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INTRODUCTION GENERALE
En premier année de BTS en Génie Civil à ICAB ,j’ai effectué mon stage au sein de la
délégation régionale des travaux publics de Bafoussam située à SOCADA face FOKOU du 1er
au 30 septembre 2020 .Mon stage s’est déroulé au sein de plusieurs services telles
sont :Agence MATGENIE de l’ouest, Brigade Régionale des travaux en régies ,Agence
LABOGENIE de l’ouest ,Sous-Direction Régionale des Routes ,sous-direction régionale des
autres infrastructures ,sous-direction régionale de la construction, cellule régionale des
études ,des enquêtes et statistiques et à l’inspection régionale de la protection et de la
surveillance du réseau . J’ai eu la possibilité de m’immerger dans le métier, de découvrir
différentes facettes de la profession, d’aborder de nouvelles thématiques, d’appliquer la
théorie { la pratique, d’aborder de nouvelles problématiques. Cette expérience pratique ma
donner l’opportunité de découvrir le(s) métier(s) de chef de service des routes rural ; chef de
service principale des routes ; chef de cellule, des enquêtes et des statistique .J’ai développé
de nombreux compétences. Ce stage a été pour moi un tremplin pour mon avenir
professionnel .En effet, il m’a conforté dans le choix de mon parcours professionnel, il m’a
donné une confiance en moi pour exercer le métier, il m’a permis de découvrir une vocation.
Ce rapport de stage se développe ainsi au prisme de la problématique du terrassement :
équipements et méthodes de calcul pour construction. En vue de rendre compte de manière
fidèle et analytique un mois passé au sein de la DRTP /O, nous avons structuré ce rapport
comme suit : tout d’abord la présentation générale de l’administration, ensuite le
déroulement du stage et enfin les remarques et suggestions.
CHAPITRE I: PRESENTATION DE LA
DELEGATION REGIONALE DES TRAVAUX
PUBLICS
SECTION I: ENVIRONNEMENT INTERNE DE LA DELEGATION REGIONALE DES TRAVAUX
PUBLICS.
I. PLAN DE LOCALISATION
Rond-
point
CAPLA-
MI
Carrefour
ICI
II. ORGANISATION
III. FONCTIONNEMENT
La Délégation Régionale des Travaux Publics de l’ouest dispose en son sein plusieurs
services { l’exception du MATGENIE à savoir :
1.1 Historique
MATGENIE est créée par le degré 067 DF 554 du 27 décembre 1967. Modifier le 7 mars
1975 par le degré de 1985 après la modification de 1985, le matgénie devient un
établissement public { caractère commerciale et doté d’un personnel juridique et d’une
autonomie journalière.
1.2 organigramme
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR COMMERCIAL
La sécurité financière de mat génie est assurée par le ministère des finances.
Le mat génie : est le parc national de matériel de génie civil .IL est prestataire de service dans
le BTP et à pour différents fonctions :
Le mat génie sur le marché est concurrencé par certaines entreprises opposantes à savoir :
Entreprise RAZEL
Entreprise GREC
Entreprise ROUTE D’AF
Entreprise BOOSFAST
3.1. Historique
a. Objectifs
4.1. But
Les pistes ;
Les routes communales ;
Les routes régionales ;
Les autoroutes ;
Les routes nationales
Dans cette sous-direction, nous nous sommes rendu sur un chantier (à environ 300m du
lycée bilingue de Bafoussam).Le chantier étant encore au début, nous avons pu constater
qu’il y avait un mauvais terrassement (inclinaison du terrain) et nous avons pu participer
aux travaux tels que :
CHEF DE CELLULE
CADRE CADRE
CADRE D’APPUI 3 CADRE D’APPUI CADRE
D’APPUI
D’APPUI 2 4 D’APPUI 5
1
a. Buts
b. attributions
7.3. Concurrents
I. L’Etat
L’Etat est le propriétaire de la délégation régionale des travaux publics, il met tout le
disponible à l’administration à fin que tous les services puissent bien compatir à leurs
attributions et de bien mener leurs missions.
La DRTP /O étant une administration et mise sur pied par l’état, pour des prestations
de services n’a pas de concurrent.
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU
STAGE
SECTION I : TACHES EFFECTUEES
ii. Définition
L’analyse granulométrique du sol : est l’étude des dimensions des diamètres des grains,
leurs distributions.
b. But
L’analyse granulométrique du sol a pour but d’étudier la taille des particules du sol, mais
aussi leur répartition.
c. Principe
Cet opération consiste à étudier la répartition des différents grains d’échantillon, en fonction de
leurs caractéristiques (poids, tailles), leurs métonymie (non donner au résultat de l’étude).
d. Matériels utilisé
Les matériels nécessaires utilisés au laboratoire pour mener cette opération sont :
e. Mode opératoire
Le sable : est une substance pulvérulente de taille granulométrique comprise entre 62 ,5µn
et 2mm.Cette substance peut être de type détritique (issue de la dégradation des autres
roches par érosion).
b. But
c. Principe
d. Appareillage
Le matériels utiliser est le même que celui de l’analyse granulométrique du sol excepté :
La pissette ;
L’éprouvette (marquer de deux traits de jauge) ;
Une balance permettant de faire les pesées avec une précision de 0, 1 chronogramme
donnant la seconde ;
5 litre de solutions lavant.
e. Mode opératoire
Tamiser le sable dans le tamis de 5mm et déterminer sa teneur en eau.
Verser la solution lavant dans l’éprouvette jusqu’{ 10 cm.
Verser le sable dans l’eau l’éprouvette et taper au fond pour éliminer les vides.
Laisser imbiber (pénétrer l’eau) pendant 10mim puis agiter dans l’agitateur.
Laver les bords de l’éprouvette puis commencé à laver le sable par le tube jusqu’{ ce
que la solution atteigne 38cm.
Laisser sédimenter pendant 20 minutes.
Mesurer les hauteurs : H1 la hauteur de saleté sable propre.H2 la hauteur du sable
propre mesurée par règle (hauteur visuelle)
f. Calcul et expression des résultats
NB : L’équivalent de sable (visuel et au piston) est moyenne des deux valeurs données par
chaque éprouvette, elle est arrondie { l’unité la plus proche.
Quand le sable est trop salle, il ne facilite pas l’adhérence et il est très propre quand la
moyenne vaut 60.
Le MATGENIE dans son domaine possède de nombreux engins de génie civil à savoir :
Le bulldozer ;
La pelle chargeuse ;
La niveleuse ;
Le compacteur ;
La tractopelle ;
La grue à tour ;
La citerne à eau ;
Le camion porte char ;
Camion benne ;
Pic- cob ;
Camion-citerne.
1. Le bulldozer
Le bulldozer : est un engin robuste qui intervient dans les travaux (travaux d’ouverture).
Il est muni d’un godet large en avant et qui lui permet d’effectué les opérations .On distingue
deux types de bulldozer :
2. La pelle chargeuse
C’est une machine fait pour le chargement. Il intervient dans autres opérations tels que :
Le foisonnement ;
Le dégagement ;
Légère terrassement ;
Des remblais.
Il est muni d’un large godet en son amont et de deux roues en avant et en arrière et sa
location est de 400 à450000/jours.
3. la niveleuse
La niveleuse est une machine permettant de niveler, rendre les surfaces droits, beau et aux
dimensions réelle est muni de deux roues avant, une longue lame horizontale en son milieu
et quatre roues arrière et d’un scarificateur.
Types de reprofilages :
Le reprofilage rapide : il ne nécessite pas grand-chose, il permet à des petites retouches sur
la route ;
Figure 3 : la niveleuse
le rejet : permet de ramassé les ordures et de les jetés sous forme de talus.
4) Le compacteur
Le compacteur est une machine qui permet de compacter, rendre les surfaces dur.
Types de compacteurs :
Le compacteur à pneu pied de mouton permet de faire des sondages de niveau dans les
milieux tels que : les grands remblais, les zones les plus accidentés.
5) La tractopelle
Son avant est muni d’un godet { pelle chargeuse qui joue le même rôle que la pelle
chargeuse (petit dégagement, petit chargement et petit nettoyage).
Son arrière lui permet de joue également le même rôle que la pelle excavatrice qui permet de
creuser, de charger ; de faire les fossés en U ; de faire le curage des fossés dans un chantier
Figure 5 : tractopelle
6) La crue à tour
C’est engin de grand manutention qui permettant de déplacer les objets lourds.
7) La citerne à eau
Qui est un camion composé d’une grande cuve lui permettant le transport de l’eau. Son outil
de travail c’est sa lame d’arrosage située en son avant.
8) Le pic-cob
Le pic- cob est une voiture de liaison au chantier qui sert de transport :
Du personnel ;
Du carburant ;
Des buses ;
Etc. ….
9) Le camion benne
Le camion benne est un camion permettant le transport des matériaux sur un chantier .Il
peut transporter les éléments tels que :
Ce type de camion sert de transport des engins avant ou après le chantier. Il possède comme
outil de travail, une plateforme fixer dans son arrière.
1. calcul du m² du dallage
a. Calcul du m² du balcon
S=1,6*1,41+0,15*0,6 ; s=2,346m²
c. Calcul du m² de la chambre
e. Calcul du m² du hall
f. Calcul du m² du salon
g. Calcul du m² du balcon 2
S= (L*l)-(0,15*4) =7,38m².
S= (1,45+1 ,60+1,41+2,80+2,68+3,80+0,4)*3-(0,9+0,7+0,6+0,9)*2,70
S=35,91m².
S=97,44m².
Lors d’une visite pour la fabrication d’une buse situé dans la partir atelier de la délégation
régionale des travaux publics de l’ouest, nous avons pu assister à un gâchage et un extrait
d’échantillon pour la fabrication d’une buse.
1) Gâchage du béton
A prés avoir disposé d’un coffrage métalliques, d’un lubrifiant (huile de vidange), on a pu :
Mode opératoire :
Lors de l’opération de décapage on retire la couche de sol organique qui se trouve sur le
site des travaux de terrassement. Ce sol organique est soit entassé pour servir
ultérieurement lors de l’aménagement final, soit transporté { l’extérieur du site des travaux.
Le régalage/profilage consiste { déplacer grossièrement les remblais en vue d’obtenir la
configuration topographique souhaitée.
Finalement, l’aménagement final consiste { compléter les aménagements prévus aux plans
et devis. L’aménagement final peut inclure la plantation d’arbres et arbustes, le
gazonnement, du pavage et de la construction de trottoirs et de bordures.
Débroussaillage et essouchement
Décapage
Déblai et transport
Transport et remblai
Régalage/profilage
Compaction
Aménagement final
• Le coût unitaire des travaux de terrassement doit être le plus bas possible;
• Le temps requis pour l’exécution du terrassement doit se conformer { celui qui a été
programmé et planifié;
• Les matériaux de remblai doivent être transportés le plus près possible de leur position
finale;
Pour des raisons évidentes de sécurité, les pentes de talus en déblai ou en remblai doivent
assurer la stabilité des matériaux. Les pentes de talus varient selon plusieurs paramètres
notamment la nature du sol, la granulométrie et de la cohésion de ses particules et
l’immersion ou non de l’ouvrage. Les tableaux suivants nous donnent les valeurs les plus
couramment utilisées pour les pentes de talus en déblai et en remblai.
La masse volumique des sols et des matériaux est l’expression de la masse par unité de
volume. Lors du traitement des données de travaux de terrassement, la masse volumique
s’exprime surtout en tonne par mètre cube (t/m³) ou en kilogramme par mètre cube
(kg/m³).
Pour arriver { charger les équipements d’excavation puis transférer ce chargement dans
les équipements de transport, les sols de déblai doivent être extrait de leur position initiale.
Cette extraction ne peut se réaliser sans ameublir le sol et y induire des vides. Ainsi, le
volume qu’il représentait { leur état d’origine sera augmenté et par conséquemment, leur
masse volumique sera réduite. On appelle « foisonnement initial », la variation du volume
d’un sol qui est extrait de sa position initiale et « foisonnement final », la variation du volume
d’un sol qui est compacté dans une opération de remblai. Le foisonnement s’exprime en
pourcentage et prend en référence, le volume { l’état naturel du sol { déblayer. La production
des équipements de terrassement se calcule généralement à partir des volumes foisonnés.
1 m³ 1,15 m³ 1,02 m³
Cas pratique 1 : Quelle serait la masse volumique d’un gravier humide (w% = 8%) sachant
que son foisonnement initial est de 14% et que sa masse volumique sèche { l’état naturel est
de 1,75 t/m³ ?
Masse volumique sèche et foisonnée = 1,75 t/m³ ÷ 1,14 = 1,54 t/m³ Masse volumique
humide w=8% et foisonnée = 1,54 x 1,08 = 1,66 t/m³
Cas pratique 3: Dans un projet de construction d’une route de 1,650 km, il est prévu de
remblayer et de compacter une structure de chaussée avec un gravier naturel tiré d’un banc
emprunt4. Des essais en laboratoire nous démontrent que ce matériau répond aux exigences
demandées pour l’utilisation prévue et que ce gravier possède une masse volumique sèche et
foisonnée de 1 755 kg/m³, une teneur en eau naturelle moyenne de 12% et un foisonnement
initial et final de 13% et 3%. Sachant qu’une fois compactée, la fondation de la chaussée aura
la configuration illustrée ici-bas, calculons les volumes suivants : volume de la fondation,
volume transporté, volume emprunté (état naturel) ainsi que le tonnage (w = 12%) requis.
20m 2
Solution :
Le calcul des distances de transport est très important lorsque l’on cherche à établir le
nombre de camions a affecté à des opérations de déblai ou de remblai. Lorsque le
chargement (déblai) ou le déchargement (remblai) se réalise en un lieu circonscrit, le calcul
de la distance de transport est relativement simple.
La majorité des engins de chantier réalise leurs opérations selon une séquence
d’opérations répétitives que l’on appelle cycle. Un cycle produit une certaine quantité de
travail dans un certain temps. La production des engins de terrassement s’exprime le plus
souvent en volume de sol par unité de temps soit en mètre cube foisonné { l’heure (m³/h).
Dans le cas des niveleuses, on exprime la production plutôt en distance par unité de
temps et le plus souvent, le mètre ou le kilomètre { l’heure est l’unité employée.
Le temps effectif de travail est de l’ordre de 45 { 55 minutes par heure réelle. Le temps
effectif de travail prend en compte les arrêts de production inévitables (ravitaillement,
coordination, repos de l’opérateur, etc.). La majorité des engins de chantier sont munis de
chronomètres et les plus sophistiqués, d’ordinateur de bord et de GPS qui permettent de
Production horaire = Temps effectif de travail par heure ÷ Durée du cycle x volume
de refoulement
Rédigé par :KAYIM KAMDEM Clovis Dimitri Page 35
RAPPORT DE STAGE DU BTS EN GENIE CIVIL (option Travaux Publics)
Solution :
Durée du cycle Durée en minute = (220 m ÷ 3 800 m/60 min) + (1,5 s/60 s/min) +
(220 m ÷ 7 900 m/60 min) + (1,5 s/60 s/min) = 3,47 + 0,025 + 1,67 + 0,025 = 5,19
minutes
Production horaire Production = 55 min ÷ 5,19 min/cycle x 14 m³ x 0,95 = 141,0
m³/h
Production journalière Production = 141,0 m³/h x 8 h/j = 1 127 m³/j
La production d’un bouteur dans des opérations de débrouillage est tributaire de plusieurs
variables comme la topographie du site, l’habileté de l’opérateur, la nature des débris
végétaux et plusieurs autres. Toutefois, c’est la puissance du bouteur qui est l’indice le plus
prépondérant. À défaut d’avoir des données pertinentes, le tableau suivant permet d’estimer
la production horaire théorique pour différentes puissances de bouteur.
Figure 7: le bulldozer
Les pelles hydrauliques sont munies de bras articulés et de godets permutables qui
permettent l’excavation dans des sols de nature variée. Le plus souvent, les pelles
hydrauliques réalisent des travaux d’excavation en mode « rétro » pour des excavations sous
le niveau du dessous de la base de la pelle.
Il existe deux types de pelles hydrauliques, les pelles sur roues utilisées sur des sols ayant
une bonne capacité portante. Pour les sols de faible capacité portante, le cas le plus courant,
on utilisera la pelle hydraulique sur chenille.
Vu leur plus grande mobilité, les pelles sur roues ont un rendement légèrement supérieur
(+/- 15%) à celui des pelles sur chenilles.
L’utilisation des pelles hydraulique en mode « frontal (front shore) » se fait surtout lorsque
l’excavation se réalise au-dessus de la base de la pelle. Le haut de la pelle hydraulique est
monté sur un plateau qui lui permet d’effectuer des rotations complètes { 360°. Pour
maximiser la production de la pelle, on organise le chantier de manière { minimiser l’angle
de rotation nécessaire pour le chargement des camions. Une bonne organisation de chantier
devrait permettre le chargement des camions avec une rotation de 90°. La durée du cycle
d’une pelle hydraulique varie selon plusieurs paramètres comme l’habileté de l’opérateur,
l’angle de rotation et la nature du sol excavé. En pratique, on utilise pour une pelle
hydraulique sur chenille exécutant une rotation de 90°, les valeurs suivantes :
Sols légers (granulaire) : 0,35 minute Sols ordinaires (terres organiques) : 0,40 minute Sols
compacts (sols argileux) et blocs de roc : 0,45 minute
La nature du sol à excaver a également une incidence sur le volume de remplissage du godet.
Pour les sols granulaires, le godet sera rempli à 100% de sa capacité. Pour les sols argileux et
organiques, le godet sera rempli à environ 95%. Tandis que pour les débris rocheux et les
blocs de rocher, il le sera respectivement d’environ 85% et 70%.
Cas pratique 5: On utilise une pelle hydraulique sur chenille pour excaver un sol argileux. Le
godet de la pelle a une capacité de 2 500 litres. La rotation pour le chargement des bennes de
camion est de 90°. On demande la production horaire théorique de cette pelle sachant que le
taux de travail est de 50 minutes par heure.
Solution :
Durée du cycle = 0,45 min Nombre de cycle par heure = 50 min ÷ 0,45 min/cycle =
111,11 cycles Production horaire théorique = 111,11 cycles x 2,5m³ x 0,95 = 263,9
m³/h
Il s’agit ici de la production théorique car dans ce calcul, on ne prend pas en compte le temps
requis pour la mise en place de la benne des camions sous la portée du godet de la pelle.
Complétons les données du problème. La pelle charge des camions de type « 10 roues » ayant
une capacité de chargement de 12,65 m³. Le temps requis pour évacuer un camion plein et
installer un camion vide sous le godet de la pelle est de 0,5 minutes. Calculons la production
horaire réelle de cette pelle.
Nombre de coups de godet requis pour remplir une benne de camion = 12,65 m³ ÷
(2,5 m³ x 0,95) = 5,32 coups soit 5 coups5 pour 11,875 m³
Durée de chargement = 5 coups de godet x 0,45 min/cycle = 2,25 minutes
Durée de la mise en place de la benne = 0,5 minutes
Durée totale du chargement = 2,25 min + 0,5 min = 2,75 minutes
Nombre de chargement { l’heure = 50 min ÷ 2,75 min/chargement = 18,18
chargements
Production horaire réelle = 18,18 charge. x 11,875 m³/charge. = 215,9 m³/h
Tout comme les pelles hydrauliques, les chargeuses servent lors du remplissage des bennes
des camions le plus souvent avec des matériaux granulaires de remblai comme la pierre
concassée tirée des carrières ou encore le sable et gravier extrait des bancs d’emprunt.
Compte tenu de leur morphologie et leur faible rendement, les chargeuses sont peu utilisées
comme engins d’excavation.
Les chargeuses sont disponibles sur roues (pneus) ou sur chenilles. Les chargeuses sur roues
récentes sont constituées de deux parties articulées autour d’un pivot et leurs roues sont
fixes. Les chargeuses sur roues sont de loin plus performantes (130 à 150%) que les
chargeuses sur chenilles.
Tout comme les pelles hydrauliques, le cycle des chargeuses sur roues varie selon la nature
du matériau à charger. Les valeurs suivantes sont souvent utilisées :
Sols légers (granulaire) : 0,40 minute Sols ordinaires (terres organiques) : 0,45 minute Sols
compacts (sols argileux) : 0,50 minute Blocs de roc ou débris rocheux: 0,60 minute §/.//.
Pour une chargeuse donnée, il existe plusieurs modèles de godet. Le choix d’un modèle varie
selon la masse volumique du matériau à charger et les spécifications techniques du
manufacturier. Le facteur de remplissage du godet varie selon la nature du matériau à
charger. Les valeurs courantes des facteurs de remplissage sont :
Matériaux foisonnés : 100% Terre ordinaire : 95% Terre compacte : 85% Roc bien dynamit é
: 75% Blocs de rochers : 60%
Cas pratique 6 : On utilise une chargeuse sur roue pour exploiter une gravière utilisée
comme banc d’emprunt. Le godet de la chargeuse a une capacité de 4 450 litres. Le gravier
exploité a une teneur moyenne en eau de 10%, sa masse volumique sèche en place est de 1,8
t/m³ et ses foisonnements initial et final sont respectivement de 14% et de 2%. On demande
la production horaire théorique de cette chargeuse sachant que le taux de travail est de 55
minutes par heure.
La chargeuse alimente des camions de type « 10 roues » ayant des bennes d’une capacité de
chargement de 16 m³ ou de 24 tonnes. Le temps requis pour évacuer un camion plein et
installer un camion vide sous le godet de la chargeuse est de 0,4 minute. On demande la
production horaire de cette chargeuse.
Solution :
Figure 9 : la chargeuse
Les décapeuses : sont des engins de terrassement utilisées lorsque le sols à déblayer est
pulvérulent également lorsque les volumes de déblai sont importants et les distances à
parcourir relativement courtes (moins de 5 kms). Les décapeuses se chargent d’elle-même
en se déplaçant et en abaissant une lame qui permet au sol de se loger dans leur benne.
Certains modèles de décapeuse sont munis d’un deuxième moteur placé vis-à-vis des roues
arrières de la benne afin d’augmenter la puissance motrice lors de la phase de chargement.
Dans certaines conditions de travail, les décapeuses peuvent nécessiter une poussée
additionnelle lors de la phase de chargement. Cette poussée additionnelle est donnée par un
ou deux pousseurs « bulldozer ». Tout comme les camions, la charge utile des décapeuses est
limitée par le volume de leur benne et leur capacité structurale et mécanique. Les
décapeuses sont des véhicules hors route.
La durée du cycle des décapeuses se calcule en additionnant les temps de transport entre
les points de chargement/déchargement et les temps fixes pour le chargement, le
déchargement, les manœuvres de virages et d’accélérations/le freinage. Les temps fixes sont
tributaires d’une part, des conditions générales au chantier (organisation, météo, densité du
trafic chantier, nécessité d’utilisation de pousseurs) et d’autre part, de la vitesse moyenne de
transport. Pour établir approximativement la durée des temps fixes on peut se servir du
tableau suivant6 :
On demande la production horaire de cette flotte sachant que le taux de travail est de 45
minutes par heure et que les conditions générales de chantier sont moyennes.
Solution :
Figure 10 : le scarificateur
Les niveleuses sont utilisées à plusieurs fins comme le déneigement, le régalage primaire
et l’épandage. Toutefois, son application la plus utile lors de travaux de terrassement en
chantier routier demeure le profilage des sections de remblai, des fossés et des talus. Ces
opérations de profilage nécessitent plusieurs passes. L’exploitation efficace des niveleuses
requiert beaucoup d’adresse et d’expérience de la part de l’opérateur. La niveleuse est un des
engins de chantiers les plus difficile { manœuvrer lors des opérations de profilage. Aussi
pour des raisons de productivité, le responsable de l’organisation de chantier devrait se
soucier d’affecter aux niveleuses les opérateurs les plus chevronnés.
Les niveleuses sont munies de transmission qui compte plusieurs rapports en marche
avant et plusieurs rapports en marche arrière. Cela permet { l’opérateur de sélectionner le
meilleur rapport compte tenu de la délicatesse du profilage à réaliser. Un opérateur
expérimenté sera en mesure de déterminer la longueur optimale des passes en considérant
plusieurs paramètres dont la nature du matériau, la sécurité, et l’organisation du chantier. La
valeur idéale de la distance de chacune des passes se situe normalement entre 75 et 250 m.
Cas pratique 8: On demande la production horaire d’une niveleuse qui doit réaliser quatre
passes de profilage pour chaque tronçon de 100 m de route en construction. L’inversion
entre la marche avant et arrière ainsi que l’ajustement de la hauteur de la lame requiert 4
secondes. La vitesse avant moyenne sera de 3,8 km/h tandis que celle arrière sera en
moyenne de 18,6 km/h. L’habilité de l’opérateur permettra de passer directement de la
quatrième passe à la première passe du tronçon suivant. Le taux de travail est de 55 minutes
par heure.
Solution :
Figure 11 : la niveleuse
Il existe deux catégories de camions, les camions pour la circulation en réseau routier
normal qui possèdent 6, 10 ou 12 roues et les camions hors routes « off road » dont les
dimensions et leur poids ne leur permettent pas de circuler sur les chemins publics. On
retrouve les camions hors routes surtout pour l’exploitation de carrières ou de mines. Les
camions 6, 10 ou 12 roues sont fréquemment utilisés sur les chantiers de terrassement de
construction civile.
Les camions ont une seule fonction lors des opérations de terrassement, transporter les
matériaux de déblai ou de remblais. La production des camions est tributaire des conditions
de chantier, de la grandeur de leur benne, de leur capacité de chargement, des temps fixes, de
leur vitesse et des distances à parcourir.
Les temps fixes comprennent la durée prévue pour les virages, les accélérations, le
déchargement et la mise en place sous la pelle ou la chargeuse pour chacun des cycles du
camion. Les temps fixes peuvent s’estimer { l’aide du tableau suivant :
Pour déterminer le nombre de camion requis pour desservir une chargeuse ou une pelle
mécanique, il faut faire le rapport entre la durée du cycle du camion et le temps requis pour
le charger. Les chargeuses et les pelles hydrauliques sont des équipement qui
conditionnement souvent le rendement d’un chantier de terrassement. L’arrêt ou le
ralentissement de ces engins appelés « équipement critique » se traduit par un
ralentissement de la productivité globale d’un chantier. Il faut donc que les équipements
complémentaires comme les camions, les compacteurs, les pousseurs soient en quantité
suffisante pour que la pelle ou la chargeuse ne soit jamais en situation d’attente. Ainsi,
lorsque le nombre de camion est inférieur { 6, on complète jusqu’{ l’unité supérieure.
Lorsque le nombre de camion varie entre 7 et 13, on complète jusqu’{ l’unité supérieure et
on ajoute un camion. Finalement, pour des cas plus rares, lorsque le nombre de camions
dépasse 13, il faut compléter { l’unité près et ajouter 2 camions.
Cas pratique 9 : On demande le nombre de camion de 14 m³ requis pour desservir une pelle
hydraulique 1,2 m³ de capacité effective sachant que la durée du cycle de la pelle est de 0,45
minute et que celui du camion est de 12 minutes.
Solution :
Solution :
Cas pratique 11: On demande la durée du cycle, le nombre ainsi que la production horaire
théorique de camions remorque équipés de benne de 22 m³ ayant une capacité de 34 tonnes.
Ces camions remorques seront remplis de terre compacte (argile humide (W% =37,5%)) à
l’aide d’une chargeuse équipée d’un godet de 4,3 m³. Les camions ont des vitesses { vide et
chargé de 54 km/h et de 32 km/h. La distance jusqu’au lieu de déchargement est de 17,8 km.
Le taux de travail sur ce chantier est de 50 minutes par heure et les conditions sont
moyennes.
Solution :
Nombre de coups de godet requis = 20,86 m³ ÷ 3,655 m³ / godet = 5,71 soit 6 godets
pour 20,86 m³
Durée du cycle de la chargeuse = 6 coups de godet x 0,5 min = 3 minutes
Camions remorques Durée du cycle Temps fixes = 1,8 min Durée de chargement = 3
min
Temps condition vide = 17,8 km ÷ 54 km/h x 60 min/h = 19,78 min Temps
condition plein = 17,8 km ÷ 32 km/h x 60 min/h = 33,38 min Durée totale = 57,96
min
Figure 12 : le camion
La compaction par vibration est surtout utilisée pour les sols pulvérulents (granulaires)
comme les sables, les graviers et les pierres concassées. La présence d’une certaine quantité
d’eau (optimum Proctor) sur les particules de matériaux granulaires facilite la compaction.
La compaction par roulage est utilisée pour les sols cohérents et les matériaux liés (mélanges
bitumineux et bétons spéciaux à affaissement nulle).
Les compacteurs sur rouleaux lisses en acier sont des engins assez faciles à opérer.
L’expérience de l’opérateur est utile lors du jugement de l’atteinte du compactage requis
qui se situe habituellement dans les devis, à environ 95% de l’optimum Proctor.
Le rendement d’un compacteur est conditionné par sa vitesse, l’épaisseur de la couche
de matériaux ou de sol, du nombre de passes requises pour atteindre la compaction voulue.
On détermine la production horaire d’un compacteur { l’aide de la formule suivante :
70% est souvent utilisée pour les compacteurs à rouleaux lisses et vibrants. Np : Nombre de
passes requises
Solution :
Production horaire (m³/h) = 1,035 m x 2,1 km/h x 300 mm x 70% ÷ 4 = 114,1 m³/h
Figure 13 : le compacteur
II.9 Les paveuses
Le rendement d’une paveuse est conditionné par sa vitesse qui elle-même est conditionnée
par l’épaisseur de la couche d’épandage. On détermine la production horaire d’une paveuse {
l’aide de la formule suivante :
À défaut de ces informations, on peut utiliser la formule suivante élaborée selon des
observations empiriques.
Solution :
N = (100 ÷ 20) + 2 = 7
Production horaire théorique = (1,3 m x 1 800 m/hl x 70/100) ÷ 7 = 234 m²/h
Production réelle = 234 m²/h x 45min/60min = 175,5 m²/h
Nombre de compacteur requis = Production paveuse ÷ Production compacteur
(175,6m²/h x 45min/60min) ÷ (234 m²/h x 45min/60min) = 0,7504 Un seul
compacteur sera suffisant.
Figure 14 : la paveuse
Lors de l’établissement du coût horaire d’un équipement de chantier, on considère les coûts
fixes et les coûts variables. Les coûts fixes sont constitués des frais qui ne sont pas liés au
fonctionnement de l’équipement.
• Coûts d’amortissement
La valeur d’un équipement de chantier décroit dès que l’entreprise en prend possession. Les
équipements de chantier se déprécient le plus souvent selon une dépréciation en ligne droite
jusqu’{ une valeur de reprise qui varie selon l’état et la demande pour ce type d’équipement.
Lorsque l’engin est équipé de pneumatiques, il faut déduire de la valeur amortissable, le prix
des pneumatiques.
Lubrifiant : C = P x q x Fo + c/t q = 0,003 litre par kilowatt et par heure c = capacité du carter
en litres t = durée en heures entre les vidanges d’huile
Le coût horaire des pneus est égal au coût d’un jeu de pneu divisé par la durée d’utilisation
prévue.
Le coût horaire à prévoir pour les réparations se calcule à partir de la dépréciation totale, un
facteur de réparation qui varie selon le type d’engin et les conditions d’utilisation et
finalement selon la durée de vie de l’équipement en heure.
FACTEUR DE RÉPARATION EN %
T YPE D’ENGIN SÉVÈRES MOYENNES FAVORABLES
Bouteur 130 90 70
Chargeuse 130 90 70
Camion 130 80 60
Décapeuse 130 90 70
Niveleuse 130 50 30
Pelle hydraulique 130 90 70
L’achat d’un engin de chantier peut représenter une immobilisation de capital importante
pour une entreprise. La décision d’acheter ou de louer un engin de chantier est une décision
d’affaire qui implique plusieurs paramètres, soulève plusieurs questions et trouve souvent
son dénouement devant le banquier de l’entreprise.
-Le coût unitaire de revient représente le montant que l'entrepreneur devra débourser
pour réaliser chaque unité d’un travail. Habituellement le coût de revient est constitué de la
somme des coûts suivants:
- Coût de la main d'œuvre (salaire + bénéfices marginaux) - Coût des équipements (location
ou de possession) - Coût des matériaux à mettre en œuvre (ciment, béton, ponceau
métallique, pierre concassée, etc.)
Le prix de soumission est le montant que l'entreprise demande pour la réalisation des
travaux décrits aux plans et devis. Ce prix doit inclure les frais d'administration imputable au
fonctionnement de l'entreprise et un marge bénéficiaire (profit) qui permet à l'entreprise de
prospérer. C'est à partir du coût unitaire de revient que l'entrepreneur calculera so n prix
pour fin de soumission.
Lorsqu'on tente d'établir les coûts de revient des différentes opérations que l'on retrouve sur
les chantiers de construction, on doit procéder à l'étude des journaux de chantiers de nos
précédentes réalisations similaires, des rapports d'avancement et à l'observation de nos
équipes de travail et de leur consommation en matériel. Ces
données sont essentielles afin de déterminer le choix des équipements qui permettent le plus
d’économie et un prix de soumission le plus bas possible.
Cas pratique 15 :
Une chargeuse qui nous coûte 128 000 de l'heure en location (incluant le coût pour
l’opérateur et le carburant) a été observée sur un de nos chantiers pendant 8 heures. Équipé
d’un godet 2,0 m³, la durée moyenne d'un cycle de chargement de camion de cette chargeuse
s'établissait à 24 secondes.
Sur les 8 heures d'observation, vous avez remarqué que la chargeuse fut immobilisée
pendant 80 minutes pour permettre le remplissage de carburant, la vérification des
composantes hydrauliques et pour permettre à l'opérateur de prendre une pause. En bref,
sur les 8 heures réelles, 6 heures et 40 minutes ont vraiment été consacrées au travail de
chargement des camions soit, 50 minutes de travail par 60 minutes de temps effectif. Vous
avez également observé que le temps requis pour la mise en place sous la chargeuse d’un
camion vide était de 24 secondes en moyenne.
Le matériau qui fut chargé dans des camions de 12 m³ de capacité était de la latérite
granulaire. Le godet était chargé à 100% de sa capacité.
b) Si vous faites une soumission de prix pour un travail semblable avec les mêmes conditions
et la même chargeuse, quel devrait être le prix unitaire de cette opération en m³/hl
(matériau foisonné) si vos frais généraux s'élèvent à 20% et en prenant un bénéfice de 12% ?
Solution :
Au cours de ce stage, j’ai acquis diverses compétentes telles que :la pratique des
différents essais sur différents matériaux(sable, gravier et terre) ;la pratique du ferraillage et
le bétonnage des buses :la prise en mesure des points kilométriques(PK).
II. SUGGESTIONS
A. Solution apportées aux difficultés suscitées
J’ai trouvé des solutions aux obstacles par moi-même, en discutant avec les employés de
l’administration qui mon fournir des conseils et aussi avec une haute persévérance.
CONCLUSION GENERALE
L’expérience pratique de ce stage à la délégation régionale des travaux publics a été
particulièrement enrichissante et a répondu aux objectifs fixés à
savoir :terrassement (équipements et méthodes de calcul pour construction) en général et
connaitre les différents couches ,les phénomènes physique, comportementaux et aléatoire
des sols, ce qui a nécessité la pratique des différents essais ;le choix du type d’engin { mettre
en place afin de fournir un bon rendement et de déterminer la résistance du béton pour une
durée de vie importante et ma permise de mettre en exergue le rôle du géotechnicien dans
un projet de construction.
De mon côté, j’ai apporté une vision jeune, dynamique, et des propositions intéressantes
pour la vie de l’administration
J’ai pu découvrir la réalité sur le terrain, la mentalité qui règne sur les chantiers, appris à
travailler en autonomie, à synthétiser les informations, acquis de nouvelles méthodes de
travail et la complexité de chaque tâche.
ANNEXE
ANNEXES
Figure 1
Figure 2Figure 3
Tableau 4:
Échantillons : 15/25
N° DESIGNATION PICNO
1 2 3 4
Tableau 5 :
Échantillons : 05/25
N° DESIGNATION PICNO
1 2 3 4
Tableau 6:
Dossier : NGWATRA
ESSAIS
ESSAI 1 ESSAI 2 ESSAI 3
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Sites internet
www.4génie civil.com.
www.webbrowser.
https://www.google.com.
www.tsa .équipement.com
Rapport étudié
Rodrigues
Livres