Droit de L'information Et de La Communication BTS Co

REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR **********
*********** NATIONAL COMMISSION FOR THE
COMMISSION NATIONALE ORGANIZATION OF BTS EXAM
D’ORGANISATION DE L’EXAMEN ************
NATIONAL DU BREVET DE TECHNICIEN ***********
SUPERIEUR (BTS)
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Examen national du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) Blanc Session de Juin-Juillet 2020
SPECIALITE/ OPTION : COMMUNICATION DES ORGANISATIONS (CO)
EPREUVE : DROIT DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

1- Intitulé de l’épreuve : Droit de l’information et de la communication
2- Type d’épreuve : épreuve professionnelle
3- Durée de l’épreuve : 2h
4- Crédit : 2
5- Objectif général : évaluer les aptitudes du candidat à comprendre et à analyser l’environnement juridique
des métiers de la communication
7- Présentation de l’épreuve (contenus des différentes parties)
L’épreuve comporte quatre parties obligatoires :
A- Définitions : Cette partie vise vérifier la maitrise des notions fondamentales du droit de l’information et de la
communication,
B- Connaissances des principes : il est question ici de vérifier chez le candidat sa capacité à distinguer les principes de
base du DIC de ceux qui régissent l’exercice de l’activité du métier de l’information et de communication, de
comprendre la pertinence des principes qui régissent l’exercice des métiers de journaliste et de communicateur dans
un contexte libéral.
C- Connaissances générales : le candidat est évalué sur la maitrise de l’environnement de l’information et de la

communication dans ses différents métiers (environnement socio-politique, économique et juridique)
D- Cas pratiques : le cas pratique est une consultation juridique, c’est un exercice visant à vérifier la capacité des
candidats à analyser, comprendre et expliquer les préoccupations de droit de l’information et de la communication
suggérées par le cas à étudier (spécifique soit au journalisme, soit à la communication des organisations)
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
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ORGANISATION DE L’EXAMEN NATIONAL DU BREVET
NATIONAL
DE TECHNICIEN
COMMISSIONSUPERIEUR
FOR THE ORGANIZATION
(BTS) OF BTS E
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4- Crédit : 2
A- Définitions : A l’aide vos connaissances définissez les mots suivants :
Information de presse, Journal officiel, C.N.C
B- Connaissances des principes :
1- Quelles sont les fonctions sociales des industries de l’information ?
2 – Le Droit de l’information et de la communication sociale est-il respecté au Cameroun ? Pourquoi une diffamation
est –elle une atteinte aux libertés ?
C- Connaissances générales :
1- Recherchez le sens de l’expression « Ethique et déontologie journalistique ».
2 – Pourquoi les articles de la loi sur la communication sociale au Cameroun participent à la démocratisation de la
société camerounaise ?
D- Cas pratique : Le respect de la vie privée.
Les particuliers qui s’estiment victimes d’injures ou de diffamations écrites dans la presse, la télévision ou la radio
peuvent agir ou ester en justice. C’est le directeur de la publication ou le rédacteur en chef qui assure devant les
tribunaux la responsabilité des écrits.
Quiconque est mis en cause dans un article ou un reportage télévision ou radio peut répondre dans le journal .le
directeur ou le rédacteur est tenu d’insérer cette réponse dans les trois jours suivant sa réception. Cette insertion est
gratuite, elle peut atteindre la longueur de l’article auquel elle répond.
Questions :
1- Observation : identifier sous forme argumentée la préoccupation suggérée par le cas.

2 – Qui est juridiquement responsable de ce qui est écrit dans un journal ou dans une revue ? Citez des exemples de
quotidiens et périodiques publiés au Cameroun?
3 – Quel article de la Déclaration des droits de l’homme évoque le droit à l’information et à la communication et à la
liberté de presse ?
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NATIONAL
DE TECHNICIEN
COMMISSIONSUPERIEUR
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4- Crédit : 2
Médiatisation, publicité, télévision

1- Comment l’application du Droit de l’information et de la communication sociale est-il garantie au Cameroun ?
Cela vous parait-il suffisant ? Justifiez votre réponse.
2 – Quelles règles éthiques et déontologiques à respecter dans le cadre d’exercice de la profession de journaliste ?
1- Enoncez les principes juridiques de la presse audiovisuelle : la radio, la télévision, internet, les satellites, les
agences de presse.
2– Ila été récemment fait allusion aux menaces d’un groupe de média privé camerounais. Recherchez en quoi
consistent ces menaces.
D- Cas pratique : Information
Partons d’un exemple. Deux journalistes d’un même organe de presse (ou groupe de presse) assistent à la cérémonie
de lancement d’un festival de théâtre. Le premier écrit un article qui montre l’originalité de l’initiative et en présente
le programme ; le second, en revanche, rédige un papier sur le coût du festival et, se fondant sur les prévisions de
recettes à court et à long termes, en souligne la rentabilité.
Et maintenant, une question : lequel de ces deux journalistes a écrit un article économique ?
Réponse : le second journaliste, bien évidemment !
Son article est économique parce qu’il s’est attaché à montrer les implications économiques du festival de théâtre :
coût, prévisions de recettes, rentabilité, etc.
Qu’appelle-t-on alors ‘’information économique’’ ? Et, d’abord, qu’est-ce que l’information journalistique ?
QUESTIONS :
- Définition et typologie de l’information.

- Typologie des sources d’informations.
- L’information journalistique et les cinq questions de LASSWELL.
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4- Crédit : 2
Média de communication, média de diffusion, agence de presse et d’image

1- Expliquez comment ou en quoi Les médias, sont des acteurs de la vie internationale.
2- Journalisme économique : ses caractéristiques, ses principes, ses règles.
1- journalisme politique : ses caractéristiques, ses principes, ses règles.
2 - journalisme culturelle : ses caractéristiques, ses principes, ses règles.
3- Présentez les arguments qui justifient l’existence des syndicats des journalistes comme groupe professionnel au
Cameroun.
D- Cas pratique : Importance de la radio.

Dans l’Afrique d’aujourd’hui, on a la radio dans sa poche, dans le taxi, dans sa main, pour savoir ce qui se passe de
politique, dans le reste du monde, quel est le meilleur tube au Sénégal ou en Afrique du Sud, ce qu’on aime, ce qu’on
aime pas. Elle permet la circulation : circulation des langages, des mots, des choses (…). Je pense que l’Afrique a été
durablement et demeure encore aujourd’hui le continent de la radio 537 ; et la radio un objet du continent.
QUESTIONS :
1-Donnez la date de la célébration de la journée mondiale de la radio. Quel organisme Onusien l’a décrété ?
2-Pourquoi la radio est-elle le média de communication de masse en Afrique ?
3-En vous appuyant sur des exemples vécus autour de vous, construisez un tableau ou vous indiquerez les avantages
et les limites de ce medium.
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4- Crédit : 2
Mondovision, sondage, liberté réelle
1-- Code d'éthique et de déontologie de la presse camerounaise : énoncez quelques règles.
2 - Dites comment se manifeste l’utilisation malveillante des réseaux sociaux.
1- Mentionnez quelques dérapages de la liberté de la presse au Cameroun.
2– Etablissez une différence entre média traditionnel et média numérique.
D- Cas pratique : L’informatique passe l’éponge à l’école.
« La vénérable Commission nationale Informatique et Libertés est en train de voler au secours des potaches. Prenez
un élève en difficulté pendant une période de sa scolarité : si ses notes, ses moyennes, son dossier scolaire sont
informatisés et le suivent à chaque rentrée ou a chaque changement d’établissement, sa réputation de mauvais élève
va aussi le poursuivre. La C.N.I.L. suggère un ‘’droit à l’oubli’’. Limitant la conservation de ces données
informatisées 0 un an.
Le traitement informatique pour concerner les notes, les moyennes, les redoublements éventuels, la catégorie
socioprofessionnelle des parents. En revanche, les chefs d’établissement ne transmettront l’adresse des familles aux
associations de parents d’élèves qu’avec leur accord. Un fichier informatisé n’entrera pas d’informations sur les
appréciations scolaires, ni sur les sanctions disciplinaires. »
Libération, 13 Janvier 1986.
QUESTIONS :
1- Observation : identifier sous forme argumentée les préoccupations suggérées par le cas.
2- Analyse et interprétations : ici regrouper et catégoriser de manière justifiée les préoccupations évoquées dans le cas
ci-haut, en ressortant les avantages et les désavantages d’un tel traitement pour l’élève et l’établissement scolaire.
3- Au regard des préoccupations sus-posées identifier des solutions ou opportunités offertes par le numérique
aujourd’hui tout en justifiant bien évidemment leurs pertinences ou forces.
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RGANISATION DE L’EXAMEN NATIONAL DU BREVET
NATIONAL
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4- Crédit : 2
Droit de la communication, liberté formelle, audimétrie
1- La désinformation est une épidémie dangereuse. Donnez en les conséquences.
2 – Au Cameroun nous avons 500titres de presse, 150 radios, 14 télévisions que vous révèle ces chiffres ?
1- Les journalistes au Cameroun exercent –ils librement leur métier d’historien du présent, de chevalier de la plume et
de soldat du micro aussi bien dans la presse privée que dans la presse publique ?
2 – Donnez quelques dispositions des chartes d’éthique et de déontologie des journalistes et du journalisme.
D- Cas pratique : La liberté de protester
« Le 20 décembre, A2 proposait Cent enfants, petits princes sans frontières. Quelques-uns de ces enfants, les enfants
travailleurs péruviens, se sont sentis maltraités par les organisateurs du programme, non respectés dans leur dimension
humaine et sociale, traités comme des pions qu’on manipule. On peut se questionner sérieusement sur les priorités
réelles des responsables d’une émission qui se présentait comme un moment de prise de conscience et de solidarité.
Est-ce le respect de l’enfant dans sa réalité de vie, la reconnaissance de ses droits comme être à part entière ou bien
est-ce son utilisation pour attirer l’audience des téléspectateurs ?
Les enfants péruviens m’ont demandé de faire entendre leurs voix de protestation, en France, auprès des
téléspectateurs et des médias. »
Le Courrier des lecteurs, Télérama, 13 janvier 1988.
QUESTIONS :
2- Au regard des préoccupations sus-posées identifier des solutions possibles tout en justifiant bien évidemment leurs
pertinences ou forces.
3- Par principe, la liberté d’expression est reconnue à tous, quelles que soient les opinions exprimées. Comment
justifier, dès lors, qu’un texte de déontologie y fixe des limites ?
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4- Crédit : 2
Intermédia, bassin d’audience, communication sociale
1- Pouvez-vous indiquez quelques conséquences des dérives des médias.
2 – Liberté d’informer et responsabilité des homes du micro : Expliquez.
3- La crise du Covid 19 a fait chuter les recettes publicitaires dans les médias. Expliquez pourquoi et comment.
1- Parmi les actions du CNC nous avons les suspensions des journalistes. Citez d’autres sanctions du CNC.
2 – En 7 ans de fonctionnement le CNC dirigé par le journaliste émérite Peter ESSOKA a prononcé 150 sanctions en
l’encontre des journalistes, reçu 500 plaintes. Qu’est ce que cela traduit-il pour vous ?
D- Cas pratique : La liberté de s’informer
« Les ‘’affaires’’ ne sentent jamais très bons.

La presse doit-elle se contenter de compter les coups (bas), de se faire l’écho des accusations des uns et des
protestations vertueuses des autres ? Ou bien est-elle dans son rôle quand elle essaie d’éclairer telle ou telle zone
d’ombre et d’apporter des informations sur des événements qu’elle n’a pas inventés, mais que les pouvoirs-tous les
pouvoirs- ont toujours à un moment ou à un autre, intérêt à masquer ou à maquiller ?
Sans doute la presse n’est-elle pas au-delà de toute critique, et parfois serait-elle bien inspirée de s’y soumettre.
L’acuité des faits rapportés, le respect de la vie privée, le refus d’exploiter à des fins personnelles ou partisanes des
confidences recueillies, sont quelques-uns des principes que la presse qui défend le droit à l’information se doit de ne
pas transgresser. »
Le Monde, 23 décembre 1987.
QUESTIONS :
2-En relisant le texte relevez les qualités qui peuvent discréditer la presse vis-à-vis de son lectorat.
3-Montrez si la loi camerounaise respecte et promeut la liberté d’informer du journaliste.
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4- Crédit : 2
Médias audiovisuels, Audiothèque, émissions satiriques

1- Communiquez le thème de la journée internationale de la liberté de la presse 2020 et faites en une explication
frappante et captivante.
2– Quel est le rôle du journaliste dans la société ? et dites pourquoi le CNC fait de la pédagogie et de la sensibilisation
à l’endroit des professionnels des medias au Cameroun ?
1- Trouvez des exemples montrant que les medias publiques ou privés peuvent constituer des groupes de pression
influant sur les décisions publiques et sur l’opinion publique.
2- Indiquez les éléments qui montrent que la liberté d’expression s’exerce au Cameroun sous le contrôle du CNC.
D- Cas pratique : Les 10 commandements du journaliste

Les représentants de la plupart des syndicats d’Europe occidentale ont adopté, le 24 novembre 1970, à Munich, une
déclaration des droits et des devoirs des journalistes.
« 1. Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le
public a de connaitre la vérité
2. Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique.
3. Publier l’information donc l’origine est connue ou, dans le cas contraire, les accompagner des réserves nécessaire ;
ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et documents.
4. Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir les informations, des photographies et des documents.
5. S’obliger à respecter la vire privée des personnes.
6. Rectifier toute information publié qui se révèle inexacte.
7. Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement.
8. S’interdire le plagiat, la calomnie, les diffamations et les accusations sans fondement, ainsi que de recevoir un
quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information.
9. Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui de publicitaire ou de propagandiste ; n’accepter aucune
consigne, directe ou indirecte des annonceurs.
10. Refuser toute pression et n’accepter de directive rédactionnelle que des responsables de la rédaction. »
QUESTIONS :
1- Les journalistes ont le droit et le devoir d’informer le public des sujets d’intérêt général. Les journalistes ne
disposent pas d’un droit absolu à tout divulguer. Pensez-vous ? Qu’en dit le code de déontologie journalistique ?
2- Les journalistes ont une responsabilité sociale inhérente à la liberté de presse. Expliquez.
3- Les journalistes peuvent exceptionnellement outrepasser certaines règles du code de déontologie journalistique.
Dans quel contexte et pourquoi ?
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4- Crédit : 2
Techniques rédactionnelles, Genres journalistiques, communication publique

1- Quelles sont les principales règles juridiques qui encadrent la pratique journalistique (presse écrite, radio, télévision
et Internet) dans les différents domaines de la vie publique et privée au Cameroun?
2 - Quelles sont des droits et des responsabilités civile, pénale et criminelle du journaliste, tels que définis par le Code
civil, le Code criminel ou pénal et les autres lois et règlements applicables à la presse ?
1- En vous appuyant sur vos activités de lecture des journaux, construisez un tableau dans lequel vous classerez d’un
coté quelques titre de la presse privée et de l’autre les titres de la presse à capitaux publics.
2- En quoi l’existence de plusieurs titres de journaux, de radio et télévision est-elle un des garants de la liberté
d’expression et d’opinion dans notre pays ?
D- Cas pratique : Règles déontologiques
I. Informer dans le respect de la vérité

Art. 1 Les journalistes recherchent et respectent la vérité en raison du droit du public à connaître celle-ci. Ils ne
diffusent que des informations dont l’origine leur est connue. Ils en vérifient la véracité et les rapportent avec
honnêteté. Dans la mesure du possible et pour autant que ce soit pertinent, ils font connaître les sources de leurs
informations sauf s’il est justifié de protéger leur anonymat (voir aussi l’article 21).
Art. 2 Les journalistes mènent des recherches et des enquêtes et informent librement sur tous les faits d’intérêt général
afin d’éclairer l’opinion publique. Ils n’acceptent de se voir opposer le secret des affaires publiques ou privées que
pour des motifs d’intérêt général dûment justifiés et à la condition que ces restrictions ne créent pas d’entraves
injustifiées à la liberté d’information.
Art. 3 Les journalistes ne déforment aucune information et n’en éliminent aucune essentielle présentée en texte,
image, élément sonore ou autre. Lors de la retranscription d’interviews, ils respectent le sens et l’esprit des propos
tenus.
Art. 4 L’urgence ne dispense pas les journalistes de citer (cfr art.1) et/ ou de vérifier leurs sources, ni de mener une
enquête sérieuse. Les journalistes observent la plus grande prudence dans la manière de diffuser l’information et
évitent toute approximation.
Conseil de déontologie journalistique Les carnets du CDJ n°5 - Code de déontologie 2013
QUESTIONS :
1-Définissez : Règles déontologiques, opinion publique, affaires publiques, enquête sérieuse
2-Quelles conséquences peuvent engendrer un journaliste qui déforme les informations, n’observe pas de prudence
dans leur diffusion ?
3-Conformément à l’Art.4, dites pourquoi « L’urgence ne dispense pas les journalistes de… »
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4- Crédit : 2
Communication médiatique, médiacratie, audiovisuel public

1- Proposez des solutions juridiques à des problèmes de pratiques journalistiques, en appliquant les règles de droit en
vigueur.
2 – Faites une liste des règles de droit national et international qui protègent, affectent ou contraignent les activités
professionnelles du journaliste.
1- Quelle serait votre opinion sur la pénalisation ou la criminalisation des délits de presse ?
2- Nommez quelques grandes figures de la presse écrite camerounaise.
D- Cas pratique : La déontologie journalistique
La déontologie désigne l’ensemble des règles qu’une profession se donne pour établir ses droits et devoirs. On parle
donc d’ « autorégulation », même si des personnes extérieures à la profession (experts, juristes, représentants
d’organisations…) participent éventuellement au processus. Ces règles permettent aux journalistes d’agir en
conformité avec la morale du métier. Ce ne sont pas les seuls repères. Les journalistes se réfèrent aussi au droit (les
lois) et à leur éthique personnelle. La déontologie aborde généralement ce qui concerne le respect de la vérité
(exemples : vérifier ses sources, rectifier ses erreurs), l’indépendance (ex. : critiquer librement, ne pas mêler
information et publicité), la loyauté des démarches (ex. : ne pas cacher qu’on est journaliste, ne pas copier l’info
exclusive d’un autre média sans le citer), et le respect des personnes (ex. : n’évoquer la vie privée ou les
caractéristiques d’une personne que si l’intérêt général le justifie). Ces règles sont écrites dans des codes de
déontologie : internationaux, nationaux, par média. En Belgique francophone, un nouveau code a été adopté fin 2013.
Un journaliste ou un média qui commet une infraction déontologique n’est pas puni. Mais son infraction est signalée à
la presse et au public si elle a été établie par le Conseil de déontologie journalistique (CDJ).
QUESTIONS :
• Après une conférence de presse sur un nouveau médicament, le journaliste reçoit 4 entrées à Walibi pour lui et sa
famille. Est-ce que tu penses que cela pourrait nuire à l’article du journaliste ? Que doit faire le journaliste face à ça ?
• Une future enseignante vient dans votre classe et réalise son stage d’observation pendant 10 heures de français. A la
fin du stage, elle explique qu’en réalité elle est journaliste et qu’elle va réaliser un article sur votre classe. Qu’en
penses-tu ? Peut-elle faire ça ?
• Dans une école, une mère a porté plainte contre un enfant qui a été violent avec son fils. Il se fait que ce garçon
violent est le fils d’un ministre. Le journaliste doit-il couvrir le fait ? Existe-t-il une protection pour les enfants ?
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’ORGANISATION DE L’EXAMEN NATIONAL DU BREVET
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4- Crédit : 2
Désinformation, professionnel des médias, cybercommunication

1- Présentez quelques grands titres de la presse contemporaine.
2- Quels sont à votre avis les principaux obstacles à vaincre pour réaliser une véritable société sans délit de presse ?
1- A quoi sert le syndicat des journalistes du Cameroun ? Que pose-t-il comme action ?
2- Que représente pour vous le CNC ?
D- Cas pratique : Presse et démocratie
Contrairement aux Etats non démocratiques qui considèrent les médias comme des instruments à leurs services, les
démocraties accordent une place essentielle à la liberté de presse. En Belgique, ce principe est inscrit dans l’article 25
de la Constitution (« La presse est libre; la censure ne pourra jamais être établie » […]) Les fondements de cette
conception figurent d’une part dans la « Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen » (1789) qui établit le droit
d’informer (« Tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement ») ; d’autre part dans la « Déclaration universelle
des droits de l’Homme » (1948) qui institue le droit d’être informé (« recevoir et répandre, sans considération de
frontières, les informations et les idées »). La liberté de la presse fait donc partie des libertés fondamentales comme
celle de s’associer, de choisir sa religion ou de se déplacer par exemple. Elle permet aux citoyens de participer à la vie
en société et de voter en connaissance de cause. Elle permet le débat et une forme de contrôle des pouvoirs. Elle
repose à la fois sur la liberté d’expression et sur la liberté d’entreprendre. Pour des raisons économiques, cette liberté
n’était accessible, dans les faits, qu’à quelques-uns. Internet est venu élargir considérablement les possibilités.
QUESTIONS :
1-Définissez les expressions suivantes : Etat non démocratique, La liberté de la presse, Constitution, droit d’informer.
2-Exposez les bienfaits de la promotion de la liberté de presse dans une société démocratique.
3-Expliquez en quoi Internet est venu élargir considérablement les possibilités de la liberté d’expression. Vous
illustrerez votre réponse en vous appuyant sur au moins un exemple.
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4- Crédit : 2

Responsabilité civile et criminelle du journaliste, éthique du journalisme, crime de diffamation, C.N.C.

1- La presse au Cameroun de 1903 à nos jours. Etat des lieux : grandeurs et misères
2- Introduction à la presse africaine : ses combats
1- Les différents régimes des média dans le monde : établissez une distinction entre la presse anglo-saxonne et la
presse francophone.
2- En quoi consiste la mission culturelle, éducative et sociale qui est assignée par la loi aux médias ?
Rappeler les missions du C.N.C., le nombre de membre et le lieu où il siège.
D- Cas pratique : La presse, « 4e pouvoir »
L’expression « la presse, 4e pouvoir » est attribuée à l’homme politique et penseur britannique Edmund Burke qui
l’utilisa en 17871. Elle évoque l’influence que la presse peut avoir dans une société à côté des trois pouvoirs officiels
en démocratie : le législatif (les parlements), l’exécutif (les gouvernements) et le judiciaire (les cours et tribunaux). Ce
« 4e pouvoir » est le plus souvent considéré comme le contre-pouvoir des autres. L’exemple le plus célèbre de cette
puissance, au XXè siècle, est la révélation, en 1972, du scandale du Watergate par deux journalistes du Washington
Post (Carl Bernstein et Bob Woodward) qui mena à la démission du président des Etats-Unis, Richard Nixon.
L’influence - et dans certains pays, la pression - que les médias exercent sur l’opinion et les décideurs est réelle. Mais
il ne faut pas en exagérer l’importance. En matière électorale par exemple, la presse démocratique n’a pas empêché
des partis d’extrême-droite de récolter parfois de nombreux suffrages. On peut aussi considérer que le « 4e pouvoir »
est, dans certaines situations, non pas un contre-pouvoir, mais un pouvoir de plus, qui se comporte comme les trois
autres et qui contribue à les renforcer.
Ferenczi Thomas, Le journalisme, P.U.F. « Que sais-je ? », 2007 (2e éd.), p. 3-6.
QUESTIONS :
• On parle beaucoup de la disparition des journaux papiers. Penses-tu que, dès lors, la presse va disparaitre ?
Pourquoi ?
• Certains disent que les Camerounais francophones et les Camerounais anglophones vont se séparer et que le
Cameroun va disparaitre. Est-ce que tu crois que les journalistes jouent un rôle dans cette situation ? Quel
type de rôle ?
• Cherche dans l’actualité de ces derniers mois un exemple montrant que la presse a rempli un rôle de « contre-
pouvoir ».
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4- Crédit : 2
Dérives médiatiques, Code déontologique, « cas de conscience », C.C.M.

1- Quels arguments pouvez-vous avancer pour montrer l’importance que Peter ESSOKA donne au CNC ?
2- Quels sont les délits de presse majoritairement recensés au Cameroun ? Comment cela s’explique-t-il ?
1- Qui est le Ministre de la Communication du Cameroun tutelle du Conseil National de la Communication ?
Comment garantit-il le Droit de l’information et de la communication sociale aux camerounais ?
2- Estimez-vous que le fait d’instaurer un organe de régulation dans le secteur de la communication audiovisuelle
réduise les délits de presse ?
D- Cas pratique : Caméras et micros cachés
En principe, les journalistes ne peuvent pas utiliser de caméras ou micros cachés pour recueillir leurs informations. Le
Code de déontologie journalistique, en Belgique, considère en effet ces méthodes comme déloyales. Elles seront
toutefois admises si les quatre conditions énoncées dans le code sont remplies : • L’information recherchée est
d’intérêt général et revêt de l’importance pour la société; • Il est impossible de se procurer l’information par d’autres
moyens ; • Les risques encourus par les journalistes et par des tiers restent proportionnés au résultat recherché ; • Les
méthodes utilisées sont autorisées ou, le cas échéant, validées par la rédaction en chef, sauf exception imprévisible.
Est d’intérêt général l’information qui évoque un ou plusieurs enjeux pour la vie en société dans son ensemble ou
pour une de ses composantes. Exemple : révéler la prostitution enfantine dans un pays touristique, ou enregistrer les
propositions d’un trafiquant d’armes. Le Code souligne que l’intérêt général ne se confond pas avec la simple
curiosité de la part du public. Des émissions de télévision se basent parfois sur des reportages tournés
systématiquement en caméra cachée. Elles font souvent débat car la méthode, qui vise à attirer l’audience, n’apparaît
pas toujours justifiée sur le plan déontologique.
QUESTIONS :
• Si des journalistes venaient visiter ton Université en caméra cachée pour dénoncer le mauvais état des
bâtiments, comment te sentirais-tu ? Est-ce que le fait que ce soit « caché » change quelque chose ?
• Un journaliste s’est habillé comme un sans-abri et a commencé à mendier dans les rues du Collège Alfred
Saker. Une caméra cachée le filmait. Le but du reportage était de montrer la pauvreté. Penses-tu que cette
approche soit justifiée ? Que pouvons-nous apprendre de plus en caméra cachée ?
• Une bagarre se déroule dans ta rue. Deux personnes frappent une fille. Tu te mets discrètement à filmer avec
ton téléphone. Personne ne te voit filmer. Tu postes ensuite ta vidéo sur internet. Est-ce une caméra cachée ?
Quelles seront les conséquences ? Est-ce du journalisme ?
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4- Crédit : 2
Média journalistique, entreprises médiatiques, Économie des médias

1- En quoi Monsieur Peter ESSOKA Président du Conseil National de la Communication joue-t-il un rôle important
pour la défense et la protection des libertés, des droits et la justice ?
2- Que pouvez-vous dire de l’importance du rôle joué par le Conseil National de la Communication dans la lute et les
sanctions des délits de presse et assimilés ?
1- Aujourd’hui l’obligation d’informer vous parait-elle plus un devoir ou un droit ? Expliquez-vous.
Le Conseil National de la Communication : quelle est sa mission ? Comment le remplit-il ?
2- Y a-t-il des limites à la liberté d’informer ? Qu’en pensez-vous ?
D- Cas pratique : Qui est journaliste ?
La question est simple. Pas la réponse ! Le journalisme est l’activité qui consiste à recueillir et sélectionner des
informations, à les vérifier, à les hiérarchiser et à les formuler dans un langage spécifique (écrit, parlé, audiovisuel ou
graphique). À cela s’ajoute éventuellement la production d’analyses, d’éclairages, de commentaires, d’humeurs, de
critiques… bref tout ce qui donne de la « valeur ajoutée ». Tous ceux qui ont des activités journalistiques ne sont pas
« journalistes » de la même manière. On distingue en gros :
• Des journalistes professionnels. C’est leur métier principal ; ils ont été reconnus officiellement comme tels parce
qu’ils répondent aux conditions légales. Ils ont la carte de presse délivrée par le SPF Intérieur.
• Des journalistes sans carte de presse officielle, mais qui pratiquent régulièrement le métier pour des médias
professionnels. Ils n’ont pas de carte parce qu’ils font ce métier à titre secondaire, parce qu’ils ne répondent pas à
toutes les conditions légales même si c’est leur métier principal, ou parce qu’ils ne la demandent pas.
• Des journalistes occasionnels. Ils sont blogueurs, utilisateurs de médias sociaux, collaborateurs de sites web
d’information. On les appelle parfois « journalistes citoyens ».
QUESTIONS :
1-Proposez une définition des termes ci-après : journalistes citoyens, carte de presse, médias sociaux,
2- Après avoir identifié et caractérisé les trois grandes familles de ceux qui ont des activités journalistiques, vous
discutez de leurs limites. (Le recours à des exemples PRECIS est bien venu)
3- L’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) pousse-t-elle à une

pratique accrue du journalisme à travers le cyber journalisme ou, à une démocratisation de l’information ? (Vous
discutez)
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4- Crédit : 2
Cartes de presse, serment de Théophraste, désinformation, médiacide

1- Quels sont les dangers de la surinformation, de l’infobésité, de la mal nutrition informationnelle ?
2- Quels sont les principaux devoirs des journalistes énoncés dans le code éthiques et déontologique ? En quoi leur
respect est –il garant de la liberté des journalistes et de la presse ? Arrive-t-il qu’ils ne soient pas respectés au
Cameroun ? Citez des exemples.
1- Comment les moyens audiovisuels peuvent-il contribuer à la défense des libertés ?
2- Le spot publicitaire intercalé est-il une atteinte aux libertés du téléspectateur ?
D- Cas pratique : Journalistes professionnels et responsabilité sociale
On peut rencontrer dans les diverses catégories de journalistes (voir la fiche explicative n°5 « Qui est journaliste ? »)
des personnes de talent comme de piètre qualité. Mais les journalistes professionnels se distinguent a priori par :
• Des démarches appropriées (pour la recherche, la vérification et le traitement de l’information).
• Un savoir-faire technique (les langages journalistiques sont spécifiques).
• Une adhésion à la déontologie.
• Une responsabilité sociale. Cette « responsabilité sociale » consiste, pour le journaliste, à mesurer a priori les
conséquences de ce qu’il diffusera, pour trois types de personnes : ses sources, les personnes citées (directement ou
non) dans sa production, le public. Cela ne signifie pas qu’il doit veiller à faire plaisir ou à ne pas contrarier ces
personnes ! Mais en fonction de cette analyse, il choisira les éléments adéquats à diffuser et la manière de le faire.
Quitte à décider éventuellement de ne pas diffuser. La transparence à tout prix n’est donc pas l’objectif des
journalistes professionnels. La réserve ou le silence s’imposent parfois au nom de cette « responsabilité sociale » et /
ou des lois.
QUESTIONS :
1- Les journalistes professionnels se distinguent par des savoirs, des savoir-faire, des savoir-etreprofessionnels. Citez-
les.
2-Expliquez en quoi consiste la responsabilité sociale pour le journaliste.
3- La transparence à tout prix n’est donc pas l’objectif des journalistes professionnels. La réserve ou le silence
s’imposent parfois au nom de cette « responsabilité sociale » et / ou des lois. Dites ce que vous entendez de cette
phrase.
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4- Crédit : 2
Surinformation, censure, média publicitaire

1- L’importance de l’écoute des radios locales ou privées vous permet-elle de conclure que celles-ci répondent à un
besoin ? Justifiez votre réponse. Même exercice pour la télévision.
2- Commence s’exerce la liberté du téléspectateur devant sa télévision
1- Qui sont les « patrons » ou promoteurs des médias qui suivent : la CRTV, Equinoxe radio et télévision, Vision 4,
LTM, DBS, CANAL 2, STV ? Analysez les stratégies conquérantes de ces chaines.
2- Il a été récemment fait allusion aux menaces d’une entreprise d’audiovisuel camerounais .Recherchez en quoi
consistent ces menaces.
D- Cas pratique : Liberté d’expression, liberté de presse
Ces deux libertés sont étroitement liées mais elles ne sont pas synonymes. La Constitution belge les évoque d’ailleurs
de manière distincte : « la liberté de manifester ses opinions en toute matière [est] garantie » à l’art.19, et « la presse
est libre » à l’art. 25. La liberté de presse repose sur la liberté d’expression et la liberté d’entreprendre. Elle est
souvent exercée collectivement et via un support spécifique. Selon la nature de ce support, cette liberté peut être
soumise à un régime d’autorisation qui ne concerne pas la liberté d’expression. Ainsi, les télévisions et les radios ne
peuvent pas émettre sans être d’abord agréées par les pouvoirs publics de leur pays. D’autres règles de droit
concerneront la presse en particulier parce que son impact et ses responsabilités sont considérées comme plus
importants que pour une expression individuelle. Exemple : le droit de réponse, la protection des sources, la
responsabilité en cascade (qui rend l’auteur, s’il est connu, premier responsable de ce qui est diffusé). Ceux qui usent
de la liberté de presse doivent assumer une responsabilité sociale et respecter des règles spécifiques. Pour ces raisons,
leurs productions peuvent être soumises au contrôle (légal ou déontologique) d’instances comme le Conseil supérieur
de l’audiovisuel (CSA) et/ou le Conseil de déontologie journalistique (CDJ).
QUESTIONS :
1- Vous décrivez les principales caractéristiques de la Liberté d’expression, et la liberté de presse et vous rappelez à
quels types de problèmes elles entendent répondre et les limites de ces réponses.
2- De quelles manières les entreprises de presse audiovisuelle peuvent-elles prémunir contre les délits de presse et
autres dérives médiatiques ?
3- Qu’est ce qu’une instance de contrôle légal ou déontologique? Quelles en sont les caractéristiques majeures pour
un bon exercice de la Liberté d’expression, liberté de presse ?
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4- Crédit : 2
Syndicat de journaliste, carte de presse, sous-information

1- En quoi les compétences de base et professionnelles ci-après : • Une capacité à penser de façon critique, incluant la
compréhension, l’analyse, la synthèse et l’évaluation de contenus peu familiers ainsi qu’une connaissance de base des
méthodes de recherche, de recoupement et de vérification ; • Une capacité à écrire clairement et de manière cohérente,
en recourant à des techniques narratives, descriptives et analytiques ; • Une connaissance des institutions politiques,
économiques, culturelles, religieuses et sociales nationales et internationales ; • Une connaissance de l’actualité ainsi
que des grandes questions contemporaines, et une culture générale en histoire et géographie, permettent aux
journalistes d’éviter les dérives journalistiques.
2- Donnez les arguments qui justifient l’existence des groupes professionnels ou des syndicats comme celui des
journalistes.
1- La loi sur la liberté de la presse autorise-t-elle à tout imprimer ? Pourquoi doit-on déclarer le titre du journal, le
nom du directeur de publication et celui de l’imprimeur ?
2- Quels éléments du jeu démocratique seraient inexistants dans une dictature ?
D- Cas pratique : L’objectivité des journalistes
L’objectivité, que le Larousse définit comme « la qualité de ce qui est conforme à la réalité », n’est pas un concept
praticable en journalisme. C’est même, disent de grands professionnels, une tromperie intellectuelle de faire croire au
public et aux journalistes que l’objectivité des médias est possible. Toute relation de faits - et a fortiori d’analyses -
passe par les filtres culturel, idéologique, philosophique, personnel de son auteur. En revanche, l’objectivité peut
constituer un idéal, un horizon vers lequel doit se diriger le journaliste. Son premier devoir déontologique est en effet
de rechercher et respecter la vérité. S’il est impossible, à cet égard, d’imposer au journaliste une obligation de résultat,
celui-ci a en tout cas une obligation de moyens. Cela signifie qu’il doit tout mettre en œuvre pour rechercher honnête-
ment la vérité. La RTBF parle ainsi dans son règlement relatif au traitement de l’information de « l’esprit d’objectivité
». Beaucoup préfèrent les notions d’honnêteté, d’indépendance et de fidélité à la déontologie plutôt que celle
d’objectivité. Mais on ne confondra pas l’objectivité avec la neutralité du journaliste qui consisterait à ne plus faire de
choix, à mettre tout le monde sur le même pied et à considérer que toutes les opinions se valent.
QUESTIONS :
1-Pourquoi dire que l’objectivité constitue un idéal, un horizon vers lequel se dirige le journaliste ?
2-Il y a antinomie entre « objectivité » et « journalistes ». Pour quelles raisons préfèrent les notions d’honnêteté,
d’indépendance et de fidélité à la déontologie ?
3- De quels outils spécifiques dispose un journaliste pour être irréprochable dans son travail journalistique ?
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4- Crédit : 2
Diffamation, personnalité morale

1- Montrerez comment la technologie participe aujourd’hui à l’élargissement de la liberté de la presse.
2- Mettez en évidence les problèmes soulevés ou auxquels est confronté le syndicat des journalistes camerounais.
1- Quel évènement est à l’origine du vote de la loi sur la communication sociale au Cameroun ?
2- Connaissez-vous les enjeux majeurs auxquels sont confrontés les journalistes camerounais ?
D- Cas pratique : Censure, pression et autocensure
La censure au sens strict, qui consiste pour une autorité à contrôler et modifier éventuellement une information avant
sa diffusion, ne peut pas avoir cours en Belgique. La Constitution l’interdit (art.25). Des contrôles préalables existent
néanmoins : en justice, dans une procédure en référé (c’est-à-dire en urgence), des juges s’estiment en droit d’interdire
une diffusion (d’une séquence d’émission par exemple) à la demande d’un plaignant. Ce pouvoir des juges est très
controversé. En interne, les responsables de rédaction vérifient, avant diffusion, la qualité et la conformité des
contenus à la loi, à la déontologie et / ou à la ligne du média. Les pressions venues de l’extérieur comme de l’intérieur
d’un média font partie du système médiatique. Des acteurs de l’actualité tentent, de manière plus ou moins directe et
courtoise, d’influencer la manière dont les médias parleront d’eux. Certains tentent aussi d’intimider les journalistes
en les attaquant en justice. Mais croire que les journalistes écrivent « sous les ordres » de quelqu’un est un cliché
trompeur. L’autocensure, par laquelle un journaliste décide de se taire, est inhérente au métier. Elle est critiquable
lorsqu’il s’agit de protéger des intérêts en cachant des informations qui devraient être révélées. Elle se justifie lorsque
le silence s’impose en vertu des lois, de l’éthique ou du respect du public.
QUESTIONS :
1-Pourquoi le pouvoir qu’ont les juges en Belgique d’interdire la diffusion d’une séquence d’émission par exemple à
la demande d’un plaignant est controversé ?
2-La pratique de la Censure, de la pression et de l’autocensure entache-t-elle la légitimité et la crédibilité d’un média ?
3- L’autocensure, par laquelle un journaliste décide de se taire, est inhérente au métier. Elle est critiquable lorsqu’il
s’agit de protéger des intérêts en cachant des informations qui devraient être révélées. Donnez une explication
satisfaisante de cette phrase.
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4- Crédit : 2
Obligations éditoriales, mission de la presse, auditorat

1- Le journaliste syndiqué renonce –t-il à sa liberté individuelle ?
2- Relevez les éléments qui montrent que la liberté syndicale s’exerce au Cameroun en matière de journalisme.
1- Une bonne formation au journalisme doit fournir aux étudiants : des connaissances sur leur métier et les amener à
réfléchir sur l’éthique et la déontologie du journalisme, sur les bonnes pratiques journalistiques et sur le rôle que le
journalisme doit jouer dans la société, le sens à donner à sa responsabilité sociale. Quelles réflexions vous inspire
cette affirmation ?
2- La formation au journalisme doit viser plusieurs objectifs. Présentez-les.
D- Cas pratique : Les sources des journalistes
Les informations que le journaliste sélectionnera puis traitera sont venues spontanément à lui ou elles ont été
recueillies par lui. La première catégorie concerne une masse d’informations - ou ce qui le deviendra - à la disposition
des journalistes : dépêches d’agences de presse, courriels envoyés par les multiples services de communication,
messages des réseaux sociaux, infos des sites web et de la presse concurrente… S’y ajouteront les événements et les
lieux où la presse est conviée et où elle recevra éventuellement des informations préparées à son intention :
conférence de presse, vernissage, projection de presse, tribune de presse, visite de presse… Les sources de la seconde
catégorie sont celles qui feront la singularité de chaque média et qui leur donneront une valeur ajoutée : en lien direct
ou non avec une actualité, le journaliste interroge l’acteur concerné, l’expert, le témoin. Il va sur le terrain observer et
sentir une situation. Il fouille des archives et des documents peu connus du grand public. Il lit des ouvrages spécialisés
et fréquente des cénacles et des colloques scientifiques… Il s’est ainsi construit peu à peu un réseau de personnes de
confiance qu’il peut appeler ou, mieux, qui l’appelleront parfois pour l’alerter. Elles sont devenues ses informateurs,
ses sources privilégiées.
QUESTIONS :
1- Après avoir présenté la diversité des sources des journalistes, indiquez (en justifiant votre argumentation) à quelles
sources le journaliste se fie le plus, selon vous ?
2- Définissez les concepts de techniques de collecte de l’information et de méthode recherche de l’information.

Proposez à partir du texte la méthode et technique de collecte et de recherche de l’information usée par le journaliste.
3- Pensez-vous que les sources des journalistes sont toujours fiables et infaillibles? (Justifiez soigneusement votre
réponse)
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D’ORGANISATION DE L’EXAMEN NATIONAL DU BREVET
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4- Crédit : 2
Éthique, Audiovisuel Extérieur, liberté de communication,

1- Quels sont les aspects sociaux, culturels, politiques, économiques, légaux et moraux du journalisme à l’intérieur et
à l’extérieur des frontières nationales ?
2- Trouvez des exemples montrant que les syndicats de journalistes peuvent constituer des groupes de pression
influant sur les décisions du CNC, des autorités publiques et sur l’opinion publique.
1- Donnez les règles, les outils, les standards et les pratiques du journalisme.
2- Le journalisme remplit de nombreuses fonctions dans les sociétés modernes. Faites les connaitre.
D- Cas pratique : La protection des sources journalistiques
Jusqu’en 2005, la déontologie et le droit s’opposaient sur ce qu’on appelle parfois « le secret des sources » des
journalistes. La première interdisait aux journalistes de révéler l’identité des sources réclamant l’anonymat. Le second
n’admettait pas – et sanctionnait parfois – ce silence. Un long combat de l’Association générale des journalistes
professionnels de Belgique (AGJPB) a abouti à la loi du 7 avril 2005. Elle accorde le droit au silence à « toute
personne qui contribue directement à la collecte, la rédaction, la production ou la diffusion d’informations, par le biais
d’un média, au profit du public » et à « toute personne qui, par l’exercice de sa fonction, est amenée à prendre
connaissance d’informations permettant d’identifier une source (…). » En outre, les autorités ne peuvent pas prendre
des mesures (d’information ou d’instruction) qui aboutiraient à connaître les sources d’information. Seule exception :
un juge peut exiger de connaitre les sources si cela permet de « prévenir la commission d’infractions constituant une
menace grave pour l’intégrité physique d’une ou de plusieurs personnes » et si l’information ne peut être obtenue
autrement. Cette loi est considérée comme la plus protectrice en Europe et, peut-être, au monde.
QUESTIONS :
1- Définissez les concepts : protection des sources journalistiques, le secret des sources, informateurs
2- Dites pourquoi la déontologie et le droit s’opposaient sur ce qu’on appelle parfois « le secret des sources » des
journalistes.
3- Exposez les circonstances dans lesquelles on ne peut plus parler de protection des sources journalistiques.
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4- Crédit : 2
Obligations déontologiques, opérateurs audiovisuels, web radios

1- La question des délits de presse se pose t-elle dans les pays reconnu comme démocratique et développés ?
2- Pourquoi la rumeur constitue t-elle une menace pour les personnes et au-delà pour la démocratie ?
1- A votre doit-on ou non couper les émissions télévisées de spots publicitaires ?
2- Faites un inventaire de compétences fondamentales attendues de tout journaliste.
D- Cas pratique : La légende et le crédit des photos
Sauf exceptions rares, toute photo de presse doit être accompagnée de sa légende, ces quelques mots qu’on lira en
dessous, à côté, ou dans l’image elle-même. Selon la nature de la photo et de sa relation au texte, la légende peut
remplir diverses fonctions :
• Expliquer - Identifier. Elle donne les éléments qui permettent au lecteur de comprendre ce qu’il voit (Quelle est cette
machine ? Que font ces gens ? Que se passe-t-il ?) Ou de savoir à qui on a affaire (Qui est cette personne ?).
• Compléter. Si l’image est compréhensible ou si la personne est connue avec certitude, on évitera de répéter
simplement dans la légende ce que montre l’image. Mais on pourra donner des informations supplémentaires (un lieu,
une date, un contexte, …)
• Interpréter. La légende donne un sens (humoristique, polémique, poétique, dramatique…) à l’image qu’elle n’a pas
nécessairement au départ. Attention au faux pas qui irait de l’interprétation à la tromperie…
• Souligner une info. Le journaliste profite de la légende pour mettre en évidence un élément d’information ou un
propos qui n’était pas déjà mis en exergue ailleurs (dans la titraille de l’article ou dans un hors-texte par exemple). Le
« crédit photo » indique la source de l’image : qui en est l’auteur et/ou quelle agence en a assuré la diffusion.
QUESTIONS :
1-En vous appuyant notamment sur l’analyse du texte, présentez les principales fonctions de la légende dans la lecture
d’une image informative dans une presse.
2-Présentez l’importance de préciser la source de l’image du « crédit photo »
3-Présenter les liens existant entre la légende et le crédit des photos.
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4- Crédit : 2
Auditoire, grille des programmes, ligne éditoriale

1- Que pouvez-vous dire du Congrès mondial de formation au journalisme qui s’est tenu en juin 2007 à Singapour ?
2- Les compétences journalistiques des professionnels sont des outils essentiels pour le soutien des principes
démocratiques fondamentaux pour le développement de chaque pays. Qu’en dites-vous
1- Que savez-vous du réseau Théophraste ? Et citez quelques Écoles supérieures de journalisme ou de structures de
formation au journalisme.
2- Les dérives des journalistes sont-ils imputables aux formateurs au journalisme ou aux qualités des programmes de
formation au journalisme ?
D- Cas pratique : La modération des forums en ligne
Avec le développement des rédactions en ligne et leur principe de réactivité, les forums de discussion sur des sujets
d’actualité ont posé d’emblée la question de leur modération : comment éviter que ces forums soient des déversoirs de
haine, de racisme, d’injures et de calomnies ? La modération est généralement opérée, dans les médias, par des
journalistes web ou des personnes désignées pour cela. Elle peut prendre différentes formes :
• A priori : le contrôle éditorial se fait avant la mise en ligne des commentaires. Cette modalité ne se pratique pas (ou
plus) du fait de sa lourdeur en termes de ressources humaines et du déplacement des forums de discussion sur
Facebook.
• A posteriori : le contrôle éditorial se fait, également en interne, le plus tôt possible après diffusion. Outre la
nécessité, pour l’éditeur, d’y affecter du personnel, ce mode de filtrage impose au modérateur de tout lire, au
détriment éventuel de la rapidité des échanges, et au risque de devenir trop strict ou trop laxiste.
• La modération réactive : les internautes évaluent les messages et/ou signalent un abus. Au risque de sanctionner
surtout les avis de la minorité. La modération n’étant pas toujours efficace (ou pas correctement exercée), des médias
ont pris d’autres mesures comme l’obligation pour l’internaute de s’identifier ou… la non ouverture de forums sur des
sujets sensibles.
QUESTIONS :
1-Pourquoi la modération des rédactions en ligne permet d’éviter que ces forums soient des déversoirs de haine, de
racisme, d’injures et de calomnies ? Quelles en sont les limites ?
2-Après avoir exposé de façon détaillée comment se fait la modération des forums en ligne, vous définirez modération
réactive.
3- Présenter au choix les sujets sensibles sur lesquels les forums ne peuvent pas être ouverts sur le web.
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4- Crédit : 2
Web-émission, blogueurs, journaux d’information TV

1- Quel est le sens de la critique pas de « droit sans devoir » ? Qui est visé ?
2- Pourquoi les lois sur la criminalisation des délits de presse sont-elles liberticides ?
1- Comment l’application de la Déclaration Universelles des Droits de l’Homme en matière de liberté d’expression
est – elle fait au Cameroun ? Cela vous semble t-il suffisant ? Justifiez votre réponse.
2- Relevez ce qui montre l’activité du Conseil National de la Communication ? Quels sont les principes qui guident
les sanctions du Conseil National de la Communication ?
D- Cas pratique : Le data journalisme
Internet a mis en circulation une quantité inouïe de données de toutes sortes : statistiques, budgets, scores, lieux,
quotas, recensements, dates, bilans… Le « journalisme de données » consiste à recueillir ces informations, à les traiter
au moyen d’outils informatiques adéquats, et à les présenter de manière claire et attrayante pour raconter l’histoire
qu’elles révèlent. Il n’y a donc pas lieu d’opposer le « data journalisme » au journalisme traditionnel. Le premier
ajoute au second une manière de parler de la réalité, de révéler des situations cachées, de relativiser ou démentir des
chiffres officiels, de mettre en lien des informations de sources diverses. La démarche peut aller du plus simple
(l’évolution des résultats électoraux d’un parlementaire durant sa carrière par exemple) au plus complexe (la
visualisation de la pauvreté dans le monde). Outre la publication d’une information jusque-là inédite, le data
journalisme a aussi une fonction de veille quant à l’évolution de tel ou tel phénomène. La BBC, par exemple, publie
depuis 1999 le classement des écoles à partir des données du gouvernement et de certains critères comparatifs. Elle
recense aussi depuis des années les emplacements des accidents mortels de la route dans le pays. Les internautes en
prennent connaissance à partir d’un code postal.
QUESTIONS :
1-Qu’est ce qui explique que sur internet a mis en circulation une quantité inouïe de données de toutes sortes :
statistiques, budgets, scores, lieux, quotas, recensements, dates, bilans…
2-Etablissez la différence entre le « data journalisme » et le « journalisme traditionnel » Illustrer votre réponse avec
des exemples précis.
3- Le data journalisme permet de faire la veille digitale quelles en sont les utilités sociales économiques et même
politique ?
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4- Crédit : 2
Photojournalisme, web documentaire, multimédias

1- Distinguez le sens des mots « auditeur », « auditoire », « audience », et « audimétrie »
2- Quelles réflexions vous inspirent la reconnaissance du droit à l’information du citoyen ?
1- Comment pouvez-vous expliquez qu’au Cameroun certains entreprise de presse audiovisuelle soit souvent fermées
(Equinoxe…
2- L’arrestation et l’incarcération d’un journaliste est-elle une atteinte aux Droits de l’Homme ? Citez les articles de
la Déclaration Universelle de 1948 qui sont transgressés.par de tels actes.
D- Cas pratique : Les agences de presse
Sur le marché de l’information, l’agence de presse est un grossiste : elle recueille, sélectionne et traite
journalistiquement les nouvelles qui sont ensuite vendues sous forme de textes (les dépêches), de photos, de vidéos et
de son à ses clients. Ceux-ci sont des médias mais aussi des non-médias : institutions, banques, ministères, etc… Ces
clients peuvent donc utiliser librement les productions des agences auxquelles ils sont abonnés. L’agence a aussi une
fonction d’alerte. Elle émettra une dépêche annonçant un événement grave ou important sans attendre de disposer de
toutes les précisions. Il existe trois agences mondiales : l’AP (Associated Press, Etats-Unis, 1848), Reuters (Grande-
Bretagne, 1851) et AFP (Agence France Presse, France, 1944). Elles disposent de correspondants et de clients partout
sur le globe et diffusent en plusieurs langues. On trouve ensuite de grandes agences internationales comme EFE
(Espagne), Xinhua (Chine) ou Itar-Tass (Russie). Enfin, de très nombreux pays ont une agence de presse nationale, à
statut public ou privé. En Belgique, il s’agit de l’agence Belga (1921), dont les propriétaires principaux sont les
éditeurs de presse. Outre les agences d’information générale, certaines autres sont spécialisées (par exemple en
économie et finance, sport, affaires européennes…).
QUESTIONS :
• Les médias abonnés aux mêmes agences reproduisent les mêmes informations. Qu’en pensez-vous ?
• Les agences mondiales sont toutes issues du monde occidental. N’y a-t-il pas un déséquilibre dans la circulation de
l’information et dans la manière de regarder le monde ?
• Internet permet de rééquilibrer les flux d’informations entre le Nord et le Sud de la planète. Votre avis ?
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4- Crédit : 2
Paysage radiophonique, blog, publicité radiophonique

1- Donnez quelques arguments employés par les journalistes pour dénoncer la censure.
2- Quelles sont les revendications syndicales des syndicats de journalistes au Cameroun ?
1- Qui est Puis NJAWE ? Quel rôle a t-il joué dans la lutte pour la liberté de la presse au Cameroun ?
2- Quels serait votre opinion sur les objecteurs de conscience ?
D- Cas pratique : Mook et slow journalisme
Les outils numériques ont donné aux informations une vitesse de circulation jamais atteinte dans l’histoire. Non sans
causer, parfois, des dégâts : vérification absente ou incomplète, sujets survolés, réduction au factuel, absence de recul
critique. Le « slow journalisme » (journalisme lent) est une réaction à ce phénomène. Des journalistes et des médias
choisissent de prendre le temps nécessaire pour des enquêtes et reportages approfondis, des démarches de terrain et
des formats de production longs. Ce journalisme a trouvé dans les « mook » son lieu idéal d’expression. Enfant du
livre (book) et du magazine, le mook est un périodique, paraissant quelque fois par an seulement, proposant des textes
longs, le plus souvent en dehors de l’ « agenda médiatique », et qui ont demandé à leurs auteurs plusieurs semaines de
travail. La voie fut ouverte, en France, par la revue XXI, créée en 2008. Plusieurs publications similaires ont vu le
jour depuis, y compris en Belgique. Sans aller jusqu’au « slow journalisme », des médias traditionnels ont ralenti le
rythme et ouvert des espaces d’approfondissement de sujets. France 2 et la RTBF par exemple proposent un « dossier
» quotidien dans leurs journaux télévisés. Sur la toile, des web documentaires goûtent aussi aux vertus de la lenteur.
QUESTIONS :
1- Les outils numériques ont donné aux informations une vitesse de circulation jamais atteinte dans l’histoire. Quels
sont les dégâts engendrés par ce décuplement de la propagation de l’information ?
2-Que signifie : slow journalisme, agenda médiatique, mook, outils numériques, enquêtes et reportages approfondis.
3-Ressortez les spécificités journalistiques du Mook et slow journalisme.

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4- Crédit : 2
Œuvres audiovisuels, actualité internationale, chaîne d’information

1- La pratique de la torture est-elle un moyen sur de connaitre la vérité ? En quoi porte t-elle atteinte aux Droits de
l’Homme ?
2- Donnez quelques livres et journaux qui ont été censurés au Cameroun.
1- Faites un tableau dans lequel vous indiquerez d’une part ce qui est interdit aux journalistes par le CNC, d’autre par
les peines et sanctions qu’ils encourent
2- Recherchez le sens de l’expression « obligations déontologiques »
D- Cas pratique : Sciences-médias-société
Mettre en œuvre une approche visant à rapprocher radio-communautés et scientifiques en ce qui concerne
l’acquisition de savoirs scientifiques.
Trois pays, le Mali, le Sénégal et le Tchad participent à ce projet pilote dont les sous objectifs sont de permettre :
– Aux scientifiques de valider, d’éprouver et de renouveler les problématiques, hypothèses de travail et résultats de
leur recherche. Formulez un exemple recevable de problématiques, d’hypothèses en lien avec le thème : « Sciences-
médias-société »
– Aux populations d’exprimer leurs besoins et de revaloriser et de conjuguer savoirs locaux et développements
scientifiques modernes par le biais des premiers. Donnez des exemples de besoins concerts des populations.
– Aux médias (ici, la radio associée aux nouvelles technologies de l’information) de faciliter la communication et le
dialogue entre scientifiques et communautés afin de renforcer leur rôle pour le développement. Présentez un exemple
pratique.
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4- Crédit : 2
Chaînes de service public, litige, documents audiovisuels

1– Présentez les missions des organes d’information à capitaux publics et privés
2- En quoi le Droit de l’information est-il différent du Droit de la communication sociale ?
1- Relevez ce qui montre l’activité de la Commission Nationale de la Communication.
2 – Quels sont les principes qui guident les décisions de la Commission Nationale de la Communication ?
Distinguez le sens des mots « Droit de l’information » et « Droit à l’information »
D- Cas pratique : Les médias devraient-ils former des citoyennes ? Rôle des médias et évolution.
Les médias participent à la définition et à la construction de la réalité sociale.

En 1991, la conférence de Windhoek sur « Une presse libre, indépendante, africaine et pluraliste » a amené certains
experts à parler de « printemps » de la presse africaine. Cette évolution s’est faite de pair avec le processus de
démocratisation, les conférences nationales et le développement de l’Agence panafricaine d’information (Pana). Ce
débat s’inscrivait dans les revendications des années 1990, pour une plus grande démocratisation.
Cette revendication du pluralisme, de l’indépendance et de la fin des disparités au niveau africain et national porte
aussi la marque de l’organisation effective des femmes dans les médias en Afrique, que ce soit à travers la mise en
place de la Fédération des femmes africaines dans les médias (FAWM), fédération lancée au Zimbabwe dans les
années 1980, ou à travers l’Association des professionnelles africaines de la communication, lancée à Dakar en 1981.
• Quelques questions sur les femmes et les médias
– Nombre de professionnelles dans les médias.
– Le pourcentage de professionnelles reste encore limité et les postes occupés par les femmes incluent rarement des
positions de direction des médias. Il y a encore moins de femmes propriétaires d’entreprises de presse.
QUESTIONS :
– Analyser le rôle des médias dans la « construction de femmes socialement convenables ».

– Interroger le rôle de médias comme transformateurs sociaux, plus précisément dans la légitimation de la prise de
parole des femmes.
– Proposer un mode d’analyse différenciée permettant un traitement sensible à une représentation hommes/femmes
plus équitable.
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GANISATION DE L’EXAMEN NATIONAL DU BREVET
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4- Crédit : 2
Chaînes gouvernementales, nouveaux médias, radio généraliste

1- Pourquoi le rapport annuel d’Amnesty International peut-il aider le CNC instance autonome de régulation pour le
respect des droits de l’homme ?
2– Qu’est ce qui a amené les autorités à créer une instance autonome de régulation comme le CNC ? En quoi montre-
t-il que la lutte pour le respect des libertés et les droits des citoyens est un incessant combat ?
1- Pourquoi une société démocratique garantit t-elle le respect du droit de l’information et de la communication
sociale ?
2 – Rédigez un petit texte sur les actions du groupe médiatique Equinoxe TV et radio contre la manipulation de
l’information servit aux camerounais par les médias gouvernementaux.
D- Cas pratique :
Concernant la communication et l’information, un ministère spécifique a été créé pour élaborer et assurer la mise en
œuvre de la politique gouvernementale en la matière. La loi n° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de la
communication sociale et celle n° 96/04 du 04 janvier 1996 sur la censure administrative, consacrent la liberté
d’expression dans le pays. Le paysage médiatique est riche et diversifié. Il comprend des canaux modernes de
communication, notamment des organes de presse publics et privés (radio, télévision, presse écrite) et des canaux
traditionnels de communication tels que les associations et les relais communautaires. L’information aborde tout type
de sujet. Elle est diffusée dans les langues officielles et certaines langues nationales.
QUESTIONS :
1-Quelles sont les misions ou cahiers de charge du Ministère de la communication et l’information au Cameroun?
2-Définir : paysage médiatique, communication sociale, liberté d’expression, censure administrative, organes de
presse privés, canaux traditionnels de communication
3- La loi n° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de la communication sociale et celle n° 96/04 du 04
janvier 1996 sur la censure administrative, consacrent la liberté d’expression au Cameroun. Est-ce vrai ? Sinon
pourquoi a t-on assisté à une journée de presse morte comme ce fut le cas au Cameroun le 04 mai 2020.
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4- Crédit : 2
Émissions interactives, parajournalisme, violation de la vie privée

1- L’augmentation du nombre de télévision et de radio au Cameroun dans les années 2000 a entrainé aussi bien des
avantages que des problèmes. Montrez-le à travers des exemples.
2- Quelles est l’agence de l’ONU qui œuvre les domaines de la promotion de la liberté d’expression et de l’accès à
l’information et à la connaissance ?
1- Montrez le rôle crucial rempli par le journalisme et les journalistes bien formés dans la promotion de la démocratie.
2- La loi sur la liberté de la presse autorise-t-elle à tout imprimer ? Pourquoi doit-on déclarer le titre du journal, le
nom du directeur de publication et celui de l’imprimeur ?
D- Cas pratique : PORTÉE ET LIMITES DES COMMUNICATIONS : Les jeunes et l’internet
« L’ordinateur et plus précisément l’internet est un outil exceptionnel. Il peut forger l’intelligence de tout jeune qui
l’utilise. (…). Il faut aller au cyber pour des recherches. Etudes et recherches riment ». Cependant, il y a du bon et du
mauvais dans le net et que tout dépend de l’utilisation qu’on en fait. « Si c’est pour les recherches, c’est bien, mais
tout le monde sait que les jeunes qui vont au cyber ne font pas que des recherches. Soit ils jouent, et c’est le moindre
mal, soit ils sont connectés pour chercher des petits amis pour les filles ou des copines pour les garçons. Certains
jeunes regardent même des vidéos pornographiques via cet outil. Le plus dangereux, c’est que les pédophiles sont
souvent connectés pour tromper les jeunes en leur fixant des rendez-vous ».
Source : http://abidjanshow.com/v2x/home/article/index?id=83 8 7& catégorie=343
QUESTIONS :
1- L’ordinateur et plus précisément l’internet est un outil exceptionnel. Montrez-le.

2- Cependant, il y a du mauvais dans le net. Faites en une présentation satisfaisante de ces effets négatifs de la toile.
3- Recommandation : au regard des préoccupations sus-posées identifier des solutions au danger de l’utilisation
malveillante d’internet. Pensez à justifier bien évidemment leurs pertinences ou forces.
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4- Crédit : 2
Utilité publique, média, journaliste senior, pouvoir médiatique

1- La politique gouvernementale du Cameroun en la matière de communication : Buts et principes.
2 – Dites en quoi la loi n° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de la communication sociale et celle n°
96/04 du 04 janvier 1996 sur la censure administrative, consacrent la liberté d’expression au Cameroun a permis
d’avoir un paysage médiatique est riche et diversifié.
1- Quand se célèbre la journée internationale de la Liberté de la presse ? La liberté de la presse est-elle une réalité au
Cameroun ?
2– Le Conseil National de la Communication est un organisme public indépendant chargé de contribuer à la lutte
contre les dérives médiatiques en matière de communication sociale conformément à la Constitution, aux lois et
règlements de la République. A ce titre quelles son ses missions ?
D- Cas pratique :
Sous réserve des dispositions des articles du cahier des missions et des charges, il est interdit aux organes de presse
audiovisuel à capitaux publics et privés de programmer et de faire diffuser des émissions produites par ou pour des
partis politiques, des organisations syndicales ou professionnelles, ou des familles de pensée politiques,
philosophiques ou religieuses, qui prônent une idéologie antigouvernementales.
Lorsque ceux-ci programment des émissions d'information destinées à un public particulier ou à promouvoir la
culture et l'économie camerounaises, ils sont autorisés à recevoir des subventions des organismes d'intérêt général
concernés, étant précisé que ces organes doivent conserver la pleine maîtrise de leur contenu, sans préjudice des
dispositions des du cahier des missions et des charges.
Dans le cadre des principes de transparence et d'égalité d'accès des annonceurs, les tarifs publicitaires sont arrêtés par
la société qui les rend publics.
QUESTIONS :
1-Quelles émissions de partis politiques, des organisations syndicales ou professionnelles diffusées par les organes de
presse audiovisuelle à capitaux publics et privés peuvent prôner une idéologie antigouvernementale ?
2-Quelles peuvent être les retombées des émissions d'information destinées à promouvoir la culture et l'économie
camerounaises ?
3-Un annonceur ne fait-il recours à la publicité que dans un contexte de concurrence ?
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4- Crédit : 2
Téléspectateurs, messages publicitaires, délit d’initié, temps médiatique

1- Quelles sont les libertés proclamées par la loi camerounaise ?
2– Comment s’explique la considérable augmentation de la presse audiovisuelle : la radio, la télévision, de presse

privée au Cameroun dans les années 90 ?
1- Présentez les objectifs, les moyens et les résultats obtenus par le Conseil National de la Communication dans le
respect de l’éthique et la déontologie professionnelle.
2 – Pourquoi le Rapport annuel du Conseil National de la Communication peut-il aider ceux qui luttent pour le respect
du Droit de/a l’information et de la communication sociale ?
D- Cas pratique : Campagnes électorales - Expression du Parlement

A l'intention des compatriotes de l'étranger, les organes d’expression peuvent produire, programmer et diffuser les
émissions relatives aux consultations électorales pour lesquelles une campagne officielle radio-télévisée est prévue
par les textes législatifs et réglementaires en vigueur, dans le respect des règles définies par le Conseil National de la
Communication. L'État rembourse les frais occasionnés par ces émissions.
Ils peuvent programmer et faire diffuser, sous le contrôle du bureau de chacune des assemblées, les principaux débats
du Parlement selon des modalités arrêtées d'un commun accord. Le choix des débats à retransmettre est effectué en
accord avec les bureaux des assemblées qui règlent les conditions dans lesquelles le temps d'antenne est réparti entre
les divers orateurs, dans le respect de l'obligation générale de pluralisme et d'équilibre.
Ils peuvent aussi programmer et faire diffuser des émissions régulières consacrées à l'expression directe des
formations politiques représentées par un groupe dans l'une ou l'autre des assemblées du Parlement, dans le respect
des modalités définies par le Conseil National de la Communication.
QUESTIONS :
1- Que doivent faire les journalistes candidat(e)s aux élections pour éviter tout conflit d’intérêts et toute suspicion de
conflit d’intérêts entre leur activité journalistique et leur engagement politique ?
2- Quelles règles de la déontologie journalistique garantissent l’absence de partialité de la part des journalistes
appliquées aux campagnes électorales ?
3- Quelle liberté pour les ennemis de la liberté ?
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4- Crédit : 2
Industrie des médias, Droit des médias, communication non journalistique

1- Pourquoi une société démocratique garantit-elle mieux le respect du Droit de l’information et de la communication
sociale ?
2 – Donnez le nom de la première chaîne de télévision camerounaise et les chaines privées concurrentes.
1- Quels sont les grands quotidiens de la presse écrite privée et étatique au Cameroun ?
2– Donnez les caractéristiques de quelques genres journalistiques.
D- Cas pratique : Déontologie en matière publicitaire
Article 27 Le contenu des messages publicitaires doit être conforme aux exigences de véracité, de décence et de
respect de la personne humaine. Il ne peut porter atteinte au crédit de l'État.
Article 28 Les messages publicitaires doivent être exempts de toute discrimination raciale ou sexuelle, de scènes de
violence ou d'éléments pouvant provoquer la peur, ou encourager les abus, imprudences ou négligences.
Article 29 Les messages publicitaires ne doivent contenir aucun élément de nature à choquer les convictions
religieuses, philosophiques ou politiques des auditeurs.
Article 30 La publicité doit être conçue dans le respect des intérêts des consommateurs. Les messages publicitaires ne
doivent pas, directement ou indirectement, par exagération, par omission ou en raison de leur caractère ambigu,
induire en erreur le consommateur.
Article 31 La publicité ne doit, en aucun cas, exploiter l'inexpérience ou la crédulité des enfants et des adolescents.
Les enfants et les adolescents ne peuvent être les prescripteurs du produit ou du service faisant l'objet de la publicité.
Ils ne peuvent être acteurs principaux que s'il existe un rapport direct entre eux et le produit ou le service concerné.
Article 32 Est interdit tout échange de services à caractère publicitaire. II. - Diffusion des messages publicitaires
Article 33 Les messages publicitaires sont clairement annoncés et identifiés comme tels.
QUESTIONS :
1- Le contenu des messages publicitaires sont-ils toujours conforme aux exigences de véracité, de décence et de
respect de la personne humaine ?
2 Quelle distinction faites-vous entre « communication commerciale de masse » et « publicité »
3- Vous basant sur la Déontologie en matière publicitaire formulez un captivant et frappant message publicitaire sur
un produit de votre choix.
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4- Crédit : 2
Communication mobile, sociologie des médias, organe d’information

1- Vous avez une connaissance des lois qui touchent les médias d’information dans son propre pays et à travers le
monde. Citez en quelques unes.
2 - Le journaliste tire sa légitimité des bons et loyaux services qu’il rend au citoyen et à la démocratie. Appréciez.
1- Le statut des entreprises de l’information au Cameroun : donnez les dispositions de la loi de 1990 sur la
communication sociale.
2 – Pourquoi faut-il obtenir une autorisation ou une licence pour émettre comme radio au Cameroun ?
D- Cas pratique :
L’industrie des médias au Cameroun contribue à la promotion et à l'illustration de la langue française et de la langue
anglaise dans le respect des recommandations du Conseil National de la Communication. Elle veille à la qualité du
langage employé dans les programmes.
La promotion et l’illustration de la langue française et de la langue anglaise est faite en permanence par les
journalistes et hommes des médias camerounais, que ce soit dans les programmes en français ou en anglais que dans
le cadre des émissions qui sont proposées. De même qu’à l’occasion d’événements et diverses manifestations elle est
auxquels ces journalistes participent en tant qu’associée ou pour en rendre compte.
QUESTIONS :
1-Les médias au Cameroun consacrent le bilinguisme dans tout leur programme pour en faire un facteur d’unité et
d’intégration nationale des camerounais et du Cameroun. Argumentez.
2- Donnez la traduction en anglais de Conseil National de la Communication. Qui en est le président ? A votre avis
joue-t-il pleinement son rôle ?
3- les journalistes et hommes des médias camerounais peuvent-ils jouer un rôle dans la résolution de la crise
anglophone ? Si oui lequel et comment ?
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4- Crédit : 2
Breaking news, Éditorialiste, opérateurs audiovisuels

1- Depuis quand la télévision n’est plus le monopole d’Etat au Cameroun ?
2 – Selon vous à quoi sert la télévision ?
1- Comparez un journal télévisé à un journal radiodiffusé et à la presse quotidienne du même jour.
2- Citez quelques infractions en matière d’information et communication.
D- Cas pratique :
EQUINOXE TV et RADIO et des recommandations du Conseil National de la Communication (CNC). Il assure

l'honnêteté, l'indépendance et le pluralisme de l'information, notamment pour les émissions d'information politique,
dans le respect des recommandations du Conseil National de la Communication (CNC). Il expose et fait comprendre
le point de vue du Cameroun face aux événements du monde contemporain.
QUESTIONS :
1-En 2019, aucune remarque ou réclamation particulière n’a été constatée ou signalée au CNC quant au pluralisme
des courants de pensée et d’opinions dans les programmes d’EQUINOXE TV et RADIO. Expliquez pourquoi.
2- Il expose et fait comprendre le point de vue du Cameroun face aux événements du monde contemporain : proposez
un exemple à travers un cas pratique.
3- Présentez les aspects positifs et les bienfaits pour le corps social lorsque l'expression pluraliste des courants de
pensée et d'opinion dans le respect du principe d'égalité de traitement sont assurés.
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4- Crédit : 2
Protection des sources, Ligne éditoriale, liberté de communication
1- économie des médias : macro- économie et micro-économie des médias. Que veulent-ils dire ?
2- En quoi le traitement de l’Information sur les élections est-il d’ordre éthique et déontologique ? » : Le Exprimez le
regard d’un journaliste et le regard d’un organe de régulation.
1- Les médias, instruments de la liberté d’expression, outils pédagogiques ou propagande » ? : Qu’en disent les
leaders des Partis politiques et les Journalistes politiques ?
2- Les journalistes sont-ils les garants d’une élection libre et démocratique ?
3-La presse papier et audiovisuelle joue-t-elle au Cameroun son rôle et sa fonction critique et de contre pouvoir au
Cameroun ?
D- Cas pratique :
La CRTV veille au respect de la personne humaine et de sa dignité, de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi
qu'à la protection des enfants et adolescents. Elle avertit les auditeurs sous une forme appropriée lorsqu'elle
programme des émissions de nature à heurter leur sensibilité. La CRTV conçoit ses programmes dans le souci
d'apporter à toutes les composantes du public information, enrichissement culturel et divertissement, en fonction de la
mission culturelle, éducative et sociale qui lui est assignée par la loi. La CRTV conçoit et programme des émissions
de radiodiffusion sonore destinées à la diffusion internationale. Elle produit des œuvres et documents, notamment
radiophoniques, destinés à la distribution internationale. Elle inclut dans ses programmes des émissions destinées aux
Camerounais de l'étranger.
QUESTIONS :
1-Présentez les missions de service public de l’audiovisuel remplit par la CRTV et ses stations régionales.
2- Dites clairement pourquoi La CRTV conçoit et programme des émissions de radiodiffusion sonore destinées à la
diffusion internationale.
3- Dans paysage médiatique fait de concurrence, pouvez-vous dire si la CRTV est un média compétitif ?
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4- Crédit : 2
Service de l’information et de la documentation, RFI, holding Audiovisuel, l’éducation aux médias
1- Donnez les avantages de l’impartialité et de l’indépendance du journaliste dans le traitement de l’information et la

plus-value pour les informés.
2– Faites une appréciation de la gouvernance des médias au Cameroun.
1- Dites si au Cameroun l’audiovisuel public est indépendant.
2 – Citez quelques groupements professionnels des métiers du journalisme que vous connaissez.
D- Cas pratique :
Les médias au Cameroun participent aux actions en faveur de la cohésion sociale et à la lutte contre les
discriminations. Ils prennent en compte, dans la représentation à l’antenne, la diversité des origines et des cultures de
la communauté nationale. Ils veillent à ce que ses programmes donnent une image la plus réaliste possible de la
société camerounaise dans toute sa diversité. Ils accordent également une attention particulière au traitement à
l’antenne des différentes composantes de la population. De façon générale, elle promeut les valeurs d’une culture et
d’un civisme partagés.
Tant en raison de la diversité des origines de ses propres journalistes et animateurs, des thèmes abordés dans les
émissions, que de la diversité des personnalités qui en sont généralement les invités et de la diversité de ses auditoires,
les programmes des médias camerounais ont toujours mis en avant la fraternité et la cohésion sociale et contribué à la
lutte contre les discriminations.
QUESTIONS :
1-Quels buts est visés par les médias au Cameroun lorsqu’ils participent aux actions en faveur de la cohésion sociale
et à la lutte contre les discriminations sociales et autres.
2-Pouvez-vous affirmer que toutes les composantes sociologiques du Cameroun sont représentées dans les médias
camerounais ? Faites une esquisse de programme pour étayer votre argumentation.
3- La fraternité, la cohésion sociale et les discriminations dans la société camerounaise sont-elles satisfaisantes ? Si
REPUBLIQUE
non que doivent DUmédias
améliorer les CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
et journalistes et animateurs camerounais ?
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4- Crédit : 2
Droit de l’audiovisuel, déontologie, audience, campagnes médiatiques

1-Peut-on dire que le Droit du public à l’information et le Droit à la vie privée sont deux droits irréconciliables ?
2 – Dites quelle est la fonction sociale et les valeurs du journalisme. Par après proposez 5 dérives médiatiques que
vous connaissez
1- Après avoir donnez la différence entre propriétaires des médias et patron de presse. Précisez le statut social du
journalisme au Cameroun.
2 –Rappelez la définition de la tâche des journalistes selon l’UNESCO.
D- Cas pratique :
La programmation de certaines entreprises audiovisuelles au Cameroun accorde une attention particulière aux
questions relatives à l’environnement et au développement durable. Depuis plusieurs années, quelques journalistes du
Pôle Sciences, spécialistes des questions environnementales interviennent régulièrement à l’antenne sur les questions
relatives à la protection de l’environnement et au développement durable.
Celles-ci ont, d’ailleurs, toujours fait partie de l’offre de programme des radios et télévisions, notamment à travers un
grand nombre d’émissions traitant précisément de ces sujets et plus particulièrement C'est pas du vent consacrée au
développement, à l’environnement, à l’urbanisme, et plus généralement à la vie sur la planète.
Ci-après, quelques uns des reportages et thèmes abordés par C’est pas du vent au cours de l’année 2011 :
• Slow food : «Manger est un acte politique, même en Afrique !»
• Comment manger tous et bien ?
• Reportage : L’île Rodrigues au cœur de l’océan Indien: un tourisme durable?
• Reportage : Voyage au cœur d’une éolienne
• Le Sud, poubelle du Nord jusqu’à quand ?
QUESTIONS :
1-Quels commentaires vous inspirent l’engagement de certaines entreprises audiovisuelles au Cameroun accorde une
attention particulière pour les questions relatives à l’environnement et au développement durable.
2- Cette offre de programme des radios et télévisions contribue t-elle vraiment à l’éducation environnementale et au
développement durable des camerounais ?
3- Suggérez quelques reportages sur le thème de l’environnement et au développement durable sur l’insalubrité des
villes camerounaises.
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4- Crédit : 2
Auditeur, réseaux sociaux, ESSTIC, déontologie professionnelle
1- Sur quels éléments et critères les instances de régulation et de sanction de la presse s’appuient-elles pour dire

Qui est journaliste ?
2 - Les dérives médiatiques sont-elles synonymes de maljournalisme ou de Bévues de presse ?
1- La critique des médias : quelles sont les critiques récurrentes faites aux médias par le public au Cameroun ?
2 – Au Cameroun le CNC est une instance de régulation de la profession de journaliste : est –il protecteur du public
ou des journalistes ?
D- Cas pratique :
Le Poste National au Cameroun met en œuvre les moyens permettant de favoriser la diffusion à l'étranger de la
culture camerounaise et de marquer son caractère bilingue. Ses programmes doivent notamment refléter la vie
politique, économique, scientifique et culturelle du pays. Il répond aux besoins des Camerounais de l'étranger en
matière d'information, de distraction et de culture. Il participe au dialogue entre les cultures et en particulier les
cultures d'expression française et anglaise.
Le poste national a poursuivi la diffusion de la culture camerounaise ainsi que la promotion de la francophonie et du
Commonwealth dans le monde tant dans ses émissions radiodiffusées qu’à travers les œuvres et documents sonores et
écrits qu’il destine à la distribution internationale et nationale dans le cadre de la coopération, qu’il s’agisse de
programmes en langue française ou en langues anglaise. Par les thèmes abordés et le choix des invités, les émissions
ont participé au dialogue des cultures et en particulier les cultures francophones et anglophones.
QUESTIONS :
1- Expliquez comment Le Poste National au Cameroun s y prend pour favoriser la diffusion à l'étranger de la culture
camerounaise.
2- Il participe au dialogue entre les cultures et en particulier les cultures d'expression française et anglaise. Exposez
les résultats de dialogue de cultures pour la vie nationale.
3-Présentez l’apport des télévisions et radios privées la promotion de la vie politique, économique, scientifique et
culturelle du pays de même qu’à la réponse aux besoins des Camerounais de l'étranger en matière d'information, de
distraction et de culture.
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4- Crédit : 2

Redevance audiovisuelle, Médiamétrie, radio d'information continue
1- Indiquez quelques infractions contre l’ordre public et les personnalités publiques que peuvent commettre un
journaliste. Et citez aussi quelques combattants de la liberté d’expression au Cameroun.
2 - La provocation et l’incitation à la discrimination et à la haine raciale. • Les propos discriminatoires à caractère
racial, sexiste, xénophobe ou homophobe. • La provocation au suicide. • Le crime contre l’humanité. Dans le cadre de
La liberté de la presse classez ces actes et faits selon qu’ils appartiennent à : la propagande haineuse, le blasphème
et l’obscénité.
1- La réglementation du cyberjournalisme et des communications électroniques : citez les délits et les crimes en
matière de cyberjournalisme.
2 – Ressortez le rôle des organismes de réglementation de l’audiovisuel dans le combat d’une presse libre dans un
pays.
D- Cas pratique :
L’Audiovisuel public au Cameroun prend la mesure permettant l'exercice du droit de réponse dans les conditions
fixées par la législation et la réglementation en vigueur. Lorsque le droit de réponse s'exerce au titre des émissions
programmées par le média pour le compte de tiers, ceux-ci prennent en charge le coût afférent à la production et à la
diffusion de la réponse.
Les medias d’Etat assurent à tout moment la réalisation et la programmation des déclarations et des communications
du Gouvernement, sans limitation de durée et à titre gratuit. Elle met en œuvre le droit de réplique dans le respect des
modalités fixées par le Conseil National de la Communication.
Comme à leurs habitudes, ils ont diffusé les messages officiels du Président de la République, notamment les vœux de
nouvel an ainsi que « les interventions de dimension internationale ou portant sur des événements importants de la vie
nationale ».
QUESTIONS :
1-En quoi est ce important de diffuser les messages officiels du Président de la République, notamment les vœux de
nouvel an ainsi que « les interventions de dimension internationale ou portant sur des événements importants de la vie
nationale » ?
2-Pourquoi Les medias d’Etat assurent à tout moment la réalisation et la programmation des déclarations et des
communications du Gouvernement, sans limitation de durée et à titre gratuit ?
3-Comment se nomme le Directeur Général de la CRTV ? Son office a-t-il un cahier de charge identique à celui des
médias privés ? Justifiez.
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4- Crédit : 2
Liberté de la presse, RSF, presse morte, déontologie journalistique

1- Personne privée et personne publique. Quelle signification donnez-vous chacun de ses termes?
2- La responsabilité pénale et criminelle du journaliste : citez un certain nombre les moyens de défense du journaliste.
1- Montrez la différence entre la diffamation dans la presse écrite, à la radio et à la télévision.
2 - Les atteintes criminelles à la vie privée : citez quelques unes de ces atteintes.
3-Comment garantir l’indépendance des médias qui sont le 4 ème pouvoir face au pouvoir politique?
D- Cas pratique : Objectifs du Millénaire pour le Développement – OMD
RFI participe, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement au programme Témoins du Monde « à
travers lequel les reportages faits en Afrique, Asie, Amérique latine et en Europe de l’Est sont diffusés dans les 27
Etats Membres de l’UE »
Le lancement du projet a eu lieu au mois de septembre 2011 au moment du passage symbolique de 6 à 7 milliards
d’individus sur terre. RFI informe qu’elle réalisera 70 émissions entre 2011 et 2013 réparties entre ses magazines et
que, en collaboration avec RFI Roumanie et France24, seront réalisés des reportages sous forme de portraits qui «
approfondissent l’avancée ou le retard pris par certains OMD au vu de l’échéance de 2015 ». RFI România, filiale de
RFI, réalisera pour sa part 30 émissions dans les pays suivants : Albanie, Kosovo, Monténégro, Macédoine, Arménie,
Azerbaïdjan, Bosnie, Géorgie, Moldavie et Ukraine.
Les émissions concernées « mettent en valeur des solutions à la lutte contre la pauvreté, à l’amélioration des systèmes
de santé et d’éducation et à la mobilisation des populations en faveur de l’environnement ».
Questions :
1-Que visent les émissions de RFI dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement ?
2-Les médias de l’hémisphère sud prennent-ils aussi pris part à l’atteinte des OMD ? Si oui imaginez comment?
3-Rappelez CINQ objectifs du Millénaire pour le Développement. Et expliquez pourquoi l’ONU les a fixés.
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4- Crédit : 2
Moyens d’information, télégénique, Droit de l’information, sources journalistiques
1- Quels sont les éléments constitutifs et les facteurs d’appréciation de la faute commise par le journaliste en matière
de diffamation des personnes privées.
2 – Quelle distinction établissez-vous entre diffamation et injure ?
1- La diffamation selon la nature de l’écrit ou le genre journalistique : le reportage, le commentaire, le pamphlet, les
écrits politiques et partisans, l’éditorial, l’opinion, l’humour et la caricature, porte- t-elle atteint de la même manière
à la dignité, à l’honneur et à la réputation des personnes publiques ?
2 - Le droit à la vie privée. Quelles sont les frontières de la vie privée ? Et les composantes de la vie privée ?
D- Cas pratique : Obligations relatives à la publicité
Article 24 Les entreprises de presse sont autorisées à programmer et à faire diffuser des messages de publicité
collective et d'intérêt général, ainsi que des messages de publicité de marques destinés à promouvoir les entreprises,
produits et services qui contribuent au développement de l'économie nationale. L'objet, le contenu et les modalités de
programmation de ces messages sont soumis au contrôle du Conseil National de la Communication.
Article 25 La publicité collective et d'intérêt général comprend la publicité effectuée en application de la loi pour
certains produits ou services présentés sous leur appellation générique, la publicité en faveur de certaines causes
d'intérêt général, la publicité pour les activités du secteur public non concurrentiel, ainsi que les campagnes
d'information des administrations présentées sous forme de messages de type publicitaire, telles qu'elles sont définies
par circulaire du Premier ministre.
Article 26 Toute publicité collective qui présente directement ou indirectement le caractère de publicité da marque
déguisée est interdite.
Questions :
1-Donnez la signification d’Ethique Publicitaire, économie nationale, publicité collective, campagnes d'information
2-Sur quels critères se fondent l’annonceur pour le choix du média ou il effectuera sa publicité ?
3-La communication commerciale de masse est-elle synonyme de promotion de vente ? Etablissez la distinction si
cela s’avère nécessaire.
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NATIONAL
DE TECHNICIEN
COMMISSIONSUPERIEUR
(BTS) OF BTS E
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*Examen national du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) Blanc Session de Juin-Juillet 2020

4- Crédit : 2
Source d’information, droit de la presse, média autonome, autocensure
1- Présentez brièvement le cadre juridique à l’intérieur duquel s’exercent la liberté de presse et le droit du public à
l’information.
2 - Définition et distinction du droit de la presse, droit des médias, droit de l’information, droit des communications.
1- Quels sont les fondements et garanties constitutionnels de la liberté d’expression et de la liberté de presse dans les
sociétés démocratiques ?
2 – Parlez du statut juridique du journaliste en lien avec sa liberté éditoriale, l’intérêt public, le droit d’accès à
l’information et le droit du public à l’information.
La déontologie désigne l’ensemble des règles qu’une profession se donne pour établir ses droits et devoirs. On parle
donc d’ « autorégulation », même si des personnes extérieures à la profession (experts, juristes, représentants
d’organisations…) participent éventuellement au processus. Ces règles permettent aux journalistes d’agir en
conformité avec la morale du métier. Ce ne sont pas les seuls repères. Les journalistes se réfèrent aussi au droit (les
lois) et à leur éthique personnelle. La déontologie aborde généralement ce qui concerne le respect de la vérité
(exemples : vérifier ses sources, rectifier ses erreurs), l’indépendance (ex. : critiquer librement, ne pas mêler
information et publicité), la loyauté des démarches (ex. : ne pas cacher qu’on est journaliste, ne pas copier l’info
exclusive d’un autre média sans le citer), et le respect des personnes (ex. : n’évoquer la vie privée ou les
caractéristiques d’une personne que si l’intérêt général le justifie). Ces règles sont écrites dans des codes de
déontologie : internationaux, nationaux, par média. En Belgique francophone, un nouveau code a été adopté fin 2013.
Un journaliste ou un média qui commet une infraction déontologique n’est pas puni. Mais son infraction est signalée à
la presse et au public si elle a été établie par le Conseil de déontologie journalistique (CDJ).
Questions :
• Après une conférence de presse sur un nouveau médicament, le journaliste reçoit 4 entrées à Walibi pour lui et sa
famille. Est-ce que tu penses que cela pourrait nuire à l’article du journaliste ? Que doit faire le journaliste face à ça ?
• Une future enseignante vient dans votre classe et réalise son stage d’observation pendant 10 heures de français. A la
fin du stage, elle explique qu’en réalité elle est journaliste et qu’elle va réaliser un article sur votre classe. Qu’en
penses-tu ? Peut-elle faire ça ?
• Dans une école, une mère a porté plainte contre un enfant qui a été violent avec son fils. Il se fait que ce garçon
violent est le fils d’un ministre. Le journaliste doit-il couvrir le fait ? Existe-t-il une protection pour les enfantsNATIONALE
COMMISSION ? D
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NATIONAL
DE TECHNICIEN
COMMISSIONSUPERIEUR
(BTS) OF BTS EX
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4- Crédit : 2
Devoir d’informer, opinion publique, liberté d’information, économie des médias
1- Relevez trois problèmes auxquels est aujourd’hui confronté le mouvement syndical dans le monde du journalisme
au Cameroun.
2- Le Syndicat de journalistes camerounais est une organisation professionnelles, énoncez les différents aspects de
son action syndicale.
1- Montrez comment la technologie et les réseaux sociaux élargissent la liberté de la presse le Droit de l’information
et de la communication.
2 – A partir d’une revue de presse sur un événement donnée, montrez comment chaque média ou organe de presse
relate cet évènement et démontrez, à partir de là, qu’il existe bien une liberté de la presse au Cameroun.
Le droit à l’information ainsi que la liberté d’expression et de critique constituent des droits fondamentaux et des
conditions essentielles à une société démocratique. Les journalistes ont le droit et le devoir d’informer le public des
sujets d’intérêt général. Celui-ci ne se confond pas avec la curiosité du public qui ne dispose pas d’un droit absolu à
tout savoir. Les journalistes ne disposent pas d’un droit absolu à tout divulguer. Le droit du public à connaître ces
sujets détermine la liberté et la responsabilité journalistiques. Les journalistes s’imposent pour ce faire des normes qui
découlent des obligations de :
 diffuser des informations vérifiées ;
 recueillir et diffuser les informations de manière indépendante ;
 agir loyalement ;
 respecter les droits des personnes. Toute autre personne amenée à diffuser de l’information est invitée à adhérer à
ces normes.
La responsabilité des journalistes envers le public prend le pas sur leurs responsabilités à l’égard d’intérêts
particuliers, des pouvoirs publics et de leurs employeurs. Les journalistes ont une responsabilité sociale inhérente à la
liberté de presse.
Questions :
1-Définir : déontologie journalistique, droit à l’information, société démocratique, responsabilité journalistiques
2- Pourquoi Le droit à l’information ainsi que la liberté d’expression et de critique constituent des droits
fondamentaux absentent dans une dictature ?
3- Présentez les responsabilités des journalistes envers le public.
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NATIONAL
DE TECHNICIEN
COMMISSIONSUPERIEUR
(BTS) OF BTS E
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4- Crédit : 2
Média indépendant, RSF, écosystème médiatique,

1- Relativement au Covid 19 la presse camerounaise a-t-elle bien son travail journalistique d’information de lutte et
de sensibilisation de prévention
2- En ce temps de crise sanitaire, on assiste à la prolifération des fake news. Comment lutter contre ceux-ci via les
médias.
1- Que savez-vous de la répression des journalistes au Cameroun ? Parlez-en.
2- Selon le rapport et le classement effectués par RSF, quel est le pays qui emprisonne le plus ses journalistes. Et
pourquoi ?
D- Cas pratique :
Tous les 7 ans après, c’est l’élection présidentielle au Cameroun. Celle-ci est précédée d’une période de meeting
électorale. Le contexte et le processus électoral obligent une révision de l’accès aux médias comme en ordinaire. Le
réaménagement de la grille des programmes amène à suspendre les émissions dédiées aux formations politiques de
même que les partis politiques siégeant à la représentation nationale. Ceci pour tout le temps que mettra la campagne.
Les candidats concourant pour ce scrutin présidentiel ont des espaces spéciaux dans les chaines audiovisuelles
publiques quoi que privées aussi pour persuader et conquérir les précieuses voix des électeurs.
Considérant ce nouveau dispositif des rédactions télé et radio le nommé TATE TAYLOR journaliste candidat officie
comme web journaliste pour un média en ligne. Il est candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2018. Pour
éviter les conflits d’intérêt, il fait recours à vous. Votre éclairage lui permettra d’éviter des actes préjudiciables en lui
donnant des réponses irréprochables aux préoccupations ci-après :
Questions :
1-Est-il concerné par les interdictions d’antenne ?

2-La campagne se fait grâce aux outils numériques aussi en ligne de même qu’à la télé et à la radio. La réglementation
pour l’équité entre les candidats alloue quel timing pour la campagne à la télé et à la radio journalièrement ?
3-Pour l’ensemble de la campagne présidentielle pour l’élection présidentielle le temps de parole minimal est estimé à
combien concomitamment à la télévision et à la radio ?
4-La réglementation laisse t-elle ce temps de communication gratuit ? Sinon quel en est le cout ?

Droit de L'information Et de La Communication BTS Co

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland

SPECIALITE/ OPTION : COMMUNICATION DES ORGANISATIONS (CO)

EPREUVE : DROIT DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

7- Présentation de l’épreuve (contenus des différentes parties)

L’épreuve comporte quatre parties obligatoires :

C- Connaissances générales : le candidat est évalué sur la maitrise de l’environnement de l’information et de la

SPECIALITE/ OPTION : COMMUNICATION DES ORGANISATIONS (CO)

EPREUVE : DROIT DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

L’épreuve comporte quatre parties obligatoires :

A- Définitions : A l’aide vos connaissances définissez les mots suivants :

Information de presse, Journal officiel, C.N.C

B- Connaissances des principes :

1- Quelles sont les fonctions sociales des industries de l’information ?

1- Recherchez le sens de l’expression « Ethique et déontologie journalistique ».

D- Cas pratique : Le respect de la vie privée.

1- Observation : identifier sous forme argumentée la préoccupation suggérée par le cas.

SPECIALITE/ OPTION : COMMUNICATION DES ORGANISATIONS (CO)

EPREUVE : DROIT DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

L’épreuve comporte quatre parties obligatoires :

A- Définitions : A l’aide vos connaissances définissez les mots suivants :

Médiatisation, publicité, télévision

B- Connaissances des principes :

D- Cas pratique : Information

Réponse : le second journaliste, bien évidemment !

- Définition et typologie de l’information.

SPECIALITE/ OPTION : COMMUNICATION DES ORGANISATIONS (CO)

EPREUVE : DROIT DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

L’épreuve comporte quatre parties obligatoires :

A- Définitions : A l’aide vos connaissances définissez les mots suivants :

Média de communication, média de diffusion, agence de presse et d’image

B- Connaissances des principes :

D- Cas pratique : Importance de la radio.

2-Pourquoi la radio est-elle le média de communication de masse en Afrique ?

SPECIALITE/ OPTION : COMMUNICATION DES ORGANISATIONS (CO)

EPREUVE : DROIT DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

L’épreuve comporte quatre parties obligatoires :

A- Définitions : A l’aide vos connaissances définissez les mots suivants :

Mondovision, sondage, liberté réelle

B- Connaissances des principes :

1-- Code d'éthique et de déontologie de la presse camerounaise : énoncez quelques règles.

2 - Dites comment se manifeste l’utilisation malveillante des réseaux sociaux.

1- Mentionnez quelques dérapages de la liberté de la presse au Cameroun.

2– Etablissez une différence entre média traditionnel et média numérique.

D- Cas pratique : L’informatique passe l’éponge à l’école.

SPECIALITE/ OPTION : COMMUNICATION DES ORGANISATIONS (CO)

EPREUVE : DROIT DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

L’épreuve comporte quatre parties obligatoires :

A- Définitions : A l’aide vos connaissances définissez les mots suivants :

Droit de la communication, liberté formelle, audimétrie

B- Connaissances des principes :

1- La désinformation est une épidémie dangereuse. Donnez en les conséquences.

D- Cas pratique : La liberté de protester

SPECIALITE/ OPTION : COMMUNICATION DES ORGANISATIONS (CO)

EPREUVE : DROIT DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

L’épreuve comporte quatre parties obligatoires :

A- Définitions : A l’aide vos connaissances définissez les mots suivants :

Intermédia, bassin d’audience, communication sociale

B- Connaissances des principes :

1- Pouvez-vous indiquez quelques conséquences des dérives des médias.

2 – Liberté d’informer et responsabilité des homes du micro : Expliquez.

D- Cas pratique : La liberté de s’informer

« Les ‘’affaires’’ ne sentent jamais très bons.