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Les informations techniques figurant dans ces documents ne peuvent être utili-
sées par des non spécialistes dans le domaine de la réparation automobile. Elles
sont destinées à l’exécution de travaux de réparation et d’entretien des véhicules
de marque RENAULT exclusivement par des professionnels de la réparation auto-
mobile ayant les compétences nécessaires pour effectuer ces travaux. RENAULT
n’est en aucun cas responsable des travaux effectués, leurs auteurs en assumant
seuls l’entière responsabilité.
L’utilisateur des informations techniques RENAULT devra s’assurer que celles-ci
correspondent à la dernière mise à jour effectuée par RENAULT. RENAULT n’as-
sumera aucune responsabilité résultant de l’utilisation d’informations techniques
ne correspondant pas à la dernière mise à jour qu’elle aura réalisée.
1
2
SOMMAIRE
Les composants électroniques de base 4
Les schémas électriques 11
Les capteurs génériques 17
Les actuateurs génériques 29
Les boîtiers interconnexions 35
Les systèmes multiplexés - diagnostic et réparation 39
Le circuit de charge - contrôles 45
Les méthodes de diagnostic élémentaires 48
Questionnaire 52
3
LES COMPOSANTS
ÉLECTRONIQUES DE
BASE
La résistance 5
La diode 7
Le transistor 9
Le condensateur 10
4
Les composants électroniques de base
La résistance
Une résistance est un élément implanté dans un circuit électrique qui s’oppose au
passage du courant
L’intensité diminue quand la résistance augmente (figure 1).
5
Les composants électroniques de base
Selon son usage, la résistance est représentée différemment dans les schémas
électriques (figure 2).
1. Résistance fixe.
2. Résistance chauffante.
3. Résistance variable selon la température.
4. Résistance variable mécaniquement.
Contrôle de la résistance
Résistance équivalente
Une résistance équivalente est une résistance d’une valeur équivalente à la valeur
du montage de plusieurs résistances.
6
Les composants électroniques de base
La diode
Une diode est un composant électronique qui ne laisse passer le courant que dans
un seul sens, appelé sens passant. En sens inverse, appelé sens bloquant, le
courant ne passe pas (figure 3).
Le courant passe dans la diode à partir d’une tension minimale appelée tension
de seuil. Dans le sens bloquant, si la tension est trop grande, elle atteint la tension
de claquage.
La diode est utilisée notamment dans les relais et dans le redresseur de courant
d’un alternateur.
• Zener
• Electroluminescente (LED)
• Réceptrice (LDR)
7
Les composants électroniques de base
La diode Zener
Dans le sens passant, la diode Zener se comporte comme une diode classique.
Dans le sens bloquant, le courant ne passe pas. Mais au delà d’une certaine
tension, la diode devient passante sans être détruite.
La diode Zener est utilisée pour protéger les sytèmes électroniques des surten-
sions.
La diode réceptrice, appelée LDR, fonctionne comme une diode classique. Mais
elle laisse passer le courant lorsqu’elle est éclairée.
La LDR est utilisée dans les récepteurs infrarouges de la gestion des ouvrants.
Contrôle de la diode
ATTENTION
Le contrôle d’une diode doit impérativement s’effectuer avec la fonction
“diodemètre” du multimètre.
8
Les composants électroniques de base
Le transistor
Le transistor est un composant électronique largement utilisé dans divers sys-
tèmes électroniques (figure 4).
1. Base
2. Emetteur
3. Collecteur
9
Les composants électroniques de base
Le condensateur
Un condensateur est un composant capable d’accumuler des charges électriques
(figure 5).
10
LES SCHÉMAS
ÉLECTRIQUES
ldentification des schémas électriques 12
Structure des schémas électriques 12
Contenu d’un schéma de principe appliqué 13
Rechercher un Schéma de Principe Appliqué dans une NTSE 13
Rechercher un Schéma de Principe Appliqué (SPA) dans VISU-Schéma 14
Interprétation des schémas électriques et des symboles 16
11
Les schémas électriques
• Les passages de câbles localisent les appareils, les connecteurs et les points
de passage des câblages sur le véhicule.
12
Les schémas électriques
• du système à diagnostiquer (exemple : Injection, ABS, feux stop ...). Tous les
systèmes sont listés dans le répertoire "Index des fonctions".
En utilisant l’entête des schémas, ou têtière, on identifie le bon schéma (figure 8).
13
Les schémas électriques
Selon l’identification du véhicule concerné, chaque schéma est repéré par les élé-
ments suivants :
• plus généralement les critères du véhicule (par exemple DG, CAREG, BVA).
REMARQUE
Toutes les NTSE produites depuis le 15/07/2002 entrent dans le périmètre
de VISU-Schéma et sont donc disponibles sur Cédérom.
14
Les schémas électriques
Comme pour la NTSE papier, un Cédérom VISU-Schéma est identifiable par les
caractéristiques suivantes :
Fonctionnalités de VISU-Schéma
• impression.
REMARQUE
L’aide en ligne permet d’appréhender l’utilisation de VISU-Schéma en
complément du didacticiel.
15
Les schémas électriques
Pour localiser un point de mesure sur le véhicule, il est possible d’utiliser plusieurs
schémas de la NTSE :
• les nomenclatures.
Il est parfois nécessaire de se référer aux répertoires des organes et des masses
pour identifier les composants.
16
LES CAPTEURS
GÉNÉRIQUES
Les contacteurs 18
Les résistances variables 19
Les capteurs inductifs 21
Les capteurs à effet Hall 22
Les capteurs piezo 23
Les capteurs à film chaud 24
Les autres capteurs 25
Les types de signaux électriques 25
L’oscilloscope 27
Les signaux et valeurs en provenance des capteurs 28
17
Les capteurs génériques
Les contacteurs
Les contacteurs sont des capteurs “tout ou rien”.
Ce changement d’état du contacteur est causé par la position, le niveau, la tem-
pérature, ou la pression.
Les contacteurs sont souvent utilisés pour commander un témoin.
Les contacteurs peuvent aussi donner une information à un boîtier électronique.
Il existe différents symboles pour les contacteurs selon les paramètres influençant
l’état du contacteur (figure 9).
18
Les capteurs génériques
Le potentiomètre (figure 11) et le rhéostat (figure 12) comportent une piste résis-
tante.
Un curseur métallique se déplace sur la piste résistante.
Le boîtier électronique mesure la tension entre le curseur et une extrémité de la
piste résistante.
Le rhéostat peut également servir pour varier l’intensité du courant traversant un
consommateur.
19
Les capteurs génériques
20
Les capteurs génériques
L’inductance (figure 14) est une propriété électrique d’une bobine. Le déplacement
du noyau modifie l’inductance de la bobine.
Lorsque le noyau est déplacé, l’inductance de la bobine et le signal se modifient.
Le boîtier électronique analyse le signal et en déduit la position du noyau.
21
Les capteurs génériques
• résistance du capteur.
• résistance de la bobine.
• alimentation du capteur.
22
Les capteurs génériques
Un choc ou une pression appliquée sur le capteur piézoélectrique crée une tension
aux bornes de ce capteur.
Le capteur piézorésistif (figure 17) est composé d’une cellule piézorésistive et d’un
étage électronique.
Une variation de pression entraîne une variation de résistance de la cellule piézo-
résistive.
L’étage électronique transforme cette résistance variable en une tension variable.
Le capteur piézorésistif est utilisé pour mesurer une pression.
23
Les capteurs génériques
ATTENTION
Le capteur piézorésistif comporte un étage électronique et ne peut donc
pas être contrôlé en résistance.
24
Les capteurs génériques
• consommation du capteur.
• résistance de la sonde,
25
Les capteurs génériques
Le signal tout ou rien est soit à l’état haut, soit à l’état bas.
Il passe de l’état haut à l’état bas, et vice-versa.
Le signal carré à fréquence variable (figure 20) est un signal à deux états qui se
répètent. Sur ce type de signal, seule la fréquence du signal change.
Le signal carré à Rapport Cyclique d’Ouverture (figure 21), est aussi un signal à
deux états qui se répètent.
Le signal sinusoïdal (figure 22) est un signal qui varie de manière continue.
26
Les capteurs génériques
L’oscilloscope
L’oscilloscope permet d’observer et de mesurer des signaux électriques.
L’écran de l’oscilloscope comporte deux axes : un axe horizontal pour la mesure
du temps (figure 23), et un axe vertical (figure 24) pour la mesure de tension.
27
Les capteurs génériques
Pour bien mesurer un signal, il faut afficher au moins une période complète du
signal. Le signal peut être afficher correctement en ajustant la base de temps.
La mesure de la tension d’un signal s’effectue avec l’échelle de tension composée
des graduations verticales.
Un signal peut apparaître instable sur l’oscilloscope. Le trigger de l’oscilloscope
sert à déclencher l’affichage du signal au bon moment.
28
LES ACTUATEURS
GÉNÉRIQUES
Les résistances chauffantes 30
Les relais 31
Les électrovannes 32
Les moteurs à courant continu 33
Le moteur pas à pas 34
29
Les actuateurs génériques
• mesurer sa résistance.
30
Les actuateurs génériques
Les relais
Le relais contient deux circuits distincts : un circuit de commande composé d’un
électroaimant et un circuit de puissance composé d’un interrupteur.
Le relais permet d’alimenter un consommateur de forte puissance à l’aide d’un
faible courant de commande.
Sur le relais inverseur, la position au repos de l’interrupteur du circuit de puissance
permet d’alimenter un consommateur.
Le relais à diodes (figure 26) utilise une diode pour consommer le courant induit à
l’ouverture du relais et parfois une autre diode de protection contre les inversions
de polarité.
Contrôles du relais :
• résistance du bobinage,
ATTENTION
La mesure de la résistance du bobinage du relais est impossible si le relais
est équipé d’une diode de protection contre les inversions de polarité.
31
Les actuateurs génériques
Les électrovannes
L’électrovanne (figure 27) utilise le principe de base de l’électromagnétisme.
Les électrovannes peuvent êtres commandées par un signal “tout ou rien”.
Dans ce cas, l’électrovanne n’a que deux positions : fermée ou ouverte.
Certaines électrovannes sont commandées par un signal carré à Rapport Cyclique
d’Ouverture (RCO). Dans ce cas, l’ouverture de l’électrovanne varie en fonction
du signal.
Certaines électrovannes sont équipées d’un potentiomètre de recopie. Ce poten-
tiomètre permet au boîtier électronique de connaître l’ouverture réelle de l’électro-
vanne.
Contrôles de l’électrovanne :
• résistance du bobinage,
• étanchéité.
32
Les actuateurs génériques
• alimentation (+ et -),
33
Les actuateurs génériques
34
LES BOÎTIERS
INTERCONNEXIONS
Généralités 36
Contrôler physiquement les éléments des boîtiers interconnexions 37
Configurer les fonctions des boîtiers interconnexions 37
35
Les boîtiers interconnexions
Généralités
Les boîtiers interconnexions possèdent deux fonctions principales : la distribution
électrique, et la gestion électronique de certaines fonctions.
Suivant le modèle et le niveau d’équipement du véhicule, il existe différents boîtiers
interconnexions.
La plupart des véhicules possèdent deux boîtiers interconnexions : un boîtier in-
terconnexions habitacle et un boîtier interconnexions moteur.
Un boîtier interconnexions peut supporter un certain nombre de fusibles rempla-
çables. Les relais ne sont pas toujours remplaçables seuls.
Le boîtier interconnexions peut assurer la gestion électronique de certaines fonc-
tions (figure 30).
36
Les boîtiers interconnexions
Méthode de configuration :
REMARQUE
Il convient de préciser que la configuration du boîtier interconnexions va-
rie en fonction des options et de la législation du pays de commercialisa-
tion.
37
Les boîtiers interconnexions
ATTENTION
La sauvegarde s’effectue automatiquement lorsque l’utilisateur de CLIP,
après modifications, sort de la configuration.
38
LES SYSTÈMES
MULTIPLEXÉS -
DIAGNOSTIC ET
RÉPARATION
Les liaisons intercalculateurs 40
Le multiplexage 40
Modifier la table des composants du circuit multiplexé 41
Diagnostiquer le système du circuit multiplexé à l’aide de CLIP 41
Réparer les défauts sur le circuit multiplexé 44
39
Les systèmes multiplexés - diagnostic et réparation
Le multiplexage
Le multiplexage permet de transférer de multiples informations sur une même liai-
son électrique (figure 31).
Le réseau électrique du multiplexage, appelé bus, est composé de 2 fils, nommés
H et L.
Sur le réseau multiplexé, la communication est multidirectionelle.
Le protocole de communication principalement utilisé sur les véhicules RENAULT
est le CAN.
Un véhicule peut comporter plusieurs réseaux multiplexés : un réseau principal et
des réseaux dit « privatifs».
Le bon fonctionnement d’un réseau multiplexé de type "CAN" nécessite l’emploi
de résistances de terminaison.
A la sélection d’un véhicule disposant d’un réseau multiplexé, l’outil de diagnostic
impose un contrôle de ce réseau.
40
Les systèmes multiplexés - diagnostic et réparation
ATTENTION
Un calculateur présent sur le véhicule mais configuré absent ne sera pas
diagnostiqué, son segment non plus.
ATTENTION
Une mauvaise configuration provoque des erreurs de diagnostic, mais ne
crée pas de défaut de fonctionnement du véhicule.
41
Les systèmes multiplexés - diagnostic et réparation
Un segment est une liaison entre les calculateurs ou la prise diagnostic et les
épissures. Un segment représente les 2 bus du réseau multiplexé.
• vert (conforme),
• rouge (défaillant),
42
Les systèmes multiplexés - diagnostic et réparation
REMARQUE
Relever les signaux à l’oscilloscope présente peu d’intérêt avec un proto-
cole CAN étant donné la vitesse de transmission des informations. Néan-
moins, ce contrôle permet de vérifier s’il y a bien communication entre les
calculateurs.
Résistance du réseau
Impédance de terminaison
43
Les systèmes multiplexés - diagnostic et réparation
Une résistance réseau trop faible signifie qu’il y a un défaut d’isolement entre les
2 bus qui sont en court circuit.
Le court-circuit peut être interne à un calculateur ou être localisé dans le faisceau
(câblage et connecteur).
• continuité de la ligne,
Les principaux contrôles électriques possibles sur les lignes inter calculateurs sont
les suivants :
• continuité de la ligne,
44
LE CIRCUIT
DE CHARGE -
CONTRÔLES
Le rôle du signal “DF” 46
Le signal “DF” dans un circuit de charge 46
Contrôle du signal “DF” 46
45
Le circuit de charge - contrôles
Figure 32. L’UPC transmet l’information puissance disponible à l’unité centrale habitacle.
• contrôle de la batterie,
46
Le circuit de charge - contrôles
REMARQUE
L’outil de diagnostic CLIP permet le contrôle complet du circuit de charge.
En cas de défauts
Eliminer la cause :
47
LES MÉTHODES
DE DIAGNOSTIC
ÉLÉMENTAIRES
La démarche de diagnostic 49
Les six règles de base 51
48
Les méthodes de diagnostic élémentaires
La démarche de diagnostic
Lorsque les systèmes étaient relativement simples, la répétition de certaines
pannes permettait d’acquérir une expérience. Cette expérience facilitait bien
souvent la recherche de l’origine d’un dysfonctionnement.
D’un point de vue économique, l’absence de rigueur dans la méthode peut aboutir
à des opérations coûteuses, voir inutiles. En effet, le remplacement ou même
l’essai de certaines pièces codées les affectent définitivement au système appris.
• poser les bonnes questions pour avoir une description précise de la plainte
client,
• les symptômes physiques sont détectés par l‘utilisateur et constatés par le ré-
parateur mais ne provoquent pas d’enregistrement de défauts,
• les symptômes physiques sont détectés par l‘utilisateur mais non constatés par
le réparateur lors de la demande de diagnostic.
49
Les méthodes de diagnostic élémentaires
La fiche de diagnostic
ATTENTION
Cette fiche diagnostic est également jointe aux pièces “ sous sur-
veillance ” demandées en retour.
La fiche diagnostic est issue soit de la NT 3700A, soit du MR, soit de l’outil de diag-
nostic CLIP (figure 33). La fiche diagnostic est à photocopier ou à imprimer et à
documenter manuellement par le réparateur au fur et à mesure de son diagnostic.
RAPPEL
Ce tableau fait référence à la fiche pratique atelier : “Suivre une méthode
logique de diagnostic”.
50
Les méthodes de diagnostic élémentaires
4. Eliminer la cause
Agir sur la cause directe. Intervenir selon la méthode prescrite.
5. Corriger le défaut
Intervenir sur le système en défaut selon la méthode prescrite.
6. Valider la réparation
• Vérifier que l’effet client a disparu.
• Vérifier que la fonction répond de nouveau à ses spécifications par un contrôle de
conformité du système en défaut.
51
Electricité (niveau 2) / Diagnostic
QUESTIONNAIRE
1. Comment est la résistance équivalente si 2 résistances de même valeur sont
branchées en parallèle ?
2. Qu’indique un diodemètre lorsqu’il est branché sur une diode dans le sens pas-
sant ?
A La résistance de la diode.
D Le type du véhicule.
A Rouge.
B Jaune.
C Noir.
D Bleu.
52
Electricité (niveau 2) / Diagnostic
A Elle augmente.
C Elle diminue.
A La tension d’alimentation.
B La résistance du bobinage.
A La tension d’alimentation.
B La résistance du capteur.
53
Electricité (niveau 2) / Diagnostic
10. Si le régime de rotation de la cible varie, quel paramètre évolue sur le signal
d’un capteur à effet Hall ?
A La fréquence.
B La tension.
C La fréquence et la tension.
D L’intensité.
11. Quelle est l’utilité d’une diode montée en parallèle sur le circuit de commande
d’un relais ?
D Elle protège le circuit de puissance contre les courants de self à la fermeture du circuit.
12. Pour contrôler une électrovanne, quel paramètre doit être contrôlé ?
A La résistance du bobinage.
B L’intensité de commande.
C La fréquence de commande.
D La période de commande.
B Aucune.
54
Electricité (niveau 2) / Diagnostic
A Le nombre de capteurs.
B Le nombre de calculateurs.
C Le nombre de fils.
D Le nombre de connecteurs.
17. Quelle est l’utilité des résistances de terminaison d’un réseau multiplexé ?
18. Quel est le principal type de protocole sur les véhicules RENAULT équipé d’un
circuit multiplexé ?
A DAN.
B VAN.
C CAN.
D MATRA.
55
Electricité (niveau 2) / Diagnostic
B Le contrôle de conformité.
A 2.
B 4.
C 5.
D 6.
56
49 39 8CF 035
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