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1ème BACHELOR
MAÎTRE – ASSISTANT : E.DE GUNSCH
Année académique 2010-2011
ANALYSE DU MOUVEMENT
ET BIOMECANIQUE
ANALYSE DU MOUVEMENT ET
ELEMENTS DE BIOMECANIQUE
PLAN DU COURS
1) HISTORIQUE :
2) PRE-REQUIS :
2.1 - Vecteurs, forces
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3.3.7 - Mouvement articulaire
3.3.8 - Mouvement articulaire du membre inférieur durant la marche
3.3.9 - Vitesses et accélérations lors de la course
3.6 - L’électromyographie :
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1.1 - Qu’est ce que la Science ?
Francis Bacon, philosophe des sciences du 17ème siècle affirme que la science vise à
l’amélioration du sort de l’homme sur terre…
Mais aujourd’hui on parle plus volontiers de « démarche scientifique »
La démarche scientifique sera :
- Observer
- Classifier
- Nommer
- Mesurer
- Analyser
- Poser le problème
La principale propriété de ce qui est « scientifique » est de pouvoir être infirmé par
l’expérience on dit que la théorie est « réfutable ».
L’affirmation : « Dieu existe » n’est pas une théorie scientifique car il n’est pas possible de démontrer
le contraire ;
C’est Karl Popper (La logique de la découverte scientifique,1978,Vigot), philosophe des sciences qui
tente de distinguer la théorie scientifique des autres. Il s’intéresse à ce problème dès 1919, il est avec
le français Bachelard un des francs opposant au « positivisme logique » courant de pensée à la mode
en ce début de siècle.
il ne s’agit pas, dit Popper, de savoir quand une théorie est vraie mais bien de distinguer science et
pseudo-science.
Attention, la science peut être dans l’erreur et la pseudo-science peut rencontrer la vérité…par
hasard.
C’est le cas par exemple des lois sur l’hérédité de Mendel, une fraude qui sent la vérité : en 1865,
(avant que Darwin ne publie « L’origine des Espèces ») Mendel publie : «Expériences sur les
Hybrides » son étude porte sur des petits pois mais Fischer(1936) rapporte qu’elle fut truquée par ses
disciples. En effet, la publication relate sur 400 sujets l’obtention de 100 récessifs et 300 dominants.
Ce résultat est trop beau pour être vrai.
En réalité les chiffres étaient de 550 donnant 450 D pour 100 R, ils trichèrent… mais dans le bon
sens, son intuition était parfaite et le futur lui donnera raison.
Le critère classique d’observation et expérience n’est pas suffisant, c’est de la méthode qu’il s’agit : si
elle est empirique ou pseudo empirique elle fait bien part d’observation et d’expérience ; C’est le cas
de l’astrologie où toutes les preuves sont empiriques.
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A propos des extraterrestres, en 1961, Frank Drake calcule une équation qui donne le nombre de
civilisations dans la galaxie. Son calcul est néanmoins entaché d’une erreur de 10 10 !
4° le sens de l’imprécision :
On a recensé plus de 80 explications à la disparition des dinosaures ;
Ce mystère réside dans l’imprécision de sa formulation : ils disparaissent il y a 65M d’années après
155M d’années de règne.
Si on regarde de près, ils n’ont pas disparu tout seuls (d’autres races ont également disparu) et
d’autres espèces ont survécu. De plus, cette disparition n’est pas unique : 75% des amphibiens et
80% des reptiles ont disparu il y a 250M d’années.
5° le sens de l’immodestie :
Ici, l’imposteur balaye d’un geste de la main tout ce qui a été dit auparavant : Galilée, Newton, Darwin
se trompent, le Ying et le Yang expliquent tout en une heure.
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Tenter dans une classe d’étudiants de trouver une définition, montre une très grande divergence
d’opinion. Il n’y a pas une intelligence mais bien différents aspects de l’intelligence.
C’est Binet, au début du siècle qui met au point le quotient intellectuel pour dépister les enfants
retardés.
On en a fait une arme de sélection sociale au service du racisme contre les noirs aux USA.
Galton affirme que l’intelligence est héréditaire et le QI permet de classer le monde ;
C’est Burt, un psychologue anglais qui va en apporter la démonstration, il sera même nommer SIR en
1971 pour ses travaux.
Il va entre 1943 et 1966 étudier des vrais jumeaux, de par le monde, séparés à la naissance et
dissocier ce qui est inné de ce qui est acquis. Il publiera ses résultats successivement sur 15-21-30 et
53 paires de jumeaux.
Il démontre une forte corrélation des QI, constate la non influence du milieu et conclut à l’hérédité de
l’intelligence.
Or, si on analyse ces travaux de plus près, on s’aperçoit que :
1° Les coefficients de corrélation sont identiques dans toutes les séries au centième près.
2° Les collaboratrices qu’il cite n’existent pas
3°On découvre en 1976 le journal intime de sa sœur qui révèle qu’il calcule en 1969 les données
fictives de 53 jumeaux à la demande de Harvard et cela 3 ans après sa publication seuls les 15
premiers jumeaux étaient réels.
Pourquoi a-t-il fait cela ?
- Il était convaincu de son hypothèse et Il avait un engagement philosophique avec les eugénistes :
- les riches sont riches par leur talent
- les enfants riches héritent de l’intelligence
- les riches réussissent mieux
Conclusion des eugénistes : « les riches restent riches et les pauvres restent pauvres » ………
maudites statistiques !
Plus fort encore : aux USA, Hernstein et Murray montrent que le QI des noirs est de 15 points
inférieur à celui des blancs, imaginez l’usage que l’on peut faire de cette observation ! (Hubert Reeves
a 25 points de moins que Sharon Stone )
Bien sûr c’est l’influence du milieu qui explique cette différence et non l’hérédité de l’intelligence.
Heureusement de très importantes études françaises sur des enfants adoptés classés par catégorie
socio – professionnelle ont mis un terme à ces dangereuses dérives dues à l’imposture scientifique.
Notre culture foisonne d’exemples d’impostures scientifiques depuis Rika Zaraï à l’affaire du sang
contaminé en passant par l’homéopathie et le caisson sensoriel, mais lorsqu’ elle coûte des vies,
l’imposture scientifique quitte les domaines de l’humour et du spectacle chers à Uri Geller, le tordeur
de petite cuiller.
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La gravitation (ou plus exactement la distorsion de l’espace-temps…) est à l’origine de toutes les
formes de mouvement, dans l’univers comme sur la terre, depuis le premier organisme unicellulaire
jusqu’à l’homme.
Et l’homme dans tout ça ?
Le corps humain est le système le plus complexe que nous connaissions actuellement (c’est rassurant
pour ceux qui rêvent d’études faciles…)
On s’accorde à dire que la vie serait apparue il y a 4.5 milliards d’années (à 15 jours près) au hasard
de collisions entre atomes mais on est certain que l’ADN, support de toute vie terrestre, existe depuis
3.5 milliards d’années, même si il n’a été découvert qu’en 1953 par Crick et Watson.
Cet ADN sert à transférer des informations d’une génération à une autre.
Au hasard des mutations, l’ADN a évolué et est devenu de plus en plus complexe il a donc été
capable de transmettre de plus en plus d’information. On a pu montrer que pendant les deux premiers
milliards d’années le taux d’accroissement de cette complexité était de 1 bit par cent ans et lors des
deux derniers millions d’années il est de 1 bit par an soit 100 fois plus.
Mais un phénomène majeur a fait exploser ce taux d’accroissement depuis 6000 ans : l’invention de
l’écriture. Aujourd’hui le taux de renouvellement de l’information par les livres correspond à 1 million
de bits par secondes…
L’homme est donc au règne animal ce que l’orchidée est au règne végétal, le sommet de la pyramide
de l’évolution !
Même si il faudrait une encyclopédie de trente cinq volumes pour transcrire son génome qui ne diffère
de celui du singe que d’un livre de poche, il parle, il tue ses amis et joue avec son I-pod en classe, ce
qui le différencie des autres animaux.
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Nous ne parlerons pas de son intelligence comme critère de supériorité sur l’animal d’une part parce
que les bactéries s’en sortent pas mal non plus et resteront sur terre bien après nous et d’autre part
parce que les supporters de foot ne se distinguent pas nécessairement par cet aspect de leur
« humanité ».
Mais l’homme en a vite marre de manger de l’herbe et décide de gouter les cerises autrement que
dans la fiente de pigeon, il se met donc debout (interprétation libre des théories en cours)
Le passage à la position debout n’ayant pour but que de favoriser et contrôler les autres mouvements.
Le développement du cerveau est lié à ce passage à la position debout.
L’évolution a cessé depuis des milliers d’années et le progrès dans le contrôle du mouvement se fait
par paliers de plus en plus petits.
Si on tient compte que cette évolution a duré 40 millions d’années, cette optimisation n’est pas
spectaculaire.
-Moins 40M : collecte de nourriture
-Moins 4, 4M : l’Australopithèque se redresse
-Moins 1,5M : Homo-sapiens marche debout et agit sur son environnement.
Actuellement, on défini le mouvement comme « une conséquence d'une interaction entre un système
biologique et son environnement. »
Cinq facteurs influencent cette interaction :
- La structure de l’environnement (forme, stabilité)
- Le champ de force externe (vitesse, accélération)
- La structure du système : organisation osseuse, résultat net de l’activité musculaire,
intégration motrice
- L’état psychologique : motivation, degré d’attention
- La tache à accomplir, le schéma du mouvement
Historiquement, les bases de cette nouvelle science naissent en 1500 avec Léonard de Vinci qui
dissèque pour comprendre le mvt afin de mieux peindre et sculpter. (Par ailleurs, en 1511, Michelange
peint des situations de saut et de vol (la création d’Adam) sans aucun support empirique.)
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Ainsi qu’avec André Vésale qui en 1543 crée l’anatomie.
Les travaux de Galilée (1600) vont révolutionner les connaissances en expliquant (sous forme de
pièces de théâtre) le mouvement comme une conséquence de la gravitation. Il invente la
trajectographie.
Ses émules, Kepler et Descartes, tenteront d’expliquer ce que perçoivent nos sens alors que le plus
grand physicien de tous les temps, Isaac Newton, découvre et explique la cause du mouvement, il
publie en 1687 : « PRINCIPIA » et introduit un mot nouveau : FORCE. Il inventera le calcul différentiel
( en même temps que Leibnitz en Allemagne)pour expliquer l’accélération de F = m a
La suite des découvertes qui serviront à la biomécanique peuvent être résumée dans le tableau qui
suit :
- 1616 : HARVEY décrit la pompe cardiaque et les bases de la contraction musculaire.
- 1750 : GALVANI découvre accidentellement que la cuisse d’une grenouille se contracte au
contact d’un scalpe électrisé.
- 1743 : Borelli publie « de motu animalium » il discute de l’application d’une force sur un système
biologique
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-1873 : Marey, à l’aide de senseurs pneumatiques,mesure l’accélération de la tête et le déplacement
du bassin pendant la marche.
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1898 : Beiersdorf invente le bandage adhésif
1898 : Sherrington observe le tonus exagéré des membres inférieurs chez le chat décérébré, 50 ans
plus tard il développera le modèle du fonctionnement intégratif du réseau neuronal et de la hiérarchie
dans le contrôle du mvt humain
1911 : Fick publie la première revue biomécanique des ligaments
1938 : Hill étudie les propriétés thermodynamiques de la contraction musculaire. Il développe
l’équation « Force – Vitesse » de forme hyperbolique
1938 : Elfftman quantifie la réaction au sol lors de la marche avec une PDF
1946 : Quigley : décrit le premier tape de cheville
1950 : Wilkie vérifie les prédictions de Hill à l’aide du premier dynamomètre isocinétique
1955 : Lissner introduit la biomécanique auprès des « physio-kinés »
1961 : Dempser introduit le « diagramme des corps libres » pour l’analyse des mouvement humains
1967 : Perry et Hislop proposent une terminologie pour décrire la marche
1973 : Burri décrit la rééducation avec le première attèle articulaire après chirurgie du genou
1979 : Anderson commercialise la première genouillère
1981 : Inman :: propose le calcul du coût énergétique
1983 : Nicholas prévient la dérotation du genou (Lenox-Hill)
1984 : L’AAOS classifie les genouillères
1987 : Winter décrit les forces aux articulations en fonction de l’activité musculaire
Historiquement, les analyses du mouvement ont été nombreuses, mais grâce à la naissance du
cinématographe, les véritables précurseurs on été Marey, Demeny et Muybridge.
Marey découvre que la course n’est pas une succession de mouvements paraboliques mais bien une
chute contrôlée. Il introduit un accessoire important dans l’analyse : le marqueur cinématique. Il filme à
12Hz et calcule des forces.
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Ce systéme sera perfectionné par Braune et Fischer qui utiliseront des ampoules lumineuses…c’est le
début des marqueurs actifs. Ils introduisent le calcul différentiel et résolvent les équations des
mouvements segmentaires en les considérant comme des « corps libres » ou « free rigid bodies ».
Il fallait , à l’époque, 12 heures pour calculer un mouvement et trois mois pour une analyse complète
Le sport est un des champs privilégiés de la biomécanique, pour comprendre et améliorer le geste et
pour adapter le matériel, mais l’analyse du mouvement n’est pas réservée au sportif.
La marche, la course, la flexion du coude, sont autant de données importantes à connaître pour
comprendre les mouvements pathologiques.
C’est à partir de documents filmés que sont fabriqués des kinogrammes représentant les segments
corporels.
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Aujourd’hui ces documents sont exploités à l’aide de logiciels qui sont le reflet d’une modélisation
préalable.
Il existe une symbiose entre l’informatique et l’analyse de mouvement.
Néanmoins, l’observation reste la démarche scientifique la plus fondamentale.
Bien sûr il existe une certaine interactivité entre tous ces domaines.
La démarche biomécanique, comme les autres sciences, sera :
- Observer
- Classifier
- Nommer
- Mesurer
- Analyser
- Poser le problème
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2) PRE-REQUIS :
Une force est une cause capable de modifier la vitesse d’un solide ou de le déformer.
On distingue en biomécanique les forces externes ou forces d’action (gravité, inertie,
centrifuge, frottements, poussée d’Archimède) des forces internes (muscles, fascias,
pressions internes viscérales et liquidiennes)
Décomposition de forces :
Une force peut être décomposée en une infinité de paires de forces équivalentes. Il
faudra donc fixer des critères pour imposer le premier vecteur et ainsi pouvoir
calculer le second. Un de ces critères peut être l’axe de la gravité par exemple ou
l’axe « insertion- centre de rotation ». (Exemples au cours de physique)
Composition de forces :
1 méthodes ( décrites au cours de physique)
(à scanner)
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2.2 - Leviers, moments de force.
« Système mécanique permettant de multiplier une force pour lutter contre une
résistance »
La FORCE est une grandeur vectorielle car :
- Inter appui
- Inter résistant
- Inter moteur
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bdl F
bdl R
Lorsque ce rapport est > 1, on exercera une force musculaire plus faible que la
résistance pour maintenir le système en équilibre, c’est le cas des muscles sous-
occipitaux. (schéma).
Les systèmes ayant un avantage cinématique > 1 sont les plus courants dans le
corps humain.
Le rapport inverse est appelé «avantage cinématique »
L’intérêt des systèmes en équilibre est de pouvoir calculer la force que développe un
muscle à partir de la détermination expérimentale de son bras de levier (radio,
scanner, cadavre) en appliquant la formule :
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EXERCICES
1) Calculez l'avantage mécanique de la cheville (fig 1)
- Application:
Calcul de la force de réaction au coude (pg suivante)
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- Cinématique :
Lorsque l’équilibre est rompu, apparaît le mouvement.
Tout mouvement peut se définir en termes de rotation ou de translation (cas
particulier) ou de combinaison des deux
Le point d’appui du système devient alors le centre de rotation.
La rotation est définie comme suit :
Poids et masse
La masse d'un corps représente sa quantité de matière. Elle est constante dans
l'univers. Elle est aussi appelée : « inertie ».
Selon la 2 ème loi de Newton , dans un référentiel inertiel,
a=F/m
La masse d’un corps est ce qui réduit sa réaction à l’application d’une force
P=Mg
Les forces qui entrent en jeux dans le corps humain sont de trois ordres et font appel
à différentes notions:
- La force musculaire : celle qu’on ne connaît pas, celle qu’on cherchera à mesurer
par l’analyse des autres composantes du système.
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Le poids est une force dont le point d’application est situé au centre de
masse.
L =0,94m
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L’adversaire aura plus de difficultés à le faire basculer car le bras de levier est
plus petit (la distance sol- CDM est plus petite).
exemple: calculer le poids de l’avant-bras d’un homme de 70kg ainsi que la position
du CDM de cet avant-bras mesurant 25,5 cm .
Réponse : 1,12kg , 11cm du coude ou 14,5 cm du poignet.
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Distribution de la masse segmentaire.
Selon le principe n°2, les masses les plus légères sont les plus éloignées du tronc.
Le tronc et la tête font 60% du poids.
Les membres supérieurs 10%
Les membres inférieurs 30%
Le rapport des segments est de l’ordre de 5-3-1
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Densité
Cet index est introduit dans l’équation suivante pour donner la densité :
d (en kg/l) = 0,69 + 0,9 C
Il s'agit d'étudier la manière dont varie une fonction lorsque varie la valeur
indépendante.
Le problème du calcul différentiel est de déterminer cette variation avec le plus de
précision possible.
1° accroissement
exemple :
dans la fonction y=x2
si x = 10 y = 100
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si x = 12 y = 144
donc si x ⇗ de 2 , y ⇗ de 44
∆x = 2 et ∆y = 44
si x = 9 ∆x = -1 et ∆y = -19
∆y = 2x∆x +∆x2
∆y / ∆x = (2x∆x + ∆x 2 )/ ∆x
∆y / ∆x = 2x + ∆x
x ∆x y ∆y ∆y /∆x
4 1 25 9 9
4 0,4 19,4 3,4 8,4
4 0,1 16,8 0,8 8,1
4 0,01 16,1 0,1 8,01
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Si ∆x est suffisamment petit, le rapport ∆y / ∆x est proche de 8 donc :
Lim ∆y/∆x = 8
∆x0
Rem : c’est ∆x qui varie, pas x , x est fixe et est parfois noté x0
exemple 1 :
calculer la dérivée de y = 3x2 + 5
exemple 2 :
calculer la dérivée de y = x3 – 2x + 7
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4° interprétation géométrique de la dérivée
Théorème :
La valeur de la dérivée en un point quelconque d’une courbe est égale à la pente de
la tangente à la courbe en ce point. (Leibnitz 1646 –1716)
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2.4 - Déplacement, vitesse, accélération
Rappels:
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x est fct du temps
x = f(t)
si t ∆t x ∆x
x = gt2/2
∆x = gt∆t + ½ g∆t2
- Accélération:
c’est la variation de vitesse par rapport au temps:
a(t) = dv/dt =d2x/dt
interprétation graphique du MRU et du MRUA:
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connaissant la vitesse v(t) d’un point p et sachant qu’il se trouve en x 0 au temps t0
trouvez sa position x(t) pour t quelconque ……….opération inverse de la dérivation
c’est l’intégration.
Le problême du calcul intégral est de trouver la fonction dont la dérivée est connue.
Trouver f(x) si f’(x) = g(x)
Ou, étant donnée la différentielle d’une fonction, trouver la fct elle – même.
∫f’(x)dx = f(x)
exemple :
règles d’intégrations les plus courantes: (voir cours de math pour les autres)
∫adx = a∫dx
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∫dx = x + C
∫xndx = x n+1/n+1 + C
L’intégration est une methode d’essais pour laquelle on utilise des tables.
Il s’agira de réduire la différentielle donnée à des expressions connues en utilisant
des artifices de calcul (intégration par partie, par substitution …)
L’intégration définie comme opération de sommation :
Ce type de calcul a été inventé dans le but de calculer la surface limitée par des
courbes en supposant que cette surface soit divisée en une infinité de petits
éléments.
La somme de ceux-ci est la surface
Cette notion est fondamentale en physique
L’intégrale définie de f(x) sur le segment [a,b] est la différence entre la valeur de
l’∫indéfinie de f(x) au point a et b.
application:
y = x3 entre x = 0 et x = 4 r=64
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y = 9 – x2 entre x = 0 et x = 3 r=18
exemple:
soit v(t) = v0 + a0t et x0 = 0 trouver x(t)
v(t) = v0 +∫ a(t) dt
et x(t) = x0 +∫v(t) dt
puisque l’accélération d’un corps est déterminée par les forces qui lui sont
appliquées,le problème de la mécanique revient à :
déduire la trajectoire d’un point p étant donné son accélération, sa position
initiale et la vitesse initiale.
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