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RAPPORT DE STAGE DU BTS EN GENIE CIVIL (option Travaux Publics)

INTRODUCTION GENERALE

En premier année de BTS en Génie Civil à ICAB ,j’ai effectué mon stage au sein de la
délégation régionale des travaux publics de Bafoussam située à SOCADA face FOKOU du 1er
au 30 septembre 2020 .Mon stage s’est déroulé au sein de plusieurs services telles
sont :Agence MATGENIE de l’ouest, Brigade Régionale des travaux en régies ,Agence
LABOGENIE de l’ouest ,Sous-Direction Régionale des Routes ,sous-direction régionale des
autres infrastructures ,sous-direction régionale de la construction, cellule régionale des
études ,des enquêtes et statistiques et à l’inspection régionale de la protection et de la
surveillance du réseau . J’ai eu la possibilité de m’immerger dans le métier, de découvrir
différentes facettes de la profession, d’aborder de nouvelles thématiques, d’appliquer la
théorie { la pratique, d’aborder de nouvelles problématiques. Cette expérience pratique ma
donner l’opportunité de découvrir le(s) métier(s) de chef de service des routes rural ; chef de
service principale des routes ; chef de cellule, des enquêtes et des statistique .J’ai développé
de nombreux compétences. Ce stage a été pour moi un tremplin pour mon avenir
professionnel .En effet, il m’a conforté dans le choix de mon parcours professionnel, il m’a
donné une confiance en moi pour exercer le métier, il m’a permis de découvrir une vocation.
Ce rapport de stage se développe ainsi au prisme de la problématique du terrassement :
équipements et méthodes de calcul pour construction. En vue de rendre compte de manière
fidèle et analytique un mois passé au sein de la DRTP /O, nous avons structuré ce rapport
comme suit : tout d’abord la présentation générale de l’administration, ensuite le
déroulement du stage et enfin les remarques et suggestions.

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CHAPITRE I: PRESENTATION DE LA
DELEGATION REGIONALE DES TRAVAUX
PUBLICS
SECTION I: ENVIRONNEMENT INTERNE DE LA DELEGATION REGIONALE DES TRAVAUX
PUBLICS.

I. PLAN DE LOCALISATION

Rond-
point
CAPLA-
MI

Carrefour

ICI

Figure 1 : plan de localisation

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II. ORGANISATION

La structure de la délégation régionale des travaux publics étant organisé de


façon hiérarchisée, elle se présente comme suit :

LA DELEGATION REGIONALE DES TRAVAUX PUBLICS

Sous- Sous-direction Cellule Brigade


Sous- Inspection Service Bureau du
direc régional des régional régionale
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régionale
des
administratif
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DEUX D’EQUIPE D’EQUIPE
CHEF D’EQUIP
D’EQUIPE E

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III. FONCTIONNEMENT

La Délégation Régionale des Travaux Publics de l’ouest dispose en son sein plusieurs
services { l’exception du MATGENIE à savoir :

1. Agence MATGENIE de l’ouest

1.1 Historique

MATGENIE est créée par le degré 067 DF 554 du 27 décembre 1967. Modifier le 7 mars
1975 par le degré de 1985 après la modification de 1985, le matgénie devient un
établissement public { caractère commerciale et doté d’un personnel juridique et d’une
autonomie journalière.

1.2 organigramme

DIRECTEUR GENERAL

DIRECTEUR COMMERCIAL

DIRETEUR COMMERCIAL DIRETEUR DIRECTEUR DES DIRECTEUR DE LA


TECHNIQUE AFFAIRES FINANCIERE MAINTENANCE

CHEF CHEF CHEF


SERVIC SERVI SERVICE
E1
CE 2 3

CHEF CHEF CHEF


BUREAU BUREAU BUREAU
1 2 3

1.3 Sécurité financière

La sécurité financière de mat génie est assurée par le ministère des finances.

1.4 Objectifs ou missions de mat génie

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Le mat génie : est le parc national de matériel de génie civil .IL est prestataire de service dans
le BTP et à pour différents fonctions :

 acquérir, maintenir et de renouveler le matériel destiné à la construction du


réseau routier national
 la location des engins de génie civil
 la formation du conduit des engins lourd (à Yaoundé)

1.5 Concurrence de mat génie

Le mat génie sur le marché est concurrencé par certaines entreprises opposantes à savoir :

 Entreprise RAZEL
 Entreprise GREC
 Entreprise ROUTE D’AF
 Entreprise BOOSFAST

2 .Brigade Régionale des Travaux en Régie

Journée d’orientation et des conseils

3. Agence LABOGENIE de l’Ouest

3.1. Historique

Le LABOGENIE est un laboratoire de génie civil et d’étude en ingénierie géotechnique


qui conseille depuis 1953, les constructeurs pour conception d’ouvrage en interaction avec
le sol.

3.2. Les missions du LABOGENIE

a. Objectifs

Le LABOGENIE a pour objet l’optimisation de la qualité des constructions, à travers les


recherches et la réalisation des essais et études expérimentales concernant les fondations, les
matériaux de construction des bâtiments, des routes et autres ouvrages du génie civil à national et à
international.

b. missions du labo génie

 De mener toutes études normatives en matière du génie civil


 De définir, programmer et réguler les prestations géotechniques de toutes les infrastructures
publiques en relation avec les ministères et organisme concerné.
 De réaliser, en relation avec les structures techniques concernées, tous travaux de
recherche dans le domaine des matériaux et technique de construction ;

4. Sous-Direction Régionale des Routes

Elle dispose à son sein deux sous directions à savoir :

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 Sous-direction des routes principale ;


 Sous-direction des routes communale

4.1. But

Son principal but est la construction des routes en terre.

4.2. Classification des routes.

Il existe différents classes de route à la sous-direction régionale des routes, à noter :

 Les pistes ;
 Les routes communales ;
 Les routes régionales ;
 Les autoroutes ;
 Les routes nationales

5. Sous-Direction Régionale des autres Travaux d’infrastructures

Journée d’orientation et de conseil

6. Sous-Direction Régionale de la construction

Dans cette sous-direction, nous nous sommes rendu sur un chantier (à environ 300m du
lycée bilingue de Bafoussam).Le chantier étant encore au début, nous avons pu constater
qu’il y avait un mauvais terrassement (inclinaison du terrain) et nous avons pu participer
aux travaux tels que :

o L’implantation : { l’aide des chaises et d’autre sous forme de jalonne ;


o La réparation des niveaux des fouilles: { l’aide d’une fiole et des ficelles (repérer par
la théorie de Pythagore) ;
o Creusage des fouilles : { l’aide des pioches, des pelles bêches, d’un gabarit

7. Cellule Régionale des Etudes, des enquêtes et Statistiques


7.1. Organisation

CHEF DE CELLULE

INGENEUR 1 INGENEUR 2 INGENEUR 3 INGENEUR 4 INGENEUR 5

CADRE CADRE
CADRE D’APPUI 3 CADRE D’APPUI CADRE
D’APPUI
D’APPUI 2 4 D’APPUI 5
1

7.2. Buts et attributions

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a. Buts

Elle a pour principal but la programmation de l’entretien d’une route.

b. attributions

 Prend en charge le personnel stagiaire


 élaboration des rapports d’activités
 Joue le rôle de superviseur
 Joue le rôle de maitre d’œuvre (travaux exécuter en régie : nécessite un AO)
 Collabore avec le labo génie
 Etablir un rapport mensuel du MINTP

7.3. Concurrents

La cellule régionale des enquêtes et statistique n’a pas de concurrent.

8 .Inspection Régionale de la protection et de la Surveillance du Réseau


8.1. Les attributions du service

Ce service à pour attribution :

 La surveillance du réseau routier et des voiries urbaines de la région (relevé des


dégradations)
 La constatation des dégradations causées par des tiers ou patrimoine et leurs auteurs
en vue des poursuites.
 L’application en matière des TP, des règlementations relatives à la protection de
l’environnement.
 Le suivie de la gestion des stations de pesage.
 Le control du fonctionnement des équipements de sécurité routière.
 Les relevés pluviométriques.

SECTION II : ENVIRONNEMENT EXTERNE DE LA DELEGATION REGIONALE DES


TRAVAUX PUBLICS DE L’OUEST.

I. L’Etat

L’Etat est le propriétaire de la délégation régionale des travaux publics, il met tout le
disponible à l’administration à fin que tous les services puissent bien compatir à leurs
attributions et de bien mener leurs missions.

II. Les partenaires financiers

La délégation régionale des travaux publics a pour partenaires financier, le ministère


des finances.

III. Les concurrents

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La DRTP /O étant une administration et mise sur pied par l’état, pour des prestations
de services n’a pas de concurrent.

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CHAPITRE II : DEROULEMENT DU
STAGE
SECTION I : TACHES EFFECTUEES

Tableau 1 : Récapitulatif des tâches effectuées

N° LIEU PERIODE ACTIVITES


1 Encadreur Mardi 01/09/2020 Entretien et
professionnel recommandation
2 Agence MATGENIE Mercredi 02 au jeudi Présentation et
de l’ouest 03/09/2020 description des
engins de génie civil.
3 Brigade régionale Vendredi Journée
des travaux en régie 04/09/2020 d’orientation et de
conseil
4 Agence LABOGENIE Du lundi 07 au jeudi Essais effectués :
de l’ouest 10/09/2020 analyse
granulométrique,
équivalence de sable,
le poids spécifique.
5 Sous-direction Du vendre 11 au Vérification de calcul
régionale des jeudi 27/09/2020 d’un projet SS+R+4 {
routes usage d’habitation,
des visites sur des
chantiers (RAZEL) et
assistance à la
fabrication des buses.
6 Sous-direction Vendredi Journée
régionale des autres 18/09/2020 d’orientation et de
travaux conseil
d’infrastructure
7 Sous-direction Du lundi 21 au jeudi Implantation,
régionale de la 28/09/2020 creusage des fouilles
construction d’un projet
administratif R+2.
8 Cellule régionale Du vendredi 25 au Présentation et
des études, jeudi 24/09/2020 attribution de la
enquêtes et cellule.
statistique
9 Inspection Mardi 29/09/2020 Présentation et
régionale de la attributions du
protection et de la service
surveillance du
réseau
10 Encadreur Mercredi Journée d’orientation
professionnel 30/09/2020 et de conseil

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I. ESSAIS EFFECTUES AU LOBOGENIE DE L’OUEST

Dans le service du laboratoire de LABOGENIE de l’ouest, on a pu effectuer de nombreux


essais tels que : le CBR :indice de potence californien (détermine l’indice CBR après
immersion du sol utilisé dans la construction des ouvrages d’art ou assise de chaussée) ;
l’analyse granulométrique du sol(détermine la taille des particules du sol ,mais aussi leurs
répartition) ; le poids spécifique ; le Proctor (détermine la densité sèche maximale ; et réduit
la teneur en eau optimale, éléments constituant un compactage efficace d’un remblai) ;
l’équivalant de sable ; la teneur en eau naturelle ; la limite D’ATTEBERG (détermine deux
constance physique : Limite de liquidités, Limites de plasticité).

Nous allons nous appesantir sur : l’analyse granulométrique, l’équivalant de sable et le


poids spécifique ; étant donné que la durée à passer dans ce service ne nous ont permis de
plus expérimenter ce qui était prévu.

1) Analyse granulométrique du sol


a. Objectif et définition
i. Objectif

L’analyse granulométrique permet, à l’aide de différents tamis, déterminer précisément la


composition d’un matériau afin d’en déduire ses caractéristiques mécanique. Elle per ; et
également de vérifier un matériau élaborer en carrière, en comparent sa courbe
granulométrique avec le fuseau de de prescription correspondant. Les informations que
fournit cette analyse permettent de savoir dans quels types de taches employer
les matériaux utilisés.

ii. Définition

L’analyse granulométrique du sol : est l’étude des dimensions des diamètres des grains,
leurs distributions.

b. But

L’analyse granulométrique du sol a pour but d’étudier la taille des particules du sol, mais
aussi leur répartition.

c. Principe

Cet opération consiste à étudier la répartition des différents grains d’échantillon, en fonction de
leurs caractéristiques (poids, tailles), leurs métonymie (non donner au résultat de l’étude).

d. Matériels utilisé

Les matériels nécessaires utilisés au laboratoire pour mener cette opération sont :

 Les tamis de diamètre 5mm ;


 Une étuve laveur (permet de sécher un matériau humide) ;
 Une bonbonne ;

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 Règle gradué de 500mm ;


 Litre de solution lavant ;
 Piston ;
 Entonnoir ;
 Une meurette normalisée ou de 120g

Figure 2 : Les tamis granulométriques

e. Mode opératoire

Elle se déroule en trois phases :

 Phase 1 : prélever un échantillon de matériaux et préparer pour l’analyse : le


quartage.
 Phase 2 : procéder { l’examen des matériaux (tamisage, étuvage etc. . .).
 Phase3 : tracer la courbe granulométrique du matériau.
2) Essai sur l’équivalence de sable
a. Définition

Le sable : est une substance pulvérulente de taille granulométrique comprise entre 62 ,5µn
et 2mm.Cette substance peut être de type détritique (issue de la dégradation des autres
roches par érosion).

L’équivalence de sable : est un indicateur utiliser en géotechnique, caractérisant la


propreté d’un sable ou d’un grave. Il indique la teneur en élément fin d’origine
essentiellement argileux, végétale ou organique à la surface de grain.

b. But

Le but est de déterminer le degré d’impureté ou de propreté du sable.

c. Principe

La mesure de masse d’un hectolitre de grain de kilogramme.

d. Appareillage

Le matériels utiliser est le même que celui de l’analyse granulométrique du sol excepté :

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 La pissette ;
 L’éprouvette (marquer de deux traits de jauge) ;
 Une balance permettant de faire les pesées avec une précision de 0, 1 chronogramme
donnant la seconde ;
 5 litre de solutions lavant.
e. Mode opératoire
 Tamiser le sable dans le tamis de 5mm et déterminer sa teneur en eau.
 Verser la solution lavant dans l’éprouvette jusqu’{ 10 cm.
 Verser le sable dans l’eau l’éprouvette et taper au fond pour éliminer les vides.
 Laisser imbiber (pénétrer l’eau) pendant 10mim puis agiter dans l’agitateur.
 Laver les bords de l’éprouvette puis commencé à laver le sable par le tube jusqu’{ ce
que la solution atteigne 38cm.
 Laisser sédimenter pendant 20 minutes.
 Mesurer les hauteurs : H1 la hauteur de saleté sable propre.H2 la hauteur du sable
propre mesurée par règle (hauteur visuelle)
f. Calcul et expression des résultats

Pour chaque éprouvette, on calcul :

-L’équivalent de sable au piston=H2/H1*100

-L’équivalent de sable visuel=H’2 /H1*100

NB : L’équivalent de sable (visuel et au piston) est moyenne des deux valeurs données par
chaque éprouvette, elle est arrondie { l’unité la plus proche.

g. Importance, nature et qualité


i. importance

Quand le sable est trop salle, il ne facilite pas l’adhérence et il est très propre quand la
moyenne vaut 60.

ii. Nature et qualité


 Es<60 : sable argileux : risque de retrait ou de gonflement.
 60<ES<90 : sable légèrement argileux : de propreté admissible pour des bétons de qualité.
 ES>80 : sable très propre : absence des fines.
3) Essai sur le poids spécifique
a. Matériels
 3 pycnomètres ;
 Cloche à vide ;
 Matériaux ;
 Entonnoir.
b. Procédé ou mode opératoire
o Prendre 300g pour les grenus ,200gpour les sols ;
o Retirer le poids des vides sur le poids des matériaux spécifique pour avoir le poids
spécifique ;

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o Insérer le pycnomètre { l’intérieure de la cloche { vide pendant 2h pour retirer l’air et


les gaz.

I. CONNAISSANCES DES ENGINS DE MATGENIE

Le MATGENIE dans son domaine possède de nombreux engins de génie civil à savoir :

 Le bulldozer ;
 La pelle chargeuse ;
 La niveleuse ;
 Le compacteur ;
 La tractopelle ;
 La grue à tour ;
 La citerne à eau ;
 Le camion porte char ;
 Camion benne ;
 Pic- cob ;
 Camion-citerne.

1. Le bulldozer

Le bulldozer : est un engin robuste qui intervient dans les travaux (travaux d’ouverture).

Il est muni d’un godet large en avant et qui lui permet d’effectué les opérations .On distingue
deux types de bulldozer :

 Le bulldozer à chaine triangulaire : spécialiser plus généralement dans les zones


marécageuses.
 Le bulldozer à chaine triangulaire : qui est le plus utiliser.

NB : le bulldozer ne se déplace pas n’importe comment de peur de caudé d’énormes dégâts.


Et peut travailler 8heure /jours avec une location de 600000F.

2. La pelle chargeuse

C’est une machine fait pour le chargement. Il intervient dans autres opérations tels que :

 Le foisonnement ;
 Le dégagement ;
 Légère terrassement ;
 Des remblais.

Il est muni d’un large godet en son amont et de deux roues en avant et en arrière et sa
location est de 400 à450000/jours.

3. la niveleuse

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La niveleuse est une machine permettant de niveler, rendre les surfaces droits, beau et aux
dimensions réelle est muni de deux roues avant, une longue lame horizontale en son milieu
et quatre roues arrière et d’un scarificateur.

 Travaux effectués par la niveleuse :


La mise en forme : c’est un système permettent d’équilibre la chaussée de la route en
lui donnant une bonne forme.
Le nettoyage ;
Les rejets ;
Les fossés ou rigoles (qui permettent le passage de l’eau) : nous avons les fosses en U,
en V et en L;
Le talutage ;
Le reprofilage : système de travail entrant au même critère que la mise en forme
permettant de faire les taches telles que : le dégagement, le rejet, formé les fosses et
l’équilibre de la surface.

Types de reprofilages :

Le reprofilage simple : équilibre la surface de la route en dimension finir, faire les


dégagements.

Le reprofilage plus compacteur : il se fait en reprofilage simple, sauf qu’ici s’ajoute le


compacteur et la citerne à eau en saison sèche.

Le reprofilage rapide : il ne nécessite pas grand-chose, il permet à des petites retouches sur
la route ;

Le rechargement : est un système de travail qui permet de faire le dépôt des


matériaux de bonne qualité sur des endroits faible (l’argile, marécage, le sable).
Types de matériaux de rechargement : la latérite, le gravier et les cailloux.
L’équilibre des matériaux en foisonnement : ceci à fin de permettre au compacteur de
mieux compacter.

Figure 3 : la niveleuse

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le rejet : permet de ramassé les ordures et de les jetés sous forme de talus.

4) Le compacteur

Le compacteur est une machine qui permet de compacter, rendre les surfaces dur.

Types de compacteurs :

a) Le compacteur à pneu bille

Ce type de compacteur permet de vibrer et de stabiliser le sol.

b) Le compacteur à pneu pied de mouton

Le compacteur à pneu pied de mouton permet de faire des sondages de niveau dans les
milieux tels que : les grands remblais, les zones les plus accidentés.

c) Les compacteurs à pneu et à double bille

Ces deux compacteurs permettent de stabiliser la surface et de les mouiller.

Figure 4 : le compacteur à pneu bille

5) La tractopelle

C’est un engin qui joue le rôle de deux engins.

Son avant est muni d’un godet { pelle chargeuse qui joue le même rôle que la pelle
chargeuse (petit dégagement, petit chargement et petit nettoyage).

Son arrière lui permet de joue également le même rôle que la pelle excavatrice qui permet de
creuser, de charger ; de faire les fossés en U ; de faire le curage des fossés dans un chantier

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Figure 5 : tractopelle

6) La crue à tour

C’est engin de grand manutention qui permettant de déplacer les objets lourds.

7) La citerne à eau

Qui est un camion composé d’une grande cuve lui permettant le transport de l’eau. Son outil
de travail c’est sa lame d’arrosage située en son avant.

8) Le pic-cob

Le pic- cob est une voiture de liaison au chantier qui sert de transport :

 Du personnel ;
 Du carburant ;
 Des buses ;
 Etc. ….
9) Le camion benne

Le camion benne est un camion permettant le transport des matériaux sur un chantier .Il
peut transporter les éléments tels que :

 Les latérites lors du rechargement ;


 Les Poso lents ;
 Transport des granulats.
10) Camion porte char

Ce type de camion sert de transport des engins avant ou après le chantier. Il possède comme
outil de travail, une plateforme fixer dans son arrière.

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Figure 6 : le porte char

II. Vérification de calcul d’un projet de construction d’un immeuble de type


SS+R+4 à usage d’habitation et commerciale (plan de distribution de
l’étage).

1. calcul du m² du dallage

a. Calcul du m² du balcon

S= (GB+PB)*h/2 ; S= (1.22+1 ,17) /2*1 ,6+0,7*0,15 ; s=2, O17m².


b. Calcul du m² du WC

S=1,6*1,41+0,15*0,6 ; s=2,346m²

c. Calcul du m² de la chambre

S= (GB+PB)*h /2 ; s= (2,89+275)*2,8+0,15*0,9-0,15*0,6 ; s=7,941m².


d. Calcul du m² de la cuisine

GB= (1,41-0,6-0,15+0,15+0,70+0,47+0,2)=2 ,18 ;

S= (GB+PB)*h /2 ; s=2,18+1,98/2*1,45+0,15*0,9 ; S=3,151m².

e. Calcul du m² du hall

S=L*l ; s=0,6*(1,45+0, 15)=0 ,90 ; s=0,90m².

f. Calcul du m² du salon

S= (GB+PB)*h/2 ; s=4,68+3 ,96/2*3,80=16,416m².

g. Calcul du m² du balcon 2

S= (L*l)-(0,15*4) =7,38m².

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1. Calcul de la surface des murs

Surface des murs extérieurs,

S= ((4,64 -0 ,15²)*3-(1,20*1+0 ,6*0,7) + (7,3*3+5,82*3) + (1,69+1,2+0,95)*3-1,2*1) ;


s=61,53m².

Surface des murs intérieurs,

S= (1,45+1 ,60+1,41+2,80+2,68+3,80+0,4)*3-(0,9+0,7+0,6+0,9)*2,70

S=35,91m².

Donc, la surface des murs est : S=saint+ smex ; S=61,53+35,91=97 ,44

S=97,44m².

2. Calcul du nombre d’Anglos

On sait que 1m² correspond à 12,5anglos ; nombre d’agglos=97,44*12,5=1218.

III. MODE DE FABRICATION D’UNE BUSE

Lors d’une visite pour la fabrication d’une buse situé dans la partir atelier de la délégation
régionale des travaux publics de l’ouest, nous avons pu assister à un gâchage et un extrait
d’échantillon pour la fabrication d’une buse.

1) Gâchage du béton

A prés avoir disposé d’un coffrage métalliques, d’un lubrifiant (huile de vidange), on a pu :

 Doser le béton à 350kg /m³ ;


 Disposer du gravier (0/5) et du gravier –sable ;
 Disposer du sable ;
 Disposer de 350ml d’eau ;
 Une pelle pour maniement ;
 Des calles à béton ;
 Une fibreuse à moteur ;
 Et des sceaux de 10ml pour le mesurage.

2) Essai effectué sur le béton et appareillages


a) Essai

L’essai effectué a été la formulation du béton (pour déterminer la résistance du béton).

Mode opératoire :

 Extrait l’échantillon du béton (ciment, sable et l’eau) ;


 Effectué un lump test béton (pour déterminer le niveau d’affaissement du béton et sa
consistance) ;

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 Prendre le chiffre correspondant(le premier était 10,14 : béton plastique, et le


deuxième : 7,45 qui est le béton normale).
b) Appareillages
 Le cône d’Abraham ;
 6 moules à béton ;
 D’un piquet en fer.

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CHAPITRE III : TERRASSEMENT (EQUIPEMENTS


ET METHODES DE CALCUL POUR
CONSTRUCTION)
I. PRINCIPES D’ORGANISATION DE CHANTIER DE TERRASSEMENT

Le terrassement consiste { modifier la topographie d’un site conformément aux


indications prescrites par des plans et des devis. Ces modifications peuvent être modestes
(excavation requise pour installer les fondations superficielles d’un bâtiment), linéaires
(aménagement d’une structure routière, construction d’une digue) ou complexes
(construction des approches d’un échangeur routier multiple).

I.1 Principes et séquences des opérations de terrassement

On distingue deux opérations majeures dans les activités de terrassement, le déblai et le


remblai. Le déblai consiste à retirer et à transporter sur le site du projet ou { l’extérieur de
celui-ci, des sols décapés ou excavés. Le remblai consiste à transporter à partir du site du
projet ou de l’extérieur de ce dernier, notamment des bancs d’emprunt, des matériaux
conformes { l’usage et aux spécifications prescrites par les plans et devis du projet.

D’autres opérations complémentaires au déblai et au remblai, peuvent également être


considérées lors du terrassement. Le débroussaillage consiste à abattre et à retirer les arbres
et les arbustes qui se trouvent sur le site des travaux. L’essouchement est l’opération qui
permet de retirer de la terre, les souches des arbres abattues. Cette opération peut se faire à
l’aide de pousseur si le nombre de souches est important ou avec une pelle hydraulique
lorsque le nombre de souches est modeste.

Lors de l’opération de décapage on retire la couche de sol organique qui se trouve sur le
site des travaux de terrassement. Ce sol organique est soit entassé pour servir
ultérieurement lors de l’aménagement final, soit transporté { l’extérieur du site des travaux.
Le régalage/profilage consiste { déplacer grossièrement les remblais en vue d’obtenir la
configuration topographique souhaitée.

Finalement, l’aménagement final consiste { compléter les aménagements prévus aux plans
et devis. L’aménagement final peut inclure la plantation d’arbres et arbustes, le
gazonnement, du pavage et de la construction de trottoirs et de bordures.

Si on les place en séquence chronologique, les opérations de terrassement se réalisent selon


l’ordre suivant :

 Débroussaillage et essouchement
 Décapage
 Déblai et transport
 Transport et remblai
 Régalage/profilage

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 Compaction
 Aménagement final

L’organisation des travaux et le choix des équipements et des méthodes de terrassement


s’appuient sur certains principes importants :

• Le coût unitaire des travaux de terrassement doit être le plus bas possible;

• Le temps requis pour l’exécution du terrassement doit se conformer { celui qui a été
programmé et planifié;

• Les matériaux de remblai doivent être transportés le plus près possible de leur position
finale;

• Les méthodes de terrassement retenues doivent être respectueuses de la réglementation


(environnement, signalisation, horaire établie) en vigueur.

Les paramètres qui régissent l’organisation des travaux de terrassements :

• Les caractéristiques et la nature du sol de déblai;

• Les caractéristiques du site de construction (encombrement, sécurité, exiguïté);

• Les volumes de déblai et de remblai en regard de la durée prévue des travaux;

• Les ressources disponibles (équipements et main d’œuvre spécialisée);

• Les distances { franchir pour le déblai et le remblai.

I.2 Pente de talus

Pour des raisons évidentes de sécurité, les pentes de talus en déblai ou en remblai doivent
assurer la stabilité des matériaux. Les pentes de talus varient selon plusieurs paramètres
notamment la nature du sol, la granulométrie et de la cohésion de ses particules et
l’immersion ou non de l’ouvrage. Les tableaux suivants nous donnent les valeurs les plus
couramment utilisées pour les pentes de talus en déblai et en remblai.

I.3 Foisonnement et masse volumique des sols

La masse volumique des sols et des matériaux est l’expression de la masse par unité de
volume. Lors du traitement des données de travaux de terrassement, la masse volumique
s’exprime surtout en tonne par mètre cube (t/m³) ou en kilogramme par mètre cube
(kg/m³).

Pour arriver { charger les équipements d’excavation puis transférer ce chargement dans
les équipements de transport, les sols de déblai doivent être extrait de leur position initiale.
Cette extraction ne peut se réaliser sans ameublir le sol et y induire des vides. Ainsi, le
volume qu’il représentait { leur état d’origine sera augmenté et par conséquemment, leur
masse volumique sera réduite. On appelle « foisonnement initial », la variation du volume

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d’un sol qui est extrait de sa position initiale et « foisonnement final », la variation du volume
d’un sol qui est compacté dans une opération de remblai. Le foisonnement s’exprime en
pourcentage et prend en référence, le volume { l’état naturel du sol { déblayer. La production
des équipements de terrassement se calcule généralement à partir des volumes foisonnés.

Illustration du foisonnement Gravier humide


En Transpo Compacté
place rté

1 m³ 1,15 m³ 1,02 m³

Tableau 2: valeurs usuelles de foisonnement des sols commun

Type de sols Masse volumique Foisonnement Foisonnement final


(état naturel) initial (%) (%)
(t/m³)

Argile sèche 1,6 35 5


Argile humide (W% 2,2 35 5
= 37,5%)
Terre végétale sèche 1,6 25 3
« Top sol »
Terre végétale 2,0 25 3
humide (W% = 25%)
Gravier sec 1,8 13 2
Gravier humide (W% 2,2 15 2
= 22%)
Sable sec 1,6 12 1
Sable humide (W% = 2,1 13 1
31,5%)

Roc calcaire (origine 2,6 70 50


sédimentaire)
Roc (origine ignée 2,9 65 60
ou métamorphique)

Cas pratique 1 : Quelle serait la masse volumique d’un gravier humide (w% = 8%) sachant
que son foisonnement initial est de 14% et que sa masse volumique sèche { l’état naturel est
de 1,75 t/m³ ?

 Masse volumique sèche et foisonnée = 1,75 t/m³ ÷ 1,14 = 1,54 t/m³ Masse volumique
humide w=8% et foisonnée = 1,54 x 1,08 = 1,66 t/m³

I.4 Charge utile

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La capacité de chargement des équipements de transport est tributaire de trois


paramètres; le volume effectif de la benne de transport, la capacité structurale et mécanique
de l’équipement et au Québec, des restrictions de chargement notamment lors des périodes
de dégel et de gel. Le volume effectif de la benne de transport se définit selon quatre types de
chargement; à ras bord et avec cône de chargement avec pente de cône de 1 :1, 2 :1 et 3 :1.

Cas pratique 2: Calculez la charge et le volume effectifs de transport pour un camion 10


roues transportant le gravier humide de l’exemple d’application précédent sachant que la
résistance de la suspension limite le chargement à 21 tonnes et que la benne a une capacité
de chargement de 14,5 m³ ?

 Volume de 21 t de gravier humide W=8% et foisonnée = 21 t ÷ 1,66 t/m³ = 12,65 m³


Charge et volume effectifs = 21 t et 12,65 m³

I.5 Calcul des volumes de terrassement

Le calcul des volumes de terrassement exige l’application de formules élémentaires de


géométrie. Habituellement, les données géométriques contenues dans les documents d’appel
d’offres sont les plus simplifiés possibles afin de rendre aisé le calcul des volumes. Pour
estimer adéquate les coûts unitaires d’achat, de transport et de mise en œuvre, les
estimateurs auront besoin des volumes en place, foisonné et compacté.

Cas pratique 3: Dans un projet de construction d’une route de 1,650 km, il est prévu de
remblayer et de compacter une structure de chaussée avec un gravier naturel tiré d’un banc
emprunt4. Des essais en laboratoire nous démontrent que ce matériau répond aux exigences
demandées pour l’utilisation prévue et que ce gravier possède une masse volumique sèche et
foisonnée de 1 755 kg/m³, une teneur en eau naturelle moyenne de 12% et un foisonnement
initial et final de 13% et 3%. Sachant qu’une fois compactée, la fondation de la chaussée aura
la configuration illustrée ici-bas, calculons les volumes suivants : volume de la fondation,
volume transporté, volume emprunté (état naturel) ainsi que le tonnage (w = 12%) requis.

20m 2

875mm Emprunt angulaire compacté (remblai) 3

Ligne de fond d’excavation

Section typique (sans échelle)

Solution :

 Grande base = 20 m + (2/3 x 0,875 m) + (2/3 x 0,875 m) = 21,167 m


 Surface de section = 18,010 m²
 Volume de la fondation granulaire = 18,010 m² x 1 650 m = 29 717 m³
 Volume transporté = 29 717,2 m³ x 1,13/1,03 = 32 602 m³
 Volume emprunté = 29 717,2 m³ / 1,03 = 28 852 m³
 Masse volumique foisonnée=12% = 1 755 kg/m³ x 1,12 = 1 965,6 kg/m³

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 Tonnage w=12% requis = 1,9656 t/m³ x 32 602 m³ = 64 082 tonnes w=12%

I.6 Calcul des distances de transport

Le calcul des distances de transport est très important lorsque l’on cherche à établir le
nombre de camions a affecté à des opérations de déblai ou de remblai. Lorsque le
chargement (déblai) ou le déchargement (remblai) se réalise en un lieu circonscrit, le calcul
de la distance de transport est relativement simple.

Lorsque le déchargement ou le chargement se fait sur un chantier de terrassement linéaire


comme dans le cas de la construction d’un réseau (route, égout/aqueduc, digues/barrages)
la distance de transport doit être pondérée en fonction des différents volumes à transporter.
Le nombre de camions à affecter variera en fonction de la position des opérations de déblai
ou de remblai sur le chantier.

II. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS ET MÉTHODES DE TERRASSEMENT

II.1 Méthodes de terrassement et facteurs relatifs à la production

La majorité des engins de chantier réalise leurs opérations selon une séquence
d’opérations répétitives que l’on appelle cycle. Un cycle produit une certaine quantité de
travail dans un certain temps. La production des engins de terrassement s’exprime le plus
souvent en volume de sol par unité de temps soit en mètre cube foisonné { l’heure (m³/h).

Dans le cas des niveleuses, on exprime la production plutôt en distance par unité de
temps et le plus souvent, le mètre ou le kilomètre { l’heure est l’unité employée.

Le temps effectif de travail est de l’ordre de 45 { 55 minutes par heure réelle. Le temps
effectif de travail prend en compte les arrêts de production inévitables (ravitaillement,
coordination, repos de l’opérateur, etc.). La majorité des engins de chantier sont munis de
chronomètres et les plus sophistiqués, d’ordinateur de bord et de GPS qui permettent de

calculer périodiquement le temps de travail effectif de l’engin ainsi que sa production.

II.2 Les pousseurs

Les pousseurs ou bouteurs ; appelés communément « bulldozer », peuvent servir à


plusieurs opérations de terrassement. Les pousseurs sont utilisés pour le décapage et
l’essouchement, pour le refoulement du déblai, pour le régalage initial des remblais et
finalement pour assister les décapeuses « scraper » lors de leur chargement. Les pousseurs
peuvent également défoncer les rocs friables grâce à leurs dents défonceuses « ripper »
montées sur { l’arrière de leur chassie. Toutefois, c’est lors des opérations de décapage et de
refoulement que le pousseur est le plus souvent utilisé. Son cycle de production est composé
de quatre étapes; poussée de refoulement avant, inversion de marche, recul et inversion de
marche. La production d’un pousseur se calcule { partir de la formule suivante :

Production horaire = Temps effectif de travail par heure ÷ Durée du cycle x volume
de refoulement
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Munis d’une lame de type universel ou en « U », les pousseurs obtiennent de bonnes


productions lors du refoulement de déblai en autant que les distances de refoulement soient
assez modestes (moins de 200 m). Par rapport à une lame standard, une lame en « U »
permet une augmentation d’environ 20% de la production. Les fiches techniques des
manufacturiers prennent en compte les gains de production obtenus avec la forme de la
lame. La nature du sol refoulé a également une incidence sur la productivité des pousseurs.
Ainsi, la production des bouteurs dans des sols granulaires (sable et gravier) est supérieure à
la production pour des rocs et des terres argileuses. Le graphique suivant peut être utilisé
pour déterminer le facteur de production attribuable à la nature du sol.

Cas pratique 4: On utilise un pousseur pour réaliser du décapage de sol organique et du


refoulement. La lame de type universel « U », possède une capacité de 14 m³. La distance de
refoulement est de 220 m. L’inversion de marche prend 1,5 secondes. Le refoulement se
réalise en première vitesse (3,8 km/h) tandis que la marche arrière se fait en troisième (7,9
km/h). On demande la production journalière de ce pousseur sachant que le taux de travail
est de 55 minutes par heure et que la durée de travail journalier est de 8 heures.

Solution :

Analyse du cycle Refoulement + inversion de marche + recul + inversion de marche

 Durée du cycle Durée en minute = (220 m ÷ 3 800 m/60 min) + (1,5 s/60 s/min) +
(220 m ÷ 7 900 m/60 min) + (1,5 s/60 s/min) = 3,47 + 0,025 + 1,67 + 0,025 = 5,19
minutes
 Production horaire Production = 55 min ÷ 5,19 min/cycle x 14 m³ x 0,95 = 141,0
m³/h
 Production journalière Production = 141,0 m³/h x 8 h/j = 1 127 m³/j

La production d’un bouteur dans des opérations de débrouillage est tributaire de plusieurs
variables comme la topographie du site, l’habileté de l’opérateur, la nature des débris
végétaux et plusieurs autres. Toutefois, c’est la puissance du bouteur qui est l’indice le plus
prépondérant. À défaut d’avoir des données pertinentes, le tableau suivant permet d’estimer
la production horaire théorique pour différentes puissances de bouteur.

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Figure 7: le bulldozer

II.3 Les pelles hydrauliques

Les pelles hydrauliques sont munies de bras articulés et de godets permutables qui
permettent l’excavation dans des sols de nature variée. Le plus souvent, les pelles
hydrauliques réalisent des travaux d’excavation en mode « rétro » pour des excavations sous
le niveau du dessous de la base de la pelle.

Il existe deux types de pelles hydrauliques, les pelles sur roues utilisées sur des sols ayant
une bonne capacité portante. Pour les sols de faible capacité portante, le cas le plus courant,
on utilisera la pelle hydraulique sur chenille.

Vu leur plus grande mobilité, les pelles sur roues ont un rendement légèrement supérieur
(+/- 15%) à celui des pelles sur chenilles.

L’utilisation des pelles hydraulique en mode « frontal (front shore) » se fait surtout lorsque
l’excavation se réalise au-dessus de la base de la pelle. Le haut de la pelle hydraulique est
monté sur un plateau qui lui permet d’effectuer des rotations complètes { 360°. Pour
maximiser la production de la pelle, on organise le chantier de manière { minimiser l’angle
de rotation nécessaire pour le chargement des camions. Une bonne organisation de chantier
devrait permettre le chargement des camions avec une rotation de 90°. La durée du cycle
d’une pelle hydraulique varie selon plusieurs paramètres comme l’habileté de l’opérateur,
l’angle de rotation et la nature du sol excavé. En pratique, on utilise pour une pelle
hydraulique sur chenille exécutant une rotation de 90°, les valeurs suivantes :

Sols légers (granulaire) : 0,35 minute Sols ordinaires (terres organiques) : 0,40 minute Sols
compacts (sols argileux) et blocs de roc : 0,45 minute

La nature du sol à excaver a également une incidence sur le volume de remplissage du godet.
Pour les sols granulaires, le godet sera rempli à 100% de sa capacité. Pour les sols argileux et
organiques, le godet sera rempli à environ 95%. Tandis que pour les débris rocheux et les
blocs de rocher, il le sera respectivement d’environ 85% et 70%.

Cas pratique 5: On utilise une pelle hydraulique sur chenille pour excaver un sol argileux. Le
godet de la pelle a une capacité de 2 500 litres. La rotation pour le chargement des bennes de

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camion est de 90°. On demande la production horaire théorique de cette pelle sachant que le
taux de travail est de 50 minutes par heure.

Solution :

 Durée du cycle = 0,45 min Nombre de cycle par heure = 50 min ÷ 0,45 min/cycle =
111,11 cycles Production horaire théorique = 111,11 cycles x 2,5m³ x 0,95 = 263,9
m³/h

Il s’agit ici de la production théorique car dans ce calcul, on ne prend pas en compte le temps
requis pour la mise en place de la benne des camions sous la portée du godet de la pelle.

Complétons les données du problème. La pelle charge des camions de type « 10 roues » ayant
une capacité de chargement de 12,65 m³. Le temps requis pour évacuer un camion plein et
installer un camion vide sous le godet de la pelle est de 0,5 minutes. Calculons la production
horaire réelle de cette pelle.

 Nombre de coups de godet requis pour remplir une benne de camion = 12,65 m³ ÷
(2,5 m³ x 0,95) = 5,32 coups soit 5 coups5 pour 11,875 m³
 Durée de chargement = 5 coups de godet x 0,45 min/cycle = 2,25 minutes
 Durée de la mise en place de la benne = 0,5 minutes
 Durée totale du chargement = 2,25 min + 0,5 min = 2,75 minutes
 Nombre de chargement { l’heure = 50 min ÷ 2,75 min/chargement = 18,18
chargements
 Production horaire réelle = 18,18 charge. x 11,875 m³/charge. = 215,9 m³/h

Figure 8 : pelle hydraulique

II.4 Les chargeuses

Tout comme les pelles hydrauliques, les chargeuses servent lors du remplissage des bennes
des camions le plus souvent avec des matériaux granulaires de remblai comme la pierre
concassée tirée des carrières ou encore le sable et gravier extrait des bancs d’emprunt.
Compte tenu de leur morphologie et leur faible rendement, les chargeuses sont peu utilisées
comme engins d’excavation.

Les chargeuses sont disponibles sur roues (pneus) ou sur chenilles. Les chargeuses sur roues
récentes sont constituées de deux parties articulées autour d’un pivot et leurs roues sont
fixes. Les chargeuses sur roues sont de loin plus performantes (130 à 150%) que les
chargeuses sur chenilles.

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Tout comme les pelles hydrauliques, le cycle des chargeuses sur roues varie selon la nature
du matériau à charger. Les valeurs suivantes sont souvent utilisées :

Sols légers (granulaire) : 0,40 minute Sols ordinaires (terres organiques) : 0,45 minute Sols
compacts (sols argileux) : 0,50 minute Blocs de roc ou débris rocheux: 0,60 minute §/.//.

Pour une chargeuse donnée, il existe plusieurs modèles de godet. Le choix d’un modèle varie
selon la masse volumique du matériau à charger et les spécifications techniques du
manufacturier. Le facteur de remplissage du godet varie selon la nature du matériau à
charger. Les valeurs courantes des facteurs de remplissage sont :

Matériaux foisonnés : 100% Terre ordinaire : 95% Terre compacte : 85% Roc bien dynamit é
: 75% Blocs de rochers : 60%

Cas pratique 6 : On utilise une chargeuse sur roue pour exploiter une gravière utilisée
comme banc d’emprunt. Le godet de la chargeuse a une capacité de 4 450 litres. Le gravier
exploité a une teneur moyenne en eau de 10%, sa masse volumique sèche en place est de 1,8
t/m³ et ses foisonnements initial et final sont respectivement de 14% et de 2%. On demande
la production horaire théorique de cette chargeuse sachant que le taux de travail est de 55
minutes par heure.

La chargeuse alimente des camions de type « 10 roues » ayant des bennes d’une capacité de
chargement de 16 m³ ou de 24 tonnes. Le temps requis pour évacuer un camion plein et
installer un camion vide sous le godet de la chargeuse est de 0,4 minute. On demande la
production horaire de cette chargeuse.

Solution :

 Masse volumique en place(W=10%) = 1,8 t/m³ x 1,1 = 1,98 t/m³


 Masse volumique foisonnée (W=10%) = 1,98 t/m³ ÷ 1,14 = 1,737 t/m³
 Volume effectif de chargement = le moindre de 16 m³ ou de 24 t ÷ 1,737 t/m³ = 13,82

 Durée du cycle de la chargeuse = 0,40 minute
 Facteur de remplissage = 100%
 Nombre de godet requis pour remplir un camion = 13,82 m³ ÷ 4,45 m³/godet = 3,1
godets soit 3 godets pour 13,35 m³
 Durée du cycle de remplissage des camions = (3 x 0,40 min/godet) + 0,4 min = 1,6
min/chargement

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 Production horaire = 55 min ÷ 1,6 min/chargement x 13,35 m³ = 458,9 m³/h

Figure 9 : la chargeuse

II.5 Les décapeuses

Les décapeuses : sont des engins de terrassement utilisées lorsque le sols à déblayer est
pulvérulent également lorsque les volumes de déblai sont importants et les distances à
parcourir relativement courtes (moins de 5 kms). Les décapeuses se chargent d’elle-même
en se déplaçant et en abaissant une lame qui permet au sol de se loger dans leur benne.
Certains modèles de décapeuse sont munis d’un deuxième moteur placé vis-à-vis des roues
arrières de la benne afin d’augmenter la puissance motrice lors de la phase de chargement.
Dans certaines conditions de travail, les décapeuses peuvent nécessiter une poussée
additionnelle lors de la phase de chargement. Cette poussée additionnelle est donnée par un
ou deux pousseurs « bulldozer ». Tout comme les camions, la charge utile des décapeuses est
limitée par le volume de leur benne et leur capacité structurale et mécanique. Les
décapeuses sont des véhicules hors route.

La durée du cycle des décapeuses se calcule en additionnant les temps de transport entre
les points de chargement/déchargement et les temps fixes pour le chargement, le
déchargement, les manœuvres de virages et d’accélérations/le freinage. Les temps fixes sont
tributaires d’une part, des conditions générales au chantier (organisation, météo, densité du
trafic chantier, nécessité d’utilisation de pousseurs) et d’autre part, de la vitesse moyenne de
transport. Pour établir approximativement la durée des temps fixes on peut se servir du
tableau suivant6 :

Cas pratique 7: On utilise une flotte de 8 décapeuses de 16 m³ et de 28 tonnes pour la


construction d’une digue d’un complexe hydro-électrique. La distance moyenne entre le
point de chargement et de déchargement est de 4,83 kms. Le sol à transporter possède une
masse volumique foisonnée de 1,554 t/m³. Remplies, les décapeuses auront des vitesses
moyennes de 18 km/h tandis qu’une fois vidées, leur vitesse moyenne sera de 28 km/h.

On demande la production horaire de cette flotte sachant que le taux de travail est de 45
minutes par heure et que les conditions générales de chantier sont moyennes.

Solution :

 Charge utile de la benne = le moindre de 16 m³ ou de 28 t ÷ 1,554t/m³ = 16 m³


 Vitesse moyenne = (28 km/h + 18 km/h) ÷ 2 = 23 km/h

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 Temps fixes = 2,3 min


 Durée du cycle Temps fixes = 2,3 min Pleine charge 4,83 km ÷ 18 km/h x 60
min/h = 16,10 min Vide 4,83 km ÷ 28 km/h x 60 min/h = 10,35 min = 28,75
min
 Production horaire pour une décapeuse = 45 min ÷ 28,75 min/cycle x 16 m³ = 25,04
m³/h
 Production horaire de la flotte = 25,04 m³/h x 8 décapeuses = 200,3 m³/h

Figure 10 : le scarificateur

II.6 Les niveleuses

Les niveleuses sont utilisées à plusieurs fins comme le déneigement, le régalage primaire
et l’épandage. Toutefois, son application la plus utile lors de travaux de terrassement en
chantier routier demeure le profilage des sections de remblai, des fossés et des talus. Ces
opérations de profilage nécessitent plusieurs passes. L’exploitation efficace des niveleuses
requiert beaucoup d’adresse et d’expérience de la part de l’opérateur. La niveleuse est un des
engins de chantiers les plus difficile { manœuvrer lors des opérations de profilage. Aussi
pour des raisons de productivité, le responsable de l’organisation de chantier devrait se
soucier d’affecter aux niveleuses les opérateurs les plus chevronnés.

Les niveleuses sont munies de transmission qui compte plusieurs rapports en marche
avant et plusieurs rapports en marche arrière. Cela permet { l’opérateur de sélectionner le
meilleur rapport compte tenu de la délicatesse du profilage à réaliser. Un opérateur
expérimenté sera en mesure de déterminer la longueur optimale des passes en considérant
plusieurs paramètres dont la nature du matériau, la sécurité, et l’organisation du chantier. La
valeur idéale de la distance de chacune des passes se situe normalement entre 75 et 250 m.

Cas pratique 8: On demande la production horaire d’une niveleuse qui doit réaliser quatre
passes de profilage pour chaque tronçon de 100 m de route en construction. L’inversion
entre la marche avant et arrière ainsi que l’ajustement de la hauteur de la lame requiert 4
secondes. La vitesse avant moyenne sera de 3,8 km/h tandis que celle arrière sera en
moyenne de 18,6 km/h. L’habilité de l’opérateur permettra de passer directement de la
quatrième passe à la première passe du tronçon suivant. Le taux de travail est de 55 minutes
par heure.

Solution :

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 Durée du cycle pour le profilage de 100 m [((0,1 km ÷ 3,8 km/h x 60min/h) + (4 s ÷


60 s/min) + (0,1 km ÷ 18,6 km/h x 60 min/h) + (4 s ÷ 60 s/min)) x 3 passes] + (0,1
km ÷ 3,8 km/h x 60min/h) = 3,614 min
 Production horaire = 100 m/cycle x 55 min/3,614 min/cycle = 1,522 m/h

Figure 11 : la niveleuse

II.7 Les camions

Il existe deux catégories de camions, les camions pour la circulation en réseau routier
normal qui possèdent 6, 10 ou 12 roues et les camions hors routes « off road » dont les
dimensions et leur poids ne leur permettent pas de circuler sur les chemins publics. On
retrouve les camions hors routes surtout pour l’exploitation de carrières ou de mines. Les
camions 6, 10 ou 12 roues sont fréquemment utilisés sur les chantiers de terrassement de
construction civile.

Les camions ont une seule fonction lors des opérations de terrassement, transporter les
matériaux de déblai ou de remblais. La production des camions est tributaire des conditions
de chantier, de la grandeur de leur benne, de leur capacité de chargement, des temps fixes, de
leur vitesse et des distances à parcourir.
Les temps fixes comprennent la durée prévue pour les virages, les accélérations, le
déchargement et la mise en place sous la pelle ou la chargeuse pour chacun des cycles du
camion. Les temps fixes peuvent s’estimer { l’aide du tableau suivant :

Pour déterminer le nombre de camion requis pour desservir une chargeuse ou une pelle
mécanique, il faut faire le rapport entre la durée du cycle du camion et le temps requis pour
le charger. Les chargeuses et les pelles hydrauliques sont des équipement qui
conditionnement souvent le rendement d’un chantier de terrassement. L’arrêt ou le
ralentissement de ces engins appelés « équipement critique » se traduit par un
ralentissement de la productivité globale d’un chantier. Il faut donc que les équipements
complémentaires comme les camions, les compacteurs, les pousseurs soient en quantité
suffisante pour que la pelle ou la chargeuse ne soit jamais en situation d’attente. Ainsi,
lorsque le nombre de camion est inférieur { 6, on complète jusqu’{ l’unité supérieure.
Lorsque le nombre de camion varie entre 7 et 13, on complète jusqu’{ l’unité supérieure et
on ajoute un camion. Finalement, pour des cas plus rares, lorsque le nombre de camions
dépasse 13, il faut compléter { l’unité près et ajouter 2 camions.

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Cas pratique 9 : On demande le nombre de camion de 14 m³ requis pour desservir une pelle
hydraulique 1,2 m³ de capacité effective sachant que la durée du cycle de la pelle est de 0,45
minute et que celui du camion est de 12 minutes.

Solution :

 Nombre de godet requis = 14 m³ ÷ 1,2 m³/godet = 11,66 godet soit 12 pour 14 m³


 Durée de remplissage = 12 godet x 0,45 min = 5,4 minutes
Nombre de camions requis = 12 min ÷ 5,4 min = 2,22 camions soit 3 camions

Cas pratique 10 : On demande le nombre de camion remorque de 20 m³ requis pour


desservir une chargeuse sur pneu de 6 m³ de capacité effective sachant que la durée du cycle
de la chargeuse est de 0,4 minute et que celui du camion est de 14 minutes.

Solution :

 Nombre de godet requis = 20 m³ ÷ 6 m³/godet = 3,33 godet soit 3 pour 18 m³


 Durée de remplissage = 3 godet x 0,4 min = 1,2 minutes
 Nombre de camions requis = 14 min ÷ 1,2 min = 11,66 camions soit 13 camions

Cas pratique 11: On demande la durée du cycle, le nombre ainsi que la production horaire
théorique de camions remorque équipés de benne de 22 m³ ayant une capacité de 34 tonnes.
Ces camions remorques seront remplis de terre compacte (argile humide (W% =37,5%)) à
l’aide d’une chargeuse équipée d’un godet de 4,3 m³. Les camions ont des vitesses { vide et
chargé de 54 km/h et de 32 km/h. La distance jusqu’au lieu de déchargement est de 17,8 km.
Le taux de travail sur ce chantier est de 50 minutes par heure et les conditions sont
moyennes.

Solution :

 Chargeuse Facteur de remplissage du godet de la chargeuse = 85%

Volume effectif d’un coup de godet = 4,3 m³ x 85% = 3,655 m³

 Masse volumique de la terre compacte = 2,2 t/m³ ÷ 1,35 = 1,63 t/m³

Charge utile des camions remorques = le moindre de 22 m³ ou de 34 t ÷ 1,63 t/m³ = 20,86


 Nombre de coups de godet requis = 20,86 m³ ÷ 3,655 m³ / godet = 5,71 soit 6 godets
pour 20,86 m³
Durée du cycle de la chargeuse = 6 coups de godet x 0,5 min = 3 minutes
 Camions remorques Durée du cycle Temps fixes = 1,8 min Durée de chargement = 3
min
 Temps condition vide = 17,8 km ÷ 54 km/h x 60 min/h = 19,78 min Temps
condition plein = 17,8 km ÷ 32 km/h x 60 min/h = 33,38 min Durée totale = 57,96
min

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 Production horaire théorique = 50 min/h ÷ 57,96 min/cycle x 20,86 m³ = 18 m³/h


 Nombre de camions remorques requis = 57,96 min ÷ 3 min = 19,32 soit 22 camions

Figure 12 : le camion

II.8 Les compacteurs

Les compacteurs : servent à stabiliser les sols en diminuant la quantité de vides à


l’intérieur de ceux-ci. Il existe trois principes de compaction, la compaction par chocs, par
vibration et par roulage. La compaction par chocs est utilisée là où la zone à compacter est
restreinte. On réalise la compaction par chocs { l’aide de dame mécanique appelée aussi «
Jump Jack ». La compaction de zones restreintes se réalise également { l’aide de plaque
vibrante mécanisée.

La compaction par vibration est surtout utilisée pour les sols pulvérulents (granulaires)
comme les sables, les graviers et les pierres concassées. La présence d’une certaine quantité
d’eau (optimum Proctor) sur les particules de matériaux granulaires facilite la compaction.
La compaction par roulage est utilisée pour les sols cohérents et les matériaux liés (mélanges
bitumineux et bétons spéciaux à affaissement nulle).

Il existe une panoplie de type de compacteurs adaptés à des travaux de compaction


déterminés. Le plus courant pour les travaux de construction routière est le compacteur à
rouleaux lisses et vibrants. La vibration pouvant être activée ou désactivée par l’opérateur.

Les compacteurs sur rouleaux lisses en acier sont des engins assez faciles à opérer.
L’expérience de l’opérateur est utile lors du jugement de l’atteinte du compactage requis
qui se situe habituellement dans les devis, à environ 95% de l’optimum Proctor.
Le rendement d’un compacteur est conditionné par sa vitesse, l’épaisseur de la couche
de matériaux ou de sol, du nombre de passes requises pour atteindre la compaction voulue.
On détermine la production horaire d’un compacteur { l’aide de la formule suivante :

Production Horaire (m³/h) = La x Vmoy. x Ep x Fo ÷ Np

où La : Largeur des rouleaux du mètre Vmoy. : Vitesse moyenne de déplacement en


kilomètre par heure

Ep : Épaisseur des couches en millimètre Fo : Facteur d’opération qui prend en compte


l’inversion de marche, la superposition compacteur en des passes, l’attente. La valeur de

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70% est souvent utilisée pour les compacteurs à rouleaux lisses et vibrants. Np : Nombre de
passes requises

Cas pratique 12 : On demande de calculer la production horaire en m³/h d’un compacteur {


rouleaux lisses et vibrants. Le compacteur qui sera utilisé à une largeur de rouleau de 1 035
mm Afin de compacter adéquatement la pierre concassée (0-20mm), le compactage se fera
par couche de 300 mm d’épaisseur, { une vitesse de 2,1 km/h et en 4 passes.

Solution :

Production horaire (m³/h) = 1,035 m x 2,1 km/h x 300 mm x 70% ÷ 4 = 114,1 m³/h

Figure 13 : le compacteur
II.9 Les paveuses

Les paveuses servent à épandre des couches de mélanges bitumineux. Au Québec, on


utilise deux largeurs maximales d’épandage 8’ et 10’.

Les paveuses : facilitent l’épandage de couches de mélanges bitumineux d’épaisseur et de


largeur uniforme. Outre l’opérateur principal qui veille { la conduite et {
l’approvisionnement de la benne de la paveuse, plusieurs ouvriers sont requis pour le
fonctionnement adéquat d’une paveuse. Habituellement, deux ou trois ouvriers s’assurent du
bon fonctionnement de la vis sans fin qui alimente la table de régalage située derrière la
paveuse et ils en assurent continuellement l’ajustement avec le niveau du sol. Cet ajustement
permet de régulariser l’épaisseur de la couche. Un ouvrier s’assure de l’opération
d’alimentation de la benne par des camions (habituellement de type 10 roues) et finalement
deux ouvriers placés derrière la paveuse, s’assurent de la qualité de la jonction avec la
couche adjacente.

Le rendement d’une paveuse est conditionné par sa vitesse qui elle-même est conditionnée
par l’épaisseur de la couche d’épandage. On détermine la production horaire d’une paveuse {
l’aide de la formule suivante :

Production Horaire Théo. (m²/h) = La x Vmoy. x Fo

Où La : Largeur de la table d’épandage et de régalage en mètre Vmoy. : Vitesse moyenne de


déplacement en mètre par heure lors de l’épandage Fo : Facteur d’opération qui prend en
compte l’inversion de marche, le déplacement de la paveuse et de la mise en place des
camions de remplissage de la benne. La valeur de 60% est souvent utilisée pour les paveuses.

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Cas pratique 13 : On demande de calculer la production journalière d’une paveuse sachant


que sa vitesse de 0,12km/h, que la largeur de sa largeur de table d’épandage est de 8’ et que
sa hauteur est ajustée à 100 mm. Le taux de travail sur le chantier est de 45min/h et qu’une
journée de travail est constituée de 9 heures.

Production Horaire Théo. (m²/h) = La x Vmoy. x Fo Production Horaire Théo. = (8pi x


0,3048m/pi) x 120m/h x 60% = 175,6m²/h Production journalière = 175,6m²/h x
45min/60min x 9h = 1 185m²/j

La compaction de la couche de mélange bitumineux se fait généralement { l’aide de


compacteur à cylindres lisses en acier ou à pneumatiques lisses. La productivité de ce type
de compacteur est conditionnée par la largeur de ses cylindres ou pneumatiques, sa vitesse
et le nombre de passes requises pour atteindre le degré de compaction souhaité.

Production Horaire Théo. (m²/h) = (La x Vmoy. x Fo) ÷ N où La : Largeur de compaction en


mètre Vmoy. : Vitesse moyenne de déplacement en mètre par heure lors du compactage Fo :
Facteur d’opération qui prend en compte l’inversion de marche, le déplacement du
compacteur et la superposition des couches. La valeur de 70% est souvent utilisée pour les
compacteurs de mélange bitumineux. N : Nombre de passes requises pour atteindre le degré
de compaction requise.

La valeur de N est conditionnée par l’épaisseur de la couche { compacter et par les


caractéristiques du mélange bitumineux. L’expérience de l’opérateur et du contremaître sont
souvent les indicateurs les plus précis que l’on puisse utiliser pour déterminer le nombre de
passes nécessaires à une bonne compaction.

À défaut de ces informations, on peut utiliser la formule suivante élaborée selon des
observations empiriques.

N = (ép. ÷ 20) + 2 où ép. : Épaisseur non compactée de la couche de mélange bitumineux ou


hauteur de la table de régalage de la paveuse en millimètre

Cas pratique 14 : On demande de calculer le nombre de compacteur requis pour fournir la


paveuse du problème précédent. On se servira de compacteur Caterpillar CB 34 à une vitesse
de 1,8 km/h et dont la largeur de compaction est de 1,3 m.

Solution :

 N = (100 ÷ 20) + 2 = 7
 Production horaire théorique = (1,3 m x 1 800 m/hl x 70/100) ÷ 7 = 234 m²/h
 Production réelle = 234 m²/h x 45min/60min = 175,5 m²/h
 Nombre de compacteur requis = Production paveuse ÷ Production compacteur
(175,6m²/h x 45min/60min) ÷ (234 m²/h x 45min/60min) = 0,7504 Un seul
compacteur sera suffisant.

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Figure 14 : la paveuse

III. ESTIMATION DES COÛTS DE TERRASSEMENT

III.1 Coûts horaire de l’équipement

Lors de l’établissement du coût horaire d’un équipement de chantier, on considère les coûts
fixes et les coûts variables. Les coûts fixes sont constitués des frais qui ne sont pas liés au
fonctionnement de l’équipement.

Les coûts fixes sont constitués des éléments suivants :

• Coûts d’amortissement

La valeur d’un équipement de chantier décroit dès que l’entreprise en prend possession. Les
équipements de chantier se déprécient le plus souvent selon une dépréciation en ligne droite
jusqu’{ une valeur de reprise qui varie selon l’état et la demande pour ce type d’équipement.
Lorsque l’engin est équipé de pneumatiques, il faut déduire de la valeur amortissable, le prix
des pneumatiques.

• Coûts en entretien, carburant et lubrifiant

Pour estimer la consommation en carburant et lubrifiant d’un engin de chantier, on peut se


servir des équations suivantes :

Carburant : C = P x q x Fo C = consommation en litres par heure P = puissance effective du


moteur en kilowatt q = consommation horaire en litres par kilowatt q = 0,33 pour les
moteurs essence q = 0,22 pour les moteurs diesel Fo = Facteur d’opération moteur. Ce
facteur prend en compte que le moteur n’est pas constamment sollicité { sa pleine puissance.
Pour des engins de construction civile, la valeur de 60% est généralement utilisée.

Lubrifiant : C = P x q x Fo + c/t q = 0,003 litre par kilowatt et par heure c = capacité du carter
en litres t = durée en heures entre les vidanges d’huile

• Coûts en usure des pneumatiques

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Le coût horaire des pneus est égal au coût d’un jeu de pneu divisé par la durée d’utilisation
prévue.

• Coûts des réparations

Le coût horaire à prévoir pour les réparations se calcule à partir de la dépréciation totale, un
facteur de réparation qui varie selon le type d’engin et les conditions d’utilisation et
finalement selon la durée de vie de l’équipement en heure.

Tableau 3 : détermination des facteurs de réparation.

FACTEUR DE RÉPARATION EN %
T YPE D’ENGIN SÉVÈRES MOYENNES FAVORABLES
Bouteur 130 90 70
Chargeuse 130 90 70
Camion 130 80 60
Décapeuse 130 90 70
Niveleuse 130 50 30
Pelle hydraulique 130 90 70

• Coûts de l’opérateur + frais généraux de l’entreprise (15 à 18%)

III.2 Louer ou acheter l’équipement

L’achat d’un engin de chantier peut représenter une immobilisation de capital importante
pour une entreprise. La décision d’acheter ou de louer un engin de chantier est une décision
d’affaire qui implique plusieurs paramètres, soulève plusieurs questions et trouve souvent
son dénouement devant le banquier de l’entreprise.

Préférablement, il vaut mieux acheter un équipement que de le louer toutefois, certains


paramètres peuvent favoriser la location au détriment de l’achat.

o fréquence de son utilisation o taux de crédit à la location attrayant o rareté momentanée


du capital de l’entreprise o valeur résiduelle intéressante

III.3 Coûts unitaires et choix des équipements

Lorsqu’on cherche { répondre { un appel d'offres, la principale difficulté réside dans


l'établissement des coûts de chacune des opérations décrites aux Documents Appel d’Offres
(DAO). Comme le détail estimatif précisera les quantités prévues pour la réalisation du
contrat, l’établissement de ces coûts sur une base unitaire devient essentiel.

-Le coût unitaire de revient représente le montant que l'entrepreneur devra débourser
pour réaliser chaque unité d’un travail. Habituellement le coût de revient est constitué de la
somme des coûts suivants:

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- Coût de la main d'œuvre (salaire + bénéfices marginaux) - Coût des équipements (location
ou de possession) - Coût des matériaux à mettre en œuvre (ciment, béton, ponceau
métallique, pierre concassée, etc.)

Le prix de soumission est le montant que l'entreprise demande pour la réalisation des
travaux décrits aux plans et devis. Ce prix doit inclure les frais d'administration imputable au
fonctionnement de l'entreprise et un marge bénéficiaire (profit) qui permet à l'entreprise de
prospérer. C'est à partir du coût unitaire de revient que l'entrepreneur calculera so n prix
pour fin de soumission.

Lorsqu'on tente d'établir les coûts de revient des différentes opérations que l'on retrouve sur
les chantiers de construction, on doit procéder à l'étude des journaux de chantiers de nos
précédentes réalisations similaires, des rapports d'avancement et à l'observation de nos
équipes de travail et de leur consommation en matériel. Ces

Prix de soumission = Coût de revient + Frais d'administration + bénéfices

données sont essentielles afin de déterminer le choix des équipements qui permettent le plus
d’économie et un prix de soumission le plus bas possible.

Cas pratique 15 :

Une chargeuse qui nous coûte 128 000 de l'heure en location (incluant le coût pour
l’opérateur et le carburant) a été observée sur un de nos chantiers pendant 8 heures. Équipé
d’un godet 2,0 m³, la durée moyenne d'un cycle de chargement de camion de cette chargeuse
s'établissait à 24 secondes.

Cycle de la chargeuse = Attaque de l'emprunt + Chargement du godet + Recul et élévation du


godet + Avancement vers la benne du camion + déchargement du godet + Recul et
abaissement du godet

Sur les 8 heures d'observation, vous avez remarqué que la chargeuse fut immobilisée
pendant 80 minutes pour permettre le remplissage de carburant, la vérification des
composantes hydrauliques et pour permettre à l'opérateur de prendre une pause. En bref,
sur les 8 heures réelles, 6 heures et 40 minutes ont vraiment été consacrées au travail de
chargement des camions soit, 50 minutes de travail par 60 minutes de temps effectif. Vous
avez également observé que le temps requis pour la mise en place sous la chargeuse d’un
camion vide était de 24 secondes en moyenne.

Le matériau qui fut chargé dans des camions de 12 m³ de capacité était de la latérite
granulaire. Le godet était chargé à 100% de sa capacité.

a) Quel fut le coût de revient de l'opération « chargement de camion » en m³/hl en matériau


foisonné?

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b) Si vous faites une soumission de prix pour un travail semblable avec les mêmes conditions
et la même chargeuse, quel devrait être le prix unitaire de cette opération en m³/hl
(matériau foisonné) si vos frais généraux s'élèvent à 20% et en prenant un bénéfice de 12% ?

Solution :

 Nombre de coups de godet pour remplir la benne du camion : 12 m³ ÷ 2m³/godet = 6


coups de godet par camion
 Temps de remplissage d'un camion : 6 coups x 24 secondes = 144 secondes soit 2,4
minutes
 Mise en place sous la chargeuse : 24 secondes ÷ 60 secondes/minute = 0,40 minute
 Rendement horaire : 50 min/hl ÷ 2,8 min = 17,86 camions à l'heure 17,86 camions x
12 m³ = 214,3 m³/hl
 Coût de revient de l'opération "chargement des bennes de camion" : 128 000/hl ÷
214,3 m³/hl = 0,597OOO/m³ (a)
 Prix de soumission de l'opération "chargement des bennes de camion" : 0,597
OOO/m³ x 1,2 x 1,12 = 0,803 OOO/m

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CHAPITRE IV : REMARQUES ET SUGGESTIONS


I. REMARQUES
A. compétences acquises

Au cours de ce stage, j’ai acquis diverses compétentes telles que :la pratique des
différents essais sur différents matériaux(sable, gravier et terre) ;la pratique du ferraillage et
le bétonnage des buses :la prise en mesure des points kilométriques(PK).

J’ai pu également consolider des compétences déj{ acquises telles que : la


vérification des devis et de nouvelles connaissances des engins de génie civil et
l’implantation d’un terrain qui n’était connu que sur le plan théorique.

B. Difficultés rencontrées personnellement et dans l’administration (DRTP/O)


i. Difficultés personnel
 Les missions confiées n’ont pas toujours été évidentes { effectuer.
 Mon maitre de stage était en congé, ce qui m’a un peu stressé pour un premier
temps.
 Toutefois, avec le temps j’ai pu m’adapter ; progresser et évoluer pour affronter ces
obstacles.
ii. Difficultés dans la DRTP/O
 Mauvaise ponctualité du personnel ;
 Mauvais circulation d’information conduisant { l’absence temporaire de certains
personnels et le non prise en charge du stagiaire ;
 Absence d’une infirmerie ;
 Manque de véhicule de transport pour stagiaire ;
 Présence des travaux champêtres dans l’administration ;
 Mauvais présentation de la partir atelier destiner à la fabrication des divers éléments
de construction (buses, dalots etc. ………..) ;
 Mauvais comportement de certains personnels ;
 Les travaux s’arrêtent aussitôt (10h ; voir 12h) dans certains services ;

II. SUGGESTIONS
A. Solution apportées aux difficultés suscitées

J’ai trouvé des solutions aux obstacles par moi-même, en discutant avec les employés de
l’administration qui mon fournir des conseils et aussi avec une haute persévérance.

B. Propositions pour la vie en société


 Informer le personnel lors de certain prise de décision nécessaire ;
 Mettre à la disposition de la DRTP /O les véhicules nécessaire pour un quelconque
déplacement en générale et pour le personnel stagiaire en particulier;
 Respecter les délais prévu du nombre d’heure de travail ;

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 Amélioration de l’harmonie et le comportement entre le personnel ;


 Disposer d’une infirmerie pour la prise de soin du personnel en cas d’un malaise ;
 Améliorer ou aménager la partir technique pour qu’il soit plus présentable ;
 Occuper le personnel stagiaire jusqu’{ une certaine heure importante.

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CONCLUSION GENERALE
L’expérience pratique de ce stage à la délégation régionale des travaux publics a été
particulièrement enrichissante et a répondu aux objectifs fixés à
savoir :terrassement (équipements et méthodes de calcul pour construction) en général et
connaitre les différents couches ,les phénomènes physique, comportementaux et aléatoire
des sols, ce qui a nécessité la pratique des différents essais ;le choix du type d’engin { mettre
en place afin de fournir un bon rendement et de déterminer la résistance du béton pour une
durée de vie importante et ma permise de mettre en exergue le rôle du géotechnicien dans
un projet de construction.

De mon côté, j’ai apporté une vision jeune, dynamique, et des propositions intéressantes
pour la vie de l’administration

J’ai pu découvrir la réalité sur le terrain, la mentalité qui règne sur les chantiers, appris à
travailler en autonomie, à synthétiser les informations, acquis de nouvelles méthodes de
travail et la complexité de chaque tâche.

C’est une expérience nécessaire avant d’envisager une équipe.

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ANNEXE
ANNEXES

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Annexe 1 : photos de visite des chantiers

Figure 1

Figure 2Figure 3

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Annexe 2 : implantation du terrain Annexe 3 : fouillage

Annexe 4: bétonnage de la buse Annexe 5 : décoffrage de la buse

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Tableau 4:

 POIDS SPECIFIQUE 1 (NF P94-054)

Dossier : NGWATRAprovenance : délégation départementale des MINTP

Échantillons : 15/25

N° DESIGNATION PICNO
1 2 3 4

1 Poids picno +eau 1212.3 1147.2

2 Poids picno 218.3 181.3


3 Poids d’eau=1-2 994 968.9
4 Température (°C) 22°C 22°C
5 Densité l’eau à la T° lue 0.997 0.997
6 Volume picno=3 :5 996.99 968.81
7 Poids picno+ matériaux 877.9 781.5
8 Poids matériaux=7-2 659.6 600.2
9 Poids totale=1+8 1871.9 1747.4
10 Poids picno+ matériaux +eau 1651.3 1546.9
11 Poids d’eau déplacée=9-10 220.6 200.5
12 Température(T°) 22°C 22°C
13 Densité de l’eau à la T° lue 0.997 0.997
14 Volume des matériaux=11 :13 221.263 201.1
15 Poids spécifique=8 :14 2.981 2.985
16 moyenne 2.983

Réalisé par : KAYIM KAMDEM CLOVIS DIMITRI Date : 07/09/2020

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Tableau 5 :

 POIDS SPECIFIQUE 2 (NF P94-054)

Dossier : NGWATRA provenance : délégation départementale des MINTP

Échantillons : 05/25

N° DESIGNATION PICNO
1 2 3 4

1 Poids picno +eau 1212.3 1147.2

2 Poids picno 218.3 181.3


3 Poids d’eau=1-2 994 968.9
4 Température (°C) 22°C 22°C
5 Densité l’eau à la T° lue 0.997 0.997
6 Volume picno=3 :5 996.99 971.81
7 Poids picno+ matériaux 503.1 430.5
8 Poids matériaux=7-2 284.8 249.2
9 Poids totale=1+8 1497.3 1396.4
10 Poids picno+ matériaux +eau 1391.8 1304.3
11 Poids d’eau déplacée=9-10 105.5 92.1
12 Température(T°) 22°C 22°C
13 Densité de l’eau à la T° lue 0.997 0.997
14 Volume des matériaux=11 :13 105.81 92.37
15 Poids spécifique=8 :14 2.691 2.697
16 moyenne 2.694

Réalisé par : KAYIM KAMDEM CLOVIS DIMITRI Date : 08/09/2020

Rédigé par :KAYIM KAMDEM Clovis Dimitri Page 59


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Tableau 6:

 EQUIVALENCE DE SABLE (NF EN 933-8)

Dossier : NGWATRA

Provenance : délégation régionale du MINMAP

Matériaux : sable date : 08/09/2020

ESSAIS
ESSAI 1 ESSAI 2 ESSAI 3

Mise du matériau au temps TO 13H50 13H54 13H58


Agitation et lavage au temps 14H00 14H04 14H08
T1=TO+10mm

Début de la floculation au temps 14H02 14H06 14H10


T2=T1+2mm

Mesure au temps : T2+20mm 14H22 14H26 14H30


Hauteur total à vue : H0 (9.7 ; 9.4) :9.6 (9.5 ; 9.4) :9.45 (9.4 ; 9.3) :9.4
Hauteur du sable à vue : H1 9.3 9.1 9.2
Hauteur du au piston : H2 9.25 9.1 9.3
E.S Visuel : H1*100/HO 96.875 96.296 97.872
Piston : H2*100/HO 95.833 96.29 98.93
Moyenne Visuel : 97.1
Piston : 97.1

Réalisé par : KAYIM KAMDEM Clovis Dimitri Date : 08/09/2020

Rédigé par :KAYIM KAMDEM Clovis Dimitri Page 60


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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Sites internet

 Site internet de la Cie CATERPILLAR, www.cat.com

 www.4génie civil.com.

 www.webbrowser.

 https://www.google.com.

 www.tsa .équipement.com

Rapport étudié

 Mémoire de fin d’étude d’Ingénieur de conception en Télécommunication Par KWATE

Rodrigues

 Méthode complète de rapport de stage BTS

Livres

 « Équipement et méthodes de construction », Roman Letocha, Modulo Éditeur

 « Construction planning, equipment and methods », R. L. Peurifoy, Mc Graw- hill

Rédigé par :KAYIM KAMDEM Clovis Dimitri Page 61

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