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NORMALISATION
Introduction
HISTORIQUE DE LA NORMALISATION
La normalisation a fait son apparition avec les problèmes de mesures de longueur. En effet, le
développement des échanges et du commerce a vite fait sentir le besoin de quantifier et de
mesurer les marchandises. C’est là ou le pied est apparu pour servir d’unité de mesures.
D’ailleurs les Grecs mesuraient 600 pieds pour la longueur de leur stade olympique tandis
que les Romains ils faisaient 625 pieds. L’homme a vite cherché à écrire afin d’immortaliser
les échanges avec d’autres hommes ou avec les dieux a ainsi vu apparaitre les premiers
alphabets normalisés comme l’alphabet Grec au 4e siècle avt JC
1732 Louis15 fait normaliser le diamètre des canons et raméne leur nombre à cinq afin de
faciliter l’approvisionnement des troupes d’artilleries.
1941 Un décret est signé le 24 mai 1941 qui définit le statut de la normalisation et crée la
marque NF
1985 : Le CEN met en place la nouvelle approche du renvoi aux normes qui accélère la
législation commune et simplifie les textes
1995 : publication d’un décret qui stipule, gère l’activité d’un autantisme de certification
n’est plus soumise à une déclaration d’activité auprès du ministère chargé de l’industrie
auprès des institutions européennes et internationales. Un produit marqué norme française
NF.
Les débuts de la normalisation remontent aux anciennes civilisations, des normes de mesure
étaient alors élaborés par l’autorité suprême du pays et diffuses par un système d’étalonnage
périodique.
Des lors nous pouvons relever que la normalisation a toujours permis de simplifier le rapport
entre les hommes et les groupes sociaux.
De la production des biens et services comme dans les échanges elle joue un rôle capital.
Les entreprises doivent produire et ont besoin des produits qui doivent répondre à un
ensemble de caractéristique pour leur permettre de garantir la qualité de leur produits. Les
hommes ont besoin de communiquer pour se faire ; ils ont à utiliser les symboles des codes et
les signes qui doivent avoir la même signification mais également de faire l’objet d’aucune
contestation possible.
Les Etats ont besoin d’échanger des b et s tout en assurant la protection des consommateurs.
Nous achetons des b et s qui doivent répondre à nos attentes sans constituer des risques pour
notre santé notre hygiène de vie et notre bien être.
de l’ère industriel qu’elle a accompagné dans toutes les phases de son évolution en jouant un
rôle fondamental dans les relations client fournisseur et dans l’équilibre de l’offre et de la
demande. L’évolution de la normalisation peut résumer en 3 grandes phases correspondant à
des générations de normes.
Ainsi la contribution des normes de 1ère génération s’est faite pour accroitre la production
appelée norme dimensionnelle, ces normes de 1ère génération visent à garantir
l’interchangeabilité des produits et la réduction des variétés à travers la production en série.
I) définitions
*normalisation
*norme
" La norme a pour objet de fournir des documents de référence comportant des solutions à
des problèmes techniques et concernant les produits, biens et services qui se posent de façon
répétée dans les relations entre partenaires économiques techniques et sociaux "
Définition de la norme
"La norme est un document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui
fournit pour des usagers communs et répète des règles, des lignes directrices ou des
caractéristiques pour des activités données par exemple la R T S qui garantit 1 niveau d’ordre
optimal dans le contexte de la communication doit se fonder sur les acquis conjugues de la
science, de la technique et de l’expérience pour viser l’avantage optimal de la communauté."
-les normes fondamentales ou normes de base qui définissent des unités de mesure (pression,
température, systématique)
-les normes de spécification qui permettent de définir les caractéristiques des qualités des
produits (la composition d’un produit pour remplir une fonction diététique)
-les normes essai qui permettent de déterminer les méthodes d’essai en vue de comparer les
produits indépendamment du bien ou les essais sont effectuées.
-les normes d’environnement du produit qui sont relatives aux normes d’emballages, de
conditionnement, d’étiquettage, de marquage du produit.
-les normes de management qui portent sur les systèmes de l’organisation des méthodes, des
procédures des moyens de mise en œuvre par l’organisme.
La norme vise entre autre objectif le développement de l’industrie grâce aux normes
suivantes :
-les normes dimensionnelles qui ont pour finalité la satisfaction d’une forte demande
(production de masse) par cet objectif de productivité, les normes dimensionnelles ont
favorisé le développement de la sous traitante grâce à l’inter opérabilité et
l’interchangeabilité.
- les normes de vocabulaire minimisent les litiges entre partenaires économiques (dans le tpt
nous pouvons citer les Incoterms, système harmonise dans le code douanier)
II-2) pour l’information et la protection du consommateur
Protègent le produit et garantissent son niveau de qualité aux consommateurs ainsi ce dernier
fera son choix en connaissance des causes.
Permettent la compréhension sans équivoque des informations données sur les produits.
La normalisation contribue aux échanges internationaux et peut offrir certains avantages aux
PVD.
Pour ces pays la normalisation internationale constitue une source d’information technique
actualisée. Elle peut ainsi leur permettre d’établir entre autre des normes nationales comme
base de la réglementation visant a protéger le consommateur de l env. de choisir des
techniques et équipements appropriés et d’adapter des produits destinés à l’exportation.
La normalisation peut servir d’apport technique à la réglementation elle sera ainsi source de la
réglementation technique.cet apport doit cependant se justifier sur le plan.
1) Organisme de normalisation
Nous pouvons relever des organismes nationaux de normalisation, des organismes régionaux
de normalisation et des organismes internationaux de normalisation
C’est une structure étatique assurant un service publique et toutes les ressources proviennent
essentiellement du budget de l’Etat.
- Association de normalisation
C’est une structure de statut privé reconnue d’utilité publique. Sa gestion est partagée entre
l’Etat et le secteur privé, ces ressources proviennent essentiellement des cotisations de ses
membres, de la contribution de l’Etat et de la vente de ses produits (assistance, conseil,
information, formations normatives …)
Elle ne fait pas de profit mais des recettes lui permettant d’équilibrer son budget. C’est le cas
actuellement de l’ASN, de l’AFNOR et de Cote d’Ivoire N. (CODINORM)
Un groupe de pays appartenant ou partageant le même espace économique peut élaborer des
normes communes ou harmoniser leurs normes nationales à travers l’organisme régional de
normalisation. Chaque pays y est représenté par des experts de son organisme. Les ressources
financières proviennent essentiellement des cotisations des Etats membres et de la vente de
ses produits (normes d’informations normatives, documents techniques).
Il existe plusieurs organismes internationaux de normalisation élaborant des normes dans des
domaines divers comme spécifique. Les Etats membres y sont représentés par les experts de
leurs organismes nationaux de normalisations ou du secteur d’activité concerné par exemple
dans le cadre des échanges internationaux nous avons l’organisation mondiale du commerce
(OMC).
Elle intègre les normes électroniques élaborées par la communauté électronique internationale
(CEI). Dans le domaine de l’agro-alimentaire, la structure reconnue est le CODEX
Alimentarius. L’union internationale de télécommunication (UIT) élabore des normes dans le
domaine de la télécommunication.
Les normes sont élaborées par des comités techniques de normalisation (CTN) constituées par
des représentants des professionnels, des consommateurs, de l’Etat, des laboratoires et des
chercheurs. Ces comités techniques peuvent être subdivisés en sous comités techniques voire
en groupes de travail.
Un avant projet de normes est élaboré avant d’être adopté par le comité technique de
normalisation, il devient dés lors projet de normes.
Le projet de normes est envoyé en enquêtes publiques à d’autres experts non membres du
comité technique, ces derniers ont entre trente (30) et soixante (60) jours pour réagir.
Dans le cadre de l’OMC, les projets de normes à statut obligatoire doivent être envoyés à tous
les Etats membres à travers leur point d’information, ces derniers ont soixante (60) jours pour
réagir.
Après dépouillement des enquêtes publiques le projet de normes est corrigé en tenant compte
des observations émises.
La version finale rédigée puis homologuée par l’organisme compétent, elle devient ainsi une
norme.
La norme est imprimée suivant le model adopté par l’organisme de normalisation, puis
publiée pour être appliquée.
REMARQUE :
- Application volontaire
Dans l’économie de marché 80% des normes sont d’application volontaire. Ces normes
portent généralement sur les spécifications, les caractéristiques, les méthodes …
Ce statut volontaire des normes a pour principal objectif de ne pas constitué un frein a
l’innovation et a la créativité. Cependant dans certains cas les normes peuvent être rendues
obligatoires.
- Application obligatoire
Pour des raisons de santé publique, d’hygiène, de protection des animaux, des végétaux
comme de l’environnement, les normes peuvent être obligatoire. Dans ce cas , Un acte
réglementaire (décret ou arrêté) est pris à cet effet. C’est le cas, au Sénégal, des normes sur les
vinaigres, le concentré de tomate, le sel iodé.
La norme peut servir de référence dans la réglementation. Cette référence aux normes peut
être :
La notion de qualité est subjective, mais peut se quantifier dans l'entreprise par une mise en
conformité avec des standards ou des normes. La gestion de la qualité est un concept de
management dont l'objet est la gestion des flux matériels (nommée aussi logistique) et
immatériels (appelée management du système d'information). Un service qualité, méthodes ou
recherche et développement peut donc ou non prendre ce nom. La gestion de la qualité, quelle
que soit son appellation, concourt à gérer avec le personnel le capital immatériel au même
titre que le Service du personnel. La gestion de la qualité est une fonction support,
transversale à toute l'organisation. La démarche qualité est portée par la direction.
Sommaire
La gestion de la qualité permet a priori d'améliorer la qualité et donc de satisfaire les besoins
exprimés ou non des clients ou utilisateurs.
Cette qualité est relative, car elle est fonction des exigences de clients et aussi des parties
prenantes internes et externes de l'entreprise, ainsi que de la prise en compte des risques de
toute nature.
Le niveau de qualité optimal ne doit pas produire de coût inadéquat (sur-qualité). La qualité,
au même titre que n'importe quelle activité dans une entreprise a un coût, mais qui est censé
réduire le coût de la non-qualité. Une entreprise est alors performante lorsque le triptyque
"coût - délai - qualité" (c'est-à-dire les ressources qu'elle met en œuvre) est justifié et efficace,
lui permettant de se positionner avantageusement sur un marché en bénéficiant d'un "ticket
d'entrée" élevé qui donne une marge d'avance sur la concurrence.
Dans le cadre de la gestion de la qualité, du point de vue industriel, la qualité est une cible
dont les critères sont précisément fixés par rapport à des standards (des normes). La qualité
industrielle est le résultat d'un processus de production ou de servuction qui à toutes ses
étapes (conception, mise en œuvre, contrôle, amélioration - voir PDCA) obéit à un "cahier des
charges" permettant d'atteindre et de maîtriser le niveau souhaité.
Histoire
Divers états américains ont mis en place dès les années 1990 des organisations dédiées à la
qualité de l'environnement. En avril 1990, 21 des plus importantes entreprises américaines de
l'époque (dont IBM, AT&T) se sont regroupées dans le cadre du GEMI (Global Environnent
Management Initiative), pour ouvrir la démarche qualité sur la prise en compte de
l'environnement (TQEM : Total Quality Environnemental Management). Cette mobilisation
se fit en réponse aux premières démarches juridiques liées à l'impact de l'industrie sur la santé
et l'environnement.
Les normes ont progressivement intégré les attentes de la société civile : risques globaux,
changement climatique, etc. Les enjeux de développement durable ont été traduits, pour les
entreprises, dans des concepts de responsabilité sociétale, santé, éducation, et même
gouvernance.
Des travaux sont en cours pour formaliser un cadre de normalisation cohérent, à la fois sur le
plan industriel et sur le plan de la gestion de l'information. On trouve ainsi les séries de
normes, ou projets de normes (pour la mise en œuvre) ISO 26000 et ISO 27000.
La démarche qualité propose toute une panoplie d'outils d'aide (méthode, analyse, statistique,
suivi-contrôle). Ces outils, créés et/ou diffusés par les principaux fondateurs de la démarche
qualité dans le cadre de leurs actions de conseil auprès des entreprises, ont vocation
pédagogique.
Il est possible d'utiliser la "figuration du process" ("process mapping"). Cet outil, déjà
utilisé dans les années 1930 aux États-Unis où il est toujours utilisé, est depuis décliné
sous diverses formes, des plus simples au plus complexes, par exemple les suivantes :
"Le logigramme (synonyme : ordinogramme). Schéma codifié représentant les étapes
successives et logiques d'un cheminement et montrant les interactions d'une procédure,
d'un processus ou d'un système à l'aide d'un ensemble de figures géométriques inter
reliées (par exemple des rectangles ou des losanges).
Le schéma géographique (organisation matérielle) analyse le flux matériel des
activités et aide à minimiser les pertes de temps quand les extrants ou les ressources
sont acheminés d'une activité à une autre.
Le schéma fonctionnel représente les interactions entre différentes unités de travail. Il
montre par exemple comment les services fonctionnels à orientation verticale influent
sur un processus à orientation horizontale mis en œuvre au sein d'une organisation.
L'outil PERT (Project Evaluation and Review Technique, litt. "technique d'évaluation
et d'examen de projets"), méthode de gestion de projet permettant de définir les tâches
et délais d’un projet et d’en assurer le suivi.
Stratification : présentation permettant la lecture simultanée de données compilées de
natures et sources diverses, mettant en évidence leurs variations singulières, leurs
influences respectives, l'impact du contexte, et ce pour donner une vision d'ensemble
du mode de fonctionnement d'un système et de ses variables.
Pour rechercher les causes des défauts et qualifier leur impact[Le Diagramme de causes et
effets ou diagramme d'Ishikawa Kaoru Ishikawa (synonyme : diagramme en arêtes de
poisson). Diagramme permettant d'examiner les causes profondes des problèmes. En posant
continuellement la question « Pourquoi ? », on finit par découvrir la véritable cause du
problème. Généralement utilisé pour mettre en évidence les causes d'un problème et les
regrouper dans des catégories distinctes (par. ex. méthode, main-d'œuvre, matériel, machines,
matières).
La matrice de compatibilité.
La démarche 8D (pour assurer la complète résolution d'un problème).
Arbre de décision : Représentation en arborescence qui permet à partir d'un objectif de
départ de décliner l'ensemble des objectifs intermédiaires et les moyens à mettre en
œuvre.
Le diagramme KJ. Il fait partie des 7 outils de la qualité diffusés par les Japonais. À
l'origine, dénommé "diagramme des affinités" (Affinity Diagram), il est fréquemment
identifié par les initiales de son concepteur Kawakita Jiro. Très fréquemment utilisé
dans l'animation des groupes de travail, ce diagramme sert à regrouper des idées, des
opinions se rattachant à des problématiques diverses et à créer des liens entre elles afin
de les rapprocher par catégories.
Le QQOQCCP ("Five W" ou "5W2H" en anglais).
Les cinq pourquoi ("5 Wyss" en anglais)
Analyse des forces et faiblesses. L'outil peut être simplement constitué d'un tableau
distinguant les deux catégories, en vis-à-vis par thème. L'origine de cette méthode est
attribuée à Kurt Lewin.
Analyse de la variance
Le brainstorming (remue-méninges).
Le QRQC (Quick Response, Quality Control), méthode développée au Japon puis
reprise en France et en Europe par l’équipementier automobile Valeo en 2002.
D'abord utilisé dans le milieu automobile la méthode QRQC est maintenant plus
largement utilisée. Le QRQC est une méthode visuelle de résolution de problème, au
plus près du terrain, impliquant celui qui a détecté l'anomalie. Chaque problème
détecté doit être immédiatement identifié, caractérisé et analysé sur le terrain par les
personnes concernées en utilisant les pièces incriminées; une action corrective doit
être définie et mise en place sous 24 heures. L'analyse du problème doit permettre
d'identifier le ou les facteurs à l'origine de l’occurrence et de la non détection du
problème. Une fois que l'influence des facteurs sur le problème est démontrée, une
analyse cinq pourquoi doit permettre d'arriver à la cause racine qui est à l'origine du
défaut. Enfin cette cause racine doit faire l'objet d'une carte d'apprentissage ou d'une
"Lesson Learned Card" en anglais afin de capitaliser et partager cette expérience dans
l'entreprise.
La Matrice Auto-Qualité, qui fait partie de la boîte à outils de certaines méthodes de
résolution de problème, et d'implication du personnel, qui identifie le lieu d'apparition
d'un défaut et son lieu de détection.
La démarche qualité est déclinée dans tous les domaines industriels, avec des variantes et des
dénominations parfois particulières :
pour le domaine informatique : qualité des systèmes informatiques - sûreté de
fonctionnement des systèmes. Capability Maturity Model Integration CMMI et ses
déclinaisons (CMM-I, PCMM, etc.) (liste à compléter).