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Dewoitine Dlbis de pré-série N"5 exporté au Japon.

Dewoitine D1 de série No1 de l'aviation du royaume des Serbes, Croates et Slovènes; on notera les inscriptions en cyrillique sur la queue.
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Cette vue d'un alignement de Potez 25 à moteur
Renaul| prise dans les années trente (peut-étre à
lstres), nous a
été envoyée par M. Henry
Jumeaux, de Montargis. Profrtons-en pour vous
inlormer que nous publierons, sans doute I'année
prochaine, un fascicule additionnel au livre sur le
Potez 25, afin de corriger quelques petites
erreurs et surtout de vous faire profiter de
nouveaux clichés de la'bête".

f! ierre Cortet, décidément prolifique


E- (mais comment fais-tu, Pierre ?
Userais-tu par hasard de substances
dopantes ?...), nous apporte ce mois-ci sa
contribution en trois parties au "Courrier
Lecteurs" :
0ewoitine D.1 St{S ? hlon. §GS I
Voici tout d'abord la correction d'un détail rela-
tif à Ia 2ème partie de son article sur les
premiers chasseurs Dewoitine :
" Dans le bas de la première colonne de la page
'13 du no49 dAVIONS, on lit :
"Le marché de 60
D.1 SHS (Serbie Hispano Suiza) lut ramené'..". Il
s'agit d'une erreur d'interprétation, et en réalité,
SHS signifiait "Serbie Croatie Slovénie" ou en
serbo-croate "Srbija, Hrvatska, Sloveniia". dernier n'ayant pas le suffixe A, puisque non qu'il en existait une. Fin 1912-début 1913 (je ne
amphibie) connais pas la date précise), et devant le nom-
Désignations des hydravions français, - e) le CAMS 37'A prototype bre grandissant d'appareils en service,
1§10-1S2G... - f ) etc... l'E.M.G.M. décida d'attribuer à chacun d'entre-
Ainsi, il est fort possible que les 37'A portugais eux un code individuel d'identification.
"En page 4 de ce même numéro 49, sous le
titre "appellations incontrôlées", Lucien Mora- aient été prélevés dans la série française de Le système adopté fut très simple, il cornportait
reau a eut parfaitement raison de mettre les CAMS 37' et mis au standard "amphibie" sur l'initiale du constructeur (B pour Bréguet, V
choses au point en ce qui concerne les appella- demande de I'acheteur. En effet, il semble que pour Voisin, F pour Farman, N pour Nieuport,
tions des hydravions de la Marine française utili- le premier 37' ait reçu le no99, à la suite des C pour Caudron, etc...), suivie d'un numéro
sés au cours du conflit de 1914{8 et jusque CAMS 37 A. Mais, au moins, les 37 A no72,78, de rang correspondant à la mise en service
dans les années 20. ll est d'ailleurs intéressant 79, 86, 94, 95 et 97 devinrent ensuite 37" par effective de l'appareil dans la Marine.
de noter que le fameux 'GL 40' sera en service ablation de leur dispositif bivalent. Comme nous Ce système ne tenait absolument pas compte
dans l'aviation militaire linlandaise sous la sim- n'avons pas trouvé trace, dans lAviation Mariti- du type individuel de la machine. A ce sujet, il
ple désignation de Georges Lévy B (R pour me, des CAMS 37'no98, 102, 104, 105, 110, 114 et faut quand même se souvenir qu'en ces temps
Renault, évidemment). C'est en 1919 que la Fin- 115, ce qui en ferait 7 sur les S livrés au Portugal, reculés où la construction en série n'existait pas
lande nous en acheta 12 unités. lls serviront jus- l'hypothèse est séduisante. Mais il suffirait que dans l'industrie aéronautique, chaque appareil
qu'en 1923 et, de source finnoise, leur moteur Lucien nous apporte la preuve du contraire pour construit était pratiquement d'un type différent,
Renault était donné pour 300 ch. ll s'agissait, que nous soyons convaincu de notre fourvoi- et ce même s'il existait un indéniable "air de
bien sûr, du Renault 12 Fe de 300 ch, mais dans ement. Cependant, sur la foi de photos, le 37'A famille" dans les productions d'un même cons-
sa première version (12 F), il ne "produisait" no102 portugais a bien existé...Alors ? tructeur. Ce système de désignation interne à la
que 280 chevaux-vapeurs.
Marine a été utilisé jusqu'en 1915. En 1916, avec
On remarque, également, qu'à la Conférence I ucien Morareau, bien que grand l'arrivée des FBA, Donnet-Denhaut, etc... cons-
Trimblot de 1919, le Georges Lévy Renault 280
hp était appelé "Lévy-Le Pen". Mais après la
l- golfeur devant l'Eternel, trouve truits en grande série, il tomba de lui-même en
encore le temps de s'intéresser à l'Avia- désuétude au profit des numéros de série cons-
guerre, comme le dit fort justement Lucien tion Navale française, puisqu'il prépare
Morareau, la seule appellation officielle sera, en tructeur. Par contre, ces premières appellations
abrégé, GL H82. La désignation fumeuse de GL
actuellement plusieurs sujets pour furent utilisées jusqu'à la fin de la vie opération-
40 est à supprimer totalement des fichiers...
AVIONS. En attendant leur sortie, voici nelle des appareils qui les portaient, c'est à dire
IJappellation 'FBA B" est, également, à déjà quelques réflexions de l'intéressé... jusqu'en 1917 pour les monoplans Nieuport.
proscrire, car apocryphe. En toute logique, ce Pour en revenir aux premiers Caudrons utilisés
APPELI.ATICIFJS I NCO NTROLEE§ par la Marine, ils furent les suivants :
FBA aurait dû être un FBA G (pour Gnome) puis-
(suite et probablement pas fin...) - Le C1 équipé d'un 100 ch Le Rhône
que le FBA à moteur Clerget 9 B de 130 ch fut le
premier à recevoir une lettretype (FBA C). Il y "Errare humanum est, perseverare diabolicum !" - Le C2 et le C3 équipés d'un 80 ch Le Rhône
eut ensuite le FBA H (pour Hispano) et le FBA S (pages roses du Petit Larrousse...) - Le C4 équipé d'un 150 ch Canton-Unné, qui
(pour Suiza, puisque le H était déjà utilisé !)". Dans un précédent "Courrier Lecteurs", je fai- était d'un type totalement différent des trois pré-
sais remarquer que les appellations communé- cédents.
Les CAMS 37 portugais ment utilisées actuellement pour désigner les A la déclaration de la guerre, inaptes à tout
"En ce qui concerne les CAMS 37 portugais, premiers aéronefs de la Marine étaient en géné- usage opérationnel, les trois premiers furent
nous possédons trois photos de l'un d'entre- ral fausses ou non appropriées. laissés à Fréjus-Saint Raphaël comme appa-
eux, pris à Sartrouville et déjà aux couleurs de reils d'entraînement. Les C1 et C2 y sont attes-
cette nation. Sur l'original des vues de profil et
En parcourant la rubrique "infomaquettes et
loisirs" du no50 dAVIONS, j'ai sursauté en lisant tés jusqu'en avril 1916 au moins. Par contre, le
3/4 avant, on lit bien "CAMS 37'A no102". ll sem- C4 fut utilisé opérationnellement par les esca-
blerait donc que les appareils destinés au Portu- le descriptif de la maquette d'un "Caudron G2".
Et si je salue sans réserve aucune la courageu- drilles de Brindisi, de Port-Sard et pour finir par
gal aient été d'une variante particulière.
se initiative de l'équipe dAIRDOC, car il faut le CAM de Salonique jusqu'en février 1917.
En effet, on trouverait ainsi :
- a) le CAMS 37 no00l prototype quand même oser produire un tel kit, je suis au l-appellation correcte (et officielle) du petit
- b) le CAMS 37 A pour la Marine française, regret de l'informer qu'elle s'est "plantée" dans biplan Caudron doit donc être : Caudron 80ch
commandé seulement dans la première la désignation de la "bête". Le Rhône (C2).
moitié de 1928 Cette déclaration lapidaire mérite bien sûr Dernier point enfin, les biplans Caudrons ne
- c) le CAMS 37' A pour la Marine portugaise quelques explications et les voici. furent pas les premiers hydravions embarqués
(dont le no102) très certainement livrés bien Lorsque la Marine commença à acheter ses sur La Foudre. lls y avaient été précédés par des
après 1927 premiers aéronefs, ceux-ci n'étaient connus que Voisin ("canard" et autres) et des monoplans
- d) Ie CAMS 37'pour la Marine française (ce sous l'appellation "constructeur", pour autant Nieuport".

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LES'RETROS'DU MOIS Par Pierre Cortet

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En haut : alliant la finesse aux qualités de vol d'un appareil d'école, le Ryan PT-20 (model S-T-3) descendait en ligne directe du Ryan S-T qui fit son premier
vol le 8 juin 1934 (S-T = Sport-Traine1. Le PT-20 f ut livré à I'US Army à partir du début de 1941, mu par un moteur Menasco L-365 de 125 hp. Filant ses 212
km/h, le PT-20 sera construit en 30 exemplaires qui reÇurent les serials 40-2387 à 40-2416, mais dont 27 sercnt convertis en PT-20 A.
En bas : les 27 PT-20 A n'étaient que des ex- PT-20 remotorisés, la même année, avec un Kinner R-440-3 de 132 hp. L'envergure était toujours de 9,15 m et
la longueur atteignait 6,39 m, alors qu'elle était de 6,55 m sur le PT-20, moteur en ligne oblige. Le premier de tous, le S-T de 1934, donna lieu à de nombreu-
ses variantes, toutes aussi élégantes-.. (photos : coll. P Cortet).
atnruuSts :uor4otrdxa,p app
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1 f2 p. Un superbe ouvrage illustrant parfaitement
les risques pris par les pilotes de I'aviation
embarquée. Spectaculaire! Réf.: ALF 501 mmpng{
Prix: 249 FF

LA MAISON DU LIVRE AYIATION


75, boulevord Molesherbes 75008 PARIS
I 45 22 74 I 6 --- Fox: 0 I 42 93 8l 23
Té1.: 0
Du lundi au samedi de l0h à l9h --- Métro: SaintAugustin de caÉa!,ggqe grâtuit
':r:.,:Ilc111ande
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Caudron G3, De Havilland DH 4, Maurice Far- Deux ans plus tard, après la Révolution Russe, un la Moldavie et l'Ukraine, prenant au passage le
man MFZ Martinsyde Elephant, Martinsyde 51 hydravion Grigorovitch de type M fut mis en servi- contrÔle de toutes les bases d'aviation navale
et RAF BE2b), soit d'origine russe (Caudron G4, ce dans la Marine Ottomane. ll est pratiquement russes de la frontière roumaine à I'embouchure
Grigorovitch type M, Nieuport 17 et Voisin d'un certain qu'il s'agissait en l'occurence du M-5 cap- du Don. Les archives turques et allemandes
type non précisé). turé en 1916, bien que les archives soient assez s'accordent à dire qu'un grand nombre d'appa-
La capture par les Turcs de "notre" M-5 eut imprécises. Nous indiqueront donc les autres reils (et de pièces de rechange) furent capturés
lieu peu de temps après une importante offensi- hypothèses possibles... par les Allemands à cette occasion. Selon ces
ve russe sur I'extémité Nord du front du Cauca- l-appareil ulilisé à partir de 1918 portait le noIr31'I derniers, plus d'une centaine d'hydravion de
se, qui aboutit à la prise de Trabzon le 18 avril qui correspondait effectivement à celui d'un M-5 type M furent trouvés, encore dans leurs cais-
1916. Les hydravions de la Marine lmpériale tsariste de 1916. Les aéronefs de la Marine Ottoma- ses, à Sébastopol (en Crimée), mais lAviation
Russe accomplirent durant cette campagne de ne, conlrairement à ceux de lArmée, n'étaient pas de la Marine Allemande décida de ne pas les
nombreux raids de bombardement sur Trabzon immatriculés selon un code précis ; des machines utiliser, car elle considérait que leur rayon d'ac-
et Giresun, au départ de Sukhumi (5 exemplai- différentes pouvaient avoir le même numéro d'i-
res) et de Batum (3 ex) en Géorgie, puis ensuite tion était trop faible pour leur permettre d'opérer
dentification si elles étaient, par exemple, les en Mer Noire.
à partir également de Rize (6 ex) et dAkçaabat premières ("1") d'une base particulière. D'autres
(3 ex) en territoire turc capturé. Ceci bien que les Russes aient utilisé ces
retenaient touiours, après leur transfert en Turquie, appareils avec succès depuis deux ans ! Cette
A la suite de la prise de Trabzon, les Russes se le numéro à trois ou quatre chiffres qu'ils portaient
renforcèrent grâce à de larges convois de trou- histoire, ou du moins les quantités invoquées,
pes partis de la Mer dAzov et le long de la côte
dans la Marine Allemande. Quoi qu'il en soit, le doit évidemment être prise avec précaution...
L
no/'31 ne correspondait à aucun de ces deux sys-
Nord-Est de la Mer Noire. Le débarquement de
tèmes ; lout au plus I'appareil pouvait-il être identi- Les documents turcs indiquent enfin qu'un
ces armées à Rize et Trabzon fut l'un des plus
fié comme le 1er de la 3ème Escadrille Navale.
importants mouvements navals de troupes appareil naval russe d'un type non précisé (ou
durant la Grande Guerre. Dans l'intervalle, des bien des pièces détachées d'un tel appareil) fut
hydravions russes opérant à partir de trois navi- Une autre solution est aussi trouvé sur le port de Nikolayev, près de l'embou-
res de soutien (l'Empereur Nikolai I et l'Empe- envisageable... chure du Bug, à l'extrémité Sud-Ouest de la Mer
reur Alexandr l, chacun avec 7 ex, ainsi que lAl- Noire. Gette ville industrielle, important noeud
maz, avec 3 ex) effectuèrent de nombreuses Un armistice russo-allemand fut signé le 2 ferroviaire, servait probablement de dépôt à la
missions de reconnaissance pour garantir la décembre 1912 et en février 1918 les armées base d'hydravions de Kherson située à une cin-
sécurité de ces convois. Allemandes et Austro-Hongroises avaient occupé quantaine de kilomètres de là.

En haut à gauche : I'Enseigne de lère classe


Ahmet Ali, premier commandant de la Sème
Escadrille Navale et pilote du Grigorovitch
M-5 not3lt capturé. ll porte I'uniforme bleu
foncé de I'aviation navale ottomane. L'insigne
de son calot (plat, selon Ia tradition islamique)
représente un croissant ailé et une étoile. En
tant qu'officier technique, ses galons de man-
chette sont droits, sans la boucle des officiers
"opérationnels" (photo : Havacilik Müzesi).

En haut au centre : le bâti-moteur, vu de


I'avant. La prise de la manivelle de mise en
marche est visible derrière la tête du pilote.

En haut à droite : le moteur Gnôme Mono-


soupape 100 ch et son bâti en tubes d'acier
sont des pièces originales.

Ci-contre : I'arrière de la coque et la queue


de I'appareil restauré, eux aussi d'origine, ce
qui n'est pas le cas des marquages...
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')nalcos 0c suep sê]uos
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redrnbggr 1e rasruebrog.r rnod sr;dLuocce cuop
luarnl suogo se6 erôrogg el e oroN rot/! el
êp olgc el ap ]rpllp rnb xneubeluoru sqrl aqcne6
cueli uos rnod lueuerqrlncrped 'ueuee uorlnos
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rayr; e1 luroler lrere alle,nbsrnd 'elqereprsuoc
ogcue^e oun onlcolio erqueldes uo lre^e oueui
-otlg ogurv êtuêe el 'enbruuelrrq uorlnos olqrel
un,p roluoluoc os luore^ap suoru?rurv sa; enb
srpupl 'ueuotlg er1dru3,1 ep sqrdne sreue[p.r.eq
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-ndgg ep6er1 el êp ]uaurolelcgJ Bt6t rorl^gl uo
êsecnec np luorl ol neo^nou op luoJQrur.llelluo
slequoc sel sref! 'sollauppreO se; srno[no1
luereôeueur rnb senbruuelr.rq socJol xne acel or
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ollupecso,'l'sruJnol orlg luerernod serrelueue;d
-dns s;reredde,p ned serl enb luererlrubrs lseng
luoJJ al lns spupuallV se; red segrluocuoJ sgllnc
-llllp sêl glrun,l op ;euuorleredo êcr^ros uo ê?rl
-osnêrJgs 1nl srnd 'lnoquelsl,p ogLUrV,l op êgsnÿ\
-uo,l luauorq^?s ]uepreler'orurlrJpr.u uodsuerl
(uewÂe1 'o'H e!^ ne sduuel onblênb essBd g-l/\l qcltnotobttg e1 Jnol êp srol sg6euuuopuo 1uornl rc-xnoc sretu
'11dqsetq'tpC'assnA le^eN o7snry : solotld) '(2161' erlseues JoI np s.rnoc ne arnbrnl el e sern
"silnJ sol ted qnldec ,L€, np ,,etçt1 ypd,, -llgp ]uarnl serre;dluexe 9 luop '9lS 6ru1elqeg
ol leJes 1t,nb enbpur apoc op oJ?wnu uos sap luauolqeqord) spueuelle suornerpÂq,p egd
'fi 1e1o411t1 tesl no 1 puexaly tesl) elser enbroreq aporrgd ,rrlilfu.Xt:li:i -rnbg erlg 0p ]rerne alp^pN olluppcsf au,roe el
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sa\ ,,zc,,ou g-yy t1c7r,toto6u9 np sanil xnep xred ep glrerl np 'ocrlsrlJyl ap soturêl sêl uolos
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solnossrp otu?r.r,r lo'sêrlup?ue lueuenbtlerd
sollrJppcsa xnop solnss 'Âg>11;s4 ep oseq pl Jns
1uernl sanbrnl sêcrol sol 'sJnollrE Inoued 'onp seôedrnbg sês raulprlua p 2L6L 9l?,1 p 9L6L op
-uê]ê êtugtu ln] ÿL6L op oueuollo ororluo4 Bl
uU el êp 'srnêllre,p elsrsuoc eqcgl e;edrcuud eg
i senbrlarnos siltsto^
^ //xnee^nou// sJnal co^p ol rellra^rns p se]gc sop rnenôuol el ]o lorJgleu op
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NIJ lsoznw x!ilce^eH,l ap 9-W et6!-ZL6L uo 'suerle]l sel red e11,1 ep uorlednc
r..lcll^oJo6rJ3 np uo!leJnPlsar e'l -co,l op olrns el p arnbrnl ue ar6rrus lre^p rc-rnloc
'sopoqu ap enbcerô el1,l rns gN llV loLuLlV
(esselc erq; op neossre1 ep eu6resu3) rseqzn^
'sonbrldoJ sop IUor.uolqelqurêsrpr^ ]uos arnê 'erren6 e; ep url zua1 q red egpueuLuoc ]rplo oUun elrled eUeC
-ugdns alle,l le alcpllqeq,l 'aôplasnl np luB^eJ e; ç,nbsnIec ]o 'oroN rêÿ\l el op 1s3 eryed e1 tns '(1noque1s1,p serd) ereuuleyl ep o]gc e1 rns Âorr
'sornouêIur salrP sop arued oun socuessreuuocer srnersn;d rênicollo p sunp?l -lrso^ P ogsPq srole'êlP^PN êllupPcsf êr.u?e el P
lo ocrl?r.{,| op ued auuoq oun 'rl9q uos Ino}oru slrlcollo sec 9r6;eu lurnred e;1upecso,1 '(,,;.,,ou olca]]e alrnsuê ]nl ll gt6L reu e ol ',,;.g,, our6uo,p
ol ênb otugtr'r ep 'xneurôuo ]uolquês 9-yi1 np e6 np lr-]-olquos rnayod) 939 ôru1e1qeg enb or?tunu uos ca^e srnolnol 's1a1du-roc sresso sop
-plosnl np ororJre,l lo ananb el 'socord sonblênb -run un,p ]o (,,Lt,,ou) y1 edÂ1 qcltnotoôug xnett cuop esrleêJ ernbrng uo ocr^ros uo rêrluo p 1l\l
onb rsurE 'llorBddp,p edÂl ec rns so?llrBlop suorl -gisÂu np lrelsrsuoc os ê]run,l ep iueuedtnbe,l edÂl l1clrnoro6ug uornerpÂq enbrun 1e lnês ol
-eurolur sop lupssrurnol uo edrcrued  SSUn,t 'uorlelcage ereruetd BS ltela elltlpecsf
1[.]0sr)sf ,p ouuau9v 0c oLU?e el ]o 'ole^eN olocf ,le- /L6L uê rno]e^rosqo 'eirnres uê oJlloruor al êp ]glrssne
-rol Pl 0p lueuellrelr^eu op orluêc ne z16l Eu ala^aJq 9I9 ue^e 'lnoquelsl,p ']Etlllt/\ lauLlv po0psr^uo'slleredde,p enbruorqc enbueu.r
6Z nE 896f sJetr] op sasrlear luoinl xne^Prl sa-l relold p lrrddB lr,nb pl luoutolqeqotd pe,C /L6L uos nn 'rnb anbrnl eurrlrref! uoller^Vl p gr^rl lni
'nlsn^ey utUeqBtV (U) tBO ue r1ôer3,p êllupecsf ou.rQz el p l^Jos op lue^e ;r,nb 1se,c 'ureuoc lso rnb oC 'orssnu uo pueu
'6ug np uorlcoJrp el snos 'enbrnl ouuêugv oc 'ole^eN uolle!^vp êlocf ,lP rnole^iasqo,p ]ê^olq -olle ]uorl np png elurod e; e enbode,l p orocuo
-rol El op anbrueceyl ep luauayede6 e; red ser un 9[6[ uê gssed proqe,p ]no] lle^e ]ê 'olloN llergdo lnb 'ueuollo ooruryp sdrog au-reg;
-netsê.r or]g,p lue^p 'soguup srnersn;d luepuêd r0ÿ\ el op elgc el rns 'ereursv,p lreuê^ ullloleros np senbrnl sadnor] sol aJl?{nod i lueLuedrnbe
se)icols luêrnl solsêJ sag 'g6eLuuopua luau 'Ieqllÿ\ lorurlv (esselc auueT ap neosste1 ap 1ec eredncer rnb luauralcexe sed lres eu u6
cRrcoRovrrcH M-s DE HAÉnouAVALE TURQUE
scHÉnrtn DEs MARoUAGES (1e18)
Dessin de l'auteur

Surface supérieure

(NB : le plan complet, ainsi que l'écorché, du Grigoro-


vitch M-5 sont parus dans le n'45 d'AVIONS)

M eTres
10
'uolltqou ]pc np sêJpJo sol
'(uÂste4 'lpc lznoe o4oqd) eury11 1119 ol cê^e'sop op !c! n^'tuailaltua,s ll 'ac snos suPd op auuou?e êsuol9p El Jêtunsse
-ueq ep euîedwec et luepued OZg O euao/Ao1 uos ap sepuewwoc xne letn1 auC ol : snssap-rC 1e^op L/ll êsseqC ap ednorg ol 'cng e euuor]
'(WUS : oloqd) pcutea edeuuadwa,l tns ?nls aunel e5uesol un suep -els 6e6L ue eren6 el êp lnqgp ne Zgt LlcolE
(,,11,, q 'p1) epoc op eqllL1c un :?ilun,l op sailansn senfuew sel eqod ll 'lJo^noc1p e Nawa?uue rns ressed êp luB^B '6;9 srnd LOg ourlromoc
§o )nolow el Nop 'g/il co np oilupecsa owag et ap 'golou gof auelow np aleutbuo olotld : fieq uz rns sedLuel3 e êsseLlC êp orpecsf eJ?L el
E êlcêge snl elenb a6e1s ec op ênssr,t U
i3al
uê êcuo^old ep uol€S p êsseLlc ep e0e1s
urlue srnd 'êlll^urof p enbrsÂqd uorlecnpo,p
rnoleurol ep eôe1s '9e61 ull sorlsl p gtrlrq
-rsr^ sups abelolrd ep e6els '1e6rnog ne ge6L
uê êpnlrlle alnpq op aôe1s : rerleur uor.u op es
-rJlleu ouuoq êun rrualqo,p sruurad luarene,u
seôe1s sluarglllO pro^Vp êlocf ,l p ÿe6L
1elpnI ue e1olrd ep ]o^oJq uour nue]qo sre^p,f
'Âcug-suee;rg e srnd 'sar1
-reLlc P luouaprequo8 op orpecsf owQzz
El p rnoie^rêsqo eio;rd ]ueuolnêrl êturuoc
uorlelcêlle uou sprde ue un Uos '996; ue,nb
o??ro ?lg 1ueÂe,u llv,l op êlocf ,l 'sêllresro1 p
enbrlneuorgy,; ep uorlecr;ddyp olocl,l arqo]
-co,p srotu e1 sqp rer6glu; rnod '9961. uê sr.upe
g]? lE,[ 'aqcQl3 e-l êp êrp]rlrLu eôe;;oc ne
sopnlo,p sê?uue g sqldy ZL6L lellrntgl el rrol
io-êrnl ua norlog-ol-lue6op e ou srns ên,,
'0ÿ61 uo aueron ap al
-olrd uercue un,p a6eu6rorugl oc luesodoJd
sno^ ua arQ!ueu elqegr6e,p /alue!led
oJlel sno^ ep rcr eluesgJd as uolsecco,-l
ap auEeduec Pl luepuad ,r"riÏÏiJ
'a;;euuog1e.r9do alQrrJec ps la gO, oueron
al rns a6eJ^no un ared?Jd augze6eu
rnol ap allauuollcepgr ad;nb9,1 'plgp
lua^Bs ol sNol^vp srnalcal sal auuoc
uÂste4 puon )ed olyed orQ!uerd
le^nG /et9u9c np
^Ae!^relul
0ÿ6r N=t eil il cc nv 3Io1 Id
Ci-contre : départ en mission pour un pilote
non identifié de la 6ème escadrille dans le
MS 406 no740 dont les mécaniciens ont
déjà fait chauffer le moteur (photo : SHAA).
Ci-dessous : le S/C Tourade posant sur
I'empennage du Morane no611, appareil de
la 6ème escadrille, à Toul-Ochey durant
I'automne 1939 (photo Gouzi, coll. Persyn).
En bas : le S/C Jeanneaud devant Ie MS
4A6 no373. Pilote de la 6ème escadrille, mu-
té à la 5ème Ie 21 février 1940, il obtiendra 4
victoires sttres pendant la campagne de
France. On remarque que son appareil por-
te les anciens marquages de la 6ème du
lll/3: un numéro de code blanc sur I'empen-
nage (photo Gouzi, coll. Persyn).

cas de danger venant de l'arrière, l'équipier


qui le premier avait décelé des chasseurs
ennemis coupait la route du chef de patrouille
en battant des ailes, et en virant pour faire
face, tout ceci à cause d'une radio de bord
toujours défaillante. Cette tactique devait
disparaître après 1940 avec l'apparition du
radar, mais aussi et surtout avec des radios
de bord préréglées et pratiquement toujours
Février 1940, promu Cne, je suis affecté au avaient pour tâche de surveiller les arrières ; disponibles.
GC lll/3 comme commandant de la 6ème l'équipier droit (sous-chef de patrouille) Me voici donc au 5 février 1940 arrivant sur
escadrille à Toul-Ochey sur Morane 406. Le surveillait la demi-sphère gauche et l'équipier le terrain d'aviation de Toul-Ochey par un
Groupe de Chasse lll/3 était commandé par le gauche la demi-sphère droite, cependant que froid presque sibérien. Premier souci : se
Cne Richard et était adapté à l'une des le chef de patrouille scrutait vers l'avant à la loger. J'hérite d'une chambre au-dessus de la
armées, je ne me rappelle plus laquelle recherche de l'ennemi ou surveillait le salle du seul café du petit bourg d'Ochey aux
(NDLA : il appartenait alors au Groupement dispositif dont il assumait la protection. En lames de plancher disjointes, au travers
de Chasse 22). Sa mission était donc toute
différente de celle impartie aux groupes de
défense aérienne, bien qu'évidemment nous
ayons nous aussi à assumer la défence du
ciel.
Mais l'essentiel de nos missions consistait à
protéger les avions d'observation des GAO
qui faisaient des reconnaissances peu
profondes au-delà de la ligne Maginot, et
surtoui des réglages d'artillerie. De temps à
autre, le guet à vue nous prévenait par
téléphone, avec quelques vingt minutes de
retard, du passage dans notre secteur d'un
quelconque Dornier 17. ll va sans dire que ce
genre d'alerte ne nous permettait pas, sauf
coup de chance, d'intercepter beaucoup
d'ennemis. A l'époque, la France ne disposait
d'aucun radar et nous, pilotes, n'avions que
nos yeux pour discerner un quelconque
appareil ennemi ou ami, et avec cela une
radio de bord totalement défaillante, d'où
l'impossibilité de communiquer avec le sol,
ou entre chef de patrouille et équipiers, sinon
par battements d'ailes et manoeuvres.

Deux mots donc du Morane 406 : C'était un


bon avion, facile à piloter, maniable, mais
ayant un vice rédibitoire, le manque de
puissance de son moteur. Notre vitesse
maximale horizontale était de 450 km/h, soit
pratiquement la vitesse des bombardiers et
avions de reconnaissance allemands, alors
que Ie Messerschmitt 109 nous rendait
facilement 100 km/h de mieux. Pour pouvoir
manoeuvrer par rapport à l'ennemi, il fallait
être à une altitude supérieure pour gagner de
la vitesse en piqué. Ce qui était valable pour
les Dornier et autres Henschel 126 ou Stuka,
ne l'était évidemment pas contre les
Messerschmitt 109 qui de toute façon
montaient plus vite que le 406 et refusaient
les combats tournoyants auxquels nous
étions préparés.
Restant dans les généralités, il n'est nul
besoin de souligner la valeur technique et
combative de nos pilotes de chasse formés
en temps de paix. Pourquoi la patrouille à
trois avions, alors que les Anglais n'avaient
qu'un équipier pour suivre le chef de
patrouille ? C'était une question de sécurité,
de protection des arrières. En monoplace, il
est toujours difficile de voir ce qui se passe
derrière soi. En dehors de leurs missions
d'appui-feu complémentaire, les équipiers

12
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mettre dans la queue d'un des ennemis, mon
Morane décroche et part en vrille, vite
redressée, cependant que les Messer font
une démonstration de virtuosité en prenant le
large après un retournement. Quelques jours
plus tard, je suis désigné pour aller cheicher
à Châteaudun un Morane de remplacement.
Ce jour-même (NDLA : le 7 avril), le Cne
Richard qui commande une patrouille triple
en mission de protection dans le secteur de
Grostenquin est attaqué par une formation de
Messer et tué.
Nous perdons là un magnif ique officier,
dynamique, courageux et efficace, qui n'a pas
eu le temps, au cours de son trop court
passage à la tête du groupe, de montrer tous
§§,i
ses talents de chasseur" Après cette perte
regrettable, le GC lll/3 est replié sur Beauvais
et affecté à la Zone de Défense Aérienne
Nord aux ordres du Gal Pinsard, dont le poste
de commandement est situé à Chantilly. Le
Cne Le Bideau prend le commandement de
notre groupe.
Durant le séjour à Beauvais, nous eflectuons
quelques missions de couverture sans
rencontrer un seul ennemi. Nous recevons un
Dewoitine D 520 d'entrainement pour
familliariser la trentaine de piloteset les
mécaniciens à ce nouveau type d'appareil
que nous attendons avec une impatience
fébrile, tant cet avion nous paraît supérieur à
nos vieux Morane. Hélas, notre attente devait
s'éterniser jusqu'au début de juin. Mais dès
cette époque, il était évident que le pilotage
serait plus délicat pour les jeunes pilotes qui
devalent nous arriver des Centres
d'lnstructron de Chasse.

Survient le 10 mai 40. Fini la "drôle de


guerre//, la vraie guerre commence avec ses
bombardements et mitraillages de terrain, et
les pertes en matériel qui allaient s'ensuivre,
sans parler des pertes en personnels, aussi
bien en vol qu'au sol. C'est là que nous allons
découvrir le tréfonds de notre impréparation.
ll faut redéployer les unités sur d'autres
terrains, soit qu'il faille renforcer des groupes
de chasse débordés devant la masse
d'avions ennemis, soit qu'il faille abandonner
des terrains bombardés, et surtout menacés
par l'avance des troupes allemandes. Pour se
redéployer, il faut un minimum de véhicules
pour transporter le personnel au sol, mais
Ci-dessus: : deux vues du Morane du Lt Clostres abattu en Belgique le 11 mai. ll se sortira indem- aussi les munitions, les pièces de rechange,
ne de cette péripétie.., Les photos, vu l'état de I'appareil, ont certainement été prises quelque les bagages personnels... Et I'on s'aperçoit
temps après le "crash" par les Allemands (photo : archives Botquin). alors que l'escadrille, séparée de la portion
centrale qu'est le groupe de chasse, a des
Ci-dessous; scène de la vie quotidienne à Beauvais pour tes pitotes du ltt/s. On reconnaît de gau- besoins élémentaires, notamment en moyens
che à droite lAdj Marias, le Sgt Daveau, un mécanicien non identifié, le Sgt Gouzi, IWC Leblanc et de transport, surtout si les compagnies de
trois autres mécaniciens (photo Gouzi, coll. Persyn). terrain sont incapables d'y pallier.
Le 10 mai au soir, la Sème Escadrille du Cne
Trouillard est expédiée quelque part dans le
Nord (NDLA : en renfort du GC lll/1 à
NorrenfFontes), emmenant par voie routière
quelques véhicules de servitude pris sur
l'échelon roulant du Groupe. Le 11 mai aux
aurores, la 6ème Escadrille est expédiée à
son tour à Maubeuge en renforcement du
Groupe de Chasse ll/6 commandé par le Cdt
Fontanet. Aucun problème pour nos 12 avions
et leurs 12 pilotes disponibles, dont le S/Lt
lsola affecté la veille (NDLA : en réalité le 7
mai, du GC ll/3). Mais un seul véhicule reste
disponible au Groupe : le car, salle des
renseignements. chargé des bagages de la
5ème Escadrille déjà partie. C'est ce véhicule
qui va transporter de Beauvais à Maubeuge
mon personnel mécanicien et les deux pilotes
restant, cependant que le Lt de Chézelles, qui
appartenait à la Sème Escadrille, vient nous
rejoindre par air avec un Morane 406 tout
neuf en remplacement du Cne Baudoin
affecté à l'Etat-Major du Groupe.
Je suis mis à la disposition du Cdt Fontanet
de qui je reçois les ordres, étant en somme
une troisième escadrille de son groupe. Après
une reconnaissance rapide du secteur, nous
accomplissons les missions que l'on nous
confie, qui consistent en particulier à escorter

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sJnêllre,p puoluo uo 'ureuêA op sêrlêurolrT êp
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sorlne xnop ep lueuece;durêr uê 'suor^E
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LES PREMIERS
CHASSEURS DEWOITINE
quatrième partie par Pierre Cortet

Le Dewoitine D.12 pour un prototype de D.12. Le SIAé y récla-


mait un essai statique pour vérification de Ci-dessus : inédite en France, cette vue de
profil du Dewoitine immatriculé "675" ! Der-
C'est pendant l'hiver 1922-1923 que Dewoiti- résistance de la cellule, essai qui devait éga- nier des trois D.19 suisses, il tut comme le
ne conÇut un avant-projet de dérivé du remar- lement couvrir, en partie, la cellule du D.9 pour
quable D.1. ll s'agissait, tout simplement, d'u- "674" assemblé à Thoune, alias Thun, par
lequel, nous l'avons dit, aucun essai de solidi- K+W. Son moteur Hispano-Suiza HS 52
tiliser le tout nouveau moteur Lorraine-Dietri- té n'avait été demandé. Un coefficient de 12 entraînait une hélice bipale en bais stratifié
ch 12 EW qui développail 420 ch à 1750 t/mn était également exigé, en prévision des 450 "Mirelle" d'origine indéterminée... (photo
(compression 5,3), en remplacement de l'His- ch du Lorraine 12 Ëb, version allégée du 12 K+W, coll. P Cortet)
pano-Suiza 300 ch. EW dont la compression était portée à 6.
Mais ce moteur, sur la bascule, accusait 125
kg de plus que l'Hispano. Dewoitine choisit
donc une voilure de 12,50 m d'envergure (22,5
m2) qui conférait à l'appareil, désigné D.12,
un allongement de 7. ll envoya au SIAé un
dossier sur ce nouveau chasseur, où l'on
découvrait les chiffres suivants :

PV 980 kg - PC 290 kg (pour 3 heures de vol)


PU 220 kg - PT 1490 kg.
Vitesse max 270 km/h au sol
253 km/h à 5000 m
Vitesse d'atterrissage 100 km/h
Plafond opérationnel 9300 m
Le STAé convoqua une CEDANA devant étu-
dier le projet. Peu de temps après, le BE
Dewoitine apporta quelques modifications
secondaires, telles la substitution de tôles de
0,8 mm à celles de 0,5 mm précédemment uti-
lisées, ou encore le remplacement des roues
de 750 x 125 par des 800 x 150... Ce qui chan-
gea quelque peu le devis des poids :
PV 983 kg - PC 224 kg (pour 2 heures de vol)
PU 250 kg - PT 1457 kg.
En option, le D.12 pouvait tenir l'air pendant
3 heures, mais devait emporter 81 kg d'essen-
ce en plus. C'est sur la base de 1457 kg au Cl-dessus : et la famille continue de s'agrandir ! Voici le Dewoitine D.12 no01 à moteur en //Wt Lor
décollage que le marché n"21713 fut signé raine 12 E à sa sortie d'usine, au début de juillet 1924 (toutes les photos : coll. P Cortet).

16
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co^e 926! op sdtuoluud ne Âe1qnoce11t1
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-angp rnb qa Zl ne //ogrcosse// eJos orl?uerp
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âcrl?q êun M= ZL e; eôelduuer LÿOZeou q=
zL oursrrol êl lo a?llElsur wzw 9z êp ornlro^
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luocutt tnaletpeJ
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'oJteupJo,l êp sed lteuos eu sA op oun lri op srPsso sop 'xnezPc P 'gtuetuê erqueldes ue Âelqnocellr^ op gVfS ol erl
-ues Jed ulowe onbÊselc u!e4 q 'o$uoc Jed lte^e lt,nb srolv 'ênbroert utlsop un }nê 'Loou -leJ IOou 7y'6 e1 srnd 'srneleu seLuq;qord sues
)/]neL!L e[êp tso )no@sutqe§ 6'0 np rElsur,l P 'ad^tolord oc sooesslrrêllE lezecual p nêrl luo;no s;on sreruerd se1
atp 'dlefi6ue4 tec 'oput6uo lse aNlQp e1 89 lo sressê uê lo^ ap soJnoq t, '9vIS i orp
'tldedde,t op eJnlcnl§ el êp ne 'lrEsrlElol Loou ZL'o ol 'êrquêidos /z ol -uror.lr ê9uJerl oun lo luotüapuor rnollrou un
e?p euuoq oun aJtel ês op towtad oJtele o6et '(i letu Uepuaue uo uo,nb srolv "Iuprque re,l suep
-!owa,l op la xneeuued sutelJec êp ecuesqe1 sed ptgp 1re1g,u rnb oc 'pl elsêr uo'lolgnossa,s uorle:1gugd el rnp lreurol] ,,eô,, sreyl rnêlprper
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rnoloru ol ]upluos'toqreE) uu 99 uê tu OOe/ - ep erue0 ec ep uorldope,; enbrldxe eurer
ueldtnbsas un Joluawuodxa ryno^ euub/t/toe s 9L utu L, uo tu 000/ - -rol np serpurlÂc sop ,,M,, ue uorlrsodsrp e-1
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essêlr^ ep arrelueLug;duoc ressê un P stunos renbreuer lrennod uO 'ÿZ6L gl?,1 op lnq?p
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LOou ZIC ol 'los np neentu ne,nb
dernier, et amovibles, ce qui facilitait l'accès
aux pièces en cas de réparations, ou plus
simplement de révisions.
En arrière du capot-moteur, les deux flancs
du fuselage étaient recouverts par de la toile
qu'on fixait aux longerons à l'aide de lacets,
ce qui permettait une dépose rapide de ce
panneau. Ensuite, à partir du poste de
pilotage, la toile faisait place au duralumin. Le
cockpit ne reçut jamais d'appuitête.
Les empennages classiques (métalliques
entoilés) n'appellent pas de commentaires
particuliers. Cependant, la dérive se
démarquait quelque peu de celle des D.1 de
par sa forme franchement triangulaire. Elle
sera modifiée par la suite, comme nous le
verrons plus loin.
Le "Patron" avait choisi l'Hispano 12 Ga (HS
50) pour équiper son D.15, mais un problème
de disponibilité I'obligea à monter un HS 12
Ha (HS 51) plus lourd de 20 kg. Ce moteur,
également de 450 ch, avait ses 12 cylindres
en "V", contrairement au 12 Ga en "W" qui
se présentait avec 3 rangées de 4 cylindres.
Une hélice bipale en bois complétait ce
mort, les ailes s'étant repliées le long du Concours C1 (Programme de 1923), le D.15 groupe en prise directe.
fuselage. Lenquête révéla que cet accident, sera construit entièrement aux frais de la A l'origine, c'est un radiateur Vincent André,
tout comme celui du D.1 no2 de pré-série, était CAED, Dewoitine n'ayant pu obtenir la plaqué sous le fuselage, qui avait été monté.
dû à des faiblesses de structure que des moindre aide gouvernementale, malgré la Après les premiers vols, on revint aux bons
essais statiques peu draconiens n'avaient pas "clique" officielle plutôt favorable à cette vieux Lamblin accrochés aux jambes de
révélés. D'ailleurs, les Conditions Iechniques configuration, mais qui le soupçonnait (avec train !
Générales du 10 avril 1922 venaient d'être juste raison) de vouloir noyer le poisson... Les essais statiques de la voilure eurent lieu
remises à jour le l6 septembre... Hélas, pour De construction, le D.15 était entièrement à Pasteur en juillet 1924, directement sur le
le D.12 no01 et son pilote, il était trop tard... métallique. Sa voilure sesquiplane de 12,00 m prototype. Le coefficient 12 ne fut pas
d'envergure (1,60 m de profondeur) avait une dépassé et aucun élément ne subit de
Destruction oblige, le D.12 no01 fut éliminé du forme plus rectangulaire que celle des autres déformation durable au poids en ordre de vol
classement obtenu au Concours, et tout Dewoitine, bien que les bords marginaux de 1518 kg (PV 1023 kg - PU 255 kg - PC 240
espoir de production s'envolait. Les deux aient été assez semblables. Laile inférieure kg). La capacité en combustible permettait
monoplaces qui arrivèrent en tête obtinrent mesurait 8,60 m (1,20 m en profondeur) et une autonomie de seulement 2 heures... Mais
des commandes. ll s'agit des Nieuport- l'entreplan 1,71 m. Tout cela représentait une il était prévu, à l'intérieur du fuselage, deux
Delage 42 et Gourdou-Leseurre 32. Un surface portante de 30 m2. Chaque aile se réservoirs largables emportant, au total, 75 kg
troisième larron, le Wibault 7, sera également composait de deux longerons-caissons en d'essence supplémentaire. Lun était installé
construit en série en raison de sa tôle de duralumin sur lesquels se fixaient les derrière la cloison pare-feu, I'autre "sous les
construction entièrement métallique, car il ne nervures en tubes de dural. Le profil était fesses" du pilote. Ce dernier bénéficiait d'une
fut classé que 11ème sur 12 ! constant et on ne trouvait des ailerons que sur protection, dont la partie charnue du cocher
Mais n'enterrons pas encore le Dewoitine le plan supérieur, qui était relié au fuselage profitait, cela va sans dire... L'armement,
D.12 : un second prototype avait été construit par deux mâts de cabane inversé, assez conséquent pour l'époque, comprenait
et commenÇa ses essais à la fin de 1925. constitués par des tubes-torpedo en dural. deux Vickers de capot et deux Darne de
Pratiquement identique au premier, ce no02 Les bords d'attaque des ailes étaient voilure.
était cependant motorisé avec un exécutés en tôle de dural rivée sur les C'est Doret qui, s'étant installé aux
Hispano-Suiza 12 Gb en "W" qui développait nervures. Le tout était entoilé. Les mâts commandes en ce beau.jour du 13 août 1924,
500 ch. Seuls quelques détails visibles sur le inter-alaires obliques (deux de chaque côté) décolla pour la première fois le Dewoitine
capotage différenciaient les deux appareils. et croisillonnés, fabriqués en dural (tubes D.15 no01 du terrain de Francazal. En l'air, il
Chez Dewoitine, et peut-être seulement parce torpedo) assuraient Ia rigidité de l'ensemble
que cette machine avait un HS à la place du de la voilure et la constance de son
Lorraine du n"01, on le redésigna D.21 no01. écartement. r En haut : à l'époque de son premier vol, sur
Et, encore une fois, il est amusant (on n'arrête Le fuselage, formé de quatre longerons le terrain de Francazal, le D.15 no01 nous
pas de rigoler quand on parcourt l'histoire de réunis par des montants et des traverses en dévoile ses rcdiateurs Lamblin 1924 et son
lAéronautique), il est amusant, disions-nous, tubes de dural, formait un ensemble fixé par armement, dont les deux mitrailleuses Darne
de constater que certains D.21 seront produits des goussets en tubes d'acier soudés à de voilure.
plus tard avec des groupes Lorraine... Et l'autogène et croisillonnés par des tirants
qu'ils auraient dû s'appeler D.12 ! filetés. Deux fausses coques, l'une sur le Ci-dessous : début novembre 1924 (les
dessus, l'autre dessous, amélioraient arbres ont encore leurs feuilles), le D.15 vient
l'aérodynamisme de ce fuselage assez d'ârriver au STAé dans sa configuration linale.
On remarque le nouvel empennage vertical...
Le Dewoitine D.13 rustique. Elles étaient indépendantes de ce

Cette appellation avait été donnée à la fin de


lannée 1923 à un projet de variante de D.1
équipé avec un Hispano 12 Ja (HS 52) de 350
ch à 1800 t/mn. En définitive, c'est Ie HS 12 Jb
qui fut retenu, et l'avion sera redésigné D.19...

Le Dewoitine D.15
Alors là, nous changeons complètement de
formule ! Dewoitine savait parfaitement que
certaines "factions" du milieu aéronautique
ne juraient que par le biplan/sesquiplan. et il
s'aménagea une sortie de secours en
étudiant, dès la fin de 1923, le D.15 qui comme
vous pouvez le voir dans cet article était un
sesquiplan parfait, assez élégant, en tout cas
moins "mastoc" que les D.1 et dérivés.
En fait, Emile voulait démontrer que ce
sesquiplan classique ne pouvait que se
révéler inférieur aux monoplans métalliques
parasols, même si le pilote disposait d'une
meilleure visibilité. lnscrit également au

18
6t
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-ruodsrp sprod ep 6>l OBI te olqtlsnquoc op 'êpnulle,p lBrpuour procar ol ejlleq op lêroc E 'eZ6L slnocuoc np euluerOold ne euloluoc
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sêruruos sep lueueôeuluopop uo "3âÎ'Jiil 'êgu rtüexo eJlg'luêtuollonlueng'lrelrnod
êouue,l op uU el sren '1nôer s1efordluene,p ol srrlroi lros rn; enb 'OVC el op êJorcueêJc eg6911e uorsJo^ eun,nb esued popueqn6
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lue] 'glrlrqets op acuesrllnsur oun elelsuoc
PV de 964 kg, le D.19 no02 fit un "tabac" (bel-
ge ?) en atteignant 265 km/h au niveau du sol
et encore 250 km/h à 5000 m. On pût aussi le
qualifier de bon grimpeur, car il atteignit 4000
m en 9 mn 7 s et 5000 m en 13 mn 24 s, chif-
fres légèrement supérieurs à ceux du D.9
Jupitet et ce n'est pas peu dire...
Son plafond théorique de 8500 m le mainte-
nait aussi dans le "haut de gamme", si l'on
peut dire, et les Belges, toujours curieux d'e-
xaminer un matériel nouveau, s'en portèrent
acquéreurs (un peu tard, il est vrai) en 1929.
Bref, portant le no1 sur la dérive, et le no401
sur le fuselage, le D.l9 no02 fut, probablement
lui aussi, à l'origine des fameuses "histoires
belges" !

Série du précédent,
les Dewoitine D.l9 helvétiques
Les Suisses, satisfaits des performances du
D.19 no02, commandèrent dès les premiers
essais, au tout début de 1926, trois exemplai-
res pour évaluation. Un marché fut signé avec
la CAD qui s'engageait à livrer la première
machine complète en état de vol, et les deux
autres en pièces détachées, qui devaient être
assemblées par les Ateliers Fédéraux de
Thoune (K+W). Cette fabrique nationale C'est finalement la Ratier 308 qui sera rete- CÂdessss : l'unique D.19 belge en 1930. Ce
aurait construit le D.19 sous licence, en cas de nue, bien qu'une bipale en bois stratifié Mirel- nol/401 était en fait I'ex-no02 dont le radiateur
commande ultérieure. le (2,75 m de diamètre et 2,55 m de pas) ait frontal et l'envergure (ramenée à 10.80 m) le
Vite fait, bien fait, le premier D.19 suisse également été mise en service sur le D.19 différenciaient du proto no01.
reçut, après de brefs essais olficiels à Villa- suisse "675" (les trois appareils avaient reçu
coublay, les lettres de convoyage "F-AHAD" les matricules militaires tt673tt, t674tt eI En bas : le premier des D.19 suisses arriva à
et, avec Marcel Doret aux commandes, rallia '675',). Thoune en mars 1926. lci, il a maintenant reçu
ïhoune en mars 1926. Voici les poids vérifiés son matricule "673" et I'hélice est une Levas-
à cette occasion : Quoiqu'avec la Reed le plafond théorique seur-Reed. Le radiateur d'huile est bien visi-
- PT 1342 kg atteignait 8500 m, le Service Technique de ble sous le capot-moteur.
- PV 961 kg Dübendorf arrêta le plafond opérationnel à
- PC 191 kg (176 d'essence et 15 d'huile) 7500 m, et adopta un armement standard de
- PD 190 kg. 2 mitrailleuses Vickers de capot. ll est intéres-
D'abord équipé d'une bipale en bois, le D.19 sant de noter que, de source officielle suisse, Vitesse maxi 268 km/h
reçut également, pour essais comparatifs, I'envergure des D.19 (CH) n'était que de 10,30 - vitesse ascensionnelle maxi 10,4 m/s
une métallique Levasseur-Reed et une Ratier m, alors que pour l'avion belge (ex-n"02) elle Autonomie 2 heures ou 400 km
308 (également métallique) de 2,875 m de mesurait 10,80 m... ll y aurait donc eu une (donc à vitesse de croisière de 200 kmih)
diamètre et 2,50 m de pas. Avec une charge seconde réduction de I'envergure, la surface
utile de 387,5 kg, les performances furent pra- portante demeurant néanmoins à20 m2. Les D.19 CH (cette désignation, toute per-
tiquement identiques : 267,5 kmlh de vitesse sonnelle, n'a aucune valeur réelle, bien qu'el-
maximum et 87 kmih de minimum. Pour la Voici d'autres chiffres d'origine helvétique : le soit parfaitement logique) seront en service
vitesse ascensionnelle, il fut procédé à quatre - Moteur Hispano-Suiza HS 52 (12 Jb) pesant de 1926 à 1940. Au 1er janvier 1929, les D.19
essais dont les résultats, très proches, vous 355 kg et donnant 400 ch de puissance nomi- CH accusaient respectivement 143, 97 et 113
sont révélés dans le tableau suivant : nale à 2000 t/mn au niveau de la mer heures de vol.
- Envergure 10,30 m On peut également donner les numéros des
Date 5000 m en 6000 m en - longueur 7,87 m HS 52 : 420.001,420.054 et 420.059. Et on en
- hauteur 3,40 m profite pour dire, qu'en gros, "HS 52" élailla
28.04.26 12 mn 08 s 17 mn 35 s - surface portante 20 m2 désignation-usine, voire "export", du moteur,
30.04.26 11 mn 57 s 16 mn 16 s - PV 980 kg alors que 12 Jb dénotait une utilisation plus
01.05.26 11 mn27 s 15 mn 35 s - CU 410 kg officielle (militaire, en particulier).
01.05.26 11 mn 47 s 16 mn 03 s - PT 1390 kg
(ces chiffres résultent de l'incorporation, en Au meeting international de Zürich-Düben-
Les trois premiers essais avaient été 1928, d'équipements complémentaires : para- dorf, en 1927, le capitaine Walter Burkhard
effectués avec une hélice Reed, le quatriè- chute-siège, mitrailleuse-photo, extincteur de remporta la course de vitesse en circuit fermé
me avec une Ratier. carburateur) (Dübendorf - Bachtelkulm - clocher de Kloten
- Dübendorf) aux commandes du D.19 "673".
Burkhard devint, par la suite, Directeur des
Aérodromes M i litaires.

Son succès de1927 eut des retombées com-


merciales sur les marques Dewoitine et His-
pano-Suiza.

Cependant, Ia vaillante nation suisse n'étant


pas directement menacée à cette époque, et
trois hirondelles (même de chasse) ne faisant
pas le printemps, nos D.19 seront utilisés pour
l'entraînement au combat aérien, tâche dans
laquelle ils donnèrent toute satisfaction.

Mais, courant 1930, ils ne furent plus que


deux à "enjoyer" les pilotes : le "673" s'écra-
sa peu après le décollage, tuant son malheu-
reux cocher. Les "674" et "675" seront liqui-
dés en 1940 pour cause de "vieillissement"...

a survre.

20
rc
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euôedr,uec e1 tanbong tct suolle snou 's?ltun
soo luernoluo ocualrs e; ned un elduot lno6
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-rns olnel] olrE e uot^E 1r1ed ec 'olqelguln^ut
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-noI êJ]? gsuec) ,,preqcnou /, oc 'osJa^pe êtlol
-lrue,l ep rrI el luepln6 no suotltsod sel luetqd
-er0o1oq4 seu0r; srnel -lueugundu.tt lueu
-ueredde- luelo^rns ,/pleLlcnou // xnauel
ne luenb euôr; etptruetd ep slueuBquoc
sep selure;d sêl '^rlotullol un êuuoc 'luotu
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bf{uZ!-,rJ
1) Qu'elle est retirée du "groupe de recon- Le 2 septembre, cinq vols de guerre ont lieu
naissance de Gôppingen" mais, cette fois, quatre avions sont endomma-
2) Qu'elle prend le nom officiel de 5.(H)/13 (= gés par des tirs de DCA ou d'armes légères.
5ème escadrille de reconnaissance rappro- Lavance du Xlll.AK est telle que l'ordreârrive
chée de la 13ème escadre) de se déplacer en territoire polonais. Dès lors,
3) Qu'elle est soumise au Xlll.AK (=13ème le 3, l'unité déménage pour Mianowice. La
corps d'armée) de Nuremberg colonne terrestre traverse une région oir la
Tout fier, son Staffelkapltân, l'Oblt Günther population fait grise mine aux envàhisseurs.
Falk, place son fanion de commandant d'es- Par contre, au cantonnement, une certaine
cadrille sur sa Mercedes. Le 5.(H)/13 entre camaraderie s'installe. Malgré ce transfert,
ainsi dans l'histoire de l'aviation allemande. cinq missions de guerre sont menées à bien.
Lunité doit rassembler quelque 300 hom- Un Heinkel est touché par l'artillerie antiaé-
mes de tous grades et environ une douzaine rienne, mais peut ramener ses photos de ce
d'avions. ll est quasi-certain que, très vite, secteur du front. La Grande-Bretagne, puis la
l'escadrille dispose d'au moins deux Fi 156 France, déclarent ce jour la guerrè au lllème
"Storch" qui vont servir à tout (reconnaissan- Reich"
ce, transport d'officiers ou de courrier, appa- Le 4 est un jour de grande activité au sol car
reils de liaison, etc...). Les autres avions sont l'armée polonaise engage en masse son avia-
des Heinkel 45 e146. tion dans cette partie du front. La DCA est de
Le biplan He 45 avait été conçu comme même très puissante, mais ne peut gêner les
appareil de bombardement léger ou de recon- cinq opérations du 5.(H)/13. Le 5, un appareil
naissance à long rayon d'action. ll sera enga- est chargé de relever les positions adverses
gé dès la fin 1936 en Espagne et surprendra autour de la forteresse naturelle de la ville de
les aviateurs espagnols, qui le trouveroni Lodz. ll ramène d'excelientes photos des tran-
excessivement large (d'où son surnom de chées et du système défensif de cette derniè-
"Pavos" : dinde). En fait, son large moteur lui re. C'est l'un des cinq vols de guerre de la
donnait une silhouette trapue. Le He 46 fut, journée. Vu la progression allemande conti-
lui, conçu comme biplan de reconnaissance nue, un terrain avancé est choisi près de
rapprochée. Quand il apparut que l'aile inféri- Wandalin. Des Heinkel s'y installent et, tem-
eure gênait l'observateur, elle fut retirée et porairement, le ravitaillement arrive par Fi
l'aile supérieure allongée. Le He 46 devint 156. Le petit groupe installé près du front est
ainsi un monoplan à aile haute... Lui aussi ainsi assuré de recevoir des repas entre les
combattit en Espagne, où il reçut le surnom missions. Comme on ne sait combien de
de "Pavas". temps l'on va demeurer sur place, un petit
Le 19 août, ordre est donné de gagner l'aéro- détachement est envoyé creuser des iran-
drome de Breslau-Schôngarten. Les appa- chées. Ce faisant, il met à jour... une tombe
reils l'atteignent via Grossenhain. Le person- de l'âge de pierre. Un officier féru d'archéolo-
nel au sol suit par train. Le 21, l'escadrille est gie va l'inventorier, mais l'annonce du pro-
rassemblée et repart le 25 pour Juliusburg, à chain départ met fin à cette campagne de
peu de distance de la frontière polonaise. La fouilles improvisée...
mutation se base sur "le cas éventuel d'une Le 6, en effet, déménagement de toute l'uni-
occupation du territoire polonais" ! Juliusburg té près de Zapole. Lors du déplacement, pour
est un terrain relativement bien aménagé. En la première fois, la colonne terrestre eôt la
fait, il est partagé en deux sections : Julius- cible de franc{ireurs qui ne causent aucune
En haut: un mécanicien entretient le moteur burg Sud (où est basé le 5.(H)/13 aux côtés du perte. Arrivé sur place, le 5.(H)/13 découvre
d'un He 46. Cette photo prouve la hauteur du
4.(H)123 (2)) et Juliusburg Nord (d'où opèrent les lieux déjà occupés par une unité de ravi-
moteur et la grandeur de I'hélice.
Cj-dessus : alignement de He 45 du S.(HV|S. les Bf 109 E dul.lJGTT). taillement ; le cantonnement prévu (un châ-
L'appareil vit ce qui semble être sa dernière Eaprès-midi du 31 août, l'ordre d'attaquer le teau) est également délabré. ce qui pousse
campagne. Mais certainî exemplaires con- lendemain est connu des soldats. fexcitation I'escadrille à repartir vers Dabrowa-Wielka oir
naîtront une "nouvelle ieunessè" trois ans est à son comble. Tous se demandent ce qui elle arrive à la nuit bien tombée (3). Malgré ce
plus tard..
. les attend le 1er septembre. La nuit sera cour- remue-ménage, quatre missions sont tout de
CËdessous : Juliusburg. Le 5.(H)/13 dispose te et peu vont dormir. même effectuées. Et on peut se réjouir des tri-
là d'un bon aérodrome. On distingue sur ce Jusqu'à midi, le temps est extrêmement bru- bulations de l'équipage d'un "Storch" ame-
cliché deux He 45, deux He 46 et un Fi 156. meux ce ler septembre 1939. Les aviateurs nant le courrier. Le petit appareil vient se
arnachés vont devoir ronger leur frein. Le poser comme prévu à Zapole, mais ne trouve
Staffelkapitân pourra participer à un des sept pas le 5.(H)/13 déjà parti vers l'autre canton-
Le 1er juin 1939, la Luftwaffe allemande crée vols de guerre de l'après-midi quand le temps nement. Les deux aviateurs vont attendre plu-
deux unités d'aviation légère à Gôppingen. se sera amélioré. Les reconnaissances sont sieurs heures avant d'apprendre le déplace-
Au début août, ces aviateurs effectuent lèurs réussies ; seul un avion est légèrement atteint ment. lls devront par eux-mêmes retrouver
premiers exercices avec des sections de la par des tirs du sol. Le soir, les équipages leur escadrille dans un voyage très hasar-
Heer (armée de terre). Le 1B du mois, une de -ceux qui n'ont pas connu l'Espagne- fêtent deux. Le lendemain, leur avion sera recher-
ces escadrilles apprend : leur baptême du feu. ché et amené à Dabrowa-Wielka.
Le 7 septembre est un jour important. ll ne
voit que trois vols du 5.(H)/13, mais ils sont
fondamentaux, car les reconnaissances
préparent l'assaut contre la position de Lodz.
Le Lt Baudler sera félicité personnellement
par le commandant du Xlll.AK pour les ren-
seignements rapportés par son équipage.
Le B, trois "Stôrche" partent reconnaîtie des
emplacements plus rapprochés de la ligne de
front. lls reviennent en signalant quel'aéro-
drome polonais de Sarnow serait utilisable, et
rapportent même une anecdote : Alors qu'ils
se posaient, la population se rassembla. A
leur descente d'avion, on leur demanda s'ils
étaient bien des Britanniques venus au
secours de leur pays,.. Quand il leur fut répon-
du négatlvement, les Polonais se montrèrent
très heureux, revendiquant leur origine de Vol-
ksdeutsche (Allemands de l'étranger) ! Eter-
nelle habitude des paysans de toujours touÊ
ner toutes les situations à leur avantage !
La mutation est rapide. Quatre missions
seront effectuées de la nouvelle "piste". Un
appareil est contraint de se poser au hasard,
s'étant égaré dans l'obscurité. ll reviendra
sans mal le lendemain. Le 9 voit la chute de
Lodz entre les mains allemandes. Le 5.(H)/13

22
c7
neê^nou p receldgp os rollel e^ lr ror^osre
êrluoc lnessE eqcord e; nn 'enb lueuuerdde
s;r puenb alr^ aquol êrol Jnêl sreu 'ecuesgrd
es red sgrouoq sQrl luos eti(H)'g np srêrcqJo
se1 'seder ne odrcrued 11
'(e;eco1 uorlpr^p,l
ap tuêtuopuewwoc\ 4npy np rofeu-1e1g,;
op rorcrllo un,p êlrsr^ lros nV 'uêrq p soguor.u
erlq luaanad suorssr.u xnep 'surotuuegN
'lo^ ol rnod lenbgpe nad srnolnol ]sê eZ êl
'("'c1a 'e1nor ap proq uo soquol 'sllnrlgp sêl
-ncrq?^ 'lorJglerl ep eure;d e6uer6) slequoc
sop srrqgp sap gqcuo[ rno]cos ol suEp cuop
tuêpeleq os sor.rJuoq se1 ercrre;ca,p sed
srnolnol 'ZZ o1 'e; lgr.rdord uos ;ed guuop
-ueq€ neolgL,lc un suep rlqet?,s tned ey(U) ç
np ro[eLu+e]g,1 1e '(ectarerurê!]S êp lsf ,l
p) Elot p zpol ep receldgp es lnod altlotd
uê glrun,l 'ernpred sdurel srenneu el'lZ o1
i êrquJoldos JoL ol srndop srol etptLueld e; 'qc
-lou np nuo^ rouJnoc np ag^ure,l ted seeÂeôg
luos sogurnof sa; sreyl 'sEd olo^ ou uo
'sre^neu sêrl luêr^op sdurot al 'oz lê 6I sêl
-uêl êl 'snualgp luos soôElo sêp 'solnoq 'et/(H)'g êl red sêguêru luos
tz tuepuêd 'lo JnarlcuerJ un led nllEqe 'nêl lse suorssruJ erlenb 'gg eC (g) suolllsod srnol op
orerllrxne un los êl or.lcec ê9unl el sleÿ\ sqrd gserce lollo uo lso,s Jnolotuouotu êl gÿ
uê or^osre^ Jns luolo^ lê)uloH xnêp '92 ol HV,l op spueurêlle srnolplle sop Jed sgJroluê
'uorssrur op ronlca]lê Pl-Jnol oc ellnod êu 919 ]uo srPu, 's9nl ?19 luo srnoler^e xnêp
uor^E uncne,nb elques lr,nb sdurel op luau se1 'esreuolod VCC el red (ÿ) zclmol ep sqrd
-ellat puerd lueueôeugugp e1 1 austxoted nllpqE glg p loluraH ol 'uorlEr.uruuoc El o^rJre
uos lnot suep erten6 el op ]tnlq êl lsê,C "'nu g; e1 snredslp sal rns ueu srnolnol ]res êu
-rluoc lso uouec np ]uorlJêlnoJ êl lo solpuêcul uo sre17youêllrue,l êp êcrl9u?q ne luauoled
spuer6 ep urol np lro^ uO 'esreuo;od e;e1 -1Cu;rd - oJrel os luanned suotssil.u stoJl'11êl
-1dec e1 ap uorlcêJrp El luelluotü 'uotôel e; glon
-rns luo slorpJequoq ep salueltodutt suotleu ecuaorn ue rosod os nd rr-IV ,f"iltjl';
-rol sop 'aeurnol e; ê]nol lpltu-sQtde,l suep el i ssoru Ml sop rn;ec 'sed luor^or êu lê)urot1
-nqgp uêlsuer] êl lo'r)Ezczs ep sqtd nuuocor un 'oqcueulp oc 'luppuêdoc 'sognlcêllo luos
un 'utletrl utetuêpuol ol suorlEJ?do slorl )nol ec 'so]o[ld srnersn;d
1se luaLuece;duo
"'sogcuolgp lo sosnênoq selnot sep led erpuerd luern epue6edord ap eru6eduoc oun
'gl. ol 'onuo^?rd lse ouêllrtre,l ]o 'sonôrode
luos sreuolod sgpu!lq êp suorleJluocuoc so6
"'senbustqdos sewoJpoJ?e,p upseq pu 'êosroq serl uorôgr êun suep oulny ep eqcod
Noo^e,u adh ec op silrun se1 'dwetlc un,nb el Jns soguotu iuos suoriergdo xrs '91 êl
$a,u eunuq op ouoJpoJoe,l enb nlou y 'eu6o;o4 ue eu6eduec e1 ep
'(,,N»+2t,, a4g4nad p ,,NW+Jÿ,, ',,N1+3f,,)
Inqgp ol srndep sroi arqturerd e; tnod '0y(H)'g
9ÿ aH ep Lo$o»r q !c! llo uo 'ullepuelÀ ? e; red ç;-rnoI ec agnlcello ]so,u uorssr.u
?cue^e uopLlce un etotue gy(1q)'g ol : seq uz êuncnE 'erued-eriuoc ua 'srey! 'salncr[,lg^
'»v'llx np s?sllelc
-çds seclttas xne eubedwec ep euoqd
sol lo suor^E sag red êg^êlnos ,,esreuo;od et
?p) -prssnod,, êlloc p uU luer.uerrerodr.uel 1eu tnb
-?l?l ot 'otqe] el rns 'salpJo sol puoile '\lel
reqlung un et 'u?.]lde»ilelpt? q : seq na!ilW ac - ine;d ;r 'rprru-sqrde,1 'zpol p Jrrroue luou
"'aletpuow auen6 epuoces el op suotsstttt -uera sgper6-slnetl sop ca^e Zg nî xnêlquou
saqruetd sep eun,p luehoJ ug.ilde\pilels np op 'oourlE[J El suec 'ar^osjB^ srê^ uorq srEr.u
e6edlnbç,1 : 6e6l etqwaldes rat : $eq na!ilW 'zpol sro^ arduo.r sn;d 1ue;nen êu s?lcrocuê
'spuolod etp11te1 sreuolod sol oL1cglar es uorsserd el 'rL êl
uo ocueqc et nequoq ilpd ne rc1p\su1,s nod 'oluolnr^ srnolnol esreuo;od uotl
rc11nb sq q!^ sQrl uAop stew 'xnecol suoq -lsoddo oun p ocel suorssrru burc ren1ce11e,p
ep !c! aeodslp elg 'eUU)'g ol awwoc ?tlun eu sed eqcqdue,u eu.rgrdns luepueuuoc np
-n,p ?tc tuowgt?,t se enblqdetdototld uollces eOessed oC 'prel sn;d serneq ldes eryede:
epeS 'funqsnr1nî ? elpspl6 el snssep13
: srnd '1uor; ol Jourrupxa e^ ll 'lolrêX qO uoe êl
red gpgcgrd ',,nV V-O,, z9 nn uos suep zpol
p turolte rorllnl ê-l rollH êp êg^rre,l reqqder6
-o1oqd luenned glrun,l op solurüor.l sol 'eL ol
ru e ur er d€ lu e pu êle p .,yÿf"': S"iYffi i,"â;
".
ê9ure el1êc êrluoc ouollrue,p srl se; taptn6
p lnouns so?Jcesuoc luos lnof ec op suorssr.u
burc sa1 'sn;d ,,1ueduec,, êu lo glrlenb ep
sleryenb sop luêr.1cJor.{c os zpo-l p srlqe}? sêr}
-sorêl sluotuapueuuoc-slneq se; : gy(H)'9 e;
rnod lrlecrpur eu6rs uq 'eurUuoc os ecuepuol
el'Zl o11'enrgrd enb eprder surotu 1se (1 lncer
a1 no) esreuo;od ecuene,l sretu uorlcoJrp êuêc
suep sêgnlcê]le ]uos suorssrtu xrg 'e6essed
uos Jns leÂeleq lnol op enbsu e;;e 'olcelur
luêtuo^rlelêJ oJocuo ecuessrnd Bs nn 'ïo zpol
êp rnolcos e; slen erlder os pJoN np esreuo;od
o?tuJBJ 'soJnoLl xnêp ue xnêrl sêl reulnb p
rêrBdgrd es ep lueuardrns orpro,t o^Ure.T;B?fp
puer6 sues luepuedec - esreuo;od asseqc El
red lueuresneugs //sgqcoicce// luos lo)iulêH
sêl 'sro1 ereruerd e; lnod 'sreu sêgurnsse
surouue?u luos suolssrut but3 1att91eu a;
lêuolue^ur p lo rollelsur Â,s p egrcesuoc eres
61 np egurnol el e]no] ]e e]ueuodu-tt auuêuge
êseq oun 1se,3 esrnbuoc luourollo^nou olll^
el êp euoJporge,; leuôe6 rnod stol ollec 'nêtl
luepuedec e lueueceldgp neo^nou un 'tpLu
-sqrde,l sueo 'êlupuodtul,p egxel Eros VCC
El : luorl ep euôr; El rns suor^e ldes etonue
57-Longeron arrière

FIESELER Fi 156
58-Tringlerie de commande d'aileron
S9-Revêtement du bord d'attaque
en contreplaqué
60-Revêtement entoilé
6'l-Feu de navigation gauche

"STORCH"
Dessin
de lulian Robanescu
62-Saumon d'aile gauche
63-Aileron
64-Articulation d'aileron
65-Masselote d'équilibrage
66-Structure du bord de fuite
67-Bielle de commande d'aileron
6B-Compensateur d'ai leron
69-Commande de compensateur
70-Masselote d'équ ilibrage
71-Articulation de volet qauche
72-Volel gauche
73-Nervure maîtresse
74-Hauban arrière
75-Montant
76-Renfort d'aile
: \119
77-Réservoir de carburant gauche
(74litres)
78-Canalisation carburant

1-Hélice Schwarz
2-Moyeu d'hélice
3-Prise d'air de refroidissement
4-Capot moteur
S-Moteur Argus AS 10C-3
6-Prises d'air
7-Trappe d'accès au réservoir d'huile
B-Réservoir d'huile moteur (11 Iitres) , _-:>
9-Commandes moteur
10-Cloison pare-feu
11-Bâti-moteur
12-Carburateur
13-Prise d'air carburateur
14-Sortie d'air
1S-Canalisation carburant moteur
16-Conduit d'échappement gauche
1 7-Carénage d'échappement

18-Echappement gauche
19-Articulation d'entretoise latérale de train
20-Entretoise avant
21-Marche-pied
22-Roue
23-Carénage de jambe de train
24-Montant amortisseur
2s-Articulation de jambe de train
26-Entretoise arrière
27-Palonniers
28-Axe de palonniers
29-Trappe d'accès à la planche de bord
30-Planche de bord
31-Manche à balai
32-Aération de pare-brise
33-Compas magnétique
34-Pare-brise
35-Axe de train droit
36-Marche-pied
37-Porte d'accès (ouverte)
38-Poignée d'ouvertu re
39-Vérin de volet droit
40-Structure de cabine
41-Vitrage dorsal de cabine
42-Antenne de radio FUG XVll
43-Vérin de volet gauche
44-Siège pilote
45-Commande de gaz
46-Commande de volets
47-Structure du fuselage en tubes d'acier
48-Fixation des haubais de voilure
49-Hauban avant de voilure
S0-Tube pitot
51 -Phare d'atterrissage
52-Bec fixe de bord d'attaque
S3-Structure du bord d'attaque
S4-Attache du bec de bord d'attaque
55-Longeron avant du plan gauche
56-Nervures

24
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lroJp Jnopuo]ord op êxu uEld-6ot
lrorp Jnopuolord ap lreuJê^noe-8o1.
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lnepuolord ap ou.ra^noe-96
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enenb ep ulled-26
enanb ep urled np lueluot/\-16
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asnollleJlrur El ap lo^rd-98
êr?ure uosrolc-ÿ8
suorlrunu p surse6eyl-gg
soqcnouPc op rnolcolloc-28
uu z6'L ap 9[ e [\l osnellrer]rl/\-18
JnollreJltu elsod np e6erl1-g8
I
rnol rErlrru-rnele^rosqo, I ep a6qr9-62
En haut à gauche : un canon de Flak surveille
I'aérodrome de Juliusburg. Les artilleurs de-
meureront inactifs, I'aviation polonaise ne pou-
vant contre-attaquer.
Ci-dessus : deux Fi 156 sont envoyés pour re-
connaître un aérodrome à Sarnow. lci le

En bas à gauche : à Sarnory les Allemands


trouvent ce PZL 37 "Los", victime peut-être
demain, trois nouveaux survols de la capitale. ge doit également larguer des tracts invitant d'un ennui à l'atterrissage. Le bimoteur a été
C'est le dernier effort allemand, et les hom- la populaiion à demeurer calme. Mais le Hei-
camouflé (par les Polonais ?) pour lui éviter
mes du 5.(Hy13 qui sentent la fin des combats nkel "4E+AN" doit être victime d'un ennui d'être mitraillé.
espèrent revenir à la maison. technique, et va s'écraser près de Grodzik,
En bas à droite : un autre " Los" détruit au sol.
Le 27, Varsovie capitule. Pour beaucoup, tuant son équipage (Uffz. Pockes et Uffz.
c'est la f in de la campagne. On espère trouver Hierlemann). Le 5, le 5.(Hy13 se déplace au Chdessous: le 9 septembre, le 5.(H)/13 gagne
de beaux emplacements à Varsovie pour s'y plus vite vers le Sud-Est et s'établit à Deblin- l'aérodrome de Lodz, qui dispose de solides
établir. Hélas, le 5.(H)/13 devra vite déchanter Nord, sur la Vistule. Les soldats ne pourront baraquements.
! La désorganisation est totale. Les destruc-
tions sont importantes, et la ville est pleine de
réfugiés. Force va donc être de s'installer au
mieux à Szczaki. Le 29, Modlin capitule à son
tour. C'est le dernier point fort polonais. Fébri-
lement, les aviateurs attendent l'ordre de
repartir vers l'Ouest.
Cela sent effectivement la fin. Le 30, quatre
membres du personnel volant se voient
remettre la Croix de Fer de 2ème classe (EK
ll) pour leurs prestations. Des soldats sont
promus" Le 2 octobre, une partie du person-
nel au sol est requise pour participer à la
parade de victoire devant Hitler à Varsovie.
Les Heinkel devront également survoler la vil-
le en formation.
Mais les rêves de retour en prennent un
coup quand on apprend que l'unité doit parti-
ciper avec le XlV.Korps à des survols de
régions apparemment pacifiées, mais où opé-
reraient encore des troupes de combattants
polonais. faprès-midi du 5, un "vol de guer-
re" est effectué alors que les opérations mili-
taires sont officiellement terminées ! Léquipa-

26
LZ
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suouelncupwwt sel eJlua ecuqqilp el ualou -oleu np uorlereder el e ]ê sour.lceui sop uor] orlenO 'ollrB^ ênb ollrB^ ollelsur,s eL/(H) 9 êl
ug '1etguç6 rcleyy4e1g,p lottc lopeH zuu! -oilua,l p ?rcesuoc soder ôuo1 un,p grcrl?u?q '"96eu
letqugî ot 'ayorp V ',,1VAV-O, Zg sropnf uos luo srnoler^e sel 'epolrgd êlloc ]uepuêd 'êrq -?rue lsa,u uou ]o .rossnod ]nol ep sogluatuoc
ap puacsop lefilH ltopv 'eqcne6 V'siltleuuos -olco gL a; anb eranure.u ll uolsuerl op êJpJo iuos os êruolporge,l reÂelqgp ep seg6leqc
-ted sesteatp roNrre tuq)a^ eUU)'g np sqq rnol ]uopuollE sêr.uuoq sêl Iuol.uoluqoJ solrun sol 'snossêp-snssop suPS êrocuo
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5.(Hy13 est dissous.
Ci-dessus : le Fi 156 lt4E+NNtt semble avoir
Quant aux He 45 et été victime d'un accident. Cet épisode ne figu-
46, que sont-ils deve- re cependant pas dans le journal de guerre du
nus ? Vu leur rempla- 5.(Hyls.
cement par des Hs 126, ces appareils dépas- En haut à gauche : cette photo est la seule
aérodrome de formation. La Pologne devien- sés furent certainement versés dans des uni- preuve de la présence d'un Henschel 126 au
dra un souvenir... Mais d'autres campagnes tés d'écolage. Les survivants allaient en 5.(Hy13. L'appareil devait être seul en dotation
et de nOuvelles pertes s'annoncent,.. 194211943 connaître une nouvelle jeunesse, , peut-être pour être testé. Les codes
La période de la "Drôle de Guerre" verra un puisqu'ils seront alors versés aux Stôrkampfs- ("48+GN") furent appliqués très vite, comme
changement d'équipement au sein du taffeln, ces escadrilles de harcèlement de nuii le prouvent les restes du Stammkenzeichen
5.(Hy13. Bien que seule une photo l'indique, il employées sur le Front de l'Est et dans les précédent. Les mécaniciens chargent des
semble que l'escadrille ait disposé en Polo- Balkans. bombes, ce qui confirme les récits d'attaques
gne à tout le moins d'un Henschel 126. ll est Des vétérans de Pologne connurent-ils un au sol menées par des appareils de recon-
probable que cet exemplaire était testé par second passage sur le front ? Nul ne peut l'af- naissance pendant la campagne de Pologne
l'unité. A la fin de 1939, les He 45 et 46 sont firmer, mais on peut le supposer. (c'était d'ailleurs une tradition lors de la
envoyés dans des dépôts et le 5"(H)/13 est première guerre mondiale).
réentraîné sur les Hs 126, qui deviennent ainsi FIN En bas à gauche: 25 septembre 1939 : un He
les appareils standard des unités de recon- Notes 46 survole les colonnes blindées allemandes
qui entrent dans Varsovie en ruines
naissance rapprochée de la Luftwaffe. (1) : Comme partols /es unités de reconnaissance mariti-
me disposaient d'observateurs issus de la marine. (Photos : d).
Le 5.(H)/13 va être engagé dans la campa- (2) : Si le 5.(H)/13 est rattaché au Xlll.AK, le 4.(H)/23 opère En bas à droite : le 4 octobre, le "4E+AN"
gne à l'Ouest, toujours en conjonction avec le pour le X.AK. s'écrase près de Grodzik, tuant ses deux avia-
Xlll.AK. Ses "mouchards" vont survoler le (3) : A cette occasion, les aviateurs notent que, allant vers teurs. lci aussi, la lettre individuelle est bordée
Grand-Duché de Luxembourg et le Nord de la I'Est, le soleil se couche plus tôt d'une heure qu'à Gôp- de blanc.
France. Lors de la Bataille dAngleterre auront pingen. Cet élément les surprend régulièrement et,
lieu des entraînements comme Nebelstaffel parfois, des équipages doivent revenir à Ia nuit tombée
(= unité chargée de couvrir de fumée les pla- alors qu'ils croyaient encore pouvoir opérer en plein jour.
ges anglaises lors du débarquement projeté). (4) : Une photo donne comme localisation : un km au Sud- Sources
Est de Zlakow Koscielny. - Einsatz in Polen (écrit par I'Oblt Dr. Franz Schneider,
Lattaque n'ayant pas lieu, l'unité repartira à (5) : Ce lieu prouve qu'effectivement, les appareils de membre de I'escadtille)
l'Est pour voler dans les Balkans, Le 22 juin reconnaissance rapprochée volaient devant leurs lignes. - Nahaulklàrer 1910-1945 (Heinz J. Nowarra, Motorbuch
1941, le 5.(Hy13 passé en Roumanie (à Bel- (6) : Une autre unité de la Luftwaffe se chargera de la Verlag 1981)
cesti) opère sur le secteur Sud du Front de cérémonie à Tarczyn. Les photos seront alors envoyées - Der Luftkrieg in Europa (Ulf Balke, Bernard & Graefe
l'Est, en soutien du XXX.AK. En mars 1942,|e au 5.(H)/1s. Verlag,1989)

28
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AVIATEU R D' OBSERVATION
première partie
EN 14t1 I par Christophe Cony

Nous vous présentons régulièrement, Henri part aussitôt pour Limoges contracter
depuis à peu près un an, la carrière des (le 18 du mois) un engagement volontaire Ci-dessous : Henri Demerliac (à gauche)
"As" de lAviation Militaire francaise durant dans lArmée, pour une durée de 8 ans. ll est pose avec la mascotte du régiment (?) sur un
la Première Guerre Mondiale.'Ces héros, incorporé au 43ème Régiment d'Artillerie caisson d'artillerie.
offerts dès cette époque à I'admiration des avec le matricule no2966 et le grade de
foules, devaient servir d'exemple à leurs canonnier de 2ème classe. A l'instruction à
collègues aviateurs moins talehtueux, ou Versailles en septembre, il participe alors à la
tout simplement moins chanceux. construction d'une barricade à l'extérieur de
Mais que sait-on de la vie de ces équipa- la ville, car l'on craint que les Allemands par-
es plus "obscurs", mais tout aussi méri- viennent à s'emparer de Paris et de sa région.
tants ? Nous allons tenter de leur rendre Fort heureusement, la Bataille de la Marne va
hommage en vous décrivant "au jour le porter un coup d'arrêt au déferlement des
jour" l'existence d'un aviateur d'observa- troupes du Kaiser vers la capitale... Nommé
tion sur Ie front, ceci grâce à Mr Alain brlgadier le 1er novembre, Demerliac passe
Demerliac qui nous a confié les archives onze jours plus tard au 17ème Régiment d'Ar-
inédites de son père Henri, observateur tillerie, où il ne restera que deux mois ; il est
puis pilote en 14/18. en effet affecté comme SiLt de réserve (à titre
temporaire) au 1er Régiment dArtillerie Lour-
Henri (Louis, Raoul) Demerliac naît le 17 de, par décision ministérielle du 21 janvier
août 1895 à Caen, dans la Calvados. ll est le 1915. Durant toute l'année, il va effectuer sur
second fils de Suzanne (née Fauvel) et dAn- Ie Front de Champagne des réglages de tirs à
toine Demerliac. Son père est professeur de partir de divers points d'observation terrestres
physique-chimie à la Faculté de Médecine et : monticules, pylônes, clochers, etc... lla
au Lycée Malherbe de Caen, où le jeune Hen- même la possibilité de guider le tir de ses
ri va d'ailleurs effectuer toutes ses études canons de 155 mm depuis la nacelle d'un des
secondaires. quelques ballons d'observation français mis
Reçu au baccalauréat "Laiin, Sciences, en oeuvre à l'époque. La réorganisation des
Mathématiques" le 9 juillet 1912 (à moins de formations d'artillerie lourde, durant l'autom-
17 ans...), il passe son permis de conduire ne 1915, le voit passer au 106ème Régiment
I'année suivante et parvient à être admis aux dArtillerie Lourde le 1er novembre. ll reçoit sa
épreuves écrites du très difficile concours première citation (à l'ordre du régiment) 12
d'entrée à l'Ecole Polytechnique en août jours plus tard :
1914. "A fait preuve au cours des opérations en
Hélas pour lui et pour des millions d'autres Champagne de beaucoup de bravoure et de
personnes, août 1914, c'est aussi le déclen- sang froid, en se portant sans hésitation dans
chement de la Première Guerre Mondiale... des endroits souvents bombardés de nos

30
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sep un,p o5eilooap np son^ xnop : $eq ua
'(celueweo'pc : soloqd se1
se1no1) snossep uo uJouns un,nb sure 'e11ec
-eu es Jns eqcuep opueq eun eyod ueld puoc
-as ne uewJeJ a1 anb enbtewil uO 'ilnoc?A
-pr op ulurol q lns 9L6t êuwone,t sre^'qze!
ailupecse,l ap Llc oÇt .nopw ? (agrc.u) Oÿ3
uewJeJ sap un : ,neq uo eqcned ap e6ed
'''uro1 sn;d suorJo^ ol snou êr.utuoc
'"99'edS,, AtUUJOC'SepueuOllP 'sorlne,p ereledde ua //re,l enb sprnol sn1d,,
sol cêAE lceluoc reruerd êC uor^p uê rnole^
sê?rurp sal êrluoe elergugô ê^rsuollo,l p Bf6L orquroldes ue edrcryed '171y pedS.lns utnI uê -resqo our.uoc uorlcnJlsur,p slo^ êp uur 0ÿ Ll I
êruo^uoc oJl?,s sQrdE 'slnd 8f 6f orlsoruês ;eruerd np sJnoc nP suosslos ap lnêlcos el suPp enlcêllo 1r el1enbel ap urês ne 's]êur1 e êoseq
ergdo e;;upecse,1 ',,99do5,, lur^êp lo oguup,l êp uU pl p (es1e1ôue eutôrto,p uoutsuer] op srole '9gftl\l êllupecsê,1 p 9L6L retnue[ ;.9
uorle^rosqo,p ace;dqq un) ,,rei1nt1g,, 77g, ; qltmdog Jns êgtulolsueli Inl ollf sottlec sop ulrtl ne e np 9llcel9p lsê ll El-xnêc êp lsê uuoH 'oc
-eqC np ê^rsuêllo,l suep eg6e6ua ]l^ el /L6L sdLueluud ol 'unptêA op êllleleq el P 9L6L utnl -uessreuuocoJ op sollupe3sê sep suep sdLuel
lê[ np rued p (,gg.l, orlr.uoc) edlclued olle slênbsol rns 'sluesstnd snld ned un 0ÿ ueuJleJ enblanb s?rlcelgp luos orJellrue,p sJnelp^
sep ca^p prel snld srouu senb;enb oodrnbgêJ lnl êllf 'suotsstul sac tnod uolleuc oJolLxold -Josqo sJnêrsnld enb 1nq oc suep 1se,3 '1urod
ES Jro^ocor ap 'cerUouroq uuêH,p e6essed np luotuotu ne 'lteuo^ e1run,1 '(luetuellêtluossê
nP oslr.u êp olocuê enbueuu srnellruE sol
sadnor] êp struououuoluec le se0e111n) sguôrolg spueulolle splcelqo sêp lns (U'g'f'V)
]o sJneler^e sêl arluo uorlergdooc el sreu lno]
oguod apuere p êprnol êuollruvl op sll op se6e16ql xnolquou op onb tsule 'opnlllle -leuold sn;d dnocneeq êlquos uor^e,l 'êrluoc
êsseq p soruos srnorsnld 9s;1e9r luole^E 99Jÿ\ el op f l J1l\ sol 'gL6l erqr.ueldes êp o^tsuollo jpd 'sêê]r.Ilrl sglrlrqrssod sep enb aJllo,u 'suol
epuerO e; ep uorlerederd u3 'esreôuer, ê?turv our?Al el ep eldLuoc al lnod sêslo^pe sotl -1eq ep rryed p oonlcalla e;1ac (erpurou er6ep
-ê]leq sop uolloêlgp op le orrollrup,p eôe;ôgt ap 'enbtqderôoloqd ecuessteuuocêl op suots
un p) augur aro^'oJlsêro1 uorlenresqo,; enb
-srur sêp au6edtueq3 êp luorJ ol rns gnlcalla llE^B allf 'ouuplpl eu3 e; led êgpueululoc
elduuoc uorq ]uopuor ês sJnollrue sol srpy\
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'//oUo]]eq
çç1r{ r-=i=iïEtvc-§m El ep Jrl e; rel69r Jnod sou0rl sereruerd
ll s'agit bien évidemment, vu ses antécédents
d'artilleut de réglages de tirs et de reconnais-
sances. Nous n'avons malheureusement
aucune précision quant au détail de ces vols.

En haut à gauche : les équipages de la MF.55


à Vinets, en janvier 1916. Henri Demerliac va
servir à leur côté pendant un mois avant de rc-
gagner son unité d'artillerie.

En haut à droite : les officiers de la C.28 ob-


servent le passage d'un de leurs équipages,
devant un hangar de l'escadrille.

Ci-contre : on discute ferme devant le Mauri-


ce Farman no900 de la MF.55, en janvier 1916.
La charge maxima indiquée sur le gouvernail
est de 325 kg...

En bas : Henri Demerliac pose dans le poste


d'observateur de ce magnifique Caudron G.4
de la C.28, en avril 1916. La mitrailleu€e avant
n'est pas montée, mais l'appareil arbore une
tête de mort surmontant deux tibias entre-
croisés sur la carlingue.
Repassé au 106ème R.A.L. en février, le S/Lt Henri a alors la chance d'échapper à cet
Demerliac participe dès le début aux san- enfer, car il est affecté au service aéronauti-
glantes opérations de Verdun. Les conditions que le 9 avril 1916 et rejoint aussitôt l'escadril-
sont terribles ; les hommes combattent dans le C.28, basée près de Châlons-sur-Marne.
un paysage lunaire dévasté par les obus... Sa Sa récente expérience avec la MF.55 l'a pro- L'ESCADRILLE C.28
batterie y utilise 4 canons de 155 mm courts bablement bien aidé... Du 10 avril au 28 juin,
"Rimailho" qui, après de nombreux duels soit pendant deux mois et demi, il accomplit Créée en 1914 sur biplan Henry Farman,
avec l'artillerie allemande, finissent tous par avec cette formation un total de 31 h 50 mn de la HF.28 avait participé à la défensede
être détruits... vols au-dessus de I'ennemi. Paris, puis à la bataille de Picardieen
octobre 1914. Placée sous les ordres du
1Oème Corps dArmée (secteur dAlbert)
en novembre, puis du 11ème Corps, elle
se rééquipa en Caudron G.3 en janvier
1915, devenant ainsi la "C.28" (les esca-
drilles françaises de 14118 étaient dési-
gnées par l'initiale de leur matériel, ici
"C" pour "Caudron", suivi d'un no d'or-
dre). Elle combattit dans la Somme à
partir de février, puis en Champagne à la
fin octobre 1915. Commandée pai le Cne
Volmerange à l'époque où Henri Demer-
liac en faisait partie, elle était alors munie
de blmoteurs Caudron G.4 et était basée
à la ferme dAlger (au Nord de Châlons-
sur-Marne). Ëlle revint ensuite dans la
Somme, en juillet 1916, pour y participer
à la grande offensive franco-britannique.
Dotée de Sopwith 1 1/2 "Strutter" à la mi-
1917 ("Sop.28"), elle fut transformée sur
l'excellent Salmson 2.A2 début 1918 et
devint "Sa1.28". C'est avec ce type d'ap-
pareil que l'unité participa aux combats
de Picardie et du saillant de Saint-Mihiel
durant la dernière année du conflit.

32
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]uê^nos uorq oquol l'SI €l enb rcec lnol ap
Erpuêrlor uo soJnoq zP I op o9rnp êun,p lnê]
-cas op sacuellrê^Jns op lo srl ep seôe16gr ep
orocuê pl u6B,s ll 'ZL ne,nbsnf slo^ op ourezrp
eun 1r;duocce uueg,nbsrnd ',,1r1ce,, lueuu
-erqr;ncryed srorJr un lso gL6l. erqiueldes
'" uEtu
-rel ocunef! uê sêrlQtu 9691. gssedgp sleLuet
sro;e,nbsn[1re^E,u ll sor]Qr.u OOÿe op êpnu]le,l
srol ereruerd e1 rnod êrpurêue,p leured tn1
',,ocuellra^Jns-eôereq,, un 'rc-êlloC 'ÿ e uorp
-neC Jnoloturq uo uorssr.u elqruuerd ES Le êl
anlce#o p,nb ]e '(ecuet:odr,ur uos p luenb uots
-rcgrd sues) e6essurepe,l p êss€c erqruerd es
']nog / ol 'trqns lr,nb relou ]uouoleôg lned uO
'socecr$ê lueureuteld srol auoc 1uos 'xneuô
-oruPS-êJrolE^Jêsqo,l lnêlcês êl Jns I np lnlêc
luêtuorQrlncrugd lrl ap seôe169r seg 'epottgd
ê11êc luernp rênlcê]lê lned lr,nb soruos 8 êp
lplol un lso,o 'looe uo lueJorlgtue,s sduel e1
'êcuelllo^lns
op suorssr.u uo lorluossê,1 rnod 'ielgtn[ ;7
lê OZ 'gL 'zL '(slol Z) Lt sêl : suorsecco g ue,nb
rêlo^ neê^nou ep lned ou uuoH la'srou np ur]
e; p,nbsnt ollupecso,l op glr^rlce,l lueLuanbrp
-erods erocue lueqrnped ournrq el 1e se6enu
sel 'telllnlg ol suorssr.u xnêp uê êsrleêr êuêl
-llue,p rl ep e6e16gr un sruroL1 'oureuos oun
luepued lo^ lnol lueqcgdue ounrq el 1e ern;d
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rerurerd uos cuop onloallo oprUotua6 ll/S êl
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-rêA êp ollrpleq el e sJol srndep lredrcrlred a1;e
'êou.uv oLuQAl Bl p prel snld srou un oglcê,tlv
'qc 08 uelurel ocr]neÿ\l rns Bzzou opJno'l
auêlluvp uorlces enb luei uo 'lnoj p 9L6f
roulg] roL êl êêarc êlê Ue^B e1;e,nb lueue;
-nês suosro ']rc9r oc op elrns el luernp suorlce
sos p ocuoJ?lêJ luotuêrêrln6gr suorel snou
enb ]e sdue]6uol er]leqruoo  uueg enbsrnd
'ollupecso al]êc op êrolsil.l,l sËd suorêllrE]9p
êu snoN srou np lnqgp ol srndep elrun apac
suep olo^ lr,nb luepuedec orluot! lo^ êp ]ou
-rec uos 9t6L lêllln[6f êl BZZI|l\l uor]oos El p
uor^e uê rnêle^rosqo ouruoc asuPlnlrl lsê cerl
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el op utwJol ol : attuoc-lc
Une fois de plus, c'est lors de la protection (en
Caudron G.4) du réglage effectué par un
camarade qu'il parvient à véritablement
"s'élever au-dessus de la mêlée" : 3800
mètres, contre une moyenne de 1400-1500
mètres lors des réglages en MF 80 ch. Fort
heureusement, les premiers Farman F.40 à
moteur 150 ch sont en train de faire leur appa-
rition...
ll faut également signaler que depuis le 22
juillet, Henri prend à l'escadrille des leçons de
pilotage à bord d'un Maurice Farman B0 ch
muni d'une double commande. Les vols sont
très courts, généralement de 10 à 20 minutes,
et effectués à faible hauteur ; ils consistent
principalement à multiplier les décollages et
les atterrissages (1 toutes les 3 minutes envi-
ron). Au total, il va recevoir une quinzaine de
leçons jusqu'au 7 août. Son moniteur est
parfois son camarade Hott, qui malgré les
leçons qu'il prodigue brisera consciencieuse-
ment son propre F"40 à l'atterrissage sur le
terrain de Julvécourt durant l'été !

a survre...

En haut à gauche : Henri Demerliac, se penchant sur la gauche de la nacelle de son ME a pris en
1916 cette photo de la cité de Verdun, symbole de Ia résistance des troupes françaises.
On distingue les ponts sur la Meuse et la cathédrale Notre Dame en haut du cliché.

En haut à droite : au décollage, un autre Farman de la E228. Celui-ci est décaré d'une étoile et
d'un croissant blancs qui constituent peut-être à l'époque (été 1916) l'insigne de I'unité, car on les
retrouve sur plusieurs appareils.

Ci-dessus : le MF 80 ch à doubles commandes sur tequel Henri Demerliac débuta son apprentis-
sage de pilote, en juillet-aout 1916. Lui aussi porte un croissant et une étoile sur le nez.

Cidessus : départ en mission d'un des MF


80 ch de I'escadrille, vers l'été 1916.

Ci-contre : un Farman à Julvécourt.


La lorme de la nacelle se rapproche encore
de celle des ME mais I'empennage (à gou-
vernail unique) et la disposition des poutres
le supportant ne sont plus les mêmes...

34
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Unoca^fiî e uoH ap oîepdec np sena e4enb
LE FAIREY FULMAR 3" partie et fin
par José Fernandez

En service te-avions quitte la base navale le 22 août pour retourne à Gibraltar vers la fin du mois. Le
La première unité à être équipée de Fulmar se diriger vers la Méditerranée. ll emporte le Squadron 809 équipé de Fulmar, est créé en
est le Squadron 806. Irois Fulmar sont livrés Squadron 806 au complet, soit quinze avions janvier 1941, il est destiné au porte-avions
durant la deuxième quinzaine de juin 1940 plus .quatre aulres en réserve. Durant la lndomitable.ll n'est cependant pas embarqué
de
;

l'unité est alors sur la base aérienne de la première quinzaine septembre le sur ce dernier car vers la mi-juillet 1941 c'est
Royal Navy d'Eastleigh. Vers la fin du mois de Squadron 808 reçoit douze Fulmar. Cette uni- sur le Victorious qu'il va opérer. En octobre
juin le nouveau porte-avions lllustrious té est constituée le 15 juillet sur la base aéro- 1940 une douzaine de Fulmar avec les équi-
embarque les Skua et Roc du Squadron 806 navale de Worthy Down, afin d'équiper le por- pages et les personnels de maintenance au
et part vers les Bermudes pour parfaire l'en- te-avions Formidable. Elle se consacre à son complet est embarquée sur le Henry Stanley,
traînement des équipages. Pendant ce temps entraînement et à des vols de patrouille au- un cargo qui les emmène à Takoradi sur la
un groupe de pilotes et observateurs ainsi dessus de la base jusqu'au 5 septembre oùr côte africaine ; de là ils sont envoyés à travers
que du personnel de maintenance sont restés elle est transférée à Castleton, non loin de l'afrique équatoriale f rançaise jusqu'en Egyp-
sur la base afin de se familiariser avec le nou- Haston. Une troisième unité, le Squadron 802 te. Une fois tous là-bas (en décembre) ils
veau type d'avion. A partir du 15 juillet le est formée à Worthy Down le 15 septembre constituent sur la base aéronavale de Dekhei-
Squadron 806 qui a reçu les 12 derniers appa- '1940. Elle est destinée à armer le Victorious. la le Squadron 805. C'est une unité de réser-
reils, est entièrement équipé de Fulmar. Le 11 Le 8 octobre, c'est le Squadron 803 qui vient ve destinée à être embarquée si jamais un
août ils sont embarqués sur l'lllustrious. de débarquer à Donibristle qui reçoit des Ful- porte-avions opérant sur la Méditerranée
Après un séjour de quelques jours à Scapa mar qui remplacent les Skua qui équipent jus- orientale venait à manquer d'appareils, elle
Flow au cours duquel les équipages des qu'alors l'unité. Le Squadron 808 remplace peut également opérer à partir de sa base ter-
avions complètent leur entraînement, le por- alors le 803 sur le porte-avions Ark Royal qui restre.

36
Lç.
'goîessed gdl )auodwa JDAnod )nod (WAAI sotor.ta)
a?6eugwe ?p e ilôtcoc np d?ule onred q : uosEu el )nod onb Bule olpel 'enbquepy,l op netlw ne LOZ1 uuew-snos e1 ted elnoc p1
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ua §a ll 'ÿf6l lew uo oilsec elrotold np o6etpc?p ne z96tN )ewln! a1 np Jewln! un gltodtue e lt 'uou?e4rue il^eu un 6e '4ueq6uudg e1
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]so êlrun al}êc êp ollupEcsê oun 'allEr!
erpuroler rnod suor^E-êyod sep ]uolloogp
lnb IVU el ep êueournH xnp uorleôr^eu op
eprn6 ep rrnres rnod olrns êp lnol sgsrlrln tuos
ll Lÿ6t reu uo luêlos-uo-êal e ll lrey\ reu
-lnl oznop 1roôer ;; 699 uorpenbg êl : rer.ulnl
ep egdrnbggr lsa lPquoc êp gtrun eilne êun
'euecurnH EoS ap gdrnbg er1g,p uUe g4rpor.u
luêtuêleurl $e u7dery al la un gnbreque
uo rronnod op ]ue^e glnoc ]so eued ol )eo
selqe1lnde1ec Jeulnl sep lueyodua rnb se.r
-r^Eu sroJl enb luaue;eurl ]uos êu e3 npred
lso uor^p,l srPu '9r9dnc9r ise a1o1rd ol : luêssu
-rêue slr oonlSolle uorssil.u Pl srol oun lê sêl
-lnde1ec luos reurlnJ sol 'spueuollE sur;elu
-snos xne uorlrsod rnel 1ue;eu6rs ]ê sêrlle sro^
-uoc sal luanbe]le OOZ Ml sol ropuoC OOZ
Ml uorlce,p uoÂer 6uo; p spueuolle srnêloru
-rrpenb sop sro^uoc se; re6alord luenrop tnb
sJnosseLlc sap luos oc 'elpd lo \ueqîuuds
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so?luoru sallndelec sep rped p leredo p eeu
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-lnl sop red sece;durer luos ÿOB uorpenbg
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21 mai 1941 , six Fulmar du Squadron 800 con-
duisent 47 Hurricane qui ont décollés de l'Ark
Royal el du Furious pour aller à Malte. Pen-
dant six mois ces Fulmar vont effectuer des
missions d'attaque nocturne - à la mitrailleuse
et avec des bombes de 10 kg - contre les aéro-
dromes de Sicile. Durant cette période ces
Fulmar réussissent à abattre dans le noir trois
avions ennemi et en détruisent de nombreux
autres sur les terrains.
Quatre autres unités sont formées et équi-
pées de Fulmar :
-le Squadron 884 qui sera embarqué,
-le BB9, formé au Moyen-Orient et qui opère
au-dessus des convois qui croisent au large
des côtes égyptiennes et
-les 886 et 887 qui sont formés en Grande
Bretagne et qui ne participeront pas aux com-
bats.
Le 1er Juin 1942, une uniTé consacrée à l'en-
traînement à la chasse de nuit esi constituée
à See-on-Solent, il s'agit du Squadron 784.
Transféré en novembre à Drem en Ecosse ce
squadron compte alors douze Fulmar. ll est
destiné à former les équipages des Firefly
NF.ll de chasse de nuit. Bien que le Fulmar
de chasse de nuit n'est pas été prévu pour
être employé en tant que tel (il est destiné à
l'entraînement) trois escadrilles de chasse de
nuit sont constituées en février 1944 afin
d'équiper les porte-avions d'escorte Nairana,
Campania el Vindex. Les trois escadrilles
effectuent les entraînements d'appontage et
décollage sur le Campania el le Nairana.
Finalement ce n'est que le Nairana qui
embarque trois Fulmar de chasse de nuit qui
sont incorporés à son propre Squadron, le
813. ll les utilise sur la route des convois de
Gibraltar et du nord de la Russie.
La dernière mission de guerre d'un Fulmar a
lieu le 8 février 1945 lorsqu'un Fulmar ll de
chasse de nuit du Squadron 813 décolle du
Campania pour intercepter (sans succès, à
cause d'une panne de radar) un avion de
reconnaissance allemand qui s'approche
d'un convoi qui s'approche de la Russie.
Plusieurs unités d'arrière garde consacrées à
l'entraînement, aux essais ou à des servitu-
des diverses sont équipées de Fulmar.
Parmi celles-ci, le Squadron 795 connaît pen-
dant une brève période les missions de com-
bat. Basé à Port Reitz, Mombasa, six de ses
Fulmar sont envoyés à Madagascar en sep-
tembre 1942 àla suite de l'occupation de Die-

En haut.
Le Fulmar "6-J" est en train de décoller du pont
d'envol du Victoilous qui se trouve ici à Scdpa
Flow. Au fond nous pouvons voir le Prince of
Walles.
(Photo IWM)

CËdessus.
Ce Fulmar ll appartient à la réserve d'avions de
la base aéronavale de Hastings, à Freetown.
Derrière nous avons des Defiànt TTL
(Photo IWM)

Ci-contre.
Certains appareils du Squadron 809 portent des
emblèmes personnels. Les tenues des pilotes
et l'état d'usure de I'avbn témoignent des rudes
conditions climatiques lors opérations d'hiver
dans le nord de I'atlantique
(Photo IWM)

38
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-lnl ozurnb so'l o?ueJrêIrp9t/! el êp êuoll el
lurolor sno/.usnill swH ol 0ÿ6|. orquê]dês uf
ollêuuorlergdo êrQlJJe3
reulnl sop êcr^ros np ueJlor el eronbo^oJd
916L uo Âq1arr3 sap acr^ros uê osr.u pl
]uor.u
-oulerluo,l p sgnôglel srole ]uos s;reredde se1
'et6L lu^e ue segnbrequo salrun se; 1ue11tnb
reulnl sJorurop sol 'êrleos se; red suorne
-ayod se; rns sgceldureg anbepe,p 1e ec
-uessrpuuosor êp suor^e euuoc no ênbrlcEl
ocuessrPuuocer e; rnod s?srllln êilnsuo ]uos
sll .Zÿ61 l4oe uê êur.uro] es sgnbreque rnol
êp srnêsseqc our.uoc reulnJ sop ororJJec e-l
'oJqolco-r.u e; sran Âqctl
êp secrol sop êcuelsrsgr el op ur1 e; p,nb
-snI esseqc êp ]ê ecuessreuuocol op suotssLu
sêp ]uênlcejlo sll 'sglllv sêl red zorens 06
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,,O-9,, q 7a no17 edecg ? til lsa snouolctA a1
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'eue1a16uy,1 ep ebtel ne luesp)c'snot)olct1
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'ilruoc-!3
]o OOB uorpenbg np enlS seq enbreqgp
lr no re]lerqre p pa 1eÂog )ttv,l tÿ61 V^e
ÿ a-l reuilnl ses red snuolqo selqrel snld ser
-ocs sal enbr;dxe rnb ec 'seulerlue zesse sed
luos ou asseL{c el op uorlcorp op srorcrllo sol
Iê aluac?r lsê suor^e-êuod ec rns ouuouge ol
-JelE,p repeJ np uorl€llPlsur,l 0ÿ6i orquo^ou
B êl r.uêuuo uorne raruerd al ]uasrnrlêp sll
'1eÂog
4ty,l rns luos ggg uorpenbg np retulnl
sel 'êguerolrpÇt Pl êp alrugrlxê orlne,l v
'sgôeuluopue et lo snueqe sruouuo
suor^e 99 P srole a^êlo,s s9uun xnop sêc
ap 1eqo16 êssptlc op neêlqe] ol ollem1nl pl
ep enbepe eun red gôpLuruopuo rssne rnl ]so
suorne-epod ec ellenbe; e- olep Lÿ61 letu gZ
ne,nbsnlalqeplwlol np rrped p rsure luerqdo
eOB lo 9OB uorpenbg sol
'or.uoley\ p o^Qlor el
erpuerd lnod etdÂôf ,p ]uêr^ 9OB e; enb srpuel
suorne-eyod al rns e6g np xnoc lueuôrolar
ggg uorpenbg np s;reredde se; 'eleluerro
ogueJJolrpoy\ ua otl"le olqeplw)o! q anbsrol
'ê]êrc uo or.uêleÿ\ ap ole^euor9e oseq el rns
grolsuert olrnsuo 1se 11 rernuelep srou np luel
-sor ol lueJnp alley\ op rryed p ralado en 969
uorpenbg o1 'snou$nill ,l p slueyodr.ur se6eLu
-urop sep 1ue6r;trur rnb e;1ea,r11n1 el êp suor^e,p
so^rsseu suorleurol sep red segssedrns luos
o]loll el ap sasuolop sa1 enb ;y6; rernuel 6; np
rryed e,nb ]so,u aC slueuue0e6ue sop srol elq
-ero^e1 uorlrsod eun suep race;d se; êp suor^e
sa; reôrrrp ep se6reqc srorcrllo xne leurad
rorurêp êC suor^e-êUod np reper e; red segs
-uaduoc luos (reluorge ]uo^nos lrop lr,nb 62
17\s rllorlcley\ €ro^€s sop sêllec op seqcord)
srnasseqc sêc ap sacueurolred solqrpl sa-l
'orquou uoq un gbeuLuopuê luo
uo lê suêrlPlr suor^e 9z lrnrlop }uo reulnl sêc
016L o?uue,l op ull el srel egnbo;srp ]so roru
-rop êc ep uorlrredde,t 1uêruolerêuoô lrns rnb
srorprequoq sep enbepe,l lo nlleqe ]uor.uol
-erpgturur Isê ouoll El ollro^rns rnb rueuue uorl
-E^rosqo,p uorae,; lnol rerurerd el soc ']uE^
-eredne lnelgp lresrej rne; rnb ollol+ rnêl êp
snssop-ne glrrougdns eun rrrgnbce,p senbru
fuat otoqa)
'Jtetno Jdcoc al cete ruol
as a5eluodde,p p abellocgp op soJ^naouea
se1 inepJÇl?cce,l ecuq -a6e11ocqp
np ao1 gce16 tre,l reluùile )nod ?nbsew
uatq- e1o1rd a1 '669 uotpenbg np ,,f-9,, al
'otluoc-tc
Ci-contre.
Lors des escortes des convois dans lAtlantique
nord, nous voyons un Fulmar qui va apponter
sur le Victorious. Derrière, le croiseur lourd de
I'US Navy Wichita croise entre le porte-avions
britannique et le USS Tuscaloosa.
(Photo tWM)

embarque les Fulmar du 807. ll emporte alors


une force aérienne de 24 Fulmar. Diverses
opérations d'escorte de convois et de con-
voyage de chasseurs vers Malte sont effec-
tuées jusqu'en novembre 1941 lorsqu'il est
torpillé et coulé par un sous-marin allemand.
Les Squadron 807 et 808 ont détruit 30 avions
ennemis et endommagé 15 autres. Après la
perte de l'Ark Royal,le Squadron 808 est dis-
sout tandis que le 807 opère à partir de la
base de Ia RAF de North Front à Gibraltar.
Des détachements de Fulmar sont embar-
qués de temps à autre sur le porte-avions
Argus. Les missions à partir de Gibraltar sont
de reconnaissance sur le détroit afin de repé-
rer et attaquer les sous-marins allemands.
Des missions de reconnaissance sont égale-
ment menées le long des côtes du Maroc
sous contrôle de Vichy. A partir d'avril 1942 le
Squadron 807 est la plupart du temps embar-
qué sur l'Argus et sur l'Eagle. Cette unité
prend part en juin 1942 aux combats achar-
nés au-dessus d'un convoi en route vers Mal-
te. Au cours de ceux-ci cinq appareils enne-
mis sont abattus mais trois Fulmar sont per-
dus. Le Squadron 807 est ensuite retiré en

Ci-contre.
The Fulmar du Squadron 807 opérait sur le
Furious au large de la côte occidentale africaine
lorsqu'au cours d'un vol de reconnaissance il
dut effectuer un atterrissage forcé au Sénégal.
ll fut ainsi récupéré par la force aérienne de
Vichy et remis en service au sein du Groupe de
Chasse l/4 et basé à Dakar.
(Photo Musée de I'Ai)

Grande Bretagne o[] il est transformé sur


Seafire devenant ainsi la première unité à
être équipée de ce type d'avion.
Les Fulmar participent à une autre bataille
d'envergure en août 1942. Un important con-
voi part vers Malte, l'un des trois porte-avions
d'escorte eslle Victoriousqui emporte 16 Ful-
mar des Squadron 809 et 884 et qui sont
chargés de la protection aérienne à basse
altitude. La couverture aérienne en altitude
est assurée par les 44 Sea Hurricane et g
Martlet qui sont à bord de l'Eagle de I'lndomi-
table eI du Victorious. lEagle est coulé par
un sous-marin allemand le 11 août, un jour
avant le déclenchement de la bataille aérien-
ne. Le 12 août les bombardiers en piqué alle-
mands endommagent sérieusement l'lndomi-
table. Durant les 11 et 12 août, 39 avions de
l'Axe sont abattus par les chasseurs embar-
qués britanniques. Les deux Squadron de
Fulmar revendiquent neuf avions détruits
confirmés, deux probables et un endommagé
pour la perte de trois Fulmar.
Auparavant, le Squadron 809, embarqué sur
le Victorious depuis plus d'un an participe à
un engagement d'importance le 30 juillet 1941
lors de l'escorte d'une formation de Fairey

Ci-contre.
Après les raids japonais sur Ceylan les 5 et g
avril 1942, les Fulmar rescapés des Squadron
803 et 806 furent embarqués sur le Formidable
et sur I'lndomitable. Nous voyons ici deux
appareils du Squadron 803 lors d'une opération
de révision de routine sur le pont du
Formidable. ll est suivi par I'lndomitaile dont
I'image a été effacée par le censeur de
l'époque.
(Photo IWM)

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Fairey.Fulmar.tt (p.fl.A!) a,l 999 Çeuadrol de la Fleet Air Arm embarqué sur le porte-avions HMS Victorious et portant les marques
adoptées par les Alliés lors de I'Opération Torch en novembre 1942.

31yc,#"

Fairey Fulmar ll (X8812) du 809 Squadron de la FM embarqué sur le HMS Victorious, pitoté par le sous-lieutenant H.Morrison lors de
I'Opération Pedestal (escorte des convois sur Malte) en août 1942; on notera la peinture jaune àdoptée pour la circonstance sur la dérive
et les bords d'attaque de l'aile.

Fairey Fulmar ll (BP 782) du 806 Squadron embarqué sur le HMS lllistrious opérant dans l'Océan lndien en 1942.
Eÿ
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-nôer 6-y e;rgs-gld ep s1;etedde sol 'r.u OOgg
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-uoup ue eprnbrl red ]uourosstptollo.l p gsto^ut
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-nou n€ segyodde luelnl suorlecJltpotu saluot
-g11rp'egôueqcur lglsor e;erlrur uor1ern6lluoc
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'uro1 sn;d ela;led ue uo 'eu0o;o6
êp nuo^ luaururêc9r lso snou lnles ol Jec
"'rcr,nbsnp 'rcr,nbsnI esneldoc sprl 91g sed e,u
luBlrodder Â,s uorgelueurncop EI lloJcJns op
lo 'olloqcg ellac e, ocupsstPuuoc Eul -p, gluos
-9rder 919 sreurBl e,u 'epueruollE uorlelnlrdec
SË* e1 ç,nbsnl auOeds3,p alen6 e1 srndep s1uol1
uo lo ossni luoJl ol Jns gaf sH sol olocua e^ êp 9t esrl4n ac?Je el '6e61 uf 'ropuo3 uor6g1 sêl snol rns 1uas9.rd enb uerq 'l1eredde 1e3
-noJlo.r uo 'piBt snld ']oulôey{ êuoll el op 6uol el op uros ne 'euOeds3,p eren6 pl luep 'receldulel sal p oJto^ lolotlgute sol p soglces
al rorlncrued ua 'ocupssteuuocot op suotsstru -ued '9961. êuuiolnp,l p emq?p uor^€ loc op -uoc solnoq soqcu ap lrongld uo 1e dnoc e;
sep suEp s9ôe6ua luaJnl e lê z ueuollun-l sêp egleuuollergdo orQurpc Bl 'llp p,[gp ourloC osncce oursgJ EI '(sy otey zoqc uotltpeJl oun
slloJEddE sal 'lBluoprcco luoll al lns 'ellns pl 'e6elloc?p nE oslnoc op 1sa,c) sel1eq luos sa?uJolouleql secqrd se1
rpd guuopueqe lnl pnbêl 'ploqçq xnedrcultd lueuluelou orQrleru ue sernelrgdns seJl sêc ts lec e6g uos enbleu olQpoul ol 'o?lqtuo,O
slgu.r sop peld ne 6I Oç ep e6:eqc eun rnod -uetu.roped sap luêre.rllo la qc 006 aJpurolle 'oruJnol uelq p[9p o;;emgn1 el
errerodtuel oquoq-ecuel un luernôe.r 971 luerernod (Z-O 'Z-V) rnolou.r oc op sluêr.lJ ap slreledde,p uorlcêlloc eul p acqrd opoc .tol
sg se; 'eu6eds3 uo êruuroC ', lê l. uogol1gn-l -addolengp sureyeC 'olqerrp^ sed p eledr.rl -nofe nlnon te,f "'cla 'slod xnerrr sal suep êul
sep ulagep6unrglllnv sêp utos ne 'eu6o;o6 ocrl?Ll eun luBulErluê eze ulNlvJ oy\lvug nE -trtoc'sreyyo?rulolotulaqg ellenbeu oulQge
el op uolse^ur,l op luêtuotu ne 'oguue êuguJ lutnel rnb l-E g7l sg a; æd uorlcnpotd ep seu es p rnol oc p ]se ue rnb eur.trl ailec op uotl
e1 lueue;e69 lr^ sol uO '(gÿ p ÿÿ"u SNOI^V -!eqc sol rns sgcelduer luornl srêruiop saC -cnpo.rd oluêcgr snld e1 sed 1se,u (tZ'gt, 'lqU)
'19) auuerley uolse^ut.l ep s.lo; s;reredde sec 'I-V otrgs ep orlr?8rl1. nEsv orex op gzt lorlcsuêH a-l
IorN sanbcer red
OUIQSÿ/T NV SV OHVY fIIf NOVru
gat sH 13t{CSNfH
masse de croquis
techniques de première
importance, des plans
au 1172ème et au
1/48ème fort bien faits
et des tas de profils cou-
leurs.
Je n'énumèrerai pas la
quantité de pièces refai-
tes en scratch. Qu'il me
suffise de dire que
TOUT (hormis Ie siège
pilote) a été remplacé :
parois latérales, plan-
ches de bord, siège
observateur (en position
repliée), aff ût mitrailleu-
se, cloisons, etc...
A part une jouissance
intérieure malsaine, cet-
te étape n'apporte pas
grand chose, car le pos-
te de pilotage étant par-
tiellement situé sous
l'aile, il échappe pres-
Afrique du Nord, où seul le Staffel 2.(H)114 lut que totalement au regard. sous le ventre, prise d'air rectangulaire à
engagé. Le moteur peut à la rigueur être utilisé après l'avant droit.
Par la suite, compte tenu de la modicité de un ébarbage consciencieux, mais selon une La gravure externe est tout à fait correcte,
ses performances, il fut relégué à des tâches habitude devenue maintenant réflexe, je l'ai mais l'emplacement de certains panneaux ou
non opérationnelles telles que le remorquage remplacé . par un 9 cylindres quelconque trappes ne correspond pas au plan sus-nom-
de planeur, ses dernières missions semblant prélevé dans la boîte à surplus. Je signale à mé (on m'épargnera de répéter le nom de
consister en attaques nocturnes de partisans ce sujet aux personnes intéressées qu'une de l'auteur).
dans les Balkans en 1943. mes sources principales pour ce genre d'ac- Avant de passer à Ia suite, il reste encore
Depuis longtemps, il avait été remplacé sur cessoires est la 2ème rangée de cylindres quelques petites choses à faire sur le fusela-
les chaînes de production par Ie FW 189, qu'on trouve dans certains kits, et que,i'omets ge. On se fabrique en scratch le mécanisme
après qu'un total de 368 appareils eut été pro- systématiquement de montèr. Personne ne de coulissement de la verrière, le long des
duit. s'en rend compte, et ça aide bien pour pas deux bords de l'habitacle (le Squadron Signal
La maquette se présente sous Ia forme de cher le moment venu. A titre indicatif, le no22, édition allemande, traitant d'appareils
deux plaques thermoformées épaisses (on BRAMO de mon Henschel est en réalité la de la Luftwaffe comporte des gros plans forts
n'insistera jamais assez sur cette qualité qui 2ème couronne d'un des Pratt et Whitney du utiles de cette zone), et on modifie les enfon-
n'est pas toujours le cas chez d'autres), de Tigercat dAMT. Le diamètre est bon, à condi- cements latéraux destinés aux pipes d'échap-
nombreuses pièces en résine verdâtre pour tion de fraiser à mort l'intérieur du capot. Ont pement (plusieurs types ont existés, dont un
tout ce qui est aménagement intérieur, mâtu- été ajoutés le faisceau électrique (pièce Kos- comportant des ailettes genre radiateuQ.
re, train, moteur, etc... Une plaque de rhodolU ter en photodécoupe) et les tiges de culbu- Enfin, pour dissimuler un peu ma honteuse
très clair (deux verrières) et une belle planche teurs en étiré. substitution de moteur, j'ai fabriqué et placé
de décalques. Par bonheur, le capot avec ses 9 protubéran- derrière la casserole d'hélice un disque perfo-
Comme le veut la tradition, on attaque par le ces est bon, mais il est en deux parties et le ré qu'on voit sur certains appareils. Mais Dieu
fuselage pour réaliser illico qu'il vaut mieux plan de joint est un peu chaotique. De sur- seul sait, et ce n'est pas sûr, si le "SF+CK" en
remplacer tous les éléments de l'aménage- croît, Ies petits volets de régulation de l'écou- était équipé. Le livre en polonais donne, sem-
ment intérieur. Et c'est Ià qu'intervient Ia docu- lement de I'air auront tout intérêt à être rem- ble-t-il, toutes explications à ce sujet avec, à
mentation salvatrice, en l'espèce une brochu- placés en raison de la présence de micro-bul- l'appui, des croquis techniques complétant
re polonaise consacrée à cet avion. Çà s'ap- les dans la résine. les te.xtes que, bien sû1 j'ai superbement
pelle sans surprise "Henschel Hs 126", les La jonction des deux demi-fuselages est faci- rgnores.
autres mentions étant intégralement herméti- le, mais on réalise qu'il manque pas mal de En général, je ne mets en place la verrière
ques, c'est édité par WYDAWNICTWO Avia détails à l'extérieur : goulotte de mitrailleuse qu'en ultime opération, mais compte tenu des
Press et l'auteur est le célèbre ZBIGNIEW (décalée à droite) sur le capot, petit carénage difficultés prévisibles pour la positionner cor-
LURANC. Bref, on rigole mais Ça contient une ovoide immédiatement derrière, sortie d'air rectement une fois l'aile haute installée, je l'ai
collée à ce stade (après peinture règlementai-
re de I'armature intérieure en RLM 02). Pour
faire plus joli, j'ai entrebaillé les deux petits
panneaux transparents arrlères, comme on le
voit souvent sur les photos.

Les ailes
Une curiosité malsaine m'ayant amené à les
superposer au plan du Monsieur dont il est
question plus haut, j'ai ressenti soudain l'im-
pression atroce qu'il ne s'agissait pas du
même avion car hormis l'envergure, identi-
que, rien ne colle. La photo ci-jointe montre
une petite partie des modifications (zones
hachurées). A celà il faut ajouter les différen-
ces d'envergure des volets et des ailerons,
celles de la corde de l'aile, etc...
Le plus dramatique est qu'on ne sait pas qui
a raison, du Monsieur polonais ou de Karo As.
En fait, j'ai essayé de trouver un compromis
pour m'approcher au mieux des photos (ra-
res) de l'avion en plan, mais je ne suis sûr de
rien. C'est un jeu ensuite de placer un phare
d'atterrissage dans I'intrados de l'aile gauche
(attention ! La gravure symétrique dans l'autre
aile est à oblurer pour cause d'absence de
phare à droite) et de fabriquer dans du tube
Evergreen les 6 paliers d'ailerons (à noter que
les surfaces mobiles étai.ent décollées de l'ai-
le et qu'il convient de laisser une mince fente

44
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'oppls oc p glloc lsê lEluoztroll a6euuêdLua,-l 'qclelcs
NH elld lequol llop lnol lnen6t.t uo alrpleJ ecll?q,l le 'ogsnêrc 1e egrgdncg.r
ca^e ?uuorlrsod 1e gtnseur gl? e lnol tS gtg p alnos êlorêssec el 'oltQtuelp ue (1) e4qu
"'allro^rau elllad êun lsê rnb êurs?r lnol '("'sueÂour sal e uo puenb 'egst;t1n glg E o.lq -rluac un,p snld ep epnoc dol1 lso rssne all3
ê[ri?8tll ne /,un]!81// 801 ]g ]]rr1jrlcsrêssêÿ\ un -rELu rpj^ op ollep eun,nb êrluoLl.t ototld el) es ecil9rl;I
ruos op luor^ sv ore» : sollo^nou sarQrujeo -leq uê solec op luelros os uo lo eue;d 1ueua1
-reped ecellns oun Jns ece;d ue re1loc se1 (g 'l.lclErcs ua sêlrEl glg luo sal
-ord or rns sêlueàsrnoter *u#iÎt:p"Hir'i3 snssap-rc sluoul?lg se1 tenbuqe; -ue[ se1 'sêles]êAsuerl sou]s sol lener6 ep uorl
ap uorspcco,l lgluarq ro^E erqdse,p 'allosur,l le 'sperd sos Jns epenbeur el erlleua6 (g -rpuoc p orocuo lo 'sg^losuoc glg luo sneud
rnod po6 op la êcepne,p ureld .reunlcelnueu (sac;11ro 7) a6elesnt np oseq e1 1e (sectltto y) sêl slnos luop ours9r uê lL-eg zêlod olqellour
êlre,l suep sluepuodsaloc snoJl sêl rec.red Ie un,p seglgdncgJ lrel uê luos ?luesg.rd olQporrt
1r1ed ec êp erpuaue ç luos (sreÔup.U snou
rnod selqegr6e) sesr:drns sêsnêJqurou op rec xnedrcur.rd slgur sop rnenOuol e1 ;etnsayl (y np sollac 'orlQr.ljelp op urru 9'91 op sluoru
xnolu 'eugsgr secqgd sep glllenb a1re,1 p yodder red o96 p uolq lsê eôe1esn1 -glg sap red segce;du.rer êrlg lua^rop lê leul
IUe] lso,o le
e; ep enbrlseJp uorleJorlgrue êun luorluotu np êxe,l enb rernsse,g '(7 ue snuelqo snotl êtü9u np luar#nos sêllo 'senor xnE tuPno
sV orey ep sol?potu sluêcgr snld se1 sol suep ouPqec êp slgru sol Jolloc sol suES êJ 'aleurl uo glnole eres anbeg
'allanlce oporu olqElsa]?p el uolas -rnpoJlur la sop êl lns peredde,l teutnoleg (g {e,p proq rnol ep 6uo1 e1 ynoc rnb enbr;nerpÂq
xnop uo egdnoc egulueô xroJc el ep uortrdecx alrP,l op sopEJlul,l suEp êlqlxolt o-l 'solreJoJ orle lua^rop le (oloqd rns
-o,l p 'lll np lueuleleôg lueuuerrrord ?ltleuorleu sluepuodseroc snoJl e.rlenb se1 reue4 (7 uosrBleduloc rror) seynoc do.r1 luos saquef
êp xrorc so-l '(,1, np lueuenord ,,J,, ol Io ?ll ueld e1 red sguuop luos e6elasnl sel 'sec xnêp sol suEO 'sonoJ ep se6eugrec
-lPou ,9, un lue]9 ,9,o1',\1c, rnod 1e19,1 ue) ne iroddel red e16ue,1 1e tnan6uo; el luop sues no co^e : sglrlrqrssod xnep orllo sv-o.rey
sV orey eqcue;d e; ep grgdncgr opoc sl 'ureu oueqec op sleu se; e6elesn1 ne teg;og (; utBll a'I
e1 p 1u;ed ?lg B sslo^ lope,; p eu6rsur,1 'e.r : (seuuoq rssne sêJl
-rnpordeJ op gluet 1e,Ienb ec 'r11eqôeds erueO -neip luor,uo.l0s e ue Â;r) epoqlgu eu rcro^ '(sg;11ord ue uou 1e) enbrseld a6rt
sarnrqgz sep tgtnld arluoru '97; e6ed '6ou ; lreped los eôeuuedure - e6e;esn1 - olre oul uo 1uos rnenôuo1-rtu p ,,N,, uo sêqcrfêrluoc
-eurrl np e6e.r.renbg,1 enb le lnen6uol êuuoq se-l 'alcpxe rnenôuo; lnal Jeuruuêlgp lusur
tsrnpny eJoO al suep oloqd ue nred 'uorne
êureu al sreru 'snog sproq xnp sepuer6 zasse el e luoros s1glri sol snol enb tnod e.rre; lueu -ruog urol snld errerr ug 'sredg sn;d sreul 'e1rp
soue^ soqcpl sep co^e suorlecr;qnd sosnorq -uroc : êlercnrc uorlsanb e1 esod as JP3 's9u -sns anbreur e; ep sgl1lord op lnoq uo saglloc
-uou ap suep op êurol snos gluesglde.r -rrurol slêrluosse sluesoduroc sal stol eun ol
1r1o.rd 1e,Ienb sê.rQru]op sec grgdncgr F,[ 's?1u.rgr]xe
-Qpou np e6e;qLuesse,; e aqdet6ered ltled un srnêl êp ogse^g or.uJol el êp nuol elduoc
luor.uuepuoqe lse lleædde loC 'ê^rlo lro^
op ?loqcel êlqES cuop 'Iÿ6t lalllnfue proN np rerorcpsuoc e[ 'epnyqeq,l p ]uauêltelluoC 'xnedrcur:d sleur sol Jnod 'aurQgf/g oue;d p
anbuly uo ,V(H)'Z np peredde un gluesgrde.r o6Eluou a'l oproc uo ,/A// xnop red s91g;druoc lê ollrlclns
re,['snlleq sror]uês sep nad un ruos tuersg6 g1r;ord ue slleloJ gI? luo oueqec ap s1gtu sol
'assn.l luorl e; rns gflg) el êp srorl "'cle '(llotp cueu) ttnluen al 'euuolue,p lgur ârnlEu e'I
luop 'lêrc nolq ap la sl.ro^ xnap op aseq p eô a; 'enenb op sltolnor el 'llorp ;edtcuud 1gu e;
-ElJnourec our?u np snl?^or slreredde erlenb rns 1o1rd eqnl eg '(a6e;asnl np eqcne6 p) pold 'glreqnos suos ol suep sgnbe:q
ouJocuoc ollo'luêrrosnoJnoqlEy\'olcBxê -oqcleu el '(erluen e; snos) aculetgugb ep srnelesuedu.roc sal la agredgs glg e JnopuoJ
s?rl lo olloq sQrl lsa senblecap ep eqcueld e1 uoddns êl Joxr1 es ernlured s?lde luorpuet^ -ord e; 'uorlcerp el ouuroc 1no1 'ecuenbgsuoc
uorlBJoc9o 'ece;d ua glloc la opneqc neo,l p eulol uo ue gqrpotu ]so ]ê 'ernlro^ e; enb guaredde ;eu
srur lsê sV oJBx "red eursgl uê rurnol sallrnop ou.reur np oJllnos leluozuoL{ eOeuuedue;1
sap uollce[g,p e;dnos uoqcueui ol 'olsrJtos 'e1o1rd e1
-onbse;luelnopor'",uo"*t"i:,\*33irti:Fgil -socce un,p cuelq lelguJ uo lt1 un,p luetnold rnod sacce,p eguOrod ap 1ue^ros sêJnuo^no
-uo6gp srns êuJ e[ 1e 'xnerge sretu 'lcexo ]usru e113 'e6elasn; np erqrpno6 el suep e6elcols sloJl urluê ecred ug 'enblecgp ue seduoc un
-ouleuêc lsê,c i o88 P srPr]l '(snssep ep nn) op no rl ap uol]lsod ue egguesgtd eltg Ined 'el ernlured sqlde ernecer rnb 1e elrn; op proq nE
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FINTüI§*.I AF' üAMOU FLAGE THË AËil æ&RüfiItr§ ,qffi*IJË T;{fi W&ffi Fffi#FITS WALK ERüLJN§. FW {SSÜ
& MAMKINüS L&§T F[_§Gr.{r pær l{.Frar:ks" H.*u*st & *hea §quadr*n Signa§
par K.Keskinem, K.§ten- pafl hl.Frâni{* & A.ffiennetâ S"§eg§
mân *t K.illiska Certaines documentations deviennent indis-
ll faut être anglais pour écrire un Ce livre est le 4ème d'une série pensables au maquettiste toujours à la
l-aviation ayant depuis ses débuts livre entièrement consacré au consacrée aux as de la 1è G.M.; recherche du plus petit objet visible ou non.
mis en oeuvre une variété incroya- dernier vol du célèbre "Baron les auteurs passent donc en revue Ce numéro de la série Walk Around consacré
ble d'appareils, il est intéressant rouge" alias Manfred von Rich- tous les as recensés de ce conflit. au FW 190D en fait assurément partie. Tout y
de pouvoir disposer d'un ouvrage thofen. Ce vol, ou plutôt la façon ll est certain que cette série de 4 est pour monter une belle maquette au tra-
sur les camouflages et marques. dont il s'est terminé, reste un volumes constitue une documen- vers d'une série de photos prise sur deux
C'est chose faite avec ce livre qui mystère que les deux auteurs tation de référence unique en son appareils de collection. De quoi vous régaler
ravira les maquettistes fanas de ont voulu élucidé à l'aide de genre. On peut simplement regret- et vous donner l'envie de subir une scène de
cette petite aviation. Photos (noir & témoignages et de nouvelles ter que le volume consacré aux as ménage pour terminer votre maquette. A ne
blanc et couleur), schémas de archives. Bien que très intéres- français soit si "maigre" (un man- pas manquer. Seule déconvenue: les profils
camouflage, insignes, tout y est ! sant, ce récit ne donne pas la que d'objectivité ou de documen- par ordinateur ne sont vraiment pas notre
Le seul défaut de ce livre est son réponse définitive quant à la dis- tation ?); ll y avait bien plus à en truc ! La qualité générale de ce numéro méri-
prix, trop élevé pour ses 192 parition de l'as allemand aux 80 dire et c'est toujours la même tait mieux que cela et espérons que l'éditeur
pages... Mais un caprice peut se victoires. Toutefois, les puristes remarque que l'on peut formuler en reviendra au travail manuel ou améliorera
comprendre. de cette époque apprécieront le quant aux livres anglo-saxons du la formule actuelle.
Disponible dans toutes les librai- souci du détail et Ie sérieux des genre. Disponible chez les libraires spécialisés ou
ries spécialisées. auteurs dans la recherche les magasins de maquettes.
entreprise.

YüKTSLJKA N4V1.§ §T ü4Y3-§ Achetée au Salon de la maquette,


Maquette* Fine Molds au l/4&$; ce camoin de ravitaillement en
carburant de l'aviation soviétique.
Pas de notice d'instructions mais
On croyait, après 5 modèles, le filon épuisé
mais Fine Molds a encore trouvé 2 "Judy" 1:l+"r; des pièces de bonne qualité vous
permettront, si vous pouvez trou-
dans ses cartons. Le D4Y1-C est la version ver la maquette, de "donner vie" à
reco du bombardier en piqué et sous cette for-
me que le "Judy" fit en fait ses premières @, vos dioramas du front de l'est...
armes car les essais en piqué occasionnèrent
des criques dans les longerons d'aile. Fine
Molds fournit donc les pièces permettant de
monter la caméra K8.50 et les décals pour 3
appareils dont le tout premier 'tudy" embar-
qué sur le porte-avions "Soryu" à la bataille
AERO
de Midway.
La seconde boîte est encore plus exotique, JOURNAL
proposant la version chasseur de nuit du "Ju-
dy" à moteur en étoile. Fine Molds nous fornit
les pièces nécessaires (qui existaient déjà
pour la version à moteur en ligne D4Y2-S)
ainsi que le choix entre 2 appareils. Bravo
donc à cette marque japonaise.
Disponible chez Kit & Doc.

Le derniercqnbatde ta gnrene
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orr" to n

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«TMn ! tu nb à 6 lw6 l@t a y*ÿ » C€ i€fi sig"r-& qr'n "aAc
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irycÈ qæ !ûE dG çi re lifnb rtem Alm d,eate rc tà a firye{o gfuræob
reEr"admÈrærÉbgæ
AR§ËNÂL Vû 36 CT
Maquette P*MK au 1172è eûarsEi
KardKuMulagcrrer
Pour faire suite au VG 33 passé en revue dans le n"50 dAVIONS, POMK nous a La lqode du qque+tqt wlant
envoyé ce VG 36_en résine également. ll n'y a rien à ajouter à notre commentaire
précédent. !e VG 36, bien que ressemblani fort au VG 33, en différait de par son
Bubtân de sanb cle b fuflwaîe - ût l94O
moteur 12Y 51de 1000 ch, la prise d'air en dessous du fuselage.
Une jolie maquette d'un prototype qui n'a pas été produit en série, hélas. Un bon Vendu unQuemeftt par correpondance
point pour la marque: la notice de montage qui est claire et relativement complè- Prix : F. 39.- (port inclus)
te. Les décals sont absents mais tout maquettiste chevronné trouvera les quel- Abonnement un an (6 numÉros) : I. l5O,-
gqqs cogqrdgg nécgssaires à la finition. A noter que le VG 39 est aussi disponible. AéraÉdîtîons
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ftel./fax: 015'62.6520.13 - E-mâfl i aercioumt@iRfonie.fr)
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1e (ecuessreuuoc Es ap iorctllo un ;ed ?ll^u;) slepupluq sogsnu sap ralrst^ ned snos slnalltp,p lle4op 11 '(seuolpolge,p
soltstl se; luop) seôeÂon slrted ep lo sleLlc sos op 1e urp:e[uos op uorlarluo,l orluo oJqrl sdual uos lleeôeped ;1 'seguue senb
-1enb srndep ?uuorsuod 'uotlet^e,l :slnoue sauuorcup ses sed lue!lqno,u uo lnol suterodutaluoc sos rorpnlg tnod 91t;en1ce,;
ap lupJnoc ne lteuol as ll 'alstrutldo e;qerncut un ltelnaurep eqdosr;rqd ned enblanb elstueunLl lac 'orerluoc np uorE 'orp
-uesseC enbuoc;enb eun lnod atpuald os sues slpgrd ougru lo sgur^op ltele sol ;1 'st.tdlns luore^p,leu anbt0leg e; ted stotu
sJotulap soc oncg^ oletotu osuc alqulol pl tu 'sluocgl lnol senbrurouocg seurqlqotd sonB.tô sal rN 'sraunno sluotuo^nou.r
sop le sespderlua sap uorlnlo^g,l op uorle^rasqo e;durrs e; red 'oc la 'oleluoprcco gl?rcos orlou luetellen6 tnb s911ncr;;tp sot{c
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ep:ed gqrosqe do.rl luelg 'ned enblenb ,,eqco.rcgp,, urnblog uolspe 'OB6L soguue sop lnqgp ne lo 0/61 saguue sop uU el V
e; enb guene snredsrp slu,u,quoc op sruo^nos sarrouc lue^nod 'acuergdxe
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A paraître pour la fin de I'année


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33ème Escadre de reconnaissance

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5 & 1 ocms ,ournies séparément pour cocardes de 60 & 80cms + bandes blâncfies de
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, Numérolés par et signés Maurice Chrétien, en série limitée, quadri, lomat 40 \ o0 cm
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