Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La pompe à insuline délivre en continue de l’insuline à dose filée (rythme de base) et qui
correspond au besoin en basal et des bolus lors des repas.
En cas de pompe à insuline, des stylos doivent être prescrits au cas où celle-ci
dysfonctionnerait.
Ordonnance n° 1 :
Attention
• Tous malaises évocateurs justifient la prise d'une glycémie.
• Il faut distinguer les hypoglycémies fonctionnelles des organiques.
Définition Tout abaissement de la glycémie en dessous de 0,50g/l est considéré comme
une hypoglycémie.
La plupart des hypoglycémies sont iatrogènes, chez des personnes traitées pour un
diabète.
Clinique
Premier stade :
Signes de glucopénie :
- fatigue,
- sensation de faim
Signes adrénergiques : réponse du système nerveux végétatif
- tachycardie, palpitations, élévation de la TA - sueurs, pâleur, tremblements
Traitement
Il repose essentiellement sur des règles hygiéno- diététiques :
- fractionner les repas si gastrectomie,
- éviter les sucres à fort index glycémiques,
- augmenter la quantité de fibres alimentaires,
- amaigrissement en cas de surcharge pondérale associé à
la pratique d'exercice physique particulièrement en cas d'antécédents familiaux de diabète
de type 2,
- parfois le glucor peut être tenté afin de ralentir l'absorption des glucides.
Ordonnance n° 1
— GLUCOR® [acarbose] 50 mg : 1 cp au mieux 15 minutes avant chaque repas.
Si la tolérance digestive est satisfaisante, la posologie peut être doublée.
Attention
• Toute élévation de la TSH ne justifie pas d'un traitement.
• L'introduction d'un traitement doit être prudente chez les patients coronariens.
• Toutes modifications de posologie d'un traitement contenant de la T4 doit être réévalué
6 semaines à 2 mois après compte tenu de la longue demi -vie des traitements.
• L'hypothyroïdie profonde peut provoquer un coma myxœdémateux menaçant
le pronostic vital.
Clinique
— asthénie, apathie, troubles de la concentration , lenteur, syndrome dépressif,
— frilosité récente, constipation , peau sèche , raréfaction de la pilosité et perte de cheveux,
— bradycardie
— raucité de la voix,
— visage et mains infiltrés,
— fatigue musculaire et crampes,
— prise de poids modérée,
— Bradycardie, voir péricardite,
— La palpation cervicale recherche un goître.
Biologie
TSH T3, T4 : si TSH élevée, T3 T4 basses : hypothyroïdie périphérique si TSH élevée, T3
T4 normales : hypothyroïdie périphérique compensée ou infra-clinique si TSH normale, T3
T4 basses : hypothyroïdie d'origine centrale si TSH normale, T3 basse, T4 normale :
syndrome de basse T3 ou prise d'amiodarone si TSH élevée, T3 T4 élevées : syndrome
de résistance aux hormones thyroïdiennes Si la TSH est élevée, il convient alors
de doser les Ac anti Thyroperoxydase, Ac anti Thyroglobuline : leur
positivité signe le diagnostic de thyroïdite d'Hashimoto.
Si une surcharge en iode est suspectée mais non identifiée, il convient de réaliser une
iodémie ou une iodurie.
Traitement
On doit instaurer un traitement substitutif :
- si la TSH est supérieure à la normale, avec une T4L abaissée ou des auto-anticorps
positifs associés à des signes cliniques, une dyslipidémie, un terrain cardiovasculaire.
- si la TSH> 10 mUI/l en l'absence d'Ac anti TPO ou anti Tg. Il doit être progressif et
prudent chez le sujet âgé ou présentant une cardiopathie rythmique ou ischémique, il
faut alors surveiller l'ECG régulièrement.
Ordonnance n° 1:
— LEVOTHYROX 50µg [lévothyroxine sodique],
— 1 cp à prendre le matin à jeun avec un grand verre d'eau pendant 6 semaines
Posologie à adapter ensuite en fonction du bilan thyroïdien.
• Les causes les plus fréquentes sont : la Maladie de Basedow, l'Adénome uni ou
multinodulaire toxiques, les Surcharges Iodées.
• Certaines thyroïdites peuvent donner transitoirement un tableau initial d’hyperthyroïdie
(voir chapitre Thyroïdites).
• En attendant le traitement spécifique, un traitement symptomatique peut être instauré.
• Le traitement par antithyroidien de synthèse ( ATS) peut induire des agranulocytose.
Clinique
Signes fonctionnels :
— nervosité, irritabilité
— troubles du sommeil
— palpitations
— perte de poids malgré un appétit conservé
— thermophobie et hypersudation,
— syndrome polyuropolydypsique
— fatigue anormale, en particulier musculaire,
— accélération du transit voire diarrhée
— prurit,
— troubles des règles,
Signes physiques :
— goitre : si unilatéral, oriente vers adénome toxique ; si diffus et vasculaire, oriente vers
Basedow, — tremblement de repos,
— exophtalmie (à différencier d’une exophtalmie due à la myopie) et rétraction de
la paupière orientant vers un Basedow de même que le myxoedème prétibial.
Biologie et examens complémentaires Biologique :
- T4 et T3 élevées, - TSH effondrée
- si notion de prise d’iode, iodémie et iodurie des 24 h
- dosage des anticorps anti-thyroïdiens et antirécepteurs de la TSH
Echographie thyroïdienne :
Elle Peut être utile s'il existe des nodules.
Traitement
Le traitement symptomatique peut être instauré d'emblé, et la posologie adaptée à
la réponse thérapeutique.
Un arrêt de travail peut se justifier en fonction de la symptomatologie.
Ordonnance n°1 :
— AVLOCARDYL 40 [propranolol 40] : ½ comprimé 2 à 3 fois par jour pendant 3 à
4 semaines puis arrêt.
— LEXOMIL [bromazépam] : 1/2 cp si nervosité importante
— IMOVANE [zopiclone] : 1/2 cp le soir au coucher si insomnie
Prise en charge :
- Goitre homogène simple :
- Surveillance : palpation et TSH annuelles, échographie tous les 2 ans
- Hormonothérapie frénatrice : Levothyrox 50 à 100µg avec comme objectif une TSH dans
les valeurs basses de la normale, afin de minimiser la stimulation du parenchyme thyroïdien
et donc la progression et l'évolution du goitre.
Cette stratégie est controversée en cas de TSH normale.
- Chirurgie : si disgrâce esthétique.
- Goitre associé à une maladie d'Hashimoto ou de Basedow :
- Goitre volumineux ou compressif :
- Chirurgie : traitement de choix
- IRA thérapie : peut être envisagé chez le sujet âgé fragile , à faible dose ,
éventuellement sous corticothérapie afin de prévenir l'oedeme.
- Goitre multinodulaire asymptomatique :
- Surveillance : palpation et TSH annuelles, échographie + cytoponction échoguidée des
nodules supracentimétriques.
- Chirurgie : si gêne fonctionnelle, disgrâce esthétique, cytologie anormale de nodules.
-Goitre multinodulaire toxique : Chirurgie : à favoriser en cas de goitre ou de nodules
volumineux ou de cytologie suspecte, après l'obtention de l'euthyroïdie grâce aux
antithyroïdiens de synthèse.
- IRA thérapie : traitement de choix chez le sujet âgé.
Ordonnance n° 1 :
Ordonnance n°1 :
— NEOMERCAZOLE 20mg [carbimazole] : 3 cp par jour en une prise le matin pendant 1
mois. Réévaluation de la dose à un mois avec le dosage de la TSH. Durée totale de
traitement 12 à 18 mois.
Ordonnance n°3 :
— Basdène [benzylthiouracile], comprimés à 25 mg : Doses d’ attaque : de 150 à 200
mg/ jour (6 à 8 comprimés/jour) en 3 prises par jour aux repas, pendant 1 à 2 mois puis
doses d’ entretien pendant 1 an à 1 an et demi, 100 mg/jour (4 comprimés/jour),
puis baisse progressive (au total 18 mois à 2 ans de traitement).
Ou : Ordonnance n°4 :
— Proracyl [propylthiouracile] comprimés à 50 mg : 6 à 9 comprimés par jours, soit 400 à
600 mg puis doses dégressives.
Surveillance post-thérapeutique :
Après un traitement médical, il faut surveiller la survenue d’une éventuelle rechute par
dosage de la T4L et de la TSH, 1 à 2 mois après l’arrêt du traitement puis tous les 2 à 3
mois, la première année puis 1 à 2 fois par an ensuite (les rechutes sont souvent
précoces).
En cas de traitement par iode 131, surveillance de la T4L et de la TSH, 2 fois/an.
Ordonnance Type | Thyroïdites subaiguës ou de de Quervain
Description :
Attention
Biologique
Traitement
Symptomatique par AINS ( aspirine , etc.) ou corticoïdes dans les formes
hyperalgiques (la douleur disparaît alors très rapidement).
Pour le traitement symptomatique de l' hyperthyroidie (bétabloquant , anxiolytique)
si les symptômes sont invalidants se référer au chapitre correspondant.
Ordonnance n°1 : forme modérée
— Repos (éventuellement arrêt de travail de 1 à 2 semaines).
— Aspirine si non contre indiquée : 2 à 3 g/ jour pendant 4 à 6 semaines.
Descripti
Attention
Traitements Le plus souvent chez l’adolescent il s’agit d’une gynécomastie de la puberté
qui nécessite surtout de rassurer le patient et la régression se fait
en général spontanément en 1 à 2 ans. Eventuellement
un traitement par dihydrotestostérone est envisageable en traitement local.
Ordonnance n° 2 :
Description
Attention
Ordonnance n°1 :
Ordonnance n°4 :
Ordonnance n°5 :