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Partie I :
Chapitre I : La distribution concepts et généralités :
1- Définitions et concepts.
La distribution physique :
La gestion de la distribution physique représente l’intégration de deux ou plusieurs
activités dans le but de planifier, d’exécuter et de contrôler une circulation efficace des
matières, des stocks en voie de transformation et des produits finis, du point d’origine au
point de consommation. Ces activités comprennent ( mais ne sont pas limitées à ces
éléments) le service à la clientèle, la prévision de la demande, le réseau de communication,
le contrôle des stocks, la manutention des marchandises, le traitement des commandes, la
circulation des pièces de rechanges et le service après vente, le choix de l’emplacement de
l’usine et des entrepôts, l’approvisionnement, l’emballage, la manutention des
marchandises retournées, la récupération et l’élimination des marchandises défectueuses, la
circulation et le transport et l’entreposage des marchandises.
Fonctions distributives.
Le réseau comme filière comporte différents types d’opérateurs : dans tous les cas il inclut
les fabricants et les consommateurs.
Il existe un grand nombre de types d’intermédiaires tels les grossistes, les cash & carry les
négociants et beaucoup d’autres ils ont comme rôle principale la réduction du nombre de
transaction :
Les grossistes :
Pour le consommateur, les intermédiaires, les deux parties les plus « visibles » des réseaux
sont le détaillant, avec qui il est en contact direct, et le fabricant au travers de ses produits,
de ses marques, de sa communication. Pourtant, entre ses deux niveaux différents types
d’intermédiaires jouent un rôle essentiel dans le réseau de commercialisation.ils assument
des fonctions distributives (achat-revente, logistique, etc.) mais contribuent aussi largement
à assurer l’adéquation entre l’offre et la demande.
Les deux types d’intermédiaires les plus importants sont les grossistes et les centrales
d’achats ou de référencement.
La tendance actuelle des grossistes est de développer des activités à forte valeur ajoutée, en
sus de leur rôle logistique. D’autant qu’ils doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux
concurrents : les prestataires logistiques. Ces derniers, transporteurs ou exploitants de
plates-formes et entrepôts, assument les fonctions logistiques sans pour autant être des
grossistes : ils n’achètent pas les produits pour les revendre ensuite, se contentant
d’assurer leur distribution physique pour le compte des industriels ou des détaillants.
Le cash (payer comptant) & carry (emporter) est une méthode de vente en libre service
pratiqué dans un entrepôt de gros ou les clients détaillants et utilisateurs professionnels
choisissent la marchandise, paient à la sortie, et emportent aussitôt leurs achats (définition
panorama points de vente).
Leurs avantages sont du même ordre : le client choisi lui-même le produit. Il achète en
connaissance de cause, sans pression d’un vendeur. Et le transfert de tâches vers le client
(livraison surtout) permet aux grossistes de vendre moins cher.
Les négociants :
Les négociants sont des intermédiaires indépendants. Leurs rôle est de mettre en relation
des producteurs et des revendeurs sans jamais acquérir le moindre produit. Leurs
rémunération est fonction des ventes qu’ils permettent de réaliser. On distingue trois
grands types de négociants :
Organisme centralisant les achats pour le compte des sociétés ou magasins affiliées. Ses
fonctions concerne l’étude des produits, la recherche des fournisseurs, la négociation des
conditions d'achat et parfois la prise en charge de la logistique. Les centrales peuvent être
intégrées (exclusifs à un réseau) ou intervenir pour plusieurs réseaux succursalistes ou
associés.
Le réseau long :
Les grossistes ont cherchés à fidéliser leurs clients détaillants via leurs chaines volontaires,
et aujourd’hui nombre de grossiste autant que des vendeurs, de produits sont de vendeurs
d’enseignes. Ou de services qui animent un réseau de magasins affiliés ou franchisés. Ce
sont les réseaux longs contractuels.
Le développement des réseaux longs contractuels est largement lié à celui de la franchise.
Dans de nombreux cas le franchiseur assure une fonction de gros. Il constitue les
collections, négocie avec les industriels, et revend à ses franchisés avec une « quasi »
exclusivité d’approvisionnement. Mais son activité est bien éloignée de celle du grossiste
traditionnel, l’objet du contrat de franchise est avant tout le concept commercial, la
notoriété de l’enseigne, le savoir-faire que le franchiseur a développé. En ce sens le
grossiste devient de plus en plus un concepteur, un animateur, un prestataire, et plus
seulement un revendeur.
Le réseau court :
Les réseaux courts qui ne comportent qu’un intermédiaire entre fabricant et consommateur
sont de nature variée. On y trouve aussi bien des succursaliste que des franchises ou des
groupements d’achat ; de la vente en magasin comme hors magasin ; des formules
traditionnelles comme des grandes surfaces.
Les réseaux courts les plus habituels sont les réseaux courts succursalistes, dans lesquels
une entreprise de commerce de détail assure elle-même la fonction de gros et traite
directement avec les industriels. Elle se dote pour cela d’une centrale d’achat qui n’est pas
un intermédiaire ; elle ne revend pas les produits au magasin puisqu’elle appartient à la
même société.
Ces réseaux sont dits réseaux courts intégrés. La pluparts des chaines succursalistes en
relèvent :
Un autre type de réseaux courts se rencontre dans le commerce indépendant organisé : avec
certains groupements d’achat. Dans ce cas des commerçants indépendants se regroupent
pour mieux négocier avec les industriels, mais la centrale d’achat dont ils se dotent n’est
pas vraiment une centrale d’achat dans la mesure où elle se contente de négocier avec les
fournisseurs, d’informer les magasins de conditions obtenues, à charge pour eux
d’effectuer l’opération d’achat. On dit alors que la centrale a un rôle de référencement.
Il existe encore un type de réseaux courts : les réseaux courts contractuels qui lient le
fabricant à un ensemble de commerçants détaillants. C’est le cas de la concession ou de la
franchise quand le franchiseur est le fabricant.
Le réseau ultra-court :
Dans les réseaux ultracourts, le fabricant vend directement ses produits aux
consommateurs. C’est la forme la plus ancienne de vente puisqu’elle englobe la vente
directe des produits alimentaires par les agriculteurs ou tout autre article par les artisans.
Au-delà de ces formes traditionnelles, de nouveaux types de réseau ultracourt sont apparus.
Certains industriels ont choisit de tout faire eux même en lançant un catalogue de VPC,
via une force de vente à domicile, voire en créant des magasins.
Les réseaux ultracourts parfois performants restent d’un poids limité dans le commerce
marocain et s’illustre dans la vente direct au souk, surtout pour les produits d’agriculture.
Il est difficile de concilier dans une même entreprise des activités de fabrication et de
distribution, chacune nécessitant des orientations stratégiques pas toujours compatibles.
Une forme spécifique de circuit ultracourt concerne les magasins de surplus, de dégriffés,
fin de série et d’autres articles de second choix que des fabricants exploitent eux même.
Parfois regroupés dans des centres de magasins d’usine ou dans certains quartiers, ces
magasins vendent en général à des prix intéressants des articles de qualité. Mais leur nature
même explique que leur poids dans le commerce reste marginal.
Fabricant
.
Intermédiaire
Détaillant Détaillant
Consommateur
Le réseau comme système d’organisation :
- Le commerce isolé :
Les commerçants isolés sont en grande majorité des entreprises familiales de petites
tailles employant peu ou pas de salariés. Leur faible taille rend difficile une relation directe
avec les fabricants, à moins que ceux-ci ne prennent à leur compte l’organisation de la
filière en assumant les fonctions distributives de grossistes. Le cas le plus courant est celui
d’un recours aux grossistes, donc à un réseau long.
Par définition le commerce isolé est un réseau non organisé au sens contractuel du
terme. Cela ne signifie pas que le commerçant vit en total autarcie, sans liens formalisés
avec l’extérieur. Il peut par exemple signer des contrats d’approvisionnement à moyens
termes avec certains fournisseurs, participer à une association du commerçant de centre
ville, être implanté dans un centre commercial et membre du GIE qui l’anime, ou accepter
la Carte Aurore et donc appartenir au réseau de crédit du Crételer. Mais ces partenariats
sont strictement limitées dans leurs portées et contraignent peu la liberté stratégique du
commerçant.
L’implantation dans un centre commerciale peut lui imposer des horaires d’ouverture et
la participation à des actions de promotion ou de communication communes, ou
l’empêcher de changer d’activité du jour au lendemain. Mais pour autant, le commerçant
reste seule maitre à bord, et personne n’a le droit de regard sur sa gestion et son action
commerciale.
Les réseaux indépendants organisés sont donc fondés sur la mise en commun des
capitaux et des énergies de commerçants indépendants convaincus que l’action de groupe
est plus efficace que l’action individuelle, prêts à renoncer à une partie de leur autonomie
en échange du soutien d’u réseau organisé, qui donnera de la force à leurs impulsion et à
leurs professionnalisme.
Le commençant isolé estime pouvoir tout faire lui-même et se mesurer aux grands de la
distribution. Le commerçant indépendant qui rejoint un réseau organisé, plus humble ou
plus lucide, choisit de se doter de moyens supplémentaires pour lutter à armes égales avec
les groupes succursalistes. Cette analyse semble pertinente, puisque certains réseaux
indépendants ont atteint en France des dimensions considérables: Leclerc, Intermarché
krys, Afflelou, Intersport, Benetton, Connexion font tous partie des leaders de leur secteur.
Dans d’autres cas les réseaux succursalistes sont créés par des grossistes ou des
fabricants qui souhaitent contrôler eux-mêmes leur distribution et intègrent l’avale.
Le réseau ultra-court ;
Le réseau court ;
Les frais de vente sont très élevés car l’organisation commerciale intérieure et extérieure
est plus étoffée et s’accompagne de visites de représentants, d’une facturation plus
importante, d’expéditions plus nombreuses, de frais de stockage…souvent, la facturation
COST+ est envisagée.
L’entreprise est obligée d’utiliser les stratégies PUSH and PULL car sa rentabilité
hypothéquée du fait que certains détaillants commandent rarement et en petites quantités.
Le crédit clientèle accordée augmente les charges financières. Le fait d’accorder du crédit
clientèle implique aussi des fonds de roulement élevés.
Le risque de non paiement par des détaillants insolvables est réel et l’entreprise doit
sélectionner rigoureusement des points de vente.
La distribution en profondeur est rarement assurée surtout en ce qui concerne les grands
magasins qui ne sont pas implantés que dans des zones à forte densité de population, le
danger d’une concurrence menée directement par le distributeur (marque de distribution,
génériques), l’inadéquation des méthodes de vente- objectifs du fabriquant (ambiance,
décor ne valorisant pas toujours le produit) constituent les premiers inconvénients de ce
type de circuit.
De plus, l’ampleur des achats octroie aux entreprises un pouvoir substantiel tel qu’il leur
permet d’obtenir de nombreux auprès de leur fournisseurs (frais de référencement, frais de
linéaire, participation à la publicité, délai de paiement, ristournes de fin d’année,
conditionnement spéciaux, marquage des prix en usine, livraisons directes rapides et
gratuites).
D’autres problèmes tels que l’accès difficile, la banalisation de l’image de marque,
l’absence de contrôle du circuit, l’incompatibilité avec les magasins existants apparaissent
aussi dans ce type de circuit.
Le réseau long ;
C’est un circuit d’au moins quatre niveaux autonomes. Il présente de nombreux avantages :
-réduction de l’équipe de vente en raison du nombre réduit de grossiste à visiter.
- crédits à accorder à un nombre restreint de clients ;
- baisse des frais de facturation et de transport (achats en grandes quantités)
- achats fermes de la part des grossistes et constitution des stocks à leur niveau idéal qui
ont des conséquences positives sur la trésorerie ;
- régularisation et planification de la production grâce aux achats réguliers ;
- bonne couverture de marché liée à la complémentarité territoriale des grossistes ;
- le grossiste conseille son client détaillant pour ce qui est des services commerciaux et
des produits ;
- le lancement de nouveaux produits peut donc être plus rapide dans le cas où le
grossiste pousse l’innovation ;
- le grossiste peut fournir des petits clients qui ne seraient pas contactés par le
producteur du fait de leur taille réduite.
Le circuit long présente les inconvénients :
- Il n’est pas toujours possible de sélectionner des grossistes efficaces. D’autant
que pour certains secteurs, ils sont quasi inexistants ;
- Le système manque de souplesse et diminue la liberté du fabriquant ;
- Le contact direct entre fabriquant et détaillants est perdu ;
- Le grossiste peut toujours manquer de fidélité au producteur ;
- Les marges du producteur diminuent ;
- Les efforts de promotion et de vente doivent être menés auprès de grossistes.
Le producteur est amené à prendre plusieurs décisions pour faire parvenir le produit à ses
destinataires ; le degré d’intensité de la distribution va déterminer le nombre de tâches que
l’entreprise souhaite assumer ; en effet, deux questions principales se posent :
- Combien de tâches convient-il d’assumer ?
- Quel circuit va-t-on choisir ?
De plus en plus, la tendance des fabricants va vers une prise en charge de certaines de
leurs tâches de distribution. Mais le recours à un circuit de distribution est nécessaire,
Certaines éléments, afférents au marché et à l’entreprise sont déterminants dans le choix
d’un circuit de distribution.
Si on a la possibilité de distinguer entre les coûts fixes de distribution et les coûts variables,
on peut rapprocher les coûts totaux de la prévision des ventes ; on choisira le circuit dont le
coût total sera inférieur aux prévisions de ventes. Cette méthode implique également un bon
calcul prévisionnel des ventes.
S’il n’est pas possible d’apprécier l’évolution des coûts variables de distribution en fonction de
l’évolution des ventes, on dispose d’une autre méthode qui tente d’évaluer le coût total de
chaque circuit pour un moment de vente espéré ; on peut alors calculer le taux de rentabilité R
qui met en regard les coûts de distribution supportés par chaque circuit envisageable, ainsi que
le chiffre d'affaires et le bénéfice net escomptés dans chacune des solutions, ce qui donne la
formule suivante :
Rendement = Chiffre d'affaires - coût de distribution
Coût de distribution
Etre présent partout où il peut l’être, dans tous les types de point de vente et dans
toutes les régions, c’est pour le producteur, choisir une stratégie de distribution intensive.
La distribution intensive est un mode de distribution qui convient aux produits de
consommation courante que les consommateurs désirent trouver à tout moment ; dans le
plus grand nombre de points de vente possibles. Cette politique exige un grand nombre
d’entrepôts pour stocker la marchandise sur l’ensemble du territoire, elle est donc coûteuse.
Cette distribution intensive permet certes une pénétration du marché, mais elle n’est
pas sans inconvénients ; en particulier, la présence quasi généralisée dans les points de
vente, amène souvent une perte de contrôle de la politique de commercialisation pratiquée
par les distributeurs. De plus, le coût engendré par les circuits parfois très différents,
commerce traditionnel ou commerce moderne, annihile le gain en chiffre d’affaires
potentiel.
Passer par un très grand nombre de points de vente afin que le consommateur puisse
s'approvisionner facilement
utiliser alors généralement les circuits longs et les circuits courts intégrés ou associés
B- Distribution sélective
Choisir les points de ventes où la marque sera présente, choisir les magasins les mieux
achalandés, pour leur image de marque et leur qualité de représentation, c’est opter pour
une stratégie de distribution sélective. La distribution sélective consiste à choisir les biens à
caractère technique ou à caractère anomal, pour lesquels il faut sélectionner des détaillants
spécialisés.
Le choix des détaillants se fait selon des critères précis et en premier lieu,
C’est le cas des biens d’équipement électroménagers qui nécessitent la présence de technico-
commerciaux, car pour les biens non standardisés la différenciation technique est importante.
Il faut noter que dans certains cas, la distribution sélective peut résulter du refus de
certains détaillants de référencer le produit dans leur assortiment.
C- Distribution exclusive
C’est une forme de distribution sélective poussée à l’extrême ; en effet, dans ce cas, le
producteur accorde le droit exclusif à un ou plusieurs vendeurs, de commercialiser sa
marque. Cette forme de distribution permet une parfaite maîtrise de la distribution du
produit.
E- La distribution directe :
Magasins d'usine, produits industriels, services : elle présente les avantages et les
inconvénients suivants :
Phase de croissance
Bien anomal La pratique de distribution d'écrémage puis
de pénétration est intéressante: on élargit la
distribution tout en réduisant le prix chaque
fois qu'un segment de client potentiel a été
exploité
Phase de maturité La distribution sera généralement étendue. Il est peut être alors utile de
recentrer ses à forte concentration de chiffre d'affaires
La rentabilité prévisionnelle du canal est alors sur une longue période en actualisant les coûts
et les profils.
2- Le modèle multicritères ;
informations
Les délais : cohérence entre les délais de mise en place du canal et les objectifs de
l’entreprise.
Le contrôle : degré de contrôle espéré sur la politique définie par le canal à l’égard
des produits.
Le dynamisme : dépend des moyens mis en œuvre pour animer le canal de vente
Compatibilité avec les canaux existants : impact du nouveau canal sur les canaux
existants.
A B C
- Le critère le plus important (part de marché) permet de retenir les canaux A et C. Le canal
B est éliminé (Le moins bien évalué sur ce critère).
- Le second critère le plus important (publicité et promotion) permet de départager les
canaux A et C : c’est le canal C qui est retenu.
1- Historique :
Midi Peinture a été crée en 1984 par deux travailleurs marocains résidants à l’étranger, ils ont
été fortement soutenus par la société d’investissement et de développement industriel « SIDI »
qui a pour objectif d’aider les immigrés à réaliser leurs projets. Cette société s’est retirée
progressivement en vendant ses actions à de nouveaux actionnaires.
Deux ans après sa création, la société Midi Peinture devient entièrement marocaine et se
transforme d’une société anonyme à une société à responsabilité limitée.
Fiche signalétique :
2- Domaine d’activité :
a- Les mats :
b- Les laqués :
Midi Bril : il existe en 28 couleurs, sauf la quantité de 25 kg qui n’est disponible qu’en blanc.
c- Divers :
Teintes : on distingue les teintes pour les mats qui sont disponibles en une seule et unique
quantité « standard », et les teintes pour les laqués que l’entreprise ne fabriquent pas.
Antirouilles : ces produits sont utilisés pour la protection des surfaces en fer contre la
détérioration rapide quand elle entre en contacte avec l’eau.
DIRECTEUR
GENERAL
SECRETARIAT DIRECTION
SUCCURSAL
E
DG ADJOINT
QUALITE MAINTENANCE
S. LOGISTIQUE
COMMERCIAL
Liaisons fonctionnelles
Cette partie est consacrée à la description des services qui assurent le fonctionnement de la
société Midi peinture :
La direction générale :
Elle est assurée par un gestionnaire compétent, qui a pour mission de concevoir et d’appliquer
la politique générale de la société. En effet, la direction générale est chargée de suivre
rigoureusement l’activité de la société, de développer les relations extérieurs, et il lui revient
aussi la tache de recruter les employés de la société et de s’occuper de la gestion financière.
Le directeur général peut s’impliquer dans tous les services.
La direction adjointe :
Le secrétariat :
Le service comptabilité :
C’est un service qui est dirigé par un seule comptable qui travaille en coopération avec un
fiduciaire. Le comptable s’occupe principalement de l’enregistrement des écritures
comptables tels que : le journal vente, le journal achat, le journal caisse, le journal
opération diverses.
Service production :
Pour augmenter la quantité fabriquée au sein de la société, cette dérniére a investit en achetant
un broyeur de plus grande capacité et de volume.
Le service achat :
Vu que la majorité des matières premières (80% à 90%) utilisées par l’entreprise sont
importées de Casablanca d’une façon directe c'est-à-dire que la société s’approvisionne auprès
des sociétés de distribution Casablancaises qui importent les matières premières de divers
pays notamment l’Espagne, la France, Grande Bretagne ceci a amené l’entreprise à localiser à
Casablanca son service achat pour être proche de ses fournisseurs. Le chef du service achat
s’occupe de la passation des commandes, communiqués par le siège à Oujda, des matières
premières et des emballages et de leur acheminement jusqu’à l’usine. Il se charge également
de l’écoulement des produits finis dans cette région.
Service commerciale :
Le service commercial comprend deux sous services, à savoir le service magasin supervisé
par une responsable magasin et une assistante magasin, et le service vente géré par cinq
représentants qui travaillent en collaboration avec le service magasin.
Le service magasin :
Ce service joue un rôle primordial dans l’activité de l’entreprise et il est considéré comme
le « cœur » de la société.
Vu que la société est dotée du matériel informatique, la gestion de toutes les activités du
service magasin est assurée par le magasinier via un logiciel spécial qui permet de gérer au
mieux l’état des stocks, des emballages et des comptes clients.
Le magasinier s’occupe également de la livraison des produits, reçoit les commandes des
clients et livre les bons de livraison. Il se charge également d’aider la fonction production à
déterminer le volume de production selon les commandes enregistrées et le niveau des stocks
existant.
Le service vente :
Ce service a pour fonction la vente des produits, cette fonction est assurée par cinq
représentants qui travaillent en collaboration avec le service magasin, le service de la
production et le secrétariat. En effet, d’une part, le représentant est toujours en contacte avec
le magasinier dans la mesure où il rassemble les commandes des clients pour les passer
ensuite au magasinier qui se charge de la livraison. D’autre part, il maintient des relations
avec le chef de production pour discuter avec lui les exigences et les réclamations des clients
et enfin, il assure des relations avec le secrétariat qui s’occupe de la facturation et des
règlements clients.
Par ailleurs, on peut résumer les taches du représentant dans les points suivants :
Le passage du circuit court au circuit long permet à Midi Peinture une augmentation du
nombre de coopérants, et par conséquent la société trouve des problèmes au niveau de
règlement et de la logistique, c'est-à-dire la bonne communication et le suivi régulier pour
expliquer le mode d’emploi et les bonnes utilisations des produits.
Le recours de Midi Peinture aux intermédiaires peut réduire son rôle d’un simple
fournisseur qui ne maîtrise pas les prix, de sorte que les prix pratiqués par les
intermédiaires sont généralement inférieures à ceux pratiqués par la société car ils prennent
en considération pour déterminer les prix de vente l’ensemble des avantages accordés par
Midi peintures, notamment les offres gratuites et les remises en fin d’année.
Les circuits de distribution de Midi peinture ne sont pas statiques, en effet la société
procède à un changement du réseau lorsqu’il y a un lancement d’un nouveau produit et
également la possibilité de se positionner sur un nouveau circuit. Pour le choix de ses
réseaux elle se base sur des critères en fonction de ses facteurs internes : ses moyens
financiers, sa capacité de production, la force de vente ; aussi la nature de produit et en
fonction des facteurs externes : la concurrence, la clientèle et la réglementation.
Concernant les moyens de transport selon les responsables de la société, ils n’ont pas
besoin d’acheter d’autres véhicules car ceux existants répondent parfaitement à leurs
besoin mais dans la haute saison Midi Peinture recourt à la location pour répondre à
l’augmentation remarquable de la demande puisque les peintres préfèrent travailler dans un
climat sec pour permettre à la peinture de sécher sans contraignantes et plus vite.
Cette location est jugée bénéfique pour la société, dans la mesure où elle lui permet
d’éviter les frais de personnel, les frais de réparation, les primes d’assurance et les autres
frais liés à l’achat d’un véhicule additionnel.
Néanmoins, Midi peinture trouve parfois des problèmes en ce qui concerne la livraison
surtout dans les régions lointaines comme Al Hoceima, ce qui lui impose d’étaler le délai
de livraison pour regrouper plusieurs commandes ou d’annuler celle jugés non rentable par
rapport au coût élevé de transport.
2- Recommandations :
- Pour mieux saisir les changements observés auprès du client final, Midi peinture doit
adopter une approche systémique qui lui permettra de coordonner les intermédiaires
divers au sein de ses réseaux de distribution. Pour se faire l’entreprise et les autres
intermédiaires doivent établir des objectifs de performances de leurs activités pour
transcender les objectifs individuels de chaque membre du réseau. Ils doivent
considérer le réseau comme une séquence d’activités avec des flux de commandes vers
les fournisseurs, des flux de produits vers les marchés et des flux d’informations
parallèles et simultanés aux flux physiques ;
Il aussi faut que la coordination et l’intégration du réseau soient censées à améliorer
la performance du système ;
- Le choix des canaux de distribution doit se faire à partir des méthodes permettant la
mesure de leur performance et elle doit surtout impliquer le coût de circuits dans les
critères de leur choix et aussi les moyens matériels, humains, et l’image des
distributeurs.
- La société doit procéder à l’évaluation de ses canaux de distributions existants pour
savoir s’il réalise une marge bénéficiaire meilleure que celle offerte par d’autres
canaux possibles de choisir grâce à des méthodes qualitative et quantitatives au même
temps.
Durant notre entretien avec le responsable logistique, il apparaît que la société Midi
peinture rencontre plusieurs difficultés pour lesquels on va proposer quelques
recommandations :
- L’espace chez les clients est insuffisant : pour cela l’entreprise doit motiver et inciter les
clients à investir dans l’aménagement et l’élargissement de leurs locaux de stockage. Il
faut également les sensibiliser en les invitant à l’usine de temps à autre pour les mettre à
jour des nouveautés et leurs caractéristiques en matière de ses produits.
- Rupture des matières premières : Midi peinture connaît parfois la pénurie de matières
premières et d’emballages, et plus particulièrement les emballages de la société Carnaud
qui connaissent une demande accrue en comparaison avec leur concurrents, du fait de la
bonne qualité qui les caractérisent. Il faut donc que Midi Peinture procède à l’optimisation
de sa gestion de stock, aussi il doit chercher à diversifier ses fournisseurs pour créer une
concurrence entre eux en termes de coûts et de délais.
- Retour des clients : la gestion des retours ou la rétro-logistique est un problème majeur
auquel se confronte Midi peinture sachant que la gestion des retours a un coût pareil à
celui de logistique classique d’où la tendance à le minimiser:
Coût de rétro-logistique = coût d’entreposage + le coût de transport + le coût de processus de
gestion de retour + coût associé au réseau de rétro-logistique utilisé et au niveau de service
requis dans ce réseau.
Donc il est nécessaire d’éviter le plus possible les retours pour minimiser les coûts de
distribution et donc éviter les raisons de ses retours dont on peut citer :
- Le produit ne répond pas aux besoins de clients.
- Le client ne comprend pas comment utiliser le produit.
- le produit est défectueux il faut donc penser à optimiser le
conditionnement et les moyens de manutention et de transport.
Midi peinture est amenée à réduire les cycles de retours et de reconditionnements, à mettre
en place un système informatique adapté au retour et enfin développer une politique de
« zéro retour » dans la quête de l’optimisation de sa gestion de stocks.
Conclusion