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UE7- Management

1) Quelles sont les finalités de la Fromagerie Beillevaire ?

La finalité d’une entreprise peut être définie selon Peter Drucker comme sa raison être. C’est
le but qui justifie son existence. Quelle que soit sa taille ou son activité la finalité d’une
entreprise consiste à générer du profit et à sa satisfaire sa clientèle.
Il existe différents types de finalité telle que :
La finalité sociale qui vise à favoriser l’épanouissement et le bien être des salarié dans leur
environnement de travail .
La finalité financière/économique qui consiste à générer un profit dans le but d’assurer la
pérennité de l’entreprise.
Ainsi que la finalité sociétale qui vise à entrer dans une démarche RSE.

Dans le cas de la Fromagerie Beillevaire ses finalités sont d’ordre sociale et écomique.
D’une part, d’ordre sociale car Pascal Beillevaire souhaite s’assurer que les salariés peuvent
vivre sereinement de leur métier.

Et d’autre part, d’ordre éonomique puisqu’il produit et vend de la crème fraîche et des
produits laitiers sur le marché. L’entreprise génère 20 millions de chiffre d’affaire par an.
Par ailleurs, la fromagerie transforme 5 millions de litres de lait trois les ans, achetés dans un
périmètre de 10km autour de Mâchecoulis, à un prix 5 à 10% plus cher que sur le marché.

2) Quelles sont les parties prenantes de la fromagerie Beillevaire ? Ont-elles des


divergences/convergences ?

Une partie prenante (en anglais : stakeholders) est définie selon Edward Freeman comme
tout groupe d’individus ou tout individu qui peut affecter ou être affecté par la réalisation
des objectifs opérationnels.
Les parties prenantes se divisent en deux groupes distincts, d’un côté les parties prenantes
internes comprenant les salarié, les actionnaires et le dirigeant. Et d’un autre côté, les parties
prenantes externes comprenant les clients, les fournisseurs, les pouvoirs publics et les ONG.
Ces parties prenantes internes et externes peuvent être primaire (actionnaires, fournisseurs,
salarié, clients) ou secondaire (médias).

Ici, dans le cas de la fromagerie Beillevaire, on a des parties prenantes internes dont le
dirigeant et les 250 producteurs et des parties prenantes prenantes externes telle que la
clientèle, les 45 points de vente, les fournisseurs de lait aux alentours de Machecoul.

Ces parties prenantes peuvent avoirs des intérêts divergents avec l’organisation qui l’oblige à
prendre des décisions permettant de concilier les attentes de chacun ou des intérêts
convergents qui encourage la création de valeur en y intégrant plusieurs parties prenantes à
une démarche stratégique anticoncurrentielle.

Ici, le dirigeant a établit une relation de confiance avec ses producteurs mais aussi avec ses
clients qui peuvent visiter la ferme familiale .

3) Caractériser le mode de gouvernance de l’entreprise Beillevaire

Au sein d’une structure, la gouvernance se défini comme le mode de management et le


cadre organisationnel à instaurer. L’objectif étant d’identifier clairement les rôles et les
responsabilités des acteurs de manière à assurer le bon déroulement, la continuité et la
pérennité des activités.
Deux modes de gouvernance coexistent :

La gouvernance actionnariale qui permet aux actionnaires ( shareholders) de contrôler


l’activité du dirigeant et d’avoir une vision précise des stratégies et des rémunération

La gouvernance partenariale (stakeholders) qui consiste à prendre en compte l’ensemble des


parties prenantes. Dans ce mode de gouvernance, une attention est portée aux intérêts
légitimes des parties prenantes dans la mise en place des structures, dans les prises de
décision.
La création de valeur ne passe pas seulement par la maximisation de la valeur actionnariale.
Les dirigeants sont invités à prendre des décisions conformes aux intérêts des parties
prenantes. Ainsi l'entreprise, en plus d'un objectif de rentabilité, veille à son impact sur
l'environnement, s'investit dans la société civile, développe une vision citoyenne face aux
consommateurs.

Dans le cas de l’entreprise Beillevaire, il s’agit d’une gouvernance partenariale car elle prend
en compte l’ensemble des parties prenantes (producteurs, dirigeant, clients) avec
l’établissement d’une relation de confiance entres ces dernières.

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