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Vo r pr x c -dessous pour les autres zones
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ai-juin 194O, l'Allemaeine nazie décide de porter un coup, qu'elle veut fatal, aux forces alliées. Elle n'hé-
site pas pour cela à balayer les Pays-Bas et la Belgique, nations non belligérantes et qui voulaient à tout
prix préserver leur neutralité. I-e coup de boutoir delaWehrmachtva mettre les territoires des Pays-
Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France sous la coupe du Reich, I-e succès de cette guer-
re éclair (la Blibkrieg) est en bonne partie due à la supériorité aérienne dont vont bénéficier les agresseurs Etrâce
à la Luftwaffe et surtout à son aviation de chasse. Ia maîtrise du ciel leur permet de réaliser sans gyandes diffi-
cultés les missions de reconnaissance nécessaires à une bonne information sur les forces alliées, d'exécuter des
bombardements massifs et éliminer tous les obstacles à la progtression de leur armée ainsi que les voies de com-
munications. De plus, l'attaque des bases aériennes alliées ne fait qu'accroître ce déséquilibre. En face, des pilotes
de différentes nationalités vont se dévouer, n'hésitant pas à sacrifier leurs vies pour essayer d'enrayer cette marée
de feu et d'acier qui s'abat sur l'Europe de l'Ouest. Cette bataille a été perdue, mais bon nombre de pilotes alliés
qui y ont survécu vont s'engager dans les forces aériennes qui mettront à genoux le Reich cinq années plus tard.

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lmées allgmandes au 10 mai 1940 \. *6rfq* I I

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Par Jean-Louis Roba.

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'%§*' urant la Drôle de Guerre, la Hollande va enregistrer Les incidents graves commencent pour la Militaire Luchl,raart
ffi tr& autres
plusieurs incidents aériens, car contrairement aux
pays
dès le 13 septembre 1939, lorsqu'un hydravion Do 18 attaque
par erreur un hydravion Fokker T.Vlll, l'oblige à amerrir, et en Tait
§ffi §§ gouvernement
neutres, son décide dès le
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'§gr départ de
quel prix,
défendre son espace aérien à n'importe autant pour capturer son équipage au complet (lequel sera tout
et ce malgré la faiblesse de sa force aérienne. Cette de même rapidement libéré avec les excuses du gouvernement
attitude est d'ailleurs renforcée aprés les premières (et dange- allemand). Le même jour, un autre Do 18 du 2/106 est captu-
reuses) interceptions effectuées par la force aérienne voisine, ré après avoir été sérieusement endommagé par la chasse hol-
l'Aéronautique Militaire Belge. Iandaise, et son équipage interné. Le 28 mars, un Whitley du
77 Sqn est abattu, et le 14 avril, un
Blenheim du 57 Sqn subit le même sort.
D'autres avions des deux camps vont aussi
venir s'écraser en sol néerlandais, mais
sans intervention de la force aérienne. 0n
remarque d'ailleurs que les avions civils ne
sont pas épargnés, un incident grave pre-
nant place le 26 septembre 1939 lorsque
le DC 3 PH-ASM Mees de la compagnie
nationale KLM, en provenance de Suède,
est mitraillé par un He i15 en patrouille. Un
passager suédois est tué, mais Ie DC-3 va
tout de même atterrir à Schiphol.

A la veille de I'invasion allemande, les unités


les plus efficaces de la /Vederlandse
Militaire Luchtvaart sont réparties en deux
régiments, ou Luchtvaartregimenten :

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du KG 4 . :s: :::trré avec
trois aut'e= -=.-:'es d'equi-
page, et se'e ::'e après la
chute de a r:
e,rde. pour
devenir ge-e': et servir
ensuite en l,leciterranée.
Deux autres bonbardiers du
s./KG 4 soni aussi abattus
par les Fokker, mats les
avions néerlandais sont gra-
vement touchés par le feu
des mitrailleurs et doivent
atterrir à Waalhaven, où ils
sont vite capturés. Au sol les
dégâts sont importants, avec
trois appareils détruits sur le
terrain, tandis que hangars et
installations militaires sont en
feu.

Les six Fokker survivants, qui


ont décollé, abattent trois
Le jour le plus actif de cette invasion est évidemment le 10 mai. Junkers Ju BB du l.^G 30 qui attaquent les batteries antiaé-
La force aérienne allemande a deux tâches : riennes hollandaises, en vue de protéger l'arrivée de la flotte de
. la capture des points stratégiques au moyen de troupes aéro- transport. Au lieu de quoi les Ju 52 du KGzbv 1 arrivent sur le
portées (parachutistes et soldats de la 22e Division d'lnfanterie secteur avec des parachutistes du FJR I (1er Régiment
amenés par des transports et des hydravions) Parachutiste) et des soldats du /.R.I6 (le 16e Régiment
. la destruction des aérodromes hollandais en vue d'annihiler la d'lnfanterie, qui fait partie de la 22e Division d'lnfanterie), avec
force aérienne locale et empêcher l'arrivée de renforts de la RAF pour objectifs la ville de Rotterdam, ses aérodromes et les ponts
ou de l'Armée de l'Air. sur la Meuse. Le chef de toute l'opération est le General Kurt
Student. Les avions de transport sont protégés par des Bf 109
Vers 06h00 (heure allemande), des Fokker D.XXI décollent (dont deux sont revendiqués abattus par la chasse hollandaise).
d'Amsterdam-Schiphol pour intercepter des bombardiers alle- Un Fokker est détruit, et Ies cinq avions survivants, dont certains
mands (identifiés comme des Ju 88), Aucun n'est revendiqué ont mitraillé des trimoteurs au sol en train de débarquer leurs
détruit, mais alors que les bombes commencent à tomber, huit passagers dans le secteur de Rotterdam, doivent chercher refu-
Fokker T.V réussissent eux aussi à décoller, et ils annoncent ge sur d'autres bases. En fait, Waalhaven va être à nouveau
avoir abattu trois avions et endommagé trois autres. bombardé par le KG 4 et vite enlevé par les troupes aéroportées
allemandes.
Wallhaven est I'objectif alloué aux He 111 du KG 4. L'appareil de
tête de Ia formation allemande est attaqué par deux Fokker G.1A A Bergen, base du 4e JaVa,les escadrilles sont surprises au sol
par les bombardiers alle-
mands, et presque tous sont
endommagés ou détruits. Un
unique Fokker D.XXI réussit à
décoller mais, complètement
surclassé, il rentre bredouille.

A De Kooy, onze Fokker


D.XXI dule JaVa se heurtent
aux He 111 et iu 88. lls
revendiquent une v,ctoire,
mais un des Fokker est abat-
tu par le feu défensrf concen-
tré de trois He 11 1

A Ypenburg, huittor, e' -: XXI


et onze Douglas DE 3-: 'e.ls-
sissent à déco{le, ..2". :Je
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Blrad sudrns luêLJalêldrxoJ ]uos a#eMunl el êp sê]olrd sal ']rel
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duquel il est détru t :,- .,: :s or
de ses propres bomc,:s

La seule mission de::-oarde-


ment placée sous es::rte de
chasse a lieu vers 5 ne,res de
l'après-midi quand sx Fokker
D,XXI du 2e JaVa escortent trois
Fokker T.V au départ de Schrphol.
Un chasseur et deux des bombar-
diers tombent au retour sous les
coups des 109, et un deuxème
D.Xll doit atterrir comme rl peut,
contre la revendication d un Bf
109 abattu.

Les hydravions ho landais sont


également très actifs en ce 10
mai. Ainsi un Fokker T.Vlll décolle
au matin pour une reconnaissan-
ce des côtes, et alors qu'il rentre
au Lac Braasemermeer, il est
attaqué par un Bf 110, mais l'ar-
tillerie antiaérienne hollandaise
réussit à abattre ou endommager
ce dernier. Plus tard, quatre T.Vlll
partent pour La Haye afin d'y
recueillir des membres du gouver-
nement hollandais, mais trois
d'entre eux sont interceptés par la
chasse allemande, et deux des
hydravions sont détruits (le troi
sième sera réparé), ce qui fait
qu'un seul appareil peut rejoindre
l'Angleterre avec deux ministres à
son bord. L'équipage d'un Fokker
C.XIV engagé dans le secteur de
Comme beaucoup des terrains qui entourent Rotterdam et La Petten revendique pour sa part avoir abattu un Bf 109 qui
Haye ont été capturés par les Allemands, les quelques avions l'attaquait.
disponibles de la Militake Luchtvaart évacuent vers d'autres
aérodromes, comme Noordwijkenhout ou IVliddenmeer. Les Au soir du 10 mai, les Allemands ont atteint leurs objectifs. Deux
Fokker C.V de reconnaissance sont équipés de bombes et on grosses forces aéroportées ont atterri à proximité de deux
grandes villes hollandaises et des points stratégiques orévus
(des ponts). La Luftwaffe a bien enregistré quelques pertes,
mais la Militake Luchtvaart est décimée, et désormais incapable
de gêner le reste des opérations sur les Pays-Bas, Nous avons
mentionné l'action des avions hollandais, mais rl serait njuste
d'oublier l'efficacité de la défense antiaérienne néerlarca se
Ainsicette même journée,le Bf 109 du LtWolfgang L-:;,', g, du
9./JG 26,esttouché par destirsvenus du sol aors ^
:ii2\/ê
d'atterrir à Ypenburg pour y reconnaître ses pos::-: -.::.tré
par les soldats hollandais, le pilote sera vite .='.
nombre de Ju 52 vont également être victimes := .
de la DCA, et il ne faut pas attribuer toutes es :=' =.
allemandes en Hollande aux seuls chasseurs.

L'effort principal ayant déjà été accomp , = " , -:


11 mai retiré du secteur pour aller ::='.' . - ,= :
Belgique. le JG 26 va continuer à ope':' :-' =. :, ,

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eu ;r 'ara1a;8uy ua aÂonue : arJua^ e1 rns rasod as ]top lê 'lat1
ap suorl^uo xne aq3no] rn; e luenb $a'lZ Cf/'ÿ np'ral++êq3s
reqlol ]la-1 'seg-sÂe4 sap alnql e; sqrde araqt; luauLaptder
eras Ja 'raruuosud 1re; iuaLualeSg ]sa 'êosraprnZ np pns ne VCC
ap saoqrd sap alxr]r^ tssne lnl lsa ',(a1 og uo^ snpaqnH l/qo,l
'gZ Cf/'ç np ueydey a1 ratuuosud ]re+ luela aseeH raura1ty1z#n,l
alo;rd uos 'arluê^ al rns rasod ês ]rop ]a 'raplêH uac ap plou
ne êq3nol rsure ]sa gBLiClU'g np 60I +B ufl alo^ tnb ac 1no1
;nod asnaraBuep ]sê asrepueUogu auuêuaerlue auêlltUe,l ']te] ul
'alnqcered ua .,ralnPS ? orpnosÇr
as lrop ',,srue,, sr] sap red êqJno] 'IXX C ap a1oltd erlne
un,nb srpuel rnêsseqo un ]a un luap;ad srêturap sao 'stepuel
-loq srnaler^e se; red snpaqp sanbrpuaner luos srnetsnld luop
^l
'OII IB sêl raluor,+e ro^ap ]uo^ lr sro,t a]]a: sreu'rplLu-sa;de,1
suep sluod sal rns lruo^ar ]uon sll alqr3 Bl luanbueLu IXX'C stor]
red sgSglord srêrp;eqLr0q sror] sol srpL.u 'Lxep.tailo5 ap sard
sluod saugur sao êlluoo A'l ra)llo! sror] ap aldLuoo ne aautleu
el suep asrlx ]sa êgpllÇp snld e; uotloe,l'asnên e1 ap sluod
sep alrLurxord e no Lueprê]1ou ap rnolnp ar0oua ]uanequoo tnb
seelrodorge sadnorl xne suotltunLx ]a saurLlrot"l lauaue ln0d a]
-]a^eu el 1uo1 yodsuerl ap srna]0L.uu] sal ']re] ul l0s nB ]0 Jte,l uê
sanbrpuana; ]uos ZE nT srnarsnld ]a'10^ ap ]ela uo a;oluê srnas
-seqJ sal red uarq e saauêur ê]lnsuê ]uos salltno;led stnatsn;6
'srnassPrll sureu0l ap
]e]Ç ua asrluar el e apre uos ayodde
;oqdrqcg ap rolI0j aursn,l anb 1e '1[r11
a6 ap a8elolrd ap alolo,l ap saledder
]u0s llAX'C re>1yog sue;drq srnasseqO
xnar^ xrs ênb srpuB] 'lrnu el ]uernp
lela uê srLlrai luos seBeuLuopua
su0r^z sure]jêr lê 'su0]ual sap raA
-no;l op eÂessa asrepuelloq auuar.rae
a3.rol el 'a3eJ ul '1pre1 sn;d srnoI srorl
srppuplloq lêro êl suep rargdo rruenar
srnêllle,p e^ ÿç cy al) apuelloH el
ap pns al suep sanbrloads sltlcalqo
sap rêprequJoq rnod sa;adde luos
enbrSlag pl ]a aluerl e; rns e;-enbsnl
luerado (IIT aH rns ]uelo^) ,g
gy np arlred aun arluo3 red sreluer]
srnêsseq3 sal êrlu0c'asrepuell0q
-o31aq arqrluorl pl rns luaualedr:ur.rd
a;]]equol aeurnoI a]]êr ]uernp eA
Si le 11 mai est relativement "tranquille" pour la Militaire mandes qui font mouvement dans le secteur de Wageningen.
Luchtvaart, la force aérienne hollandaise revient en force le 12. Trois G.1A sont gravement endommagés par la Flakqui protège
Grâce aux efforts des mécaniciens, elle va pouvoir revenir au leur avance, et un des C.V est abattu. Les C,V du 3. Groop vont
combat avec près d'une cinquantaine de chasseurs en état de réussir à effectuer onze opérations de bombardement dans le
vol. L'époque de la défense du territoire est terminée, et les avia- secteur Delft-Rotterdam, puis sur la Frise et à nouveau à
teurs néerlandais ne peuvent guère plus qu'essayer de détruire Wageningen, mais avec moins d'appareils bien sûr, et deux
autant d'avions ennemis que possible, attaquer les colonnes alle- d'entre eux sont abattus par les Bf I09 (sans doute du 4./JG
mandes et appuyer les forces aériennes alliées. Dans la mati- 27t, un troisième par la Flak, qui en endommage aussi un qua-
née, deux sections de deux C.X escortées par six D.XXI larguent trième. De leur côté les pièces antiaériennes hollandaises n'ont
leurs projectiles contre les concentrations de )u 52 au sol. L'un pas perdu leur mordant, l'Uffz Günther Feld, du 6.trlr.Gr.l86 es|
des chasseurs est détruit à l'atterrissage, car les pilotes com- ainsi abattu au nord de Den Helder et fait prisonnier.
mencent à beaucoup souffrir de la fatigue. Deux autres attaques
sont lancées avec une poignée d'avions contre les colonnes alle- A l'aube du 13 mai, la Militaire Luchtvaacht essaye d'attaquer le
pont de IVloerdijk avec des effectifs
très limités : un seul T.V provenant
de la BomVa laminée y est escorté
par deux Fokker G.1A I

Les bombes ratent la cible et au


retour, les Hollandais sont inter-
ceptés par les avions du 4./JG 26,
dont le Staffelkapitàn le Haupt"
mann Karl Ebbinghausen, va reven-
diquer le bombardrer el .r: des
chasseurs.
Deux patrouilles mixtes ':g,: -pant
cinq D.XXI, deux G i: =. :latre
C.X mitraillent ensu :: ::-, :-nes
allemandes et un B' - - : =. . ':.,en-
diqué abattr cc'-.': -- , - - ql,
doit être abando--=
Ce jour-la ltc.::--. ; -:::s-
tinés à la Finla-:= :, - - : :- seÊ
vice, mais i: z" ,=--. '' - - '.." -
'urleu] ne teu çI 0l utlua
luar^.ralur alrlsil.rrP,l'stBpuell0l..l
suarcrueJgtll sal ]o sa8edtnba sal
red s?]rueu^p luotas sgnce^a êlla
sPd ]ua^nad êu rnb sltaredde se1
'uo;penbg (qc1n6) gzt neê^nou
al Janlrlsuo3 ]u0^ lll^1 raÏlol sêl
no 'ar-la1e;3uy,; arpurolar ap lue^e
'lsarg rnod srnd tênl rns auSo;nog
rnod ra;onua,s ap oJpJo,l ]uantooê./
sluenrnrns suornetpÂq sêl sno]
'Pu ÿl ne tI np ]lnu el suep 'tsutv
'03uerl
el ap la anbrSleg el ap uot]Jolp
ua q;-rnol ao ]uêddpqc?,s srepuellol.1
suor^e sureyac 'aenof lse arped e1
'sauuosrad
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]a 009 arluê sgrxrlsa 1u0s ]a 'sao^êla
rssne sed luos au s0urpunq saltad se;
srelu 'slr^D 000'0t ap l.]or.u el ]uêua^
-r]9q rasuouue ]uo^ sa3rn0s sauteuac
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-ener8 augulnl luelg ]uapnls leraua5
al 'sarpuacur se; red alrnrlap erped ua
lsa allr^ el ]a u.reprê]]o5 arocua luanb
ene ÿç ey np srarprequ_roq sal 'sêrpro
sêp uorlelgrdralur asre^npul êun,p
0lrns el q 'sur0Lxueau sreu 'êlrls[.!le un
]uôpueL!ap seg-sÂe6 sa; 'reLu ÿI a3 ul
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are1 uorssr.u es rornsse,p alqedecur lron
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nlleqp lsa IXX'C un 1a a8el;ocap ne aB
-euLiropua ]sa slnalolxtq sap un,l steul
'sapueLxalle sadnorl sa1 ra;1re-t1rr-u rnod
;yy 6 burc ap aru8eduloc ua utlelx nB
]uallocÇp (]rnu el suep a]gq el ? saredgr
9]9 ]u0 sureuas ]uop) e^er a, np I'c
ra11o1 bur3 sae;pul ]o sluêA arluoo
'suorssrLU sanb;anb rarnsse,p teÂessa
ar0rua e^ asrepuelloq auuatJae a310]
El 'assalqrpJ arxgj]xa uos ap lldgp ul
'surPl
-ra1 se-tdord srnal rns saquloq sa1 ted
s]rnrlap 1u0r0s êu s;r,nb talrna tnod luau_r
-a;ar;n8ar raoeldgp sal allno ua ]nel ll
'suorltunu ap aunued
aun,p snld ua ]uarllnos 1a sg8eiuLuopua
]uos ]ualsar rnb suorne sap yedn;d e;
'slrnpor luauapuer8 ]uos sli3a;la sêS
'lrlJee^lqcq upl4try e; rnod leqlxol
ap rnol rorurop al ]sa reu
,I al /]rp] ul
tolficl D.XIfl 21{ du ler laua à 0e l(00y, détruil au sol lc 10 mai 1S40.

toldcr ll.ffil 223 du Sst Uan luiilen, lel loua, lle l(00y,
abanu el tué le 10 mai 1940 [a] un lle 111

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toklcr 0.10fl 22S du Ssl 100ii0n du 2c laua à Scniphol,


abanu Êt tué pal un chasseul allcmmd le 10 mai 1940.

loliler 0.10fl 241 du 1l Bosch, 10r JaUt, llG l(00y,


alattu à I'allcrlissage lc 10 mai 1940, [il01e indem[e.
'u00ls lt 0t rEd ololld lEru il 3l lu0p!cu! sn8s 0lllnol|Ed oun 0u30I0 !m 'pqdilps E

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0t61 lBur 81 sl ecuuos u0 slu etg 8t':l rslrut
'0t61 lEur 0l 0l 601 I8 sep rEd nusqE 0110.[ luEre t,l 0[ un l0
lll 0H un lEqE lnu u0n60ill llis'elEmn[ !8ut-l6s ! 0oEdlnbq) Elq 0e [p 618 ul's t0[I0l
'0t61 lEur u0 uollBrEd9r u0 srnolnot'68fl 0ü01c0 ü0 9luoplccE'fle w'0 roilol
'0f6t u0 l!!m 3[ Q (ossEu3 0p 0t0c9) l00qcs60ltlllusEt Et 0[ me ut':l lsttlot
nE ilnrtgp slnd'Gluouoll l6s 'srodln)l lI : 00udln[9) 0rtnB un q6euu0pu0 l0
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A Schaffen, les sept Fox du 7 .,411./3. Aé sont en feu. Les Dornier

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vont suivre leur chemin pour aller attaquer le terrain de
Goetsenhoven, ou les plupart des Fox et Koolhoven de la 4e
Escadrille Ecole seront détruits.
immédiatement alertées et envoyées occuper leurs positions de
campagne. A Nivelles, le ll./2. Aé a plus de chance. Le décollage des Fiat Itr
CR.42 est également retardé, mais tandrs qu'un Staffelde Ju 87 I
Tôt le matin, quand les premiers appareils de la Luftwaffe pénè- du StG 2 bombarde l'aérodrome, la plupart des avions sont déjà
ù
trent dans l'espace aérien belge, les mouvements d'unités ne en route pour Brustem. Au cours du transfert, le Cne de Callatay a
sont pas encore terminés, Sur le terrain de Scheffen/Diest une attaque un Ju 52 du 17.l(GzbV 5 et l'abat. Un peu plus tard cinq
discussion oppose le Cne Charlier, commandant l'escadrille de des Fiat décollent pour assurer la protection de l'aérodrome de
Hurricane, au Cne Van den Hove. ll y a du brouillard, et ce der- Brustem, et interceptent deux Do 17 : I'un des bombardiers est
nier propose d'attendre jusqu'à ce que le soleil perce. endommagé par le Lt Offenberg, tandis que le 1/Sgt Maes enre-
Les Hawker Hurricane du 2./1./2. Aé, les Gloster Gladiator du gistre une victoire probable sur le second. Durant l'échauffourée
l./,/2. Aé et les Fairey Fox du7./lll./3. Aé sont déjà sur la piste des Fiat sont attaqués à leur tour par des Bf i09 du JG I qui
lorsqu'apparaît une formation de Dornier Do 17 du KG 77. Le abattent le Fiat du l/Sgt Delanny, tué à ses commandes. Dans
terrain est bombardé à la bombe SC 50, puis mitraillé avec les le combat qui s'ensuit, le Lt Goffin endommage un des 109,
armes de bord. Ce sont les Hurricane qui souffrent Ie plus, et dont le pilote, Oblt Dutel, réussit à atteindre Aix la Chapelle où il
seuls le Cne Van den Hove et le Cal Jacobs arrive jusqu'à la piste se pose sur le ventre. Vers 08h25, un peloton de Fiat décolle
de Le Culot. Au cours du vol, Van den Hove apercoit une forma- pour protéger une mission de reconnaissance confiée à un )
tion de He 111 (probablement du KG 2A et passe à I'attaque. Renard R.31 duV./1. Aé dans le secteur de Hasselt-Maaseik. lls

!
Le dernier des bimoteurs doit quitter la formation, c'est la pre- ne font pas de mauvaise rencontre et rentrent sains et saufs à
mière victoire "probable" de l'Aéronautique Militaire. Brustem.

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Cependant l'aérodrome d'Evere est attaqué par de petites for-
mations de He i11 du KG 27.Tous les Battle réussissent à leur
échapper pour atterrir à Belsele, mais une Kefte de He 111 du
KG 27 ua suivre les Battle et bombarder le terrain et quand ils
s'éloignent, un des Battle est en feu. Le Groupe de Bataille sous
les ordres du Major Piot va alors déménager pour le terrain
d'Aalter. Pour leur part, les Fox du l./3. Aé peuvent évacuer
Evere et atterrir à Neerhespen, pour y être bombardés par les
Do 17 du KG 77, qui leur ingligent de lourdes pertes.

Les Fox des 5. et 6./ll./2. Aé évacuent de leur côté sur Ie ter-


rain de Vissenaken, et à 08h35 trois pelotons décollent pour
attaquer une formation de He 111. lls se retrouvent rapidement
pris à partie par une grosse formation de Bf 109 du I./JG 27, et
bien que les biplans ne soient absolument pas à la hauteur des
Messerschmitt, le Lt Dufossez réussit à abattre le Bf 109 du Fw
Hoppe, après quoi il est à son tour surpris et doit abandonner
son 0-123, mais son parachute a été endommagé et il est tué trois autres biplans rentrent à Vissenaken avec de gros dégâts,
dans sa chute, Un deuxième Fox est également abattu, c'est l'0- A 11h00 un peloton de Fox du 6./ll./2. Aé est chargé de proté
I27 du 1/Sgt Detal, mais son pilote va survivre. Après le com- ger une mission de reconnaissance dans le secteur de Verviers,
bat, quelques-uns des Fox continuent à assurer la protection de confiée à un avion dulll./1./Aé (Sgt PotelleÂt Léonard) mais ils
l'espace aérien et sont vite pris à partie par des Bf 709 du l./JG ne rencontrent aucune opposition.
21.|e LT Brel est abattu et tué aux commandes du 0-111 et
'satpuatut luos al rns 'uaqlv tPUBs ot rns (q3teM ]valloSru ]Bs) gv /'Il'lA
qV 't/'l np xol ollenb ]a 'ênbpliB ]uauale8a ]sa ualpuasst^ np IE'u preuaE un r]^not rnod ]uallolap ]eu storl 'lpllu v
'ÇV 'Z/'lV't. np ]e!l ,I anb sutou uêu aJnrlap luo^ Inb 'Z
CIS/'l np 1B n[ sap rno] al ]sarc 'sQrde nêd ']eU sêp xnap ]uotlJ ']nes ]a utes allual ôSedtnba,l
-no] rnb'60I Jg op la++els un red gnbe]]e ]sa L!alsnjg ap uterJa] sreu 'uadnf,p sQrd TelJ el red nllBqe lsa lleqsleN ]l np xol al
al ]uepuadêc 'rlleqpelc-uaq3ug^ Ç aSessurallB,l ? asBrlg,s ]a 'aêu]nol Bl op ]uernoo êl suep suorssru
]das ]uêsstlduolle ]a
(ralssêeqcs u0^ ']lqo) î.zl/u)z ne ]uaulalqeqold ]uatlredde rnb 'ailan8 op saseq srnal arpurolor ? ]uosstssnêr (It'u pJeuau la
'/I 0c un onbrpuê^ar la anbeue oporên ap otuud ll ol /Jno]al xol ?V
'I np aruessreuuo3êl ap suor^e sal sno] anbsald
^arel)
A la fin de la journée, l'Aéronautique Militaire a perdu un total de
80 appareils, soit environ 45% de ses effectifs initial, dont 39
chasseurs.

Durant la journée du 11, l'Aéronautique Militaire ordonne le bom-


bardement des ponts sur le Canal Albert, tâche confiée à trois
pelotons de Fairey Battle du lll./3. Aé, un pour chaque pont.
Pour les couvrir, deux pelotons de Gladiator du l./1./2. Aé vont
patrouiller à partir de 06h00 sur le canal.
En raison de problèmes avec leur chargement de bombes, les
Battle décollent trop tard, tandis que les Gladiator sont inter-
ceptés par une formation de Bf 109 du I./JG l, au cours de la
mêlée qui suit, quatre des six biplans sont abattus. Le 1/Sgt
Rollin revendique un Bf 109 avant d'être lui-même abattu et de s'écrase près de Fexhe-Slins, seul le Sgt Winand étant capable
sauter en parachute pour être faii prisonnier. Le G-19 du Sgt de revenir à Beauvechain,
Pirlot est lui aussi abattu, le pilote étant encore aujourd'hui
"perdu en action". Le G-31 du Sgt Van den Broeck est endom- Avant que les Battle arrivent sur zone, ils se retrouvent sans cou-
magé, mais réussit à rentrer au terrain, son avion étant bon pour verture. Le T-60 (AdJ. Verbraeck/Adj. Dôme) n'arrive même pas
la ferraille. Le deuxième peloton subit le même sort que le pre- à son objectif de Veldwezelt: attaqué par un He 111, il est abat-
mier, et l'avion du Cne Guisgand est si durement touché que le tu près de Lebbeke, et l'équipage rentre blessé à Aalter. Près de
chef de l'unité doit faire un atterrissage d'urgence près de Hasselt les deux autres Battle de son peloton sont attaqués par
Waremme. Quant au Sgt Cinquart, il est tué quand son G-34 des Bf 109 du I./JG 27, elle T-58 (Adj. Timmermand/lSgt Rolin-
nad lrnrlap ar]? srnallre,p e^ rnb 'ÇV't/\np xoj lnas un,nb ]lBlul
êssrel au ]a uêdsaqraaN ap euorporae,l anbrd ua ]uaplequoq 'rolerpelD ldes 1rn4ap Â
7 r1S np 1g nf sal alêqraon B e8euaulap tnb adnolS al red Fb I ef/l a;-ted a1;rerlrm lsa ureLl3o^neag ap urela] al '00qrI
9n3e^a srole lso ureJrê] êl e ]a 'acueq: êl]êl sed e,u qV 'Z/'l al see6-ualral^ netN
'xoj sep bun ]uêsrnl]gp rnb 1g n1 ap
/a#els un red onbe]]e ]s0 gV 'Zl lll êl 'uoIeuossrA V 'auelurnH e luarBnlar as slr la ']uar^raiur prer al puenb ualsntg
]a ralsol3 sêp olsal rnb a: luerpuecur uo ]olnoq al ]uautlJla] raprnb ep ]uauuar^ gV 'Z/'ll np slue^r^rns ]e!l llnLl sol 'sauorp
]]rtuqJsrassan sal ]a 0tqgI e na+ al snos nBa^n0u ? }sê aspq el -o;ae sol raprequoq e anurluot ot4e^Nlry e1 'sdua1 al ]uepuêd
'pels ap TraH ap sqrd arluan e; rns rasod as e^ ]a
4e11 el sed n]]Bqe ]sa ')jluruoC êC [pv,l ap le ]alosar6 ]3S/I np
8g-l al 'ol]lp8 Jarurap ol 'alnqrered ua ]uê]nes salxuor.l xnêp
sal 1e 'sa81eq sadnorl sop r] êl red a8euuopua ped es rnod
]sa (Uno3neaqrg ap 'pg/suaprol [pVlI) Z9-I q 'anbe]]e,l au
-uopueqe rnb ]e 'assalq ]se rnallrerJil.u al ]uop (sueu?ng'pX /
aplê^rapue1'[pV) tZ-l e1 a1n p-ted uap8eug ç aÂonua uololad a1
'aseq ps g8euLxopua a4ua;
? lpuer8al '1e3luourg [pV) tg-.1_ at
1a'1uenrruns ap sed'(suao61 '13g/eu8rn;eq'[pV) I9]_ np proq V
'êr^r^rns eA 'Jnale^rasqo uos 'r..llsoquapue^
]7S al Inas : ouolC
'auc np
01-t al ]u0p 'suor^e sap xnap ]eqe ]a asora+ ]sa ypH pl
sreu 'uê^oquêo;1 ap luod a; anbepe auolC auC np uololad ap
a]go uos aC rallev e a8euLLuopua rarlua; e^ t/-lal ]a 'arnllntls
e; luauS4er8a ua rnb so1ri1 0ç êp salt]3afotd sap cane luod a1
raprBqLxoq JUop ]u0^ apenbol3 ']l np la arard 'au3 np uot^e,l
lnas anl 1ue1e a8edrnbg,l 'qollpêU yqç1nd n]leqp lsa lsueul{g
Iiat CR.42 du ilaiü 1ama1Gn0, Gommandam h [./2.4é,
détruit Nu $01 à Blustem lc 10 mai 1940

ûl0ster Gladiatû G-32 du lt ltimnd du l./2.4é à Bcsuuccnain,


endommagé Gll Gombal aéfien puis dét]uil au sol lc 11 mai 1940,

HawIGr Huricane )l-24 nt2.ll.l2 Ait


après lors de l'évacuation de la base. A Jeneffe, base du lll./1. et il est détruit à l'atterrissage. Lors d'une autre mission sur
Aé, les Bf 109 viennent également "straffer" le terrain, or) son Namur, le 0-187 (1/Set MoYLt Lefebvre) est abattu par erreur
abandonnés les deux Fox restant et un Morane. par un Morane du GC lll/2, mais l'équipage s'en tire et va rentrer.
Trois des Battle survivants font eux aussi une sortie de recon-
Les autres escadrons du 1. Aé continuent leur vols de recon- naissance, et ont la chance de ne pas rencontrer les chasseurs
naissance et font un total de 8 sorties. Le Renard R.31 du Sgt de la Luftwaffe.
Boute et du S/Lt Berhaut est abattu et s'écrase à Herenelderen,
l'équipage rentrant au bercail à midi. Tôt le matin, un Fairey Fox Le 13, six Fiat CR.42 dull./2. Aé effectuent deux missions d'in-
du ll./1. Aé (Sgt Bailly/Ll Desmeth) a effectué une reconnais- terdiction sur le secteur de Louvain-Tienen-Westerlo, mais ne
sance sur la Hollande sous la protection d'un peloton de Fox du rencontrent aucune opposition et rentrent sains et saufs à leur
5./lll./2, Aé, avant de revenir chargé d'informations vitales à base de Nieuwkerke.
Glabbeek. Au cours de la journée les Fox et Battle alignent un total de 11
missions de reconnaissance. Sept équipages ont la tâche d'ob-
Au vu de ses lourdes pertes, l'Aéronautique est réorganisée dès server I'avance allemande au Maas-Scheldekanaal, tous sans
le 12, et toutes les missions de bombardement sont suspen- escorte. lls ne vont pas rencontrer la chasse ennemie, mais
dues. Les l./3. Aé,11./3. Aé eTl./2. Aé ne sont déjà plus opéra- deux Fox du lll./2. Aé sont tout de même abattus par des tirs
tionnels et doivent être évacués vers la France. terrestres, les équipages s'en tirant bien. Un autre avion, le Fox
Lelll./2. Aé va céder les Fox qui luirestent aull./2. Aé avant de 0-169 est quant à lui détruit à l'atterrissage à Belgrade, après
quitter luiaussile territoire. Les huit Fiatdull./2. Aé sont conser- une mission dans le secteur de Namur, l'équipage rentrant lui
vés à terre, sauf pour des vols de reconnaissance. Deux Fox du aussi au bercail. Pendant ce temps, deux autres groupes, les
7./ll./3. Aé décollent pour le secteur de Namur-Huy, mais le 0- l./2. Aé et lll.,z3. Aé, abandonnent le solde la Belgique pour être
175 (Adj Vos/Lt Dulait) est endommagé par des tirs venus du sol transférés à Norrent-Fontes. en France.
'lerl un nueqa ro^e sês sreur'601 +B un suep salelEr xnap aleld sueradPd ]7s al
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dont deux par les Battle du
5./3. Aé, le reste par un
Fox et un Renard R.31 du
1.Aé. Les deux Battle
reviennent endommagés
et doivent être ferraillés.
Un Fox (Adj de la Bastita et
S/Lt Rémy) est abattu au-
dessus des lignes alle-
mandes, et l'équipage fait
prisonnier. En fin de lour-
née, un autre groupe est
parti pour la France, c'est
le lll./2. Aé.

Le 15, trois Fiat du ll./2.


Aé couvrent la mission de
reconnaissance photo d'un
Fox du ll./1. Aé (Adj
Cependant, le commandement de l'Aéronautique IVlilitaire ordon- Greindl et S/Lt Verheughe) le long de la ligne KW, Près de
ne aull./2. Aé un vol de propagande avec les vieux Fairey Firefly. Mechelen, les Fiat sont attaqués par des Bf 109 du 8.,zJG 3, et
ll faut montrer les couleurs aux soldats du front, et Ia formation la mission doit être annulée. Le Fox 0-38 est également attaqué,
décolle à 15h20 sous les ordres du lVlajor Jacques Lamarche, mais son pilote réussit à rentrer à la base. Pendant ce temps les
commandant le groupe et vétéran de la Grande Guerre. Près de trois Fiat sont en infériorité numérique contre les Bf 109. Le Lt
Keerbergen les avions se heurtent à des tirs terrestres nourris : Goffin endommage l'un d'eux, mais doit rompre le combat car il
les troupes belges n'ont pas l'habitude de voir des avions alliés, a lui même un adversaire dans sa queue. C'est le dernier com-
et tirent donc sur tout ce qui vole. Conséquence, le Firefly de bat du CR.42 dans le ciel belge, et dans la soirée, le groupe du
I'Adjudant Leroy du Vivier est touché au moteur et doit effectuer Major Lamarche recoit l'ordre de se préparer à faire mouvement
un atterrissage forcé qui blesse légèrement son pilote, vers la France.

Les autres escadrons de l'Aéronautique Militaire continuent leurs Durant la journée l'Aéronautique a effectué un total de 19 recon-
vols de reconnaissance. Un total de dix missions est assuré. naissances, dont une seule sous escorte d'un peloton de
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allemandes sur la Lys et deux opèrent le long du Canal
de Dérivation. Malgré I'absence de l'escorte de chasse
promise par Ia RAF, l'Adjudant Vandenweghe et Ie S/Lt
Delbrouck rentrent avec de précieuses photos du sec-
teur Maldegem-Ecklo-Balgerhoeke, recevant les félici-
tations personnelles du Général Van den Berghe.
L'opération la plus spectaculaire, unique pour
l'Aéronautique Militaire, est alors à mettre au compte
du Lt Haubert. Près de Courtrai, le feu d'une batterie
d'artrllerie allemande est alors réglé par ballon, qu'un
avion isolé doit aller attaquer. Volontaire, Haubert
décolle à l'aube à bord d'un Fox pour une première ten-
tative qui échoue car le ballon n'est pas en l'air. ll
essaye à nouveau dans I'après-midi et se fait toucher
par la Flak tandis que ses mitrailleuses semblent
n'avoir aucun effet sur le ballon.
Schelde. L'un des avions doit faire un atterrissage forcé sur le
terrain de Zwevezele, où l'observateur, Sgt Crabus, est tué. Le 26, l'Aéronautique Militaire ordonne quatre reconnaissances
le long du Canal de Dérivation, dont tous les équipages revien-
Le 19 est un jour tout à fait calme pour l'Aéronautique Militaire, nent. Après avoir décollé de France, un Fox est détruit à l'atter-
avec trois vols §eulement sur le secteur de Gand-Terneuzen, rissage sur le terrain de Steene, mais I'équipage (l/Sgt Hodeige
tous les équipages revenant au bercail. Le lendemain, il y a sept et S/Lt Rousseau) n'est que légèrement blessé. Le lendemain
vols, toujours sans rencontrer la chasse. Les derniers Fiat du ont lieu les deux derniers vols. Un Renard R.31 duY./1. Aé (Sgt
ll./2. Aé arrivent alors à Chartres où les autorités francaises Bruylants et Cpl Charlier) doit observer les Allemands dans le
demandent aux pilotes de contribuer à la défense du terrain. Le secteur de Maldegem Ecklo, et se retrouve attaqué par un
SÂt Offenberg et les 1/Sgt Jottard et Maes décollent donc pour Staffelde Bf 109, mais il réussit à s'échapper dans les nuages
une première patrouille depuis le solfrancais. Le 21 mai ne voit et à rentrer sain et sauf à Lombardsijde. Un Fox dul./1. Aé (Adj
aucun changement, et six vols sont effectués sans pertes. Les Lems/Lt Franco) est également envoyé sur Ecklo et emporte
Fiat font trois vols d'interdiction sur Chartres, toujours sans une caisse de 60 grenades SEGA, après la reconnaissance elle-
aucun signe de la Luftwaffe. même, l'équipage effectue une attaque très réussie contre l'in-
fanterie allemande.
Durant les trois jours qui suivent on enregistre i3 vols, soit 4 le
22, 5le 23 et 4le 24 mal La plupart des équipages reviennent Dans la soirée, le Général Hiernaux visite le terain de Steene, et
avec de bonnes informations, mais deux avions sont perdus. Le annonce au Commadant Burniat que Ia fin est proche. Les équi-
22 un Renard duYl./\. Aé (SSt Bailly/Lt Warmont) est abattu à pages attendent pleins d'espoir l'ordre d'évacuer vers
Pecq, et son équipage tué. Le lendemain c'est un Fox du l./1. I'Angleterre, et passent la nuit près des avions. Le lendemain
Aé qui est porté disparu après que l'équipage (Sgt De GreefÂt matin l'armée belge capitule, et tous les avions survivants doi-
Keulers) ait recu pour tâche d'observer les mouvements alle- vent être détruits. Le Lt Haubert désobéit et tente de décoller
mands près de Harelbeke. lls ne reviennent pas à Ostende, et au sans faire chauffer son moteur, mais il est blessé lorsqu'il
jour d'aujourd'hui, on n'a encore trouvé aucune trace d'eux. s'écrase.

Six missions sont accomplies le 25, dont trois par un Fox et trois Les Frat du ll./2. Aé restent sur le terrain de Chartres, et vont
par un Renard. Quatre équipages observent les têtes de pont durant plusieurs jours collaborer à la défense de l'aérodrome.
Des décollages pour inter-
ception sont effectués
chaque jour, et le 3 juin Ie Lt
Goffin et le 1/Sgt Jottard
attaquent enfin un Do 17 qui
est endommagé. Le 10 fina-
lement, l'Adjudant Moreau
réussit à placer plusieurs
rafales dans un avion de
reconnaissance isolé.
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le lairey tireÎlU, bi[lan d0nl la c0nGeltion dale des années 20, est le cnas$Gu] standald de l'Aéronauti0ue Militairc belge à la ueille de la gucre.
le ilan de modemisati0n dc la Ghasse belge auec des liat GR.42 italiens, des Glostù Gladiatol Gt Haullcr Hurricane []itanniques esl en Gouls au
m0ment de l'atlarue allemand0 du 10 mai. Pou] Iaite IaGe à la situati0n. lcs [irellu rui ont été re[]és des unilés de com[al $til ]emis cn seluice.

le Y-19 des "Goconcs Rouges"


hasé à lliuclles auanl Ia gueÏe.

lc Y-52 à Gfianres, en []ance, rc 15 iuin 1940.

le Y-r5 des " Gocones BlilGhes "


à iliuclles en lEurier 1940.
'0u61 o9uuu.lil uqop nE 0ü0pE 9l? E !n[ 06GUn0uEc 0p Eur9qcs 0l 30re
's0n6u9rt{0!ll0dlu0lll 0p 0sspuc il luolll0uleltul.[ olluoc nE 0l-l 0I
'0il0n6 q lus,lE '.uollErlcs E 9sEq
tu0ur!09u 0z ll[ 3d[0r[ r0[ [p elulBcsl 0z EI 0[ 0t-À 0I
Par Bartlomiej Belcarz

m$ffiÆrï§î'bh flr&e&ffi&&ëreffi æeffi ,t tj


f a Drôle de Guerre va démontrer clairement au haut Les commandements alliés ne vont pas tirer les bonnes conclu-
I Commandement francais que l'équipement des unités sions de la chute de la Pologne en 1939. La période de paix
f l de chasse a besoin d'être rapidement modernisé, relative allant d'octobre 1939 à mai 1940 va d'autre part endor-
I{Quand la France entre en guerre Ie 3 septembre 1939, mir les esprits en France. ll y a bien une légère modernisation
l'Armée de l'Air dispose à son inventaire des relativement de la chasse avec la mise en service des Bloch l5l/152 dans
modernes Morane 406 et Curtiss H-75A, qui forment la dotation les unités de première Iigne, mais le total des avions disponibles
de 15 Groupes de Chasse (GC). Huit autres groupes se conten- pour le QG de I'armée de l'Air n'augmente pratiquement pas.
tent de Dewoitine D.501/510, Spad 510 et Nieuport-Delage
NiD.622/629, parfaitement obsolètes. En outre, quatre groupes La chasse est divisée en Zones des Opérations Aériennes (Z0A)
sont dotés de chasseurs bimoteurs Potez 631. Au lotal, 472 à l'intérieur desquelles opèrent des groupes individuels
chasseurs d'un intérêt variable occupent les terrains de la métro- (Groupement de Chasse, ou Grpmt). La tableau qui suit fait la
pole. Encore le meilleur modèle (le H 75 avec 94 exemplaires) liste de toutes les unités et de leur équipement au 10 mai 1940.
n'équipet-il que quatre groupes, les GC l/4, ll/4,l/5 elll/5.
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§-æ ffiæË槧§æ dss Mmrd dæ
§m Fræmææ
Cette phase commence par l'attaque allemande contre la
Hollande (18e Armée), la Belgique (6e, 4e et 12e Armées)et le
Luxembourg (16e Armée). Cette manoeuvre permet de contour-
ner la Ligne Maginot. L'attaque vise donc le point faible de la
défense alliée. Après la surprise initiale qui dure quelques
heures, les Alliés préparent une réplique qui consiste à mettre en
action leurs bombardiers, et à déplacer leurs chasseurs en
Belgique,

Le 10 mai l'armée de l'Air perd neuf MS,406, cinq H-75A et un


un M8152, tandis que les Allemands perdent 36 appareils abat-
tus. Les premiers jours de guerre voient des combats aériens
acharnés. La Bataille des Flandres commence pour de bon.
L'échelle du conflit est bien illustrée par la liste des revendica-
tions et des pertes de Ia chasse francaise (page suivante).
Les premiers jours de la campagne démontrent clairement aux
Alliés qu'ils ne sont pas préparés pour cette guerre.
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lls ont perdu des mois entiers après la
chute de la Pologne. Peut-être ont-ils
pensé que Hitler bluffait une fois encore.
Erreur. La machine de guerre allemande
a pris son élan. Bien que l'attaque initiale
soit dirigée contre les Pays-Bas, les pays
voisins ne sont pas à l'abri d'une attaque
aérienne. En fait les unités francaises
vont perdre plus de matériel au sol qu'en
l'air, les attaques contre les aérodromes
s'avérant particulièrement efficaces. Le
seul 10 mai 1940, le GC lll/2 perd ainsi
quatorze Morane 406 entre les bombar-
dements et les combats aériens...
L'attaque allemande portée le 27 mai
contre Lagny, base du GC 11116, va elle
aussi s'avérer très réussie, avec seize
Morane 406 détruits au sol, soit plus de
la moitié du parc de l'unité.
Démonstration de l'insouciance francaise
en matière de camouflage au sol.

Une autre raison de la supériorité alle-


mande réside dans leur système de gui-
dage, un aspect moins important pour
les attaquants que pour les défenseurs.
Les premiers jours de guerre démontrent
que la méthode francaise consistant à
prendre un cap de collision avec les
appareils allemands mène à l'échec.
Souvent les avions francais en alerte ne
peuvent décoller qu'une fois les avions
ennemis en contact visuel de l'artillerie antiaérienne, et il est
déjà trop tard pour mener une action efficace.

Au cours de la première phase de la campagne, la principale tac-


tique utilisée par I'armée de l'Air s'appure sur les patrouilles
aériennes visant à intercepter les avions allemands. lnutile de
dire qu'il s'agit d'une tactique à problèmes, puisqu'elle oblige à
mettre en vol Ia plus grande partie des effectifs, pour un résul-
tat très faible, La perte de la supériorité aérienne va déboucher
sur une nouvelle tactique, et les sections de chasse de la
Défense Aérienne du territoire (DAT) vont être créées avec du
personnel en cours d'entraînement, afin d'assurer la défense
ponctuelle de certains secteurs ou abjectifs.

P§xæsæ *
æ?me§ /4
§us§sx e§40
Cette phase est semblable aux opéra-
tions de la campagne de Pologne en
septembre 1939. Les rapides change-
ments de situation obligent les unités de
la force aérienne à déménager sans
arrêt, conséquence de la guerre-éclair
au sol. Après la fin de la Phase 1 des
opérations allemandes, avec les troupes
de Ia Wehrmacht au bord de la Manche
et les unités alliées encerclées à
Dunkerque, l'activité de la Luftwaffe va
décroître quelque peu. Les Francais vont
essayer de mettre à bien ce répit pour
lVC sap sreiuer] salold sêl 'sasreSuer] sapnla saureuê3 uolas -Lroc ç 'eu8r; ararLuerd ôp sêIUn sap allar enb alect;ap snld uarq
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anb sro;e,nb ]uêlloogp êu suor^e sol ]uannos sar] la 'uau?e al allg sa];ar luon salun sa3'ele1rdec el ap rnolne sauuauae sa]
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rrurl rnod 'suorne sap uorle]lage,p saLuq;qord sa; red ra3uaul rar+rpoLxrn0d rssne sreLx 's?]run srnal rê3roluêr ]ê ian]rlsuosêr
sans doute parce que les Allemands se concentrent alors sur les
forces alliées qui essayent d'évacuer Dunkerque pour aller en
Grande-Bretagne. Dans le même temps la force aérienne fran-
caise, après le choc initial des premiers coups de boutoir alle-
mands, essaye de redéployer ses forces et de reconstituer ses
effectifs. Le temps dont elle dispose est toutefois bien trop
court pour une action efficace. Cette phase est le prélude aux
farouches combats à venir, surtout en défense de Paris et de
ses environs. Les Allemands vont I'appeler 0pération Paula.

Fhase 3
5/24 §uüm 3.9dS0
vont être crédités de neuf victoires. L'activité des sections
DAT d'autres nationalités est abordée dans les chapitre corres- L'ordre de bataille de la force aérienne francaise le 5 juin i940
pondants. apparaît dans le page 46. Comparé à celui du i0 mai, on voit
Au cours de fin mai et début juin, les opérations aériennes que cinq unités ont remplacé leurs MS 406 par des Dewoitine
menées au-dessus de la France sont d'une intensité moindre, D.520 bien plus modernes, tandis que le GC llll2 s'est converti
pour sa part sur H-75A, un changement rendu nécessaire par le
fait que le groupe a perdu la plupart de ses avions dès le tout
début de la campagne. 0n note en outre l'arrivée sur le front du
27/05/41 1 Do 17 3 MB 152 3 GC l/145 et de ses Caudron C714, dont la valeur opérationnel-
le est discutable. lls vont connaître un grand nornbre de pro-
28/05/41 1 Do 17 0
blèmes de moteur, qui vont forcer le minsitre de I'Air Guy la
29/05/41 1 Do 17 0 Chambre à les interdire de vol le 25 mai 1940. L'unité va pour-
tant aller au combat, car on n'a pas le temps de la convertir
3L/05/41 0 5 D 520 5 rapidement sur un autre modèle d'avion.
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]e]g uê ç9 ênb arooua a^nor] ua,u uo'0t6t ulnI ua ]rnporlur ÇW e 0Zç aurlroMêC a1 sasreSuerl sallo] sap lat]
E nE sreu 'OZE C al rns se8o1a,p ruel sed iuepnod ]uo^ au sll -ua1od e1 rororlaue dno:neaq sed en au 1rle1r1enb luauaBueqc a1
Les opérations de cette dernière période sont marquées par le La prise du pouvoir par Pétain marque le début des négociations
chaos qui submerge les troupes francaises. d'armistice. Ceci va permettre à la France d'éviter I'occupation
La chute de Paris est un moment décisif dans l'effondrement du de tout son territoire, mais aussi laisser la Grande-Bretagne
moral francais. seule face aux forces de l'Axe.

GGC /1 MB1 52 20 77 Chantilly ZOAN/ Grpmt 21


GC r71 MB1 52 21 17 Brétigny ZOAN/ Grpmt 21
GC il/l0 MB 151/M8152 2l 15 Bernay ZOAN/ Grpmt 21
GC ilrll0 MB1 52 20 15 Deauville ZOAN/ Grpmt 21
GC VT45 c 774 32 2t Dreux ZOAN/ Grpmt 21
GC fl/B MB1 52 U B Deauville ZOAN/ Grpmt 21
uu r/5 D 520 19 13 Meaux-Esbly ZOAN/ Grpmt 23
GC il/3 D 520 i5 10 La Ferté-Gaucher ZOAN/ Grpmt 23
GC il/3 D 520Æ5 406 1B(15) k
Cormeilles en Vexin ZOAN/ Grpmt 23
GC V4 H-75 22 20 LVTEUX-T AUVIIIE ZOAN/ Grpmt 23
GC r/4 H-75 37 30 0rconte ZOAN/ Grpmt 23
GC r/8 MB 152 22 74 Claye-Souilly ZOAN/ Grpmt 23
GC r/9 MB 152 14 9 , Connantre ZOAN/ Grpmt 23
GC rV7 MS 406 28, 19 Coulommier:s ZOAN/ Grpmt 23
GC V6 MS 406 22,. , 16 Lognes i :
ZOAN/ Grpmt 23
ECN 1/13 Potez 631 Moissy:Cramayel ZOAN/ Grpmt 23
ECN 2113 Potez 631 Melun-Villaroche ' ZOAN/ Grpmt 23
rcN 3/13 Potez 631 , ,Chalilly, en Bieie:' ZOAN/ Grpmt 23
rcN 4/13:: Poiez 631 Melun-Villaroche ZOAN/ Grpmt 23
ECMJ 1,216 Potez 631 Moissy-Cramayel ZOAN/ Grpmt 23
GCil/6 '.MB 152 34 Chateauroux ,'ZOAE/ Grpmt22
.,MS
GCt/2 406 2I 16 Damblain ZjAE/ GrpmT22
GC V5 H-75 26 22 St Dizier ZAAE/ Grpm|22
GC il/5 H-75 ZZ t7 TouL Croix-de-Metz Z)AE/ Grpmt22
GC rvz H75 30 ,28
I,',,Avord :.,' VOAE/ Grpmt22
:. Chisseÿ Ii
.

GC il/2 MS 406 3Q ,, ,20', Z)AE/ Grpmt 24


, Avelanges
..

GC r/7 D 520 29',',: ,


','27,,.t' ZOAI/ Grpmt24
GC ilrl1 2.t,. ,, ? . Valence ZOAA
,, t' '?
GC ilrl6 MS 406 20 ,: Le Luc ZOAA
GC ilrlg MB 151/152 21'1," 1B Lyon-Satolas ZOAA
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ECN 5/13 Potez 631. ? Loyettes ZOAA
a^norlar as ]a'êlaures ap olleltltul ar]Ç,p apnap l! 'gt6I ul ap asseqS op ]uêLxrSau oz ne a]30++B ]uaualetllur srole lso ll
'snld ap sue xnap Jnod au8rs lt êauue,l êp utJ el e ]o'Srnoqserls 'ê9uue aLuQL.lt el êp alq0]10
0z al autLxia] lt,nb a^lasal ap lotst+
-]o,p s.rnor un .,1nod êJeluolo^ auod as |'zE6I êrqLxê^ou ua ?l
-addp ar]?,p ]ue^V'It6I ]0oe raI al alolrd op ]a^arq uos ]uatlqo
lr ia 'ouPjohl êSelolrd ap alosa,l B rauje4ua,s ap ]ue^e aalÂl
ns ]0^018 uos ]uarlqo I'z16I rau^a+ E ol sauuanualE^ ? ÇN
'u0rleroqell0r ua sanualq0 sar0]J^
I1 SAI rSSne êSrlrqeldu0s u0rlnqu]]e,p stejuel,r outê]s/is al steLx
'sallanpr^rpur sêJ0J3r^ E nuelqo ]re] uê suop e eelsen pl uuen
rns'sêlolld B 3ê^e aabe]red Ill aH 0ÿ/ç0/gz ÿl
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o9lsol l el uuPl l puorupf,p osseqc op neolqel
'snossap-to saaluasêld 'salto]3t^ gT oêAe
a?lsanl el ur.rehl pu0urpl red aadncoo lsa sareu;ed np alQ] el
vE1-H ssrunc rns ]ualo^ ueolc
al ]7S a1la ue8rS a1139 e;]nes'snoj'sn1d no 0I ]uo ua xnê
arlua,p +nau ]ê 'sêuuaraa saro]lr^ 9 ap unLxtutLx un atlsrBatua
1uo sreôuer; salo;rd 1E anb surom uau eu8eduet Bl op stnoJ nV
Sous-Lieutenant à Ia SPA 67, qui fait partie du GC l/5, Au début
de la guerre, il opère sur H-75. En juin 1939 Ie GC l/5 est dépla-
cé à Suippes, et durant les six mois qui suivent, La Meslée n'au-
ra pas l'occasion de vérifier ses capacités au combat. Sa pre-
mière rencontre a lieu le ll janvier 1940 quand il intercepte un
Do 17P du 3.(F)/11 au-dessus de Verdun et obtient la première
victoire d'un futur as, partagée avec le SÂt Rey.

La suivante est en fait un triplé obtenu le 1,2 mai, quand il abat Meslée prend part à la libération de la France, et il prend le com-
trors Ju 87 sur les Ardennes, plus quatre probables. Le lende- mandement de ce qui est entre temps devenu le Champagne,
main, il abat un Bf 109E. Du 15 au 26 mai ilva combattre tous reconverti sur P-47 Thunderbolt. ll est finalement abattu et tué le
les jours, et sa dernière victoire est enregistrée le 10 juin : un Ju 4 féurier 7945 par des tirs venus du sol, alors qu'il mène une
BB qui s'écrase à Châtillon du Bar. attaque contre une colonne de véhicules à Hart.

Le 25 luin le GC /5 se retrouve en Algérie, et ne volera plus ll est difficile de trouver une opinion sur cette campagne qui ne
durant deux ans et demi. Après l'Opération Torch, le GC l/5 est soit ambigüe, chaque camp ayant probablement sa propre
converti sur P-39 Airacobra et commence l'entraînement opéra- vision des choses, mais ce qui ne fait aucun doute, c'est qu'en
tionnel, consistant en escorte de convois maritimes et 1940 un mythe s'effondre, celui de l'invincibilité de la France.
patrouilles côtières. Au cours de l'hiver 1944/45,|'unité de La
,-oq!ff
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"*5.* * ,r
Bloch 152 n'lg6 du GG UB

Bloch 152 n'626 de la 3e escadrille du ûC lU6 à Toul0use le 24 iuin 1940

Eloch 152 ["5r0 il ltRidlay de la 4c escad]iilc du GG lul,


nil0té lE 14 mai 1040 [a] le Lt lUlaurin, alanu en flamme$
el [a]acnuté affès aroir abattu un Bf 110.
oml uln! uu'0üEz!lou 'efl[ cl| nD ollupBJs0 09'cuElq0l c/u.l 0p 020 0ü!t!0m08
tüeu![ il sQrd 0ü6t lDu $ 0l nuEqD 'elt c:l rp o[upEc§0 oril El 0p nE0[86!u ms np ffi"u 029 0u!l!0m0[
oùfl uln!,[ 0l surlou E tfl c0 np olllr[Ecso 0z 0l 0[ louncnc c/s n[ q8.u l-ugt-[ sslunc
0ü61 lEur 01 3l soddlns E §fl c[ np o[IpBcs0 orQl El 0[ uBccu suc np lgl.u z-ugl,-ll sstunc
Par Robert Michulec

ffiæffi@WffiæffiæWæ-
:J
* ffiæIwruæreææ-
ffi es Allemands confient aux Luftflotten 2 et 3le soin de une feuille de papier. En outre, certains ne disposent que d'un
ffi faire face à la puissance aérienne alliée. Elles compren- seul Gruppe et n'ont même pas de QG propre. ll serait donc faux
ffi *nent 4500 avions de combat et de transport, un de les considérer comme des unités à part entière. Sans l'appui
"ffiÆnombre extraordinaire pour l'époque. Une telle concen- tactique et d'organisation d'un Geschwader véritablement consti-
tration de forces va permettre d'obtenir rapidement la supériori- tué, certaines de ces unités à un ou deux Gruppen ne pourraient
té aérienne. Ceci n'est possible que grâce au principe de la même pas exister du tout. En conséquence, on voit au début
concentration des efforts vers un poin donné, et aux excellentes mai 1940 se former ad hoc un certain nombre de Geschwadern
qualités de combattant des pilotes de la Jagdwaffe, les "Aigles" particulier, dont le travail d'équipe laisse beaucoup à désirer.
de Goering. Ceci est particulièrement démontré par l'exemple de l'unité
basée sur le Stab/JG 27 , qui le 10 mai contrôle les l/JG 21 , l/JG
Aucun doute n'existe sur le fait que l'aviation de chasse alle- 1, l/JG 51 eI l/JG 27. D'autre part, le ll/JG 27 est initialement
mande est alors la meilleure force de combat au monde, et que sous la dépendance d'un autre Geschwader, tandis que le
Goering peut à juste titre faire la promotion de ses "aigles" Stab/JG 5l contrôle le l/JG 26 elle l/JG 20.
comme de l'étendard dela Luftwaffe. Au 10 mai 1940, celle-ci
dispose de rien moins que 73 Geschwadern de chasse et 5 Les Allemands sont pleinement conscient de cette organisation
autre de Zerstôrer, ce qui soulève l'admiration des analystes chaotique, et de leur impossibilité de déployer la Jagdwaffe
étrangers, Selon les critères de l'époque, on parle d'environ selon les plan originaux. En conséquence, durant la démobilisa-
2000 avions, une force plus que respectable. La réalité est pour- tion victorieuse qui intervient dès la fin de la campagne de
tant moins séduisante, car la force aérienne allemande ne com- France, ils entament une réorganisation massive de leurs
prend 1B Geschwadern de chasseurs mono et bimoteurs que Geschwadern. Certains numéros d'unité vont simplement dispa-
dans la théorie. Beaucoup en sont encore à un stage préliminai- raître de l'ordre de bataille, sans que les effectifs dela Luftwaffe
re de formation, et certains ne sont encore qu'un numéro sur n'en soient affectés. Le problème est ainsi réglé :

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r3ac 'sgl]]rol elap uapeMrlssêe êp uaddilc xnaê^nou ap ]ueu
-a^ap sluauêlê srnal 'uiâpe^ qJsa, 9 anb suroLU uau ap u0llnlos
-srp el ]ro^ 016I 9]9,1 ênb ]uaujarell arluour snssêp-l3 ê]sll Pl
auuo]ne,l e t ll]el ua anlrlsl]ocal
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016l ]êlllnl ua z ÿ\l anb luP] uê ênlrlsuOral z9\Z/t
9Znz/il 'il 't'qels
zxz/|',qe$
016T l00e ua 9LxTAll anb ]lre] ua ÇnJqsu0sar rc ll 'snOssrp lxull'l
0ÿ61 lallln ua LLxlAll anb lue] Lra enlrlsuOrar 98I rcryr)ll
016l ]ailrnl ua rE 3[/ll ênD lue] uê 9n]Lisu03ar 9l cf/l
üg lrlt 'qels
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016l ]êlllnl ua ,E 3l'/lll 3nD ]ua} uê ênlqsu0sal tz 9l
016l ]allrnl ua IE 3l'/lll anb ]ue] uê 9nlqsuoror 0z cÿl
t c/lll 'll 'l'qels
0161 ulnl ua I crN/il anb lue] ua an]rlsuo3êr rc /\l-z cl/(N)^l'lll 'll 'l 'qels
0
7
*

Cependant, fin avril et début mai, une grande majorité de ces


unités est concentrée le long de la frontière occidentale de
l'Allemagne pour ycombattre l'alliance f ranco-anglaise
"appuyée" par les neutres Belgique et Hollande. La concenira-
tion de chasseurs (entre autres forces) est rendue possible
grâce à différents facteurs.
A l'été 1940, I'Allemagne n'a pas encore d'autres ennemis, et il
est impossible que sa frontière orientale explose. De plus, les
Francais et les Britanniques mènent une guerre très passive,
sans même essayer d'étirer la défense aérienne allemande vers
la côte septentrionale du llle Reich. Les Allemands n'ont donc
aucun problème à concentrer leurs unités de chasse sur le Rhin
et la frontiere hollardaise.

Un total de 36 Gruppen de chasseurs mono et bimoteurs s'y


retrouvent donc rassemblés, soit un peu plus de 1600 avions,
dont l250lVesserschmitt Bf 109E et plus de 300 Bf 110, outre
une espèce de réserve formée par une trentaine de Bf 109 à
moteur Jumo 210, et quelque 35 Arado 68 de chasse de nuit.
Ainsi, malgré toutes ses imperfections et ses difficultés, rl s'agit
d'une force impressionnante, non seulement par le nombre,
mais aussi parce que ses adversaires ne peuvent lui opposer
une masse similaire d'avions du même niveau qualitatif.

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Db ef/il]a qals sap }e'a8anroN ua aseq U gf/n np uoqdar
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-xa,l e 'acuprj e1 ap anbe11e,; rnod 1uo slr,nb ac 1no1 sard nad e leured rno] uos e rnb ec ]uallalxê un e ]tlqe]g,s 'rno]otll
e au8r; ua ]uêUêur spueluollv sa-1 lred uos ap %09 ]!os '10^ ap saLuqlqord sroq 'salqruodstp ptu:qosrassan êp arqLx0u êl
]Bla ua 160T ]B 17 anb e,u nla?epcg 9Z el/iltal rsurv 'sanbu enb alnocap ua ll saurqceur Lÿ no çÿ ap sec xnarqr.!0u ap suep
oaql slr]lo]]a srnal ap grlrolx el anb resrlrln,p er]]alurad rnal au rasodsrp ap 's;raredde 0t auoaq] ua luauuardutoc tnb 'uaddn;g
rnb ar 'sglrun saureual rnod arsÂ1ered ap rna]le] un lalane, tsute xne laurad noC suorne,p ]uaparxa sor8 un JaAe ?ltun,p saltel
eA lal ap slol xnarqu-rou ap rns arluoluêr rnalouJ saua;qold -ua^ur sap luêLxarro]uor al:016I ap ]nq?p ]n0] al s3p ]uêul
ap +rssarxa arqlxou a1'se;qeÂorcur ]te] e ]no] stoyed luos tnb -êpueulxoo lneq a1 red nuêlnos '1ue1rodt-ut rna]Jel un,p aluanlj
'a13ar e; q suotldacxa sap alsrxa lt 'r0s uêtg'leut 0I al Ltnutxetll -ur,l ap rssne a1tpfi ellenp8el el ap saclo] sap uotlerluaouoc el
sontencore à l'intérieur du Reich à la mi-mai. Au matin du 10 mai
1940, les unités engagées sont comme suit :

*.,xr*fiS$cli:i:* #
Stab/JG 1 4 4 Bf 109E Jever
4 Bf 109E mnich
r/JG 2 Bf1 Nordholz
Bf 109D Hopsten
t3 Ar 68

42/2281 t09t_ Essen-Mühlheim


JG 27 Mônchensladbach
Bf 109E

Le QG de la Luftwaffe 2 contrôle donc 666 chasseurs et 145


Zerstôrer, mais seuls 72% des monomoteurs et 57% des bimo-
teurs sont opérationnels, des chiffres bren médiocres en de
telles circonstances (lignes d'approvisionnement trop courtes,
temps excessif de préparation, unités sur des bases perma-
nentes...). ll en résulte qu'au lieu de 842 avions, on n'en trouve
que 582 en état de vol, dont 500 monomoteurs. Le chiffre véri
table est cependant de 539 dont 457 Bf 109 E, car les Arado
et Bf 109 à moteur Jumo 210 sont alors relégués à la chasse
de nuit en Allemagne même.
uêto[lpu?s-uraLtuuen c/30II lB LZ/tt, i 9v(s)A
uqeM-auEoto3 c/30I I ta çz/tt 9L )LAt
Trt qo uasneqnaN 0/COtt +BeZ/çt ZçJZl
urêLlsauc+petsurreo 0/c0ll +B zzlzt I
rnalourq al uraqsarr0lpplsr.urec Ohjll +A Z/t, Z XZ/qe$
]uaualelol assellrns ]a '60T J8 al rê^e le39 nat arPJ ]uêurer^ iropuapo 1601 t88z/9n I
]nad 'OzE C al 'rv,l ap êaure,l ap rnasseql ]ua39r snld al Inas
'slequros xne ]uauSro[ as
lvu el ap a.,r]]rds sal ollanbel L'l
to-raqo 160t t8 6t/9ÿ 9L ltA
E ê]ep'asuerl el êp snssap-ne reLr uu el ]ue^P ]uale^tnba,p
uau erne Â,u ;r 1a 'anbr1oel enb 1ue1ne anbruq:a1 ann ap lurod
np uoqcapad el ]uelQr+ suor^e sap xnêp sno] ]uos al 'anboda,1 160I lB tt
rnod'c0II}a l60I ]8llrLxr.llsrassal^l sal 'salapour xnap 0p as
odsrp rnb 'agenp?eç el ap srnasseqc sep e1r;enb el ]sê,J 'luaur 160I +8 EÊ
-a;;er aldLuoc rnb aC ']no] sed lre; au arquou al sreu 'senbtu uraquêqrl-uapeqsêr/l 160I +8 ÿ/ÿ tç lilqels
-ueluq ]a sre5uer,r slr]la++a xnp alBJ 'dno3neêq ]sa,C '(9tII uôtoqpues-urêquuen 160I l86t/8, Ill
ap lelo] un ]ros)10^ ap ]ela ua 60Z ]a 126 ]uallênrlcadsar luop 160r tB BZ/Zÿ il
'srna]ourq 6It ]a srnaloujouour srnasseql 86zT rns sruJouua
sês arluoJ ra11n1 rnod relduLoc lned au8eue;lv,l 'rêurnsar lnod uo]ortpues-urêquuen 160I }8 t/t zE 9[/qe]s
'srnê]0r.110u0 tx
ilr Lxr.l 3sr assa nl LZÿ luop
'ârelua^ur,l ap çLL sal rns suor^e rç9 ]los'sarlnP sêp %t,Lp !30]sq0u-unuuer! 160I +8II/Zÿ
sreruard sêp %I1 ]uau]alnas Ja^e 'seq ]uaura^rlelar ]sa lêuuot} Tlolsqau-un]ïuprj 160T +8 ttlçÿ
-erado suorne,p a8eluacrnod el'Z ailo\llq el ap spr al suep ll0]sqaulrn]ïuBrl 1601 +8 n/n z 3tlqels
ouluo3 'sêJeldrq ÿil p sace;douoru srnosseL1o 199 anb;anb
':!ji.;;ii:
]uauapueuru.ro: uos snos luop e € ailo4fl-l e; ap 3| a1
Les deux modèles allemands volent à 560 et 540 kmlh à 6000 activité, tandis que les chasseurs allemands sont toujours agres-
mètres, ou leurs opposants arrivent à peine à grimper, car la plu- sifs et très flexibles. Un autre avantage, peut-être encore plus
part des chasseurs de l'autre camp sont optimisés pour des important que les autres, réside dans le moral très élevé du pilo-
opérations entre 4000 et 5000 mètres. Ceci donne aux pilotes te allemand, qui se croit très supérieur, et brûle d'affronter l'en-
allemands un avantage décisif sur l'ennemi, avantage encore nemi. Ceci, tout comme l'initiative qui appartient à l'Allemagne
augmenté par les meilleures tactiques employées par la une fois I'invasion lancée, assure un supplément psychologique
Luftwaffe. Francais et Britanniques sont plutôt passifs dans leur important, qui lui donne un net avantage sur son adversaire.

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ap uarprlonb uodder al sanpuoluos sasnes salno] spueu sal 'salnuru sauuoq xrp arnp rnb êre8eq el Nr'JnQ 'eAel
-êlle srnêsseq3 6 arluo3 'sn]leqe ]uos sarlle suor^e aluenburs rar olarluo3 gBL )uJ./ollêlred nualnos ]equol aliueuruexa
ap snld : sajroJ3r^/sauad Uodder al auro3uo3 Inb a3 uê sgue^ uê 'slrl3ê+la,p snld na ]uare^P srepuelloH sal rs aJ]? nd ]uarerne
sQr] slellns?J sêp rns ]uaqlnoqêp aranS arBr^ ap oaurnol êr sarluosuêr sal anb a3 êp agpr aun ro^e ]nad u0 'salrlrlsoll
-êrLxard a]]ac ap slênurluoc sleqLxor sa1 'al\et lJq el êp sal|es sap a]rns el rns asuonllur êun3ne Jo^e snld ]ua^nêd au sêlla,nb
-ra^pe sêJlne sal anb nea^ru JnallraLJ uorq un,p ]uBl9Ae,s 'spueur ajqtxou uo sarnau?dns ]uauallêl sa3ro+ sap arluos ]ua]]Bq
-êlle sa]olrd sêl rnod xnarjas sluarlr sap ]uos srPpuellor.l srnas -LJoc ]a sasnârquou nad rs ]uos ]ualsêr rnb sallêc 'los ne sallo+
-sell3 sal ônb êAnord oac'rer^]sa lr auad sues'srnasspr..l3 sap srnal ap uor]Jnrisop el alqrssod puer Inb 'asr.rd;ns ap ]uaLx
un,nb erlleqe ro^nod ]uo^ au E ef/g np spueluallv sal'eAef eZ -glg,l êp ]ueLxallerJuassa alnorep a8eluene,; 'sraruard xnap sop
1sa rnb ar rnod 'sanbruueluq no
sreôuer1 '(slpqLxol ep rnol raruard
al luernp saalrqruup luauanbrlerd
?]g ]uo sa3roJ srnal) sa81aq 'srep
uellorl slr-luaros'sarres;anpe srnal
rns a8eguene,; luauuard spueLlJallV
sal sluauour sraruard sal sQC
'apueLx
-allP ê]arluo4 el rns xnaun+ ]uauê]
erp9r"r.ruJr ]uêuuar^ap sleqLxot sal
'tnoI led suorne
0ç n0 0, ? sa?Lxrlsa ar19 luennad
rnb salrad sasnaugs ap surou sed
luassrqns ua,u slr 'rnoI rarLuatd a;
]uernp anrsseu uorlerado aun3ne
raluorx e Jue^ure,u srnêsualap sal
anb uarg sJualorn snld sêl suauae
slequrol se; sdrual raruard un
suep narl lo^e ]uo^ anb e; 1sa,3 7
allol4lrq eg ep suorlergdo,p auoz el
suep ]ua^nor] as rnb 'anbr8;ag e; 1a
apuelloH el arluol anbepe aun red
aluêLxr.r-r03 apueuralle a^rsuê,10,1
moins que les deux tiers des
succès du Stab4G 27 duranl
les combats au-dessus de la
France.

En ce qui concerne le 14, une


bataille du même ordre a lieu,
mais sur une plus grande
échelle. Les bombardiers bri-
tanniques vont être décimés
ce 14 mai à Sedan. Selon le
communiqué de l'0KW, les
pilotes allemands vont annon-
cer avoir abattu 170 avions,
quoique la source de cette
information ne soit pas claire,
Les informations disponibles
montre que les aviateurs alle-
mands peuvent prétendre
avoir abattu une centaine d'ap-
pareils ce jour-là, principale-
ment au-dessus de Sedan. Le
l/JG 53 Pik-As se taille la part
du lion avec 39 revendications.
Les pertes alliées en l'air se montent à 38 appareils de la RAF, dont cinq pour l'Ob/t H.K,Mayer, qui abat deux Battle, deux
14 de l'armée de l'Air, et une vingtaine de belges et de hollan- Blenherm et un Hurricane. Vient ensuite le JG 2 Richthofen, qui
dais, soit 72 avions en tout. Par contre les pertes allemandes n'est pas ridicule non plus avec 20 victoires si l'on en croit son
s'élèvent à 106 avions de combat, plus au moins 66 Junkers journal de marche, dont huit enregistrées entre 20h00 et
Ju 52. 20h30, parmi lesquelles on compte deux lents Amiot 143 des
De nouveaux moments forts en ce qui concerne les pertes enne- GB V34 et ll/34, qui sont d'abord bousculés par la Flak auanl
mies et les succès allemands interviennent le 12 mai, durant les d'être achevés par les pilotes du lll/JG 2.
combats qui accompagnent les traversées à Maastricht, puis le
14, quand les Alliés essayent de détruire les ponts à Sedan. Ce 14 mai, les pilotes allemands ne se contentent pas de hacher
Dans le premier cas, les Allemands vont revendiquer un total de menu les formations de bombardiers, et les Jadflieger vont infli-
58 victoires, dont 20 au profit des prlotes sous le contrôle du ger une cruelle lecon à une unité francaise, qui est massacrée
Stab/JG 27, c'esl à dire ceux des 2/JG 27 et 2/JG 1, lesquels par le l/JG 3 à Dinant après 20h00. Selon les rapports alle-
enregistrent 15 succès. Au cours des furieux combats contre mands, sept ou huit chasseurs H-75 y sont abattus, mais en fait
Hurricane, Battle et Blenheim, l'Oblt G.Framm et l'ObltW.Adolph il est presque certain qu'il s'agit du GC ll/1, qui perd ce jour-là
vont s'en adjuger trois chacun, le record du jour. Cette même cinq MB 152. Les pilotes allemands vont encore démontrer leur
bataille voit s'ouvrir aussi le brillant tableau de chasse d'Adolf talent le l7 mai, lorsqu'ils rencontrent une formation de douze
Galland, avec deux Hurricane. Ce n'est qu'un début, puisqu'il va Blenheim du 82 Squadron, qui est vite balayée. lls pensent avoir
obtenir 12 autres victoires lors de cette campagne, dont cinq abattu la totalité de l'escadrille, mais en fait la RAF enregistre
contre des chasseurs. Les douze premières victoires qu'il enre- onze avions détruits et un endommagé, toutes victoires obte-
gistre durant son passage dans le JG 27 représentent rien nues entre cinq pilotes.
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'arlenb anb ]uaprad ua,u sanbtuueluB sal anb
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Llraqual8 xrs a^nor] 'z 2r/€ np srnolno] 'saloltd ap adnor8 un,nb
-srol ureuapual al luar^lolur êlua3 êLugLu np salxa un 'T3!M H
ll np uorlnes e sa]]alns suotlBJpua^aj sto.l] ]uauualdLxol
sapueuJalle sarr0llr^ sal re3 'alqtpars snld ar]?+nad ]sa uotl
-euro]ur auac 'los np snua^ sjll sap led xnap ]uop 'sasteiuel]
sa^rq3re sal ]r0J3 ua uo,l ts ']uop snuBqe slatplequloq allenb
anb luaprod au ZIAI BC ]ê ÿtll gC sallte] ua steu 'sarluoruaj
Iç? 001 9z sop ]das ap uorltnrlsap el ]uanbtpuo^êr sêloltd sa3
'upilels't la z sêp sa]oltd xts red ]uoLxasrsard snld la 'z
er/ al
red rer3esspuJ ]uo} as sreôuel] slêrplequoq sal 'lno[ elxÇLx al
Ce combat du 17 mai n'est pas le seul au cours duquel les
pilotes du l/JG 2 se frotte aux puissants bombardiers de l'armée
de I'Air. Ceux du Richthofen semblent même avoir un goût pro-
noncé pour les LeO, et Ie 20 mai rls se heurtent à nouveau aux
appareils des GB l, GBll/I2 et GB l/31, et en revendiquent huit,
dont sept en une minute...en fait ils n'ont abattu que quatre des
dix bombardiers qui prennent part à cette action, et Wick s'en
adjuge à nouveau deux. Le 31 mar,les pilotes du 2.Staffe/reven-
diquent la destruction de sept autres LeO des GB VlI, GB Vl2,
GB l/31 et GB ll,z31, tandis que le ll/JG 3 en ajoute un autre à la
liste. En fait, cette fois, ces unités vont perdre au total treize des
vingt bombardiers concernés !

Un nouveau moment fort a lieu sur Dunkerque à la fin mai, puis


dans le secteur de Paris les 3 et 5 juin, lorsque les Allemands Des succès similaires prennent place les 6 et 9 juin, ou les
éliminent les dernières tentatives de résistance au-dessus du Allemands prétendent avoir abattu 64 et 68 avions ennemis.
centre de la France, mais avec plus de revendications exces- Lors de ces deux journées, l'aviation francaise subit effective-
sives qu'au début de Fall Gelb. Ainsi le 3 juin ils annoncent 79 ment des pertes sensibles, mais très inférieures aux chiffres
victoires alors que les Français perdent 17 avions et les annoncés, puisqu'elle enregistre 29 appareils détruits le 6 juin,
Britanniques six, soit un total de 23 appareils, plus les endom- plus 17 autres le 9, et 8 que l'on suppose avoir été victimes de
magés. C'est un peu le même cas le 5, avec 49 revendications la Flak.
alors que l'armée de l'Air n'enregistre que 32 avions perdus, si
l'on en croit les archives francaises.
s?lrun sap selolrd sêl anb alaptsuo3 uo,l ts ]nouns 'saluel ÏZ 6 6L utnt t
-rodur sQ.r] sed cuop ]uos au saouêt?]Jtp sal 'sitnllap no (iuaLx OI çI UINI Z
LZ
-asnauas luoulalqeqold) saSprlJulopua 0II ,g 0II ]ê 60I Jg B çI Zÿ UINT I
ÿÿZn\ad luo spueluallv sal utnttZ ne leu 0I np suotlelgdo sal 6 OI 6E lEN IÊ
lue.rnp anb ]uêtluotu 'asodsrp uo luop 'l lU np suarprlonb slrod Z L i ten0t
-der sa1 sren 'suor^e 6çZ ap leloi un ]tos 'sltnllap alrLloJ sale]
9I LI 89 PV\ 6Z
-ua^ur sap sgÂer luos 0II Jg 06 ta 60I Jg 69I 'uln[]ê rpll ap L 8 9I lEW BZ
sr0r.r.r sol 1uern6 's;reteddB 002 ap sn;d p sagrutlsa ol]? ]ua^nad TZ II t9 .'.,,',elll LZ
arupJl ua aJJe^NuoJilaZ el ap lo agenp?eç e1 ep salrad sa1 EI çï ZT, !Bÿ\ 9Z
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-rsu03 Myg,l ']rpalJ ne luenb uorleurolut sues 'snld ap solto]ot^
9T a çz !8N tz
t8t ulnI g e; sqtde ralnole 1ne1 ;l s;anbxne 'êsseqc e1 nod 7y11
]uop suor^e IrBI ap Çlgp ]sa ar]]rllt al 'urnl7 ny'Iel! elap lre^ r0I ÿI çÊ leN,IZ
-e4 ne sagnqu]le ,çg anblanb snld 'asseqc Bl êp ]tpÇro ne çZçl
rc i I ,. Lÿ lBtÂIrOZ
luop 'uauge ]equoo ua s;raredde y717 anblanb urnl 77 a1 1a reu.r IT çI E6 lBiltr 6I
0I al arlua nueqe lro^e 3u0p ]ualQptsu03 spueuêllv sal lnol ul LZ ËI Lÿ lEN 8I
9Z II tç ten 1I
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souad IBIJ sorlolcl^
: tnol ted tnol ne snossaplc saluasgtd ]uos sal]]Ll3 sal
'auuêugerlue aualltpe,l ted sgnbrpuana;
]uos suol^e sallne 669
'ped a;1ne,6 'srnasseq3 ZÿII ]uop souuauoe sallo]lt^ IÿgI
luop luarlsr8arua spueLxalle salo;rd sal 'sr.rdLuoc urnl g ne reut
0I np ]ros 'lqa? p11a3uerl ap allteleq e;ap aledrcuud aseqd e;
]uernp ]uauralnas lê '^ y0,1 ap sanbtunLULUoc sêl uolas 'lelol nV
concernées ont certainement abattu un millier d'appareils
adverses, aussi leur activité peut être considérée comme un
grand succès. De toute facon, le rapport pertes/victoires est
généralement très favorable à la Jagdwaffe. Ainsi le JG 3 reven-
dique 181 victoires pour la pertes de 32 Bf 109 en combat. De
même, le JG 27 annonce 218 succès pour quelque 45
Messerschmitt perdus. Le JG 27 s'avère être le Geschwader le
plus efficace de la Luftwaffe, et l'Ob/t Balthasar, chef du l/JG 1,
le pilote le plus efficace de la Bataille de France. En effet Wilhelm
Balthasar montre son talent dès le deuxième iour en emmenant
son I Staffel au-dessus de la Belgique, où il rencontre les
Gladiator de la 1ère Escadrille belge. Le combat de 15 minutes
qui suit voit la défaite des Belges, qui perdent six de leurs
biplans, dont trois à son compte personnel. ll semble d'ailleurs
certain que le commandant de l'unité belge, le Cne lVl.Guisgand,
fait partie des victimes de Balthasar. Ce dernier va répéter son
exploit le 23 mai sur Douai, lorsque son escadrille surprend des
'ar++rlr al lurê]]e e sraploN anb s.rnOf, nB ]a 'srarprequroq ap uorleuir0+ êun,p ênbeile,l q le#els
a3uouue luelraleSg e M)o,l 'Pu 6z êl sap onbsrnd 'alre+ ]sa a3 uos auaLl-r lr ureLxapual al rPl 'a3uerl ap lêr3 al suep reseL]llBg
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A la fin de la Bataille de France, Balthasar a 23 victoires à son
tableau de chasse, obtenues entre le 10 mai et le 13 juin,
presque en un mois seulement !

Ses succès personnels représentent rien moins que 62o/o de


ceux de son l.Staffel, et presque 280Â du total du l/JG 1 com-
mandé par le Hauptmann Schlichting. ll s'agit également du
meilleur résultat enregistré jusquelà par un pilote de chasse alle-
mand. La tableau chasse de ce pilote remarquable est alors
comme suit :

Cette liste montre clairement que


Balthasar rentre rarement d'une mission
sans une seule victoire. Qui plus est, son
tableau de chasse (et donc les marques
inscrites au sommet de sa dérive) com-
prennent sept appareils détruits au sol
lors de mitraillages de terrains belges et
français. Mais ce qui est encore plus
important, c'est que Balthasar n'a jamais
été abattu, et son avion jamais touché par
I'adversaire ! C'est l'ensemble de tous ces
éléments qui montre vraiment la valeur du
pilote.

De nombreux autres pilotes de la


Luftwaffe vont montrer un talent similaire.
Au sein du JG 27 on trouve les Ob/t G.
Homuth et G. Framm, chacun avec 9 vic-
toires, tout comme le Hptm G. Lützow du
JG 3. Le même nombre de victoires appa-
raît au iableau de chasse des Ltvon Hahn
(JG 53), Sprick et Müncheberg (JG 261 et
Rudorffer UG 2]r, ainsi que du Hptm
Genzen (ZG 2). Tous sont dépassés par
l'Oblt Mayer (JG 53) et l'Ofw Machold
(JG 2)avec i0 victoires chacun, et par les
légendaires Wick et Galland, qui alignent
respectivement 12 et 14 victoires, tandis
que Môlders en enregistre une de plus.
lUlGssclschmitl Bf 10gt-3 du Hflm lllener Moldcls, du Slab lll.fiG 53.
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Ci.*t* üq:. ri -:.-,i? :: ;j.: .., (i,:i, i..ilr:;t;+,
i.rl:l' rr-'. :::::.i:'l'.:
Ce livre nous retrace le vécu d'un homme qui n'aimait pas la
guerre et qui se vit malgré cela impliqué dans la guerre civile
espagnole et ensuite dans la Seconde guerre mondiale. Le récit est
du protagoniste lui-même, qui non sans humouq nous fait vivre les
péripéties d'une vie mouvementée.
lssu d'un des quartiers populaires de la périphérie de Madrid,
âEr3Iffi!frrEr
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t,ÉÈ3sÉ lorsque la guerre civile éclate il est volontaire dans I'infanterie
rârs r&iE§}f§rE§!§?§ m§ *§s*mEE§ républicaine pour défendre la démocratie espagnole contre les forces
1r[ * §- t§i.te$ɧ{BË!s E!â- !§!F**.'{lË& fascistes. ll devient ensuite pilote de chasse, sur Polikarpov l-16, le
"Mosca" ['un des meilleurs avions de l'époque, aux commandes
duquel il mène de nombreux combats aériens. A la victoire de Franco
en 1939, il se reirouve dans le camp des vaincus.
ll se réfugie alors en France où il est interné dans les camps de
concentration français. ll est témoin de l'invasion naeie et connaît de
nombreux déboires avec les forces d'occupation allemandes.
Emprisonné dès son retour en Espagne, condarnné à sept ans de
bataillon disciplinaire en Afrique, il réussit à §'enfuir à nouveau vers la
France. ll va finalemeûl s'en tirer et réussir à mener une vie normale.
Car malgré tout, il aura toujours de la chance, et cette bonne étoile
ne I'abandonnera jamais.

W æ ffi € 1* 0.,. o" *o, 4 € paur ta Frânce, 7 € pour t'Eurcpe Èr 12 € pour te reste du mondê)
Mémoires d'un p'tll gars des IâqÈêqrEs dê Madrid. pilole de chasse de la Rêpublique par À. sanz
200 pages, bmEt 24 x I 7, G Éonné Ouvràge de lecturc, récit adobiograpbiquê.

.§§&F* &J§iL§-&Hü ET t',&§l§§§§


çourral'lia:s riilltairr-'s t:t aiitres" *l'uc: *litstu* cii: $fr ll SS
llir .lr:,1,,--:,."' a"l

Jean Gaillard, officier et pilote dans l'armée de I'Air française


pendant la campagne de France évoque ses souvenirs dans cet
ouvrage autobiographique.
Les péripéties de sa carrière militaire vont Ie conduire à se
retmuver aux cômmandes d'un Potez 63-11 au sein du GR ll/55 lors
de I'attaque allemande de mai juin 1940. ll est l'un des rescapés de
cette unité de reconnaissance qui s'est distinguée pour avoir été la
plus éprouvêe lors de ces combats.
t'est également sa vie, celle d'un Français moyen, en cette époque
troublée qui nous est racontée.
Le récit est sans concessions, souvent empreint d'humûur êt
glissant parfois dans le sarcasme. Témoin privilégié de la débâcle de
1940 ainsi que des abeurdités et incompétences qui y ont conduit,
c'est une histoire vécue de première main que nous avons ici.

JEAIIGAILLARDETIARMEE,suvêrirsmilitairsêtautrss,parJeaûGaiüard,20ôpagê§,fomat24v17,ÉrtonnÉ.êqÿrâgcdête.tuÉ,téêitâülàbiog.aphiqu"M§ffi@
{ltmisdê pod r4€pourbF€ncê, 7€ pourl'Europeêtr2€pourlêrêSedu nond€)

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BOI IDT G(DI}INtrETDT
fl Mémoires d'un p'tit gars des faubourgs de Madrid, pilote de chasse de la République, par A. Sanz
t JEAN GAILLARD ET L'ARMEE, souvenirs militaires et autres, d'un pilote du GR ll/55, par Jean Gaillard
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au?lxnsp e1 'auteilldorl9ut eJueu El sJ3^ sroÀua xne luEpuodsaàoc InlôJ lsa tüEluour Je;ua;d ap 'pod ap s;er1sa1 .rno6 : {}uendqp sè6ed 9t + saOpd =!\isa6ed
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rr, '0ù, §êîttttl îî? ,î§!$ ne,nbn! t6u stgtjl,te stp qoryp e1 qadag ,*yeuloauVdo ttgyæo
m6ao1 aao wuæ e pb $îuryryu{q *f $ üolpualÿÿ dalne uû s§ 6S 1otr6o4 a7
@#Æwww
Ptt0TE§ rRAHçfiS §UR L',tTf,LIE
gar Drniel DEC0ï
l-intervention de 17 groupes aériens français sur l'ltalie s'esi déroulée de manière
fractionnée au fur et à mesure de certaines livraisons d'appareils et du degré
opérationnel des pilotes et membres d'équipage. Dès le 29 janvier 1944, des
§pitlire du 'CORSE" et du "NICE" intervenaient depui$ A,jaccio en protection de
B-25 américains, basés eux aussi en Corse, allant bombarder la côte ouest
itâlienne. Puis les 8-26 du "MAROC" (29/3), les P-47 du "LA FAYETTE' (915), du
,DAUPHTNÉ" (13/6), du "NAVARRE"
lSOr), tes p-39 du "ROUSSILLON; {4/11),
du "TFIAVA|tj' (111111945) et dans les dernières semaines de la guerre ceux de
"UAUVERGNE" {1713119451 participèrent eux aussi aux opérations aériennes.
Entre temps, les 31ème et 34ème escadres de bombardement moyen étaient
devenues opérationnelles et comptaient six groupes de 8-26 en septembre 1944.
Les P-39 du groupe "TRAVAIU opéreront un peu plus tard en janvier 1945 jusqu'à
la fin des hostilités sur tout le nord-ouest italien, depuis Le Vallon ou Nice.
N'oublions pas la reconnaissance, qui avec I'escadrille "LA HACHE" était
intervenue dès août 1943 et l'êscadrille "LA MOUETTE" en mâi 1944.
Mais le front italien ayant été considéré comme un f{ont secondaire aussi bien par
les Allemands que par les Alliés, les missions françaises resteront elles aussi
secondaires... Et pourtant... douze pilotes et membres d'équipage y laisseront leur
vie et quatre seront faits prisonniers.
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Ouvrage au format 15.5 x 24 crn, 608 pages, 90 photos
prix franco France € + 4 € de frais d'envoi
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