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Chirurgie Générale
Thyroïde : GMN
Thyroïdites.
Cancers thyroïdiens.
Pathologies Parathyroïdiennes.
* Hyper parathyroïdie.
* Hypo parathyroïdie.
Chirurgie fonctionnelle.
GOITRES MULTI NODULAIRES
Les GMN représentent la thyroîdopathie :
- la plus fréquente. ++++
- la plus ancienne de la glande thyroïde, surtout dans les
contrées carencées en iode.
- 05 à 20 % de la population ont un nodule palpable,
de plus d’un cm.
Les nodules découverts fortuitement lors d’un examen
radiologique ou lors d’une autopsie, sont encore plus
fréquents :
Prévention
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Cela, a certes diminué la prévalence de la maladie,
mais sans l’éradiquer, car beaucoup d’autres
facteurs y participent dans la goitrigènèse :
1. prédisposition génétique.
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Historique :
Au milieu du XIIIème siècle, la connaissance anatomique globale
du corps thyroïde est celle que nous connaissons aujourd’hui.
Il est constitué de 02
lobes latéraux verticaux
que réunit un isthme
horizontal.
Dimensions moyennes :
de haut.
Aspect :
Le parenchyme thyroïdien est brun rougeâtre, mou et
friable, enveloppé d’une capsule fibreuse qui y adhère
Rapports avec les plans superficiels de la région sous hyoïdienne :
• L’aponévrose cervicale moyenne formée par deux feuillets qui engainent les
muscles sous hyoïdiens.
De nos jours, on rapporte que la thyroïde d’un sujet sain pèse entre 15 et 30 grammes.
Son développement est silencieux et insidieux, selon une courbe linéaire avec un taux de
croissance de 0,8 % par an.
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Bilan thyroïdien de base.*
TSHus, FT4 et FT3. Ces
examens
Dosage de la phospho-calcémie.
tendent
CYTOPONCTION THYROIDIENNE.
(opérateur dépendant).
■ La classification Ti-Rads (Thyroid imaging-
Reporting and data system)
(de 1 à 5) permet une stratification du risque de
malignité des nodules en fonction de leur aspect
échographique.
■ Les signes de forte suspicion sont :
l'hypoéchogénicité marquée, les
micro calcifications, la forme irrégulière, les
contours irréguliers, la
dureté en élastographie.
Elle permet de trier les indications chirurgicales. Elle est réalisée après
une échographie détaillée permettant de définir les nodules à
ponctionner :
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L’analyse de toutes ces informations, et des résultats du
trépied d’exploration, permettent:
- de décider de l’intervention .
ou - de sursoir à celle-ci par une surveillance.
La chirurgie résout ces problèmes individuels, mais, elle ne
peut solutionner des problèmes de santé publique.
• Un goitre à développement
antérieur peut prendre des
proportions importantes
sans être compressif .
En revanche, un goitre se
développant:
* latéralement. Risque d’entrainer précocement
* en arrière. une compression des organes de
* vers le bas. Voisinage. 34
3. Plongeance.
Il faut différencier:
* une plongeance sus sternale
* d’une plongeance sous sternale,
qui définit un goitre
intra thoracique.
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4. Cancérophobie.
Les phénomènes de mutagenèse aux quels sont soumis les
thyroîcytes dans un GMN, peuvent conduire à la malignité.
Il est donc légitime d’apprécier
l’angoisse d’un cancérophobe dans
l’indication opératoire.
l’indication opératoire doit être le résultat d’une
concertation entre:
* le malade.
* l’Endocrinologue.
* le Chirurgien.
Beaucoup de ces malades revendiquent un
traitement chirurgical.
Il ne faut pas céder à cette facilité.
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5. Désir propre du malade.
Beaucoup de malades
revendiquent un
traitement chirurgical.
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Thyroïdectomie subtotale.
Thyroïdectomie totale.
Chirurgie et évolution des idées.
La première extirpation du goitre suivie de succès a été
pratiquée par Dessauli en 1792.
De cette date jusque vers 1875, la chirurgie de la thyroïde
a été relativement décevante avec une morbi-mortalité
élevée.
Nerf Récurrent
Progressivement, la chirurgie thyroïdienne devient une
chirurgie réglée grâce :
1- la qualité des explorations.
2- à la minutie.
3- à l’expérience du chirurgien.
et ceux
la la
de
thyroïdectomie thyroïdectomie
totale subtotale.
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Le conflit entre les partisans de la
thyroïdectomie subtotale
et ceux de
la thyroïdectomie totale
- Morbidité postopératoire.
repose sur plusieurs points:
- Morbidités récurrentielle et parathyroïdienne.
- récidive.
- Moignon thyroïdien restant.
- Observance.
- Risque de micro-carcinome.
- Fonction thyroïdienne Postopératoire.
- Risque de la reintervention.
- Coût de la prise en charge.
De nombreuses études comparatives sur les deux techniques
chirurgicales, ont été réalisées et montrent :
1. Une morbidité récurrentielle et parathyroïdienne peu
différente entre les deux techniques opératoires.
2. Un taux non négligeable de récidives avec tous les aléas de la
réintervention.
3. Une absence de moyens pour quantifier le volume restant per
opératoire lors de la thyroïdectomie subtotale.
La thyroïdectomie totale
apparaît comme la seule
alternative mettant à l’abri
de la récidive.
Certes, elle implique une opothérapie substitutive à vie
que du reste la thyroïdectomie subtotale ne peut pas
toujours éviter.
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La nature du tissu résiduel est un élément
déterminant*:
* Est-il fonctionnel ?
* Aboutit-il à la récidive ?
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Pour les GMN « plats », il n’y a pas de consensus pour
leur traitement.
Plusieurs questions les concernant restent sans réponses :
vont –ils croitre ou demeurer occultes toute la vie comme
le prouvent certaines séries autopsiques ?
•Bilan hormonal.
EST DE REGLE.
• Echographie cervicale.
•Cytoponction thyroïdienne.
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Y . CHAPUIS