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La production de viande à partir de fourrage grossier est écologiquement intéressante dans les régions herbagères et
contribue à la réduction de la dépendance vis-à-vis des marchés d’aliments pour bétail.
Grâce à la durée d’engraissement plus longue des broutards, la viande est plus mûre et possède une saveur plus pro-
noncée que celle des bovins d’engraissement conventionnel.
L’engraissement au pâturage est particulièrement judicieux :
• Lorsque de nouveaux investissements dans la production laitière ne se justifient plus.
• Lorsque le besoin d’indépendance vis-à-vis des horaires est nécessaire.
• Lorsqu’une exploitation sans bétail a besoin de trouver des sources de fumure.
• Pour mettre en valeur des terrains en pente ne supportant pas la pâture d’animaux lourds.
Il est possible d’alléger considérablement le travail, de simplifier la gestion du troupeau et de baisser les coûts de
production si la viande est produite avec l’herbe au pâturage. De plus, un engraissement extensif permet d’utiliser
judicieusement les surfaces qui se trouvent loin de l’exploitation ou trop en pente.
L’engraissement au pâturage représente une alternative à l’engraissement traditionnel de taureaux et de veaux, mais
aussi à l’élevage de vaches allaitantes et à la production laitière dans les régions retirées.
Le potentiel fourrager et les infrastructures de l’exploitation conditionnent le type d’engraissement le plus intéressant
pour l’exploitation.
• Les veaux Natura-beef doivent atteindre la qualité de carcasse requise à 10 mois.
• L'engraissement au pâturage peut offrir une alternative intéressante pour les exploitations avec un potentiel four-
rager trop faible.
Le marché cherche des carcasses de 280 à 290 kg avec une couverture régulière. Le croisement de vaches laitières avec
un taureau limousin donne les meilleurs résultats.
Remarque :
Elever des animaux homogènes ( c’est-à-dire viser des croisements équivalents ), sans quoi les poids à l’abattage va-
rient trop.
Les races actuelles de type laitier ou mixte ne sont pas adaptées à la production de viande de haute qualité.
D. Böhler
R. Alder
Les races laitières sont mal adaptées Les animaux issus de croisement in- Idéalement, les vaches de ce
à la production de viande de qua- dustriel ont sensiblement plus de type sont aussi croisées avec du
lité. masse musculaire que les animaux Limousin.
de type laitier.
T
La production de remontes d’engraissement convient particulièrement bien aux exploitations biologiques dont la pro-
duction laitière est supérieure au quota laitier.
Les remontes sont élevées sur l’exploitation de naissance jusqu’à 5-6 mois ( ~200 kg PV ).
Alimentation
Donner 400 à 600 litres de lait entier en 5 mois, avec un maximum de 5 litres par jour ( correspond à la quantité de
lait que l’on donne aux veaux d’élevage ).
• L’alimentation lactée devrait durer au moins 4 mois, respectivement jusqu’à 140 kg PV.
• Les remontes d’engraissement doivent être sevrées 1 à 2 semaines avant leur transfert sur l’exploitation d’engrais-
sement pour éviter une trop grande dépression de croissance.
• Le lait des vaches traitées aux antibiotiques ne doit pas être distribué aux veaux.
• Le dispositif d'abreuvement doit être adapté aux veaux :
– abreuver avec une tétine en position surélevée ( la position surélevée permet la fermeture correcte de la gou-
lotte œsophagienne et évite l’arrivée de lait dans la panse et de provoquer des troubles digestifs ) ;
– le lait doit être donné tiède ( 37 à 38,5° C ). Pour garder le tout chaud, le seau peut être préchauffé ;
– un distributeur automatique de lait avec possibilité de dosage peut être intéressant pour de grands
troupeaux.
• Eau fraîche à volonté ( préférer les abreuvoirs automatiques à flotteur et les installer bas ).
• Lâcher les veaux plusieurs heures par jour au pâturage en été, et les sortir tous les jours en hiver, pour les habituer
à la pâture.
• Mettre dès que possible du foin ou du silo d’herbe de bonne qualité à disposition des veaux ( favorise le dévelop-
pement de la panse et familiarise l’animal à la consommation de fourrages grossiers ).
• Adapter la quantité d’aliment d’élevage aux rations de lait ainsi qu’à la qualité du fourrage grossier.
Ecornage
• L’écornage n’est pas indispensable. Il est effectué la plupart du temps pour des raisons de sécurité.
• L’ablation de la base de la corne doit être effectuée sous anesthésie, par un vétérinaire ou sous sa direction. Aucune
autre méthode d’écornage n'est autorisée.
Parasites
L’état sanitaire des animaux doit être régulièrement contrôlé.
• Utiliser toutes les mesures préventives pour éviter de devoir faire un traitement vermifuge ( voir FT 10.5.31 ).
• Observer régulièrement les veaux et leur état de santé.
• Des poils ébouriffés et de la toux sont les premiers symptômes qui laissent supposer une infestation par des vers.
• Récolter sans délai un échantillon des fèces en cas de suspicion d’infestation par des vers. Entreprendre un
traitement par, ou en accord avec le vétérinaire, en cas de résultat d’analyse positif.
Dartres
Les animaux atteints de dartres ne doivent pas être transportés sur d’autres exploitations. Consulter le vétérinaire.
Castration
La pâture de remontes mâles non castrés n’est pas possible et la castration est inévitable pour des raisons de travail
et de sécurité.
Exécuté Sécurité de
Age Remarques
par la méthode
Pince à castrer Sûr dès • Demande plus de temps que l’élastique.
> 4 mois Vétérinaire
( Burdizzo ) 4 mois • Une castration avant 4 mois n’est pas sûre.
• Méthode la plus simple et la meilleure marché.
Jusqu’à
Elastique Eleveur *) Sûre • Complications possibles : infection et douleurs juste avant la chute
15 jours
de la bourse.
• L’ablation de la bourse raccourci la période douloureuse pour l’ani-
Elastique et abla- mal, meilleure cicatrisation.
Jusqu’à
tion de la bourse Eleveur *) Sûre • Une petite intervention en plus, mais utile.
15 jours
à 10 jours • La meilleure méthode actuellement.
• Complications possibles : infection.
• Demande beaucoup de temps et de connaissances.
Jusqu’à • Complications possibles : infection, saignements et douleurs.
Opération Vétérinaire Sûre
15 jours • A éviter car cette intervention cause la plus grande charge pour
l'animal.
Atteindre le poids à l’abattage et la qualité de la viande requis en limitant au maximum les concentrés
Un des buts de l’engraissement au pâturage est d’atteindre le poids à l’abattage requis en utilisant le moins possible
de concentrés, car l’herbe est le fourrage le meilleur marché.
Les concentrés sont surtout utilisés pendant la période de sevrage des remontes et pendant la finition. Les rations
doivent correspondre à l’intensité de l’engraissement.
Phase de croissance
Un affouragement adéquat pendant cette période produit une carcasse bien développée.
• Veiller à un apport en protéines suffisant ( la croissance s’effectue principalement par division cellulaire pendant
cette période ).
• Compléter la ration des bêtes installées avec poids inférieur à 200 kg avec un concentré protéique.
Ration hivernale Foin, regain et / ou silo d’herbe de bonne qualité.
Ration estivale Herbages de bonne qualité.
Période d’engraissement
Période où les broutards sont les moins exigeants envers la ration de base.
• Offrir assez de fourrages grossiers pour permettre aux animaux de manger à satiété.
• Offrir des fourrages équilibrés sur toute la période de pâture pour obtenir un accroissement journalier correct. Tenir
particulièrement compte des besoins plus élevés pendant la période de croissance et d’engraissement.
• Faire d’abord pâturer les remontes fraîchement sevrées et les bovins en finition, puis les animaux en phase d’en-
graissement ( les meilleurs fourrages pour les phases avec besoins élevés ).
Ration hivernale Foin, regain et / ou silo d’herbe de bonne qualité. Pas de concentrés.
Ration estivale Uniquement au pâturage. Estivage sur un alpage possible.
Remarques :
• Un affouragement trop riche en énergie et / ou un apport en protéines insuffisant durant la période de croissance
ou d’engraissement conduit à un dépôt de graisse précoce et indésirable. Cela a pour conséquence une mauvaise
valorisation du fourrage ( 40% d’énergie supplémentaire pour obtenir le même accroissement dû à la couverture
de graisse trop importante ).
• Les accroissements en général plus faibles à l’alpage sont compensés par des accroissements plus élevés pendant la
finition ( croissance compensatrice ).
• Les races tardives ( Simmental, Charolais ) ont besoin de pâturages productifs et / ou de compléments en concentrés
pour atteindre le degré de finition désiré.
• En été, les herbages couvrent entièrement les besoins en phase d’engraissement, pour un accroissement journalier
moyen de 800 g. Seul un apport en sels minéraux est nécessaire. Si on vise un accroissement journalier plus élevé,
il est recommandé d’établir un plan d’alimentation.
Finition
Pendant la phase de finition, l’apport en énergie doit être augmenté de telle façon que le poids à l’abattage et la
couverture de graisse exigée soient atteints.
Ration hivernale Finition avec du foin et du regain de bonne qualité et / ou du silo d’herbe pendant 2 à 3 mois
après la pâture estivale. Si le degré de finition n’est pas encore atteint, compléter avec des
concentrés ( surtout pour les bœufs ).
Ration estivale Pâturages. Si nécessaire, compléter avec des concentrés.
Remarques :
• Les bovins, surtout les bœufs, qui sont prêts à l’abattage au début de l’été, doivent rester sur les pâturages à proxi-
mité de l’exploitation, afin qu’ils atteignent une maturité d’abattage optimale avec du bon fourrage.
• Les bovins, surtout les génisses, qui sont prêts à l’abattage jusqu’à fin juillet, peuvent être commercialisés directe-
ment depuis l’alpage. Cela nécessite néanmoins une bonne gestion des pâturages alpestres.
• Les animaux prêts à l’abattage vers l’automne doivent être désalpés à temps et gardés sur les meilleurs pâturages
de l’exploitation.
• Sur les pâturages utilisés intensivement et de façon continue, il faut rester particulièrement attentif à une offre de
fourrage régulière ( qualité et quantité ) pendant les périodes sèches de l’été.
pâturages.
Fixer la date d’abattage pour obtenir une qualité de viande optimale exige un bon sens de l’observation et beaucoup
d’expérience. Il est conseillé aux nouveaux producteurs d’élargir leurs connaissances par la formation continue et
l’observation de carcasses à l’abattoir.
• La charnure d’un animal est déterminée par les choix génétiques. A génétique égale :
– les animaux âgés sont plus charnus que les jeunes ;
– les races à viande développent d’abord la viande, et ensuite la graisse ;
– les bœufs sont en général plus charnus et développent des cuisses plus grosses.
Remarques :
• L’état d’engraissement optimal est décisif. Celui-ci peut être apprécié avec les touches de boucherie habituelles.
• Se renseigner suffisamment tôt sur le poids mort exigé par le commerçant.
• Les bœufs atteignent le degré de finition souhaité plus tard que les génisses. Æ Adapter suffisamment tôt la
concentration énergétique des rations des bœufs.
• Un âge plus avancé favorise le dépôt de graisse intramusculaire, ce qui est un critère de qualité. Malheureusement,
la viande devient également plus filandreuse, ce qui réduit cet avantage gustatif.
• Une évaluation objective de l’engraissement au pâturage se base sur l’expérience.
couverture
aliment riche en énergie en cas de couverture insuffi-
couverture
3 qualité de la viande optimale
sante.
régulière
couverture
partielle 2
absence de
1
couverture
Pour des raisons d’organisation du travail, la stabulation libre avec accès permanent à la courette est la meilleure
solution.
Recommandations
• Répartir le cheptel dans 3 groupes au minimum. Un concept qui fait ses preuves : 30% dans le groupe de crois-
sance, 55% dans le groupe d’engraissement et 15% dans le groupe de finition. ( Permet aussi des rations adaptées
aux différents groupes ).
• Les jeunes remontes ne doivent pas être gardées avec des animaux plus âgés. Ces derniers peuvent empêcher les
petits de se nourrir correctement.
• Intégrer si possible les vieux bâtiments aux transformations ( économies ).
• Concevoir les étables de telle manière qu’elles permettent d’y travailler de façon rationnelle ( alimentation et éva-
cuation du fumier ).
• Les grandes surfaces paillées réduisent le besoin en paille par animal.
• Les aires de sortie devraient être ensoleillées, spacieuses et accessibles en permanence par toutes les catégories
d’animaux. Prévoir des barrières suffisamment solides.
• Des cornadis autobloquants facilitent le traitement individuel des animaux.
• Utiliser du matériel massif pour les séparations.
• L’aire de repos ne doit jamais être disposée entre l’aire d’affouragement et l’aire de sortie ( utilisation de paille plus
importante et animaux sales ).
Conseils pour la construction d'étables destinées à des vaches allaitantes avec engraissement
• Garder séparément le groupe à l’engrais.
• Le groupe à l'engrais peut souvent être gardé dans la vieille étable, tandis qu'une nouvelle construction simple sera
érigée pour les vaches allaitantes.
• Installer un box de vêlage et un box pour le taureau séparés.
• Prévoir des séparations très solides ( taureau d'élevage et génisses en chaleur ).
Exemple de transformation d'une étable à vaches Exemple de nouvelle construction d'une étable pour un troupeau
laitières pour l'engraissement au pâturage de vaches mères avec 2 groupes d'engraissement
libre service au
cornadis pour
silo tranchée
litière profonde
Silo tranchée
aire de litière
sortie profonde
l o g e t t e s
aire de sortie
logettes
paille boxe de vêlage
aire aire
vaches mères avec veaux
d'affouragement d'affouragement
aire d'affouragement
aire d'exercice aire d'exercice aire d'exercice
Dimensions minimales pour la garde des animaux d’engraissement ( selon règles SRPA )
Vaches ( hauteur au Bêtes d'engraissement
garrot 135 ± 5 cm ) Æ 200 kg Æ 300 kg 300-400 kg > 400 kg
Surface totale ( y c. parcours permanent ) m2 10 ( 15-20* ) 4.5 4.5 5.5 6.5
Aire de repos m2 4.5 ( 8.0* ) 1.8 2.0 2.5 3.0
Longueur de la place à la mangeoire m 3.2 ( 5.0* ) 1.6 2.0 2.6 2.8
Largeur de la place à la mangeoire m 0.72 0.45 0.50 0.60 0.70
Largeur des couloirs derrière les rangs de
m 2.4 ( 4.0* ) 1.2 1.35 1.6 1.75
logettes
Largeur logettes m 1.2 0.7 0.8 0.9 (1.0*) 1.0 (1.1*)
Longueur logettes adossées au mur m 2.4 ( 3.0* ) 1.6 1.9 2.1 2.4
Longueur logettes opposées m 2.2 ( 2.5* ) 1.5 1.8 2.0 2.2
dont surface non couverte m2 2.5 1.0 1.3 1.5 1.8
*) Animaux avec cornes.
Commercialisation
La commercialisation avec la plus-value bio n’est pas possible pendant la période de reconversion.
La seule organisation de commercialisation des bêtes d’engraissement au pâturage est « Bio Weide-beef ».
Aspects économiques
Le succès économique de l’engraissement au pâturage dépend de la conduite du pâturage, de l’alimentation, de
l’évaluation de la maturité à l’abattage et de la qualité de la viande. L’engraissement au pâturage donne les meilleurs
résultats économiques.
Les critères principaux sont le travail et le rendement :
• Livrer des animaux de haute qualité pour l'abattage ( assure un bon prix de vente ).
• Utiliser de manière optimale les facteurs de production travail, sol, bâtiments et capital.
• Assurer les liquidités par une planification financière sérieuse.
L’engraissement au pâturage est rentable comme ceci :
• Construire bon marché et selon l’Ordonnance sur la protection des animaux.
– intégrer les bâtiments existants ;
– renoncer aux constructions de luxe ;
– participer aux travaux de construction ( prestations propres ).
• Adapter la production des fourrages et l’affouragement.
– utiliser les prairies à bon rendement de manière optimale ;
– adapter les fourrages externes aux besoins ;
– utiliser les possibilités d’alpage de manière ciblée.
• Optimiser le travail.
– assurer un affouragement rationnel ;
– optimiser le système de pâturage ;
– réaliser un accès permanent à la courette ( SRPA ).
• Obtenir une qualité de viande optimale.
– tenir compte du sexe des animaux ( génisses / bœufs ) ;
– améliorer la qualité de la carcasse ;
– exploiter la qualité génétique et le potentiel des animaux.
• Observer le marché.
– contrôler continuellement les prix et la disponibilité des remontes ;
– observer en permanence les prix et la situation du marché des animaux d'abattage.
• Optimiser la production des fourrages grossiers.
• Louer les droits de production laitière au producteur de remontes.
Coûts spécifiques
Achat taureau 0.027 4800 128 0.027 4800 128 0.027 4800 128 0
Remonte élevage ( remplace-
ment vache mère )
0.15 3200 480 0.15 3200 480 0.15 3200 480 0
Remonte kg 0 0 0 206 7.06 1454
Totat Remonte 608 608 608 1454
Concentrés kg 50 1.13 57 80 1.13 90 0 80 1.13 90
Sels minéraux kg 20 2.43 49 26 2.43 63 20 2.43 49 6 2.43 15
Sel bétail kg 25 0.55 14 29 0.55 16 25 0.55 14 4 0.55 2
Total fourrages complémen-
taires
119 170 62 107
Vétérinaire, médicaments animal 1 120 120 1 120 120 1 120 120 1 24 24
Verfimugation animal 0 1 15 15 0 1 25 25
Castration animal 1 20 20 1 20 20 1 20 20 0
Total santé 140 155 140 49
Prestations Vaches mères CH 1 33 33 0 0 0
Prestations GI BWB 0 1 6 6 1 6 6 1 6 6
Frais de contrôle et labellisation 1 13 13 1 10 10 1 10 10 1 6 6
Marquage animal 1 5 5 1 5 5 1 5 5 1 5 5
Certificat, pesage animal 1 7 7 1 7 7 1 7 7 1 7 7
Retenues 3) 0 0.50% 2898 14 0 0.50% 2898 14
Totals frais divers 58 42 28 38
Total coûts spécifiques 925 975 838 1649
Marge brute comparable 1784 2315 1390 1249
Non
Oui
Marché/Rentabilité
Garde / Elevage
Existe-t-il sur l’exploitation des solutions peu coûteuses et fonctionnelles pour les transformations de l’étable ?
Visiter des transformations d’étables sur des exploitations qui pratiquent déjà l’engraissement au pâturage. Si né-
cessaire, demander conseil pour la construction.
Les exigences de pâturage journalier et de SRPA + peuvent-elles être satisfaites ( Bœuf de pâturage bio ) ?
Alimentation
L’exploitation possède-t-elle suffisamment de surfaces herbagères permanentes pour les bovins d’engraissement ?
Ressources
Y a-t-il la possibilité de produire ses propres remontes ou de faire une combinaison avec des vaches mères ?
Si l’on doit acheter des remontes d’engraissement, peut-on s’en procurer suffisamment ?
Si la production laitière est abandonnée, quelles sont les possibilités de mise en valeur du contingent ?