.b Prin
ipe Aufbau
Une fois les OM
onstruites, et leur énergie relative éva- A B
luée, on peut en déduire l'o
upation des OM par les éle
- S
les plus stables sont o
upées par les éle
trons, et la règle
de Hund ainsi que le prin
ipe d'ex
lusion de Pauli doivent Fig. 5.2: Comparaison du re
ouvrement (zone ha
hurée)
être respe
tés. Ainsi deux éle
trons o
upant une même entre deux OA de type s dans une molé
ule diatomique
OM auront des spins antiparallèles : ↑↓. AB. Les deux atomes A et B dans le
as (a) sont plus
éloignés que dans le
as (b), le re
ouvrement est don
plus
faible.
B.3 Exemple de la molé
ule d'hydrogène
H2
B.3.a Qu'attend-on de
ette théorie des OM ? B.3.d Conguration éle
tronique de H2
Que, du fait de sa prétention à se rappro
her de la réalité En vertu du prin
ipe Aufbau, les deux éle
trons de la mo-
des molé
ules, elle permette d'aborder des problèmes peu lé
ule o
uperont l'OM liante σ+ qui est ela plus stable. La
onguration éle
tronique fondamentale de la molé
ule
on a
édé à l'inuen
e anglo-saxonne ; jugez-en vous-mêmes :
HOMO = Highest O
upied Mole
ular Orbital et LUMO = Lowest
d de façon générale, |∆E + | < |∆E − |.
Uno
upied Mole
ular Orbital ; HO = plus Haute orbitale O
upée ;
e se reporter au paragraphe D.3 pour faire un parallèle ave
les
BV = plus Basse orbitale Va
ante. règles de remplissage des OA dans les atomes.
22
CHAPITRE 5. THÉORIE DES ORBITALES MOLÉCULAIRES ET APPLICATIONS BASIQUES
est don (σ+ )2 . Il est don assez heureux que la stru ture 0
énergie / eV
16.6
OM antiliante
(AL) -30 22.8
σ−
énergie 29.4
-40
∆E -
2p
-50
H He Li Be B C N O F Ne
+
y y y y
s
x
px
x
py
x
pz
Fig. 5.6: Mélange s/p sur le même atome.
Fig. 5.4: Orbitales atomiques s et p.
C.3 Convention graphique
Les OA de type s possèdent une symétrie sphérique,
e qui Il est habituel de représenter les OM
omme bâties à par-
signie que la densité de probabilité est
onstante pour tir des OA (représentation LCAO, gure 5.7 et tableaux
une distan
e éle
tron-noyau donnée. En revan
he, les OA 5.1-5.4), les tailles relatives des OA étant liées aux
oe-
de type p possèdent une symétrie
ylindrique autour d'un
ients cp du développement LCAO (éq. 5.1). Le
oe
ient
axe. Ces fon
tions présentent deux lobes, l'un positif, et asso
ié à une OA dans le développement LCAO peut être
l'autre négatif, séparés par un plan nodalf. Cela signie positif ou bien négatif. Cette
ontribution de l'OA au sein
qu'un éle
tron o
upant une telle OA présentera une den- de l'OM sera représentée graphiquement par la forme de
sité de probabilité plus importante dans une dire
tion pri- l'OA, laissée blan
he, ou bien ombrée (gure 5.7).
vilégiée. On peut anti
iper que le fait que les amplitudes de
probabilité des OA dièrent angulairement selon leur type
n'est pas sans importan
e pour
onsidérer les possibilités ≡ + +
de liaisons futures des atomes. ≡ + -
C.1.b Energie des OA Fig. 5.7: Représentation des OM dans le
adre de la théo-
On a rappelé dans le
hapitre 3 que l'énergie des OA des rie LCAO. Le signe
orrespond à
elui du
oe
ient dans
atomes polyéle
troniques dépend des nombres quantiques le développement.
f on parle de plan nodal,
ar la fon
tion d'onde n'a pas le même
signe de part et d'autre de
e plan. g pour des raisons de symétrie
23
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
énergie
On va réé
hir aux
onséquen
es de la forme des OM. Des 1π ∗
OM de type σ et π telles que
elle de la molé
ule O2 ou
F2 sont dessinées dans les tableaux 5.1, 5.2 et 5.3. La re-
présentation usuelle a été adoptée (représentation LCAO), 2p 2p
1π
ainsi que la représentation des OM sous forme de
ourbes
de niveaux,
'est-à-dire la proje
tion sur un plan de la fon
-
tion qui dé
rit l'OMh (représentation isoniveaux). La den- 2σ
sité éle
tronique (ρ) est également représentée sous
ette
forme. On peut faire un lien dire
t entre
ette représenta- 1σ ∗
tion isoniveaux de la densité et la représentation de type
nuage éle
tronique (gure 5.1). On va
onsidérer le
as
de molé
ules diatomiques, mais les raisonnements sont va-
lables pour les molé
ules polyatomiques. 2s 2s
x
σ
Fig. 5.9: Diagramme d'OM de F2 .
1
z F F OM ρ
y
σ
nom repr. LCAO repr. isoni- repr. isoni-
2 veaux veaux
Fig. 5.8: Molé
ule F2 . Dénition des plans de symétrie. H H H H
1σ
La molé
ule F2 est une molé
ule diatomique homonu-
léaire (gure 5.8). Les OA 1s, 2s et 2p ont respe
tivement H H
∗
1σ
énergie très basse, elle ne parti
ipe pas à la liaison du uor,
'est une OA de
oeur. Le diagramme d'OM de valen
e de Tab. 5.1: Dénition des
ara
tères liants (σ) et antiliants
F2 est obtenu par l'intera
tion entre les OA 2s, entre les (σ∗ ) entre deux orbitales atomiques s (le dessin de la den-
OA 2pz , et enn entre les OA 2px et 2py . Les règles d'in- sité éle
tronique ρ est obtenu en faisant l'hypothèse que
tera
tion seront énon
ées plus tard, on se
ontente pour deux éle
trons o
upent l'OM
onsidérée).
l'instant de se familiariser ave
l'allure des OM et du dia-
gramme d'intera
tion de molé
ules diatomiques du type
A2 (gure 5.9). L'intera
tion entre les OA 2s mène à une OM σ liante (1σ) : la représentation isoniveaux de la
OM liante (1σ), plus stable que les OA qui la
onstituent, densité éle
tronique ρ montre que l'OM 1σ présente
et à une OM antiliante (1σ∗ ), moins stable que les OA. une forte densité de probabilité dans la région inter-
Les OM 2σ et 2σ∗ sont des
ombinaisons liantes et anti- nu
léaire. Or,
'est
ette OM qui est plus stable et qui
liantes des OA 2pz . Enn, il y a deux OM liantes 1π, qui a
ueille don
les deux éle
trons de H2 . L'argument
sont dégénérées, ainsi que deux antiliantes 1π∗ également habituel
onsiste à mettre en avant que les éle
trons
dégénérées. Comme dans le
as de H2 , les OM liantes sont dans l'OM 1σ mènent à un a
roissement de la densité
plus stables que les OA, alors que les OM antiliantes sont dans la région internu
léaire,
e qui tend à stabiliser
moins stables que les OA. le dimère. Une telle OM est dite liante . On a pré-
isé dans le paragraphe B.3 que
ette OM est la plus
D.2 Intera
tion σ entre deux OA s stable. On retrouve bien i
i que les éle
trons sont le
iment de la liaison
ovalente, mais selon une analyse
Examinons les OM 1σ et 1σ∗ de F2 ,
onstruites à partir un peu moins brutale que Lewis. En eet, les deux
des OA 2s de
haque atome de uor (tableau 5.1). On éle
trons ne sont pas stri
tement lo
alisés entre les
représenterait de façon analogue les OM de H2 dans la deux noyaux (H x H), ils sont délo
alisés dans tout l'es-
base minimale pour dé
rire la liaison entre les deux atomes pa
e, ave
un a
roissement de la densité éle
tronique
d'hydrogène {1sH ,1sH }. Il y en a deux,
ar martelons- dans la région internu
léaire.
le à nouveau : on
onstruit M OM indépendantes dans OM σ antiliante (1σ∗ ) : envisageons le
as hypothé-
a b
une base de M OA. Ces OM sont de type σ,
ar elles tique où les deux éle
trons o
uperaient l'OM 1σ∗ : la
présentent une symétrie de révolution par rapport à l'axe densité éle
tronique ρ serait plus importante non pas
internu
léaire. à l'intérieur de la région internu
léaire, mais plutt à
h l'extérieur. 1σ∗ mène à une densité faible dans
ette
analogue aux
ourbes représentant les dénivelés sur des
artes
d'état-major région, et stri
tement nulle dans le plan médiateur de
24
CHAPITRE 5. THÉORIE DES ORBITALES MOLÉCULAIRES ET APPLICATIONS BASIQUES
la liaison H2 . Une telle OM est dite antiliante , son nodal qui
ontient l'axe internu
léaire. De telles OM qui
o
upation par des éle
trons entraînerait une désta-
hangent de signe par rapport à un plan qui
ontient l'axe
bilisation de la molé
ule. internu
léaire sont des OM π.
On peut systématiser la
ara
térisation des OA en notant OM π liante (1π) :
es OM présentent un a
roisse-
que le
ara
tère antiliant ou bien liant est lié à la pré- ment de la densité entre les deux atomes
sen
e ou non d'un plan nodal,
'est-à-dire qu'on observe OM π antiliante (1π ∗ ) :
es OM sont antiliantes puis-
un
hangement de signe de la fon
tion d'onde entre les qu'il existe un plan nodal entre les deux atomes, qui
deux atomes i . est perpendi
ulaire à l'axe internu
léaire.
D.3 Intera
tion σ entre deux OA p D.5 Intera
tions nonliantes
Les OM 2σ et 2σ∗ du tableau 5.2 présentent une symétrie Une OM possède un
ara
tère nonliant lorsque l'intera
-
de révolution par rapport à l'axe internu
léaire,
omme les tion entre les deux atomes en son sein est inexistante, ou
OM 1σ et 1σ∗ . Elles sont obtenues par l'intera
tion entre bien très faible. Une OM nonliante est en quelque sorte
deux OA de type p
olinéaires ave
l'axe internu
léaire. l'élément neutre de la liaison
himique dans le
adre de
la théorie des OM. En eet, son o
upation par des éle
-
OM ρ trons n'entraîne ni stabilisation ni désabilisation de la mo-
repr. LCAO repr. isoni- repr. isoni- lé
ule. Des s
hémas d'OM présentant
es
ara
téristiques
veaux veaux sont reportés dans le tableau 5.4.
2σ F F F F
OM ρ
repr. LCAO repr. isoni- repr. isoni-
2σ ∗ F F F F
veaux veaux
Tab.
σ0 n
(σ∗ ) entre deux orbitales atomiques p.
C H C H
OM σ liante (2σ) : une fois de plus, l'OM liante pré- σp+ σ0′ ≈ n
sente un a
roissement de la densité éle
tronique ρ
entre les deux atomes. O X
O X
CHEMDRAW/piNL.eps.gz
OM σ antiliante (2σ∗ ) : on identie un plan nodal, qui π0 n
est perpendi
ulaire à la liaison,
'est-à-dire que la
fon
tion d'onde
hange de signe entre les deux atomes. Tab. 5.4: Dénition du
ara
tère nonliant (n) impliquant
La densité éle
tronique est stri
tement nulle dans
e des orbitales atomiques s ou bien p.
plan.
OM purement nonliante : les OM σ0 et π0 sont pure-
D.4 Intera
tion π entre deux OA p ment nonliantes entre les deux atomes. Elle sont en
eet bâties sur un seul atome, il n'y a au
une inter-
a
tion ave
une OA du deuxième atome. En terme
OM ρ de densité, un éle
tron o
upant de telles OM serait
repr. LCAO repr. isoni- repr. isoni- lo
alisé sur un seul atome.
veaux veaux OM σ quasiment nonliante : l'OM σ0 présente un
a-
′
26
CHAPITRE 5. THÉORIE DES ORBITALES MOLÉCULAIRES ET APPLICATIONS BASIQUES
y
S
y bitales de fragments dont les énergies dièrent de plus
de 15 eV. Cette limite est arbitraire, mais l'expérien
e
xOz
x x
prouve qu'on ne néglige rien de
ru
ial en pro
édant
yO z
z
S
ainsi. Dans le
as où le fragment est un atome, les
y
énergies des OA reportées sur la gure 5.5 et indiquées
(b)
x
annexe ?? peuvent apporter une indi
ation quantita-
tive pré
ieuse.
Fig. 5.12: (a) opération de réexion d'une OA s par rap- Une fois les intera
tions entre orbitales de fragments éva-
port à un plan ; (b) opération de réexion d'une OA pz luées, on peut
onstruire un diagramme d'intera
tion dans
par rapport à un plan. S = l'OA est symétrique par rap- lequel on fait qualitativement apparaître les énergies rela-
port au plan de réexion ; A = l'OA est antisymétrique tives des OM. Il est souvent utile de dessiner s
hémati-
par rapport au plan de réexion. quement l'allure des OM an de réé
hir à la nature de la
liaison
himique. Bien sûr, les éle
trons jouant un rle
en-
tral dans la liaison
himique, la dernière étape
onsiste à
H Fabri
ation des OM par la mé-
onsidérer l'o
upation des OM par les éle
trons. Il existe
pour
ela une règle de remplissage (prin
ipe Aufbau ) ana-
thode des orbitales de fragments logue à
elle des OA dans les atomes.
On va maintenant brièvement
ommenter les
onséquen
es
H.1 Règles d'intera
tion des intera
tions entre fragments identiques ou bien dié-
rents. Elles sont dis
utées dans le
as de fragments ato-
Nous disposons don
d'un nouveau modèle de des
ription miques par raison de simpli
ité, et peuvent être étendues
des éle
trons dans les atomes et les molé
ules, les OM. au
as de fragments molé
ulaires.
Nous pouvons aussi utiliser un outil très puissant : la sy-
métrie. On peut
onstruire qualitativement les OM d'une
molé
ule de grande dimension en la dé
oupant en deux H.2 Intera
tion entre deux orbitales de
fragments F1 et F2 et en assemblant les orbitales des frag- fragments identiques
ments (gure 5.13). C'est typiquement le
as des molé
ules diatomiques homo-
On dénira un fragment
omme étant une partie de la mo- nu
léaires
lé
ule à étudier : atome ou bien groupement
himique. Par gure 5.14aA:2 . Les éléments suivants sont résumés sur la
exemple on dénit deux fragments H pour
onstruire les • les deux orbitales de fragments ont obligatoirement la
OM de H2 . Les OM de BF3 s'obtiendraient après partition même symétrie, ainsi que la même énergie
en un fragment atomique B et un fragment molé
ulaire F3 . • pour des raisons de symétrie, les deux
oe
ients du
Attention ! Cette partition n'obéit à au
une
onsidération développement LCAO (éq. 5.1) sont en valeur absolue
himique. Nous prendrons
ons
ien
e lors des appli
ations identiques, que l'OM
que
e n'est qu'une astu
e pour
onstruire des OM de sys- • la densité éle
troniquesoitest
liante ou bien antiliante
identique de part et d'autre
tèmes étendus à partir des orbitales de leurs fragments, du mileu de la liaison entre les deux fragments (tableaux
qui sont supposées
onnues [10℄. Nous allons pro
éder à 5.1, 5.2 et 5.3)
l'assemblage des orbitales de
es fragments en respe
tant • l'énergie des OM par rapport aux orbitales de fragments
deux règles : est liée au re
ouvrement entre elles
la règle de symétrie : elle stipule que seules interagi- • l'OM liante est plus stable que l'OM antiliante
ront (s'assembleront) les orbitales de fragments de • la déstabilisation de l'OM antiliante est plus importante
même symétrie. Il est impossible de transgresser. Les que la stabilisation de l'OM liante (|∆E + | < |∆E − |)
27
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
S S
S
A B
A B
(a) π (b) σ
28
CHAPITRE 5. THÉORIE DES ORBITALES MOLÉCULAIRES ET APPLICATIONS BASIQUES
29
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
30
CHAPITRE 5. THÉORIE DES ORBITALES MOLÉCULAIRES ET APPLICATIONS BASIQUES
Exer
i
e 5.1: Quelques é
he
s des théories (
) La molé
ule H2 existe, en déduire quelle est l'OM
simples énergétiquement la plus stable.
1. La molé
ule d'oxygène O2 est paramagnétique dans 7. Le s
héma de la gure 5.19a,
omplété par le dessin
son état éle
tronique fondamental,
'est-à-dire qu'elle s
hématique des OM,
ontient les prin
ipales informa-
possède des éle
trons
élibataires. La stru
ture de Le- tions né
essaires à la
ompréhension de la stru
ture
wis permet-elle de l'expliquer ? et de la réa
tivité de la molé
ule.
2. Proposer une stru
ture de Lewis de la molé
ule (a) que représente la è
he verti
ale à gau
he du
d'éthane C2 H6 . La règle de l'o
tet est-elle respe
tée ? s
héma ?
La molé
ule de diborane B2 H6 a été synthétisée dans
les années 1920 par Alfred Sto
k [21℄. Est-il possible (b) que représentent les traits horizontaux ?
de proposer une stru
ture de Lewis ? (
) que représentent les deux quantités ∆E + et
3. Proposer une stru
ture de Lewis de la molé
ule ∆E − ? Commenter le fait qu'elles ne sont pas
d'éthylène C2 H4 . C'est une molé
ule plane. Peut-on égales.
l'expliquer par la méthode VSEPR ? (d) dessiner les OM σ+ et σ− en respe
tant les
Exer
i
e 5.2: Appli
ations simples de la
onventions.
théorie LCAO (ou le mariage atomique) 8. Combien d'éle
trons doit-on répartir dans les OM de
H2 ? Lesquelles ? Pourquoi ? E
rire la
onguration
La molé
ule H2 éle
tronique.
Dans une molé
ule, par exemple H2 , dont les éle
trons 9. le diagramme représenté sur la gure 5.19b
sont dé
rits par ϕ (éq. 5.1), les atomes, dans
et exemple
orrespond-il à une distan
e entre les deux atomes
H, dont les éle
trons sont dé
rits par χ, ne perdent pas d'hydrogène plus longue ou bien plus
ourte que
elui
totalement leur identité et
onservent
ertaines de leurs de la gure 5.19a ? Justier. Dessiner un diagramme
ara
téristiques de l'état isolé. dans la limite où RH → ∞. Introduire le notion d'or-
bitale nonliante.
2
∆E
- La molé
ule He2
1. Construire le diagramme d'intera
tion de He2 .
2. Dessiner s
hématiquement les OM.
∆E
+
3. Combien doit-on répartir d'éle
trons ?
4. Cette molé
ule a-t-elle une
han
e d'exister ?
(a) (b) La molé
ule HeH+
Fig. 5.19: Diagrammes d'intera
tion de H2 . Il s'agit d'une molé
ule diatomique hétéronu
léaire. Nous
supposerons que seule l'OA o
upée de
haque atome sut
pour
onvenablement dé
rire la liaison.
1. Identier les OA né
essaires à la des
ription de H2
dans le
adre de la théorie des OM : pré
iser leur 1. Combien d'OM peut-on
onstruire dans
ette base
type, leur nombre, et leur énergie (en eV). d'OA ?
2. Combien d'OM seront-elles
onstruites dans le
adre 2. Les probabilités moyennes de trouver un éle
tron au-
de la théorie LCAO ? tour de H et He seront-elles égales ? Justier.
3. Indiquer l'expression de
ha
une de
es OM à partir 3. Construire le diagramme d'intera
tion de HeH+ .
de l'équation 5.1. 4. Dessiner s
hématiquement les OM en respe
tant les
4. Rappeler
e qu'est la densité de probabilité de pré-
onventions relatives aux signes et la valeur relative
sen
e de l'éle
tron dans une OM ϕ. des
oe
ients.
5. Pourquoi la probabilité de trouver l'éle
tron autour 5. Sur quelle OA l'OM liante est-elle la plus développée ?
de l'atome HA est-elle égale à
elle de trouver l'éle
- 6. Combien d'éle
trons y a-t-il à répartir ? E
rire la
tron autour de HB ? Rappeler le lien entre
ette pro-
onguration éle
tronique.
babilité et les
oe
ients cp du développement LCAO 7. Cal
uler l'ordre de liaison.
(équation 5.1)
6. Le tableau 5.1 donne une représentation s
hématique Exer
i
e 5.3: Molé
ules diatomiques io-
des OM σ+ et σ− de H2 . niques
(a) À l'aide de la densité éle
tronique ρ, justier le
vo
abulaire d'OM liante et d'OM antiliante. La molé
ule HF
(b) Les signes et les valeurs relatives des
oe
ients La molé
ule HF présente un moment dipolaire de 1.83 D.
sont pris en
ompte dans
ette représentation. En outre, l'énergie né
essaire pour briser la liaison est de
Comment ? 566 kJ mole−1 (voir annexe B).
31
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
x
σ
1
z H F
y
σ
2
σ
2. Parmi
es OM, lesquelles sont o
upées par des éle
-
trons ?
p notons au passage que la notion d'hybridation, répandue en
hi- Fig. 5.25: Dénition des fragments du butadiène-
is.
mie, mérite une dis
ussion
ritique.
33
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
B2 C2 N2 O2 F2
1
énergie
distance d’équilibre / pm
160 159
140 141
124
120 121
110
100
B2 C2 N2 O2 F2 B2 C2 N2 O2 F2
(a) (b)
Fig. 5.23: Molé
ules diatomiques homonu
léaires de la deuxième période (a) diagramme d'OM de valen
e (les énergies
relatives des OM sont estimées qualitativement) ; (b) distan
es d'équilibre (en pm)
x
σ
1
z N O
y
σ
2
35
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
36
Annexes
37
1 18
Annexe
A
hydrogène helium
1 2
H 2 13 14 15 16 17 He
1.00794(7) 4.002602(2)
lithium beryllium nom de l’élément bore carbone azote oxygène fluor neon
3 4 numéro atomique 5 6 7 8 9 10
Li Be symbole B C N O F Ne
6.941(2) 9.012182(3) masse molaire 10.811(7) 12.0107(8) 14.00674(7) 15.9994(3) 18.9984032(5) 20.1797(6)
lanthane cerium praseodymium neodymium promethium samarium europium gadolinium terbium dysprosium holmium erbium thulium ytterbium
39
57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70
*lanthanides La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb
138.9055(2) 140.116(1) 140.90765(2) 144.24(3) [144.9127] 150.36(3) 151.964(1) 157.25(3) 158.92534(2) 162.50(3) 164.93032(2) 167.26(3) 168.93421(2) 173.04(3)
actinium thorium protactinium uranium neptunium plutonium americium curium berkelium californium einsteinium fermium mendelevium nobelium
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102
**actinides Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No
[227.0277] 232.0381(1) 231.03588(2) 238.0289(1) [237.0482] [244.0642] [243.0614] [247.0703] [247.0703] [251.0796] [252.0830] [257.0951] [258.0984] [259.1011]
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
40
Annexe
B
Données expérimentales
On a regroupé i
i les paramètres géométriques, les mo-
ments dipolaires et les énergies de disso
iation de quelques
molé
ules en phase gazeuse.
Toutes
es quantités sont tirées du Handbook of Chemistry
and Physi
s [14℄. Molé
ule R D0◦
• longueurs de liaison (R ; † = distan
e d'équilibre Re ) en C2 H6 éthane 153.5 (CC) 372
pm (1pm = 10−12m). 109.4 (CH)
• moments dipolaires (µ) en debye, D. C2 H4 éthylène 133.9 (CC) 729
• énergies de disso
iation (D0◦ ) en kJ mole−1 à la tempé- 108.7 (CH)
rature du zéro absolu. C2 H2 a
étylène 120.3† (CC) 961
L'énergie de disso
iation D0◦
orrespond à la variation 106.0† (CH)
d'enthalpie standard de la réa
tion de rupture de la liai- C6 H12
y
lohexane 153.6 (CC) -
son (AB → A + B) : D0◦ = ∆f H ◦ (A) + ∆f H ◦ (B) − 111.9 (CH)
∆f H ◦ (AB). C6 H6 benzène 139.9 (CC) -
On trouve dans
ertaines tables (dont le Handbook ) des 110.1 (CH)
énergies de disso
iation à 298K, estimées à l'aide de la
relation D298
◦
= D0◦ + 3RT /2 (3RT /2 = 3.7 kJ mole−1 Tab. B.3: Composés
ontenant du
arbone.
à T = 298K).
Molé
ule R D0◦
H2 74.1† 432
He2 - 0.1
Li2 267.3† 106
Be2 - -
B2 159† 293
C2 124.2† 603 Molé
ule R D0◦ µ
N2 109.8† 942 HF 91.7 566 1.83
†
41
Atomistique-Liaison Chimique-Bases pour les Spe
tros
opies
42
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XeF2 . 85 :112113, 1963.
43
Index
éle
trons HO, 22
élibataires, 17 HOMO, 22
de
oeur, 7, 16 Hund (règle de), 17, 22
de valen
e, 7, 16 hybride de résonan
e, 8
éle
trophile, 9 hydro
arbure poly
y
lique aromatique, 3
énergie de disso
iation, 26, 41 hypervalen
e, 4, 19, 33
équation
de S
hrödinger, 14, 15, 21, 22 inégalités de Heisenberg, 5
état éle
tronique ionisation
ex
ité, 13 énergie, 4, 17, 22
fondamental, 13
18 éle
trons (règle des), 6 Kle
hkowski (règle de), 17
Koopmans (théorème de), 22, 29
al
alino-terreux, 7
al
alins, 7 LCAO (CLOA), 21, 31
approximation orbitalaire, 15, 21 Lewis
aromati
ité, 8 stru
ture, 8
Aufbau B2 H6 (diborane), 31
atomes, 15 BF3 , 8
métaux de transition, 16 C6 H6 (benzène), 8
molé
ules, 22 CH4 (méthane), 9
H2 CO (formaldéhyde), 8
base d'OA, 21 H2 O, 9
minimale, 22 O2 , 31
Bohr (
ondition de fréquen
e), 13 théorie, 3, 7, 9
BV, 22 liaison
(2
,2e), 26, 32
harge formelle, 8 (3
,4e), 33
hiralité, 26 π , 26
CLOA (LCAO), 21, 31 σ , 26
ondition
ovalente, 3, 7
de fréquen
e de Bohr, 13 donneur-a
epteur, 8
onguration éle
tronique ionique, 7, 31
atome, 16 loi
molé
ule, 22 de Rydberg-Ritz, 13
onstante LUMO, 22
de Plan
k, 5
de Rydberg, 13, 14 mésomérie, 8
Mendeleyev, 3
délo
alisation éle
tronique, 8, 21
de Broglie (relation de), 5 nombre de masse, 7
dendrimère, 3 nombre quantique
densité de spin (s ), 15
éle
tronique, 21, 24 magnétique (m ), 14
de probabilité, 5, 21 magnétique de spin (ms ), 15
diagramme orbital (l ), 14
d'intera
tion entre orbitales, 27, 31 prin
ipal (n ), 14
dualité onde-
orpus
ule, 5 nu
léon, 7
nu
léophile
fon
tion d'onde, 5, 21 réa
tion, 9
atome d'hydrogène, 14 numéro atomique, 7
gaz rares, 7 o
tet
étendu, 7
halogènes, 7 in
omplet, 7
Heisenberg (inégalités de), 5 règle, 4, 7, 9
44
INDEX