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TABLE DES MATIERES

FICHE SYNOPTIQUE DU PROJET

INTRODUCTION

SECTION I : GENERALITES

1.1. L’HISTORIQUE
1.2. L’ENVIRONNEMENT DU PROJET
1.3. L’PROJET
1.4. LA PROMOTRICE

SECTION II : ETUDE DE MARCHE


2-1- LES PRODUITS
2-2- LE MARCHE

SECTION III : ETUDE TECHNIQUE

3-1- LA DESCRIPTION DES IMMOBILISATIONS


3-2- PLAN DE PRODUCTION
3-3- MATIERES PREMIERES ET EMBALLAGES
3-4- PROCESSUS DE PRODUCTION
3-5- PERSONNEL

SECTION IV : ETUDE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DU PROJET

4-1- EVALUATION DU COUT DU PROJET


4-2- PLAN DE FINANCEMENT
4-3- CHARGES D’EXPLOITATION
4-4- RECETTES PREVISIONNELLES
4-5- COMPTES D’EXPLOITATION PREVISIONNELS
4-6- PLAN DE TRESORERIE PREVISIONNEL
4-7- VALEUR AJOUTEE

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FICHE SYNOPTIQUE DU PROJET

 Intitulé : Unité de production de bouillon et de transformation de produits locaux à


Moribabougou, Cercle de Kati.

 Promoteur :
 Produits :

- Bouillon poudre jaune ;


- Bouillon dagani ;
- Piment poudre ;
- Piment sauce ;
- féfé
- Persil
- L’ail
- Tomate poudre ;
- Poivre poudre ;
- Soumbala poudre ;
- Curry ;
- Moutarde ;
- Vinaigre 0,25 litre ;
- Vinaigre 0,5 litre ;
- Vinaigre 1 litre ;
- Oignon poudre 25 grammes ;
- Oignon poudre 150 grammes ;
- Oignon poudre 250 grammes ;
- Gombo en poudre ;
- Pâte d'arachide 150 grammes ;
- Pâte d'arachide 300 grammes ;
- Bouillon cube ;

 Capacité théorique : 100 cartons/jour, soit 240 000 cartons/an.

 Cout du projet : 45 507 309 F CFA


 Immobilisations : 41 542 500 F CFA
 BFDR : 3 964 809 F CFA

 PLAN DE FINANCEMENT
 Fonds propres  : 45 507 309 F CFA
 Crédit moyen terme : néant F CFA.

Chiffre d’affaires (3ème année) : 76 929 420 F CFA

Résultat net (3ème année) : 17 840 021 F CFA

 Taux de valeur ajoutée : 46,47 %


 Nombre d’emplois à créer : 06 emplois permanents

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INTRODUCTION

Le Mali appelé « Soudan français «  au 19ème siècle a repris avec l’indépendance le nom du
prestigieux empire qui s’étendait de la boucle du fleuve Niger à la côte de l’Atlantique

Largement soumis à l’influence saharienne, le Mali doit son originalité au grand ruban
argenté qui le traverse sur 1.600 km et la diversité de ses paysages.

Pays de vieille civilisation, il fut le berceau des grands empires du Ghana, Sosso, Mali et
Songhaï, au confluents de tous les axes commerciaux et culturels depuis le Moyen jusqu’à nos
jours.

Terre d’hospitalité et d’échanges, le Mali regorge d’énormes potentialités touristiques. En


témoigne : le pays Dogon, les sites de Gao, Tombouctou, Mopti, Djenné, Ségou, etc. sans
toutefois oublier la région des monts Mandingues, haut lieu de l’épopée mandingue.

Le Mali regorge de potentialités : les terres (12 millions d’hectares cultivables), l’agriculture,
l’élevage (près de 12 millions d’ovins, caprins et 5 millions de bovins), les potentialités
énergétiques (de nombreux sites pour des aménagements hydroélectriques), les potentialités
minières et les potentialités touristiques.

A travers l’histoire ancienne de l’Afrique, le Mali a toujours été connu pour ses richesses
aurifères. Aujourd’hui les ressources minérales inexploitées sont considérables, et
l’exploitation minière se développe très rapidement avec l’or qui occupe près de 8 % su
secteur.

Les exportations d’or s’élèvent présentement en valeur à près de 6 millions de dollars US, soit
le troisième produit d’exportation après le coton et le bétail.

Le coton représente 12 % de la valeur ajoutée du secteur agricole, plus de 50 % des recettes


d’exportation et 15 % du PIB. La production annuelle de coton graine a connu une forte
progression passant de 97 000 tonnes en 1981 a un peu plus de 35 0000 tonnes en 1995.

Le Mali, est l’un des premiers producteurs de coton d’Afrique de l’Ouest. Pour conserver son
avantage comparatif, il est mis en œuvre une politique visant à améliorer la qualité du coton et
à rentabiliser la filière, à travers la modernisation et le financement de nouvelles unités de
traitement avec l’appui de la CFD et des Pays-Bas.

Le secteur agropastoral participe à hauteur de 45 % à la formation du PIB, et le secteur


industriel 13 %. En ce qui concerne le secteur industriel, 80 % de la valeur ajoutée du secteur
provient de l’agroalimentaire, du textile et des cuirs et peaux.

Le premier soutien à l’ajustement structurel du Mali est intervenu en 1988 avec le programme
d’ajustement structurel (PAS) en 1991. Les efforts d’ajustement économique ainsi déployé
depuis le second semestre de 1988 ont permis l’adoption d’importantes mesures pour une
remise sur pied de l’économie.

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Celles-ci ont trait à la libéralisation des prix et du commerce, à la simplification du cadre
réglementaire régissant, les activités économiques, à la révision de la fiscalité de porte et
intérieure et à la reforme des entreprises publiques.

L’agriculture joue un rôle primordial dans l’économie du Mali. L’agriculture et l’élevage


occupent 80 % de la population. Les activités agropastorales sont au cœur du développement
social et économique du pays. Cependant ce secteur est fortement dépendant de la
pluviométrie.

Les grandes sécheresses du début du 19ème siècle et des années ’70 et ‘80 ont fait prendre
conscience que la démarche de l’irrigation est essentielle non seulement pour assurer la
sécurité alimentaire mais également pour développer une agriculture intensive tournée vers
l’exportation.

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SECTION I : GENERALITES

1.1. L’HISTORIQUE

Le bouillon cube fut inventé dans les années 1880. Au début il s’agissait d’extrait de viande.
En 1908 Julius Maggi commença sa commercialisation de bouillon dans sa forme de cube,
produit déshydraté. Aujourd’hui il existe différents types de cubes qui ne contiennent pas
toujours de la viande.

Après deux ans de recherche, Julius Maggi, entouré de chimistes et de physiologistes, met au
point, à l'aide d'appareils à griller et à moudre, une technique de transformation des
légumineuses en aliments facilement digestibles, de préparation simple et rapide. Le 19
novembre 1884 est signée une convention avec Maggi aux termes de laquelle la Société suisse
d'utilité publique patronne durant trois ans la nouvelle invention.

En janvier 1885 commence, à Kempttal, la fabrication industrielle de la farine de


légumineuses. La société Maggi et Cie, fondée en 1886, a alors pour finalité la "fabrication et
commerce de produits alimentaires et populaires, de spécialités et de produits médicaux". La
valeur gustative n'est pas absente des préoccupations de Julius Maggi.

La "gamme" s'enrichit en 1886 de trois farines de légumineuses - pois, haricots et lentilles - et


d'un assortiment de "Potages déshydratés prêts à la cuisson" obtenus grâce à un procédé de
séchage des légumes (déshydratation) et présentés sous forme de rouleaux compacts. Les
produits instantanés viennent de naître. Parallèlement, Julius Maggi élabore en 1887 l'
"Arôme" pour assaisonner bouillons et potages. "Cette industrialisation de la cuisine permet à
l'ouvrier d'obtenir de suite, par simple chauffage, une nourriture substantielle et à bon
marché".

Après avoir développé la soupe déshydratée et l’arôme liquide pour assaisonner les bouillons
et les potages, il lance le bouillon cube en 1898, qui deviendra le "bouillon Kub", vendu par la
suite sous forme de tablette. La naissance de ces produits s’inscrit dans un contexte de société
industrielle, ils s’adressent à une clientèle populaire. "Cette industrialisation de la cuisine
permet à l’ouvrier d’obtenir de suite, par simple chauffage, une nourriture substantielle et à
bon marché" (Julius Maggi).

La demande n'étant pas circonscrite à la seule Suisse, des dépôts sont créés, durant les trois
premières années, à Paris, Berlin, Vienne et Londres. En 1890, la société, devenue société
anonyme, a pour dénomination "Fabrique des Produits Alimentaires Maggi".

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En 1901, Julius Maggi devenu Jules Maggi, s'installe à Paris. Présent en France depuis 1897 à
travers la compagnie Maggi et la société des boissons hygiéniques - en charge, depuis 1899 de
la fabrication et du commerce de bouillons liquides stérilisés.
Après son large succès en Europe, le bouillon cube pénètre le marché africain avec la
colonisation. Dans les années 1970, les multinationales créent des filiales en Afrique de
l’Ouest. Des entreprises locales se lancent ensuite dans la production de bouillon cube,
n’hésitant pas à imiter les caractéristiques dominantes de Maggi. Ainsi apparaissent des
concurrents arborant les couleurs rouge et jaune de la célèbre tablette, ou baptisant leur
bouillon cube de noms similaires.

1.2. L’ENVIRONNEMENT DU PROJET

1.2.1. Environnement économique

L’économie du Mali reste dominée par le secteur primaire et notamment agricole. Les
secteurs secondaire (industrie) et tertiaire sont peu développés. L’agriculture est confrontée à
des difficultés récurrentes : sécheresses répétitives depuis les années 1970, baisse du prix des
matières premières produites, comme le coton, hausse des coûts de production (intrants et
carburants). La production aurifère est importante au Mali. Le secteur industriel étant peu
développé, le Mali importe une grande partie des biens de consommations.

L’économie du Mali est avant tout agricole. 80 % de la population active travaille dans ce
secteur qui représentait 44 % du PIB (16 % pour le secteur secondaire et 40 % pour le secteur
tertiaire). Mais la production agricole est faible, souffrant à la fois d’un manque
d’infrastructure en milieu rural, de rendements faibles trop liés aux variations climatiques.

L’élevage représente 10 % du PIB. Elle est la principale ressource de 30 % de la population.
75 % du bétail malien est constitué de troupeaux transhumants. L’élevage est l’activité
principale des peuls et des touaregs. Le bétail est le troisième produit exporté par le Mali,
après l’or et le coton.

Le Mali est devenu le troisième producteur d’or en Afrique (derrière l’Afrique du Sud et le
Ghana). L’or est la première exportation et représente 15 % du PIB et 70 % des recettes
d’exportation.

La consommation énergétique provient en grande partie (81 %) du bois et du charbon de bois,


largement devant les produits pétroliers (16 %) et l’électricité (3 %). Cette surconsommation
des produits du bois crée une pression trop forte sur les forêts et accélère la désertification.

Le recensement industriel réalisé en 2009 dénombre 517 entreprises industrielles dont la


plupart près de 70 %, sont installée dans le district de Bamako.

Sur la pression d’organisations internationales comme la Banque mondiale et le Fonds


monétaire international (FMI), le Mali a mis en place une politique d’ajustement structurel qui
consiste à libéraliser l’économie (liberté des prix, fin du monopole pour l’importation et
l’exportation, privatisations).

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Le Mali souffre de son enclavement. Ne possédant aucune façade maritime, il est dépendant
des ports des pays de la sous-région, Abidjan était le principal port utilisé jusqu’au
déclenchement de la Guerre civile de Côte d'Ivoire. Depuis, les ports de Lomé au Togo et
Nouakchott en Mauritanie, ainsi que Dakar au Sénégal ont pris la relève. Mais les
infrastructures routières insuffisantes sont un frein et le gouvernement malien a décidé de
faire du désenclavement une priorité.

L’économie du Mali est avant tout agricole. 80 % de la population active travaille dans ce
secteur qui représentait 44 % du PIB (16 % pour le secteur secondaire et 40 % pour le secteur
tertiaire). Mais la production agricole est faible, souffrant à la fois d’un manque
d’infrastructure en milieu rural, de rendements faibles trop liés aux variations climatiques.

La superficie des terres effectivement cultivées est estimée à 3 millions d’hectares soit 10 %
des terres arables. Le potentiel des terres irriguées est estimé à environ 1 million d’hectares,
mais seulement 130 000 ha sont actuellement complètement exploités.

L’agriculture est pratiquée par 630 000 petites exploitations familiales. La superficie moyenne
est de 4,5 ha mais 40 % des exploitations ont une superficie inférieure à 3 ha.

Le Mali est devenu le troisième producteur d’or en Afrique (derrière l’Afrique du Sud et le
Ghana). L’or représente 15 % du PIB et 70 % des recettes d’exportation. De nouvelles mines
d’or devraient être ouvertes dans les prochaines années.

Le recensement industriel réalisé en 2009 dénombre 517 entreprises industrielles en activité.


La plupart, 70 %, sont installées dans le district de Bamako.

Le tourisme est devenu un secteur important de l’économie malienne, avec la création de


17.000 emplois dans cette filière. Le tourisme est concentré actuellement dans trois régions :
le pays dogon, Djenné- Mopti et Tombouctou

La situation de l'emploi au Mali se caractérise par un manque de personnel qualifié. Le


problème ne se pose pas uniformément pour l'ensemble des secteurs d'activité. Le BTP, le
textile et la métallurgie sont en pénuries d'ouvriers qualifiés, ce qui entraîne une embauche de
main d'œuvre étrangère (Togo, Bénin, Sénégal, etc.).

Au Mali, la société EDM -SA (Energie du Mali -SA) assure la distribution de l’électricité et
de l’eau.

Au Mali, depuis 2002, deux opérateurs se partagent l’exploitation des services de


télécommunications : la SOTELMA (Société de Télécommunications du Mali) et ORANGE
MALI-SA.

Au Mali, un prix moyen par m² n’est pas un critère fréquemment utilisé. La fixation du loyer
est fonction du standing, des éléments de confort et de la localisation du local. Elle dépend

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beaucoup plus des qualités de négociateur du bailleur et du locataire, que des critères
généralement utilisés en Europe (superficie).

Les marchandises proviennent généralement de Côte d'ivoire, du Bénin ou du Togo. Depuis


septembre 2002, date de la crise politique en Côte d'Ivoire, d'où provenait l'essentiel des
marchandises, il y a eu un basculement du fret du corridor ivoirien vers d’autres corridors.

Le Mali compte 13 banques et 3 établissements financiers.

1.2.2. Environnement législatif et réglementaire

Le pays s’est ainsi récemment doté :

- d’un Code des Investissements qui garantit la sécurité des investissements et le


rapatriement des fonds et prévoit un ensemble d’avantages fiscaux et Douaniers ;
- d’un Code Domanial et Foncier ;
- d’une harmonisation de différents textes dans le cadre du droit des affaires,
notamment au niveau de l’OHADA et de l’UEMOA ;
- d’une Loi d’Orientation Agricole ;
- d’un nouveau Code Général des Impôts et d’un Livre des Procédures Fiscales ;
- d’un Code de l’Eau ;
- d’un nouveau Code Pétrolier.

1.2.3. Environnement institutionnel

Le Gouvernement du Mali a mis en place des structures en vue d’assister les investisseurs
privés. Parmi ces structures, on peut citer : le Ministère Délégué Chargé de la Promotion des
Investissements et de l’Initiative Privée, l’Agence pour la Promotion des Investissements au
Mali (API - Mali), l’Office Malien de l’Hôtellerie et du Tourisme (OMATHO), la Direction
Nationale de l’Industrie (DNI), la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence
(DNCC), l’Institut Nationale de Prévoyance Sociale (INPS), l’Inspection et le Tribunal de
Travail et l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA).

1.3. LE PROJET

1-1-1. Objet 

Le présent projet porte sur la réalisation d’une unité de production de bouillon et de


transformation de produits alimentaires locaux à Moribabougou, Cercle de Kati.

1-1-2. Justification

Le bouillon cube industriel, omniprésent sur les étals des marchés et dans les supermarchés du
Mali, risque de supplanter la grande variété de condiments traditionnels préparés par les

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femmes à base de feuilles de baobab, d’échalote, de néré, de piment et de gombo,
conformément à un savoir ancestral.

Les condiments traditionnels sont meilleurs, plus sains et permettent d’enrichir les plats par
leurs couleurs et leurs saveurs variées.

Le projet se justifie par :

 le changement des habitudes alimentaires ;


 l’insuffisance de la production nationale
 la valorisation des épices locales ;
 la substitution aux importations ;
 la volonté du promoteur d’apporter sa pierre au développement industriel de son pays ;
 l’équilibre de la balance de paiements ;
 la création d’emplois et de valeur ajoutée.

1-1-3. Localisation

L’unité sera implantée à Moribabougou, Cercle de Kati.

1-2- LE PROMOTEUR

Le projet est initié par Monsieur YOUSSOUF DIAWARA, Opérateur économique de


nationalité Malienne.

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SECTION II : ETUDE DE MARCHE

2-1- LES PRODUITS

Les produits faisant l’objet de la présente étude sont :

- le bouillon poudre jaune ;


- le bouillon dagani ;
- le piment poudre ;
- le piment sauce ;
- la tomate poudre ;
- le poivre poudre ;
- le soumbala poudre ;
- le curry ;
- la moutarde ;
- le vinaigre 0,25 litre ;
- le vinaigre 0,5 litre ;
- le vinaigre 1 litre ;
- l’oignon poudre 25 grammes ;
- l’oignon poudre 150 grammes ;
- l’oignon poudre 250 grammes ;
- le gombo en poudre ;
- la pâte d'arachide 150 grammes ;
- la pâte d'arachide 300 grammes ;
- le bouillon cube ;
- la mayonnaise.

Tous les produits emballés dans des sachets empaquetés par lot de 50 sachets et mis dans des
cartons. Chaque carton contient 10 paquets.

2-2- LE MARCHE

Le marché visé par le produit est le marché malien. Pour arriver à se faire une idée sur le
marché des produits concernés, il a fallu :

 faire une recherche documentaire auprès des services tels : la Direction Générale des
Douanes, l’Institut National de la Statistique, la Direction Nationale de l’Industrie, la
Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence, etc. Ces recherches visaient à
savoir les niveaux des importations, les intentions levées pour l’importation des produits,
les importateurs, les fabricants.
 exploiter d’études récentes faites sur le marché du bouillon au Mali ;
 enquêtes auprès des consommateurs ;
 faire des entretiens avec des commerçants.

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2-2-1. L’Offre

L’offre de bouillons de cubes est assurée par deux sources :

- la production locale,
- les importations

a) La Production locale

La production nationale était l’œuvre de deux unités industrielles la Société Industrielle des
Alimentaires et Kouma Alimentation Moderne.

Toutes ces deux unités font seulement le conditionnement des bouillons en important les
matières premières, les consommables et les emballages.

La Société Industrielle de Produits Alimentaires (SIPAL) conditionne les bouillons cube de


marque « JUMBO ». Elle a démarrée ses activités en avril 1986 et a capacité annuelle
installée de 150.000.000 unités de 10 g.

Les bouillons cube « Maggi » sont produits par Kouma Alimentation Moderne
(KOUMALIM). Sa capacité de production est de 336 tonnes par an.

b) Les Importations

Les importations des importations des préparations pour sauces et sauces préparées,
condiments et assaisonnement proviennent de plusieurs sources. En 2009 la valeur de ces
importations était de l’ordre de 1.690.581.124 f CFA pour un poids net de 3.733.220
kilogrammes.

Quant aux importations des préparations pour soupes, potages ou bouillons, leur valeur était
estimée à 11.209.244.913 F CFA pour un poids net de 8.642.258 kilogrammes.
IMPORTATIONS DES PREPARATIONS POUR SAUCES ET SAUCES PREPAREES, CONDIMENTS ET ASSAISONNEMENT

ORIGINE VALEUR CAF (F CFA) POIDS NET (Kg)


France 487 856 598 663 475
Belgique-Luxembourg 9 873 142 24 781
Pays Bas 124 614 540 429 928
Italie 4 055 992 8 217
Espagne I 22 601 099 85 402
Espagne II 16 448 232 58 346
Ukraine 14 743 584 54 720
Egypte 87 708 320
Burkina Faso 25 526 167 44 000
Sénégal 402 476 183 1 042 821
Guinée 20 311 176 64 404
Côte d'Ivoire 128 401 028 84 751

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Ghana 56 300 555 148 770
Togo 79 886 287
Etats Unis d'Amérique 77 738 092 179 388
Liban 2 482 290 8 899
Doubaï 14 673 013 23 044
Abou Dhabi 21 728 900 29 766
Thaïlande 71 957 144
Vietnam 1 373 429 10 159
Chine 95 205 435 266 540
Hong-Kong 163 932 118 505 058
Total 1 690 581 124 3 733 220

Les pays de provenance des importations des préparations pour sauces et sauces préparées,
condiments et assaisonnement sont dans l’ordre :

- la France ;
- le Sénégal ;
- Hong-Kong ;
- la Côte d’Ivoire ;
- les Pays-Bas ;
- la Chine ;
- les Etats Unis d’Amérique ;
- le Ghana ;
- l’Espagne, etc.
IMPORTATIONS DES PREPARATIONS POUR SOUPES, POTAGES OU BOUILLONS; SOUPE, POTAGES OU BOUILLON

ORIGINE VALEUR CAF (F CFA) POIDS NET (Kg)


France 29 522 124 28 901
Italie 98 395 90
Espagne I 56 922 060 46 600
Espagne II 83 082 989 71 146
Maroc 4 695 153 16 912
Burkina Faso 54 742 973 29 025
Sénégal 3 342 746 034 2 139 709
Guinée 9 151 989 15 423
Côte d'Ivoire 7 586 847 045 6 264 480
Afrique du Sud et Namibie 2 015 714 3 622
Etats Unis d'Amérique 35 826 350 21 752
Liban 578 146 1 100
Vietnam 250 953 810
Chine 2 764 988 2 688
Total 11 209 244 913 8 642 258

Les pays de provenance des importations des préparations pour soupes, potages ou bouillons;
soupe, potages ou bouillon sont dans l’ordre :

- la Côte d’Ivoire ;
- le Sénégal ;
- l’Espagne ;
- le Burkina Faso ;

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- les Etats Unis d’Amérique ;
- la France ;
- la Guinée ;
- le Maroc, etc.

2-2-2. La Demande

La demande de cubes de bouillons émane de l'ensemble des ménages au Mali. A cette demande
il faut ajouter celle des hôtels, restaurants, cantines, etc.

Selon le dernier Recensement de la Population et de l’Habitat, le Mali compte 14.517.176


habitants dont 7.202.744 hommes et 7.314.432 femmes. Avec une moyenne 6 personnes par
ménage, le Mali compte près de 2.369.866 ménages repartis comme suit :

 District de Bamako  : 288.176 ménages ;


 Région de Kayes  : 308.794 –« -
 Région de Koulikoro  : 366.811 –« -
 Région de Sikasso  : 410.449 –« -
 Région de Ségou  : 391.116 –« -
 Région de Mopti : 379.954 –« -
 Région de Tombouctou : 121.554 –« -
 Région de Gao  : 90.273 –« -
 Région de Kidal  : 12.739 –« -

Selon une enquête menée auprès d’un échantillon de 100 ménages la consommation moyenne de
bouillon pour un ménage est de 3,5 cubes par jour, soit une consommation annuelle pour
l’ensemble de ménages évaluée à 3.027.503.815 cubes.

CONSOMMATION ANNUELLE DE BOUILLON/REGION (unité)

Désignation Consommation
  annuelle
District de Bamako 368 144 840
Région de Kayes 394 484 335
Région de Koulikoro 468 601 053
Région de Sikasso 524 348 598
Région de Ségou 499 650 690
Région de Mopti 485 391 235
Région de Tombouctou 155 285 235
Région de Gao 115 323 758
Région de Kidal 16 274 073
Total 3 027 503 815

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A cette consommation il faut ajouter les autres consommations (hôtels, restaurants, casernes,
gargote, etc.) qui peuvent être estimées à 10 % de la consommation des ménages, soit
302.750.382 cubes/an.

Il en résulte que le besoin en cubes sur l’ensemble du territoire malien peut être estimé à
3.330.254.197 cubes, ce qui est bien supérieur à l’offre estimée à 189.600.000 cubes par an.

2-2-3. Circuit de commercialisation des produits

PRODUCTION

GROSSISTE CONSOMMATEURS

DEMI -GROSSISTES

DETAILLANTS

CONSOMMATEURS

2-2-4. Stratégie de commercialisation

La stratégie commerciale consistera à :

- la participation à des foires commerciales ;


- l’affiche publicitaire ;
- les annonces publicitaires (télé, radio et presse écrite), etc.

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- le marketing direct : approche des clients et des consommateurs pour la promotion de nos
produits, des cadeaux sont offerts (tee-shirts, casquette, porte clé etc.).
- la vente directe : des équipes se chargerons de la vente publicitaire dans toutes les
communes de Bamako et à travers tout le pays.
- la publicité gratuite : des affiches, des autocollants et des tee-shirts seront gratuitement
distribué au clients et consommateur.

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SECTION III : ETUDE TCHNIQUE

3-1- LA DESCRIPTION DES IMMOBILISATIONS

3-1-1. Immobilisations incorporelles

 Frais d’établissement

Les frais d’établissement sont constitués des frais du notaire, des frais d’études, des frais de
voyages, des frais d’hypothèques, frais de nantissement, de la commission d’engagement, des
frais de mise en gage et des divers et imprévus.

 Besoins en fonds de roulement

Les besoins en fonds de roulement sont constitués des achats farine (1 mois), des achats
amidon (2 mois), des achats de glutamate (2 mois) des achats d’épices (15 jours), des achats
de film, des achats de paquets (1 mois), des achats de cartons, des frais de personnel (1 mois),
des travaux, fournitures et services extérieurs (1 mois), frais divers de gestion (1 mois), des
frais de marketing (1 mois) et de la sécurité de caisse.

3-1-2. Immobilisations corporelles

 (Location)

L’unité sera implantée dans Moribabougou, Cercle de Kati

 Aménagements et installations

Les aménagements et installations concernent l’aménagement du local, les installations


électriques, les installations téléphoniques, l’adduction d’eau, l’installation des équipements
de production.

 Equipement de production

 Matériel roulant

Le matériel roulant se compose de :

- 01tricycle;

 Matériel et mobilier de bureau

Le amtériel et mobilier comprend :


- le matériel de bureau;
- le système informatique;
- le logiciel;

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- le mobilier de bureau;
- le mobilier d’atelier ;
- le matériel de comptabilité.

3-2- LE PLAN DE PRODUCTION

Capacité théorique horaire 2 500 sachets de 15 g


Nombre d'heures de travail/jour 8 heures
sachets de 15
Capacité théorique journalière 20 000 grammes
Nombre de jours ouvrables 300 jours
sachets de 15
Capacité théorique annuelle 6 000 000 grammes
Rendement 1ère année 75%
Taux de perte 0,5%

1 Paquet contient 50 sachets


1 Carton contient 10 paquets

Désignation An.1 An.2 An.3 An.4 An.5


Capacité théorique
(sachets) 6 000 000 6 000 000 6 000 000 6 000 000 6 000 000
Rendements 75% 80% 85% 85% 85%
Production
effective (sachets)
en sachet 4 500 000 4 800 000 5 100 000 5 100 000 5 100 000
en
kilogramme 2 250 000 2 400 000 2 550 000 2 550 000 2 550 000
en tonne 2 250 2 400 2 550 2 550 2 550
Perte 22 500 24 000 25 500 25 500 25 500
Production vendue
en sachets 4 477 500 4 776 000 5 074 500 5 074 500 5 074 500
en paquets 89 550 95 520 101 490 101 490 101 490
en cartons 8 955 9 552 10 149 10 149 10 149

26
3-3- LES MATIERES PREMIERES ET EMBALLAGES

3-3-1. Matières premières et ingrédients

Les matières premières et ingrédients utilisées sont :

- la farine de maïs,
- l’amidon,
- le glutamate ;
- les épices (oignon, ail, persil, carotte, haricot vert, poivron),
- le poulet,
- autres.

Evolution des productions des cultures maraichères (en tonne)

Haricot
Campagne Céleri Persil Gombo Tomate Piment Oignon Ail Carotte vert Poivron
2004/2005 - 9 16 954 50 083 4 535 23 634 4 414 6 593 1 127 4 024
2005/2006 30 18 53 654 96 160 6 800 38 618 4 354 7 869 2 106 4 884
2006/2007 98 1 175 81 243 59 404 3 850 27 149 6 641 7 749 2 378 5 081
2007/2008 106 66 80 751 72 479 6 211 42 322 6 677 24 153 2 246 5 258
2008/2009 121 1 800 232 265 85 646 5 117 75 005 6 684 17 056 1 795 6 032
2009/2010 90 794 113 958 107 678 4 696 110 449 5 629 10 025 650 4 734
2010/2019 804 131 620 119 067 2 297 46 327 5 006 8 684 1 486 3 219

Source : Recueil des statistiques du secteur de développement rural (2001-2019)

3-3-2. Emballages

Ils se composent de :

- film ;
- sachets ;
- paquets ;
- carton.

26
-
3-4- LE PROCESSUS DE PRODUCTION

Le processus de production du bouillon comprend six (6) étapes qui sont :

1. Préparation des intrants

Cette étape consiste à éplucher les légumes et les tubercules frais ainsi qu’à enlever le son du
maïs.

2. Lavage des intrants

Au cours de cette étape, les légumes et les tubercules sont proprement lavées dans de l’eau.
Les poulets sont lavés, rôtis à l’huile puis découpés en petits morceaux.

3. Broyage des intrants

Cette étape consiste à broyer séparément les différentes matières dans des moulins afin
d’obtenir une poudre fine.

4. Mélange des intrants

Les différentes poudres fines sont mises ensemble puis introduites dans une machine afin
d’obtenir un mélange homogène.

5. Tamisage de la poudre

Le mélange homogène est tamisé à l’aide de tamis à petites mailles pour l’obtention du
bouillon en poudre.

6. Conditionnement du produit fini

Le bouillon en poudre ainsi obtenu est conditionné dans des sachets en papier aluminium de
dimensions variables à l’aide d’ensacheuses automatiques après être passé dans les doseurs de
chaque machine. Les produits ensachés sont ensuite emballés en paquet de 7,5 kg.

26
3-5- LE PERSONNEL

L’effectif se compose de six (06) emplois permanents :

Postes

Effectif
Gérant

1
Chef production

-
Ouvriers

4
Gardiens

1
Total

26
SECTION IV : ETUDE FINANCIERE ET ECONOMIQUE

4-1- EVALUATION DU COUT DU PROJET

4-1-1. Immobilisations (F CFA)

Frais d’établissement 150 000


frais d'étude 100 000
divers 50 000
Aménagement et Installations 300 000
Equipements de production 36 250 000
Machine de conditionnement 30 000 000
Séchoirs 2 000 000
Machine d'emballage 600 000
Moulin + accessoires 2 000 000
Transport + dédouanement 1 500 000
Divers 150 000
Matériel roulant 1 500 000
Tricycle de livraison 1 500 000
Matériel et Mobilier de bureau 3 342 500
1 Climatiseur 1 CV 160 000
1 Climatiseur 2 CV 225 000
1 Ordinateurs + accessoires 1 200 000
5 Tables 300 000
2 Fauteuils 100 000
5 Chaises 150 000
1 Imprimantes 250 000
1 Photocopieuse 600 000
5 Ventilateurs 87 500
2 Armoires 120 000
Autres 150 000
Total des immobilisations   41 542 500

4-1-2. Besoins en fonds de roulement (F CFA)

Le besoin en fonds de roulement initial constitué des achats farine (1 mois), des achats
amidon (2 mois), des achats de glutamate (2 mois) des achats d’épices (15 jours), des achats
de film, des achats de paquets (1 mois), des achats de cartons, des frais de personnel (1 mois),
des travaux, fournitures et services extérieurs (1 mois), frais divers de gestion (1 mois), des
frais de marketing (1 mois) et de la sécurité de caisse.

26
RECAPITULATIF DES INVESTISSEMENTS (F CFA)

COUT TOTAL = IMMOBILISATIONS + BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

IMMOBLISATIONS 41 542 500 F CFA


BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT 3 964 809 F CFA
TOTAL DES INVESTISSEMENTS 45 507 309 F CFA

26
4-2- PLAN DE FINANCEMENT DU PROJET

Le projet sera financé sur fonds propres et crédit moyen terme.

4-2-1. FONDS PROPRES

Les fonds propres sont estimés à 45 507 309 F CFA serviront au financement des frais
d’établissement, des aménagements et installations,du matériel roulant, des équipements
auxiliaires et du matériel et mobilier.
4-2-2. CREDIT MOYEN TERME

4-3- CHARGES D’EXPLOITATION

4-3-1. Achats

Les achats concernent les matières premières, les ingrédients et les emballages.

Désignation An.1 An.2 An.3 An.4 An.5


Achats 23 650 000 24 832 500 26 074 125 26 074 125 26 074 125
Total 23 650 000 24 832 500 26 074 125 26 074 125 26 074 125

4-3-2. Frais de personnel


Effectif
s     Salaires  
Postes   Mensuels     Annuels
      An.1 An.2 An.3
Gérant
1 100 000 1 200 000 1 506 720 1 891 838
Chef production
- 75 000 - - -
Ouvriers
4 45 000 2 160 000 2 712 096 3 405 308
Gardiens
1 35 000 420 000 527 352 662 143
Total général
6 255 000 3 780 000 4 746 168 5 959 289
Charges sociales 65 178 966 168 1 213 121 1 523 194
Frais de personnel  
320 178 4 746 168 5 959 289 7 482 483

4-3-3. Impôts et taxes

Les impôts et taxes sont constitués des vignettes, de la contribution forfaitaire, de la taxe de
logement, de la taxe de la voirie et de la ccim, de la patente et des taxes diverses.

Contribution forfaitaire 3,5% MS


Taxe de logement 1% MS
Taxe formation
professionnelle 0%
Taxe emplois jeune 0%
Valeur d’actif 36 550 000

26
Base d’imposition 1 827 500
Revenu foncier 1 096 500
Impôt/revenu foncier 219 300
Droit proportionnel 182 750
Droit fixe 150 000
Patente 332 750

taxe de la voirie 10% patente


taxe de la CCIM 5% patente

RECAPITULATIF IMPOTS ET TAXES

Désignation An.1 An.2 An.3 An.4


32 000 32 000 32 000 32 000
Vignette
132 300 166 116 208 575 208 575
Contribution forfaitaire (3,5%)
37 800 47 462 59 593 59 593
Taxe de logement (1%)
Patente 332 750 332 750 332 750 332 750
33 275 33 275 33 275 33 275
taxe de la voirie
16 638 16 638 16 638 16 638
taxe de la CCIM
Total 584 763 628 240 682 830 682 830

4-3-4. Fournitures et services extérieurs

Les fournitures et srvices extérieurs sont constitués des assurances, carburant, lubrifiant,
entretiens et réparations, pièces de rechange, pneumatique, visite technique et énergie
(électricité +eau).
Désignation An.1 An.2 An.3 An.4
Assurance
289 875 289 875 289 875 289 875
Entretiens/reparations
1 478 738 1 685 700 1 892 663 1 892 663
Pièces de rechange
4 109 250 4 109 250 4 109 250 4 109 250
Pneumatique
- - - -
Loyer
2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000
Total
8 277 863 8 484 825 8 691 788 8 691 788

4-3-5. Dotations aux amortissements


Désignation Montant Durée An.1 An.2 An.3

Aménag/Agenc/Installations 300 000 10 30 000 30 000 30 000


3 3 3
Equipements de production 36 250 000 10 625 000 625 000 625 000

Matériel roulant 1 500 000 5 300 000 300 000 300 000
Matériel et Mobilier de
3 342 500 5 668 500 668 500 668 500
bureau
Total amortissement 41 392 500   4 623 500 4 623 500 4 623 500

Amortissements cumulés     4 623 500 9 247 000 13 870 500

26
4-3-6. . Frais divers de gestion

Désignation An.1 An.2 An.3


Montant 5 400 000 5 670 000 5 953 500

26
4-4- RECETTES PREVISIONNELLES

4-4-1. Calcule du prix de revient

Désignation Valeur
Achats 26 074 125
Frais de personnels 7 482 483
Impôts et taxes 682 830
TFSE 8 691 788
FDG 5 953 500
Amortissements 4 623 500
Total coût de production 53 508 226
Marge bénéficiaire (10%) 5 350 823
Chiffres d'affaires HT 58 859 048
TVA 10 594 629
Chiffres d'affaires TTC 69 453 677
Production vendue 10 149
Prix de vente HT 5 799,49
Prix de vente TTC 6 843,40

La structure du prix de revient donne un prix de vente hors taxes de 5799 F CFA et un prix de
vente toutes taxes comprises de 6843 F CFA. Ces prix sont proches des prix actuels pratiqués.

4-4-2. Calcul des recettes prévisionnelles

Désignation An.1 An.2 An.3


Production vendue (en
carton) 8 955 9 552 10 149
Prix de vente d'un
carton 7 580 7 580 7 580
Chiffre d'affaires TTC 67 878 900 72 404 160 76 929 420

4-5- COMPTES D’EXPLOITATION PREVISIONNELS


Désignation An.1 An.2 An.3 An.4

Recettes 67 878 900 72 404 160 76 929 420 76 929 420

B.Charges

Achats 23 650 000 24 832 500 26 074 125 26 074 125

Frais de personnels 4 746 168 5 959 289 7 482 483 7 482 483

Impôts et taxes 584 763 628 240 682 830 682 830

TFSE 8 277 863 8 484 825 8 691 788 8 691 788

FDG 5 400 000 5 670 000 5 953 500 5 953 500

26
Amortissements 4 623 500 4 623 500 4 623 500 4 623 500

Total B 47 282 293 50 198 354 53 508 226 53 508 226

C. Résultats bruts 20 596 607 22 205 806 23 421 194 23 421 194

D. Rev.Foncier 1 096 500 1 096 500 1 096 500 1 096 500

E. Revenu D’exploitation 19 500 107 21 109 306 22 324 694 22 324 694

F.Impôts/BIC 5 850 032 5 277 327 5 581 174 5 581 174

G. Impôts/revenu foncier - - - -

H.Résultats nets 14 746 575 16 928 480 17 840 021 17 840 021

J.Résultats nets cumulés 14 746 575 31 675 055 49 515 075 67 355 096

4-6- PLAN DE TRESORERIE PREVISIONNEL

Désignation An.0 An.1 An.2 An.3

A/RESSOURCES

Fonds propres 45 507 309


Emprunts -
Amortissements - 4 623 500 4 623 500 4 623 500
Résultats nets - 14 746 575 16 928 480 17 840 021
Total A 45 507 309 19 370 075 21 551 980 22 463 521
B/EMPLOIS

Immobilisation 41 542 500


BFDR 3 964 809
Variation BFDR - - 265 771 300 575
Remboursements - - -
Total B 45 507 309 - 265 771 300 575
C/TRESOR.DEGAGEE - 19 370 075 21 286 208 22 162 945
D/TRESOR.CUMULEE - 19 370 075 40 656 283 62 819 229

4-7- VALEUR AJOUTEE

26
Désignation An.1 An.2 An.3 An.4
A- VALEUR JOUTEE
Frais de personnel
4 746 168 5 959 289 7 482 483 7 482 483
Impôts et taxes
584 763 628 240 682 830 682 830
Amortisements
4 623 500 4 623 500 4 623 500 4 623 500
Résultats bruts
20 596 607 22 205 806 23 421 194 23 421 194
Total A 30 551 038 33 416 835 36 210 008 36 210 008
B.Chiffres d’affaires
67 878 900 72 404 160 76 929 420 76 929 420
C.Taux devaleur 45,01% 46,15% 47,07% 47,07%
ajoutée

26

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