Bob Cassidy - Mentalism Tricks Compleat Principia Menta

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Le complet
Principes mentaux
Robert Cassidy
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Pas authentique sans cette marque
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Robert Cassidy
À la mémoire de Stu Scott, Dennis Mead, Joe Haller, Don Garnett, Yvonne Moray et, bien sûr, "The
Forty Thieves".
"Tu ne sauras jamais…"
Table des matières

Les principes complets de la santé mentale 3
Première partie - 5
Prologue du feu 5
Principium 1 sept
Naviguer sur le Web 8

- Visualisation à dix
distance Principium 12
3 Commutation sensorielle 14
supplémentaire Principium 17
3 Cendres en cendres, poussière 17
en poussière Principium 4 La triple 18
prédiction Principium 5 La pensée 19
du fantôme prédit Principium 6 La 22
force érisienne Comment j'ai trouvé 23
le Saint Graal Le Test MCAMN 24
24
26
27
Deuxième partie - Terre 30
introduction 30
Début 7 31
Le voyage continue 31
Début 8 32
Déconner 34
Le commutateur de microphone 36
Début 9 37
Le journal télépathique 37
Faites votre choix 40
À l'envers et à l'envers 41
dix- 42
Le Booktest Monserrat/Cassidy 42
Retourner sur le Web 44
Les mots croisés synchroniques 45
Jeter des choses et autres ruminations sur des choses 48
psychiques 48
Début 11 50
Télépathie de carte de visite 50
Le test de l'annuaire téléphonique Jaxian 52
Troisième partie - Air 54
introduction 54
Début 12 55
Le bluff de l'aveugle 56
Début 13 57
Le dé et les canisters 58
Une vibration du WEB 60
L'OVNI 60
Noir et blanc et rouge partout 62
Divination par carte ESP 65
La force des options et un meurtre mystérieux 67
Quatrième partie - L'eau 70
introduction 70
Début 14 70
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4
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Sur l'originalité 70
L'étrange révélation 71
Le fossé de l'écrivain 72
Début 15 72
Épelé 73
Début 16 75
Mentalisme Jazz 76
Principe 17 81
Déchire-le 82
Principe 18 83
Conclusion 84
Principe X 84
Copyright © 1995, 2002 par Robert E Cassidy Tous

droits réservés. Aucune partie de ce travail ne peut être
reproduite par quelque moyen que ce soit. Les
contrevenants seront soumis à des choses très
sérieuses, dont la moindre sera la confiscation de
l'âme du contrevenant et sa reprise par Pazuzu. Alors faites attention!
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Les principes complets de la santé mentale
Première partie - Feu
Prologue
Le mentalisme est souvent considéré comme une branche de la conjuration - une "forme adulte de magie", comme le dit Annemann, mais
néanmoins une sous-catégorie définie de la conjuration. Il s'agit en fait d'une forme d'art assez différente. C'est probablement pourquoi de
nombreux magiciens par ailleurs talentueux, s'appuyant sur des stratagèmes de conjuration, des présentations et de la psychologie, sont
incapables de présenter efficacement le mentalisme.
Un bref regard sur l'histoire du mentalisme moderne révèle que ses racines ne résident pas dans la magie, mais dans le charlatanisme.
Le mentalisme a évolué en réponse à la croyance publique dans le spiritisme et la seconde vue. Alors que leurs
performances comprenaient parfois un hommage à de telles croyances, les pères du mentalisme n'étaient pas Robert Houdin,
Alexander Hermann ou Harry Kellar. Ils étaient des artistes tels que les Davenports, Washington Irving Bishop, Anna Eva Fay et Eric
Hanussen. Les exploits de médiums notoires et réputés comme Henry Slade, Daniel Dunglas Home et Arthur Ford ont créé la toile de
fond devant laquelle l'art s'est développé. Des hommes comme le Comte Saint Germain, Cagliostro et Raspoutine ont fourni la légende. Ils
ont été les parrains de notre art. (Ce qui, je suppose, ferait de Madame Blavatsky la fée marraine.)
Le déclin du spiritisme et la dénonciation des médiums frauduleux par Harry Houdini et d'autres ont conduit à la présentation "scientifique"
popularisée par Joseph Dunninger et, plus récemment, Kreskin. Il est encore caractéristique de la plupart des artistes interprètes d'aujourd'hui.
Cependant, les méthodologies fondamentales, telles que l'écriture des ongles, la commutation des billettes et la lecture à froid, sont restées
celles conçues par les médiums et les voyants.
Avec la révélation des secrets des médiums, une hypothèse intéressante a été faite par les magiciens. Ici, raisonnaient-ils, il y avait de
nouveaux effets magiques qui pourraient être incorporés dans leurs programmes. Une lecture attentive du JINX de Theodore Annemann, la
principale source de la soi-disant "magie mentale" dans les années 1930 et au début des années 40, révèle que la plupart des contributeurs
pratiquaient une approche presque ironique du mentalisme, masquant leurs présentations avec les mêmes histoires et les accessoires
évidents utilisés par prestidigitateurs. Les méthodes originales des "charlatans" ont été profondément appropriées, modifiées et, dans
quelques cas, améliorées par des innovateurs ingénieux.
Le mariage des deux formes d'art n'a pas toujours été heureux. Étant donné que les prémisses et les méthodes du mentalisme sont
revendiquées par les magiciens comme étant la propriété de la fraternité de conjuration, ils s'attendent à ce que sa présentation soit
conforme au modèle accepté de divertissement magique. Ce modèle exige que les interprètes ne prétendent pas être autre chose que
des escrocs intelligents. Revendiquer ou impliquer des capacités paranormales entraîne souvent la censure ou, parfois, la diffamation
publique et l'exposition du délinquant.
C'est prétendument une question d'éthique. La conjuration est considérée comme une tromperie "honnête" destinée uniquement à des fins de
divertissement. Le public s'attend à ce que les magiciens mentent et trompent pour créer des illusions inoffensives. De nombreux magiciens
semblent se sentir obligés, en tant que protecteurs d'un public crédule, de condamner ceux qui utilisent des méthodes magiques à d'autres
fins. Le mentalisme, dépourvu des accessoires fastueux et des motifs lisses qui marqueraient clairement le praticien comme un escroc, est
considéré par de nombreux magiciens comme contraire à l'éthique. Les effets mentaux, cependant, présentés dans un acte magique
traditionnel, ou précédés d'un avertissement de capacités psychiques, sont considérés comme acceptables.
Étant donné que de nombreux praticiens croient que l'essence même du mentalisme efficace est la simulation de la capacité psychique, ils se
sont dissociés de la magie et des magiciens. Certains mentalistes, cependant, nient la capacité psychique et prétendent plutôt que leurs effets
sont accomplis par "des moyens purement scientifiques à des fins de divertissement uniquement". Cela éloigne généralement les magiciens
croisés et les CSICOPS de leur dos. Comme
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Les magiciens et leurs organisations sont une excellente source de méthodes astucieuses et de gadgets utiles au mentaliste, ce
compromis a été fait par beaucoup.
De plus, la plupart d'entre nous savent très bien lire les petits caractères.
Les gens qui croient aux capacités paranormales ne croient pas aux avertissements de toute façon.
Les magiciens, cependant, ont toujours été plus nombreux que les mentalistes, et les organisations magiques n'ont pas offert
grand-chose à l'artiste psychique au-delà de l'idée parfois utile. Diverses tentatives ont été faites pour créer des associations de
mentalistes, mais aucune n'a été particulièrement réussie jusqu'en 1978, lorsque la Psychic Entertainers Association a été formée.
Fondée par Tony Raven, Scott Gordon et moi-même, la PEA est née de la prise de conscience que le mentalisme et la magie étaient
bien distincts. Le mentalisme était défini comme la "présentation de phénomènes apparemment paranormaux à des fins de
divertissement". Laissant la question des clauses de non-responsabilité au membre individuel, il fallait simplement que l'artiste-
interprète ne crée pas une dépendance préjudiciable à ses capacités par les membres du public. Cela a toujours été ma position.
De nombreux magiciens, réalisant la popularité des effets mentaux et estimant que le mentalisme offre une voie plus facile et moins
coûteuse vers le succès commercial, ont demandé à devenir membres de l'Association. Dans la plupart des cas, ils ont été refusés.
La raison en est que la plupart des magiciens sont des amateurs et des amateurs beaucoup plus intéressés à se tromper qu'à
divertir le public. Puisqu'ils se produisent à plusieurs reprises l'un pour l'autre, ils recherchent constamment de nouveaux effets et
méthodes. Ce n'est pas le cas du professionnel qui se produit constamment pour de nouveaux publics et qui est donc beaucoup
plus intéressé à développer ses compétences d'interprétation et de promotion.
De plus, les effets mentaux présentés comme des tours de magie, ou dans un acte de magie, ne sont que des énigmes. Puisqu'ils
ne nécessitent pas de dextérité ou de compétences numériques (du point de vue du public), ils ne sont pas intrinsèquement
impressionnants. Ils sont plus enclins à ennuyer qu'à intriguer. Seul le plus grand sens du spectacle peut les rendre divertissants.
Les effets mentaux présentés comme "la vraie chose", cependant, peuvent intriguer les croyants et les sceptiques.
Le mentalisme, je pense, est ce type de présentation comme une forme de divertissement professionnel. Je laisse au lecteur le
soin de décider si revendiquer des capacités naturelles extraordinaires que l'on n'a pas vraiment est plus "contraire à l'éthique" que
de revendiquer des talents psychiques. Personnellement, je préfère paraphraser la ligne classique de Dunninger :
Pour ceux qui croient
Aucune explication n'est nécessaire.

Pour ceux qui ne le font pas
Je m'en fous.
Le succès dans le mentalisme suppose cependant une solide maîtrise de ses principes de base. C'est la
maîtrise qui permet à l'interprète d'être crédible. Puisque je considère l'art comme une activité exclusivement
professionnelle, le dicton commun selon lequel un mentaliste n'a pas besoin de faire preuve de compétences
professionnelles est ridicule.
Machine Translated by Google sept
Le but de ce livre est d'enseigner les effets en mettant l'accent sur la présentation et les techniques sous-jacentes.
Parfois, je remettrai en question de nombreuses prémisses largement acceptées - non pas pour les dénigrer, mais pour vous
faire constamment réévaluer tout ce que vous avez supposé être "vrai" à propos de notre art.
Appréciez la balade.
Principe 1
La plausibilité dépend du contexte
(ou, comme l'a demandé
Annemann, "Que ferait un vrai lecteur de penséesÿ?")
Les effets mentaux en général, et les tests de livres en particulier, ont souvent été critiqués comme illogiques comme quelque
chose qu'un "vrai lecteur de pensées" ne ferait pas. Pourquoi le spectateur ne pourrait-il penser à rien du tout ? Pourquoi a-t-il besoin
d'un livre pour penser à un mot ? Pourquoi doit-il écrire des choses ou choisir des cartes ou FAIRE QUELQUE CHOSE MAIS PENSERÿ?
N'est-ce pas ainsi qu'un VRAI LECTEUR D'ESPRIT le ferait ?
C'est une question à laquelle il est facile de répondre. Si facile, en fait, que je suis surpris que personne n'ait jamais suggéré cela auparavant.
Tout ce que vous avez à faire est de regarder un vrai télépathe et de voir ce qu'il fait.
Alors vous saurez.
Si vous ne trouvez pas de vrai télépathe à surveiller, vous n'aurez qu'à deviner ce qu'il ferait. C'est ce qu'est vraiment le mentalisme après tout - une
présentation de ce à quoi les mentalistes supposent que la véritable lecture de l'esprit ressemble.
Mais vous avez de la chance. Vous voyez, je suis un vrai télépathe. (Dix mille dollars à quiconque prouvera, à ma satisfaction, que je ne le suis
pas. Presque comme le marché que les démystificateurs donnent.) J'utilise tout le temps des tests de livres. J'ai aussi des gens qui choisissent
des cartes et écrivent des choses. Pourquoi? Pour les empêcher de mentir et de me faire passer pour un imposteur. Cela arrivait tout le temps quand
je disais carrément aux gens ce à quoi ils pensaient.
D'autres ont eu peur et ne sont plus venus voir mon spectacle. J'ai été harcelé par des scientifiques sceptiques qui ont dit que toute preuve que
je produisais de cette manière n'était qu'un vœu pieux de la part des sujets ou une lecture froide de la mienne. Lorsqu'on leur a présenté des
témoignages de ceux dont j'ai lu les pensées, ces mêmes scientifiques ont qualifié les preuves de "simplement anecdotiques".
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On m'a dit que des revendications extraordinaires exigent des preuves extraordinaires. Et laissez-moi vous dire ceci : ce n'est pas
extraordinaire, voire difficile, pour moi de dire à la plupart des gens ce qu'ils pensent. Habituellement, je dis juste "La même chose pour
toi, mon pote", et je m'en tiens là.
Supposez-vous, comme je l'ai fait une fois, que le test du livre a été conçu par des magiciens pour simuler la lecture de l'esprit ?
En fait, il était à l'origine exécuté par des médiums spirituels pour prouver le contact avec le cher défunt. Le médium, en transe,
donnerait un numéro de page et de ligne dans un certain livre qui, une fois vérifié plus tard, contiendrait un message à la personne
assise. Habituellement, le livre se trouvait sur la propre étagère du modèle et n'avait vraisemblablement jamais été vu par le médium.
Ceci, bien sûr, n'est pas la présentation moderne typique du test. La chose la plus proche que j'ai vue est une prédiction d'un
passage du Livre des Nombres qui a révélé le total de plusieurs nombres appelés par les spectateurs. Le fait est que l'effet est cohérent
avec l'allégation faite. (c'est-à-dire le contact avec les morts démontré par la révélation d'informations apparemment inconnaissables pour le
médium - ou pour quiconque d'autre, d'ailleurs) Ainsi, il est crédible.
Appliqué au mentalisme, le principium signifie simplement que l'interprète définit lui-même les paramètres de ses capacités revendiquées.
Puisque sa preuve est le matériel qu'il interprète, ses effets doivent rester dans ces paramètres pour être crédibles. Il crée ainsi l'illusion de
faire ce que font les "vrais" télépathes.
Mes propres paramètres sont définis par un concept que j'appelle le "Web". C'est un indice qui sous-tend toutes mes présentations. La
personnalité d'un mentaliste doit avoir une profondeur qui va au-delà de la scène théâtrale. Si vous pensez que le seul moment où vous
devez apparaître psychique est lorsque vous êtes sur scène, vous ne développerez jamais une image crédible.
Voici ma théorie du Web. C'est ainsi que j'explique le mentalisme au public, et cela a servi à créer un argument plausible à l'appui du
fonctionnement psychique. Il fournit un contexte à mon acte et est le
l'essence de ma personnalité d'interprète.
Surfer sur le Web -

une approche de la parapsychologie et une histoire de couverture pour les mentalistes
L'ESP, ou "psi", comme l'appellent maintenant les parapsychologues, est depuis longtemps un phénomène sans fondement
scientifique identifiable. Mais, si nous imaginons un instant que nos "esprits" individuels peuvent en fait faire partie d'un "esprit universel"
infini, la capacité psychique s'explique facilement. Ce simple changement dans notre vision de la réalité nous permet de supposer que le
psi n'est peut-être rien de plus que la capacité de déchiffrer les signaux qui traversent un réseau ou, par analogie, qui vibrent à travers
une toile.
Imaginez une toile d'araignée de taille infinie dont les brins relient tout ce qui existe. Vous et moi, en tant qu'individus, sommes
de minuscules points attachés au centre de la toile, mais puisque la toile est infinie, le centre est partout.
En raison de la programmation culturelle et biologique, l'homme occidental en est venu à se considérer comme une entité distinctement
séparée de son environnement et du reste de l'humanité. Ce sentiment de séparation, associé aux vues mécanistes de la science
moderne, sert à empêcher la plupart des gens de se permettre d'accepter les expériences unificatrices comme «ÿréellesÿ». Ils ont
besoin de "le voir pour le croire", alors qu'en fait, l'inverse peut être
vrai.
Ce n'est que lorsque nous transcendons l'illusion de la séparation que nous commençons à comprendre que nous ne faisons qu'un
avec le Web. Une vibration émise de n'importe quel point parcourt son étendue infinie. Puisque tout ce qui existe est en état de
vibration, la toile résonne d'une symphonie produite par l'orchestre de toutes choses.
Le Web est "réel". C'est notre sentiment de séparation qui est l'illusion. L'histoire est remplie d'exemples de personnes connaissant
soudainement une connexion avec le Web. Beaucoup de ceux qui ont parlé de leurs expériences ont été mal compris. Souvent, ils ont
été persécutés par ceux qui confondaient l'illusion de la séparation avec la réalité de l'existence.
Vous vous demandez peut-être ce que cela a à voir avec le psi, ou avec le mentalisme d'ailleurs. C'est vraiment simple.
Partant du principe que tous les esprits sont séparés, la télépathie, par exemple, ne peut être comprise dans les limites des lois
physiques acceptées. Si tous les esprits, cependant, sont en fait connectés par une structure unificatrice semblable à une toile, connaître
les pensées d'une autre personne peut simplement être une question d'écouter les vôtres.
Il y a quelques autres aspects de cette toile hypothétique qu'il convient de noter. Puisqu'il s'agit d'une structure infinie, les
vibrations ne sont pas limitées par les notions traditionnelles d'espace et de temps. Une vibration commençant au point A, par exemple,
ne se rend pas au point B. Elle se produit simplement au point B au même instant qu'elle se produit au point A. Il est intéressant de noter
que ce type de "saut" d'espace/temps a été effectivement observé et reconnu. dans le domaine de la physique quantique.
Il n'y a rien de nouveau dans le motif Web. Il est généralement accepté dans la philosophie orientale et généralement rejeté dans
la pensée occidentale. Heureusement, nous ne sommes pas confrontés à une sélection "soit/ou". Ces deux points de vue,
apparemment opposés, sont entièrement conciliables si l'on apprend à accepter que toutes les interprétations de la réalité sont le résultat
à la fois d'une programmation subconsciente et de la suppression de toute entrée sensorielle qui contredit le modèle de réalité accepté.
Les vues de la réalité ne sont ni vraies ni fausses, bonnes ou mauvaises, noires ou blanches. Ils sont simplement le résultat d'une
programmation subconsciente et du filtrage des entrées incompatibles avec la vision de la réalité choisie.
Comme tout ce qui existe, toutes les vues de la réalité existent quelque part sur le Web. (Le «ÿtoutÿ» sur le Web inclut des idées.)
En apprenant à «ÿnaviguer sur le Webÿ», nous apprenons à nous libérer des contraintes de la programmation restrictive. Ce n'est
qu'alors que nous supprimerons finalement le «ÿparaÿ» de «ÿparapsychologieÿ», «ÿparanormalÿ» et «ÿparadoxeÿ».
Nous, les mentalistes, devrons bien sûr trouver des emplois.

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dix
Robert Cassidy
Visualisation à distance
Nous avons parcouru un long chemin depuis l'époque des spiritualistes. La visualisation à distance est une technique récemment
popularisée par Russell Targ et Harold Puthoff, anciennement du Stanford Research Institute (SRI) et fondateurs de Delphi
Associates. Delphi s'est consacré au développement d'applications pratiques pour le RV, telles que la prévision des fluctuations du marché
des matières premières. Les livres de Targ et Puthoff offrent un matériel précieux au lecteur de pensées professionnel.
Les tests de visualisation à distance impliquent d'enregistrer des informations, de prendre des photos et de deviner laquelle de ces
photos est celle d'un lieu visité par un expérimentateur. Ils impliquent également d'écrire des choses et d'interpréter les résultats. Ces
précautions "conditions de test" permettent à un mentaliste de simuler assez facilement les phénomènes.
Les tests de visualisation à distance "légitimes" sont faciles à truquer. Les tests conçus pour une utilisation scénique sont encore
plus faciles, car il existe un protocole simplifié et beaucoup plus de contrôle par l'interprète. Le test suivant a été présenté par moi dans le
cadre d'un cours de développement psychique. Étant donné que le cours était principalement une exploration des pouvoirs de l'esprit,
dans laquelle les étudiants jugeaient leur propre travail, il n'était vraiment pas nécessaire de tricher au test pour assurer des résultats
supérieurs à la moyenne. L'auto-validation a permis aux étudiants de se convaincre qu'ils avaient une capacité psychique. Puisqu'ils
cherchaient des correspondances entre leurs "impressions psychiques" et une photographie d'une cible révélée par la suite, ils ont
simplement utilisé la capacité naturelle de l'esprit à trouver des modèles et des significations dans à peu près n'importe quoi.
Je n'ai tout simplement pas pu résister à leur donner une poussée subtile dans la bonne direction.
EFFET:
Parmi un groupe de sept personnes, une a été sélectionnée pour agir en tant qu'expéditeur dans un test de visualisation à distance. J'ai
expliqué à tout le groupe qu'une enveloppe que je tenais contenait six dessins choisis au hasard dans une collection de cliparts
informatiques. Mon assistante, Denise, devait prendre l'enveloppe et accompagner l'expéditeur dans une autre pièce. Une fois dans la
pièce, l'expéditeur devait retirer l'une des photos pliées de l'enveloppe, se concentrer sur l'image et donner des impressions verbales à
Denise. Denise devait consigner par écrit ses commentaires et ses sentiments au sujet de la cible.
Pendant ce temps, j'ai mené les autres participants à un exercice de relaxation. Chacun a reçu un crayon et du papier et a été invité à
laisser des images et des sensations traverser son esprit. Ils devaient consigner leurs impressions. Comme je ne savais pas quelle cible
avait été sélectionnée, j'ai librement fourni des commentaires et des encouragements aux récepteurs.
Une quinzaine de minutes ont été consacrées à l'exercice. À un moment convenu, Denise avait reçu pour instruction de laisser l'expéditeur
replier l'image cible et de la replacer dans l'enveloppe avec les autres images. Elle devait livrer l'enveloppe à la salle d'examen sans
commentaire.
L'enveloppe a été ouverte et toutes les photos ont été retirées et dépliées. Ils étaient placés sur une table devant les récepteurs, à qui
l'on demandait ensuite de trouver des correspondances entre leurs impressions et une ou plusieurs des cibles. Encore une fois, comme
il était évident que je ne pouvais pas connaître l'identité de la cible, je leur ai librement donné des conseils et les ai aidés à trouver des
correspondances. Enfin, après plusieurs minutes passées à trouver des correspondances et à interagir les unes avec les autres, les sujets
ont été invités à voter sur l'image qu'ils pensaient avoir été la cible.
Denise et l'expéditeur sont ensuite rentrés dans la pièce et ont révélé l'image cible. Les notes écrites de Denise sur les commentaires
et les impressions de l'expéditeur ont été lues à tous les participants, et d'autres correspondances ont été notées avec les notes des
destinataires.
Le test a été un succès retentissant. TOUS les sujets avaient réussi à identifier la cible, et beaucoup avaient repris les impressions
subjectives enregistrées par Denise.
Personne ne soupçonnait avoir été témoin d'un effet mental ou d'un tour de magie. Le test a été accepté comme preuve de "la vraie
chose". Que nous ayons fait preuve de télépathie, de clairvoyance ou de synchronicité contrôlée, faisait l'objet de bien des
conjectures animées.
J'ai immédiatement remarqué l'opportunité potentiellement dangereuse qui se présentait. Ces personnes étaient prêtes à accepter
n'importe quelle explication que je pourrais donner sur les phénomènes, puisque j'étais l'"expert" qui leur avait permis de faire l'expérience
directe des phénomènes psychiques.
MÉTHODE:
L'enveloppe que Denise emporta dans l'autre pièce contenait huit photos identiques. Auparavant plantée dans cette pièce se
trouvait une autre enveloppe contenant sept images choisies au hasard. Pendant que l'expéditeur se concentrait sur sa sélection
et donnait ses commentaires et impressions, il était simple pour Denise d'échanger des enveloppes, permettant ainsi à la cible
forcée d'être ensuite renvoyée dans l'enveloppe contenant les images aléatoires.
Savoir à l'avance quelle serait la sélection m'a donné l'opportunité de diriger et d'encourager les récepteurs à obtenir des impressions
précises.
L'impression créée était bien plus grande que ce qui aurait pu être produit si l'effet avait été présenté dans un programme magique ou
mental. Si le mentalisme était défini simplement comme la simulation de phénomènes psychiques, l'effet serait le mentalisme parfait. Il y
a ceux qui diront que c'est exactement ce qu'est le mentalisme, et que le réaliser est ce qui nous ramènera à nos vraies racines.
Mais la question éthique se pose à nouveau. Si le mentalisme est défini comme un divertissement psychique, qui ne crée pas de
dépendance potentiellement préjudiciable aux affirmations de l'interprète, l'effet n'est pas le mentalisme, mais est en fait une forme de
lavage de cerveau contrôlé.
Ironiquement, si l'effet tel qu'il est écrit était exécuté pour induire une réelle capacité psychique en créant la confiance et la croyance
en son existence, cela pourrait, selon certains parapsychologues, être une approche tout à fait acceptable et éthique.
C'est le domaine dans lequel l'éthique du mentalisme doit être constamment examinée. C'est l'une des principales raisons pour
lesquelles je préfère rester sur scène et hors de la classe. C'est aussi probablement pourquoi je ne gagne pas autant que ceux qui se
sont lancés dans le circuit des discours de motivation.
Si vous tentiez l'effet ci-dessus dans le cadre d'un programme de scène, il s'effondrerait complètement. Il n'y a évidemment aucune
valeur de divertissement. Qui voudrait regarder plusieurs spectateurs s'asseoir et comparer
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12
Robert Cassidy
impressionsÿ? Il est triste de penser, cependant, qu'il existe de nombreux mentalistes (j'hésite à les appeler
"interprètes") qui infligent réellement de telles choses au public.
Principe 3
Aucun effet n'est plausible si le contexte est erroné. Inversement, tout est plausible dans
le bon contexte. L'astuce consiste à déterminer qui est qui.
Principia 1 & 2 ayant été énoncés, nous revenons maintenant à la scène
La visualisation à distance dans le cadre d'une performance scénique nécessite une approche complètement différente. Il peut
être traité comme une variante efficace de la duplication de conception. Plutôt que de dupliquer une image sélectionnée ou dessinée par
un spectateur, la présentation se concentre sur des lieux géographiques. Ma routine "Nom et lieu", dans The Art of Mentalism 2, pourrait
facilement être adaptée à un thème de visualisation à distance en faisant penser aux spectateurs à des endroits qu'ils ont déjà visités.
On leur demandait d'imaginer qu'ils étaient revenus et de se concentrer sur leur environnement. En leur demandant de penser à des
lieux connus, il serait facile pour l'interprète de décrire les lieux.
De nombreux mentalistes ont expérimenté des paquets de cartes postales. Que ce soit en les empilant ou en les marquant (ou, si vous
voulez être vraiment subtil, les deux), il est facile de les visualiser à distance.
[En passant, je sais qu'il y a des puristes, qui connaissent bien les protocoles de visualisation à distance, qui diront qu'il ne s'agit pas
du tout de visualisation à distance, car personne ne va nulle part. Dans certaines situations, mais pas habituellement dans une
représentation scénique, il serait tout à fait possible d'envoyer le volontaire à l'endroit choisi. La visualisation à distance aurait lieu
après lui avoir laissé le temps de s'y rendre. Ce serait un bon moyen pour ceux qui ont un petit répertoire d'allonger leurs programmes.
À moins d'être utilisé comme un "Brain Buster" de type Dunninger, je ne recommande pas cette approche. Et si votre bénévole ne
revenait pas ?
Les effets que je décris sont une visualisation à distance parce que l'interprète le dit. Encore une fois, un vrai lecteur de pensées fait
ce qu'un vrai lecteur de pensées dit qu'il fait. En tout état de cause, le spectateur est invité à imaginer qu'il se trouve à l'endroit choisi
en raison des problèmes physiques évidents de son envoi.]
Une approche plus intrigante consiste à ne pas marquer ou empiler du tout les cartes postales. Montrez-leur simplement
qu'ils sont tous différents. Laissez le spectateur les mélanger, étalez-les face cachée sur une table et sélectionnez-en une. Le dos
des cartes a été recouvert de carton vierge pour empêcher le marquage.
L'effet fonctionne sur le même principe que la Zodiaction de Goldstein et mon propre Atlas Test. Toutes les cartes montrent le même
emplacement. De loin, cependant, ils ne se ressemblent pas car ils sont tous différents
photos du même sujet. Il doit y avoir une centaine de cartes postales différentes montrant New York ou Seattle, par exemple.
Pour un travail rapproché, je recommanderais cette variante du Miracle des cinq étoiles du Coran.
EFFET:
Le mentaliste exhibe un paquet d'environ quarante-huit cartes postales. Il les passe de main en main devant son bénévole, qui
vérifie qu'ils sont tous différents et représentent des lieux du monde entier. Le paquet est mélangé, retourné face cachée et remis
au volontaire. Il lui est demandé de les distribuer, une par une, face cachée sur la table. Il doit arrêter de traiter chaque fois qu'il en a
envie. On lui demande de se concentrer sur l'endroit représenté sur la carte où il s'est arrêté.
L'interprète visualise à distance l'emplacement ou ouvre une enveloppe de prédiction précédemment exposée au public. Dans les
deux cas, il a décrit avec précision la sélection du spectateur.
MÉTHODE:
Si vous utilisez un paquet de quarante-huit cartes postales et souhaitez, par exemple, forcer New York, vous procéderez comme suit :
Trouvez quatre cartes postales représentant différentes vues de New York. Achetez trois exemplaires de chaque carte et
obtenez vingt-quatre autres cartes représentant différents endroits du monde. Couvrez le dos des cartes avec du papier opaque ou du
papier cartonné.
Empilez le paquet comme suit (à partir du haut d'une pile face cachée)ÿ: les six premières cartes sont des emplacements aléatoires,
de même que toutes les cartes suivantes à des nombres pairs à partir du haut. La septième carte est la première image de New
York, la neuvième carte est une image différente de New York, tout comme les onzième et treizième cartes. La séquence de cartes
de force recommence avec la quinzième carte et continue jusqu'à la vingt-cinquième. Les vingt-trois cartes restantes sont aléatoires. Si
le paquet est étalé face visible, vous devrez montrer vingt-trois cartes avant d'arriver à la première force. Au-delà de ce point, les cartes
sembleraient toujours toutes différentes, car les cartes de force en double sont distantes de huit cartes.
Les cartes reçoivent un mélange Charlier (ou faux haymow) par l'interprète. Un point de crayon sur la carte supérieure garantit qu'elle
peut être coupée vers le haut, rétablissant ainsi l'ordre complet du pack.
Le spectateur est invité à distribuer les cartes une par une, face cachée, sur la table. Après qu'il en ait distribué environ cinq, dites-lui
qu'il peut arrêter de distribuer à tout moment.
Comptez les cartes au fur et à mesure qu'il distribue afin de savoir s'il distribue un nombre pair ou impair avant de s'arrêter. Si sa
dernière carte distribuée est impaire, c'est une carte de force. Si la dernière carte distribuée est paire, il a une carte force sur le dessus
du paquet dans sa main. Dans tous les cas, vous savez sur lequel lui demander de se concentrer. Terminez par une visualisation à
distance ou en révélant votre prédiction.
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Fait:
Dr. Faustus était dyslexique et a
en fait vendu son âme au Père Noël.
Les soi-disant effets des conditions de test ont toujours été mes favoris car ils capitalisent sur la légitimité croissante accordée
au psi par les parapsychologues. Ils servent aussi à illustrer la « réalité » du Web.
Les quelques effets suivants, présentés selon le premier principe, ne manqueront pas de créer une réponse favorable.
Le premier s'appelle Extra Sensory Switch et a été inspiré par un ancien coup de carte de Howie Schwartzman. Son utilisation n'est
pas limitée aux cartes. Comme on le verra, il constitue également un excellent commutateur d'enveloppe.
Commutateur extra sensoriel

EFFET:
L'interprète montre deux ensembles de cinq cartes ESP. Un ensemble est placé dans une rangée, face cachée devant
l'interprète. Le mentaliste examine l'autre jeu et place ces cartes dans une rangée, face cachée au-dessus de la première
rangée. Il explique ainsi :
"Les cartes de chaque rangée ne sont pas dans le même ordre. En fait, une seule des paires correspond. Je suis la seule à savoir
de quelle paire il s'agit."
S'adressant au spectateur, l'interprète continueÿ: "Je voudrais que vous pointiez deux des cartes. Les deux que vous pointez seront
inversées. Ensuite, je vous demanderai de pointer deux autres cartes et je les changerai également. . Pointez simplement sur deux des
cartes de la rangée la plus proche de vous."
Le volontaire le fait et l'interprète inverse les positions des deux cartes. Encore une fois, le spectateur pointe vers deux cartes
différentes, et celles-ci sont également inversées. Une seule carte n'a pas été déplacée de sa position d'origine.
En retournant les deux rangées, on voit que toutes les paires correspondent.
MÉTHODE:
Il s'agit d'une escroquerie directe et similaire à un effet Paul Curry dans lequel des cartes disposées dans une séquence numérique
ont été échangées à des endroits désignés par le spectateur pour arriver à une séquence prédite.
Au départ, les deux rangées sont disposées dans le même ordre. Toutes les cartes correspondent.
Les deux "commutateurs" semblent modifier les positions, mais laissent les cartes exactement là où elles étaient au départ.
Le mouvement est simple, même si vous le trouverez un peu gênant au début. Il existe deux manières de base d'échanger
légitimement les positions de deux cartes. La première consiste à prendre une carte dans chaque main et à entrecroiser les mains, en
remplaçant les cartes sur la table. La seconde consiste à prendre une carte dans chaque main et à les échanger de main en main et à
les placer sur la table
Si vous faites les deux choses simultanément, les commutateurs s'annulent.
Alors ça se passe comme ça - Prenez une carte dans chaque main. Croisez vos mains et échangez-les de main en main pendant que
vous le faites. Ceci est facilité si la carte dans la main droite est tenue entre le pouce et l'index et la carte dans la main gauche entre
l'index et le majeur. Les mains se rejoignent et la carte de la main droite est saisie entre le pouce et l'index de la gauche. La carte de
gauche est saisie entre l'index et le majeur de droite. Lorsque les deux mains font cela, elles libèrent leurs cartes d'origine et s'entrecroisent.
En d'autres termes, la main droite continue de se déplacer vers la gauche, et la main gauche vers la droite, la main droite passant sur le
poignet gauche.
Il n'est pas nécessaire d'être furtif ou rapide avec le déménagement. Il doit être effectué lentement et naturellement.
Il est préférable d'utiliser les cartes ESP avec la conception arrière originale sans bordure, car elles ajoutent à la tromperie du mouvement.
Si vous suivez les instructions avec des cartes en main, vous ne devriez avoir aucun problème. La raison pour laquelle le mouvement
est gênant est que vous ressentirez une tendance naturelle à séparer les mains après l'échange. En d'autres termes, vous voudrez
déplacer la main droite vers la droite et la main gauche vers la gauche. Un peu de pratique vous aidera à traverser cela.
Ne négligez pas cela car cela semble évident. Voici une présentation alternative qui, je pense, rend l'effet encore plus subtil.
Commencez l'effet en écrivant une prédiction qui indique, par exemple, "Seuls les cercles correspondront". Après avoir initialement
posé les deux rangées de cartes, insistez sur le fait que vous avez disposé les paires de manière à ce qu'une seule d'entre elles
corresponde. Par la seule influence mentale, vous ferez en sorte que le volontaire corresponde à une et une seule paire.
La seule différence vient lorsque vous posez les cartes. Veillez à ce que seuls les cercles correspondent. Puisque rien ne va
changer de toute façon, la prédiction est infaillible.
Comme je le suggérais plus haut, le switch est particulièrement pratique avec les enveloppes. Dans l'exemple suivant, les mouvements
de la main sont légèrement modifiés. Au lieu de s'entrecroiser latéralement, les mains se déplacent directement vers et loin du volontaire.
L'enveloppe de la main gauche est tenue près du corps de l'interprète entre son index et son majeur. De la main droite, il tend la main et
prend une enveloppe au spectateur, la saisissant entre le pouce et l'index. La main droite est tirée en arrière et la main gauche se dirige
vers le volontaire. Le changement a lieu lorsque les mains se croisent. À la fin du mouvement, la main droite de l'interprète est contre son
corps et sa main gauche est tendue vers l'avant.
Machine
16
Robert Cassidy
Sous cette forme, l'interrupteur n'est pas aussi trompeur visuellement si un spectateur garde un œil d'aigle sur son
enveloppe. La mauvaise direction verbale, cependant, le couvre bien. Étant donné que les gens vous regardent naturellement
lorsque vous dites quelque chose, le fait de poser une question au volontaire pendant que vous effectuez l'échange le rend
complètement imperceptible.
EFFET:
Le spectateur et l'interprète écrivent chacun un numéro à trois chiffres au dos des cartes de visite. Chacun insère sa carte
dans une enveloppe. Les enveloppes sont échangées et ouvertes. Les deux ont écrit le même numéro.
MÉTHODE:
Avant de lire plus loin, je pense que ce serait un bon exercice si vous essayiez de résoudre cela par vous-même.
Oubliez la logique de sceller les cartes dans les enveloppes, nous y reviendrons plus tard. Pour l'instant, essayez simplement de
comprendre. Voici un indice - l'interprète est autorisé à faire une erreur quelque part le long de la ligne.
C'est l'erreur, bien sûr, qui rend l'effet possible. L'interprète écrit tout ce qu'il veut sur sa carte. Les rabats sont rentrés dans les
enveloppes (ils ne sont pas scellés), et l'échange exécuté.
L'interprète, tout en effectuant le changement, dit: "Je veux que tu mettes mon enveloppe dans la poche intérieure de ta
veste, et je mettrai la tienne dans la mienne."
Une fois cela fait, l'interprète explique : "Vous avez écrit n'importe quel nombre à deux chiffres qui vous est venu à l'esprit. J'ai
aussi écrit quelque chose."
Puisqu'il a été initialement demandé au spectateur d'écrire un nombre à trois chiffres, lui ou un autre membre du public
corrigera l'interprète. Sinon, il fait semblant d'entendre une correction.
"Je suis désolé," continue le mentaliste, "trois chiffres sont beaucoup plus difficiles. Rends-moi mon enveloppe un instant."
Récupérant son enveloppe, le mentaliste l'ouvre, retire la carte et note ce que le spectateur a écrit. Il barre maintenant (efface, en
fait) le numéro du spectateur et le réécrit. Il réinsère la carte dans l'enveloppe et la remet au volontaire.
Encore une fois, il réitère ce qui s'est passé. Il ne reste plus à l'interprète qu'à retirer ce qui est apparemment l'enveloppe du
spectateur, à l'ouvrir et à confondre le contenu avec le numéro choisi par le spectateur. Le spectateur est invité à ouvrir l'enveloppe
de l'interprète et à en lire le contenu à haute voix.
Les chiffres correspondent.
Trois principes sont donc mis en jeu ici - le changement d'enveloppe, l'erreur feinte et la lecture erronée d'un billet. Travaillés
ensemble, ils servent à créer une méthode efficace.
Plus tard, j'expliquerai comment cette même approche est appliquée à une nouvelle version de l'effet Card at Any Number.
Principe 3
Si plus d'une subtilité est à l'œuvre,
votre méthode est bien dissimulée.
Quand j'étais enfant, j'étais toujours fasciné par un numéro EZ Magic appelé "The Devil's Canister".
Peut-être vous en souvenez-vous. C'était une boîte de conserve peinte de couleurs vives dans laquelle vous pouviez déposer des
billets d'un dollar, des cartes, des billets ou autre, puis y mettre le feu. Le gadget était un trou dans le fond de la boîte à partir duquel
vous pouviez récupérer l'objet. À environ un pouce du haut intérieur de la boîte se trouvait un rebord circulaire sur lequel était collé un
tissu imbibé d'essence à briquet.
Je me demande si quelqu'un a déjà fait cela. J'espère bien que non. C'est un exemple parfait d'effets mentaux de magasin de
magie qui ne profitent qu'à ceux qui les vendent. Ils n'offrent aucun profit à ceux qui oseraient les exécuter en public. Souvent,
cependant, ils plantent un principe dans le cerveau du néophyte et, des années plus tard, une application pratique jaillit. Voici ce qui
est sorti de mon cervelet.
Ses utilisations sont nombreuses. Nous l'appellerons :. . .
Cendres aux cendres, poussière à la poussière
EFFET:
Le spectateur reçoit un bout de papier. Il écrit tout ce que le véritable télépathe juge nécessaire à l'expérience. Il laisse tomber le papier
dans un cendrier et le brûle. A aucun moment l'interprète ne touche le papier, pourtant il est capable de deviner la pensée du spectateur.
Ceci est accompli sans l'utilisation de gadgets d'impression ou d'autres dispositifs standard.
MÉTHODE:
Tout repose dans le cendrier. C'est le type en plastique noir - rond et presque deux pouces de profondeur. Une partie circulaire de son
fond a été découpée. Un morceau de papier absorbant est collé sur la partie restante du fond et a été imbibé d'essence à briquet.
Après avoir enregistré sa pensée sur le papier, le spectateur est chargé de le plier en quatre. L'interprète s'approche de lui
en tenant le cendrier dans sa main gauche et un briquet dans sa droite. Il tient le cendrier juste au-dessus du niveau des yeux du
spectateur et lui demande d'y déposer son slip. Le feuillet, bien sûr, passe par le bas dans la main de l'interprète. L'interprète
allume le mannequin imbibé de carburant et retourne à l'avant. Le bordereau est ouvert et lu sous couvert du bloc sur lequel
l'interprète écrit ses impressions.
Machine
C'est le squelette de la présentation et de la méthode. Les angles de vision dominants dictent la manière dont le cendrier est
tenu. Si cela ne vous dérange pas de toucher le bordereau (et cela ne fait vraiment aucune différence, à condition qu'il soit bien
en vue jusqu'à ce qu'il soit déposé dans le cendrier), vous pouvez prendre le bordereau et le déposer vous-même. Le style du
cendrier peut également être modifié pour permettre une plus grande couverture. N'utilisez rien de trop grand, cependant, ou
vous pourriez aussi bien utiliser une boîte de conserve peinte.
Ceci est un exemple de mise de vin nouveau dans une vieille bouteille. Du point de vue du public, l'effet ne serait pas différent
si vous utilisiez un interrupteur à billette, un dispositif d'impression ou une déchirure centrale. Je plaide donc coupable de vous
avoir fourni quelque chose que votre public ne remarquera jamais. S'il y a un magicien amateur assis dans votre public,
cependant, et j'en ai rencontré pas mal dans le mien, cela le confondra sérieusement.
Début 4
Varier vos méthodes vous permet de garder une longueur d'avance
sur les dilettantes.
Au sujet des cendriers et des billettes brûlantes, voici la façon dont je lis normalement le centre volé après
avoir effectué une déchirure centrale. C'est mieux pour une présentation en tête-à-tête, mais peut être travaillé
sur scène à condition que vous ne soyez pas entouré. Si vous pouvez vous positionner dans un coin, la
couverture ira bien.
Après avoir déchiré la billette et volé le centre, déposez les morceaux dans un cendrier. Demandez à
votre sujet d'éclairer les pièces. Vous devriez vous tenir à sa gauche, pratiquement épaule contre épaule.
Votre main gauche tient le cendrier devant elle et votre main droite tient le centre volé derrière son dos.
Ouvrez le centre derrière son dos. Pendant que les morceaux brûlent, dites-lui que vous tournerez la tête
"juste au cas où les morceaux s'ouvriraient".
C'est le meilleur moment pour lire le feuillet.
Ford Kross indique que le regretté Chet Miller a utilisé la même technique pour couvrir l'écriture de
poche. Il a simplement utilisé le corps du spectateur comme couverture et le public ne pouvait même pas voir
qu'il avait sa main dans sa poche.
Pendant des années, les magiciens de près se sont vantés que leurs miracles se produisaient sous le nez
du public. Le fait est que plus vous êtes proche de quelqu'un, moins il peut voir.
La triple prédiction
Il y a des années, Stanley Jaks a sorti son effet classique "This Way Out". Fondamentalement, il s'agissait d'une triple prédiction
avec un choix psychologique utilisé à la place d'une force - une "épopée mentale" sans l'ardoise. Plus tard, de nombreux écrivains,
dont Tony Shiels et Phil Goldstein, ont souligné qu'il y avait plus d'unité à l'effet que toutes les sélections soient liées thématiquement. Si
le jeu, par exemple, était utilisé comme thème, les sélections pourraient être le lancer d'un dé, un numéro sur une roue de roulette et
l'identité d'une carte fermée. C'était beaucoup plus logique que de prédire n'importe quel mot auquel on pensait, un nombre de un à un
million, et de conclure avec une prédiction de carte. Les deux premières catégories sont si larges que l'utilisation d'une carte pour la
dernière prédiction est un anticlimax chétif.
La présentation de "Confabulation" d'Alan Shaxon est devenue populaire, non seulement en raison de sa méthode intelligente,
mais parce que les prédictions sont cohérentes - la marque, le modèle et le prix d'une voiture imaginaire.
Voici ma contribution au genre. Il utilise le thème du jeu et intègre certaines méthodes standard. La torsion est que rien n'est écrit
à aucun moment et, à l'exception de la deuxième sélection, l'interprète n'a apparemment aucune idée de ce qui a été sélectionné
jusqu'à ce que toutes ses prédictions soient faites.
EFFET:
Le mentaliste démontre sa capacité à influencer les actions de son auditoire. Pour moi, c'est beaucoup plus plausible que de prétendre
prédire l'avenir. Cela vous évite également de ressembler à un radin lorsque vous ne direz à personne les numéros du loto quotidien
de demain.
Un grand dé est montré au public avec un gobelet à dés en cuir. Les deux sont remis à un volontaire assis près de l'avant.
"Avant de faire quoi que ce soit", dit l'interprète, "je vais écrire ce que je veux secrètement que vous fassiez."
Le mentaliste note quelque chose sur un bloc 3 x 5, déchire la feuille et la plie en quatre. Il écrit le mot "mourir" à l'extérieur du
bordereau et le dépose dans un verre ou un cendrier.
"Pensez à un nombre de un à six - l'un des nombres sur le dé que vous tenez. Dès que vous avez un nombre en tête, placez le
dé dans le gobelet à dés de sorte que votre nombre soit orienté vers le haut. Une fois que vous avez terminé que, faites passer la tasse
aux personnes proches de vous pour qu'elles voient également le numéro que vous avez sélectionné. Ainsi, vous ne pourrez pas
changer d'avis plus tard et me faire passer pour un idiot.
"Maintenant que vous avez fait cela, jetez simplement le dé hors de la tasse et lancez-le-moi." Le volontaire lance le dé à l'interprète qui
le met dans sa mallette ou le laisse tomber négligemment dans un autre gobelet à dés posé sur sa table.
Machine
20
Robert Cassidy
L'attention du public est attirée par un jeu de fléchettes. Un deuxième volontaire est sélectionné et l'interprète lui tend une
fléchette. "Dans un instant, vous allez lancer la fléchette sur le tableau. Mais avant cela, laissez-moi écrire ce que je veux
secrètement que vous fassiez."
Encore une fois, l'interprète note quelque chose sur le bloc 3 x 5, déchire et plie la feuille. À l'extérieur de ce bordereau, il écrit
le mot "dard". Le bordereau est déposé dans le même conteneur contenant la première prédiction.
Le volontaire est positionné à environ 6 pieds du jeu de fléchettes et on lui dit de fermer les yeux. "Cela ne compte que si vous
touchez le tableau. Si vous manquez, vous réessayerez."
Le volontaire lance sa fléchette. Lorsqu'il réussit à frapper la planche, vous lui demandez de retourner à sa place.
La fléchette reste dans le tableau pour que tout le monde puisse la voir.
"Jusqu'à présent, nous avons joué aux dés et aux fléchettes. Que diriez-vous des cartes ?" L'interprète sort un paquet de
cartes de son étui et demande à un volontaire à proximité de vérifier que toutes les cartes sont différentes.
L'interprète mélange les cartes et les étale, face cachée, devant un spectateur. [REMARQUEÿ: cette description
suppose que le spectacle se déroule dans une boîte de nuit où le public est assis à des tables. Pour une utilisation sur
scène, ou lors d'une soirée privée où une table ne convient pas, les cartes sont étalées par terre devant le bénévole. La
carte NE DOIT PAS être sélectionnée avec le pack entre les mains de l'interprète.
Cela serait incompatible avec les sélections de dés et de fléchettes qui ont eu lieu sans aucun contrôle apparent de la
part de l'interprète.]
"Avant de faire quoi que ce soit, laissez-moi écrire autre chose. Encore une fois, l'interprète écrit sur un bordereau et le plie.
Il dit au public qu'il va écrire le mot "carte" sur celui-ci. Le bordereau est placé avec les autres.
"Maintenant, monsieur, tendez votre doigt et déplacez votre bras d'avant en arrière sur les cartes. Chaque fois que vous en
ressentez l'envie, amenez simplement votre doigt sur l'une des cartes."
Dès que le volontaire s'exécute, l'artiste l'avertit : « Ne regarde pas la carte, tiens-la simplement contre ton corps. L'interprète
lui tend sa sélection et récupère le reste du peloton.
Il ne reste que la révélation. Une quatrième volontaire s'avance et les prédictions sont jetées dans ses mains en coupe.
L'interprète continue en s'adressant à la personne qui a pensé à un numéro sur le dé.
"Pour la première fois, monsieur, veuillez nous dire à tous le numéro auquel vous pensiez."
"Trois", répond-il. (ou quel que soit son numéro - c'était, après tout, un choix libre.)
Au volontaire sur scène, l'interprète dit : "Maintenant, ouvrez le bordereau marqué 'die' et lisez à haute voix ce que je lui ai
demandé de faire."
Elle lit le bordereau à haute voix. "Trois!"

Je suis sûr que vous ne serez pas surpris que le bordereau marqué "dard" prédit le nombre touché par la fléchette, et la révélation est
traitée de la même manière. C'est-à-dire qu'un spectateur annonce le numéro frappé avec la fléchette et la prédiction est ensuite lue.
La séquence est modifiée pour la prédiction finale. Le volontaire sur scène lit à haute voix le feuillet "carte" avant que le troisième
volontaire ne montre sa carte au public. C'est la même carte prédite par le mentaliste.
MÉTHODE:
Comme je l'ai dit, l'effet n'est pas nouveau. La routine, cependant, devrait vous laisser perplexe. Des membres plutôt
avertis de la PEA sont venus me voir jouer il y a environ un an dans l'un des "bars de motards" de la région. (Pour des raisons
que je ne comprends pas, j'ai cette suite de motards stéréotypés. Ça me va. Depuis qu'ils ont commencé à suivre l'émission, je n'ai
eu aucun problème avec les chahuteurs.) Ensuite, ils m'ont complimenté sur l'émission, mais m'ont confié qu'ils se sentaient J'avais
utilisé un faire-valoir dans cet effet. Ils ne pouvaient penser à aucune autre explication.
Si c'était quelqu'un d'autre, j'aurais expliqué l'effet comme un autre exemple d'événements synchrones sur le Web. Mais
je les ai laissés entrer et ils ont aimé ça. Voici la manipulation :
La seule partie équitable de l'effet est le lancer de la fléchette. La carte est le seul élément forcé. C'est fait avec un deck "Pop-
Eyed Eye Popper", qui est essentiellement un pack Svengali rugueux et lisse. Comme vous vous en souviendrez de la description,
le spectateur est invité à ne pas regarder sa carte. En même temps, l'interprète prend la carte sélectionnée et la place sur la poitrine du
volontaire. En le ramassant, il sépare la paire malmenée et tend au spectateur une carte de force. La raison de cette force est que la
sélection elle-même est apparemment faite alors que l'interprète se tient toujours à une certaine distance du volontaire. Je me rends
compte qu'il faut du culot pour étaler un jeu lourdement truqué devant un volontaire suspect.
Faites-le, le mentalisme n'est pas pour les mauviettes. Si vous êtes assez audacieux, vous pouvez très bien renoncer au rude
et lisse et utiliser un jeu de force à sens unique. Mais la nature rugueuse et lisse du jeu est ce qui permet à l'interprète de montrer
que toutes les cartes sont différentes avant la sélection. J'aime ce toucher. Notez qu'un jeu rugueux et lisse peut être mélangé autant
que vous le souhaitez, tant que vous gardez une prise ferme sur les cartes.
Ainsi, pour déclencher l'effet, l'interprète utilise un devant et écrit le nom de la carte à forcer sur le premier feuillet. Tout en
prétendant écrire le mot "mourir", il écrit en fait "carte".
Afin d'aller de l'avant, il est maintenant nécessaire que l'interprète connaisse le numéro sélectionné sur le dé.
Maintenant, vous pouvez simplement laisser le spectateur lancer le dé et voir par vous-même ce que c'est. Dans les variations
précédentes, l'interprète faisait exactement cela. Mais c'est beaucoup plus subtil s'il semble que le mentaliste ne connaît pas le nombre
tant que toutes les prédictions n'ont pas été faites.
Si vous avez la chance de posséder un dé à mémoire Lubor Feidler, c'est l'endroit idéal pour l'utiliser. Ceux qui connaissent sa
méthode verront que cette présentation est faite sur mesure pour l'effet. De plus, en mettant l'effet dans cette routine, cela devient
apparemment bien plus qu'une simple révélation sur six, qui est le défaut fondamental de tels effets.
Machine
Robert Cassidy
En modifiant légèrement la routine, l'effet Die Cipher pourrait être utilisé ici. Vous utiliseriez simplement le récipient en métal au lieu
du gobelet à dés. La matrice et le conteneur en métal, cependant, ont l'air un peu étranges.
Je pense que la meilleure façon, probablement parce que c'est ma façon, est d'utiliser un dé non préparé d'environ un pouce et demi
de côté. Il devrait juste tenir dans la tasse et ne pas pouvoir rouler vers un numéro différent une fois qu'il entre à l'intérieur. Le dé est
soit en plastique ivoire ou blanc.
Mettez une noisette de rouge à lèvres sur le fond intérieur de la tasse. Lorsque le spectateur vous renvoie le dé, il suffit de noter quelle
face est tachée de rouge. Le côté opposé est le nombre sélectionné. Cela ne devient pas beaucoup plus facile que cela.
C'est ce numéro qui est inscrit sur le deuxième feuillet. Prétendant écrire "dard" sur la billette, l'interprète écrit "mourir".
Le lancer de fléchettes n'est que cela - un lancer de fléchettes aléatoire. Puisque vous ne vous tenez pas trop loin du tableau, vous
voyez quel numéro est touché. Le public pense ici que vous n'avez pas vu le dé et que vous n'avez pas vu la carte. Par conséquent,
peu importe si vous avez vu la fléchette ou non.
Sur le troisième feuillet, vous écrivez le nombre touché par la fléchette, pliez le feuillet et étiquetez-le « fléchette ».
La barbotine est placée dans le verre ou le cendrier avec les autres. Lorsque le quatrième volontaire s'avance pour lire les prédictions,
les feuillets sont jetés dans sa main. Comme ils sont tous étiquetés, elle n'a pas à les ouvrir tous avant de lire le premier. C'est quelque
chose que je n'ai jamais aimé dans certaines versions antérieures de l'effet.
Le reste est explicite. Au fait, si pour une raison quelconque vous ne pouvez pas voir immédiatement le frottis sur le dé, ne passez pas
beaucoup de temps à le chercher. Faites une supposition. Si vous vous trompez, vous vous tromperez sur la première révélation. Dans des
routines telles que l'original des Jaks, dans lesquelles une force psychologique est utilisée pour le troisième élément, tout le reste étant
juste, le danger est que vous vous trompez sur le dernier élément. Cela, à mon avis, amène l'effet à une mauvaise conclusion. Se tromper
améliore parfois un effet, mais souvenez-vous de ceci
Début 5
L'erreur est humaine, elle vous donne l'impression
d'être réel, mais vous vous trompez de plus près et vous êtes un Schlemiel.
Plus tôt, j'ai eu mon mot à dire sur les tests de livres. Voici une variante présentée principalement pour vous offrir une nouvelle
tournure sur l'effet classique de David Hoy, The Tossed Out Deck. Il a été inspiré par une idée de Bruce Bernstein.
La pensée du fantôme annoncée

EFFET:
L'interprète exhibe une enveloppe et prétend qu'elle contient un papier sur lequel est écrit un mot. "Un mot qui est venu dans mes
rêves la nuit dernière."
Trois spectateurs sélectionnent chacun un mot dans un livre papier. On leur donne des bouts de papier et on leur demande d'écrire leurs
mots, puis de froisser leurs papiers en petites boules.
Après une concentration suffisante, le mentaliste prononce trois mots et dit aux volontaires de s'asseoir si leurs mots
ont été appelés.
Ils s'assoient tous.
Les trois feuillets sont récupérés par un quatrième spectateur qui, à son tour, sélectionne l'un des papiers. Les deux autres sont brûlés.
Après avoir lu à haute voix le mot sur le papier sélectionné, la prédiction est ouverte et trouve qu'elle contient le même mot.
MÉTHODE:
« Alors quoi de neuf là-dedans ? vous pourriez demander. Cela semble n'être rien de plus que d'imposer le même mot à chaque
spectateur et de prédire ce mot à l'avance. C'est l'idée de base de Hoy (bien qu'il l'ait fait avec des cartes) avec le point culminant de
la prédiction suggéré par Bernstein dans son livre Psi-Tech.
La raison pour laquelle Bruce a terminé avec la prédiction était fondamentalement valable - cela permettait un délai après que les
spectateurs se soient assis, réduisant la possibilité qu'ils parlent entre eux et découvrent qu'ils avaient tous choisi le même mot.
Le même problème, cependant, se pose lorsque la prédiction est révélée. Tout ce dont vous avez besoin est que l'un des
volontaires lâche "Oh, il a prédit ma parole", et vous pourriez avoir des ennuis, car tous les spectateurs avaient la même sélection.
Pour éviter cela complètement, je suggère cette approche, qui est applicable dans n'importe quel effet où trois spectateurs
sélectionnent chacun le même élément de force, que ce soit une carte, un mot ou autre. Comme dans la variante Bernstein, demandez
à chacun d'eux d'écrire ses sélections sur des bouts de papier (le papier flash a l'air bien quand deux d'entre eux sont brûlés plus
tard.) Supposons que vous avez forcé un mot, comme décrit sous "Effet", en parcourant un livre dans lequel une page a été raccourcie,
s'arrangeant pour s'arrêter à cette page lorsque le spectateur dit "Stop". Supposons que le mot force soit "policier".
Dans votre enveloppe de prédiction, vous avez écrit une prédiction qui dit, disons, "photo". La poche droite de votre pantalon
contient un bout de papier émietté en boulette. Vous avez écrit dessus le mot "photographie".
24 Robert Cassidy
Vous l'avez deviné, vous allez prédire un mot qu'aucun d'entre eux n'a sélectionnéÿ! C'est tout l'intérêt de ma variation
et, je pense, introduit un principe qui aura de la valeur dans bien d'autres routines.
Pendant que les spectateurs se concentrent sur leurs mots et tiennent leurs boulettes de papier, le performeur
prononce les mots « transistor », « policier » et « photographie ». Puisque tous les spectateurs ont écrit "policier", ils
vont tous s'asseoir. Lors de sa révélation, le mentaliste a clipsé la pastille dans sa poche entre son index et son
majeur, en préparation de l'interrupteur standard de la pastille de papier à cigarette.
Le spectateur qui ramasse plus tard les trois pastilles et les apporte devant lui, est invité à en brûler deux.
L'interprète prend la pastille restante, la change et la remet au volontaire pour qu'elle l'ouvre et la lise. La prédiction est
ouverte et s'avère correcte.
L'intérêt de cette procédure est de fournir une protection supplémentaire contre la possibilité qu'un volontaire dise "Il a
prédit ma parole!" comme ce serait le cas si le mot force était prédit. Au lieu de cela, chacun supposera que
"photographie" était un mot choisi par l'un des deux autres spectateurs. Ainsi, ils entendent tous leur propre mot appelé
dans la première partie de l'effet, et ils entendent chacun le mot de quelqu'un d'autre lorsque la pastille sélectionnée
est lue à haute voix.
Début 6
Ce n'est pas ce que tu emportes avec toi qui compte,
C'est ce que tu laisses derrière
La Force Érisienne
Superficiellement, Principium 6 signifie que c'est l'impression que vous laissez, et non combien vous avez été payé,
qui détermine votre mérite en tant qu'interprète. Mais puisque vous êtes devenu un initié en achetant ce livre et en le
lisant, vous avez sûrement compris maintenant que tous les Principia ont des significations cachées. Je vous laisse
vous débrouiller avec les numéros un à cinq. Principium 6 est la base d'une force unique pour laquelle je suis sûr que
vous trouverez de nombreuses utilisations. La référence est à une technique de pensée latérale, qui nous permet de
regarder un problème sous un nouvel angle.
Mon problème initial était : comment laisser un spectateur couper des cartes et savoir à l'avance exactement combien de cartes il
coupera ? Vous pouviez, bien sûr, simplement mettre un pont dans le pont et espérer le meilleur, mais ce n'était pas assez bon pour
l'effet que j'avais en tête.
Aucune de mes solutions ne répondait aux critères infaillibles, jusqu'à ce que je voie que mon point de vue était erroné. Je m'étais
concentré sur le nombre de cartes coupées du jeu par le volontaire. J'aurais dû regarder le numéro qu'il a laissé derrière lui. C'était
quelque chose qui pouvait être contrôlé. Le gadget de base, un bloc de cartes collé, était quelque chose que Paul Harris commercialisait
il y a des années. Je ne pense pas qu'il ait été utilisé de cette façon auparavant.
En fait, vous n'avez même pas besoin de coller des cartes ensemble. C'est beaucoup plus facile et moins salissant d'utiliser
du ruban cellophane.
Voici comment cela fonctionne - Enroulez un morceau de ruban adhésif autour du centre d'un paquet de, disons, vingt-neuf cartes à
jouer. (Autour des côtés étroits, tout comme vous mettriez un élastique autour d'un jeu) Placez ce bloc au-dessus des vingt-trois cartes
libres restantes. Collez un joker sur la carte du dessus du bloc pour dissimuler le ruban adhésif, qui ne sera désormais que marginalement
visible si vous regardez les côtés du jeu. Le spectateur, bien sûr, n'aura jamais cette opportunité.
Le jeu peut être mélangé par dessus tout à fait librement. Il est facile de couper le bloc vers le haut. Si le paquet est tenu face visible, les
cartes peuvent être réparties librement jusqu'au bloc.
Tenez les cartes en position de distribution dans votre main gauche. Cela dissimule la bande sur les côtés. Obtenez une pause au
petit doigt juste en dessous du bloc. Demandez à votre spectateur de "couper juste un tas de cartes" et placez-les dans votre main droite.
Lorsqu'elle saisit les cartes, laissez tomber votre main gauche en laissant le bloc dans sa main. Vous aurez, bien sûr, exactement vingt-
trois cartes dans votre main gauche.
Poursuivez en mettant le bloc coupé dans la poche droite de votre veste en disant : « Personne ne peut savoir à combien de cartes
vous avez coupé. Veuillez les compter. (Il y a un peu de double langage ici conçu pour planter un faux souvenir qu'elle a compté le
nombre de cartes qu'elle a coupées.)
Elle comptera et vous dira qu'elle en a vingt-trois. C'est la force. En changeant le nombre de cartes sous le bloc, vous pouvez changer
le nombre de force.
Ceux d'entre vous qui sont des experts en cartes se rendront compte qu'il est possible de faire la même force sans
truquer le jeu. Il vous suffit de faire une pause sur le nombre de cartes requis. Il reste cependant la possibilité que le spectateur
ne saisisse pas le jeu assez profondément, ce qui entraînerait la chute des cartes sur le sol. Pas bon. De plus, vous devez passer
par une manipulation supplémentaire pour obtenir votre pause au bon endroit. Vous pouvez utiliser une carte courte, mais vous êtes
toujours susceptible de vous retrouver avec des cartes partout sur le sol.
Pourquoi prendre des risques ?

Machine
26
Robert Cassidy
À présent, vous vous demandez probablement ce que j'avais en tête lorsque j'ai proposé cela. C'était l'une de mes solutions à
l'effet "N'importe quelle carte à n'importe quel nombre". L'effet a toujours été mon Saint Graal car il semble si parfait.
Comment j'ai trouvé le Saint Graal

(ou un fac-similé raisonnable de celui-ci)
- Et ce que j'en ai fait après l'avoir trouvé
avec mes excuses à Malaclypse le Jeune
J'ai d'abord lu l'effet dans l' Encyclopédie des tours de cartes de Jean Hugard dans la section décrivant le système de cartes
Nikola. Brièvement, un spectateur a appelé un nombre de un à cinquante-deux. Un deuxième spectateur a appelé le nom de
n'importe quelle carte. L'interprète a ramassé un jeu qui était posé sur la table et l'a remis à l'un des volontaires qui a compté
jusqu'au nombre sélectionné. À cette position, il a trouvé la carte sélectionnée.
L'effet était propre et la méthode était simple. Étant donné que le système Nikola vous permet de connaître la position
numérique de chaque carte dans le jeu, tout ce que vous aviez à faire était d'effectuer un décalage tout en ramassant le paquet
déposé. Vous avez également dû faire quelques calculs pour déterminer où effectuer le décalage pour mettre la bonne carte au
bon numéro.
Ça, pour moi, c'était la partie la plus difficile. Faites les calculs, déterminez quelle carte devait être en bas pour que la carte
sélectionnée soit au nombre sélectionné, prenez le jeu, obtenez une pause sous la bonne carte et effectuez un décalage. Après la
partie calcul, tout cela devait être fait en ramassant le jeu et en le remettant à un volontaire.
Hormis la difficulté, le timing du déménagement était tout à fait erroné. Faire une passe à ce moment-là était une invitation à la
découverte, surtout si quelqu'un vous avait déjà vu effectuer l'effet et savait à quoi s'attendre. Étant donné que l'effet est si puissant,
il est peu probable que les personnes qui vous ont déjà vu le faire l'aient oublié.
Ma première solution consistait à mettre le jeu dans une enveloppe à lettres. En soulevant le rabat et en jetant les cartes
dans la main gauche, le pouce droit pouvait feuilleter les cartes, trouver le bon endroit pour la cassure et laisser les cartes au-dessus
de la cassure tomber en premier. Le reste du peloton suivrait. Le paquet a été coupé en le jetant dans la main. L'enveloppe faisait
office de couverture.
Pourtant, je n'ai pas aimé le timing.
L'une de mes dernières solutions est apparue pour la première fois dans Magick de Bascom Jones et dans l'une des
collections du Symposium de New York. Il était destiné à un public plus large et impliquait plusieurs personnes notant les noms des
cartes sur des billets qui étaient ensuite pliés.
D'autres volontaires ont écrit des nombres. Une billette de chaque catégorie a été sélectionnée et un jeu de cartes a été produit.
L'effet conclu de la même manière que l'original. (Les deux billettes sélectionnées ont été échangées contre deux billettes que j'avais
préparées au préalable.)
J'ai aimé l'approche, mais il manquait la franchise de l'original.
Plus tard, j'ai utilisé l'effet dans mon programme. Je l'ai accompli via un travail d'avant-spectacle. Les sélections ont été faites avant
le spectacle - la carte et le numéro ont été obtenus de deux spectateurs à l'aide d'une déchirure centrale à une main. J'ai mis la carte
sélectionnée dans la bonne position et j'ai empoché le jeu. Pendant le spectacle, j'ai fait un double langage qui allait comme ça-
"Dans un instant, je vais demander à l'un de vous de se concentrer sur le nom d'une carte à jouer, et quelqu'un d'autre se concentrera
sur un numéro. Voici un jeu de cartes que j'aimerais que ce monsieur tienne."
Le pont tubé a été donné à un spectateur près de l'avant de la salle. Pointant mon premier sujet d'avant-spectacle, j'ai dit : « Monsieur,
vous avez pensé à une carte ? S'il vous plaît, dites-nous ce que c'est. Et au deuxième sujet, "Et pensez-vous à un numéro? S'il vous
plaît, appelez-le."
Le spectateur avec le jeu a fait le décompte et a révélé la carte.
Assez direct et une excellente méthode pour la scène. Pas si bon pour les petits groupes ou dans les lieux où le travail avant le
spectacle n'est pas pratique.
La force Erisian a permis la solution parfaite pour les petits groupes. Je l'appelle -
Le test MCAMN
(ma carte à mon numéro)
EFFET:
L'interprète tend un jeu de cartes à jouer dans un étui à un volontaire assis près du centre de la salle et lui demande de le mettre
dans sa poche.
Produisant un deuxième jeu de cartes, le mentaliste s'approche d'un deuxième spectateur qui est assis du côté droit du public.
Après lui avoir montré que toutes les cartes sont différentes, il retourne le jeu face cachée et lui demande de couper un paquet.
Elle retourne la carte coupée et crie son nom. L'interprète refuse la carte et remplace la partie coupée. Il se dirige ensuite vers le
côté gauche du public et sélectionne un troisième volontaire.
Lui offrant les cartes dans sa main gauche, le mentaliste demande à ce spectateur d'en couper un bouquet. Le volontaire
compte les cartes restantes et annonce combien il y en a dans le paquet. Ainsi une carte et un numéro ont été sélectionnés de
manière très nette et apparemment très juste.
Machine
28
Robert Cassidy
Bien sûr, lorsque le volontaire d'origine sort le jeu de sa poche et compte jusqu'au nombre sélectionné, il trouve la
carte choisie.
MÉTHODE:
L'effet est accompli via la force Erisian. Deux ponts sont nécessaires. Le premier est préparé en plaçant votre
carte de force à l'emplacement correspondant au nombre que vous comptez imposer au troisième volontaire. C'est
le pack remis au premier volontaire, qui le place dans sa poche.
Le deuxième pack, toujours dans son étui, se place dans la poche gauche de votre veste. C'est le pont Erisian. La carte à
forcer est la première carte face cachée sous le bloc. Le nombre total de cartes sous le bloc
correspond à votre numéro de force. Puisque vous savez déjà comment fonctionne la force Erisian, la méthode devrait
maintenant être apparente.
Les possibilités de la force érisienne sont infinies. Ceux d'entre vous qui préfèrent éviter de jouer aux cartes trouveront
facile de gimmick un tarot de la taille d'une carte à jouer. En utilisant du Scotch Magic Tape au lieu de la colle pour
former le bloc, le pont ne sera pas ruiné. La finition des cartes les protège lorsque la bande est retirée.
À présent, vous devez réaliser que je n'ai aucun scrupule à utiliser des cartes à jouer dans mon acte. Encore une fois,
c'est le contexte dans lequel ils sont utilisés qui les rend acceptables. Tout accessoire, d'ailleurs, est acceptable, À
CONDITION qu'il semble n'être qu'accessoire pour prouver les revendications pures ou implicites de l'interprète.
Épilogue
Le but de ce volume, et des trois suivants, est de stimuler la créativité du lecteur. J'espère que mes idées et mes routines
serviront de rampes de lancement pour vos propres idées.
Ma théorie du mentalisme soutient que les accessoires sont simplement accessoires. À part le jeu "Pop Eyed
Eye Popper" utilisé dans la routine "Triple Prediction", il n'y a rien dans ce livre qui nécessite un voyage au magasin de
magie. À l'exception des gadgets invisibles tels que les nailwriters et les pouces, j'ai toujours pensé que si je ne pouvais
pas obtenir les accessoires dont j'avais besoin dans une papeterie ou un grand magasin, je n'en avais pas vraiment besoin
en premier lieu. Je n'ai pas non plus compté sur des thèmes actuellement à la mode dans les présentations. (Comme je l'ai
fait, par exemple, dans mon effet Trivial Pursuit dans The Art of Mentalism, Part 1). Trop de mentalistes performent encore
des routines dépassées qui étaient autrefois considérées comme branchées. (Tout comme le mot "hip" me date sérieusementÿ!)
Malheureusement, il en va de même pour la plupart des répliques "comiques" utilisées dans leurs actes.
Les fondamentaux de notre art ont très peu changé depuis l'époque de nos prédécesseurs. L'art réside, je crois, dans le raffinement et
la recombinaison de concepts familiers, nous amenant constamment à voir des choses que nous n'avions jamais remarquées auparavant.
Le Saint Graal du mentalisme ne réside pas dans le dernier livre ou le dernier nouveau "secret".
Il est, et a toujours été, à l'intérieur de vous.
Ainsi finit le feu
(Note de l'auteurÿ: vous devez déjà avoir réalisé que ce livre n'est pas exactement ce qu'il semble être. Dans le chaos, l'ordre sera trouvé.)
30 Robert Cassidy
Deuxième partie - Terre
introduction
Je suis satisfait de l'accueil réservé au premier volume de cette série et je suis particulièrement satisfait du commentaire de Brother
Shadow dans Reticulum de Umbra selon lequel la section "Riding the Web" vaut à elle seule le double du prix du livre. Considérations
de coût mises à part, je suis heureux qu'il ait reconnu la section qui, pour moi en tout cas, est l'un des principaux points du livre. Ceux
qui n'y ont jeté qu'un coup d'œil ou qui l'ont considéré comme du "rembourrage" manquent l'un des points majeurs de la série.
Retourner. Lire. Argumentez avec moi. Le Web est réel et nous y sommes tous. Comprendre le concept modifiera votre perception de la
plupart des points de vue de la réalité et aidera à mettre en perspective les points de vue de groupes aussi divers que CSICOPS , The
Fortean Society et The Psychic Friends Network.
Lors de récentes apparitions dans des conférences, des membres du public m'ont demandé à plusieurs reprises pourquoi j'avais
imprimé mon matériel de performance réel. La réponse est que c'est la seule façon que je connaisse pour illustrer ma philosophie de
notre art. Je n'ai pas particulièrement peur de me faire "arnaquer" car un tel événement est extrêmement éloigné. Ceux qui choisissent
d'utiliser les présentations exactement telles qu'elles sont écrites sont voués à l'échec, car peu importe comment ils peuvent essayer,
il est pratiquement impossible de reproduire le personnage de scène d'un autre mentaliste. Par exemple, essayez de mémoriser
toutes les présentations de Dunninger. Habillez-vous comme lui. Parlez comme lui. Soyez un échec. Vous ne pouvez pas être Dunninger,
pas plus que n'importe qui d'autre.
Vous êtes vous et votre performance doit être vous. Car c'est seulement le mentaliste en tant que personnalité qui peut espérer que
son public se souviendra de lui. Sinon, vous n'êtes qu'un autre gars qui fait des trucs étranges, comme dans le dialogue familier suivant-
"As-tu vu ce type à la télé hier soir qui a transformé son assistant en éléphant ?"
"Quel était son nom?"
"Eh bien, je ne sais pas, mais peux-tu faire des trucs comme ça ?"
etc. etc. etc.
CE GARS QUI A FAIT N'IMPORTE QUEL. Si c'est ainsi que l'on se souvient de vous, vous n'obtiendrez pas beaucoup de réservations
répétées. Ce qui nous amène à :
Début 7
Le produit principal d'un mentaliste est son nom et sa personnalité.
Les effets ne doivent servir qu'à renforcer son image et sa réputation.
Le voyage continue
Comment faire en sorte que vos effets ressemblent à la "vraie chose"
L'un des principaux secrets de l'autopromotion est de donner l'impression que vous êtes peut-être la "vraie chose".
Vous n'êtes pas obligé d'affirmer cela, mais si vous présentez le mentalisme comme une plaisanterie ironique, vous êtes au mieux
un pseudo mentaliste et, au pire, un interprète peu mémorable.
Tout doit sembler improvisé si vous voulez établir l'image d'un "vrai" télépathe.
Vous devez donner l'impression que vous l'inventez presque au fur et à mesure. Associé libre de "vrais" médiums. C'est ce qui les rend
légitimes.
Si une expérience semble être bien planifiée, un public supposera que vous n'avez aucun doute quant au résultat. Par conséquent,
ce que vous faites sera perçu comme une astuce quelconque. C'est pourquoi, quelle que soit l'efficacité d'une illusion de scène, elle
ne peut jamais approcher l'impact créé par un événement paranormal apparemment spontané.
Des présentations scéniques bien planifiées et chorégraphiées sont, en raison de leurs présentations élaborées, nécessairement perçues
comme étant fausses. Lequel des scénarios suivants est le plus étonnant et mémorableÿ?
1) Un illusionniste dans une revue de Las Vegas fait léviter son assistante et la fait voler sur toute la scène. Il la place ensuite dans
une boîte à cadre chromée, la recouvre et la transforme en tigre.
2) Vous êtes assis dans un bar en train de discuter d'occulte quand soudain le type à qui vous parlez lévite du tabouret du bar. (Cela
m'arrivait tout le temps.)
De toute évidence, la deuxième sélection aurait un effet énorme sur l'observateur, tandis que la première serait considérée comme un
autre illusionniste de Las Vegas ou de la télévision.
Machine
«ÿComment CE GARS fait-ilÿ?ÿ» Combien de fois avez-vous entendu cette questionÿ? Habituellement, le demandeur ne se
souvient pas du nom de l'interprète. C'est parce que, comme je l'ai déjà noté, l'effet a été privilégié par rapport à la personnalité
de l'interprète - s'il en a une.
Les mentalistes doivent être des «ÿpersonnalitésÿ». Aucun artiste, aussi doué soit-il, ne peut être considéré comme ayant réussi
tant qu'il n'est plus mentionné comme l'un des "ils" dans "Comment font-ils cela?" Quand les gens commencent à demander,
"Qu'en est-il de ce type (insérez votre nom ici) ? Il était incroyable." - c'est le début du succès.
En regardant un instant nos frères magiciens, essayez de répondre à cela. En dehors de la reconnaissance de nom la plus durable
de l'histoire de la magie moderne, qu'est-ce que Houdini avait qu'AUCUN des illusionnistes d'aujourd'hui n'a ? C'était l'illusion de
la spontanéité. Ses évasions se faisaient comme des défis et il donnait l'impression de ne pas contrôler les conditions de l'effet.
Il était en contrôle total, bien sûr, mais le fait est qu'il a donné l'impression que le public appelait les coups. Dunninger a fait la
même chose. Son panel de juges a semblé contrôler les termes du défi.
Les lecteurs de Muscles comme le russe Wolf Messing ont fait de même. Son défi était d'agir sur une série de commandes
créées sous l'impulsion du moment par le public. Notez la similitude ici avec la comédie d'improvisation ou le jazz.
Dans les phrases suivantes se trouve le secret de la "vraie" magie :
Début 8
Les réputations ne sont pas faites par ce que vous faites. Ils sont faits par ce que les gens CROYENT
que vous pouvez faire.
Rien de ce qui est fait dans le cadre d'une performance donnée ne sera aussi efficace ou aussi important pour votre réputation que
les petits "miracles" qui semblent se produire sous l'impulsion du moment.
Dans cet esprit, il est extrêmement important de mettre autant de planification dans votre répertoire hors scène que dans vos
performances formelles.
La bonne nouvelle est que le public est plus facile à prendre au dépourvu lorsqu'il ne sait pas que vous êtes sur le point de faire
quelque chose.
Quels effets remplissent donc les conditions que j'ai énoncées ? C'est l'une des questions les plus importantes que vous
doit s'adresser. Une présentation soignée est un anathème pour les présentations impromptues ou formelles. Cela pue le "tour de magie...
faux", et est tout aussi mauvais que des accessoires criards, évidemment achetés en magasin.
Il est relativement facile de paraître improvisé dans une atmosphère informelle. Sur scène, c'est beaucoup plus difficile. Beaucoup de
mentalistes d'aujourd'hui ont cultivé ce que j'appelle un "disc jockey (AM ou FM) persona"
D'autres, tout aussi bidons, font comme s'ils vendaient du temps partagé dans des appartements de vacances ou vous racontaient les
avantages du dernier système pyramidal. D'autres encore sonnent comme des télévendeurs lisant à partir d'un script préparé.
(Nous ignorerons pour le reste de cette série, les boneheads qui n'ont aucune idée de la façon de divertir un public. Une performance
efficace, impromptue ou formelle, nécessite des compétences d'interprétation bien rodées. Mais c'est la même chose qu'un jeu d'acteur
efficace - si ça a l'air comme si vous jouiez, vous ne le faites pas correctement. Vos compétences d'interprétation doivent être subtiles et être
naturel est la clé.)
Toute présentation qui semble scénarisée perd sa crédibilité. Une présentation efficace du mentalisme nécessite un euphémisme. Comme je
l'ai indiqué plus tôt, l'important est ce que le public est amené à croire que vous êtes capable de faire. C'est bien plus important que ce que
vous faites réellement.
Le légendaire psychique russe Wolf Messing en est un excellent exemple. Considéré comme l'un des plus grands médiums de l'ex-Union
soviétique, les légendes sur Messing abondent. Il a été popularisé en Occident dans Ostrander et Schroeder's Psychic Discoveries Behind the
Iron Curtain, une vision intéressante, quoique fermée, de la parapsychologie russe.
Une biographie récente, Wolf Messing, de Tatiana Lungren, indique clairement au lecteur averti que Messing était, en fait, un excellent
lecteur mentaliste et musclé. Le format de son programme était similaire à Brain Busters de Dunninger dans la mesure où il a utilisé un
comité du public pour tester ses capacités. Essentiellement, les membres du public écrivaient des tâches complexes qu'ils souhaitaient que
Messing exécute. Les documents seraient rassemblés et remis à un comité qui sélectionnerait le plus difficile des tests proposés.
Un test typique pourrait se lire comme suitÿ:
1. Allez voir l'homme assis dans l'allée de la rangée 3.

2. Retirez ses lunettes et mettez-les sur vous-même.
3. Amenez l'homme sur scène et sortez son mouchoir de la poche de sa veste.
4. Nettoyez ses lunettes et remettez-les sur son visage.
etc. etc.
Après que le comité ait secrètement sélectionné un test, Messing demandait à l'un des membres du comité de se lever et de lui tenir la
main. On a dit au membre du comité de se concentrer sur chaque mouvement que Messing devait effectuer afin de terminer le test. Messing
entrerait alors dans une concentration intense, puis effectuerait le test, entraînant avec lui le volontaire concentré. (ala Kreskin trouvant son
salaire)
Machine
C'était, essentiellement, tout l'acte de Messing. En raison des restrictions imposées par le gouvernement soviétique, la
conférence précédant sa représentation, donnée par sa femme, attribuait ses capacités aux pouvoirs scientifiquement
vérifiables de l'esprit humain. Il ne revendique pas de pouvoirs surnaturels.
Les légendes entourant Messing, cependant, ne ressemblaient guère à ses performances professionnelles.
On dit que, alors qu'il était encore enfant, il avait mentalement contraint un conducteur de train à croire qu'un bordereau de
blanchisserie était un billet de train. En tant qu'adulte testé par Joseph Staline, il aurait hypnotisé les gardes du dictateur en
leur faisant croire qu'il (Messing) était Beria, le chef de la sécurité de Staline, et a ainsi pu obtenir l'entrée dans les quartiers
privés de Staline.
Ces histoires, et bien d'autres comme elles, sont probablement apocryphes, mais ont néanmoins été déclarées vraies par
Messing lui-même. Les quelques tests réels effectués sur Messing par des scientifiques n'étaient pas aussi spectaculaires
et n'ont pas non plus établi qu'il était autre chose qu'un interprète qualifié et un lecteur musculaire.
Quoi qu'il en soit, ces légendes se sont répandues et Messing était, et est, considéré par beaucoup comme possédant
d'étonnantes capacités psychiques.
C'est Messing, la légende, qui a donné foi à Messing le mentaliste de scène. Bien qu'il n'ait en fait réalisé qu'un seul effet dans
ses programmes, il a été crédité d'avoir accompli d'innombrables exploits supranormaux.
Et c'est le but du Principium. C'est aussi l'introduction de l'effet suivant.
Déconner
L'effet est à peu près le même que celui réalisé par Messing. La méthodologie est similaire à celle que j'utilise
occasionnellement dans un acte de réponse aux questions. Bien qu'aucune lecture musculaire réelle ne soit utilisée, la
routine offre une excellente formation sur le tas dans l'art de la lecture de l'esprit par contact. Les membres du public qui
peuvent être conscients de l'existence des techniques de lecture musculaire créditeront l'interprète d'une maîtrise presque
supranormale de la technique.
Si vous vous souvenez de la logique derrière ma routine de mémoire de carte dans la première partie, qui utilisait la ruse pour
simuler une technique super mnémonique, vous comprendrez comment la routine actuelle s'inscrit dans ma philosophie du
mentalisme. Bien que vous ne souhaitiez peut-être pas aller aussi loin, je dis en fait à mon auditoire quelque chose sur la
lecture musculaire et je l'amène à croire que j'ai pratiquement introduit la technique dans le domaine de la lecture de l'esprit
réel.
ET ILS ME CROYENT ! Même ceux qui seraient sceptiques quant à une explication psychique sont complètement dupes de
mon apparente ouverture d'esprit dans l'explication de mes techniques. Beaucoup finissent par être convaincus que je peux
lire leurs pensées simplement en observant leur langage corporel et leurs réponses musculaires involontaires.
C'est une approche puissamment trompeuse qui a l'avantage supplémentaire de faire dérailler les fondamentalistes
toujours présents qui, si je proposais une explication "psychique", décideraient que j'étais un sataniste.
EFFET:
Cinq membres du public sont sélectionnés pour servir de comité pour l'expérience à suivre. Ils sont soit assis sur scène, soit près du
devant de la salle, de préférence à une table.
Des bouts de papier et des crayons sont distribués au reste du public. On leur demande d'écrire une série d'actions qu'ils souhaitent
que l'interprète entreprenne. Ils ne sont avertis que de rédiger des tests qui ne dépassent pas les capacités physiques de l'interprète ou
les limites du bon goût. (Bien sûr, ce dernier dépend de vous. Si vous travaillez dans certains des endroits où j'ai travaillé, les questions
de goût sont largement laissées à la coutume locale.)
On leur dit de plier leurs bordereaux en quartiers.
Les billettes sont rassemblées dans un grand panier, ou autre récipient, qui circule. Un spectateur assis près de l'avant est invité à
remuer les feuillets et à en retirer cinq du panier. Ceux-ci sont remis au comité.
Le comité est chargé d'ouvrir les fiches et de les lire pour lui-même. Ils doivent décider quel test doit être tenté par l'exécutant, se
souvenir des actions prescrites dans le test et replier le bordereau choisi. Le mentaliste s'approche maintenant du comité avec une
enveloppe de paie et la personne qui détient le bordereau la met dans l'enveloppe et la scelle. Le comité conserve l'enveloppe.
Il est demandé à l'un des membres du comité d'assister l'interprète. Il se tient à côté de l'interprète et l'interprète le prend par la main.
Le membre du comité est invité à visualiser chacune des étapes que l'interprète doit suivre pour compléter le test. Après un faux départ
ou deux, l'interprète, emmenant le membre du comité avec lui, passe par une série d'actions. Lorsqu'il a terminé, il passe soigneusement
en revue avec le public les actions qu'il vient d'entreprendre.
Le membre du comité qui tient l'enveloppe est prié de l'ouvrir et de lire à haute voix son contenu. Il contient les actions exactes que
vient d'effectuer le mentaliste. Le spectateur qui a écrit le test s'identifie et vérifie également que le test a été effectué exactement comme
écrit.
MÉTHODE:
Il existe plusieurs bonnes façons d'obtenir l'effet. Ce que je vous propose ici est un mouvement utilitaire qui vous sera très utile dans
de nombreux effets impliquant des billettes. Je l'appelle "Le commutateur de microphone". Il ne s'agit pas du mécanisme marche/arrêt,
mais d'une méthode totalement imperceptible d'enclencher une ou plusieurs billettes à la vue du public.
Avant d'entrer dans les détails de l'interrupteur, voici le squelette de l'effet qui vient d'être décrit : Les cinq billettes
sélectionnées dans le panier sont échangées contre cinq billettes marquées préalablement préparées par le mentaliste. Chacun
contient un test intéressant et chacun a été mémorisé. Les marquages sont sur les bords des billettes pliées. L'interprète tient l'enveloppe
tandis que le membre du comité insère la billette choisie. Il voit la marque au fur et à mesure et connaît ainsi le test qu'il doit effectuer. Le
reste est agissant. Mais comme je l'ai dit plus tôt, cela offre à l'interprète une excellente occasion de tester et d'affiner ses compétences
en lecture musculaire en observant les réactions du spectateur alors qu'il se concentre sur chacune des étapes du test.
Oh oui, le spectateur qui vérifie qu'il a écrit le test est soit un larbin, soit n'existe tout simplement pas. Dans le
Machine
Dans ce dernier cas, l'interprète reconnaît simplement un spectateur imaginaire lorsqu'il demande qui a écrit le test.
Le plus souvent, vous constaterez que quelqu'un s'en attribuera le mérite, surtout si les tests ne sont pas trop décalés.
Le commutateur de microphone
Avant la représentation, les billettes préparées sont dans la poche gauche du pantalon de l'interprète. Ils sont palmés au doigt
lors de l'écriture et de la collecte des feuillets. L'interprète tient son micro dans sa main droite. Lorsque la main gauche, tenant le
doigt palmé des feuillets est retirée de la poche, le microphone est transféré dans la main gauche, masquant ainsi les feuillets.
Le microphone sert le même but que la baguette du magicien d'autrefois. Il cache l'objet palmé. Mais contrairement à une baguette,
c'est un appareil qui, bien qu'en pleine vue du public, est pratiquement invisible. C'est un objet si banal à tenir pour un interprète que
sa présence et sa manipulation passent inaperçues.
La mécanique de l'interrupteur est similaire à la technique de l'allume-cigare utilisée dans ma routine Nom / Lieu dans The Art of
Mentalism 2. Ce mouvement a été décrit à l'origine dans Magick de Bascom Jones et est très similaire à l'interrupteur à billette décrit
par Phil Goldstein dans son "Série Couleur."
Le comité doit être assis à la gauche de l'interprète. Le spectateur qui sélectionne les cinq billettes du panier est à droite. Lorsque les
cinq feuillets sont tirés du panier, l'interprète étend sa main droite pour les prendre. Ils sont remis au mentaliste un par un, lui donnant
ainsi la possibilité de les mettre au carré en position de paume des doigts. L'interprète se tourne alors vers sa gauche pour s'approcher
du comité. En même temps, il transfère le microphone de sa main gauche vers sa droite, recouvrant ainsi les billettes de la main droite
et révélant celles de la gauche. Cela doit être fait pendant que l'interprète se tourne et marche vers le comité. C'est une action fluide et
totalement imperceptible.
L'utilité du mouvement dans un acte de question-réponse devrait être évidente. Supposons que vous ayez une billette dans votre main
gauche (couverte par le microphone) dont vous connaissez déjà le contenu. Dans la main droite, vous tenez un billet plié dont vous
devinez le contenu. En fait, vous révélez les informations contenues sur le bordereau de la main gauche. Comme dans le one-ahead
standard, vous ouvrez ensuite le slip de droite, en utilisant les deux mains. Le changement est effectué une fois le bordereau replié
lorsque vous le remettez à l'écrivain.
C'est la façon simple de l'utiliser. Si vous faites preuve d'un peu d'imagination, vous découvrirez comment cela peut devenir le
mouvement critique d'une routine de questions et réponses beaucoup plus trompeuse. Dans la partie 3, "Air", vous verrez à nouveau le
mouvement dans le contexte d'un tel acte.
Début 9
Si vos affirmations initiales sont plausibles,
vos affirmations ultérieures seront beaucoup plus faciles à accepter.
La philosophie de revendiquer une compétence "réelle", comme la mnémotechnique ou la lecture musculaire, puis de démontrer que des
effets presque psychiques peuvent être atteints par leur maîtrise, jette les bases de démonstrations ultérieures lorsque vous entrez dans
l'arène "psychique". Je prétends généralement que la visualisation requise pour maîtriser les mnémoniques et la sensibilité nécessaire
pour lire les réactions inconscientes sont des conditions préalables au développement du fonctionnement psychique. Ainsi, lorsque je
donne des cours sur le développement des capacités psychiques, l'accent est mis sur ces compétences et sur des compétences similaires.
Tout cela va dans le sens de la plausibilité de ce que je fais et conduit naturellement à une discussion sur «ÿle Webÿ» lorsque je suis
impliqué dans une longue discussion, comme dans une interview dans un journal, sur mes «ÿcapacitésÿ».
La justification du reste des effets dans ce volume est un fonctionnement purement psychique, ou synchronistique. Je pense
que toutes ces routines sont beaucoup plus plausibles si elles sont incluses dans un programme avec des éléments qui démontrent des
capacités naturelles accrues, comme la routine de mémoire de carte ou la lecture musculaire apparente.
Le journal télépathique
Ma première version de cet effet est apparue dans PseudoMentally Yours en 1977. Elle utilisait une formule mathématique pour
déterminer l'identité d'une carte répertoriée dans un journal de poche. Malheureusement, la formule telle qu'elle apparaissait à l'origine
était incorrecte en raison de l'omission d'une étape cruciale.
Dans la version commercialisée, "Chronologue", le besoin de la formule a été éliminé, mais l'effet n'était pas exactement celui que j'ai
réalisé et un malentendu apparent concernant la construction des journaux a rendu impossible de révéler la prédiction avant l'entrée du
journal. a été lu par le volontaire. L'effet est bien plus fort si la prédiction est révélée AVANT que l'entrée ne soit lue. Ceci est impossible
dans la version commerciale à moins d'utiliser des mnémoniques ou une feuille de berceau.
Voici, pour la première fois sous forme imprimée, la méthode réelle que j'utilise depuis 1980. Pas de formules, pas de tours de passe-
passe, pas de mémoire et pas de prédiction " après coup ".
Juste présentation.
PRESENTATION ET EFFET :
(Le modèle est exactement celui utilisé dans mon acte. Utilisez le format de base, mais souvenez-vous de la malédiction qui
accompagne toute tentative d'utiliser ma présentation, ou celle de quelqu'un d'autre, mot pour mot.)
Machine
"Combien d'entre vous ont déjà fait lire leurs cartes de tarotÿ? Les cartes de tarot, vous savez, sont les ancêtres des cartes à
jouer modernes et une grande partie des connaissances obscures qui ont contribué à la création du tarot se trouvent encore dans
les cartes d'aujourd'hui.
"Par exemple, saviez-vous qu'un jeu de cartes est en réalité un calendrier. Pensez-y, il y a cinquante-deux cartes dans un jeu et
cinquante-deux semaines dans une année. Il y a douze cartes illustrées dans un jeu et douze mois à l'année. Il y a treize cartes dans
chaque couleur, et il y a treize cycles lunaires par an. Quatre couleurs quatre saisons. Et si vous additionnez les valeurs des cartes,
en comptant les as comme un et les valets, reines et rois comme onze, douze et treize, le total de toutes les cartes du jeu est de trois
cent soixante-quatre. Comptez le Joker comme un et vous avez le nombre de jours dans une année.
"Quand j'ai appris cela pour la première fois, je me suis demandé si c'était juste une coïncidence ou un jonglage créatif de chiffres,
ou s'il y avait vraiment des secrets dans un simple jeu de cartes. J'ai donc tenté une expérience. J'ai acheté sept jeux de cartes et les
ai mélangés ensemble. Ensuite, j'ai acheté un de ces agendas de poche que vous trouvez dans les papeteries et chaque jour dans
l'agenda, à partir du premier janvier, j'ai noté les noms de ces cartes dans l'ordre aléatoire où elles apparaissaient.
"Maintenant, je suis sûr que personne ici ne pouvait avoir la moindre idée des cartes qui apparaissaient à quelles dates dans mon journal,
donc vous êtes des sujets parfaits pour mon test.
"Monsieur, nous sommes-nous déjà rencontrés auparavantÿ?

Vous pourriez appeler un anniversaire un anniversaire ou une autre date spéciale. C'est à vous. [le spectateur répond]
« Le 15 octobre. Bien. Maintenant, vous n'avez aucune idée de la carte qui est apparue ce jour-là dans mon journal, n'est-ce pas ?
Bien sûr que non.
L'interprète sort maintenant un journal de poche de la poche intérieure de sa veste et le feuillette avec désinvolture, soulignant
les différentes cartes qui apparaissent à chaque date. Il remet le journal, ou le transmet, au volontaire.
Recherchez simplement votre date et dites-nous à tous quelle carte apparaît écrite là-bas. Pendant que vous le cherchez, j'aimerais
vous signaler qu'avant de quitter mon hôtel ce soir, j'ai mis une carte à jouer géante dans ma poche. [l'interprète sort une carte géante
de la poche intérieure de sa veste et la tient contre sa poitrine, dos de la carte vers le public]
« Ne serait-ce pas étrange... Monsieur, quelle carte apparaît sur votre rendez-vous ? Le quatre de pique ? Et quelle était votre
date ? Le 15 octobre. Quelle carte a été écrite le 14 ? [le spectateur répond] Et le 16 ? [réponse] En fait, vous avez parcouru tout
ce journal et pouvez vérifier que toutes les cartes sont répertoriées au hasard dans le livre.
"Pourtant, votre jour du quinze octobre, il est écrit 'Le quatre de pique'". Le mentaliste retourne la carte de prédiction et la
montre au public. C'est le quatre de pique.
"Maintenant, tu crois que ce n'est qu'une coïncidence ?"
ANALYSE ET MÉTHODEÿ:
Je place généralement cet effet au second rang de mon acte. J'ai déjà impliqué tout le public dans une série de choix psychologiques
(voir The Art of Mentalism2). Dans un programme plus court, cela fait un bon effet d'ouverture puisque tout le public peut voir ce qui se
passe et aucun volontaire n'a à venir sur scène, assurant ainsi que l'effet se déroule à un bon rythme.
Deux agendas sont nécessaires. Comme dans ma version originale, ils sont préparés comme des versions écrites des decks de
force Five Star. La prémisse Five Star est créditée à Al Koran, bien que le jeu ne force que quatre cartes. (!)
Vous aurez également besoin de quatre cartes jumbo. Choisissez-en quatre dont vous vous souviendrez facilement de la séquence.
Personnellement, je n'utilise que le deux, le trois, le quatre et le cinq de pique. Les deux et trois sont dans la poche intérieure gauche de ma
veste et les quatre et cinq sont dans ma poche droite.
Un agenda sera utilisé pour les dates impaires et l'autre pour toutes les dates paires. Ainsi, dans la présentation ci-dessus, dans laquelle
le spectateur a appelé le quinze octobre, l'étrange journal aurait été retiré de la poche de l'interprète.
Le journal impair est préparé comme suit :
Pour la première entrée de janvier, écrivez le nom de la première carte de force, dans ce cas le deux de pique. Le troisième janvier,
écrivez le nom de la deuxième carte de force, et les cinquième et septième, écrivez les noms des troisième et quatrième cartes,
respectivement. Pour le 9 janvier, l'entrée recommence avec le deux de pique.

Continuez ainsi jusqu'à ce que vous ayez terminé le mois de janvier.
Pour février, tout recommencer. En d'autres termes assurez-vous de commencer le mois avec le deux de pique, la première carte de
force. Si vous continuez simplement la séquence sans tenir compte du changement de mois, il vous sera presque impossible de
déterminer plus tard rapidement quelle carte tombe à la date sélectionnée. C'était le défaut de la version commerciale de l'effet et la
raison pour laquelle la prédiction ne pouvait être révélée qu'après que le spectateur ait annoncé sa date.
Cette procédure est suivie pendant le reste de l'année. Une fois que vous avez terminé, revenez à janvier et remplissez toutes
les dates paires avec des entrées aléatoires de noms de cartes à jouer.
Lors de l'achat de vos agendas, assurez-vous d'obtenir le genre qui montre une semaine complète, ou sept jours, sur deux pages.
Cela garantit que les cartes de force n'apparaîtront pas aux mêmes endroits sur des pages séquentielles. Le spectateur n'a pas beaucoup
de temps pour inspecter attentivement le journal, mais il ne sert à rien de rendre les choses trop évidentes.
Machine
Le journal intime est préparé à peu près de la même manière. La seule différence est que les cartes de force apparaissent
aux dates paires à partir du deuxième jour de chaque mois.
Comme je l'ai indiqué, la version originale de l'effet nécessitait l'utilisation d'une formule pour déterminer quelle carte apparaît à
la date sélectionnée. Cela impliquait de diviser la date par quatre, de prendre le reste, d'ajouter un si c'était une date impaire, etc,
etc.
Je ne m'occupe pas du tout de ça. Il est trop facile de faire une erreur avec les calculs alors que vous êtes préoccupé par la
présentation. (Vous ne pouvez pas rester là en silence et réfléchirÿ! Vous auriez l'air d'avoir oublié ce que vous faisiez ou d'avoir un
flash-back de LSD ou quelque chose comme ça. En y repensant, c'était le plus gros gyp des annéesÿ60, j'ai été attendre les
séquelles promises depuis trente ans maintenant.) Au lieu de cela, vous entrevoyez simplement la bonne date dans n'importe quel
mois alors que vous feuilletez avec désinvolture le journal montrant toutes les différentes entrées avant de le donner au volontaire.
Simple.
La présentation peut sembler verbeuse, mais en pratique, elle se déroule à un rythme assez rapide et suscite une bonne
réaction du public. Le fait qu'aucun bénévole n'ait besoin d'apparaître sur scène rend également l'effet idéal pour de courts spots
télévisés ou dans des situations d'interview. Il passe aussi bien à la radio.
Faites votre choix
En ce qui concerne les nailwriters, il semble que chaque mentaliste ait son préféré, que ce soit une aubaine, un undernail, un
bandwriter ou l'une des nombreuses variantes apparues au fil des ans. J'ai toujours préféré un auteur de groupe équipé d'un plomb
Listo pour trois raisons fondamentales. Premièrement, le groupe est l'écrivain le plus facile à sécuriser au cours d'un acte de stand-
up. Deuxièmement, le plomb Listo permet à l'écriture d'être vue par de nombreux spectateurs. En fait, si vous écrivez assez gros,
vous aurez l'impression qu'il a été écrit par un marqueur magique, l'outil d'écriture que j'utilise tout au long de mon acte. Et
troisièmement, et c'est peut-être le plus important, l'écriture de bande a lieu avec la mine sur la boule du pouce plutôt que sur ou
près de l'ongle. Il n'est donc pas nécessaire de plier la jointure pour écrire, ce qui facilite grandement la dissimulation du mouvement.
Ceux qui me connaissent, cependant, savent que je n'utiliserai pas d'accessoires dans mon acte standard que je ne peux pas
fabriquer et/ou réparer moi-même. C'est très important pour moi lorsque je suis sur la route ou dans le cas où une catastrophe
imprévue détruit des gadgets essentiels.
Si vous êtes aussi paranoïaque (ou aussi bon marché) que moi, vous serez heureux d'apprendre que de fantastiques auteurs de
bandes Listo peuvent être créés en environ deux minutes pour un coût inférieur à un dollar. Tout ce que vous avez à faire est de
visiter un magasin de musique et d'acheter de grands médiators de guitare en plastique transparent. Ces médiators sont destinés
à être portés sur les doigts et non sur le pouce, d'où la nécessité des plus grands que vous puissiez trouver. Comme ils sont en
plastique, il est facile d'ajuster davantage la taille en les chauffant sur un allume-cigare pour élargir la bande.
Un cure-pouce en plastique transparent fonctionnera également si vous ne trouvez pas un cure-doigt assez grand. Le plomb, cependant,
finira par être exactement perpendiculaire au pouce, et il vous faudra couper le bout du médiator.
Chauffez un clou du même diamètre que la mine que vous avez l'intention d'utiliser et faites fondre un trou au centre du médiator. Un
rebord se formera automatiquement dans lequel vous pourrez coller la laisse de votre choix.
Si vous en faites environ six ou huit à la fois, vous n'aurez jamais à vous soucier du statut de votre écrivain.
Remarqueÿ: Depuis que l'effet ci-dessus a été publié à l'origine, plusieurs revendeurs dits "éthiques" ont
commencé à vendre des presses à pouce et à doigt. Sans crédit pour moi, bien sûr. La seule version autorisée
actuellement sur le marché est fabriquée, avec ma permission, par mon bon ami et excellent mentaliste, Ed
Fowler, alias « Carlisle », ancien médium de la célèbre salle de séance du Magic Castle.
À l'envers et à l'envers
En parlant de nailwriters, voici une technique qui pourrait vous être utile.
De nombreux tests de livres et de mots exigent que vous obteniez secrètement la première lettre d'un mot afin de savoir quel mot
a été sélectionné. Un nailwriter est un moyen parfait de "post-facturer" cet aspect de la révélation.
(AFTERFACTINGÿ: verbe. Écrire secrètement quelque chose après que le spectateur vous ait dit ce à quoi il pense, donnant
l'impression que vous l'avez écrit avant qu'il ne vous le dise. S'applique à la plupart des effets nailwriter.)
Si vous êtes un artiste de scène, cependant, il est préférable que vous écriviez sur un grand bloc-notes plutôt qu'au dos d'une carte de
visite. Après coup, la première lettre d'un mot avec un écrivain listo est bien, mais si vous êtes droitier, il est difficile d'obtenir la lettre sur
le côté gauche du bloc. Vous pouvez, bien sûr, apprendre à écrire avec la main gauche, mais si vous préférez le faire facilement, essayez
la technique "à l'envers et à l'envers".
Tenez votre pad devant vous, dos au public. Étant donné que l'arrière de votre bloc-notes n'a pas de marques révélatrices, personne
ne remarquera que vous le tenez à l'envers. Nailwrite avec votre pouce droit dans le coin inférieur droit du pad inversé. Écrivez aussi
grand que possible. Déposez ensuite nonchalamment le bloc à vos côtés pendant que vous répétez ce à quoi le spectateur vient de vous
dire qu'il pense. Retournez le bloc-notes à l'endroit lorsque vous le montrez au public et la lettre apparaîtra exactement là où vous avez
fait semblant de l'écrire auparavant, dans le coin supérieur gauche du bloc-notes.
Machine
dix-
L'art exige une attention aux détails
Le Booktest Monserrat/Cassidy
Parmi les exigences les plus importantes pour le maintien de son image, il y a la capacité d'effectuer n'importe où à
tout moment. En tant que mentalistes, nous ne pouvons pas très bien plaider que nous avons laissé nos accessoires à la
maison. (Bien sûr, je considérerais qu'un magicien hétéro est plutôt moche, même s'il ne peut pas faire quelque chose
d'étonnant d'un simple coup de pouce.) Bien qu'il puisse être avancé qu'il existe des versions plus efficaces du test de
lecture, personne ne le serait. capable de dire que celui-ci nécessite autre chose qu'un livre de poche. N'importe quel livre de poche.
C'est la nature très impromptue de ce test qui le rend si précieux pour l'artiste psychique qui travaille.
(L'effet a été inspiré par mon ami, le mentaliste Ralph Monserrat de Miami, en Floride. Il m'a montré un test de livre
similaire lors d'une séance mémorable (si ma mémoire est bonne) au marché public de Pike Place à Seattle. Il m'a donné
la permission de l'inclure. Dans ce livre. Après sa parution dans la première édition, cependant, Ralph m'a informé que ce
n'était pas sa méthode, que d'une manière ou d'une autre j'avais trouvé une manipulation complètement différente.)
EFFET:
Tout livre de poche de taille standard est remis au mentaliste. Il n'a jamais besoin de l'avoir vu auparavant. Le mentaliste
tient le livre, détourne la tête et feuillette lentement les pages. Le spectateur est invité à dire "Stop" quand il le souhaite.
La tête toujours tournée, le mentaliste ouvre le livre à la page choisie et demande au spectateur de penser au premier
mot de la page qui lui fait face. Le livre est fermé et l'interprète fait face au spectateur.
Après une concentration et une mise en scène appropriées, le mentaliste réussit à deviner le mot.
Comme vous pouvez l'imaginer, ce bit est particulièrement efficace dans les librairies. C'est vraiment inutile si vous le
faites avec votre propre livre, car alors autant utiliser le merveilleux "Flashback" de Larry Becker, ou un test similaire.
MÉTHODE:
Le principe fondamental, marquer l'endroit où le spectateur a dit stop et ensuite entrevoir le mot en feuilletant le livre, n'est
pas nouveau, mais cette manipulation est particulièrement propre. De plus, aucun matériel étranger n'est utilisé comme
signet secret.
L'effet dépend simplement d'un petit doigt cassé tenu par la main gauche. Afin de bien comprendre le maniement, il est
préférable de suivre la description avec un livre de poche en main.
Le livre repose sur votre paume de la main gauche. La couverture est à l'endroit de votre point de vue. Le coin intérieur gauche du
livre doit être proche ou toucher juste à gauche de votre plexus solaire.
Tournez la tête et avec votre index droit, parcourez lentement le livre de l'arrière vers l'avant dans le coin supérieur droit, là où vous
voyez les numéros de page de ce livre.
Lorsque le spectateur dit "Stop", levez vos deux mains vers lui pour que le dos du livre soit vers lui, en tirant le coin supérieur droit
vers l'arrière pour qu'il puisse voir le premier mot de la page qui lui fait face. Après qu'il ait vu son mot, retirez votre main droite permettant
au livre de se fermer. En même temps, obtenez une pause auriculaire gauche à la page sélectionnée. Votre main gauche doit être en bas
à droite du livre. Le dos du livre doit être orienté vers le haut et le livre incliné de manière à ce que le spectateur voie le côté supérieur
étroit du livre. La cassure est ainsi à l'abri des regards. Le seul mauvais angle est directement à votre droite ou en regardant vos mains
depuis le sol. (Mais s'il y a quelqu'un là-bas, vous ne travaillez probablement pas dans un très bon endroit.)
Faites glisser votre index droit sur la partie supérieure du livre tout en remarquant la large sélection proposée. Regardez le
spectateur dans les yeux et faites-le se concentrer sur sa parole. Faites-lui passer par le processus de visualisation sur un écran de
télévision ou de cinéma. Faites-lui oublier le livre pendant un moment.
Un petit point de présentation s'impose ici. Avant de faire l'aperçu sur le point d'être décrit, faites un coup ou deux sur les lettres du mot.
Une bonne approche consiste à dire quelque chose comme : « J'ai l'impression que la deuxième lettre est ronde... » Observez la
réaction du spectateur. S'il commence à ne pas être d'accord, interrompez-le et passez à "Non, ne dites rien, c'est plus facile. Ce n'est
pas du tout la deuxième lettre. C'est... Attendez. Permettez-moi de répéter ce que nous venons de faire ."
Cette dernière ligne est prononcée comme si vous saviez déjà ce que pense le spectateur. Cette petite affaire, correctement livrée, sert
à calmer le prochain mouvement, l'aperçu lui-même. Je pourrais ajouter, cependant, qu'effectué correctement, le mouvement semblera
tout à fait naturel.
Le dos du livre est toujours tourné vers le haut. Saisissez le livre par le dos avec votre main droite et tournez le livre dans le sens des
aiguilles d'une montre, en faisant pivoter la couverture arrière vers le haut. En même temps, laissez les pages s'envoler de votre pouce
gauche et soulevez le livre de manière à ce que la couverture soit face au spectateur. Tout en commentant le nombre de milliers de
mots différents qui auraient pu être sélectionnés, feuilletez simplement jusqu'à la pause, apercevez le premier mot sur la page qui vous
fait maintenant face et continuez à feuilleter tout au long du livre. Vous trouverez qu'il est facile de perdre la pause du doigt lorsque vos
mains s'abaissent, ce qui permet au spectateur de voir le reste des pages défiler.
Cela a été assez difficile à décrire, mais si vous le suivez plusieurs fois avec un livre à la main, je pense que vous aurez
soudainement l'idée. Rappelez-vous, cependant, qu'il devrait apparaître comme si vous connaissiez le mot avant de faire le dernier
coup de fusil. Cela devrait sembler être une simple réflexion après coup destinée à accentuer la difficulté du test.
Machine
Robert Cassidy
Retourner sur le Web

Comme je le souligne constamment, un public doit être amené à croire qu'il existe certains processus mentaux que vous suivez afin de lire
dans les pensées ou de démontrer autrement un fonctionnement paranormal. J'explique souvent lors de conférences ou de séminaires de
développement psychique que des états de conscience alternatifs peuvent faciliter les capacités psychiques. La concentration sur un écran
n'est qu'un moyen de créer l'état mental souhaité. Une justification plus détaillée suit. N'hésitez pas à l'utiliser dans vos présentations. Vous
constaterez que cela créera autant, sinon plus, de discussions et de commentaires que certains de vos précieux effets. Mais c'est l'une des
choses qui distingue le mentalisme de la magie. L'illusion que nous créons est dans l'esprit du public.
Je pourrais également souligner que je crois en fait que ce qui suit est tout à fait vrai - du moins dans mon tunnel de réalité actuel.
Il a été observé que puisque les états de conscience sont de nature chimique, une altération de la chimie du cerveau provoque une
altération de l'état de conscience. De toute évidence, les drogues peuvent altérer la conscience, mais des états chimiquement modifiés
similaires sont atteints de plusieurs manières, qui créent toutes un état suggestible. Dans cet état, le subconscient est programmable.
Une personne normale, lorsqu'elle est amenée à un état de haute conscience par le rythme, le rituel, le chant, la méditation
profonde, la concentration intense, la privation sensorielle, l'hypnose et l'utilisation de certains hallucinogènes, devient extrêmement
influençable. Alors que l'utilisation de substances psychoactives est courante dans les pratiques chamaniques et les cérémonies
d'initiation indigènes, leur utilisation par ceux pour qui le tunnel de réalité LWM (esprit occidental logique) est prédominant est
extrêmement imprévisible.
Les diverses techniques utilisées peuvent produire une conversion religieuse soudaine, une possession démoniaque apparente, la
médiumnité ou la transe chez des individus par ailleurs normaux. Pendant la phase suggestible, ils peuvent également produire de
faux souvenirs. Cela peut expliquer les cas apparents de régression dans la vie passée, les enlèvements d'OVNI, les abus sexuels
dans l'enfance et/ou l'activité satanique, et, en fait, tout "souvenir" consciemment ou inconsciemment planté alors que le sujet est en
état de transe. Ce sont aussi les techniques utilisées pour reprogrammer les programmes subconscients et les métaprogrammes qui
forment la base de nos "tunnels de réalité".
Pour « surfer sur le Web », nous devons d'abord nous programmer pour accepter sa « réalité ».
Les principaux outils de reprogrammation sont la méditation et l'hypnose. Les étudiants sont toutefois encouragés à expérimenter
d'autres techniques. Fait intéressant, de nombreuses techniques divinatoires anciennes, telles que la radiesthésie et le scrying
(concentration intense sur une surface brillante, telle que de l'eau, une boule de cristal, une tache d'encre, etc.) sont très utiles. C'est
parce que la focalisation et la concentration requises produisent également des états de conscience altérés. Tout comme ces techniques
nous aident à visualiser et à imprimer de nouveaux programmes et tunnels de réalité, elles offrent également un accès à des tunnels de
réalité « psychiques » comme le Web.
UNE
(Ce qui précède est un Aleph. Tout est là)
Les mots croisés synchroniques

Juste avant l'invasion de la Normandie, un jeu de mots croisés fascinant est apparu dans un journal anglais. Les réponses
révélaient les noms de code des plages sur lesquelles les forces alliées s'apprêtaient à débarquer. Même le nom secret de
l'opération, "Overlord", était l'une des réponses.
Naturellement, l'affaire a été étudiée par les services de renseignement britanniques. Après un interrogatoire et une
enquête approfondis sur l'auteur du puzzle, il a été déterminé qu'il n'était pas un espion nazi communiquant des secrets, mais juste un
gars qui écrivait des mots croisés. Que les réponses à cette énigme particulière liée directement à la prochaine invasion du jour J aient
été déterminées comme une pure coïncidence.
PUREMENT COINCIDENTAL. À droite. Comme ça explique tout. Cela ressemble à un raisonnement radical du CSICOPS pour moi. Si
quelque chose ne peut pas être expliqué par des moyens naturels, c'est soit
1. Ne s'est pas produit

2. A été mal déclaré 3.
Était frauduleux
4. Était une hallucination (hallucination MASS s'il y avait beaucoup de témoins)

5. Était une simple coïncidence.
Bien sûr, si vous connaissez la théorie de la synchronicité de Jung et que vous pouvez imaginer cette toile géante où tout ce qui se
passe affecte tout le reste, il n'y a vraiment pas de simple coïncidence, juste des connexions non perçues.
L'histoire ci-dessus, qui, soit dit en passant, est absolument vraie, prépare le terrain pour l'effet de prédiction suivant.
J'ai utilisé deux méthodes distinctes pour l'effet. Utilisez celui que vous aimez ou, mieux encore, créez-en un vous-même. Si deux d'entre
vous proposent la même méthode, on supposera qu'il s'agit simplement d'une coïncidence.
EFFET:
Le mentaliste expose une grille de mots croisés imprimée sur une feuille de papier 8 1/2 X 11. Il pourrait être
46 Robert Cassidy
une copie réelle de celle décrite dans l'histoire ci-dessus, ou celle du journal local.
Le puzzle est paraphé par les membres d'un comité. Au verso du puzzle est collée une carte de visite.
Celui-ci est également paraphé. Le puzzle est plié et scellé dans une enveloppe. Celui-ci aussi est paraphé et conservé par un
spectateur. Le comité est chargé de sauvegarder la prédiction jusqu'à une date spécifiée, vraisemblablement la date du prochain
spectacle de l'artiste.
Lorsque la date arrive, les initiales sur l'enveloppe sont vérifiées et l'enveloppe est ouverte. Les signatures sur le
puzzle et la carte de visite sont également vérifiées par le comité.
Un des membres du comité retire la carte de visite du dos du puzzle. Au verso de la carte sont indiquées des lettres dans le
puzzle. Par exemple, cela pourrait se lire comme ceciÿ:
4 DOWN - 3e lettre.
32 ACROSS- 2e lettre.
15 DOWN - 5e lettre.
63 ACROSS- 1ère lettre.
etc etc
Une grande copie du puzzle est exposée afin que le public puisse assister par lui-même au décodage de la prédiction.
Au fur et à mesure que les lettres correspondant à la prédiction sont déterminées, on les trouve pour épeler les gros
titres du jour, le vainqueur de la course de chevaux, ou quoi que ce soit d'autre. L'interprète attribue ce résultat à une simple
coïncidence, au grand amusement du public.
MÉTHODE:
C'est la méthode originale que j'ai utilisée pour obtenir l'effet décrit. J'ai depuis modifié la présentation et simplifié la
prise en main, mais vous préférerez peut-être mon approche originale. La méthode alternative suivra.
Au départ, la carte de visite n'est pas réellement collée au dos du puzzle. Il y a du ruban adhésif dessus, mais la colle a été
retirée des parties du ruban dépassant des bords de la carte. Il est en fait maintenu en place avec un tout petit point de cire ou de
bluetak.
Une fois que le puzzle et la carte ont été paraphés (la carte est maintenue en place avec le pouce de l'interprète pendant
qu'elle est initialisée), l'interprète plie le puzzle et le place dans l'enveloppe. Pendant le pliage, la carte est retirée par la main
droite.
Plus tard, les indices nécessaires pour faire fonctionner la prédiction sont écrits au dos de la carte de visite signée. Les parties
saillantes de la bande factice sont coupées et la nouvelle bande est placée sur la carte. La carte est posée, face adhésive
vers le haut, sur une table située sur le lieu de représentation. Cette méthode est destinée à la révélation de la prédiction sur
une scène. La table est recouverte d'une nappe blanche et d'une très courte distance la carte ne peut pas être vue. Dans tous
les cas, sa présence sera masquée pendant la majeure partie de la performance par les autres accessoires du mentaliste.
Pendant l'exécution de la révélation, le membre du comité qui tient l'enveloppe est prié de se lever. Tous les événements menant à la
préparation de la prédiction sont révélés au reste de l'auditoire et le comité vérifie tous les procédures suivies.
L'interprète demande l'enveloppe et la remet à chaque membre du comité afin qu'ils vérifient chacun leur signature. Il revient sur scène
avec l'enveloppe de prédiction haute.
Debout à côté de la table, l'interprète ouvre l'enveloppe et enlève le puzzle plié. Il le déplie côté puzzle au public et déclare que le
puzzle lui-même a été signé par l'ensemble du comité. L'ensemble du comité est prié de monter sur scène. (Cela rend l'effet plus
grand.) À mesure qu'ils s'approchent, le mentaliste pose le puzzle sur la carte de visite. Pendant que les membres du comité vérifient
leurs signatures, l'interprète pourra très facilement appuyer sur le puzzle, apposant ainsi la carte, sous prétexte de pointer les signatures.
Le reste n'est que présentation. La carte paraphé est maintenant collée au dos du puzzle et contient les informations correctes
pour déchiffrer le code dans la prédiction souhaitée.
PRÉSENTATION ET MANIPULATION ALTERNATIVEÿ:
Du fait que la carte de visite est posée sur la table, ma présentation originale ne convient généralement pas à un public intime. Pour
cette raison, j'ai conçu ce qui suit.
Tout ce dont vous avez besoin est un bout de pouce et une pile d'enveloppes de paie configurées pour un commutateur d'enveloppe sans
rabat. Bien que j'aie décrit mon utilisation du commutateur d'enveloppe Shaxon dans les livres précédents, tout ce que vous avez à faire est
d'avoir une carte de visite qui a été pliée en quatre et placée dans la deuxième enveloppe, c'est-à-dire. celui qui se trouve au-dessus de la pile
juste en dessous de l'enveloppe sans rabat.
Lorsque la prédiction est mise en place pour la première fois avec le comité, on leur montre une carte de visite et on leur demande de
signer son visage. Le verso de la carte n'est pas montré au comité et on leur dit qu'il contient des informations qui ne peuvent pas encore
leur être révélées.
Une fois la carte signée, le mentaliste la plie en quatre et la place dans l'enveloppe sans rabat. Si la méthode du rabat Shaxon est
utilisée, un membre du comité peut mettre lui-même la carte dans l'enveloppe.
Le mentaliste saisit le rabat de la deuxième enveloppe (contenant la carte factice) et la tire de la pile, tout en demandant aux membres
du comité de signer l'enveloppe.
L'enveloppe, cependant, n'est pas encore scellée. L'interprète montre maintenant la grille de mots croisés et la fait parapher. Un
membre du comité peut le plier et l'insérer dans l'enveloppe avec la carte déjà présente. L'enveloppe est maintenant scellée. Si vous le
souhaitez, cette enveloppe peut maintenant être scellée dans une autre enveloppe plus grande qui est également signée. Un membre
du comité est prié de conserver l'enveloppe jusqu'au soir de la représentation.
Fixer les choses pour que la prédiction sorte est maintenant une affaire simple, car l'interprète a l'original
Machine
carte de visite signée en sa possession. Il a également une copie du puzzle. (C'est aussi un prérequis pour la première
méthode, pourrais-je ajouter. Sinon, il faudra vraiment être voyant pour que cela fonctionne.) Il met les informations
nécessaires au dos de la carte, la replie et l'insère dans un bout de pouce qui va dans la poche droite de son pantalon le soir
de la représentation.
Lorsque l'enveloppe est avancée, le mentaliste l'ouvre et retire l'enveloppe de paie à l'intérieur. Tous les membres du
comité vérifient leurs signatures sur l'enveloppe de paie. Avec un petit ciseau le mentaliste coupe le bout de l'enveloppe. Il
la secoue d'abord légèrement pour s'assurer que la billette factice tombe au fond. Il met les ciseaux dans sa poche, en
sécurisant en même temps le bout du pouce.
Soufflant pour ouvrir l'enveloppe, l'interprète insère son pouce et sort à la fois le puzzle plié et la carte de visite dans le bout
du pouce. Avec sa main droite, il remet les deux à un membre du comité pour vérification des signatures. Dans le même
temps, la main gauche froisse l'enveloppe de paie (avec le bout du pouce et la billette factice) et l'empoche.
Le reste est évident. Tout va maintenant sortir d'une manière synchroniquement satisfaisante.
Factoïdeÿ:
Un dyslexique, agnostique, insomniaque est récemment resté éveillé toute la nuit à
essayer de décider s'il y avait vraiment un chien.
Jeter des choses et autres ruminations sur des

choses psychiques
Peu importe à quel point un artiste prétend être créatif, la plupart d'entre nous ont trouvé des amis éprouvés dans les
routines classiques du passé. Le premier mentaliste dont je me souviens avoir vu était Joseph Dunninger dans son
programme télévisé des années 1950. Il a interprété "You Do as I Do" de manière classique et a laissé son public stupéfait.
Je n'avais aucune idée. Ni mon frère, Tom, ni mon père, dont je me serais attendu à avoir au moins une théorie.
C'est à peu près à ce moment-là que j'ai décidé de commencer à lire sur la magie, en particulier sur ces trucs de lecture
de pensée. Plus tard, quand j'ai progressé au point de découvrir les cartes-clés, j'ai compris que le truc de Dunninger était
si incroyablement simple que mon père, mon frère et moi devions être assez denses pour ne pas pouvoir le comprendre. Je
n'avais pas encore compris à quel point la simplicité peut être trompeuse. Je n'avais pas non plus réalisé que c'était l'une des
pierres angulaires d'une performance efficace.
Mais j'ai commencé à faire "You Do as I Do", d'abord pour ma famille et plus tard pour des amis. J'étais sûr qu'ils verraient
à travers. Ils ne l'ont pas fait. En fait, cela leur faisait un peu peur parce que cela ressemblait à une véritable lecture de
pensée. Ma tante Olga a commencé à me faire la leçon sur les vertus d'être un bon chrétien et de ne pas déconner avec
ces "trucs sataniques".
Cela m'a convaincu que l'astuce était bonne. Des années plus tard, dans la version cinématographique de "Magic" de William Goldman,
Anthony Hopkins a utilisé l'astuce pour séduire Ann-Margret. Cette application particulière ne m'était pas encore venue à l'esprit, mais
j'étais assez affligé que l'astuce ait été révélée. Je pensais que plus jamais je ne pourrais montrer mon miracle préféré.
J'avais tort. Personne à qui j'ai parlé n'a compris à distance de quoi parlait le personnage ventriloque maléfique de Hopkin lorsqu'il a
exposé le truc à Ann-Margret désabusée. Donc, le truc est resté avec moi après avoir survécu à la condamnation par ma tante et à
l'exposition par un mannequin. Je l'exécute encore. Avec quelques variantes...
Vous pourriez appeler ma version "Faites-le comme je le fais - Ne frappez personne à la tête" N'hésitez pas à l'ajouter à votre acte. La
méthode est ancienne, mais la manipulation est étrangement cool.
EFFET ET PRESENTATION :
L'interprète montre deux jeux de cartes à jouer. Il les sort tous les deux de leurs étuis et met un élastique autour de chacun. Tous
deux sont jetés dans le public. Les spectateurs qui attrapent les ponts sont invités à retirer les élastiques et à mélanger les cartes. Ils
doivent ensuite rebander les ponts et les jeter à d'autres personnes. Une fois de plus, les groupes sont supprimés, les jeux mélangés et
regroupés. On dit à l'un des spectateurs de lancer son jeu vers l'interprète. L'autre spectateur est invité à se tenir debout et à suivre
exactement les actions de l'interprète.
L'interprète retire le groupe de son jeu et le met à son poignet. Le bénévole fait de même.
Les deux placent maintenant les ponts sur leur paume vers le haut de la main gauche. Avec leurs mains droites, retirez une carte du
centre du paquet et placez-la sur le dessus. Les deux regardent leurs cartes respectives puis coupent les ponts. Les ponts sont coupés
une fois de plus. L'interprète et le spectateur remettent les élastiques autour de leurs ponts.
"Maintenant, faites exactement comme moi," dit le mentaliste. "Je vais vous lancer mon jeu, et vous me lancerez le vôtre.
En même temps. Prêts partez!"
L'interprète et le spectateur ont maintenant échangé les platines. (Note : Si, au cours de tout ce lancer de ponts, l'une des bandes venait
à se casser, vous aurez, bien sûr, des cartes éparpillées un peu partout.
Bien que cela ajoute au plaisir, à condition que personne ne soit frappé trop fort à la tête, l'interprète devrait avoir deux ponts à bandes
supplémentaires à proximité pour une utilisation en cas d'urgence. Il recommence et dit à tout le monde de faire plus attention.) Les deux
enlèvent les bandes et les jettent de côté. L'interprète demande au spectateur de mélanger le jeu comme il le souhaite. L'interprète fait de
même, essayant d'imiter le shuffle du spectateur. Il y a de la place pour un peu plus de comédie ici si la manipulation du spectateur est un
peu moins que professionnelle.
"Maintenant," dit l'interprète, "Au moins quatre personnes ont mélangé ces cartes. Avant même que je ne touche à vos cartes, vous
les avez mélangées et en avez sélectionné une. J'ai fait la même chose avec mon jeu et nous avons essayé de nous imiter le plus
possible. . J'aimerais que vous regardiez dans le jeu que vous tenez, que vous trouviez la carte que vous avez choisie et que vous la
teniez contre votre corps afin que personne ne puisse la voir pour l'instant. Je ferai de même avec ma carte.
Une fois que les deux ont trouvé leurs cartes et après une accumulation supplémentaire par le mentaliste, ils retournent tous les deux
leurs cartes pour faire face au public.
Machine
Les deux sont identiques.
MÉTHODE:
Identique à celui utilisé par Dunninger, qui est apparu dans d'innombrables livres sur la magie des cartes. Il vous suffit
d'apercevoir la carte du bas du jeu du spectateur avant qu'il ne sélectionne sa carte. C'est votre carte-clé. Plus tard, après
l'échange des jeux, sa carte sélectionnée sera directement sous la clé.
Ce n'est pas seulement le lancer des ponts qui rend cela différent. C'est le fait de mettre l'élastique sur le pont. Si un
spectateur ne flashe pas la carte du bas pendant le mélange (et qu'il est debout quand il mélange, ce qui garantit presque un
flash), il vous le flashera presque certainement tout en regroupant le jeu.
Avec cette manipulation, j'ai transformé ce qui était autrefois un effet de gros plan en une routine de club parfaitement adaptée
et, en près de dix ans de le faire de cette façon, je n'ai jamais manqué d'obtenir un flash de la carte du bas.
Essayez-le.
Début 11
Ce qui est simple n'est pas toujours
bon, mais ce qui est bon est presque toujours simple.
Télépathie de carte de visite

Cette routine est basée sur une idée d'Annemann (comme une bonne partie de mes trucs). Il utilise le principe de la
carte longue.
Pour préparer l'effet, faites deux piles de vos cartes de visite, chacune contenant environ trente ou quarante cartes. Avec
un coupe-papier, coupez toutes les cartes en une seule pile d'environ trente secondes de pouce. Vous devez les couper
environ deux ou trois à la fois, sauf si vous avez envie d'apporter la pile à l'imprimante et de les faire avec un cutter de
type guillotine. Mettez un élastique autour des côtés étroits du paquet raccourci. Placez les deux paquets dans votre poche.
EFFET:
Ceci est principalement conçu pour un travail en gros plan, apparemment impromptu. L'interprète produit un paquet de cartes
de visite reliées par un élastique. Il enlève le bracelet, le place sur son poignet gauche et remet les cartes à un spectateur avec
un stylo. Le spectateur est invité à prendre l'une des cartes. Le reste est rendu à l'interprète.
L'interprète demande au volontaire de se concentrer sur une pensée ou une question et de visualiser cette pensée. Une
fois qu'elle a la pensée en tête, elle doit l'imprimer sur le côté vierge de la carte. L'interprète tourne le dos pendant que cela
est fait.
Lorsque la volontaire a fini d'écrire, elle doit retourner sa carte côté écriture vers le bas. L'interprète se tourne vers elle et lui
tend le reste des cartes de visite. On lui dit de mettre sa carte parmi les autres et de les mélanger toutes en les poussant au
hasard sur la table. (Il existe un nom politiquement incorrect pour ce type de mélange, mais puisque vous êtes un télépathe,
vous saurez déjà de quoi je parle.) Elle doit ensuite rassembler les cartes dans un paquet et les remettre au mentaliste. Il fait
claquer l'élastique autour du paquet et les pose face contre terre sur sa paume tendue. Elle couvre le paquet de son autre main
et le mentaliste joint ses mains aux siennes. (Une autre excellente caractéristique de l'effet)
Après une concentration suffisante, le mentaliste révèle sa pensée ou répond à sa question. Il lui prend le paquet et le pose,
toujours cerclé, sur la table. On demande au volontaire d'enlever le bracelet et de parcourir le paquet et de trouver sa carte.
Elle est autorisée à le garder en souvenir.
MÉTHODE:
Puisque vous connaissez déjà le principe, vous devriez avoir compris que l'interprète échange le paquet court pour le long
tandis que son dos est tourné et que le spectateur écrit.
Après le mélange sur la table, l'interprète prend les cartes et les coupe une fois par les extrémités courtes. En raison du fait que
la carte du spectateur est longue, elle est facilement coupée au bas du paquet.
L'aperçu de l'écriture est facilité par le fait que le mentaliste a l'élastique au poignet droit.
Il doit retirer la bande afin de rebander le paquet et ce faisant, la carte du bas est naturellement inclinée vers lui pendant
une seconde. L'aperçu a été fait.
La carte est toujours au bas du paquet, ce qui est l'autre raison pour laquelle l'interprète tient les mains du spectateur
dans les siennes. Cela l'empêche de retourner le paquet et de lire dans ses propres pensées.
Ce qui nous laisse le problème de jeter le paquet sur la table à la fin de l'effet et de laisser le spectateur trouver sa carte
quelque part vers le milieu.
Vous n'avez pas besoin des compétences d'un Dai Vernon ou d'un Erdnase pour effectuer un quart de travail standard
avec un paquet de cartes de visite. Et je suppose que vous êtes déjà conscient du fait que l'élastique n'entravera pas la
performance du changement s'il n'est pas trop serré.
Cet effet vous offre une belle façon de vous faire de nouveaux amis.
Machine
52
Robert Cassidy
Le test de l'annuaire téléphonique Jaxian
Cet effet est basé sur un principe développé pour la première fois par feu le Dr Stanley Jaks. (J'ai changé l'orthographe
du titre parce que Jaksion a l'air trop présidentiel.) Son idée est apparue à l'origine dans le "New Phoenix" et nécessitait
un presse-papiers et la tâche presque impossible d'aligner une page de texte avec une page en double à l'intérieur du
tableau. Certaines approches intéressantes pour rendre cela plus facile ont été publiées par Al Mann il y a dix ou douze
ans, mais je pense que vous trouverez ce qui suit aussi simple que possible. Et vous n'avez même pas besoin d'un
presse-papiers.
EFFET:
L'interprète montre un grand annuaire téléphonique de la région métropolitaine et feuillette ses pages. Il s'approche d'un
spectateur et lui demande de dire "Stop", alors qu'il feuillette le livre. Il ouvre le livre à cet endroit et replie la moitié avant
du livre contre lui-même afin que le livre soit tenu verticalement avec la page sélectionnée face au spectateur. On lui tend
un stylo et on lui dit d'encercler son nom et son numéro de téléphone sur le
page.
Cela fait, l'interprète lui dit de déchirer la page du livre et de la plier. L'interprète jette le livre hors scène ou sur une
table, selon le lieu de représentation.
Le mentaliste est maintenant en mesure de révéler le nom et le numéro choisis de la manière qu'il souhaite.
MÉTHODE:
Deux annuaires téléphoniques sont nécessaires. Retirez soigneusement une page près du centre de l'un des livres.
Ouvrez l'autre livre à la même page. Vous forcerez via une page courte forcer une page numérotée impaire, c'est-à-dire
une page à droite. Par souci de description, supposez que votre numéro de page est 235. Mettez la page dupliquée dans
l'autre livre après la page 237. Ainsi, il y a une page séparant la page de force et son duplicata. Au verso de la page 237
coller un morceau de papier carbone.
À l'aide d'une lame de rasoir, coupez toutes les pages de la page d'origine 235 à environ la page 251 le long du côté long.
Vous avez créé un bloc de pages courtes. Cela rend extrêmement facile de feuilleter le livre et de s'arrêter à la page 235.
Le spectateur ne manipule jamais le livre, alors ne vous inquiétez pas si la préparation est remarquée.
Comme vous l'avez peut-être deviné, le papier carbone fait encercler le même nom et numéro encerclé par le spectateur
sur la page dupliquée. L'interprète tient le livre tout au long du processus, gardant la page sélectionnée face à lui pendant
la sélection. Il devrait également détourner la tête pour qu'il n'ait pas l'air d'essayer d'obtenir une réflexion des globes
oculaires du volontaire, ou quelque chose comme ça. (Oui, j'ai été accusé de cela.)
Le mode de révélation dépend du lieu. Si vous travaillez sur une scène, tout ce que vous avez à faire est de jeter le livre
dans les coulisses. Votre assistante utile peut alors trouver le nom et le numéro et l'écrire sur votre grand bloc-notes
qu'elle vous remettra plus tard.
Si vous travaillez seul, vous pouvez jeter le livre dans votre mallette. Vous obtenez les informations plus tard lorsque vous ouvrez le
boîtier pour récupérer votre bloc-notes et votre marqueur. Le problème avec cela est que trop de mentalistes que j'ai vus passeraient
probablement trop de temps à fouiller dans l'affaire à la recherche d'un pad jumbo (!)
La meilleure façon, alors, est de répéter ce qui s'est passé. Encore une fois, feuilletez le livre (comme dans le test de Monserrat)
et jetez un coup d'œil.
Pour des raisons de confidentialité, vous annoncez que vous ne révélerez que les quatre derniers chiffres du numéro de téléphone.
La vraie raison est qu'il est plus facile de se souvenir de quatre chiffres en un coup d'œil.
Ainsi finit la Terre
(Note de l'auteurÿ: à ce jour, vous n'avez peut-être pas réalisé que ce livre pourrait bien être ce qu'il semble être, bien que de
temps en temps, voire pas du tout.)
Machine
54
Robert Cassidy
Troisième partie - Air
introduction
Dans les deux volumes précédents, j'ai inclus une grande partie de mon matériel sur le "Web", un tunnel de réalité
pratique pour expliquer le mentalisme à un public profane. Cela aide beaucoup si vous pouvez suspendre votre propre
incrédulité et adopter une vision similaire de la réalité. À des fins générales, je trouve que ce paradigme offre une
explication satisfaisante pour tout, de la synchronicité à la prévalence des rapports d'enlèvement extraterrestre.
La façon dont vous pensez aux choses affecte grandement la personnalité que vous projetez en tant que mentaliste. À
cette fin, je suggérerais sérieusement que vous lisiez n'importe quoi de Robert Anton Wilson, en particulier Prometheus
Rising et The New Inquisition. En plus d'élargir votre esprit et de vous offrir une excellente base dans ce que Wilson
appelle "l'ontologie de la guérilla", cela devrait vous guérir de la vision du Psi des années 1940 qui caractérise la plupart
des présentations mentales.
Vous feriez également bien de lire n'importe quoi du sociologue et membre de la PEA Marcello Truzzi, en particulier ses
chroniques dans Vibrations, la publication officielle de la Psychic Entertainers Association. Evidemment, si vous n'êtes
pas membre du PEA, ce dernier testament est impossible à obtenir. Mais puisque vous l'avez fait avec moi pour le volume
trois de cette série, vous êtes évidemment prêt pour l'adhésion. Concentrez-vous et ils vous enverront une candidature.
Vous constaterez que les meilleurs livres pour mentalistes ne traitent pas de mentalisme ou de magie. Vous gagnerez
beaucoup plus en termes de contexte et de présentation en faisant la plupart de vos lectures et recherches en dehors
de nos sources traditionnelles. (Personnellement, mes plus grandes influences, à part Wilson et Truzzi, ont été Joseph
Campbell et Ed Sullivan.)
En cette ère du new-age et du néo-paganisme, vous allez rencontrer de nombreux croyants qui ont adopté un tunnel
de réalité remarquablement cohérent avec l'idée du "Web". En sachant d'où viennent ces personnes, vous pouvez
facilement les faire accepter. Que vos motivations soient de vous divertir ou de gagner votre vie en faisant des
lectures, vous ne pouvez tout simplement pas réussir avec les types du nouvel âge à moins de comprendre leurs
croyances, leurs habitudes et leurs drogues préférées.
Vous pouvez avoir une assez bonne idée de ce qui se passe dans la soi-disant pensée New-Age si vous prenez une
copie de Drawing Down the Moon de Margot Adler. Son chapitre sur les Discordians est éclairant et vous trouverez
également des citations intéressantes de Truzzi et Wilson.
Début 12
Si charismatique tu serais
Agir avec enthousiasme
Cela parle de lui-même. Mais si vous vous demandez pourquoi un individu est considéré comme charismatique, vous constaterez
invariablement que vous parlez d'une personne qui fait preuve d'enthousiasme ou, comme l'a dit John F. Kennedy, de "vigueur".
Je ne peux pas vous dire combien de fois j'ai regardé un soi-disant drone "mentaliste" monotone d'un effet à un autre. Ce n'est pas de la
mise en scène. Ce n'est pas non plus très efficace si vous vous présentez comme la vraie chose. Rappelez-vous l'excitation d'Uri Geller
lorsqu'il a démontré ses pouvoirs, son approche presque maniaque.
Bien que ce ne soit peut-être pas votre style, je pense que vous avez saisi l'idée.
Il est important, je pense, que vous filmiez votre acte. CECI offre un double avantage. Non seulement vous obtiendrez une vue objective de
vos performances, mais vous apprendrez quel type de mauvaise direction fonctionne pour vous. En notant attentivement vos manières
inconscientes, vous verrez les meilleurs moyens pour vous de dissimuler des mouvements secrets, tels que l'ouverture d'un centre volé dans
un effet de déchirure centrale. Et la meilleure façon de développer des manières qui cachent des actions secrètes est d'agir avec enthousiasme.
Utilisez vos mains lorsque vous parlez. Tenez-vous les bras croisés, quoi que cela signifie. Bref, votre langage corporel contribue non
seulement à votre image, mais il vous offre également l'opportunité de découvrir des méthodes qui vous seront propres.
Voici comment l'approche ci-dessus m'a permis de faire une déchirure centrale ou d'ouvrir et de lire secrètement une billette éteinte. (C'est
aussi le premier effet de ce livre, qui restera inconnu de ceux qui sautent les trucs vraiment importants et se contentent de lire les trucs. Il
restera donc sans titre.)
J'ai remarqué, en passant en revue les enregistrements de mon numéro, que je prenais parfois une pose de type Jack Benny. Si vous
croisez les bras et que vous levez la main gauche vers votre menton, vous saurez de qui je parle. Cela laisse la main droite cachée par le
coude gauche. Tant que vous portez une veste, cette position offre une couverture parfaite pour lire un centre volé ou une billette dissimulée
dans la main droite. Vous prenez la pose ci-dessus tout en demandant à votre volontaire de se concentrer sur sa pensée. Utilisez le coup de
parapluie pour ouvrir la billette. (C'est-à-dire. Collez votre pouce dans les plis et poussez-le pour l'ouvrir.) Fixez la billette entre votre index et
votre majeur. Assurez-vous qu'il ne dépasse pas du dos de votre main. (voir schéma 1)
Pour lire le billet, déposez simplement votre main gauche sur votre revers et ouvrez votre veste. Atteignez la poche intérieure de votre veste
avec votre main droite pour récupérer un crayon ou tout ce que vous avez envie de récupérer. Pendant que vous le faites, il est tout à fait
naturel de baisser les yeux. C'est à ce moment que vous lisez la billette et que vous l'abandonnez d'une manière tout à fait naturelle. Une
approche similaire fonctionne bien pour moi si j'ai besoin de regarder imperceptiblement la fenêtre dans une enveloppe à fenêtre ou un
portefeuille Jaks. Avec le portefeuille (ou l'enveloppe) dans votre main droite, placez-le simplement dans la poche extérieure de votre veste.
Ne baissez pas les yeux, gardez les yeux fixés sur le public.
Fumble- manquer la poche. PUIS regardez vers le bas, soi-disant pour localiser l'ouverture de la poche. Lisez à travers la fenêtre et placez
l'appareil dans votre poche. Cette subtilité intelligente m'a été montrée pour la première fois par mon bon ami, E. Raymond Carlisle, qui
pendant de nombreuses années a joué le médium lors des célèbres séances de Magic Castle.
Il est passé maître dans l'art d'utiliser le mouvement naturel pour couvrir le travail secret.
Machine
Figure 1: (Je pensais que c'était une belle image.)
Maintenant, si vous choisissez d'ignorer mes conseils et de simplement vous tenir là comme une statue, il vous sera très difficile de vous
en sortir avec quoi que ce soit. Votre objectif n'est pas celui du fanatique de la magie des cartes en gros plan qui cherche à atteindre la
perfection de la caméra au ralenti tout en ennuyant tout le monde sauf ses camarades mages. Au lieu de cela, vous cherchez à permettre
à vos manières naturelles de fournir une couverture pour le "travail" nécessaire.
Plus tard, nous discuterons des moyens de développer votre charisme naturel, mais nous discuterons d'abord d'un effet mental que
vous pourriez littéralement faire pour une personne aveugle. Penses-y un moment. En dehors des effets mathématiques autonomes,
comment convaincrez-vous un aveugle que vous pouvez lire dans ses penséesÿ?
Le bluff de l'aveugle
(Par déférence pour ceux, principalement les "13", qui préfèrent comprendre les choses par eux-mêmes, je suivrai l'approche traditionnelle
effet/méthode.)
EFFET:
Un spectateur est invité à se concentrer sur le nom complet d'une personne qu'il a connue à l'école, et non sur un conjoint ou toute
personne portant le même nom de famille.
«ÿVisualisez ce nom sur un écran de cinéma mental. Voyez-le réellement dans votre espritÿ», ordonne le mentaliste. (Si vous
effectuez réellement cela pour une personne aveugle, je vous suggère de modifier cette instruction.)
"Dans un instant, je vais claquer des doigts. Lorsque je le ferai, vous appellerez cinq noms complets. Un seul d'entre eux sera le nom
sur lequel vous vous concentrez. Les autres seront des noms que vous venez d'inventer. Des noms qui appartiennent à personne que tu
connais réellement."
L'interprète claque des doigts et le spectateur appelle cinq noms. Après une concentration suffisante et sans autre questionnement
du spectateur, il révèle la pensée originale du spectateur.
MÉTHODE:
Il est tentant de dire que tout ce que vous avez à faire est de l'essayer, et vous connaîtrez immédiatement le nom de la cible. Je vais
cependant vous donner quelques conseils pour que cela soit totalement infaillible.
Tout d'abord, vous connaîtrez le nom correct car il se démarquera comme un pouce endolori. L'interprète n'a pas laissé le temps au
spectateur d'imaginer quatre noms fictifs. Ils sont donc susceptibles d'être des faux évidents.
Deuxième- Le nom de la cible est généralement le troisième appelé. Ce n'est presque jamais le premier ni le dernier.
Troisièmement, il n'y aura aucune hésitation avant que le spectateur n'appelle le vrai nom. Puisqu'il invente les faux noms au fur et à
mesure, il aura tendance à hésiter avant de les appeler.
Parfois, il y a une hésitation évidente devant le vrai nom - c'est une tentative du volontaire de vous tromper en agissant comme s'il
venait d'imaginer le nom qui est, en fait, la cible. C'est facile à saisir.
L'effet lui-même est basé sur l'ancien routage du détecteur de mensonges où le spectateur écrit le vrai nom parmi une liste de faux.
Les versions impromptues de cet effet profitent des mêmes stratagèmes psychologiques utilisés ici. Et puisque ces stratagèmes
fonctionnent, qu'il écrive les noms ou les appelle à voix haute, pourquoi ne pas capitaliser sur le fait que vous pouvez accomplir la
même chose sans utiliser aucun accessoire.
C'est un excellent effet à faire par téléphone et s'éloigne de la carte habituelle ou des principes mathématiques utilisés dans de tels
effets. Mais le plus important, l'effet vous entraînera à prêter attention à des choses que vous considérez autrement comme allant de soi.
C'est un excellent appareil pour perfectionner vos propres compétences en lecture à froid. Vous apprendrez une façon de détecter un
mensonge de la vérité.
Et surtout, c'est simple. Ce qui nous amène à
Début 13
Plus une routine est complexe, moins elle a l'air "réelle".
C'est l'une des différences entre le mentalisme et la "magie mentale".
Cela suit directement l'idée du Principium 11 - ce qui est bon est généralement simple. En termes de méthode, la simplicité fait
référence à la franchise, pas nécessairement à la difficulté, car parfois la meilleure méthode peut en effet être plutôt difficile. Le fait de ne
pas reconnaître cela explique les nombreux magiciens qui ont adopté le mentalisme parce qu'ils pensent que c'est facile.
Mais en termes d'effet, la présentation doit aussi être simple. Non seulement elle doit être directe et facile à suivre, mais elle ne
peut pas être encombrée d'accessoires incongrus.
La recherche a montré que le spectateur moyen se souvient d'environ 25 % de ce qu'il voit ou entend.
Si vous avez un message à faire passer, ou si vous voulez qu'on se souvienne de vous, vous feriez mieux de tout rendre aussi direct que
possible.
Vous faites une réclamation et vous le prouvez. C'est aussi simple que ça.
Machine
Le dé et les canisters
(Ou, la preuve est dans la boîte)
EFFET:
Dix cartouches de film et un dé sont exposés. Le dé est juste assez grand pour tenir dans une cartouche et ne peut pas
basculer si la cartouche est secouée. Tout peut être examiné.
Pendant que l'interprète a le dos tourné, un spectateur place le dé dans l'un des bidons et note le chiffre le plus élevé.
Il remet le couvercle sur le bidon et mélange tous les bidons autour.
L'interprète se retourne et pose sa main sur chaque bidon sans les toucher. Enfin, il pointe du doigt une cartouche et
proclame qu'elle contient le dé. Le spectateur ouvre la cartouche et découvre que l'interprète a raison.
Comme deuxième point culminant, l'interprète révèle correctement le nombre affiché en haut du dé.
MÉTHODE:
Si vous avez été un lecteur fidèle de cette série, je suis sûr que vous avez compris le deuxième point culminant. C'est
encore une autre utilisation du principe du rouge à lèvres décrit plus tôt dans la série. (Au fait, le rouge à lèvres noir
peut être obtenu dans les magasins de costumes et est de loin supérieur à toute autre couleur. Il ne se voit pas à l'intérieur
du fond de la cartouche, et le frottis noir qu'il laisse au fond de la matrice ressemble à un travail de repérage bâclé.)
Étant donné que la matrice est légèrement surdimensionnée, elle ne peut pas basculer lorsqu'elle est placée dans la cartouche.
TOUS les bidons sont préparés avec une tache de rouge à lèvres noir sur le fond intérieur. Ainsi, quelle que soit la cartouche
choisie par le spectateur, une marque noire apparaîtra sur le dé en face du numéro sélectionné. Au point culminant de l'effet,
le spectateur ouvre la cartouche choisie par l'interprète et on lui dit de lui lancer les dés.
L'interprète est maintenant en mesure de révéler le numéro sélectionné. Reportez-vous à la prédiction de jeu en trois parties
dans Principia Mentalia-Fire pour plus de détails.
Le nombre de cartouches utilisées est arbitraire, mais il devrait y en avoir au moins cinq ou six.
Bien sûr, vous vous demandez comment l'interprète sait quelle cartouche contient le dé. De nombreuses méthodes antérieures
ont été conçues pour ce faire. Ma solution originale, qui est apparue dans mon premier livre, Pseudomentally Yours, il y a près
de vingt ans, était de remettre au spectateur un dévidoir de ruban adhésif et de lui faire fermer toutes les boîtes avec du ruban
adhésif. Avant la représentation, le bord dentelé du ruban est coupé avec un ciseau. Ainsi, le premier bidon scotché est
facilement identifiable car tous les autres bidons seront scellés avec un morceau de scotch à deux bords dentelés. La cartouche
sélectionnée n'affichera qu'un seul bord dentelé. Le problème avec cette méthode est qu'il faut beaucoup de temps pour
scotcher toutes les cartouches. Cela peut être un peu accéléré en faisant fermer toutes les cartouches avec du ruban adhésif
dès le départ. Le spectateur arrachait alors le ruban adhésif de la boîte sélectionnée, insérait le dé, puis recollait avec le
distributeur fourni.
L'autre méthode standard consiste à aligner les rayures sur les bidons et les couvercles. Lorsque la cartouche
sélectionnée est refermée après l'insertion de la matrice, les marques seront hors ligne, permettant une identification
ultérieure. Sauf si vous êtes terriblement malchanceux et que le volontaire réaligne accidentellement les marques
lors du remplacement du bouchon. Dans ce cas, pour utiliser la bonne expression technique, vous êtes foutu.
Il existe cependant deux solutions qui, à mon avis, satisfont plus que les critères de simplicité et de franchise et sont, en même temps,
complètement insondables. Le premier existe au moins depuis Annemann.
La seconde est, à ma connaissance, une application complètement nouvelle d'un vieux principe. En fait, je me risquerais à dire que
cela tromperait complètement quiconque n'avait pas lu ce livre.
Le premier s'appuie sur le soi-disant "Blackboard Peek", qui est apparu pour la première fois dans le Jinx sous le nom de The Mystery
of the Blackboard. Il apparaît également dans Practical Mental Effects. Dans ce cas, toutes les boîtes sont marquées d'un numéro. Si
vous utilisez cinq cartouches, elles sont respectivement codées de un à cinq. Les meilleures marques sont les rayures sur le couvercle.
Si le couvercle est visualisé comme un cadran d'horloge, une rayure d'un quart de pouce est faite à la position douze heures. Une
rayure plus courte, d'un huitième de pouce, est faite à la position une heure sur la première cartouche, à la position deux heures sur la
seconde, etc.
Au départ les bidons sont alignés sur votre table, ou sur un plateau, dans l'ordre numérique. Le spectateur est avancé et placé
derrière la table. Vous lui donnez le dé et vous vous en allez. Bien que vous puissiez vous en sortir sans bander les yeux, il est
préférable d'en mettre un à ce stade. Je recommande le type en acier inoxydable qui permet une vision par-dessus le nez. Celui de
Richard Osterlind est la meilleure version de ce type que j'ai vue.
Demandez au volontaire de ramasser l'un des bidons. Faites une pause en comptant jusqu'à deux et dites "Avez-vous fait celaÿ?" En
même temps, tournez-vous vers le spectateur. Puisque vous lui parlez, il est parfaitement naturel de tourner la tête. Notez quelle canette
il a ramassée et détournez immédiatement la tête.
La plupart des gens ne remarqueront jamais que vous avez tourné. Et même s'ils le faisaient, le bandeau élimine tout soupçon.
La raison pour laquelle vous pouvez vous en tirer sans bander les yeux est que toutes les canettes se ressemblent et que le public,
à ce stade, n'a aucune idée de ce que vous êtes sur le point de faire. Le mélange ultérieur des canettes confond suffisamment le
problème pour rendre le virage totalement inoffensif s'il est remarqué.
Pendant près de dix ans, j'ai utilisé cette méthode dans ma présentation de la roulette russe (voir L'art du mentalisme I). Le mouvement
n'a jamais été remarqué ou remis en question.
Terminer comme décrit.
Ma nouvelle méthode utilise une application inversée de daub. Avec le même rouge à lèvres noir utilisé à l'intérieur des boîtes,
mettez une petite tache juste décentrée sur chacun des couvercles. Il est pratiquement impossible d'ouvrir la cartouche, d'insérer la
matrice et de remettre le couvercle sans enlever la marque. La cartouche sélectionnée sera donc la seule à ne pas être marquée.
Ne négligez pas ce secret car je l'ai décrit sur une seule page. Pour paraphraser Annemann, "Un billet de mille dollars n'est également
qu'une seule feuille."
(QUESTION- Avez-vous déjà remarqué que tout mon matériel de scène est rempli de blagues et d'apartés humoristiques, alors
que tous les gros plans sont vraiment sérieux et simulent des phénomènes psychiques réels ? C'est parce que je ne fais que
des gros plans pour des femmes célibataires attirantes. La valeur de divertissement est un objectif nettement mineur.)
(La question et la réponse ci-dessus ne reflètent pas nécessairement l'opinion de l'auteur. Tous droits réservés.)
60 Robert Cassidy
Une vibration du WEB
Ceux d'entre vous qui ont lu les deux premiers volumes de cette série savent que le "Web" est un modèle que j'utilise pour
expliquer le fonctionnement psychique à mon public. Bien que j'y fasse très peu référence dans mes performances, il s'agit
néanmoins d'une partie cruciale de l'acte. C'est le sous-texte que j'utilise pour tout tenir ensemble de manière cohérente
manière.
En tant que mentaliste, je suis avant tout un acteur prétendant faire preuve de capacité psychique. Mon personnage de scène
est une personne qui a développé des pouvoirs qui sont latents chez tout le monde. Il a découvert quelque chose qu'il appelle
le Web et parvient à le manipuler pour créer des effets synchrones qui semblent être une «ÿlecture dans les penséesÿ». Il
opère intentionnellement dans un tunnel de réalité non traditionnel.
Le point que j'essaie de faire comprendre ici est que vous ne pouvez pas être crédible en tant qu'acteur si vous n'avez pas un
sous-texte qui correspond parfaitement aux capacités que vous manifestez apparemment. C'est l'incapacité à reconnaître ce
fait essentiel qui explique le fait que très peu d'interprètes « réussissent » dans le mentalisme.
C'est la présence ou l'absence d'un sous-texte cohérent qui marque la différence entre un filou et un vrai magicien - entre
un praticien de la magie mentale et un vrai mentaliste.
L'OVNI
ou
"Ce qui est réel dépend du tunnel dans lequel vous vous trouvez"
EFFET:
"Les formes de pensée créent la vision de la réalité d'un individu. Aucun de nous ne peut voir, entendre ou ressentir directement la réalité.
Tout est filtré à travers notre « matériel » physique et mental inné et notre « logiciel » empreint individuellement et
socialement. Ce sont, selon John Lilly et d'autres, les programmes et métaprogrammes du bio-ordinateur humain.
"En reprogrammant l'ordinateur, nous modifions la réalité de l'individu et, dans de nombreux cas, nous pouvons modifier la
réalité de la société à laquelle appartient cet individu."
Ainsi commence le mentaliste dans cette routine inspirée d'un effet imaginé à l'origine par Ted Karmilovitch.
«ÿCombien d'entre vous croient aux OVNIÿ?ÿ» demande l'interprète. «ÿAujourd'hui, il y a eu des milliers d'observations et
d'innombrables contacts signalés avec des extraterrestres. Combien d'entre vous ont réellement vu un OVNI ?
"Bien, parce que je suis sur le point de vous en montrer un."
Ouvrant sa mallette, le mentaliste en retire deux assiettes en papier qui ont été collées ensemble, face à face, pour former
un objet en forme de soucoupe. Compte tenu de la gravité des remarques d'ouverture, cela génère généralement des rires.
"D'accord, ce ne sont que deux assiettes en papier collées ensemble, mais restez avec moi un instant. Faites comme si tout ce que
je suis sur le point de vous dire est vrai. Essayez vraiment d'y croire. Si vous pouvez faire ça, vous ' Je verrai à quel point il est facile de
réaliser l'impossible.
"Je suis sur le point d'escalader cette soucoupe dans le public. Celui qui l'attrape devra se lever s'il vous plaît."
Joignant l'action à la parole, le mentaliste lance la "soucoupe" et celui qui réussit à l'attraper se relève.
S'adressant à ce spectateur, l'interprète poursuit : « Secouez la soucoupe. Entendez-vous quelque chose cliqueter à l'intérieur ? C'est
une fiche pliée. Et il y a quelque chose d'écrit dessus.
"Nous ne nous sommes jamais rencontrés auparavant et vous n'avez aucune idée de ce qui est écrit sur la carte, n'est-ce pasÿ?
"Bien sûr que non. Mais utilisez votre imagination. Sur cette carte est inscrite une date, une date que vous seul pouvez connaître, car c'est
une date à laquelle quelque chose d'important s'est produit dans votre vie.
"Imaginez que cela soit vrai. Imaginez que vous avez ouvert la soucoupe et retiré la carte. Imaginez-vous l'ouvrir et lire la date.
« Regarde la date. Tu as fait ça ? Bien. Maintenant, gentiment et fort pour que tout le monde puisse entendre, appelle cette date.
Le spectateur s'exécute et dit, par exemple, "23 juin 1949".
« 23 juin 1949 », répète le mentaliste. "Êtes-vous sûrÿ? Ne vouliez-vous pas dire le 12ÿdécembreÿ1963ÿ? N'est-ce pas la date qui est
réellement apparue dans votre espritÿ? N'est-il pas vrai que vous êtes vraiment un sceptique secret qui essaie de me démystifier en appelant
intentionnellement la date incorrecteÿ?
«ÿNonÿ? Vous voulez dire que c'est en fait la date qui vous est venue à l'esprit.
Eh bien, laissez-moi vous prouver que vous vous êtes trompé et que vous avez vraiment pensé au 12 décembre 1963."
En s'approchant du volontaire, l'interprète et presque en colère prend l'OVNI et le déchire. La carte tombe.
"Je ne veux pas toucher cette carte. Tu la prends et tu l'ouvres. Lis ce qui est écrit à l'intérieur."
Il est écrit sur la carte : « 12 décembre 1963. Bien que vous essaierez de mentir et de dire 23 juin 1949 ».
MÉTHODE:
C'est un effet que j'ai conçu parce que j'aimais le contrepoint de la conversation sérieuse et de l'OVNI évidemment bon marché et faux. Cela
me rappelle un film d'Ed Wood.
La méthode implique l'écriture de poche, mais ne vous laissez pas rebuter par cela. Votre diatribe sur le fait que le spectateur est un
menteur fait ressembler l'ensemble à une mise en scène. Vous avez tout le temps du monde pour écrire la date sur la carte dans la poche
de votre pantalon avec un petit bout de crayon ou, comme moi, avec un stylo à ruban attaché à l'index. Le mien est fabriqué à partir d'un
médiator de guitare comme décrit dans le volume 2, Earth.
Les mots "12 décembre 1963, mais vous mentirez et direz" sont écrits sur une demi-carte vierge avant le spectacle. Il ne doit pas
occuper plus que la moitié supérieure de la carte. Rappelez-vous, vous serez
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Robert Cassidy
écrire dans la poche et ne pourra pas voir ce que vous faites.

Si vous prépliez la carte en quatre puis que vous l'ouvrez, vous constaterez qu'il est facile de sentir le pli central et d'écrire en dessous.
Assurez-vous simplement de garder votre texte pré-écrit au-dessus du pli central.
L'écriture est facilement couverte si vous vous souvenez de mes conseils précédents sur les gestes naturels. Dans cette routine, je
feins une attitude de "Et alors, vous pensez que vous êtes si intelligent en choisissant délibérément la mauvaise date."
Cette attitude mentale que je prends est cohérente avec le scénario et est illustrée par mon langage corporel.
En mettant les deux mains dans les poches de mon pantalon, j'incline la tête et parle essentiellement au plafond tout en
écrivant dans la poche.
D'autres attitudes fourniront une autre couverture. Encore une fois, en prêtant une attention particulière à vos manières naturelles,
vous trouverez la couverture qui vous convient le mieux.
Noir et blanc et rouge partout
En 1979, en commémoration de la première convention de la Psychic Entertainers Association, j'ai créé un effet en utilisant des
cartouches de film, des boules de papier journal et un billet d'un dollar. Cela reste, je pense, une de mes meilleures créations. Voici
un raffinement du principe de base qui permet de réaliser l'effet avec un journal emprunté. Au lieu de cartouches de film, des
enveloppes de lettres doublées de sécurité sont utilisées.
EFFET:
Dans un journal emprunté, le mentaliste coupe cinq morceaux de la taille d'un billet d'un dollar. Chacun d'eux est plié en quartiers
et placé dans des enveloppes doublées de sécurité. Les rabats sont rentrés.
Entrant dans le public, l'interprète demande le prêt d'un billet. Plus la dénomination est élevée, mieux c'est. Le spectateur qui
prête est chargé de plier le billet en quatre de sorte que le côté vert du billet soit à l'extérieur. Le bénévole raccompagne l'interprète
jusqu'à la scène et reçoit les cinq enveloppes.
Le mentaliste répète que chacune des enveloppes contient un morceau de journal de la taille d'un billet.
"Si l'une de ces enveloppes devait contenir une vraie facture, vous n'auriez aucune idée de laquelle il s'agit car la doublure de
sécurité des enveloppes vous empêche de voir à travers.
"Quand je tourne le dos, je veux que vous mélangez les enveloppes, en sélectionniez une et que vous laissiez tomber le reste
dans votre poche ou sur la table." L'interprète lui tourne le dos.
"Avez-vous fait cela? Bien. Retirez le morceau de journal plié de l'enveloppe et nous ferons un échange. Voici votre facture. Échangez-
moi contre le journal."
Le mentaliste met l'affiche derrière son dos pour que le spectateur puisse l'échanger contre l'«ÿafficheÿ» du journal.
"Mettez votre facture dans l'enveloppe et scellez-la. Lorsque vous avez terminé, prenez le reste des enveloppes et scellez-les
également.
"Pendant que vous êtes occupé à faire cela, j'aimerais signaler au reste de l'auditoire que si toutes ces enveloppes devaient
maintenant être mélangées, personne ici ne pourrait savoir laquelle contient la facture. Tous nous
peut savoir avec certitude, c'est que l'un d'eux fait.
"Je sais qu'il y a des sceptiques ici qui pensent que je dois savoir où se trouve la facture, donc je ne vais pas faire cette expérience. L'un
d'entre vous le fera."
Le mentaliste s'approche d'une jeune femme assise près de l'avant.
« Je pense que ce sera toi. As-tu déjà eu une expérience psychique auparavant ? En as-tu déjà eu deux en une nuit ?
« Voyons comment va notre ami. Il s'adresse au spectateur sur scène. « Avez-vous fini de les sceller ? Bien. Mélangez-les
soigneusement et donnez-les-moi.
L'interprète, accompagné de la demoiselle qu'il vient de sélectionner, revient au devant et prend les enveloppes cachetées.
Il poursuit : "Maintenant, si je trouvais l'enveloppe contenant la facture, ce serait plutôt bien. Mais si vous la trouviez [s'adressant à la
femme], ce serait un miracle, n'est-ce pas ?"
Le mentaliste demande maintenant à la femme de sélectionner l'une des enveloppes. On lui demande si elle souhaite changer d'avis. Si
elle le fait, elle est autorisée à échanger contre n'importe laquelle des autres enveloppes. Lorsqu'elle est enfin satisfaite de sa sélection,
la mentaliste se tourne vers le prêteur de l'addition et lui ditÿ: «ÿPenses-tu qu'elle a choisi la bonneÿ? Est-ce que tu penses qu'elle a le pouvoirÿ?
"Eh bien, j'ai confiance en elle et je vais le prouver." En disant cela, le mentaliste a sorti un briquet de sa poche et il a mis le feu aux
enveloppes restantes. Il les dépose dans un bol à mélanger en acier inoxydable posé sur sa table et les flammes bondissent vers le haut.
"J'ai mis de l'essence à briquet là-dedans pour m'assurer que nous les avons tous."
L'interprète ad libs avec les bénévoles, notamment le prêteur de l'addition, qui sera assez préoccupé par le sort de son argent.
On demande à la femme de déchirer son enveloppe et de regarder à l'intérieur. Elle voit la facture. L'interprète prend l'enveloppe et laisse le
prêteur regarder.
"On dirait qu'elle avait raison. Allons un peu plus loin. Prends ton billet. Je te tourne le dos et tu te tiens à côté d'elle et tu le déplies. Tu as
fait ça ?" L'interprète prend un presse-papiers et un marqueur sur sa table.
« Concentrez-vous sur le numéro de série. Essayez de me le projeter. Je vais noter mes impressions.
L'interprète écrit, le volontaire lit le numéro à haute voix et l'effet se termine par une divination réussie du numéro de série.
MÉTHODE:
Bien que l'effet général ne soit pas nouveau, il contient certains éléments qui dérouteront tous ceux qui pourraient être familiers avec
les versions précédentes. Considérez que la femme est vraiment autorisée à changer d'avis jusqu'à ce qu'elle soit satisfaite de sa sélection.
Un seul billet se trouve dans l'une des enveloppes. Les autres ne contiennent vraiment que
Machine
un journal.
L'enveloppe contenant la facture est sélectionnée et la facture y est scellée tandis que le dos de l'artiste est tourné. Si vous êtes
familier avec mon effet original, vous aurez correctement déduit que le journal indique à l'interprète quelle enveloppe contient la facture.
Avant la représentation, les cinq enveloppes sont marquées. Les entailles d'ongles ou les points de crayon feront l'affaire.
Les morceaux de papier journal sont découpés dans le coin supérieur du papier. Tous ont un numéro de page imprimé sur eux. Lorsque
l'interprète plie les pièces et les met dans les enveloppes au début de la routine, il est sûr de les plier afin que les numéros de page
apparaissent à l'extérieur après le pliage. Il note simplement quel numéro va dans quelle enveloppe et fait une association
mnémotechnique. S'il utilise son propre journal, comme ce sera généralement le cas, il peut couper les billets à l'avance et s'assurer
qu'ils sont numérotés de un à cinq et qu'ils vont dans leurs enveloppes respectives marquées.
Avant la représentation, l'interprète plie un billet de vingt dollars en quatre, après avoir mémorisé le numéro de série. Il s'agit d'un
doigt commuté pour la facture du spectateur pendant que l'interprète l'amène sur scène. Cela explique la révélation finale.
Si l'idée d'un interrupteur au doigt vous effraie, rappelez-vous simplement que personne ne sait ce que vous vous apprêtez à faire.
Vous pourriez en fait prendre la facture et la mettre dans votre poche pour faire le changement et vous vous en sortiriez. Bannissez
complètement toute culpabilité résiduelle de magicien que vous pourriez avoir et vous n'en penserez plus rien.
Lorsque vous échangez votre vingt contre le morceau de journal que le spectateur sort d'une des enveloppes en vous tournant le dos,
le numéro de page du journal vous indiquera dans quelle enveloppe il met l'addition.
Le jeu avec la spectatrice pendant qu'il scelle et mélange les enveloppes vous éloigne de lui pendant un moment, ajoutant à l'équité de
la procédure, et sert également à tuer le temps mort qui en résulterait si vous restiez là tout le temps.
La bonne enveloppe est initialement imposée à la femme. J'utilise un simple ventilateur force. La force des fans est en sécurité
car cela n'a vraiment pas d'importance si vous manquez. Le commutateur ESP, décrit dans le Volume Un, résout ce problème. Comme
vous le savez, le commutateur vous permet de changer apparemment deux cartes, ou, dans ce cas, des enveloppes, sans vraiment
les changer du tout.
Le mouvement des mains, cependant, est aller et retour au lieu d'un entrecroisement. Cela se passe comme ceci : Une
enveloppe est sélectionnée. Déposez tous les autres sauf un sur votre table. Ditesÿ: "Maintenant, vous pouvez garder celui-ci ou
l'échanger contre l'un d'entre eux."
Si vous avez réussi à lui imposer la bonne enveloppe, celle que vous avez récupérée sur la table contient du papier journal. Sinon,
prenez celui contenant la facture. Tenez-le dans votre main gauche entre le premier et le majeur.
Ditesÿ: "Voulez-vous échanger contre celui-ciÿ?" Pendant que vous dites cela, saisissez son enveloppe entre le pouce et l'index de
votre main droite. Ramenez votre main droite en arrière et votre main gauche en avant. Lorsque les mains se croisent, saisissez
l'enveloppe de la main gauche entre l'index et le majeur droits et l'enveloppe de la main droite entre le pouce et l'index gauches. N'arrêtez
pas le mouvement vers l'avant ou vers l'arrière de la main droite et gauche respectivement.
Vous lui offrirez apparemment l'enveloppe que vous venez de ramasser sur la table. En fait, vous lui rendez le même qu'elle a choisi.
Selon qu'elle veut échanger ou non, soit vous répétez l'échange dans le sens inverse, soit vous la laissez garder sa propre enveloppe.
Le fait est que VOUS décidez si vous avez vraiment besoin de changer ou non, puis effectuez le mouvement ou non selon la situation.
Ne regardez jamais les enveloppes pendant le changement. Regardez le bénévole dans les yeux à tout moment et vous n'aurez aucun
problème. (Si vous regardez vos mains, vous allez probablement vous confondre. L'interrupteur a l'air si juste.)
Dans cette routine, j'ai éliminé le principal défaut de l'effet Bank Night traditionnel où l'interprète offre aux spectateurs une chance de
gagner de l'argent s'ils peuvent choisir l'enveloppe contenant la facture. Bien sûr, le spectateur est toujours perdant. Le public est déçu et
l'interprète semble être un petit malin.
Ce n'est pas un bon choix d'image.
Divination par carte ESP

(Le commutateur de paquets des mentalistes)
C'est un mouvement que j'ai gardé secret pendant un certain temps. À mon avis, il vaut bien plus que la plupart des appareils utilitaires
que vous pouvez acheter.
Il s'agit d'un commutateur complètement indétectable pouvant contenir jusqu'à vingt-cinq cartes ESP, cartes de visite ou cartes à jouer.
Votre imagination devrait vous fournir de nombreuses applications pour le principe.
Voici l'effet qui a conduit au développement de l'interrupteur. Vous pouvez décider d'utiliser l'effet tel qu'il est écrit et d'enregistrer le
commutateur pour une autre routine de votre propre conception. Mais, quoi qu'il en soit, j'ai initialement développé l'effet à partir d'un
concept de Larry Becker et d'une élaboration ultérieure de Ray Piatt.
EFFET:
Un paquet de cartes ESP est exposé et soigneusement mélangé par un spectateur. Le paquet est placé dans une enveloppe scellée
et conservée par un spectateur. Les membres du public appellent plusieurs numéros de un à vingt-cinq et le mentaliste les écrit sur
un tableau noir ou un affichage similaire.
Après une concentration suffisante, l'interprète dessine un symbole à côté de chacun des nombres. Le volontaire ouvre l'enveloppe, retire
les cartes et compte jusqu'aux cartes désignées par les numéros sélectionnés. Dans chaque cas, le mentaliste a correctement deviné les
dessins apparaissant aux positions sélectionnées.
La méthode originale utilisait simplement un jeu ESP empilé composé de vingt-cinq cartes dans l'ordre cyclique traditionnel (cercle, croix,
lignes ondulées, carré et étoile) et une enveloppe blanche # 6: lettre. Le pack a été faussement mélangé par l'interprète et coupé par
plusieurs spectateurs. Ils ont ensuite été scellés dans l'enveloppe.
En tendant l'enveloppe à un volontaire, le mentaliste a simplement entrevu son visage et a vu la carte du bas du paquet. Les enveloppes
sont à peine opaques et les dessins noirs ressortent très clairement.
Le fait que chaque cinquième dessin soit le même que la carte aperçue permet à l'interprète de compter en avant ou en arrière dans la pile
afin de déterminer les dessins situés aux numéros sélectionnés.
Interprété de cette façon, vous avez un très bon effet avec, je crois, beaucoup plus d'impact que la simple révélation d'une carte qui était le
point culminant de la routine originale de Becker. (N'oubliez pas que les cartes ESP, comme un seul dé, offrent une sélection très limitée si
un seul est choisi. Les chances de quatre contre un ou de cinq contre un ne sont pas si bonnes. Une seule carte ESP ou un seul numéro
sur un dé n'est guère un cible dramatique. De telles sélections ne doivent être utilisées que dans le cadre de routines plus importantes. La
triple prédiction du premier volume et le film peuvent tester dans ce
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Robert Cassidy
livre sont de bons exemples.)
Ceux d'entre vous qui possèdent la boîte à cartes en plastique translucide de Ray Piatt, qui, à toutes fins utiles, semble être
opaque, trouveront qu'elle convient parfaitement à l'effet présent. Le point faible de la routine, cependant, est que l'interprète mélange
les cartes. Si le spectateur pouvait faire tout le brassage et la coupe, l'effet serait stupéfiant.
[FINE PRINT- N'aimez-vous pas la façon dont nous, les écrivains du mentalisme, appelons toujours nos routines comme des "étourdissants",
"blockbusters" et "drop dead miraclesÿ?" À vrai dire, tout cela n'est qu'un mensonge - AUCUN effet, seul, n'est un étourdissant ou un blockbuster, ou quoi que ce soit. Si vous ne
savez pas comment le vendre, si vous n'êtes pas prêt à le faire des centaines de fois pour atteindre la perfection sans effort, alors c'est juste une autre façon d'embêter les gens.
Tu veux voir un autre tour de cartes ???]
La solution évidente était de remplacer le paquet mélangé par un paquet empilé après le mélange et la coupe. Mettre le paquet dans
une enveloppe offrait la couverture évidente.
Bien que le commutateur fonctionne correctement avec les cartes ESP, vous préférerez peut-être l'utiliser avec des paquets plus
petits ou avec de petites piles de cartes de visite. C'est une méthode alternative parfaite au commutateur de microphone dans l'effet
Messing décrit dans le Volume 2.
Comme argument supplémentaire, le commutateur utilise une enveloppe de type sécurité totalement opaque (#6ÿ: style lettre).
Voici comment ça fonctionne:
La poche poitrine de votre veste doit être vide. L'enveloppe est préparée en traitant la pointe
zone du lambeau avec de la colle caoutchouc. La zone correspondante de l'enveloppe proprement dite est également traitée,
réalisant ainsi une enveloppe auto-scellante.
Le paquet de cartes empilé est placé dans l'enveloppe et le rabat est rentré ou laissé droit si vous décidez de le mettre dans une
boîte d'enveloppes similaires avant la présentation. Je préfère cette dernière approche plutôt que de retirer l'enveloppe de ma
poche ou de ma mallette, car il semblera plus tard que vous venez de saisir n'importe quelle enveloppe de la boîte.
Une fois le paquet mélangé par le spectateur, produisez l'enveloppe en la sortant de la boîte ou de votre poche. Tirez le rabat s'il
était dans votre poche. Tenez l'enveloppe dans votre main gauche avec l'adresse vers le public. À une très courte distance, il n'y
a pas d'épaisseur notable à l'enveloppe. Si vous vous en tenez à environ cinq ou dix cartes de visite, vous pouvez travailler sous
leur nez si vous le souhaitez. La taille des cartes les place sous l'ouverture au verso de l'enveloppe, ce qui signifie qu'elle peut être
affichée avec désinvolture des deux côtés et semblera vide.
Récupérez les cartes mélangées dans votre main droite et mettez-les apparemment dans l'enveloppe. En fait, ils vont derrière
l'enveloppe où ils se soucient d'être clipsés par le pouce gauche. (La main gauche tient l'enveloppe au milieu du long bord inférieur.)
Faites semblant de lécher le rabat et de le sceller. En fait, il suffit de prendre en sandwich le paquet mélangé entre le rabat et
l'enveloppe proprement dite. Maintenez le rabat vers le bas avec le pouce gauche.
Placer le paquet entre le rabat et l'enveloppe empêche la colle caoutchouc de sceller l'enveloppe.
Cette séquence semble totalement naturelle. L'illusion de mettre les cartes dans l'enveloppe est renforcée si les doigts droits entrent
réellement dans l'enveloppe.
Adressez-vous au spectateur qui a mélangé les cartesÿ:
"Je veux que vous les teniez, monsieur. Mettez-les dans votre poche extérieure comme ceci et laissez l'enveloppe dépasser pour
qu'elle reste visible à tout moment."
Démontrez en mettant l'enveloppe, maintenant tenue dans votre main droite, dans votre poche de poitrine extérieure. Laissez la majeure
partie dépasser, comme un grand mouchoir. Relâchez les cartes sous le rabat et elles tomberont dans votre poche. La gravité s'en
chargera si vous utilisez plus que quelques cartes, sinon poussez-les avec le pouce droit.
Retirez l'enveloppe de la poche et pressez le rabat vers le bas lorsque vous la tendez au spectateur. L'enveloppe est maintenant
scellée avec le paquet empilé à l'intérieur.
Le commutateur est terminé.
Rappelez-vous que l'action de mettre l'enveloppe dans votre poche de poitrine est couverte par le fait que vous montrez au spectateur
ce qu'il doit faire. CE N'EST PAS UN "MOUVEMENT!"
Si vous essayez cela devant un miroir, vous verrez à quel point c'est trompeur. Chaque mouvement est complètement naturel et c'est
tout ce que vous pourriez demander en termes de facilité d'exécution.
Pour un travail rapproché dans une situation individuelle, il n'est pas nécessaire d'aller à la poche. Cela n'aurait aucun sens non plus. Il
est de loin préférable de simplement remettre l'enveloppe au spectateur et de lui faire signer son nom sur le rabat. Dans ce cas, nous
apportons une légère modification à la manipulation. Il est nécessaire que vous soyez assis à une table directement en face de votre
spectateur. Un enclos doit être posé directement devant le spectateur. Ceci est accompli dans un effet précédent.
Une fois les cartes placées dans l'enveloppe et l'enveloppe apparemment scellée, dites au spectateur de signer son nom sur le rabat.
Pendant que vous lui dites cela, transférez l'enveloppe dans la main droite, le côté de l'adresse toujours tourné vers le spectateur et le
pouce droit prenant la place du gauche en maintenant le rabat vers le bas sur le paquet mélangé.
Penchez-vous légèrement vers l'avant et tendez la main gauche pour saisir le stylo. En même temps, ramenez la main droite vers
le bord de la table le plus proche de vous et laissez le bord étroit inférieur (l'enveloppe est tenue verticalement) dépasser légèrement.
Lorsque vous prenez le stylo, soulevez un peu le pouce droit et laissez les cartes mélangées tomber sur vos genoux. Assurez-vous que
vos jambes sont ensemble. De cette façon, vous avez masqué les cartes mélangées de manière invisible et avez subtilement effectué le
changement. Terminez en lui tendant l'enveloppe en appuyant sur le rabat pour le fermer. N'oubliez pas qu'il se penche en avant et étend
la main gauche pour le stylo qui fournit la couverture pour la décharge sur vos genoux.
La force des options et un meurtre mystérieux

EFFET:
Décrivant les escapades de détectives psychiques, le mentaliste propose de démontrer à quel point la résolution de crimes
psychiques fonctionne.
Vingt cartes de visite sont distribuées à autant de spectateurs. Quatre personnes sont invitées à penser à des villes célèbres dans le
monde. Quatre sont invités à penser à des meurtriers célèbres. Les trois autres groupes de quatre spectateurs sont invités à penser
respectivement aux armes, aux couleurs et aux numéros. Chacun des vingt
Machine
on dit aux volontaires d'imprimer sa sélection sur le côté vierge de la carte de visite, puis de la retourner, côté écrit vers le bas.
Un membre de chaque groupe rassemble toutes les cartes de son groupe et les mélange.
Un autre membre du public choisit une carte de chaque groupe sans les regarder. Ils sont scellés dans une enveloppe que ce
volontaire garde dans sa poche. Ainsi, cinq éléments d'information sur un crime imaginaire ont été recueillis d'une manière qui empêcherait
quiconque de savoir de quoi il s'agissait.
Sauf pour le mentaliste, bien sûr.
En touchant légèrement la poche des volontaires, l'interprète commence à recevoir des "vibrations". Il raconte une histoire qui ressemble
à ceci :
"Je suis dans une grande ville. Il y a une rivière à proximité et des gens sur la rive. Je continue à comprendre le mot 'gauche'.
Rive gauche, fleuve, oui je crois que c'est Paris.
"Il y a un numéro, c'est une adresse je pense. Il y a un trois dedans, mais ce n'est pas le premier numéro. Non, non, c'est un treize.
J'obtiens le numéro treize sur une porte.
"J'ouvre la porte et il y a quelque chose par terre. J'ai failli trébucher dessus. C'est une arme à feu, c'est une grosse arme.
"Quelqu'un est ici. Il porte une chemise rouge. Ou est-ce du sangÿ? Non, c'est une chemise rouge avec du sang dessus. Il y a du sang
partout.
"Il y a une lettre qui me vient à l'esprit, la lettre 'M'. C'est le fils d'un homme. Le fils d'un homme. Cela n'a aucun sens pour moi, tout le
monde est le fils de quelqu'un. Je ne sais pas ce que cela signifie.
Le mentaliste conclut ses impressions et le volontaire tenant l'enveloppe est invité à l'ouvrir et à retirer les cartes. Les sélections sont
"Paris", "Thirteen", "Gun", "Red" et "Charles Manson".
" Le fils d'un homme, bien sûr..."
MÉTHODE:
Juste une autre application du commutateur de paquets. Plus il y a de participants, mieux c'est.
Les sélections sont toutes des forces psychologiques. Avec un public suffisamment large, au moins un membre de chaque groupe
pensera à l'un des éléments de force et supposera naturellement que sa carte faisait partie des sélections.
Bien que les sélections individuelles soient des favoris psychologiques presque évidents, leur combinaison dans une scène de crime
les rend uniques.
Cinq cartes, préparées par l'interprète dans différents styles d'écriture, sont dans l'enveloppe avant l'effet.
Ils sont disposés avec la carte Manson au bas du paquet, assurant ainsi qu'elle est lue en dernier.
Cela permet à la ligne de clôture de suivre logiquement et assez dramatiquement.
Vous pourriez penser que c'est une bonne idée de demander à quelqu'un d'enregistrer vos impressions au fur et à mesure que vous les
recevez. Ce n'est pas nécessaire. Le public se souviendra de tout ce que vous avez dit lorsqu'il entendra les sélections.
Ainsi finit l'Air

(Note de la rédaction : le tunnel de réalité de l'auteur n'est pas très peuplé.)
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Quatrième partie - L'eau
introduction
Il y a plusieurs années, j'ai été informé qu'un collègue interprète avait présenté mon numéro, pratiquement mot pour mot, lors
d'une des principales conventions de magie. Mes informateurs ont été scandalisés par cela et ont naturellement voulu savoir ce
que j'en pensais. Au début ça ne me dérangeait pas du tout. Je veux dire que j'ai publié l'acte entier dans The Art of
Mentalisme 2. J'ai été surtout déçu que l'interprète, un monsieur qui m'était bien connu il y a de nombreuses années dans
les premières années de la Psychic Entertainer's Association, ait complètement raté mon propos concernant la présentation
du mentalisme. Mes blagues, mes répliques et ma présentation seront toujours les miennes, simplement parce que, pour autant
que je sache, je suis le seul moi actuellement (à moins qu'il y ait un sosie flottant quelque part).
J'ai imaginé ce que serait ma performance si j'utilisais textuellement les lignes de Kreskin ou Dunninger avec leur matériel et j'ai
décidé que je serais mieux en tant qu'imitateur d'Elvis. Au moins, ils ont l'intention de rendre hommage.
D'une certaine manière, j'ai été flatté par l'incident - heureux que quelqu'un ait pensé que mon acte était si bon qu'il valait la peine
d'être copié, mais au bout d'un moment, j'ai commencé à me mettre en colère. Ce n'est pas comme si cet interprète avait utilisé
mon matériel dans une boîte de nuit locale ou lors d'un banquet. Au lieu de cela, il l'a joué devant un public composé de plusieurs
de mes pairs - des gens qui me connaissent et qui m'ont vu jouer à plusieurs reprises. Quel était son propos ? Je n'en ai aucune
idée, mais cela a inspiré le prochain Principiumÿ:
Début 14
Si quelqu'un d'autre que vous
essayez d'être, vous êtes condamné à la médiocrité.
Sur l'originalité
Au fur et à mesure qu'un interprète évolue, son numéro évolue avec lui. Au fil des années et après d'innombrables représentations,
l'acte deviendra uniquement le sien. En tant que mentalistes, nous sommes limités par la nature du matériel que nous pouvons
utiliser, ce qui explique le grand nombre d'effets standards dans le domaine. Nos présentations, cependant, ne sont pas si limitées
et devraient, je crois, être uniquement individuelles.
Vous avez vu, dans les volumes précédents de cette série et dans mes autres écrits, les présentations exactes que j'utilise pour
masquer les effets squelettiques. Dans ce dernier volume de Principia Mentalia, je me concentrerai sur les squelettes eux-mêmes
avec seulement des références passagères à la présentation. C'est ce que vous fournirez vous-même.
ÿ
L'étrange révélation
Au cours de l'été 1995, j'ai eu le plaisir de rencontrer mon collègue mentaliste Ed "Weird" Rapoza. Venant du Japon, il était en route
pour l'île Voodoc pour invoquer et convoquer ses étranges frères dans le domaine intéressant de la magie bizarre.
Au cours de son trop bref séjour à Seattle, nous avons eu des discussions passionnantes sur le monde du psychique en général, et sur
le domaine du mentalisme en particulier. Il m'a présenté une nouvelle approche dans la gestion de l'effet classique de David Hoy "The
Tossed Out Deck", que, avec l'aimable autorisation d'Ed, je vous transmets ici.
Comme vous le savez, dans "The Tossed Out Deck", trois spectateurs regardent chacun une carte dans un jeu élastique qui a été
jeté dans le public. Dans la méthode originale, un paquet à sens unique était utilisé, ce qui assurait assez bien que les trois volontaires
penseraient à la même carte. (Parenthèse, j'ai toujours utilisé un Deck Telomatic pour l'effet puisque les cartes peuvent être librement
montrées avant d'être élastiques.
Chacun son truc.)
Les spectateurs pensant aux cartes restent debout pendant que l'interprète se concentre. Il annule trois cartes et dit aux volontaires
de s'asseoir si leurs cartes sont appelées. Tous sont assis.
Le point faible de l'effet est qu'il n'y a pas de confirmation individuelle par les spectateurs. Ils sont simplement assis en groupe. Ce qu'Ed
a trouvé est un moyen d'obtenir des confirmations individuellement et, plus important encore, un stratagème psychologique qui semble
prouver que tous les spectateurs pensent à différentes cartes alors qu'en fait, ils pensent tous, disons, à la neuf de coeur. Ça va comme
ça:
S'adressant au premier volontaire, l'interprète ditÿ: "J'ai l'impression que vous pensez à un carton rouge, est-ce exactÿ?" La réponse,
bien sûr, est "Oui". Au deuxième volontaire, l'artiste déclare : "Vous vous concentrez sur une carte numérique plutôt que sur une
image. En fait, c'est un nombre impair. Ai-je raison ?"
Encore une fois, il y a une réponse affirmative. Au troisième volontaire, l'interprète dit : « Et de toi, j'ai la forte impression d'un cœur.
Ai-je raison ? Bien sûr qu'il l'est.
L'interprète dit au groupe : "J'ai l'impression claire de trois cartes. Le cinq de carreau, le roi de cœur et le neuf de cœur. Si j'ai nommé vos
cartes correctement, veuillez vous asseoir."
Relisez la présentation et vous verrez que l'interprète s'est contenté de décrire différents aspects d'une même carte, le neuf de cœur,
tout en obtenant ses affirmations individuelles avant les révélations finales. Les cartes appelées à la fin sont toutes rouges - deux cœurs
et un diamant et les deux cœurs sont tous deux des cartes impaires. C'est ce qui empêche les volontaires de dégringoler sur le fait que
vous décrivez la même carte à tous.
C'est un point subtil mais cela fait une grande différence dans l'effet global. Les affirmations constantes des membres du public tout au
long d'une performance de mentalisme créent la merveilleuse impression cumulative que l'interprète peut sonder l'esprit de n'importe qui
à volonté.
Machine
72
Robert Cassidy
Le fossé de l'écrivain
Non, je ne parle pas d'une variante du bloc de l'écrivain, mais plutôt des moyens par lesquels le nailwriter doit être éliminé
après son utilisation.
Lors d'une récente convention, j'ai eu le plaisir de voir un très bon interprète (qui restera anonyme ici, car je suis sur le point de
l'accuser d'avoir fait une erreur) étourdir un public d'artistes psychiques avec une variante astucieuse de l'effet de prédiction
manuscrite .
Plus tard, alors que je passais en revue le spectacle sur bande vidéo, j'ai été surpris de voir la manière dont le mentaliste
se débarrassait de sa cloueuse. Un public bénévole avait appelé un numéro. Le mentaliste se tenait sur scène, une enveloppe à
la main et un cloueur au pouce. Il a demandé au volontaire de se lever. Étant donné que le public se tournera naturellement pour
regarder quelqu'un à qui on demande de se lever, la mauvaise direction était parfaite pour l'écriture secrète. Jusqu'ici tout va bien.
Le volontaire a ensuite été invité à monter sur scène. Ce faisant, la main droite de l'artiste est rapidement entrée dans la
poche droite de sa veste et en est immédiatement ressortie. Pas si bon. Les mouvements furtifs et dénués de sens ne sont
jamais bons.
Une fois sur scène, l'interprète a déchiré le bout de l'enveloppe qu'il tenait et a demandé au spectateur d'en retirer le contenu.
Ce faisant, il déposa avec désinvolture le bout déchiré de l'enveloppe dans sa poche.
C'est alors que la machine à clous aurait dû être abandonnée. Alors qu'il faisait quelque chose de totalement naturel.
Et c'est le point du Principium 15ÿ:
Début 15
Pour éviter la détection,
utilisez la mauvaise direction.
Il est très important de tout déconnecter, si vous voyez ce que je veux dire.
Sinon, vous devriez le faire quand même parce que c'est une bonne chose.
- Dr Bob
Ce qui m'amène naturellement à une discussion sur le travail de billetterie, que, comme vous le savez, je considère comme l'un
des premiers fondements d'un mentalisme efficace.
Lorsque vous pouvez lire dans les pensées en utilisant rien de plus qu'un crayon et quelques bouts de papier, vous ne serez
jamais dans une situation délicate lorsqu'on vous demandera de jouer. À cet effet, nous utiliserons l'idée de faire deux choses EN
MÊME TEMPS pour fournir une fausse direction, avec un test de billette à méthodes multiples conçu pour être présenté à un
spectateur.
Les billettes utilisées sont fabriquées à partir de tampons arc-en-ciel 3 x 5 vierges qui ont été coupés en deux pour former des
billettes mesurant 3" x 2 1/2". Les blocs arc-en-ciel sont fabriqués à partir d'un papier journal épais et sont opaques. Celles-ci sont
prépliées en quartiers, dépliées, et une pile d'une dizaine d'entre elles placées dans la poche droite du pantalon si vous travaillez debout,
ou dans la poche droite de la veste si vous êtes assis. Une billette pliée est également placée dans la poche.
L'effet à décrire utilise une modification du mouvement "Spellbound" de Dai Vernon comme un interrupteur de billette. Vous comprendrez
la mécanique de l'interrupteur (que nous appellerons l'interrupteur "Spellbillet", juste pour rire) si vous suivez mes instructions avec deux
billettes pliées en main.
La billette sur le point d'être commutée est tenue du bout des doigts de la main gauche. Les doigts pointent vers le haut et le pouce vous
fait face. La billette factice est palmée dans la main droite à la base du majeur et de l'annulaire.
En gardant le majeur, l'annulaire et l'auriculaire de la main droite repliés naturellement, étendez l'index lorsque votre main droite
s'approche de la gauche. Dès que la billette de gauche est masquée par la main droite, clipsez-la dans une paume de pouce droite. En
même temps, saisissez la billette factice avec l'index et le pouce gauches et pliez-la fermement à l'aide des deux mains.
Le mouvement ressemble exactement à si vous teniez une billette pliée du bout des doigts gauche et que vous la plissiez fermement
à deux mains. C'est naturel et complètement indétectable. Pendant le processus de rainage, il vous sera très facile de manipuler la
billette avec la paume du pouce dans la position de la paume du doigt droit, vous préparant ainsi à un retour en arrière si nécessaire.
Une couverture pour l'interrupteur peut également être fournie si vous dépliez la billette précédemment palmée lorsque l'interrupteur
est effectué. Dans ce cas, il semble que vous ayez atteint la billette avec la main gauche et que vous l'ayez dépliée à deux mains. Vous
voyez probablement déjà à quel point ce mouvement serait utile dans un acte de réponse aux questions.
Croyez-moi, ça l'est, mais nous y reviendrons plus tard. Pour l'instant, nous allons nous concentrer sur notre routine à un seul spectateur.
C'est appelé
Épelé
EFFET:
L'interprète retire un paquet de billettes de sa poche droite, en retire deux et remet le reste dans la même poche.
Pendant que l'interprète a le dos tourné, le spectateur est invité à écrire une information sur l'un des billettes. Aux fins de cette description,
nous supposerons qu'il écrit sa date de naissance sur le billet.
Lorsque le spectateur a terminé, l'interprète lui demande de plier le billet en quatre. Lorsque cela est fait, l'interprète se retourne vers le
spectateur, prend la billette, plisse étroitement les plis, écrit un chiffre "1" dessus et la jette sur la table.
Le spectateur est invité à prendre l'autre billet et, le dos tourné à l'interprète, à écrire, disons, le nom de jeune fille de sa mère. Une fois
terminé, on lui dit de plier cette billette pour qu'elle ressemble à la première. L'interprète lui prend le billet et y écrit un chiffre "2". Il le
jette ensuite sur la table à côté du premier billet.
Machine
74
Robert Cassidy
L'interprète dit au spectateur de ramasser la billette numéro "1" et de suivre les actions de l'interprète.
L'interprète prend la billette numéro "2" et la déchire. Le spectateur fait de même avec le premier billet. Les pièces sont jetées dans
un cendrier et le spectateur est invité à les brûler. L'interprète tourne le dos pendant la combustion "au cas où l'une des pièces se
déroulerait".
Lorsque la combustion est terminée, l'interprète lit dans l'esprit du spectateur, révélant à la fois la date de naissance et le nom de
jeune fille de la mère.
MÉTHODE:
Il s'agit d'une combinaison élémentaire d'un interrupteur à billette et d'une déchirure centrale. Bien qu'aucun des éléments ne
soit complètement original, je pense que vous trouverez que l'ajout du commutateur "Spellbillet" et la subtilité de la numérotation
des billettes ajoutent à l'impact global de l'effet.
Avant la représentation, l'interprète plie une billette factice et écrit un chiffre "1" à l'extérieur. Au moment de la routine où il remet le
paquet de billettes dans la poche droite, la billette factice est placée en position pour l'interrupteur.
Se tournant pour faire face au spectateur, l'interprète lui prend le premier billet de la main gauche. EN MÊME TEMPS, de la main
droite, il sort un stylo de la poche intérieure de sa veste. Il écrit un chiffre "1" sur le billet du spectateur. Peu importe si l'écriture
correspond au mannequin, puisque le spectateur ne reverra plus jamais son feuillet d'origine. Cela parce que l'interrupteur est exécuté
lorsque l'interprète plisse le bordereau.
Il est jeté sur la table, numéro vers le haut, et l'interprète demande au spectateur de ramasser le deuxième feuillet. EN MÊME
TEMPS, l'interprète replace le stylo dans la poche intérieure de sa veste et conserve la billette volée dans sa main droite.
Il tourne le dos au spectateur lors de l'écriture du deuxième feuillet. C'est alors qu'il déplie le billet factice et note ce qui est écrit.
L'interprète se retourne vers le spectateur et lui prend le billet de la main gauche. EN MÊME TEMPS, sa main droite se dirige vers la
poche intérieure de la veste pour récupérer le stylo. C'est alors que la billette volée est échangée.
À ce stade, l'interprète exécutera une déchirure centrale avec la billette numéro "2" pendant que le volontaire déchire le mannequin.
Le centre volé peut maintenant être lu de deux manières. L'interprète peut soit le lire en lui tournant le dos pendant le processus de
gravure, soit il peut mettre les DEUX mains dans les poches de son pantalon et ouvrir le centre volé contre la pile de billettes dans la
poche droite. Dans cette dernière méthode, le centre est lu plus tard lorsque l'interprète enlève la pile de billettes afin qu'il puisse écrire
ses impressions mentales. Le centre est abandonné avec les billettes inutilisées.
Mon but en vous donnant la routine précédente est d'illustrer une façon dont la mauvaise direction fonctionne dans le mentalisme.
Examinez vos routines actuelles. À tout moment de n'importe quel effet où vous devez effectuer un mouvement secret,
quelque chose d'autre devrait se passer EN MÊME TEMPS. Vous pourriez donner au spectateur autre chose à faire. Vous pourriez
raconter une blague. Vous pourriez mettre la main dans votre poche pour déposer ou récupérer naturellement quelque chose.
Le fait est que vous ne pouvez pas simplement rester là et faire un geste flagrant.
Il existe, en passant, deux façons d'accomplir l'effet ci-dessus sans faire le changement. La même erreur d'orientation est utilisée,
mais les méthodes sont quelque peu différentes. Vous pouvez numéroter ou non les billettes à votre guise, et il n'est pas nécessaire
de changer de mannequin. Seulement deux billettes sont nécessaires.
La première est, je crois, attribuable à Phil Goldstein et consiste à faire écrire au spectateur sa date de naissance sur un billet et son
signe du zodiaque sur l'autre. Évidemment, si vous déchirez la date de naissance alors que la
bénévoles déchire le signe vous saurez à la fois la date de naissance et le signe. C'est très propre et fonctionne bien à moins que le
spectateur ne connaisse pas son signe ou, pour une raison quelconque, le laisse échapper lorsque vous lui demandez de se concentrer
sur sa date de naissance. Croyez-moi, c'est arrivé :
"Ecrivez votre date de naissance."
"Allez, c'est évident que je suis un Taureau." Tant pis.
La deuxième méthode consiste à utiliser la méthode décrite dans ma routine "Nom et lieu" dans The Art of Mentalism 2.
Le troisième est si évident que je suis surpris de ne pas l'avoir vu écrit auparavant. Déchirez simplement les deux billettes vous-même.
Ramassez-les tous les deux et empilez-les les uns sur les autres afin que les centres soient alignés. Déchirez les deux feuillets comme
s'ils n'en faisaient qu'un et volez les deux centres.
Si vous essayez cette approche avec la déchirure centrale standard, vous pourriez trouver cela difficile. Utilisez plutôt l'approche
Al Coran - Dans la méthode du Coran, le papier est d'abord déchiré en trois. Déplacez les centres volés vers la droite après la déchirure
initiale et gardez-les sur le côté et vers vous pendant la deuxième déchirure. Tournez le paquet d'un quart vers la droite et le centre ou
les centres volés seront maintenant déplacés vers le bas. Attachez-les par le ou les coins entre le bout de votre majeur et de votre
troisième doigt droit. Tout en déchirant le paquet une troisième et dernière fois, cette fois en plein centre, fermez votre majeur, votre
majeur et votre petit doigt dans la paume droite, volant ainsi soigneusement le ou les centres.
Pendant que le spectateur brûle, soit détournez-vous et lisez les centres, soit ouvrez-les contre le paquet dans votre poche comme dans
l'effet original. Il vous sera tout aussi facile de lire deux d'entre eux lorsque vous sortirez le paquet entier de votre poche pour obtenir un
bordereau vierge.
Début 16
Celui qui est
sage sait improviser...
et tout ce jazz.
Dans le deuxième volume de cette série, "Earth", je vous ai donné mon interrupteur de microphone et montré comment il pouvait être
incorporé dans un effet de lecture mentale de pseudo contact appelé "Messing Around". J'ai promis de vous montrer comment le
mouvement a été utilisé dans un numéro de question-réponse. Mais d'abord, il était nécessaire pour moi de démontrer l'efficacité de
plusieurs méthodes et de capitaliser sur vos propres forces et particularités. La routine suivante de questions et réponses peut vous
sembler chaotique au premier abord, du moins en termes de méthodologie.
Et dans un sens, ça l'est. Mais il y a un ordre dans ce chaos, un ordre qui sera dicté par vous au fur et à mesure que la routine
progresse. Je l'appelle…
76 Robert Cassidy
Mentalisme Jazz
Remarque : Depuis que j'ai inventé le terme « Jazz Mentalism » dans la première édition de « Water », il a été
approprié et revendiqué par beaucoup. Malheureusement, sur la base de certaines des performances que j'ai vues, il semble
y avoir une certaine confusion concernant la différence entre les formes «jazz» et «blues».
Je suppose que la plupart de mes performances pourraient être décrites comme ayant une approche de type jazz. À part avoir
une séquence d'effets définie, je ne sais jamais exactement où je vais aller dans un programme donné. J'essaie de capitaliser
sur les aspects uniques d'un public particulier ou sur les coups de chance qui se présentent à moi. Le secret pour ce faire est
simplement de connaître votre matériel à fond afin que vous puissiez exécuter tous les mécanismes pendant votre sommeil.
Vous ne pouvez pas travailler par cœur. * Votre acte ne peut pas sembler mémorisé. Si vous décidez de poursuivre la version
"jazz" suivante de la réponse aux questions, vous n'aurez pas à vous en soucier. Vous devrez rester sur vos gardes tout le
temps et compter sur des compétences d'improvisation au fur et à mesure.
Cela peut sembler trop de travail. Mais considérez ceci - dans cet acte, il n'y a aucun travail de pré-spectacle.
Tous les spectateurs écrivent leurs questions sur du papier cartonné qui a été coupé en deux pour former des billettes de 2
½ x 3 pouces. Lorsque les questions sont écrites, elles sont rassemblées dans n'importe quel grand récipient avec l'aide de
n'importe quel volontaire du public. Le conteneur est placé devant la salle et l'interprète répond à autant d'entre elles qu'il en a
envie. Parfois, il les ouvre pour vérification. Parfois, il laisse un spectateur les ouvrir et les vérifier. D'autres fois, il ne les ouvre
pas du tout.
Parfois, il ne touche même pas aux billets et répond juste aux questions.
Pour une finale, il laisse le spectateur assistant prendre n'importe quelle billette et la sceller dans une enveloppe vide fournie par
l'interprète. L'interprète écrit ses impressions sur un grand bloc-notes, qu'il retourne ensuite face cachée et place sur les genoux
d'un spectateur. L'enveloppe est ouverte et le spectateur sur scène lit le billet à haute voix. Lorsque le membre du public qui tient
le bloc-notes le tient pour que le public puisse le voir, il est considéré comme une réponse directe à la question librement
sélectionnée.
Ça a l'air bien? Il est.
* Dans mes travaux ultérieurs, j'ai souligné l'importance d'avoir un scénario. Certains lecteurs ont dit que je me contredis en
préconisant une approche « jazz ». Pas vraiment – même les plus grands musiciens de jazz improvisent à partir de la partition
originale, qu'ils connaissent, bien entendu, note pour note.
MÉTHODE:
Il y a quelques méthodes à l'œuvre ici. Chacun est conçu pour décourager quiconque tente de trouver une seule méthode.
La plupart des effets de la magie et du mentalisme sont accomplis par une seule subtilité ou gimmick. S'il est découvert, il n'y a
tout simplement pas de mystère. Si un effet peut être résolu par l'application de la logique pure, ce n'est pas un bon effet. Ce qui
manque à la supercherie la plus élémentaire, c'est ce que feu Bob Haines appelait la déconnexion logique. En termes simples, la
déconnexion logique est un moyen de retourner le sens de la logique d'un spectateur contre lui, l'amenant à rejeter comme
ridicule la méthode même utilisée pour exécuter le tour !
Flying Illusion de David Copperfield offre un exemple simple. Lorsque David vole sur la scène, même le spectateur le plus naïf saute à
la conclusion qu'il doit être sur des fils. Ils ont tous vu "Peter Pan". Mais lorsqu'il vole dans une boîte en verre solide qui est ensuite
recouverte d'un couvercle, et continue de voler À L'INTÉRIEUR DE LA BOÎTE, l'idée de fils est démolie.
Dans le mentalisme, le principe est appliqué en faisant apparaître la méthode effectivement utilisée comme impossible. Il y a des années,
j'ai sorti un effet appelé "White Dwarf" qui était basé sur le principe d'une enveloppe transparente. Au début de l'effet, un spectateur
vérifiait que les enveloppes utilisées étaient absolument opaques. C'était la déconnexion logique. La méthode était la transparence. La
déconnexion montrait que c'était impossible.
Dans Jazz Q et A, toutes les méthodes s'annulent et, pour le spectateur intelligent moyen, le résultat final ne peut être attribué qu'à une
capacité spéciale possédée par l'interprète. Et si la capacité déclarée de l'interprète n'est pas trop scandaleuse, elle sera acceptée
comme une solution plausible à l'effet. Tout cela se rapporte au Principium 9 et est le véritable secret de la crédibilité en tant que
mentaliste.
Les éléments de Jazz Q et A sontÿ:
1. Le commutateur du microphone.
2. Le commutateur Spellbillet.
3. Questions factices.
4. La technique du "mentalisme dynamique" de George Anderson.
5. Travail de poche.
6. Erreur d'orientation "en même temps".
7. L'interrupteur de billette Jack London.
Les points 4 et 7 nécessitent une brève explication pour ceux qui ne connaissent pas les techniques. Le concept de George Anderson
était de faire un acte entier juste en répondant à des questions simplement pensées. Il avait plusieurs listes de questions susceptibles
d'être pensées par différents types de publics. Les jeunes, par exemple, étaient susceptibles d'être préoccupés par leurs relations ou leur
future carrière. Les personnes âgées seraient naturellement plus concernées par les questions financières, de santé et de voyage. La
plupart des personnes du milieu s'inquiètent des changements d'emploi, des changements de résidence et des problèmes concernant les
conjoints et les enfants. Je pense que vous avez compris l'idée.
En enregistrant toutes les questions que vous collectez dans chaque émission et en prenant note des données
démographiques de chaque public, vous aurez bientôt une liste de questions infaillibles auxquelles plusieurs personnes de votre public
penseront.
Le numéro 7 fait référence à l'idée de Jack London de mettre une billette dans le bout du pouce, puis de coller la pointe dans une enveloppe
et d'extraire le mannequin comme s'il s'agissait de la billette ou de la facture scellée à l'origine dans l'enveloppe par un spectateur.
Voici le squelette de la routine. Les seuls éléments fixes sont le vol de la première question et la révélation finale, ou test :
Les poches latérales de la veste de l'artiste contiennent des billettes et des crayons. Toutes les billettes ont été pré-pliées en quartiers
puis dépliées, assurant ainsi qu'elles seront correctement pliées plus tard. Dans sa poche de pantalon gauche se trouvent cinq billets
factices marqués contenant chacun une question fréquemment posée selon le concept Anderson mentionné ci-dessus. (Chacun d'entre
eux est marqué de marques de crayon le long des plis pour les aider à se démarquer. Le positionnement des marques sur les plis vous
indique quelle question est laquelle. Vous les avez évidemment mémorisées à l'avance.)
La poche droite du pantalon contient un embout de pouce type Vernet. Dans la poche, à côté de la pointe (pas dedans) se trouve un
Machine
billet factice plié contenant la question "Quel est le prochain numéro de loterie gagnant". Ce sera la première réponse
à cette question et elle est conservée dans la poche droite du pantalon pour éviter qu'elle ne se mélange avec les
autres billettes.
L'interprète distribue des billets à l'ensemble du public tout en leur expliquant qu'ils doivent écrire des questions dont
ils aimeraient sincèrement connaître la réponse. S'ils préfèrent, ils sont autorisés à tester l'interprète en écrivant des
éléments d'information connus d'eux seuls, tels que des numéros de sécurité sociale, des noms, des photos, etc. Une
fois terminé, on leur dit de plier leurs cartes en quatre et un membre du public est désigné pour collecter les billettes
pliées.
C'est là que la première tromperie a lieu.
On suppose que le mentaliste travaille avec un microphone sans fil. (Un microphone standard fera l'affaire, bien qu'il
limitera les déplacements de l'interprète dans le public.) Le micro est tenu dans la main gauche qui contient désormais
également les cinq mannequins marqués qui ont été sortis de la poche de gauche. Ceci est en préparation pour le
commutateur de microphone. L'interprète erre en distribuant billettes et crayons de la poche droite. Le public bénévole
reste derrière lui en attendant que les gens aient fini d'écrire pour recueillir leurs questions dans le conteneur qu'il
transporte.
La clé est d'être très aléatoire dans la distribution des feuillets, se déplaçant d'avant en arrière dans le public, empêchant
ainsi l'assistant de rester à proximité de l'interprète pendant le processus de collecte. Lorsque la distribution est terminée
aux trois quarts environ, l'interprète revient en arrière et commence à collecter les cartes remplies et pliées avec sa
main droite. Il en récupère cinq, échange le micro de main en main en retournant vers l'assistante, et a ainsi permuté
cinq questions légitimes pour les nuls. (Il convient de noter qu'en serrant les mannequins contre le micro, on leur donne
un sertissage longitudinal qui les rend faciles à distinguer des billettes légitimes collectées dans le conteneur.)
Il jette les mannequins dans le conteneur et retourne là où il a laissé la distribution. Il tient maintenant les cinq billets
volés dans la position de la paume de la main droite dissimulée par le microphone. (Reportez-vous au Volume 2
pour plus de détails sur ce commutateur.)
Lors de son voyage de retour, il change à nouveau le micro de main en main et sa main droite, avec les billets volés,
va dans la poche droite de sa veste, apparemment pour obtenir plus de billets et de crayons à distribuer à ceux qui
n'ont pas encore écrit de questions. Pendant le reste de la distribution, la main revenant constamment à la poche
pour d'autres billettes, il est facile pour l'interprète d'ouvrir plusieurs des mannequins volés contre la face du paquet
de billettes restant dans la poche. Une fois cela fait, tout le paquet restant peut être retiré de la poche et quelques
billettes vierges supplémentaires distribuées à partir du bas de la pile. (Inutile de dire que la présence d'un microphone
dans la main gauche ne rend pas la main inutile et les doigts et le pouce gauches tiennent le paquet tandis que la
main droite retire les cartes vierges.)
C'est lors de cette distribution finale que l'interprète mémorise au moins une des questions volées. Celles-ci, ainsi que
les billettes restantes, sont placées avec désinvolture dans la poche droite du pantalon, où la première billette
mémorisée est repliée et enfoncée dans le bout du pouce. La billette prépliée factice (contenant la question de loterie)
est maintenant palmée dans la main droite et la main retirée de la poche.
De retour à l'avant, l'interprète remplace le micro par un pied de micro et explique au public comment il doit
visualiser ses pensées pour qu'elles soient captées. Un choix psychologique pré-planifié impliquant l'ensemble du
public peut être effectué à ce stade pour couvrir le temps nécessaire à l'assistant pour terminer le processus de
collecte. Ou, vous pouvez faire comme moi et simplement ad lib jusqu'à ce que le conteneur revienne sur scène.
Le spectateur assistant est invité à placer le récipient sur une table ou un tabouret et à se tenir à côté du côté le plus éloigné de l'interprète.
En règle générale, je l'ai à l'extrême gauche de la scène, le conteneur à sa droite et moi-même au centre de la scène.
Un peu derrière moi, à ma gauche, se trouve une petite table contenant mes blocs, enveloppes, marqueurs magiques, etc.
Le temps d'un récapitulatif. Considérez ce que l'interprète a fait. Dans le simple fait de distribuer des bordereaux et d'aider à les
collecter, il a échangé cinq mannequins, en a volé cinq et en a lu au moins un qui réside maintenant dans le bout du pouce dans la
poche droite de son pantalon. Les mannequins dans le conteneur, en plus d'être marqués, afin que l'artiste sache lequel est lequel,
ont un gros sertissage au milieu d'eux afin qu'ils puissent être facilement retrouvés plus tard lorsque l'artiste atteint le conteneur pour une
billette.
Mais à ce stade, le mentaliste ne s'approche pas du récipient. Au lieu de cela, il demande au volontaire de remuer les questions, d'en
supprimer une et de l'apporter à l'interprète.
C'est là qu'intervient le premier morceau de jazz. Alors qu'il y a de fortes chances que l'assistant ait choisi un billet légitime, il a peut-être
bien choisi l'un des mannequins. Avant que l'interprète n'aille plus loin, il doit noter si tel est le cas. Si c'est le cas, il prend le billet du
spectateur avec sa main gauche, le touche à son propre front et le rend directement au spectateur. Dans cette action, il a noté la marque
sur la billette et sait quelle question factice elle contient. Il n'a qu'à répondre à la question et ensuite laisser l'assistant l'ouvrir et la vérifier
ou la lire à haute voix.
Si, cependant, comme c'est généralement le cas, le spectateur s'approche avec un billet légitime, l'interprète le prend dans sa main
gauche en préparation du mouvement Spellbillet. Il dit simplement, assez rapidement : « J'obtiens une série de chiffres ici. Voyons,
j'obtiens un dix, un cinq, un vingt-trois, un quinze, un dix-sept et un quarante-deux. cela signifie. Voyons quelle est la question.
L'interrupteur Spellbillet est effectué lorsque le bordereau est ouvert et remis à l'assistant, qui est invité à le lire à haute voix. Il lit: "Quel
est le prochain numéro de loterie gagnant?"
L'interprète répond: "Eh bien, je ne vais pas les répéter, j'espère que vous avez tous de bons souvenirs. Vous savez, c'est drôle,
il y a toujours quelqu'un qui me pose cette question. Qui a écrit ça?" Quelqu'un reconnaît généralement la question, mais cela n'a
vraiment pas d'importance car le public rira à ce stade.
L'interprète poursuit : "Je le pensais. Vous êtes-vous déjà arrêté pour penser que si je connaissais vraiment la réponse, je serais là à
vous la dire ? Obtenez un indice !" (Ou des mots à cet effet, de préférence vos propres mots.)
On dit à l'assistant de jeter le bordereau de côté et d'en choisir un autre. Encore une fois, l'interprète vérifie s'il s'agit d'un mannequin
marqué. Si oui, il y répond. Sinon, il dit: "Je ne veux pas encore y toucher, mais laissez-moi écrire mes impressions au fur et à mesure
que je les reçois."
Il prend son bloc-notes et un marqueur et note ses impressions. C'est sous le couvert du carnet qu'il ouvre de la main droite le billet
volé, note la question, replie et repaume le billet.
Il tend le bloc au volontaire et lui demande de le tenir contre sa poitrine. Prenant le billet dans sa main gauche, il l'ouvre en fait et le lit
mal comme la question vient de le noter secrètement.
« Et quelle a été mon impression ? demande-t-il à l'assistant sur scène, "Lisez-le à haute voix et montrez ce que j'ai écrit au public."
Il y aura des applaudissements à ce stade, et c'est là que la routine se déroule selon le propre de l'interprète
Machine
caprice. Car il atteint lui-même dans le conteneur pour la billette suivante et se voit présenter les options suivantes-
1- Il peut aller de l'avant avec les informations sur le billet qu'il a palmé.
2- Il peut plier le coin de la billette palmée en mettant la main dans le récipient, le laisser là et sortir un mannequin.
Personnellement, j'en passe un devant, mais une seule fois. Ensuite, je plie le coin du prochain billet volé, le dépose dans le
conteneur où je peux le voir, sélectionne un mannequin et le remets à l'assistant. Je réponds au mannequin et demande au
public qui a posé la question. Comme ce sont des questions courantes et que la réponse est quelque peu vague quant au sexe
ou aux données personnelles, quelqu'un est sûr de le reconnaître.
Ensuite, je demande au bénévole sur scène d'ouvrir le bordereau et de vérifier pour tout ce que j'ai fait, en fait, répondre à la
question. Je ne lui demande PAS de le lire à haute voix. En fait, chaque fois que le volontaire sur scène est invité à
reconnaître l'exactitude d'une réponse fictive à la question qu'il tient, et que quelqu'un dans le public dit que c'était sa question,
je demande simplement un oui ou un non. Ceci afin d'éviter que le demandeur reconnaissant ne remarque que le libellé de la
question sélectionnée ne correspond pas au libellé de la question qu'il a écrite. Si personne ne répond à la question, cependant,
le volontaire sur scène est invité à la lire à haute voix après que l'interprète ait répondu. Dans ce cas, je fais juste un signe de
tête à un spectateur imaginaire près du fond de la salle et dis : "Je savais que tu demanderais ça."
Vous pouvez continuer ainsi aussi longtemps que vous le souhaitez. Si vous avez réussi à vous souvenir de la deuxième ou
de la troisième question volée dans la poche de votre pantalon, vous pouvez la sortir et apparemment la retirer du conteneur
et y répondre. Dans ce cas, et dans tous les cas où vous tenez effectivement une question légitime à laquelle vous venez de
répondre, vous pouvez immédiatement la retourner à son rédacteur. L'impression est que parfois vous retournez les questions,
parfois vous les lancez simplement sur scène ou demandez à l'assistant de le faire. Tout est de l'improvisation à ce stade.
Il y a un stratagème intéressant d'Annemann que j'ai utilisé à plusieurs reprises lorsque j'ai sorti de ma poche un deuxième
billet volé dont je connais déjà la réponse. Il vous suffit de tendre la main dans le conteneur, de retirer un lot de billettes et de
les tenir au-dessus de votre tête. Au fur et à mesure que vous obtenez vos impressions, vous les laissez tomber au sol une par
une jusqu'à ce que vous n'en teniez qu'une seule. C'est bien sûr la palme, et après avoir reçu l'accusé de réception de la
réponse, vous la renvoyez directement à l'auteur. C'est une affaire très visuelle et très efficace.
Et dois-je vous rappeler que si vous vous tenez directement au-dessus du récipient tout en remuant pour une question,
qu'il est très facile d'ouvrir un parapluie, de lire le contenu et de le replierÿ? Assurez-vous simplement que le volontaire sur
scène est placé de manière à ce qu'il ne puisse pas voir directement dans le conteneur. Utilisez cette billette avec les
affaires d'Annemann si vous le souhaitez.
Tout ce qui reste est la finale, ce que la plupart des numéros de questions-réponses n'ont pas. Habituellement,
l'interprète dit quelque chose sur le fait qu'il n'a plus de temps ou qu'il est fatigué et s'arrête. Ce n'est guère de la mise
en scène, à moins que vous n'ayez eu de la chance et que vous veniez d'obtenir une réponse incroyable à l'une de vos réponses.
Normalement, cependant, l'acte se termine comme ça - Le volontaire sur scène reçoit une enveloppe et il vérifie qu'elle
est vide. On lui demande de mettre la main dans le conteneur, de retirer toute question et de la sceller dans l'enveloppe.
Il le fait.
L'interprète prend son bloc-notes, écrit quelque chose et le pose face cachée sur les genoux d'un membre du public.
Obtenant le bout du pouce contenant le billet volé initialement mémorisé (vous vous souvenez de celui-là ?) sur son pouce
droit, il s'approche du volontaire sur scène et prend l'enveloppe. Arrachant le bout, il enfonce son pouce à l'intérieur et enlève
la billette volée entre son pouce droit et son index. La gauche
main froisse l'enveloppe, avec le bout du pouce et la billette choisie et la dépose dans sa poche gauche. Le bordereau de droite est
remis à l'assistant et on lui dit de l'ouvrir et de le lire à haute voix. Lorsqu'il a terminé, le spectateur avec le bloc-notes lit la réponse à
haute voix et l'effet est conclu.
C'est ça. Il se passe beaucoup de choses ici et l'acte ne sort jamais deux fois de la même manière. Vous avez toute la latitude du
monde pour utiliser vos capacités naturelles et votre instinct au maximum de leur potentiel.
C'est mon genre de mentalisme. Jazz pur.
Principe 17
Chérissez vos erreurs,
les graines de miracles sont à l'intérieur.
Je suppose que vous êtes tous familiers avec la prédiction de déchirure de journal classique d'Al Coran. Brièvement, le mentaliste
montre une enveloppe et demande à un spectateur d'appeler un nombre entre un et trente-deux. Il écrit le numéro sur l'enveloppe et
la remet à un volontaire pour qu'il la garde. Produisant une feuille de papier journal double largeur, l'interprète la déchire en deux. Il
rassemble les morceaux déchirés et les déchire à nouveau en deux.
Il le fait cinq fois au total, se retrouvant ainsi avec une pile de trente-deux morceaux de journaux. L'interprète distribue les pièces
au nombre sélectionné et remet cette pièce à un spectateur.
L'enveloppe est ouverte et semble contenir une prédiction qui décrit exactement un titre ou une annonce sur l'article sélectionné.
Il y a eu de nombreuses variantes de la méthode, notamment "Handy" de Ray Grismer. Tous impliquent l'application de mathématiques
binaires et une méthode spécifique de déchirure afin de mettre la pièce avec le titre ou l'annonce prévu au bon numéro.
Pour deux raisons précises, je n'ai jamais aimé l'effet. Premièrement, le fait que le numéro soit appelé avant que le papier ne soit tourné
affaiblit l'effet dans la mesure où un spectateur avisé pourrait le calculer logiquement. Il n'y a pas de déconnexion sauf pour faire les
larmes en douceur et rapidement. Cela signifie qu'il ne peut y avoir aucune pensée apparente de la part de l'interprète. Et c'est ma
deuxième objection. Les méthodes publiées impliquent toutes un calcul pour mettre la bonne pièce au bon numéro.
En juin de cette année (1996), j'ai eu l'occasion de voir un collègue mentaliste effectuer l'effet. Non seulement la pensée s'est
montrée, mais il a continué à laisser tomber des morceaux sur le sol dans une tentative apparente de corriger une erreur commise
pendant le processus de déchirure. Cela a abouti à une routine assez amusante, mais pas très étonnante. Mais cela a inspiré la version
suivante de l'effet dans lequel mes deux objections ont été surmontées - le numéro est appelé APRÈS que le journal soit déchiré, et il n'y
a aucun calcul impliqué du toutÿ! La bonne pièce apparaîtra néanmoins au numéro sélectionné.
Machine
Déchire-le
L'effet est exactement comme dans l'original du Coran, sauf lorsque le nombre est sélectionné.
L'interprète remet une enveloppe scellée à un bénévole et produit ensuite un morceau de journal ouvert (grandeur nature, pas
de tabloïd). Il le déchire en deux cinq fois, produisant une pile de trente-deux pièces.
Un bénévole appelle un nombre, il est compté et ce morceau est distribué. La prédiction est alors révélée.
MÉTHODE:
Trouvez une annonce ou un titre approprié, faites une prédiction le décrivant et scellez-le dans l'enveloppe.
Pendant le processus de déchirure, assurez-vous simplement que la pièce de force se retrouve troisième à partir du bas de la pile.
Vous pouvez utiliser l'une des méthodes publiées pour ce faire, ou vous pouvez faire comme moi - gardez simplement la pièce sur le
dessus et lorsque vous avez fini de déchirer, coupez avec désinvolture les trois premières pièces au bas de la pile.
Quant à un nombre compris entre un et trente-deux.
Tenez le paquet à vos côtés. Si le spectateur appelle le numéro 2, retournez simplement le paquet vers le haut lorsque vous l'amenez
en position de distribution et distribuez deux pièces dans la main du spectateur. Demandez-lui si quelqu'un aurait pu savoir quelle
pièce serait maintenant sur le dessus de la pile. La réponse, bien sûr, sera "Non". Prenez la pièce de force, maintenant sur le dessus et
remettez-la à quelqu'un d'autre, puis faites lire et vérifier la prédiction pour qu'elle soit exacte.
Si le spectateur appelle le numéro 3, vous comptez simplement trois pièces dans sa main et travaillez avec la dernière pièce
distribuée. La même chose se produit si 31 ou 30 sont appelés, vous ne retournez pas le paquet avant de distribuer.
La situation ci-dessus ne se produira que quatre fois sur trente. Alors, que faites-vous la plupart du temps, lorsqu'un autre numéro est
appeléÿ? Facile - vous faites ce que mon ami a fait, vous laissez tomber un morceau pendant que vous traitez dans la main du
spectateur. Dans ces cas, vous traiterez toujours du haut du paquet. Supposons que le nombre sélectionné est 15. Soustrayez-en trois.
(OK, il y a donc UN calcul en jeu, mais je suis sûr que vous pouvez le gérer.) Cela vous donne 12. Lorsque vous distribuez la douzième
pièce, manquez la main du spectateur et laissez-la tomber par terre. Lorsque vous vous penchez pour le ramasser, retournez simplement
la pile. (Assurez-vous que le paquet est dans votre main à l'arrière.) Donnez-lui la pièce et finissez de compter. La pièce de force est au
numéro appelé.
L'idée de retourner le paquet pour arriver au bon nombre, bien sûr, vient d'une ancienne force de cartes impliquant des cartes
secrètement retournées au bas du paquet. Mais la mauvaise direction de laisser tomber le morceau de papier rend en fait beaucoup
plus facile de couvrir le chiffre d'affaires qu'il est avec un jeu de cartes.
Essayez-le, vous l'aimerez probablement. Et si ce n'est pas le cas, vous vous débarrasserez au moins des vieux journaux qui
encombrent votre chambre et constituent un risque d'incendie.
Principe 18
Anticipez l'inévitable,
parce que Murphy avait raison.
"Tout ce qui peut mal tourner, ira mal" est peut-être un cliché, mais c'est néanmoins vrai. Si la possibilité d'erreur de la part de
l'interprète ou du spectateur existe, cette erreur se produira tôt ou tard. La façon dont un interprète le gère est ce qui sépare le
professionnel des aspirants.
Tout le monde a du mal quand quelque chose d'imprévu se produit la première fois. Mais il n'y a aucune excuse pour que l'erreur se
reproduise sans que l'interprète soit prêt.
Il y a plusieurs années, j'effectuais ma routine de mémoire de carte, qui est devenue ma marque de fabrique.
(Il est décrit en entier dans mon Art of Mentalism 2.) Comme vous le savez probablement, l'effet implique une pile de sortes. Quatre
membres du public sont autorisés à mélanger chacun environ un quart du jeu, mais les cartes sont collectées par l'interprète de sorte
que les cartes qui se trouvaient dans chaque moitié du paquet pour commencer restent dans leur propre moitié. L'interprète mélange
ensuite faussement le paquet et procède au pseudo effet de mémoire.
Cela fait près de trente ans que je fais un faux mélange de fusils debout. J'ai eu des cartes collées sur la bande, mais j'ai appris à toujours
utiliser de nouvelles cartes et à "leur donner de l'air" avant la dernière partie du tour de passe-passe.
Mais jamais, jamais je n'ai laissé tomber les cartes. J'ai supposé que je ne le ferais jamais. Cette nuit-là, je l'ai fait. Maintenant quoi?
J'ai renfloué à la dure et j'ai juste fait l'effet légitimement. Le problème, cependant, est que la mémorisation des cartes me
prend environ 45 à 50 secondes. C'est un temps mort parce que vous êtes trop occupé par les mnémoniques impliqués pour vous
engager dans un crépitement vif pour l'amusement du public pendant le processus.
Avec la pile, cela ne prend que 11 secondes environ, ce qui est à peu près assez long.
Cela se reproduira-t-il un jourÿ? Oui. Je garantis qu'éventuellement, à la suite d'une attaque soudaine des maladroits, je
lâcherai à nouveau les cartes. Est-ce que je devrai encore renflouer à la dure ?
Non.
Bien que mon point ici soit que vous devez vous attendre à l'inattendu, vous trouverez peut-être que ma solution au dilemme ci-
dessus vous sera utile. Si vous faites la routine de mémoire de carte ou tout autre effet où l'intégrité des deux moitiés du jeu doit être
maintenue, c'est une bonne mesure de sécurité.
Marquez simplement une moitié du pont sur les faces. C'est une idée qui apparaît dans le classique Treize étapes vers le mentalisme de
Corinda. De petites rayures à travers les points d'index feront l'affaire. De cette façon, si vous laissez tomber les cartes, ou si une foule
obstinée insiste pour mélanger elle-même tout le jeu (bien que cela ne m'arrive JAMAIS car je ne tolère pas les conneries [!]), vous
pouvez simplement les ramasser, les remettre en ordre côté vers le haut et continuez avec la "mémoire".
C'est juste une question de tenir les cartes dans votre main droite et de vous tenir avec votre côté gauche vers le public.
84 Robert Cassidy
Pendant que vous mémorisez apparemment les cartes, distribuez-les de votre main droite vers votre gauche, en faisant
défiler les cartes marquées vers le bas. Lorsque vous avez terminé, coupez apparemment les cartes, en séparant vraiment
les moitiés, et procédez à l'effet. Les hommes de cartes reconnaîtront l'idée comme étant le "Great Divide" de Harry Lorayne, et
le reste d'entre vous voudra peut-être se procurer son excellent livret avec ce titre pour d'autres applications du mouvement.
Vous ne craindrez plus jamais une attaque d'hydropisie.
Conclusion
Le mentalisme est un art, et il est pratiqué le plus efficacement par les artistes. Capitalisant sur sa propre personnalité, chacun
appose son empreinte unique sur le matériel qu'il interprète.
On dit que le mentalisme est plus facile à exécuter que la magie traditionnelle, mais qu'il est beaucoup plus difficile à bien
exécuter. Le but de The Principia Mentalia (en plus d'implanter des messages subliminaux conçus pour corrompre vos esprits
d'une manière connue de moi seul et de la Grande Fraternité des Illuminati) a été de stimuler la capacité créative qui réside
chez tout artiste sérieux. Cela ne signifie pas que vous devez être un créateur de concepts constamment nouveaux et plus
diaboliques. Cela signifie simplement que pour vous démarquer du troupeau, vous devez trouver votre propre approche unique.
Principe X
"Ne fais confiance a personne"
Et ainsi finit l'eau

Bob Cassidy - Mentalism Tricks Compleat Principia Menta

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"Tu ne sauras jamais…"

Table des matières

Naviguer sur le Web 8

Copyright © 1995, 2002 par Robert E Cassidy Tous

Première partie - Feu

Pour ceux qui croient

Aucune explication n'est nécessaire.

N'est-ce pas ainsi qu'un VRAI LECTEUR D'ESPRIT le ferait ?

Alors vous saurez.

je disais carrément aux gens ce à quoi ils pensaient.

l'essence de ma personnalité d'interprète.

Surfer sur le Web -

Nous, les mentalistes, devrons bien sûr trouver des emplois.

Principia 1 & 2 ayant été énoncés, nous revenons maintenant à la scène

en fait vendu son âme au Père Noël.

Commutateur extra sensoriel

Si vous faites les deux choses simultanément, les commutateurs s'annulent.

Les chiffres correspondent.

Cendres aux cendres, poussière à la poussière

C'est le meilleur moment pour lire le feuillet.

Elle lit le bordereau à haute voix. "Trois!"

La pensée du fantôme annoncée

Ils s'assoient tous.

Pourquoi prendre des risques ?

Comment j'ai trouvé le Saint Graal

avec mes excuses à Malaclypse le Jeune

Pourtant, je n'ai pas aimé le timing.

J'ai aimé l'approche, mais il manquait la franchise de l'original.

Le spectateur avec le jeu a fait le décompte et a révélé la carte.

Il est, et a toujours été, à l'intérieur de vous.

Ainsi finit le feu

Deuxième partie - Terre

Comment faire en sorte que vos effets ressemblent à la "vraie chose"

Dans les phrases suivantes se trouve le secret de la "vraie" magie :

Un test typique pourrait se lire comme suitÿ:

1. Allez voir l'homme assis dans l'allée de la rangée 3.

"Monsieur, nous sommes-nous déjà rencontrés auparavantÿ?

"Maintenant, tu crois que ce n'est qu'une coïncidence ?"

Le journal impair est préparé comme suit :

respectivement. Pour le 9 janvier, l'entrée recommence avec le deux de pique.

Faites votre choix

Retourner sur le Web

(Ce qui précède est un Aleph. Tout est là)

Les mots croisés synchroniques

1. Ne s'est pas produit

4. Était une hallucination (hallucination MASS s'il y avait beaucoup de témoins)

PRÉSENTATION ET MANIPULATION ALTERNATIVEÿ:

Jeter des choses et autres ruminations sur des

Les deux sont identiques.

Télépathie de carte de visite

Le test de l'annuaire téléphonique Jaxian

Ainsi finit la Terre

Troisième partie - Air

Figure 1: (Je pensais que c'était une belle image.)

Et surtout, c'est simple. Ce qui nous amène à

Terminer comme décrit.

Une vibration du WEB

"Bien, parce que je suis sur le point de vous en montrer un."

Le spectateur s'exécute et dit, par exemple, "23 juin 1949".

écrire dans la poche et ne pourra pas voir ce que vous faites.

Noir et blanc et rouge partout

peut savoir avec certitude, c'est que l'un d'eux fait.