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1. Définition du Coran
Le mot Coran (en arabe al-Qur'ân) étymologiquement veut dire la récitation ou la lecture
par excellence. Le Coran est le livre sacré des musulmans, qui le considèrent comme la
« parole incréée de Dieu », qui la révèle à Son prophète Mohammed pendant une période
qui s'étend sur 23 ans, verset par verset, sourate par sourate, afin que celui-ci la
communique à son peuple.
3. Révélation (Wahy)
Le mot « Révélation » désigne le moyen par lequel Dieu communique ses instructions aux
prophètes. Dieu envoie Son message soit par un ange, soit directement dans l'esprit du
prophète.
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Comment se fait la révélation ?
• parfois Jibril (Gabriel) prend la forme d'un homme, qui me parle comme parle un
homme,
• parfois comme un être particulier, doté d'ailes, et je retiens tout ce qu'il me dit,
• d'autres fois, j'entends comme une cloche sonner dans mes oreilles - et c'est là la
plus dure des épreuves - et quand cet état d'extase s'en va, je me souviens
parfaitement de tout, comme si c'était gravé dans ma mémoire.
4. Structure du Coran
Le Coran que nous possédons se compose des sourates (chapitres). Il en renferme 114 de
longueurs inégales. La plus courte comprend trois versets (Al Asr, al Kawthar), et la plus
longue en englobe 286 (Al Baqara). Certaines, révélées à la Mecque, d'autres à Médine.
Chaque Sourate se compose de plusieurs versets (A'yat).
Le Coran en comprend plus de 6.000 ayats. Il est divisé en trente fractions appelés JUZ’ et
aussi en soixante sections appelés HIZB, permettant de lire le Coran en 30 jours (JUZ) ou
en 60 jours (HIZB).
Dès que Mohammed commençait à recevoir les versets coraniques, il encourageait ses
amis à les retenir dans leur mémoire afin de pouvoir les réciter lors des prières. Toutefois, il
ne permettait pas aux croyants d’écrire ces paroles divines, il fallait les connaître par cœur
pour la prière.
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Cependant, il le permettait à un nombre de personnes connues, les Scribes de la
Révélation1 : Abu Bakr al-Siddik, ‘Umar ibn al-Khattaab, ‘Uthmaan ibn ‘Affaan, ‘Ali ibn Abi
Taalib, al-Zubayr ibn al-‘Awwaam, ‘Aamir ibn Fuhayrah, ‘Amr ibn al-‘Aas, Ubayy ibn Ka’b,
‘Abd-Allaah ibn al-Arqam, Thaabit ibn Qays ibn Shammaas, Hanzalah ibn al-Rabee’ al-
Usaydi, al-Mugheerah ibn Shu’bah, ‘Abd-Allaah ibn Rawaahah, Khaalid ibn al-Waleed,
Khaalid ibn Sa’eed ibn al-‘Aas (on dit que c’était le premier à avoir écrit les paroles divines),
Mu’aawiyah ibn Abi Sufyaan et Zayd ibn Thaabit, à qui il demandait d’écrire les fragments
du Coran qui lui était révélés.
Les Grands Mémorisateurs parmi les compagnons : Abu Bakr, Abdullah Ibn Mas'ûd, Zayd
Ibn Thâbit, Abdullah Ibn Zubayr, Ali Ibn Abî Tâlib, Ibn Abbâs...etc. Ceux-ci, du vivant du
Prophète, connaissait déjà par cœur le Coran en entier (hafiz al qur’an).
- De plus, avec le Ramadan, le Prophète ﷺrévisait le Coran avec l’Ange Jibril, c’est
pourquoi les musulmans eux aussi révisait le Coran en entier pendant la prière de Tarawih.
Le Coran était écrit sur plusieurs sortes de supports dont : morceau de parchemin et de
cuir tanné, tablettes de bois, omoplates de chameaux, espèces de pierres blanches assez
tendre pour que l'on y puisse graver facilement le texte, nervures médianes des dattiers,
morceaux de poteries brisées, et ainsi de suite.
« Le meilleur d'entre vous est celui qui apprend le Coran et l'enseigne aux autres. »
Al-Bukhârî
« Celui qui lit une seule lettre du Coran obtient une bonne action et la bonne action a dix
fois sa récompense. Je ne dis pas que "Alif Lam Mim" est une lettre, mais Alif ( )أest une
lettre, Lam ( )لest une lettre et Mim ( )مest une lettre. » At-Tirmidhî et Ibn Mâjah
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Tiré de la parole du savant Ibn Qayyim al Jawziya reprise de la biographie du Prophète ﷺ
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‘Â’ishah rapporte que le Messager d'Allah ﷺa dit : « Celui qui excelle dans la lecture du
Coran et le mémorise, sera avec les nobles anges messagers qui ne font qu'obéir à leur
Seigneur. Celui qui lit le Coran avec difficulté et en hésitant dans sa lecture aura quand
même deux récompenses. » Al-Bukhârî (4937).
Abû Umâmah rapporte : « J'ai entendu le Messager d'Allah ﷺdire : « Lisez le Coran car il
viendra au Jour de la Résurrection comme intercesseur pour les siens. Lisez les deux
sourates lumineuses Al-Baqarah et Âl-‘Imrân, car elles viendront au Jour de la
Résurrection comme deux nuages ou comme une nuée d’oiseaux intercéder en faveur de
celui qui les lisait et appliquait leurs principes. » Muslim
Le Messager d'Allah ﷺa dit : « On dira [au Jour de la Résurrection] au lecteur assidu du
Coran : « Lis et monte [les degrés du Paradis]. » Il s’élèvera alors d’un degré par verset,
jusqu’à réciter le dernier verset qu’il connaissait. » Sahîh Abû Dâwûd (1317)
Après la mort du Prophète ﷺ, le nombre de tribus qui le suivaient allaient en augmentant
(ceux-ci se situaient dans les régions désertiques de la péninsule arabique). Voyant cela, le
Calife Abou Bakr ra n’avait pas d’autres choix que de remettre ses gens sur le droit chemin
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en envoyant une armée de musulmans. Lors de la bataille qu’ils ont gagnée, beaucoup de
sahabas HAFIZ du Coran sont morts !
C’est pourquoi Omar Ibn Khattab ra a demandé au Calife Abou Bakr ra de faire un
exemplaire du Coran. Mais celui-ci ne voulait pas, car il ne voulait pas faire quelque chose
que le Prophète ﷺn’avait pas fait de son vivant. Abu Bakr ra s'enfuit, et dit : « Ferais-je ce
que n’a pas fait l'Envoyé de Dieu ? » (cfr l’innovation- la bidaa en islam).
Mais Omar ra dit à Abou Bakr ra et à Zayd b. Thabit ra le scribe du Prophète ﷺ:
« Quel mal à vous si vous faites cela ? »
Sur ce, le Calife ordonna Zayd b. Thabit d’écrire et de rassembler les sourates dans un lieu.
C’est ainsi que l’on réunit le texte entier en un livre que l’on nomma MOUSHAF (collection
de feuillets). Ces feuillets furent conservés chez Abu Bakr ra jusqu'à sa mort, puis chez
Omar ensuite chez Hafça, sa fille.
1. Les causes
Après les conquêtes des différents pays, les gens entrèrent en masse dans la religion de
Dieu. Toutefois la lecture du Coran devenait différente selon les régions et les transmetteurs
du Coran. Ainsi, la lecture des gens du Cham différait de celle des gens de l’Iraq. Chacun
tenait pour juste sa manière de lire le Coran sans vouloir la changer. Craignant qu'une
altération ou une modification ne change le texte coranique, Houdhaifa ra se rendit à
Médine pour rencontrer le Calife 'Othman ra et lui dire : « Arrête les musulmans avant qu'ils
n'en arrivent, concernant leur Livre, à avoir autant de divergences que les gens du Livre qui
les ont précédés ».
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2. La commission chargée de la mission (15 ans après la mort de Rasoulloullah )ﷺ
'Othman convoqua promptement les compagnons du Prophète qui se trouvaient à Médine,
les consulta sur cette affaire. Et après une délibération, il décida de recopier le Coran et
adopter un seul exemplaire pour tous les musulmans. A cette fin, il chargea Zayd b. Thabit,
qui avait compilé le Coran du temps d'Abû Bakr, Sa'id b. al-Aç, Abdullah b. az-Zoubayr et
Abdur Rahman b. Harith de terminer cette tâche en leur disant : « Ecrivez-le d'après le
dialecte de Qouraych, c'est dans ce dialecte que le Coran a été révélé. Il mit à leur
disposition le Mouçhaf qui se trouvait chez Hafça.
Après l'accomplissement de ce travail, 'Othman envoya une copie à chacune des provinces
(six ou sept) et garda une chez lui. Le Coran porte ; de nos jours, le nom « Mouçhaf de
'Othman ». Les autres Livres et feuillets sur lesquels étaient écrits les différents versets et
passages du Coran furent brûlés. Cette copie fut adoptée par tous les compagnons et
ensuite par tous les musulmans. Il y en a une encore à Istanbul.
Le Coran, un Miracle
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2. La Parole d’Allah ﷻ: Miracle en soi
Le Coran que nous avons entre les mains est un livre, composé de pages, d’encre, d’une
couverture.
Tout autant d’éléments que les êtres humains ont fabriqués à base de matière créée par
Dieu.
Mais lorsqu’on lit ce Coran en arabe, on récite une Parole qui elle est incréée. En
effet, Dieu est Créateur de tout, mais Lui est incréé. En toute logique, ce qui émane
de Son Essence ne peut donc pas être créé.
Le fait que l’on puisse avoir en mains les paroles révélées d’Allah ﷻest déjà un miracle !
Nous pouvons prendre pour preuve que le Coran n’a pas été écrit par la main d’un homme
le fait que le Prophète ﷺne savait ni LIRE, NI ECRIRE !!! On l’appelait le « Al Oummy » ou
le Prophète analphabète.
Lors de la révélation, le Prophète Muhamed ﷺavait interdit que l’on puisse écrire le Coran
(sur quoi que ce soit). Il ne voulait pas que cela soit pris comme un texte humain. Il signifiait
ainsi que la parole divine se devait être respectée en étant retenue par cœur et étant gardée
dans la mémoire des croyants.
Pour lui, c’était une parole divine, une parole qui est éternelle, valable jusqu’à la fin des temps
qui ne pouvait être retranscrite.
On peut comparer la parole divine comme à une parole vivante. Voici une réflexion
qui nous l’explique :
« Dieu est "le Vivant, celui qui subsiste par lui-même. Ni l'assoupissement ni le sommeil n'ont
de prise sur lui" [Coran 2,255]. Il s'en suit que sa parole est à jamais vivante parmi nous.
Nous devons y être attentifs à tout moment : qu'est-ce que Dieu veut me dire ici et maintenant
? Je ne puis pas arriver à comprendre le texte en me situant au cœur de la modernité si je
ne le replace pas d'abord dans ses dimensions historiques, au sein d'une chronologie. Cette
démarche doit précéder toute tentative de lecture pour pouvoir comprendre tout à la fois la
circonstance de la révélation et l'intention du message révélé, en d'autres termes le point de
départ et le but recherché. »2
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Allah ﷻdit: « Ô Hommes, une exhortation, émanant de votre Seigneur, ainsi qu’une
Guérison pour ce qu’il y a dans les poitrines (les cœurs), un guide et une miséricorde pour
les croyants… » Sourate 10 ; v.57
"Par ceci (le Coran), Dieu guide au chemin du salut ceux qui cherchent son agrément. Et il
les fait sortir des ténèbres à la lumière par Sa grâce. Et Il les guide vers un droit chemin." S.
5 ; V. 16
"Et c'est ainsi que Nous t'avons révélé un esprit (le Coran) provenant de notre ordre. Tu
n'avais aucune connaissance du Livre ni de la foi ; mais Nous en avons fait une lumière par
laquelle Nous guidons qui Nous voulons parmi Nos serviteurs. Et en vérité, tu guides vers
un chemin droit, le chemin de Dieu à Qui appartient ce qui est dans les cieux et ce qui est sur
la terre. Oui, c'est à Dieu que s'acheminent toutes les choses."
Sourate 42, Verset 52-53
Il est pour les maladies du cœur, du corps et de l’âme un Remède et une Guérison (Chifâa).
Dieu ﷻdit: « Ô Hommes, une exhortation, émanant de votre Seigneur, ainsi qu’une
Guérison pour ce qu’il y a dans les poitrines (les cœurs), un guide et une miséricorde pour
les croyants… » S 10;57
Ibn al-Qayyim r. a dit :"Le Coran est une guérison de ce qui est dans les poitrines (càd. Les
coeurs),
il en fait sortir ce que le diable y jette comme doutes, comme désirs, et comme mauvaises
intentions".
"Si tu veux tirer profit du Coran, concentre ton coeur dessus lorsque tu le récites ou que tu
l'écoutes, prêtes-y ton oreille, et sois présent d'esprit tel quelqu'un à qui s'est adressé Celui
qui l'a prononcé (cad. Allah), venant de Lui (Allah) et destiné à lui (le serviteur).
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5. Action du Coran sur le Croyant
« …Les vrais croyants sont ceux dont les cœurs frémissent quand le Nom de Dieu est évoqué
et quand Ses versets leurs sont récités, cela augmente leur foi. Et ils font confiance en leur
Seigneur » S. 08 ; 62
Le Prophète ﷺ: « L'image du Croyant qui lit le Coran est celle de l'orange : son odeur est
suave et sa saveur est suave. L'image du Croyant qui ne lit pas le Coran est celle de la datte
: elle n'a pas d'odeur et elle est douée. L'image de l'hypocrite qui lit le Coran est celle de la
plante aromatique : son odeur est bonne et son goût est amer. L'image de l'hypocrite qui ne
lit pas le Coran est celle de la coloquinte (légume non comestible ressemblant à de petit
potiron) : elle n'a pas d'odeur et son goût est amer » Bukhari et Muslim.
"Le Jour de la Rétribution, on dira à celles et à ceux qui récitaient le Coran:
"Lis et psalmodie le Coran tout en t'élevant dans les degrés du Paradis; et ne t'arrêtes dans
ton ascension qu'au moment où tu épuiseras la dernière lettre de récitation. C'est à cet endroit
que sera ta demeure éternelle" Hadith Sahih at-Tirmidhi
Celui qui récite le Coran couramment sera en compagnie des anges nobles et celui
qui, en lisant le Coran, tâtonne et éprouve des difficultés recevra une double récompense.
Al-Boukhâri, Mouslim
Le fils de Fudayl Ibn ’Iyâd a dirigé une prière et il récita un verset ou fut mentionnée
l‘Enfer ou le Jugement Dernier. Il répéta ce verset. Prit dans la dévotion et la concentration,
on dirait aujourd’hui qu’il a fait une "crise cardiaque", car son coeur s’est mis à battre très vite
qu’il allait presque en mourir.
Nous avons entendu à propos d’un imam lors d’une prière de Tarâwîh qui, lorsqu’il
arriva au verset de la Sourate 69 ; 30 : « Prenez-le et mettez-lui un carcan, puis brûlez-le
dans la fournaise, et enchaînez-le avec une chaîne de 70 coudées [35 mètres], enroulez-le…
», il faillit s’évanouir, on entendait les gens derrière lui qui pleuraient de peur et la mosquée
vibrait de pleurs.
Al Barà Ibn 'Âzeb ra rapporte : « Un homme lisait le chapitre « La caverne » et avait à
côté de lui un cheval attaché à deux cordes. Or voici qu'un nuage passa au-dessus de lui et
se mit à se rapprocher, ce qui faisait trépider le cheval. Quand ce fut le lendemain matin, il
alla raconter la chose au Prophète ﷺqui lui dit: «Ce nuage était une sérénité descendue sur
toi parce que tu récitais le Coran».
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"Celui qui n'a rien du Coran en son intérieur est comme une maison en ruine". At-Tirmidhi
« Ne méditent-ils donc pas le Coran. Et s’il émanait d’un autre Dieu, ils y trouveraient de
multiples contradictions » Sourate 04 ; 82
« Ne méditent-ils donc pas le Coran ou bien leurs cœurs sont verrouillés » Sourate 47 ; 24
« Ne méditent-ils pas la Parole [Ma Parole] ? Ou est-ce parce qu’ils ont reçu ce qui n’est
jamais parvenu à leurs ancêtres » Sourate 23 ; 68
« C’est un Livre béni que Nous t’avons révélé afin que les hommes de bon sens en méditent
les versets et s’y arrêtent pour réfléchir » Sourate 38 ; 29
Allah ﷻdit : « Dis : « Même si les hommes et les djinns s'unissaient pour produire
quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable,
même s'ils se soutenaient les uns les autres › » Sourate 17; 88
« Ou bien ils disent : ‹ Il l'a inventé lui-même ? Non, mais ils ne croient pas. Eh bien, qu'ils
produisent un récit pareil à lui (le Coran), s'ils sont véridiques » Sourate 52 ; 33-34
Face à ce défi, ils se sont montrés impuissants et personne d’entre eux n’a avancé.
« Ou bien ils disent : (Il l'a forgé [le Coran]) – Dis : Apportez donc dix Sourates semblables à
ceci, forgées (par vous). Et appelez qui vous pourrez (pour vous aider), hormis Allah, si vous
êtes véridiques › » S. 11/13
Allah ﷻdit : « Ou bien ils disent : Il (Muhammad) l'a inventé ? Dis: Composez donc une
Sourate semblable à ceci, et appelez à votre aide n'importe qui vous pourrez, en dehors Allah,
si vous êtes véridiques› » Sourate10; 38.
Le Prophète ﷺa relancé le défi à Médine après l’émigration. Allah ﷻdit :
« Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre Serviteur, tâchez donc de
produire une sourate semblable et appelez vos témoins, (les idoles) que vous adorez en
dehors d'Allah, si vous êtes véridiques. Si vous n'y parvenez pas et, à coup sûr, vous n'y
parviendrez jamais, parez-vous donc contre le feu qu'alimenteront les hommes et les pierres,
lequel est réservé aux infidèles » Sourate 2 ; 23-24
Lorsqu’Allah ﷻdit : « Si vous n'y parvenez pas et, à coup sûr, vous n'y parviendrez
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jamais », cela signifie qu’ils n’ont pas pu le faire dans le passé et n’auront jamais la possibilité
de le faire dans le futur.
2. Parmi les règles de la bonne récitation également, c'est de commencer par prononcer les
paroles de préservation contre Satan le lapidé :
- 'A`oûdhou biallâhi mina 'ach-chaytâni 'ar-rajîm" et de prononcer :
« Au nom d'Allah le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux" s'il compte débuter la
lecture au début d'une sourate, à l'exception de S. At-Tawba.
3. Il est préférable pour celui qui récite le Coran d'être en état de pureté, et s'il veut lire dans
le Coran en arabe, alors les ablutions s'imposent, selon cette parole du Prophète ﷺ:
"Seul le purifié peut toucher le Coran".
4. Il est recommandé également, pour procéder à la lecture du Coran, d'être dans une belle
allure, porter de beaux vêtements, s'orienter vers 'Al Qibla (direction de la Ka`ba, vers
laquelle on s'oriente pendant la prière), et dans un endroit respectable qui convient au
Coran.
5. Il est préférable pour celui qui lit de le faire avec calme, sérénité, lenteur, et de méditer
sur ses sens, de concentrer son cœur et ses sens sur ce qu'il lit du Coran, et qu'il
n'entrecoupe pas sa lecture par la parole, sauf en cas de nécessité.
6. Il est recommandé de réciter le Coran avec une belle voix, en prononçant distinctement
les lettres, en articulant bien et en respectant, autant que possible, les règles de la
prononciation.
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7. La personne qui lit doit éviter de perturber les personnes qui se trouvent éventuellement
autour d'elle en élevant la voix ou en dérangeant la personne qui prie.
8. Le récitateur du Coran doit veiller à lire ni trop lentement, ni trop vite, de sorte que la
lecture qu'il fait soit compréhensible.
9. Le Coran ne doit pas être "chanté" comme le font certains hérétiques, ni déclamé comme
le font les Chrétiens, ni "pleuré" comme le font les moines. Tout cela est interdit.
10. Parmi les règles de la lecture, également, c'est de se retenir de bâiller quand l'envie
s'en fait sentir, pour Magnifier Allah comme il se doit, car le lecteur s'adresse pendant sa
lecture à Allah (l'Exalté) alors que le bâillement est l'œuvre de Satan.
11. Et parmi les règles de la récitation, également : quand le lecteur passe par un verset de
miséricorde, il implore la Miséricorde d'Allah, quand il passe par un verset de châtiment,
il implore Allah de le préserver du châtiment, quand il passe par un verset de Louange,
il loue Allah, tout ceci en dehors de la prière obligatoire.
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