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ST 160013
ST 160013
et de la Recherche Scientifique
2015-2016
Remerciements
Nos remerciements a tous ceux qui ont participe de prés ou de loin a la réalisation de
notre travail.
Merzougui aida
Fetthallah yacine
Resume
Notre étude consiste à établir une procédure de conception des fondations superficielles sur la base
d’un essai In-situ nommé « Essai pressiométrique Menard à forage préalable ». Cet essai consiste à
mesurer l'augmentation de volume d'un cylindre dilatable, soumis à une augmentation de pression
intérieure, et placé à une profondeur à laquelle on désire tester le sol. Suivant la nature des terrains
rencontrés, ce forage était réalisé à l'aide d'une tarière à main, la sonde utilisée est une sonde souple à lame
métallisée. Les étapes de l’essai pressiométrique étaient réalisées, les paramètres de cet essai comme le
module d’élasticité pressiométrique et la pression limite étaient déterminées. Cependant le calcul de la
capacité portante du sol, a une profondeur superficielle, situé dans une parcelle de terrain à l’intérieur de
l’université de Tébessa était ainsi établi selon la méthode de Menard. Un exemple de calcul de fondation
sur une profondeur un peu importante était choisi pour montrer l’application de la méthode de Menard
dans le cas d’un sol à multicouches.
Abstract
Our study is to establish a shallow foundation design procedure based on an in-situ test called "
MENARD preboring pressuremeter test ". This test involves measuring the increase in volume of an
expansible cylinder, subjected to increased internal pressure, and placed at a desired test depth of the soil.
Depending on the type of soil encountered, drilling was carried out using a hand auger, the probe used is a
flexible probe with chineese Lanternes. The steps of the pressuremeter test were performed, the
parameters of this test such the as pressuremeter Elastic Modulus and Limit Pressure were determined.
However, the calculation of the bearing capacity of the soil at shallow depth, set in a piece of land located
inside the University of Tebessa, were determined on Menard Method. An example of calculation of a
deep foundation was selected to demonstrate the application of the Menard method in the case of a
multilayer soil.
ملخص
دراستنا تهتم بكيفية تصميم اساسات سطحية وذلك باستخدام اختبار ميداني يسمى»اختبار بريسيومتري مينار ذو الحفر المسبق«
هذا االختبار الميداني ،الذي وضعه العالم مينار ،هو قياس الزيادة في حجم اسطوانة قابل للتمديد,يتعرض إلى زيادة الضغط الداخلي
ووضعها في العمق المطلوب الختبار التربة .اعتمادا على نوع التربة ،الحفر تم باستخدام حفارة يدوية ,المسبارالمستخدم من النوع اللين ذو
شفرات معدنية .كل مراحل االختبار تحققت,استخلصنا خاصيات هذا االختبار مثل معامل المرونة والضغط الحدي.باإلضافة إلى حساب
قدرة تحمل التربة على عمق سطحي على مستوى قطعة ارض تقع داخل جامعة تبسة ،قمنا كذلك بأخذ مثال لحساب اساس في عمق معتبر
اختير لتطبيق طريقة مينار في حالة تربة متعددة الطبقات.
A .MERZOUGUI Y .FETHALLAH
Sommaire
Chapitre I : Introduction Générale
I.1. La Géotechnique ................................................................................................................01
I.2. Étude géotechnique ....................................................................................................................01
I.3. Le contenu de l'étude géotechnique...........................................................................................01
I.4. Les fondations:.......................................................................................................................... .03
I.5. Caractéristiques mécaniques des sols et essais in situ:............................................................03
I.6. Essais in situ (Essai au pressiomètre):................................................................................... . 05
I.6.1. Essai pressiométrique Menard (Ménard pressurmeter test) PMT :.....................05
Chapitre II : Recherche Bibliographique
II.1. Généralités sur les fondations superficielles:......................................................................07
II.2. Notions sur la capacité portante et le tassement:...............................................................08
II.3. Méthodes de calcul de la capacité portante:.......................................................................09
II.3.1. Méthode de calcul « C »:.........................................................................09
II.3.2. Méthode du pénétromètre dynamique....................................................................14
Chapitre IV
IV. Calcul et interprétation des résultats :..................................................................................72
IV.1.Essai pressiométrique: Forage03 :...................................................................................72
IV.2.Détermination des paramètres pressiométrique :..........................................................72
IV.2.1. Les données :..........................................................................................................72
IV.3.Essai 03 :.............................................................................................................................73
A .MERZOUGUI Y .FETHALLAH
Chapitre V
V. Conclusions…………………………………………………………………………………98
A .MERZOUGUI Y .FETHALLAH
Tableau 13. Les résultats de l'essai des limites d'Atterberg (Limite de plasticité)
Tableau 14. Résultats d'analyse granulométrique par tamisage
Tableau15.Résultats de l analyse granulométrique par sedimentométrie
Liste des symboles
a Coefficient de dilatation des tubulures
B Largeur de la fondation
dt Diamètre de forage
H Profondeur de la fondation
L Largeur de la fondation
mi Pente des segments d’extrémités (pi, vi) et (pi-1, Vi-1) de la courbe pressiométrique
qs Contrainte admissible
t Temp
Z Cote alti métrique, comptée positivement vers le haut à partir d’un plan de référence
α Coefficient rhéologique
β Coefficient d’incertitude
ν Coefficient de poisson
ΔV60/30 Variation de volume injecté entre 30 et 60s au cours d’un même palier de pression
A .MERZOUGUI Y .FETHALLAH ChapitreI
I.1. La Géotechnique
La géotechnique est l'ensemble des activités liées aux applications de la mécanique des sols, de la
mécanique des roches et de la géologie de l'ingénieur. La géotechnique joue un rôle essentiel dans l'acte
de construire pour tous les travaux de Génie civil, de travaux publics et d'aménagements. C’est un
domaine essentiellement empirique que l’on pourrait presque considérer comme un art si on le comparait
aux autres branches du génie civil. Elle s’appuie principalement sur les différentes sciences de la terre
suivantes :
– La géologie qui retrace l’histoire de la terre, précise la nature et la structure des matériaux et leur
évolution dans le temps.
– L’hydrogéologie, partie spécialisée de la géologie.
– La mécanique des sols et des roches.
– La rhéologie des géomatériaux.
– La géophysique qui permet de préciser par des mesures physique certaines caractéristiques de
structure et de propriété des matériaux de l’écorce terrestre.
– La géodynamique qui étude le comportement des matériaux soumis à des sollicitations
dynamiques.
– La géochimie qui analyse la composition chimique des géomatériaux
I.2. Étude géotechnique
L étude géotechnique se rapporte aux sols et aux eaux souterraines en tant qu’éléments intervenant
dans la stabilité et le bon comportement des constructions provisoires ou définitives. Elle est destinée à
fournir au maître d’œuvre les données relatives au comportement du sol qui lui sont nécessaires pour la
conception et la construction des ouvrages et celles relatives a leur incidence sur l environnement.
I.3. Le contenu de l'étude géotechnique
I.3.1. Enquête préalable
Avant la mise en œuvre de la reconnaissance des sols proprement dite, il convient de procéder à une
enquête préalable comprenant :
– l'examen des caractéristiques principales du projet,
– une visite détaillée des lieux,
– la consultation des personnes et des documents susceptibles de fournir des informations sur le
site, son environnement et sur le mode de fondation des ouvrages existants situes a proximité
– la rédaction d'une note de synthèse comprenant la définition d'un programme de
– exécution des terrassements, stabilité des talus provisoires ou définitifs et stabilité des
soutènements
– drainage, rabattement de nappe et étanchéité des ouvrages enterrés,
– modes de fondation des constructions :types et niveaux de fondations possibles, contraintes
admissibles conseillées,
– évaluation approximative des tassements absolus et différentiels,
– d'une façon générale, tous les points concernant l'interaction sol-structure
I.4. Les fondations
Les fondations constituent des éléments essentiels d’un projet de construction et de leur qualité
dépend la continuité de l’ouvrage. Il faut savoir ce que ce sont sur ces fondations que va reposer la totalité
du poids : les charges permanentes de l’infrastructure et de la superstructure, les diverses charges et le
poids des fondations elles-mêmes. Beaucoup de sinistre subis par des ouvrages des défauts de conception
ou de calcul des éléments des fondations. Aussi, une mauvaise conception peut conduire à un
surdimensionnement de l’ouvrage. Il existe deux grands modes de transmission des charges des
constructions aux couches de sols sous-jacentes : par fondation superficielle et par fondation profonde.
La fondation superficielle est, par définition, une fondation qui repose sur le sol ou qui n’y est que
faiblement encastrée. Les charges qu’elle transmet ne sollicitent que les couches superficielles et peu
profondes. Les fondations profondes reportent, elles, les charges tant dans les couches profondes que dans
les couches superficielles qu’elles traversent
Entre les deux extrêmes, fondations superficielles et fondations profondes, on trouve les fondations
semi-profondes dont la base se trouve au-dessus de la profondeur critique, mais pour lesquelles le
frottement latéral ne peut être négligé : il s'agit des puits et pieux courts ou des barrettes de faible
profondeur et de la plupart des caissons. Il n'y a pas de méthode de calcul propre à cette catégorie de
fondations qui ne constituent que des cas particuliers ; il faudra adapter, suivant les cas, les méthodes
retenues pour les fondations superficielles ou pour les fondations profondes.
I.5. Caractéristiques mécaniques des sols et essais in situ
De grands progrès ont été accomplis dans les méthodes de prélèvements d'échantillons intacts, mais
le prélèvement lui-même reste toujours une opération quelque peu brutale qui remanie plus ou moins le
sol, et qui d'ailleurs n'est possible que dans les sols pourvus de cohésion.
Dans certains cas, malgré toutes les précautions prises par l'équipe de chantier. on ne pourra pas
être certain de la représentativité de l'échantillon, d'autant plus que le seul transport du chantier au
laboratoire augmente encore le remaniement.
De plus, les essais de laboratoire sont en général longs et coûteux. D'où on essaie de limiter leur
nombre; ce qui se traduit finalement par de données relativement isolées qui ne permettent pas de vérifier
l'hétérogénéité naturelle des sols en place. Cette hétérogénéité naturelle non soupçonnée se traduira en
pratique par des tassements ou des désordres importants.
Il ne faut pas penser que les essais in-situ sont exempts de critique, mais ils présentent sur les essais
de laboratoire des avantages certains dont le principal, outre celui du non remaniement, est qu'ils sont
rapides et bon marchés, ce qui permet, en principe, d'apprécier l'hétérogénéité du site en réalisant un
nombre suffisant d'essai. Une objection que l'on fait souvent aux essais in situ est que leur interprétation
ne s'appuie pas sur des bases théoriques sûres.
En conclusion, les deux approches de détermination des propriétés des sols, essais de laboratoire ou
in situ, peuvent être appliquées ensemble en complémentarité en gardant à l'esprit les avantages, les
inconvénients et les limites de chaque essai. Certains essais "in-situ" sont utilisés pour le calcul des
fondations superficielles et profondes. Ces calculs résultent de certaines analogies que l'on peut établir
entre le comportement d'un sol lors d'un essai "in situ" et le comportement du même sol vis à vis des
sollicitations d'une fondation. En effet, des recherches récentes montrent qu'il existe une analogie étroite
entre le comportement du sol lors de l'essai d'expansion d'une cavité cylindrique (essai pressiométrique)
et le comportement du sol autour de la pointe du pieu. De même, le pressiomètre est largement utilisé
pour le calcul des pressions de rupture des fondations superficielles ainsi que pour la détermination des
tassements. Il existe aussi une analogie mécanique entre le pénétromètre statique et le pieu. Il s'agit du
même type de sollicitation, mais les conditions de l'essai et les conditions de travail peuvent être
différentes.
L'essai pressiometrique Ménard est utilisé dans 75 % des études de fondations ainsi que l'essai au
pénétromètre statique. Les autres essais, aux pénétromètres dynamiques et le Standard Pénétration Test
(S.P.T. très utilisé dans les pays anglo-saxons) sont employés avec plus de réserves. Enfin, l'essai au
scissomètre est seulement utilisé, généralement, pour tester les sols fins mous ou peu compacts.
Tous ces essais sont des essais à la rupture, sauf l'essai pressiométrique qui sollicite le sol des
petites aux grandes déformations.
Généralement des règles plus ou moins empiriques permettent de passer directement des résultats
de ces essais aux calculs de fondations et on ne cherche pas à en déduire φ et C pour se rapprocher de
méthodes de calcul plus anciennes et plus "mécaniques" qui étaient très utilisées quand on réalisait
essentiellement des essais en laboratoire.
I.6. Essais in situ (Essai au pressiomètre)
Certains essais "in situ" sont utilisés pour le calcul des fondations superficielles et profondes.
Ces calculs résultent de certaines analogies que l'on peut établir entre le comportement d'un sol lors d'un
essai "in situ" et le comportement du même sol vis à vis des sollicitations d'une fondation. Parmi ces
essais les essais pressiométrique
I.6.1. Essai pressiométrique MENARD (Ménard pressumeter test) PMT
L'essai pressiométrique consiste à dilater radialement dans le sol une sonde cylindrique et à
déterminer la relation entre la pression p appliquée sur le sol et le déplacement de la paroi de la sonde
(Figure1). le pressiomètre est largement utilisé pour le calcul des pressions de rupture des fondations
superficielles ainsi que pour la détermination des tassements et autres..
Figure1. Pressiomètre
Dans le cas présent, nous allons mener une étude sur les essais pressiométrique et interprétation des
résultats et leurs exploitation pour les calculs des fondations superficielles. Ce mémoire, le qui résume le
travail effectué, comportera quatre parties :
Le chapitre 1 contient des généralités sur l’importance de l’étude géotechnique, l’essai in-situ
(utilisation des instruments in-situ : pressiometre), la conception et le calcul des fondations.
Le chapitre 2 rassemble les données bibliographiques générales concernant l’historique du
pressiometre et son évolution, les différents types de pressiometre et le calcul de la capacité
portante des fondations superficielles selon les méthodes les plus reconnues,
Le chapitre 3 est repose d’une part sur le choix du site et du mode opératoire de l’essai
pressiometrique sur site et d’autre part les essais au laboratoire pour la détermination des
a) b) c)
Figure 1. Différents types de fondations superficielles
II.2. Notions sur la capacité portante et le tassement
La capacité portante et le tassement constituent deux éléments importants à considérer lors du
dimensionnement d'une fondation. Lors du dimensionnement, le géotechnicien devra se préoccuper dans
un premier temps de la capacité portante de sa fondation, c'est-à dire vérifier que les couches de sol
support peuvent effectivement supporter la charge transmise. Si le résultat est concluant, il doit alors
s'assurer que son tassement (déformation verticale à la surface) est dans les limites admissibles.
Les notions de capacité portante et de tassement sont illustrées par la (Figure 2)
La capacité portante d'un sol est définie comme la charge maximale par unité de surface qu'il peut
supporter. Au-delà de cette charge, on observe la rupture du sol et l'apparition de surfaces de glissement
dans le sol.
Le dimensionnement d'une fondation consistera, notamment, à s'assurer que l'on reste en deçà de
cette charge limite que l'on minore par des coefficients de sécurité.
La capacité portante se détermine par l'étude la plus simple, celle d'une semelle filante de largeur B
reposant sur un massif homogène horizontal. On supposera, de plus, que la charge Q qui agit sur la
fondation est verticale, constante, et s'exerce dans l'axe de la semelle. La fondation est enterrée dans le
massif à une profondeur D. On exerce sur la fondation une charge verticale croissante jusqu'à une certaine
valeur Q pour laquelle l'équilibre plastique apparaît dans le sol de fondation (Figure 3).
Après les différentes substitutions dont nous ne jugeons pas nécessaire de présenter, nous obtenons
l'expression brute de la capacité portante ultime q d :
B
q d N ' .D.Nq C.Nc : c' est la formule de terzaghi
2
Q , c’est la capacité portante ultime unitaire
qd
l de fondation par rapport au terrain naturel
D Profondeur de laBbase
B Largeur de la semelle ;
Poids volumique du sol de fondation.
' Poids volumique du sol au dessus de la fondation.
Les trois coefficients N , N q et N c ne dépendent que des angles et . On les appelle les facteurs de
Ny Nc Nq
0 0.0 5.14 1.0
5 0.1 6.5 1.6
10 0.5 8.4 2.5
15 1.4 11.0 4.0
20 3.5 14.8 6.4
25 8.1 20.7 10.7
30 18.1 30.0 18.4
35 41.1 46.0 33.3
40 100.0 75.3 64.2
45 254.0 134.0 135.0
C Cohésion du sol sous la base de la fondation en unité de pression
Angle de frottement interne du sol ou le coefficient des terres au repos.
La valeur minimale de est donnée par : (selon Caquot et Kerisel).
4 2
C et φ sont des paramètres intrinsèques du sol et sont déterminés à partir de l'essai triaxial ou
l'essai de cisaillement direct à la boîte. Ils dépendent de sa nature, de son degré de saturation et des
conditions de drainage à court terme et à long terme.
Pour limiter les tassements à des valeurs admissibles, il convient d'introduire dans les formules de
q d un coefficient de sécurité F et de tenir compte de l'accroissement réel de la charge appliquée au
massif dan le plan de fondation. (D'après le Fascicule N°62 - Titre V, F = 2 à l'ELU et F = 3 à l'ELS).
On définit une contrainte admissible q ad qui sera comparée à la contrainte appliquée q , résultant
de la descente de charge.
q ad D
1
q d D
F
On pose v ' D i' Z i contrainte des terres au dessus de la base de fondation.
Beaucoup de correction ont été apportées à cette formule de la capacité portante pour tenir compte
du type de sol, de l'application de la charge ou de l'encastrement de la fondation. Ceci a conduit aux
différentes expressions exposées par la suite suivant les types de fondations.
Remarque: Nous restons dans les hypothèses courantes d'un sol homogène horizontal sur une épaisseur h
sous la base horizontale d'une fondation de largeur B tel que: h > 3.5 B.
Pour des contraintes de temps, les fondations en milieux stratifiés hétérogènes, qui sont rarement
pratiquées, ne font pas partie de notre étude.
appliquée par la semelle. Les différents autres termes ont été définis plus haut: a
B
qd I * N Iq * DNq Ic * CNc
2
2 2 2 2
2e 2e
I * 1 1 - et Ic* Iq* 1 - 1
B B 90
B B B
qd 1 0.2 N DNq 1 0.2 CNc
L 2 L
NB : Les remarques faites dans le cas des semelles filantes sont valables.
c. Charge centrée sur la semelle et inclinée d'un angle α
B B B
qd I * 1 0.2 N Iq * DNq Ic * 1 0.2 CNc
L 2 L
Remarques générales:
– Lorsque l'excentricité est dans le sens de la longueur, on remplace B par L dans l'expression des
coefficients réducteurs.
– L'excentricité est compté positive si la composante de la force est dirigée vers le centre, sinon
2e
négative (le signe de sera + et non - dans l'expression des coefficients réducteurs).
B
– Pour une charge excentrée dans les deux directions, de e suivant B et e ' suivant L, on fait une
superposition également soit :
2 2
2e
2 2e ' 2e
2 '
I * 1 1 - et Ic* Iq* 1 - 1 2e
B L B L
pointe de 20 cm,
– Vérifier l'importance des efforts parasites éventuels sur le train de tige.
Le sondage au pénétromètre dynamique (PDA) consiste à :
– Enfoncer dans le sol par battage de manière continue un train de tiges muni en partie inférieure
d'une pointe débordante, tout en injectant une boue de forage entre la paroi du sondage et les
tiges.
– Noter le nombre de coups de moutons nécessaires ( N d 10 ) pour un enfoncement permanent de
la pointe de 10 cm.
En général, on associe ces essais à un sondage de reconnaissance de sol comme la tarière à main
ou un sondage à la soupape pour déterminer la coupe du sol.
b. Calcul de la résistance dynamique de pointe q d
L'essai est réalisé à plusieurs endroits et la résistance minimale est retenue pour une même
profondeur. On peut prendre approximativement comme contrainte admissible du sol q ad q d / 20 .
Cependant, il est plus judicieux de comparer cette valeur de q ad aux valeurs des autres essais qui
P
E m 2(1 υ) V
V
Coefficient de poisson fixé à 0.33
V = Volume de la sonde au point d'inflexion de la courbe dans la zone pseudo – élastique ( V V0 Vr )
V0 est le volume au repos de la sonde qui en pratique égal à 535 cm3 et V r le volume d'eau injecté au
point d'inflexion de la zone pseudo -élastique (volume correspondant au milieu de cette zone
P / V : Pente de la partie linéaire de la courbe dans la zone pseudo-élastique.
d. Pression de fluage ou limite élastique PF :
C'est la pression correspondant à la fin de la zone pseudo - élastique.
e. Pression limite PL
C'est la pression correspondant à l'abscisse de l'asymptote de la courbe pressiométrique. Par
convention, la pression limite PI est la pression qui correspondant au doublement du volume de départ de
la sonde V0 . Il peut être pris égal à V0 2Vr .
[q d D] D [ K P1 P0 ]
1 1
avec q ad D
F F
q0 D i Z i La pression verticale des terres situées au dessus de la base de fondation.
II.4. Le pressiomètre
II.4.1. Principe
Les essais pressiométriques essais de chargement in situ réalisés par expansion d’une cavité
cylindrique. Les contraintes sont exercées sur les parois du cylindre, en contact avec le sol ou le roc en
place, à l’aide d’un fluide agissant sous une ou des membranes dilatables. On obtient ainsi une relation
effort-déformation qui peut-être analysée théoriquement à la différence des autre essais in-situ, ou
empiriquement selon les hypothèses sur les propriétés du milieu [14]. Figure 6.
II.4.2. Hypothèse
– l’appareil exerce un champ de contraintes radiales uniformes sur une certaine longueur de la
sonde. Cette hypothèse a conduit à la conception des sondes tri- cellulaires par Louis Ménard.
– le milieu comporte une phase pseudo-élastique et une phase plastique
– dans le cas ou la mesure de la déformation est faite de façon volumétrique, on considère que le
milieu est isotrope dans la zone de l’essai. [14].
II.4.3. Rappels historiques
Les premières tentatives de réalisation d'essais d'expansion cylindrique dans les sols en place ont
été réalisées par Kögler en 1934, mais n'ont pas abouti [3]. C’est au milieu des années 1950 que Louis
Ménard, Ingénieur Civil des Ponts et Chaussées et Master of Sciences de l’Université de l’Illinois, met au
point un appareil de dilatation cylindrique qui, en dépit d’une théorie semi-empirique, est de nos jours
l’essai géotechnique in situ le plus utilisé en France. Le pressiomètre Ménard est un essai de chargement
de sol en place, réalisé à l’aide d’une sonde cylindrique dilatable, laquelle est disposée au sein du terrain,
dans un forage préalable. Cette sonde, constituée de trois cellules, est gonflée par de l'eau et de l'air
comprimé, exerçant ainsi sur la paroi du forage des pressions rigoureusement uniformes. Les
déplacements de cette paroi s'accompagnent donc d'une augmentation de volume de la sonde qui est alors
lue, pour chacune des pressions, en fonction du temps. Le plessimètre représente un type d’essai
géotechnique évolué puisqu’il permet d’obtenir une relation entre contrainte (pression appliquée) et
déformation (variation du volume d'eau dans la sonde).
II.4.4. Évolution du pressiomètre
Au fil des années, la technologie a évolué, et plusieurs générations d appareils ont vu le jour depuis
les deux prototypes désignés par A(1955) et B(1956) (Menard ,1957; Gambin,1990)
Le prototype A, celui du brevet (Figure 7) comportait deux pompes et deux volumétres car les
cellules de garde étaient gonflées à l eau, et il nécessitait un forage de 140 mm de diamètre.
Le prototype B, constituait une amélioration du précédent puisqu’ il ne comportait qu’un seul
volumétre fixe dans le prolongement du tube métallique a la base duquel se trouvait la sonde
pressiometrique (Figure 7). Ce nouveau prototype ne nécessitait plus que des forages de l ordre de 50
mm de diamètre environ, mais il restait relativement peu maniable.
Les premières générations véritablement opérationnelles sont celles des types C et D munis de
volumétries en matière translucide et à lecture directe.
Le pressiomètre de type C (Figure 8), mis en service en 1957, beaucoup plus léger et maniable, n'a
toutefois pas eu une longue existence, car très rapidement les utilisateurs se sont aperçus que les embouts
en aluminium du volumétrie étaient relativement poreux. C'est pourquoi, dès 1958, fut lancée la série des
pressiomètre de type D (Figure 9).
Ces appareils permettaient d'atteindre des profondeurs d'environ 12 mètres et des pressions de 1
MPa. Dans la même série, une variante à deux volumétries a été mise en service en 1959 mais elle n'a pas
eu un grand développement (Figure 10).
En 1960, Louis Ménard a mis au point une nouvelle génération, le type E (Figure 11), qui
conservait toutes les améliorations du type D mais qui, grâce au renforcement de certains éléments en
particulier la conception du volumètre en acier avec un tube de lecture latéral, permettait d'atteindre des
pressions de 2,5 MPa avec une précision de lecture de 1/100 cm3.
Dans le courant de l'année 1961, une nouvelle amélioration portant sur le renforcement des
embouts du volumètre a permis d'atteindre des pressions de 10 MPa avec l'air comprimé ou l’azote. Il faut
toutefois bien reconnaître que, dans la pratique, on dépassait rarement 8 MPa compte tenu des éclatements
fréquents des gaines et des membranes. Ces pressiomètres de type E étaient caractérisés par une sonde de
mesure qui, comme les précédentes, comportait trois cellules indépendantes (Figure 11), chacune étant
isolée des autres par une membrane très souple et les deux cellules de garde étant alimentées par un gaz
comprimé. L’ensemble de ces trois cellules était protégé par une gaine déformable unique.Ces sondes
existaient en plusieurs diamètres :
- Ф 60 mm mises en service en 1957 ; - Ф 80 mm et 100 mm (1958) ;
- Ф 44 mm (1959); - Ф 76 mm mises en service en 1960.
Les sondes de 44 mm pouvaient être mises en place par battage d’un train de tubes de Ф 47/60 mm
dont le tube inférieur, contenant la sonde, était dilatable grâce à des fentes longitudinales. Ce tube est
appelé « tube fendu » ou « tube lanterné ».
En 1963, a été mis au point un pressiomètre de type F qui, pour améliorer la précision des mesures
du type E, présentait les modifications suivantes :
– Adjonction, à la base de l’ensemble volumétrique, d’un by-pass qui permettait d’isoler le
volumètre principal du tube de lecture, ce dernier fonctionnant alors comme un micro- volumètre ;
– Cellules de garde gonflées à l’eau d'où présence d’un deuxième volumètre (Figure 10) ;
Les tubes d’alimentation de la cellule de mesure et des cellules de garde qui, dans les appareils
précédents étaient formés de deux tubes souples indépendants, deviennent coaxiaux. Ces dispositions
permettaient, selon Louis Ménard, d’améliorer la précision des mesures.
Figure 12b. Collection PMT de type G Figure 12a. Schéma de principe du PMT type G
Dans le type GB mis en service en 1973, les cellules de garde étaient à nouveau gonflées à l'eau et
comme il s'agissait du même fluide que dans la cellule de mesure, la sonde était conçue de telle manière
qu’il n’y ait plus lieu de prévoir une pression différentielle entre les cellules de garde et la cellule de
mesure. L’appareil était doté de deux volumètres. Par ailleurs, la présentation a été considérablement
améliorée et modernisée. Dans le type GC mis en service en 1975, les cellules de garde sont gonflées à
l'air comprimé comme d’ailleurs dans le type GA mis en service un peu plus tard (1976), qui se
différencie du GC par la présence d’un réservoir d’eau supplémentaire destiné à permettre l’installation
d’une sonde de 76 mm plus longue que les sondes usuelles de 60 et 44 mm (Figure 15).
Figure 14. PMT de type GC (1975) Figure 15. PMT de type GA (1976)
En 1984, a été mis en service un pressiomètre identique au GA, à ceci près qu'il n'y a pas de
dispositif de lecture directe de la pression différentielle. Celle-ci est calculée par l'opérateur à partir des
pressions mesurées par des manomètres dans la cellule de mesure et dans les cellules de garde.
Actuellement, c'est ce pressiomètre qui est le plus utilisé et qui a fait l'objet d'aménagements
technologiques intéressants comme la présence de plusieurs manomètres se connectant sur le circuit en
fonction de la plage de pressions désirée : 0/1 MPa, 0/5 MPa et 0/10 MPa. Il permet de travailler non
seulement en saisie manuelle des données mais, depuis 1992, également en saisie automatique grâce au
Système Pressiométrique d'Acquisition de Données (SPAD) (Figure 16). Ce système consiste en un
coffret de 10 kg contenant les composants électroniques d'enregistrement reliés à trois capteurs installés
dans le contrôleur pression-volume (C.P.V.) et qui s'adapte directement sur celui-ci. Le mode opératoire
de l'essai n'est pas modifié et les mises en pression peuvent se faire manuellement, la durée des paliers
étant programmée et maintenue constante.
Les données sont stockées sur des cartes qui sont exploitées en bureau d'études pour être traitées
par des logiciels appropriés qui calculent les différents paramètres géotechniques du sol, conformément à
la norme en vigueur.
Très récemment des dispositifs de saisie de données encore plus perfectionnés ont fait leur
apparition. Ces dispositifs permettent, en effet, d'effectuer la transmission de ces données par le système
G.S.M., en temps réel, directement du chantier au bureau d'études qui les reçoit sur ses ordinateurs et peut
ainsi les traiter immédiatement. Quelques bureaux d'études importants sont déjà dotés de ces dispositifs.
L'idée d'automatiser la saisie des mesures, à l’aide de cartes perforées sur le chantier par l’opérateur, avait
déjà germé dans l'esprit inventif de Louis Ménard dès 1965. Mais il a fallu attendre 1985 pour que soit mis
au point par ses successeurs un Pressiomètre Assisté par Calculateur (P.A.C.) (Baud, 1985) ,Cet appareil
remarquable n'a été fabriqué qu'en dix exemplaires et n'a pas eu le succès qu'il méritait, peut-être parce
qu'il était en avance sur son temps (Figure 17).
Figure 16. PMT SPAD (1992) Figure 17. PMT PAC (1985)
C'est essentiellement l'accélération des progrès de l'électronique et de l’informatique durant ces
vingt dernières années qui a permis d'arriver aux dispositifs évoqués précédemment. Actuellement,
certaines firmes, pour les besoins de leurs études, ont été amenées à faire progresser les performances de
leurs pressiomètres.
Les dispositifs de mesure et ceux de saisies de données bénéficient des technologies les plus
avancées, ce qui augmente la fiabilité et les performances opérationnelles en particulier en limitant les
pertes de charge dans le circuit d’eau et en augmentant la possibilité de gonflement des sondes jusqu’à
800 cm3 pour les sondes actuelles et à 900 cm3 pour les sondes futures alors que la norme dit que l’essai
peut-être considéré comme terminé à 600 cm3 ;
II.4.5. Le pressiomètre autoforeur
Cet appareil, développé par les laboratoires des Ponts et Chaussées (Baguelin et Jézéquel, 1973),
est constitué d'une sonde creuse de 89 mm de diamètre extérieur terminée par un sabot de 30 cm de
longueur (Figures 18 à 21). A l'intérieur de la sonde est disposé un train de tige de forage muni à son
extrémité d'une tarière hélicoïdale. La perforation se fait à la boue par la tarière intérieure, et la cellule de
mesure se trouve ainsi toujours au contact du terrain. Dans le modèle mis au point en 1976 (PAF-76) le
diamètre de la sonde est de 132 mm. Cet appareil, limité aux terrains meubles (limons et argiles molles),
est resté un appareil de recherche essentiellement utilisé par les laboratoires des Ponts et Chaussées qui en
ont établi un mode opératoire spécifique
L’état d’avancement des recherches est présenté dans une communication figurant dans le Tome I
des comptes rendus du Symposium (Reiffsteck et al. 2005).
II.4.6. Types de pressiomètre
Il existe 2 principaux types de pressiométres en ce qui a trait à la mesure des déformations :
– Appareils où cette mesure est faite en mesurant le volume du fluide injecté pour dilater la sonde
– ceux où on mesure directement les variations de diamètres de la sonde (Figure 22).
e. Pressiometre BOREMAC
Adaptation d’une sonde creuse de type G-Am ou TEXAM de diamétre N pour mise en œuvre par
auto-forage
Remanie moins les sols que les forages conventionnels
Mise en œuvre demandant un bon entraînement
Recherche Bibliographique Page 29
A .Merzougui Y .Fethallah
II.4.7. Appareillage
1. Corps de sonde
2. Cellule centrale, membrane intérieure
3. Cellules de garde, Gaine ou extérieure
4. Arrivée d’eau, uniquement vers la cellule centrale
5. Arrivée d’air, uniquement vers les cellules de garde
6. Purge de la cellule centrale
7. Tube fendu
8. Train de tiges
9. Accouplement tiges/sonde pressiometrique
À l'origine, la durée de ces paliers avait été fixée par Louis Ménard à quatre minutes, ce qui
permettait de suivre l'évolution de la déformation à charge constante et de tracer la courbe de cette
évolution en fonction du temps. Les lectures des déformations se faisant à 15 secondes, 30 secondes, 1
minute puis toutes les minutes jusqu'à 4 minutes, on disposait alors de six points pour tracer cette courbe.
Mais très rapidement, dans les années 1957 et 1958, Louis Ménard a ramené la durée de ces paliers de 4 à
2 minutes, puis en 1965, à 1 minute. Dès lors, les procédures expérimentales définitives, élaborées par
Louis Ménard, ont été utilisées sans modification jusqu'en 1971, année où le Ministère de l'Equipement,
après quelques adaptations de détail, les a codifiées dans un document intitulé ; « Modes opératoires des
laboratoires des ponts et chaussées - Essai pressiométrique Ménard ». Ce document s'est imposé pour tous
les projets de construction relevant de ce Ministère puis, peu à peu, s'est généralisé à l'ensemble des études
géotechniques des secteurs public et privé, et cela jusqu'au mois de Juillet 1991 date d'homologation de la
norme AFNOR référencée NFP94.110 - Essai pressiométrique Ménard. Cette norme définissait un
appareil à mesures visualisées et reportées par l'opérateur sur un support papier ; évoquait la possibilité
d’un appareil doté d'un enregistrement automatique des mesures. Elle précisait, en outre, les procédures
expérimentales et les méthodes d’interprétation.
À partir du 5 janvier 2000, elle a été annulée et remplacée par une nouvelle norme référencée :
NFP 94.110-1 : Essai pressiométrique Ménard - Partie 1 : Essai sans cycle.
Cette nouvelle norme impose un système d'enregistrement incorporé au contrôleur pression
volume ou rapporté sur celui-ci et un dispositif de mesurage permettant la visualisation et l'enregistrement
des paramètres mesurés. Elle précise, comme la précédente, les méthodes d'interprétation, et son
application est obligatoire, pour toutes les études des secteurs public et privé, sur l'ensemble du territoire
national (Métropole et D.O.M.-T.O.M.). Signalons que l’essai pressiométrique a également fait l’objet
d’une norme européenne : EN ISO 22476.-4 qui sera applicable à l’ensemble des pays de l’Union
Européenne dès la fin de sa période probatoire.
Par ailleurs, en décembre 1999, l'AFNOR a publié une norme expérimentale référencée : XP
P.94.110-2 : essai pressiométrique Ménard - Partie 2 : Essai avec cycle.
Cette norme définit le mode opératoire d’un essai qui comporte une phase de déchargement et une
de rechargement et qui est ensuite poursuivi normalement jusqu'à la rupture. Elle fixe, en outre, la
méthode d'interprétation qui conduit au calcul d'un module de déformation direct comme dans la norme
NFP. 94.110-1, puis d'un module de rechargement. Mais bien avant la parution de cette norme, on réalisait
des essais à plusieurs cycles puisque ce type d'essai figurait déjà dans la fameuse brochure D60 adressée
par Louis Ménard à tous les utilisateurs de pressiomètre, en octobre 1967
Quels qu’aient été par le passé et quels que puissent être actuellement les modes opératoires, la
qualité de l’essai, c’est à dire sa représentativité, réside essentiellement dans la méthode de mise en place
de la sonde dans le terrain et il paraît important de s’attarder un peu sur ce point
L’idée initiale de Louis Ménard était de réaliser un forage et d’introduire la sonde dans ce forage.
Or il s’est rapidement heurté au problème que l’on rencontre lors du prélèvement d’échantillons pour
essais de laboratoire qui est celui du remaniement. Mais dans le cas présent, ce remaniement concerne le
sol en place situé autour du forage. Pour limiter ce remaniement, autant que faire se peut, il fallait d’une
part réaliser des forages avec des moyens peu agressifs et avec des diamètres relativement voisin de celui
des sondes pressiométriques et, d’autre part, faire en sorte que la mise en place de la sonde soit
suffisamment rapide pour que le sol n’ait pas le temps de se décomprimer.
Les premiers essais pressiométriques ont donc été réalisés en terrains doués d’une certaine
cohésion (argiles plastiques, limons, sables argileux), dans des forages de faible profondeur (une dizaine
de mètres) exécutés à l’aide d’une simple tarière à main (Figures 34 et 35).
Il est bien évident que certains de ces procédés de mise en place de la sonde sont quelque peu
agressifs pour le sol et sont loin d’assurer l’intégrité des parois du forage.
C’est pourquoi la norme NF P 94-100-1 précise dans son annexe C1 que nous reproduisons ci-
après (tableau 3), les méthodes de forage recommandées, tolérées ou interdites.
On remarque dans ce tableau (avant-dernière colonne) que la norme tolère le battage ou le
vibrofonçage du tube fendu avec enlèvement simultané des matériaux. En pratique, il n’y a pas
simultanéité entre le fonçage du tube et l’enlèvement des matériaux qui ne se fait qu’après le fonçage,
ce qui induit un certain remaniement du sol surtout sous la nappe. C’est pourquoi un système
d’autoforage du tube fendu a été mis au point, sous le nom de STAF, entre 2000 et 2003, par les
sociétés Géomatech et Apagéo assistées par le bureau d’études Eurogéo. Ce dispositif n’est autre
qu’une adaptation, au diamètre des sondes pressiométriques (0 44 mm), du dispositif de forage excentré
ODEX® utilisé déjà depuis plusieurs décennies pour les forages en gros diamètres dans les alluvions
grossières (graviers et galets) ou dans les roches très fracturées[3].
L’outil désagrégateur est placé à l’intérieur d’un tube fendu de 63 mm de diamètre extérieur et de
49 mm de diamètre intérieur. En phase de perforation, l’outil désagrégateur est déployé au-dessous du
tube et son diamètre est alors égal au diamètre extérieur du tube fendu. À la profondeur de réalisation de
l’essai, l’outil désagrégateur est replié et remonté de façon à permettre l’introduction de la sonde
pressiométrique.
Elle fait apparaître un point de brisure qui se situe souvent au voisinage de l'extrémité de la phase pseudo-
élastique et dont l'abscisse, appelée selon l'usage « pression de fluage », est désignée par pf.
Où (P¡, V¡) sont les coordonnées de l'extrémité du segment i. On définit alors par: me la valeur de
m ؛strictement positive, la plus faible,
(PE, VE) et (P'E, V'E) les coordonnées, respectivement de l'origine du segment de pente m E et de son
extrémité.
On définit également le coefficient
1 P ' PE 6
1 E
'
100 P P '
V E VE
E E
Où les volumes sont exprimés en cm3.
La plage d'évaluation du module pressiométrique est constituée par l'ensemble des segments
consécutifs qui ont une pente inférieure ou égale à P fois la pente me non nulle.
(Pi,Vi) et (P2,V2) désignant respectivement les coordonnées de l'origine et de l'extrémité de cette plage, le
module de déformation pressiométrique est alors calculé par la formule :
V V2 P2 P1
E M 2(1 ) VS 1
2 V2 V1
Où est le coefficient de Poisson du sol pris conventionnellement égal à 0,33
et VS : le volume initial conventionnel de la cellule de mesure.
a) Evaluation directe
Lorsque le volume injecté est supérieur à Vs 2V1 , la pression limite est déterminée par
interpolation linéaire entre les pressions des paliers qui encadrent ce volume.
b) Evaluation par extrapolation
Lorsque le volume injecté est inférieur à Vs 2V1 , la pression limite est évaluée par extrapolation
selon deux méthodes, pour autant que le nombre de paliers de pression au delà de P2 soit au moins égal à
3.
La première méthode est la « méthode de la courbe inverse ». Au lieu de tracer la courbe en échelle
arithmétique (V, P), on la trace en échelle fonctionnelle (1/V, P), si l on pose y=1/V l'expérience montre
que la courbe y (p) est sensiblement une droite pour p > p 2.
On procède ensuite à une régression linéaire par la méthode des moindres carrés. On obtient donc :
Y 1 / V Ap B
Où A et B sont les paramètres de la droite de régression. On a donc finalement :
PLM i
B
1
A AVs 2VE
V 2 V 2 PV 2 P V 2
variable X E et Y E E
PP PP
E E
Pour toutes les valeurs de p supérieures à PE. L’expérience montre que la courbe Y (X) est une
droite dont on met l'équation sous la forme :
Y CX D
On procède ensuite une régression linéaire par moindres carrés pour évaluer c et 0 pression limite
correspondant à Vl = Vs + 2 V1 est alors
P V 2 D C V 2 V 2
E E 1 E
P
LM h
V 2V 2 D
s 1
PLM min PLM i ; PLM h
La troisième méthode est celle de la « double hyperbole », qui fait partie du projet de norme EN
ISO 22478-4 à l’enquête probatoire. Elle a été le sujet d’une communication au symposium ISP5 -
PRESSIO 2005 [15]
PLM i
0.2
PLM h
La norme précise que l’essai ne permet pas d’évaluer la pression limite si l’on a :
La norme définit également, mais seulement à titre Informatlf :
* P
La pression limite nette : PLM hs ;
L
* P
La pression de fluage nette : PF σ hs ;
F
Où σ hs est la contrainte totale horizontale au niveau de l'essai et qui est définie par :
σ hs K0 vs
us us
Avec σ vs , la contrainte totale verticale au niveau de l'essai ; us, la pression interstitielle dans le terrain au
u s 0 pour Z W Z S
Légendé
1- Terrain naturel
2 -Conditionneur de pression
3- Niveau de la nappe
4- Contraintes dans le terrain
EM
Un critère de qualité très souvent utilisé en France est le rapport qui permet une
*
PLM
classification des sols :
EM
5 sols remaniés et triturés
*
PLM
EM
5 8 argiles sous consolidées ou légèrement remaniées
*
PLM
EM
8 12 argiles normalement consolidées
*
PLM
EM
12 15 arailes légèrement sur consolidées
*
PLM
EM
15 argiles sur consolidées
*
PLM
EM
6 8 sables et graviers immergés
*
PLM
EM
10 sables, sables et graviers secs et serrés
*
PLM
II.6. Méthodes de calcul de la capacité portante des fondations superficielles
Dans la pratique, il existe deux approches classiques pour déterminer la capacité portante d'une
fondation superficielle:
La première, analytique, est basée sur la théorie de la plasticité parfaite. Elle nécessite la
connaissance des caractéristiques intrinsèques c et φ du sol.
La deuxième, empirique, est fondée sur l'interprétation directe d'essais in situ comme le
pressiométre ou le pénétromètre.
Ces deux approches donnent une formule de base pour une configuration de référence : une fondation
superficielle filante (à base horizontale) rigide et rugueuse, soumise à une charge verticale centrée,
reposant sur un massif de sol semi-infini homogène à surface horizontale.
La réalité est souvent plus complexe et peut faire intervenir une multitude de facteurs comme la
géométrie de la semelle, son inclinaison, l'inclinaison etiou l'excentrement de la charge, la présence d'un
substratum, l'hétérogénéité du sol, la présence d'une pente. Dans la pratique, il faudra appliquer à la
formule de base des coefficients correcteurs de réduction de portance.
q0 Étant la contrainte verticale initiale dans le sol au niveau de la fondation, ql la contrainte de rupture
de la semelle sous une charge verticale centrée, KP le facteur de portance expérimental, et Ple* la
pression limite nette équivalente du sol. Si le terrain est homogène, Ple* est calculée en établissant un
profil linéaire des pressions limites nettes sur l'intervalle [D, D+2/3B], D étant la hauteur réelle
d'encastrement de la fondation (figure 44):
* p* Z P* D 2 B
Ple l e l
3
avec P0 la contrainte horizontale totale initiale dans le sol au niveau de l'essai et Plc , la pression
limite conventionnelle.
d'encastrement équivalente De et de la nature du sol. Le tableau 4 donne les valeurs de K P pour les sols
fins et pulvérulents ainsi que les ordres de grandeur des pressions limites pour ces types de sols (d'après le
Fascicule 62).
général plus faibles que celles des sols situés sous la fondation. De , est donné par l'expression
1 D *
De Pl z dz La profondeur d est prise égale à zéro, sauf s'il existe des couches de sol
*
Ple d
de surface de très mauvaises qualité ne devant pas être prises en compte.
III.1. Localisation
Notre site de recherche se situe au niveau de l’Université Larbi Tébessi, RN10, Route Nationale
No 10, Tebessa-Constantine, Algérie le terrain nu entre le stade matico et le bloc des bureaux des
enseignants prés du bloc n6 comme le montre la (Figure1):
Profondeur
Diamètre Profondeur
du trou de jusqu’au centre
Forage de la tarière de la sonde
forage
(mm) (m)
(m)
F1 63 1.05 0.72
F2 63 1.07 0.72
F3 63 1.14 0.81
F4 63 1.07 0.72
F5 63 1.09 0.76
Vc : est l'ordonnée à l'origine de la droite ajustée sur les points représentatifs de l'essai au-delà du contact
entre la sonde et le tube;
Is : est la longueur de cellule centrale mesurée une fois fixée la membrane sur l'âme métallique de la
sonde,, Dans le cas où la sonde comporte un tube fendu, la valeur Is doit être conforme aux valeurs notées
sc si la sonde est «courte» ou lsI si la sonde est «longue».
di : est la mesure du diamètre intérieur du tube utilisé pour l’essai d’expansion propre de l’appareillage.
a = coefficient de dilatation de l’équipement CPV+ tubulures
Le coefficient de compressibilité (a) a pour valeur la pente de la droite ajustée sur la partie linéaire
de la courbe d’expansion: Vr = f (Pr) a = V/p
Vr (pr) = accroissement de volume occupe par l’eau dans l’appareillage et dans la sonde, comme si c’était
un accroissement de volume de la sonde seule.
a*pr doit être soustrait de cette mesure afin d’obtenir l’accroissement de volume de la sonde seule.
V= Vr(Pr)- aPR
III.4.1.5. Corrections
Les corrections portent sur
Les volumes
Vc=Vr- a.Pr à partir du calibrage de volume
Les pressions
Pc=Pr+ Ph – Pe(Vr) où Ph = γi (Zc-Zs)
Ph : pression dans la sonde due a la colonne d’eau dans les tubulures
Pe (Vr) :est la correction de résistance de la membrane
III.5. Calcul de Pf, Pl et EM
III.5.1. Détermination conventionnelle de la plage pseudo-élastique
La courbe pressiometrique corrigée est constituée d'une succession de segments de pente
V -V
i i -1
m =
i P -P
i i -1
'
P +P
1 6
E E
β = 1+ × +
100 ' '
P -P V -V
E E E E
Par convention, les coordonnées de l'origine de la plage pseudo élastique sont notées P 1, V1 et
celles de son extrémité P2, V2.
V1 + V2 P2 - P1
E M = 2(1 + ν) VS +
2 V2 - V1
NOTE La procédure suivie lors d'un essai ne permet pas de connaître la contrainte totale horizontale du
terrain au repos avant le forage (ou la mise en place de la sonde en cas de tube fendu direct). L'estimation
repose sur un calcul et des hypothèses.
III.6.1. Contraintes dans le terrain au repos avant essai :
vs : est la contrainte totale verticale au niveau de l’essai ;
hs : est la contrainte totale horizontale au niveau de l'essai prise égale à :
hs = Ko (vs – us) + us
Où conventionnellement :
us = w (zw – zs) pour zw > zs
us = 0 pour zs< zw
us : est la pression interstitielle de l'eau dans le terrain au niveau de l'essai ;
Ko : est le coefficient de pression des terres au repos au niveau de l'essai ;
w : est le poids volumique de l'eau interstitielle dans le terrain.
Le rapport E M / PL bien qu’il regroupe deux caractéristiques très différentes, du fait que l’une
correspond aux petits déplacements du forage et l’autre aux grands, l’expérience a montré que celui-ci
peut être un critère pratique pour apprécier et classer la raideur des matériaux étudiés.
On admet selon Ménard la classification suivante :
EM
Argiles <5 Argiles remaniées ou triturées
PLM
EM
5< 8 Argiles sous-consolidées
PLM
EM
8< 12 Argiles normalement consolidées
PLM
EM Argiles légèrement
12 < 15
PLM surconsolidées
EM
> 15 Argiles fortement surconsolidées
PLM
EM
Sables <5 Sables Sables remaniées
PLM
EM
6< 8 Sables et graviers immergés
PLM
Figure16.Densitomètres à membrane
a b c
d e f
Figure 17.Les étapes de l essai au densitomètre a membrane
III.11. Les essais en laboratoire :
Pour l'identification du sol, la détermination des propriétés physiques et mécaniques du sol nous
allons réalisés les essais ci-après au niveau de laboratoire de l'ULT:
1. Teneur en eau
2. Les limites d'Atterberg;
3. Analyse granulométrique;
III.11.1. Essai teneur en eau :
III.11.1.1. Principe de la détermination de la teneur en eau :
La perte d’eau d’un échantillon de matériau est provoquée oar étuvage. Les masses de
l’échantillon et de l’eau évaporée sont mesurées par pesage.
III.11.1.2. Méthode de détermination de la teneur en eau :
L’échantillon de matériau est pesé, puis place dans une étuve. Une fois la dessiccation réalisée,
l’échantillon est pèse a nouveau. Les deux pesées donnent par différence la masse d’eau évaporée.
III.11.1.3. Appareillage :
Le matériel suivant est nécessaire :
- Une étuve de dessiccation a une température réglable à (100 – 105 c).
- Balances de portées maximale et minimale compatible avec les masses a pesé et telles
que les pesées sont effectuées avec une incertitude de 1/1000 de la messe de matériau.
- Des coupelles, des boites de pétri, des vases a peser ou des bacs en matériau non
altérable a l’humidité et a la chaleur.
III.11.1.4. Conduite de l’essai :
1. Prélever un échantillon.
2. Peser boite pétri (p1).
3. Prélever un échantillon.
Procedure D Essai Page 66
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Le but de ces tests est de déterminer les limites de consistance qui sont exprimées en termes de
teneur en eau marquant les limites entre état solide, plastique, et liquide. Il est important de noter que ces
tests ne s’appliquent que pour les sols fins, définis comme ayant des grains de diamètres inférieurs à 0.06
[mm].
III.11.2.2. Mode opératoire :
1. Limite de liquidité :
Pour ce, on utilise la coupole de Casagrande, qui consiste en un appareillage composé d’un bol et
d’un arbre à came permettant de transformer le mouvement de rotation en translation, on arrive donc à
élever le bol d’une certaine hauteur et de le laisser retomber sur un plan rigide. Pour réaliser ce premier
test, il faut :
Humidifier l’échantillon de sol fin
L’homogénéiser
Etaler l’échantillon dans le bol, de manière à avoir une épaisseur à peu près constante, de 1 [cm],
avec une surface horizontale
Appliquer une rainure au milieu, séparant l’échantillon en deux parties distinctes et égales, de
manière à voir le fond du bol
Tourner la manivelle en comptant la norme de fois que le bol s’est élevé puis rabattu jusqu’à ce
que la fente se referme.
Récupérer l’échantillon, le peser, et calculer sa teneur en eau.
Rouler les fils sur une planche de bois, servant à l’assécher au fur et à mesure, jusqu’à
l’apparition des première fissures. Les rétrécir si nécessaire pour maintenir la même longueur (10
[cm])
Récupérer l’échantillon, le peser, et calculer sa teneur en eau.
IV.3. Essai 03
L étalonnage de la pression de la sonde est effectué au niveau du sol, la sonde est gonflée à 25
KPa d incréments jusqu’à un volume d’environ 600 cm3 à 700 cm3. La relation pression-volume est
tracée dans la courbe d étalonnage 01ci-dessous
Tableau 3. Les données d'étalonnage de la membrane
Etalonnage de la membrane
Pr (bar) V (Cm3)
15 s 30 s 60 s
0,00 0
0,25 15 30 55
0,50 85 105 140
0,75 200 220 265
1,00 345 380 445
1,25 520 560 640
Etalonnage membrane
700
1.2Vs=642
600
500
400
Vr (cm3)
300
200
100
0 Pr (bar)
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
Pe=1.25
0,00 20 80
1,00 65
Vr (cm3)
60
2,00 85
4,00 95 40
6,00 95 20
7,00 96
0
9,00 98 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
pr (bar)
10.00 99
Etalonnage de pression Série2 Linéaire (Série2)
11.00 99
12.00 100 Figure 2. Calibrage de la sonde
13.00 100
15.00 100
Courbe brute 3
600
500
400
Vr (cm3)
200
100
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Pr (bar)
Courbe de fluage 03
40
35 courbe fluage 3
30 line1
25 y = -1.6667x + 11.667 y = 4,868x - 20,65 line 2
Vr (cm3)
20
line 3
15
Linéaire (line1)
10
y=5 Linéaire (line 2)
5
0 Linéaire (line 3)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Pr (bar)
– Pe (1.2Vs): est la relation obtenue lors de l’essai de résistance propre (Courbe d'étalonnage).
Les valeurs corrigées de volume et de pression (mesurée à chaque palier au bout de 60s) sont
déterminées par les relations:
Tableau 6. Les données corrigées
Données corrigée
Courbe corrigée 03
600
500
400
Vr (cm3)
300
courbe corr03
200
100
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Pr (bar)
line Creep
1000 Pl
989.477 Line B
Etalonnage
600
courbe corrigée
Courbe Brute
400 SP_03/ 1,5 m
Linéaire (Line
A)
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 pression (bar)
16.8
p p
l 0
pour : p 0,05 MPa C 0,025
L u 10
16 ,8 2,93
C 0, 025 1, 412 bar
u 10
*
p = p -σ
L L hs
*
p 16 ,8 0,10044 16 , 69056 bar
L
Vu les moyens insuffisants utilises lors des esais pressiometriques(la longueur de la tarriere a
main est juste 1,2 m),on a pa pu aller jusqu aux des profondeurs interessantes .
d’apres les resultats des essais on a trouve que les caracteristiques pressiometriques pl et EM
sont les memes dans les differents sondages pressiometriques ,et les profils sont pressque lineaires cela
implique que nos essais sont dans la meme couche de sol (de 0 jusqu’à -0,81m)
(figure 7)et le rapport EM/pl donne la classification du sol qui est la meme (une argile
normalement consolidee),(figure 8).
pl (bar) Em (bar)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 0 20 40 60 80 100 120 140 160
71
71
72 10.7 72 75.17
73
73
74 11.21 19
75
74 81.46 120.5
75
h(cm)
76 16.65
h(cm)
77 76 127.74
78 77
79 78
80 79
81 12.8 80
82
Pl 81 137.83
82
Em
Em/Pl
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
71
72 7.03
73
74 7.27
9.41
75
h(cm)
76 6.72
77
78
79
80
81 8.28
82
Em/Pl
Pour le calcul de la portance à partir du pressiomètre Ménard, on distingue les catégories de sols
suivantes : argiles, limons, sables, graves.
Pour le dimensionnement des fondations à partir du pressiomètre Ménard, le Fascicule 62-V,
définit les catégories conventionnelles de sols données par le tableau 9, en fonction de la pression
limite Pl mesurée par le pressiomètre Ménard.
dures
B D
A Lâches 1 0.35 0.6 0.4 e < 0.5
L B
Moyenne
Sables, B D
B ment 1 0.50 0.6 0.4 e 1.0 - 2.0
Graves L B
compacts
B D
C Compacts 1 0.80 0.6 0.4 e > 2.5
L B
D après la pression limite pl=1.68 MPa ,le sol est de l argile classe B(argiles et limons fermes)
De même dans les autres essais 1.2.4.5 donc on a le même sol (sol homogène).
IV.6.2. Charge verticale centrée
Selon le Fascicule 62-V, la contrainte de rupture (capacité portante unitaire) sous charge
verticale centrée est donnée par la formule : *
qr = qo + kp (Pl- Po)
Avec :
qr : contrainte de rupture,
q0 : contrainte totale verticale au niveau de la base de la fondation (après travaux),
(Pl - Po) :pression limite nette équivalente,
KP : facteur de portance pressiométrique.
La méthode pressiométrique est une approche en contraintes totales. Si la base de fondation est
immergée, il n’y a donc pas lieu de déjauger la fondation.
Pour les fondations superficielles et pour les fondations semi-profondes dont les méthodes
d’exécution sont similaires à celles des fondations superficielles, les valeurs du facteur de portance K P
sont données par le tableau10.
Tableau 10: Module FONDSUP - Facteur de portance pressiométrique
Type de sol Expression de K P KP max KP max
(semelle Carrée) (semelle filante)
Argiles et limons B De 1.30 1.10
0.8 1 0.25 0.6 0.4
L B
mous
Argiles et limons B D 1.50 1.22
0.8 1 0.35 0.6 0.4 e
L B
fermes
Argiles très B D 1.80 1.40
0.8 1 0.50 0.6 0.4 e
fermes à dures L B
qr = qo + k.(Pl - Po)
qr = 20.088+1.5*(16.8-2.93) = 40.893 bar
la pression de rupture est qr=40.893 bar
IV.7. Essai Au Densitomètre A Membrane
Après la réalisation de l'essai in situ on obtient les résultats suivants:
Tableau 11. Les résultats de l'essai densitomètre a membrane
Poids
Volume La densité La moyenne de
N° Tare échantillon
(cm3) (g/cm3) la densité (g/cm3)
(kg)
1échan 1,585 600 2,64
2échan 1,390 620 2,24
2,48
3échan 1,565 500 3,13
4échan 1,360 700 1,94
Donc La densité apparente 𝛾𝑚𝑜𝑦 = 2.48𝑔/𝑐𝑚3
L’échantillon
A B C
Poids de la tare (g) 34,51 33,94 33,84
Poids total humide (g) 59,97 62,24 63,36
Poids total sec (g) 52,26 53,40 54,80
Poids de sol sec (g) 17,75 19,46 21,40
Poids de l'eau (g) 7,71 8,84 8,56
Nombre de coups 28 22 34
Teneur en eau (%) 40% 45% 40%
Moyenne 41,66%
Wl 41,66%
Ouverture Masse
Refus .P Refus .C Refus .C Tamisat
des Echantillon
(g) (g) (%) (%)
tamis (mm) (g)
5 36,41 36,41 1,82 98,18
2, 5 39,96 76,37 3,81 96,19
1,25 24,80 101,17 5,05 94,95
0,63 18,93 120,10 6,00 94,00
2000
Série1
80
70
60
50
40
30
20
10
0
200 20 2 0.2 0,08 0.02 0.002 0.0002
Ouverture des tamis (mm) Diamètre équivalents
ECH01
ECH 01 % ˂ 0.08mm:
88.8%
70
60
50
40
30
20
10
0
200 20 2 0.2 0,08 0.02 0.002 0.0002
Ouverture des tamis Diamètre équivalents
91
POURCENTAGE DES TAMISATS CUMULES
Série1
81
71
61
51
41
31
21
11
1
200 20 2 0.2 0,08 0.02 0.002 0.0002
Ouverture des tamis Diamètre équivalents
Figure .12. La courbe complete (tamisage+sedimentométrie)
IV.9. Application
IV.9.1. Étude de cas
Le laboratoire des Travaux Public de l’Est (LTPE), Direction régionale d’Annaba, Antenne de
Tebessa, qui à effectué des travaux de reconnaissance géotechnique sur un terrain sur la RN10 entre la
ville de Tebessa et EL-Hammamet au PK 167 + 400 W.Tebessa.
On va faire des calculs de capacité portante des fondations superficielles pour un cas de forage de 6
mètre de profondeur .
les dimensions suggérées de la semelle rectangulaire L=4.00 m,B=1.80m
après les calculs on a retire les paramètres pressiometriques de chaque couche de sol
pour calculer la pression de rupture du sol pour chaque couche en utilisant la méthode de Ménard .La
lithologie du terrain est formée généralement par des argiles limoneuses compactes brunâtres à
rougeâtres peu graveleuses par endroit avec des intercalations de TVN et des tufs argileux surmontées
sur des TVN très graveleux à galets rougeâtres à beigeâtres avec la présence des remblais formés de
3.00 à 3.10 mètres ( figure13)
EM(bar) pl(bar)
0 100 200 300 400 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
0 0
1 1
311.67 33.4
2 2
3 363.59 3 39.7
4 4
363.2 39
5 5
6 321.18 6 40.25
7 7
z(m)
z(m)
profil EM profil Pl
EM Pl
pf(bar)
pf*(bar)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 0 1 2 3 4 5 6
0 0
1 1
16 3.65
2 2
3 19.2 3 2.77
4
18 4
5 4.83
5
6 16
6 4.62
7
profil Pf 7 profil Pf*
z(m)
z(m)
P…
EM/pl Pl*(bar)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 0 5 10 15 20 25 30 35 40
0 0
1
1
9.33
2 33.27
2
3 9.16
3 39.435
4
9.31 4
5 38.605
5
6 7.98
6 39.735
7
7
z(m)
EM/Pl Pl*
Figure .14 .differents profils pressiometriques pour le cas du sol multi couches
Figure 15: Facteur de capacité portante d’après l’Abaque Menard et la catégorie du sol d’après le tableau[6]
𝜸 17.33KN/m2
L 4m
B 1.80m
H 1.50 m
PL 33.40bar =69757.35psf
PL* 33.27bar
EM 311.67bar
σvs =q0 0.26bar
𝜸 17.66KN/m2
L 4.00 m
B 1.80m
H 3,00m
PL 39.70bar =82915.17psf
PL* 39.44bar
EM 363.59bar
σvs =q0 0.53bar
Les données (profondeur 4.50m)
𝜸 17.55KN/m2
L 4.00m
B 1.80m
H 4.50m
PL 39.00bar =81453.19psf
PL* 38.60bar
EM 363.20bar
σvs=q0 0.79bar
𝜸 17.16KN/m2
L 4.00 m
B 1.80m
H 6.00m
PL 40.25bar =84063.87psf
PL* 39.72bar
EM 321.18bar
σvs=q0 1.03bar
p* n p* p* .... p*
le l1 l2 ln
Pli*1=(33,27×39,44×38,6)1/3=36,99bar
Pli*2 =pl3*=38,6 bar
pli*3=(38,6×39,72)1/2=39,15 bar
ple*=(Pli1*× Pli*2× pli*3)1/3=(36,99×38,6×39,15)=38,23 bar (figure 18 ;19)
Pl* Ple*
0.0 10.0 20.0 30.0 40.0 50.0
0
H
1 He profil lineaire
B PL*
2
profondeur
4
H+2/3B
n p*
H e Δz i *li
1 p le
1
He = p* × 1 ,5 + p* × 1 ,5 + p* ×0 ,5 = 3 ,35 m
38 ,23 l1 l2 l3
B
R 0.90m
2
PLe* = 79928.55 psf soil catégorie II (figure15) une argile ferme
he
= 3.72 k = 1.40 (figure15) semelle filante
R
q = k.p* + q
L le 0
k *
q = p +q
s 3 le 0
1.4
q = × 38.23+ 9,56 = 27.40bar
s 3
V. Conclusions
L’essai pressiométrique (norme NF P 94-110.1), non exempt de critiques, présente sur les essais en
laboratoire des avantages certains dont les principaux, outre qu’il sollicite le sol en place, sont sa rapidité
et son faible coût.
– L’essai pressiométrique étant l’essai in-situ le plus délicat, il convient d’attacher une grande
importance à son exécution tant pour le forage que pour l’essai lui-même.
– Malgré que notre expérience in situ n’était pas suffisante faute des moyens (la tarière à main
disponible était très courte pour nous permettre d’atteindre des profondeurs assez importantes)
mais on est arrivé à constater que l’essai pressiometrique est l’essai le plus fiable et convenable
parmi les essais in situ pour le calcul des fondations superficielles, essai pressiometrique est un
essai très réussi si le forage sera bien soigné et délicatement fore.
– Les résultats pressiométrique obtenus sur des profondeurs superficielles sont presque identiques, le
type de sol est le même donc on a travaillé sur la même couche.
– Le module pressiométrique EM est affecté par le remaniement du terrain en place
– La valeur de la pression limite Pl est moins affectée que le module pressiométrique EM par le
remaniement du terrain.
– Les essais d’identification du sol au laboratoire ont perfectionné et ont amélioré notre étude.
– Dans le cas du sol multicouches on a calculer la capacité portante d’une fondation superficielle
située après la couche du remblais à 3,5m de profondeur, en utilisant la méthode de Menard .
– Calculer la contrainte de rupture ou ultime qr et la contrainte admissible qsafe
– Le dimensionnement correct de la fondation d’un ouvrage consistera, notamment, à s’assurer que
l’on reste en deçà de cette charge limite qr ou ql , avec une certaine marge quantifiée par un
coefficient de sécurité, q<q safe
– la décision de changer les dimensions de la fondation ou l’estimation d’une fondation profonde
sera prise après avoir calculer les différents tassements au niveau de la semelle.
– L'essai pressiométrique permet de déterminer complètement une fondation tant du point de vue de
sa capacité portante
– Les calculs résultent de certaines analogies que l'on peut établir entre le comportement d'un sol lors
d'un essai pressiometrique et le comportement du même sol vis à vis des sollicitations d'une
fondation.
– Notre modeste expérience nous a permis de découvrir un appareillage aussi efficace pour le calcul
des fondations superficielles,
Conclusios Page 98
A.Merzougui Y.Fethallah chapitreV
– L’essai pressiométrique est un essai tres suffisant pour faire une étude complète pour le calcul des
fondations superficielles. On peut aussi utiliser les résultats pressiométrique pour des cas plus
complexes cas des charges a proximité des talus ou sur une pente, des charges excentrées et
éventuellement inclinées.
Conclusios Page 99
Références bibliographiques
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cycle.AFNOR,La Plaine Saint-Denis ,France.
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JNGG2012,Bordeaux,PP.777-784.
A .MERZOUGUI Y .FETHALLAH
Annexe 01
[Tapez un texte]
A .MERZOUGUI Y .FETHALLAH
[Tapez un texte]
A .MERZOUGUI Y .FETHALLAH
[Tapez un texte]
A .MERZOUGUI Y .FETHALLAH
[Tapez un texte]
A .MERZOUGUI Y .FETHALLAH
[Tapez un texte]
Annexe 02
100
80 y = 0.6575x + 91.973
Vr (cm3)
60 Etalonnage de
pression
40 Série2
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
pr (bar)
Étalonnage 01 de la membrane
souple
Courbe Etalonnage membrane 01
Pr (bar) V (cm³) 800
15 s 30 s 60 s 700
1.2Vs=642
0.00 0 600
500
0.25 25 30 50
Vr (cm3)
400
0.50 80 105 145
300
0.75 200 215 250
200
1.00 310 330 380
100
1.25 435 465 535
0 Pr (bar)
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
1.50 Pe=1.43
2.00
Annexe 02
Pr (bar) Vr (cm³)
15 s 30 s 60 s ∆60/30
0.00 35 35
1.00 80 125 175 50
2.00 275 280 285 5
3.00 298 300 305 5
4.00 330 335 340 5
5.00 365 370 375 5
6.00 405 415 430 15
8.00 490 505 520 15
10.00 660 680 710 30
Courbe brute 01
800
700
600
500
Vr (cm3)
400
300
200
100
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Pr (bar)
Courbe brute1
Courbe fluage 01
60
50
40
y = 4,868x - 20,65
Vr (cm3)
30 y = -15x + 35
20
10 y=5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Pr (bar)
Line A
800
courbe corr 01
1200 line Creep
1102.372
Pl Line B
700
calibrage 600
1000
Etalonnage 500
Vr (cm3)
courbe corrigée 400
800
Courbe Brute SP_03/ 1,5 m 300
EM plage pseudo-elastique 200
600
courbe PL 100
Linéaire (Line A) 0
400
Linéaire (line Creep) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Linéaire (Line B)
200 Pr (bar)
Linéaire (EM plage pseudo-elastique)
100
80 y = 0.6575x + 91.973
Vr (cm3)
60 Etalonnage de pression
40 Série2
Linéaire (Série2)
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
pr (bar)
Étalonnage 02 de la membrane
souple
Etalonnage membrane 02
Pr (bar) V (cm³)
900
15 s 30 s 60 s 800
700
0.00 0 1.2Vs=642
600
0.25 30 35 45
500
Vr (cm3)
300
0.75 185 205 240
200
0 Pr (bar)
1.25 500 535 600 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
Pe=1.31
Etalonnage 2 de la membrane
1.50 souple
Poly. (Etalonnage 2 de la
membrane souple)
1.75
2.00
Annexe 02
Courbe brute 02
700
600
Vr (cm3)
500
400
300
200
100
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Pr (bar)
Courbe brute2
Courbe fluage2
60
50
Vr (cm3)
40
y = 4,868x - 20,65
30 y = -15x + 35
20
10 y=5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Pr (bar)
courbe fluage 2 line 1 line 2 line 3
Linéaire (line 1) Linéaire (line 2) Linéaire (line 3)
Annexe 02
Valeurs corrigées 02
Vr (cm3) Line A
1400 line Creep courbe corr 02
Line B
700
1200
1122.372
Pl calibrage
600
Etalonnage
1000 500
courbe corrigée
Vr (cm3)
Courbe Brute SP_03/ 1,5 m 400
800
EM plage pseudo-elastique 300
courbe PL
600 200
Linéaire (Line A)
100
Linéaire (line Creep)
400
0
Linéaire (Line B) 0 1 2 3 4 5 6 7 8
100
80 y = 0.6575x + 91.973
Vr (cm3)
60 Etalonnage de pression
40 Série2
Linéaire (Série2)
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
pr (bar)
Étalonnage 04 de la membrane
souple
Etalonnage membrane 04
Pr (bar) V (cm³)
800
15 s 30 s 60 s
700
1.2*Vs=642
0.00 0
600
0.25 30 35 45
500
0.50 80 95 120
Vr (cm3)
400
1.50 0
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
Pe=1.46
1.75 Pr (bar)
Etalonnage 4 de la membrane souple
2.00
Annexe 02
Pr (bar) Vr (cm³)
15 s 30 s 60 s ∆60/30
0.00 35 35
1.00 85 130 155 25
2.00 165 170 175 5
4.00 195 195 200 5
6.00 230 235 240 5
8.00 285 295 305 10
10.00 375 400 435 35
Courbe brute 04
500
450
400
350
Vr (cm3)
300
250
200
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Pr (bar)
Courbe brute 4
Courbe fluage 04
40
35 y = 4,868x - 20,65
30
Vr (cm3)
25
y = -15x + 35
20
15
10 y=5
5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Pr (bar)
Valeurs corrigées 04
Vr (cm3)
m 250
500 EM plage pseudo-
elastique
courbe PL 200
400
Linéaire (Line A) 150
300
Linéaire (line Creep) 100
200 Linéaire (Line B) 50
100
80 y = 0.6575x + 91.973
Vr (cm3)
60 Etalonnage de pression
40 Série2
Linéaire (Série2)
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
pr (bar)
Étalonnage 05 de la membrane
souple
Etalonnage 5 membrane
Pr (bar) V (cm³) 800
15 s 30 s 60 s 700
1.2Vs=642
0.00 0 600
0.25 30 40 50 500
Vr (cm3)
400
0.50 80 100 140
300
0.75 180 205 250
200
1.50
Pr (bar) 1.36
2.00
Annexe 02
Pr (bar) Vr (cm³)
15 s 30 s 60 s ∆60/30
0.00 35 35
1.00 165 205 235 30
2.00 270 270 275 5
4.00 295 300 305 5
6.00 335 340 345 5
8.00 385 395 405 10
10.00 450 465 480 15
600
Courbe brute 05
500
Vr (cm3)
400
300
200
100
0
0 1 2 3 4 5 Pr (bar) 6 7 8 9 10 11
Courbe brute5
40
Courbe fluage 05
35
30
Vr (cm3)
25
20 y = -15x + 35 y = 4,868x - 20,65
15
10
y=5
5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Pr (bar)
courbe fluage5 line 1 line 2 line 3
Valeurs corrigées 05
Vr (cm3)
Line B 350
1082.37
2 1000 calibrage 300
Etalonnage
250
200
courbe corrigée
800
150
Courbe Brute SP_03/ 1,5 m
100
EM plage pseudo-elastique
600 50
courbe PL
0
Linéaire (Line A) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
400
Linéaire (line Creep)
Site de recherche N°01 : Essais réalisés au niveau de l’Université Larbi Tébessi Tébessa