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de Djerba
Abdelwahab MAHDHI
5 L’auto-diagnostic et EOBD 2
5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
5.2 Les fonctions d’un boitier électronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
5.2.1 Le mode de fonctionnement du boitier . . . . . . . . . . . . . . . . 3
5.2.2 Les fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
5.3 Historique de l’EOBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
5.4 Norme EOBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
5.4.1 voyant limuneux et interface de diagnostic . . . . . . . . . . . . . . 6
5.4.2 fonction de l’EOBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
5.4.3 Les codes de défauts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.5 Le cycle de conduite EOBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
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Chapitre 5
L’auto-diagnostic et EOBD
5.1 Introduction
L’automobile a beaucoup évolué ces dernières années, mettant en application des
technologies issues du secteur de l’aéronautique notamment pour réduire les rejets pol-
luants. Ainsi à cylindrée équivalente, un moteur actuel est plus puissant tout en consom-
mant moins qu’il y a 10 ans. A part la commande d’accélérateur par câble, les pompes
diesel rotatives ou en ligne ainsi que les carburateurs avec les vis de richesse et d’ajutage
d’air, l’optimisation des moteurs passe par l’utilisation de capteurs, de sondes actives
ou passives, d’actuateurs et de calculateurs capables de synthétiser rapidement toutes
les informations des périphériques afin de déterminer et commander l’exacte quantité
de carburant à injecter à un moment bien précis du cycle moteur. Que cela plaise ou
non, et de toute façon cela est irrémédiable, les voitures sont dorénavant investies par
l’électronique qui est seule capable de rendre la voiture toujours plus performante.
Ainsi le contrôle technique qui établit un bilan sur :
— l’identification du véhicule
— le freinage
— la direction
— la visibilité (vitrages)
— l’éclairage et la signalisation
— les liaisons au sol
— la structure et la carrosserie
— les équipements
— les organes mécaniques
— la pollution et le niveau sonore
ne suffit plus pour connaître l’état général d’un véhicule. En effet, le moteur comme tous
les organes annexes de sécurité ou de confort est maintenant gérés par des calculateurs
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CHAPITRE 5. L’AUTO-DIAGNOSTIC ET EOBD 3
qui peuvent être comparés à des petits ordinateurs embarqués dans le véhicule.
Le calculateur électronique, pour fonctionner correctement, doit nécessairement re-
cevoir une série d’informations provenant des divers capteurs périphériques, grâce aux-
quels il établit les conditions de fonctionnement du moteur ou des autres systèmes de
la voiture. A la logique électronique du calculateur est aussi confié la tâche de contrôler
constamment la plausibilité du fonctionnement de ces capteurs périphériques. La recon-
naissance de leur état de fonctionnement permet au calculateur d’élaborer les éventuelles
indications d’anomalies et/ou défauts de fonctionnement. Ce contrôle continu de tous les
composants périphériques et la capacité de relever et mémoriser les éventuelles anomalies
s’appelle : L’AUTO-DIAGNOSTIC (fig 5.1).
pour les moteurs à essence est le calcul de la quantité d’injection nécessaire à chaque
fois. La quantité d’injection dépend de l’air aspiré. La proportion air / carburant doit
être exacte afin que le catalyseur puisse travailler sans défaillances. Toutefois, en cas
d’accélération à pleine charge, il faut ignorer les valeurs lambda pour permettre une ac-
célération maximum. En outre, il faut définir l’instant où va être enflammé le mélange
comprimé. Si l’allumage se fait trop tard, la consommation augmente. Par contre, s’il
a lieu trop tôt, le moteur commence à avoir des détonations. Par ailleurs, la gestion
du moteur assume de nombreuses autres tâches, telles que l’interruption automatique en
douceur du dispositif d’injection en cas de régime moteur maximal ou lorsque est atteinte
une limite prédéfinie de vitesse maximale. Il est aussi possible d’intégrer un dispositif
de régulation de vitesse qui est ensuite commandé par le système de gestion du moteur.
La marche à vide du ventilateur et la phase de refroidissement sont souvent régulées et
commandées en fonction de différentes valeurs mesurées, par exemple la température de
l’eau de refroidissement, du carburant, de l’huile ou la température extérieure. Pour les
moteurs diesel modernes, la quantité d’injection est déterminée en fonction de la masse
d’air aspirée, de la pression atmosphérique, de la température extérieure, du nombre de
tours et de la charge. Cela est nécessaire pour répondre aux normes prescrites de gaz
d’échappement. Et il faut, pour les véhicules turbo, définir et régler exactement la pres-
sion d’admission et le volume d’admission du turbocompresseur à suralimentation en
fonction de la charge et du nombre de tours. Les données nécessaires pour la régulation
sont également enregistrées dans l’EPROM. A partir de ces données tridimensionnelles
archivées (champs caractéristiques), le boîtier électronique calcule la quantité d’injection
possible ou demandée à un point précis de vitesse sous charge.
Si une erreur se produit dans le véhicule qui altère la qualité d’émissions, l’erreur
est stocké dans la mémoire de défaut et le voyant de signalisation de gaz d’échappement
est allumé (fig 5.2a). Si le convertisseur catalytique pourrait être endommagé par une
combustion ayant des ratés, le voyant de signalisation de gaz d’échappement clignote.
Les données stockées d’OBD peuvent être recherchée par l’intermédiaire de l’interface
de diagnostic [prise de diagnostic à seize broches](fig 5.2b). Les codes d’erreur ont été
normalisés, de sorte que les données puissent être capturées par n’importe quel outil
générique de balayage (terminal à écran de données d’OBD). L’interface de diagnostic
doit être à portée de la main du siège du conducteur (moins de 0.8m du volant).
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(a) (b)
L’EOBD test via des signaux électriques le fonctionnement électrique de tous les com-
posants qui sont d’importance pour la qualité d’émissions (surveillance en permanence
les capteurs et les actionneurs essentiels au contrôle des émissions)
* l’électrovanne de purge canister
* les injecteurs
* le capteur de régime moteur
* le capteur de position arbre à cames
* le circuit d’allumage
* la sonde Lambda en aval du catalyseur
* la sonde lambda en amont du catalyseur
* la pompe à air secondaire
* l’électrovanne d’insufflation d’air secondaire
* le calculateur lui-même
OBD contrôle les fonctions suivantes :
1. Véhicules à essence
— les ratés d’allumage (combustion)
— le vieillissement du catalyseur
— le contrôle automatique de richesse
— le système d’injection d’air à l’échappement
— le recyclage des vapeurs d’essence
— le recyclage de gaz d’échappement
— le calculateur de boîte de vitesses automatique
— le calculateur de contrôle GPL (s’il y a lieu)
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2. véhicules Diesel
— le vieillissement du catalyseur
— le piège à particules (Le fitre à particule) (s’il y a lieu)
— le circuit de préchauffage le recyclage des gaz d’échappement
— le calculateur de boîte de transmission automatique
— le débit et l’avance à l’injection
7. Mode 7 : Lecture mémoire d’erreurs sporadiques (erreurs qui n’ont pas encore
activé le voyant de signalisation)
8. mode 8 : Non utilisé en europe
9. Mode 9 : Information véhicule (par exemple : identificationdu numéro, code de
moteur, type d’unité de commande de moteur, etc...)
Les codes de diagnostic des problèmes sont les codes qui identifient un problème
technique particulier. Il ne faut pas remplacer les pièces ou les composants en se basant
seulement sur le DTC (Diagnostic Trouble Code). Il faut procéder à la vérification d’un
système, d’un circuit ou d’un composant particulier. Les codes de diagnostic des pro-
blèmes sont des codes alphanumériques qui identifient un problème rencontré par l’un
ou l’autre des systèmes supervisés par l’ordinateur de bord. Chaque code de problème
constitue un message qui décrit le circuit, le composant ou le système où le problème a été
décelé. Les codes de diagnostic des problèmes OBD 2 sont composés de cinq caractères,
soit une lettre suivie de quatre chiffres.
1. Le premier caractère est une lettre qui identifie le "système principal" d’où pro-
vient le problème (carrosserie, châssis, groupe motopropulseur ou réseau).
— P : Groupe motopropulseur
— B : Carrosserie
— C : Chassis
— U : Réseau
2. Le deuxième caractère est un chiffre qui identifie le type de code (code générique
ou propre au fabricant).
3. Le troisième caractère est un chiffre qui identifie le système ou le sous-système
spécifique où se situe le problème.
* 0 : Sytèmes complet
* 1 : Air secondaire / carburant
* 2 : Alimentation
* 3 : Allumage / ratés de combustion
* 4 : Contrôles d’émissions auxilliaire
* 5 : Ralenti / vitesse véhicule
* 6 : Signaux d’entrée / sorti des boitiers électroniques
* 7 : Transmission
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* 8 : Transmission
* 9 : Transmission
4. Les quatrième et le cinquième caractères sont des chiffres qui identifient quelle
section du système connaît des problèmes.
REMARQUES : Les codes de diagnostic des problèmes génériques sont des codes qui
ont été standardisés pour tous les fabricants de véhicules. Les normes s’appliquant aux
codes de problème génériques, ainsi que les définitions, sont établies conjointement par la
Society of Automotive Engineers (SAE) et l’ISO. Les codes de diagnostic des problèmes
propres aux différents fabricants sont des codes qui sont contrôlés par le fabricant du
véhicule. Les fabricants peuvent dépasser les diagnostics obligatoires de l’ordinateur de
bord pour faciliter encore plus le diagnostic de leurs systèmes.
NOTE : tout cycle de conduite EOBD doit être impérativement exécuté à l’intérieur
d’un "cycle de clef" ON(contact mis)/OFF(contact coupé), il est donc impératif de ne
pas stationner ou arrêter le moteur avant la fin de l’essai. Les diagnostics effectués par
le cycle de conduite se font dans les conditions de conduite suivantes :
DEBUT DU CYCLE
Contact "ON"
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trois voies.
FIN DU CYCLE
Table des figures
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