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Histoire 

: La fin du communisme en Roumanie.


contexte : Suite à la mort de Gheorghe Gheorghiu-Dej, Nicolae
Ceaușescu devient le secrétaire général du Parti communiste en
Roumanie, pays dont le régime est totalitaire. Plus tard, Il sera élu
président de la République socialiste de Roumanie. Ses années au
pouvoir furent marqué par le culte de sa personnalité (il
s'autoproclame Conducator qui signifie "génie des Carpates"). Il
instaura une politique d'autonomie vis-à-vis du bloc est et de l'ouest
et il orienta la Roumanie vers un communisme national. Son règne
fut surtout marqué par l'appauvrissement de son peuple du au
remboursement de la dette extérieure et ses projets de
constructions démesurées. L'atmosphère était particulièrement
tendue du à la surveillance perpétuelle mise en place par Ceaușescu
à travers la Securitate (police secrète à son service). Ajoutons à tout
cela la famine due au manque du produit alimentaire de base due à
l'exportation des productions agricole dans le but de rembourser les
dettes du pays et les disparités qu'il a instauré envers les Roumains
et les minorités. Tous ces actes n'ont fait que provoquer le
mécontentement de habitants de ce pays . Suite à de nombreux
événements et à différentes de ses actions, la révolution roumaine à
lieu du 16 au 25 décembre 1989.
Il est important de souligner que de par son statut et son emprise sur
le pays Ceausescu est le représentant et se confond avec la
démocratie populaire de Roumanie. S'attaquer au président revient
à s'attaquer à cette dernière.

Ceausescu s’est attiré beaucoup de problèmes vis à vis de la


population et de l'économie du pays. ainsi, des mouvements
contestataires
Les acteurs principaux :
De nombreuses personnes ont contribué au renversement du
pouvoir en place. On peut citer 6 membres du Parti communiste
roumain qui ont dénoncé la politique de Ceaușescu dans une lettre
ouverte publiée dans le monde.
À lasi,Stefan Prutianu(un économiste) publiaient déjà des tracts
incitant le peuple à se manifester. Il avait lancé ce mouvement avec
la résistance anticommuniste roumaine(dont nous parlerons plus
tard). Comme évoqué plus haut, le travail de surveillance de la
Securitate porta ses fruits puisque les créateurs du mouvement se
firent arrêter et l'armée empêcha la création de la dite
manifestation.

Laszlo Tökès,un
des premier à s’opposer à Ceausescu, est représentant
de la minorité hongroise. Il inculpe Ceausescu de représenter une
menace pour le système de réforme en Hongrie. Il commencent chez
lui à timisoara (une ville à proximité de la hongrie). Cela permet de
s’opposer publiquement au dictateur.C’est un pasteur et il dispose
d’une personnalité influente qui va lui permettre de se faire
connaître dans toute la Roumanie afin d’asseoir sa crédibilité.Il finira
par se faire arrêter par la Securitate et condamné à l’expulsion.
La population, affligée, manifeste contre l’expulsion de Tökés.
Pendant la manifestation, la foule délivre des chants annoncés
anticommunistes par le régime. La Securitate mais fin à celle ci à
l’aide de canons à eau et tirs de gaz lacrymogène. Cependant, cela
n’a pas suffit à effrayer la foule qui a réitéré l’opération le lendemain.
C’est alors l’armée qui tente de mettre fin à la manifestation. Celle-ci
prend une tournure très violente, des coups de feu retentissent, des
bagarres de rue éclatent. Ce sont les blindés qui mettent fin au
vacarme.
Les jeunes gens ne se laissent pas abattre non plus. Eux s’attaquent
au drapeau du pays en découpant l’emblème du communisme. Mais
ce n’est pas tout! 100 000 ouvriers entrent dans la ville pour y
manifester contre le gouvernement.

Comment parler d'opposants sans aborder le peuple. Lorsque la Securitate organise un


rassemblement dans le but de montrer au peuple et aux autres pays grâce aux médias (dont
la télévision d'état) la popularité du président et du régime. Cependant après huit minutes où
tout se déroule normalement. Des enregistrements des manifestations de Timisoara qui sont
particulièrement sanglantes sont diffusées à travers les hauts-parleurs. La réaction est
immédiate. Le peuple abandonné le protocole pour honorer les morts de timisoara.
Ceausescu tenta de les calmer mais on entend des gens répliqués : "Changez le dictateur !
" Cela a pour conséquence le retrait de Ceaușescu et l'arrêt de la transmission Télévisé.
Cela a entraîné des réactions en chaîne. Des nombreux gens qui avaient vu l'événement à
la télévision sortent manifester dans la rue. Les manifestations perdurent et à 2 heures du
matin l'armée reçoit l'ordre de réprimer le mouvement.
C'est à ce moment que l'armée va officiellement s'opposer à Ceaușescu.En effet cette
dernière a fortement contribué au coup d'état. On peut citer par exemple des généraux
militaire tel que les généraux Stanculescu et… qui serait arrivé "par hasard" au siège de la
télévision investi par les acteurs de la révolution.(Il faut tout de même préciser qu'il avait
déjà comploter contre Ceaușescu).
Le lendemain des manifestations, il prend la fuite suite aux Conseils de du ministres de la
défense qu'il venait juste de nommer. Ce dernier le trahit pourtant en en organisant son
départ. Vu ce que l'on sait, il est passé de ministre de la défense à traître en organisant sa
fuite (il a participé à son élimination.)

Quant à son arrestation. Les informations diffèrent : cela serait soit des policiers qui l'aurait
livrés aux forces armées ( ce qui ajouterait la police à la liste des ses opposants) ou cela
serait des généraux de l armée qui dirigeaient le pilote de l'hélicoptère de façon à ce que ce
dernier leur livre directement Ceaușescu.
Ce dernier et sa femme furent internés 3 jours avant leur exécution diffusée à la télévision.
La mort de ce dictateur marque la fin de la la république socialiste roumaine et marque le
début d'un système capitaliste à l'occidental en Roumanie.

L'opposition venait donc du peuple ( les ouvriers entre autre) , de l'armée, des minorités dont
nous parlerons par la suite et de la politique. En effet Ceaușescu avait aussi des ennemis au
sein du Parti communiste Roumain . Certains de ses membres plus âgés étaient en contact
avec Moscou et était lié à des russes par le biais notamment de leurs études. Ce derniers
veulent suivre les réformes de Gorbatchev et ils ont vu les changement de pouvoir s'opérer
dans d'autres ex-pays du bloc de l'est (ils sont intéressés à l'idée de prendre le pouvoir) or
avec Ceauscescu aucun changement n'est envisageable.

. Les 13 et 14 décembre 1989, dans la ville, des tracts étaient distribués, incitant la
population à participer aux manifestations. L'initiateur de cette opération était Ștefan
Prutianu, économiste dans un centre de recherches, qui avait mis au point un système de
type « pyramidal » : chaque membre du groupe devait contacter 3 autres personnes, qui à
leur tour devait contacter d'autres personnes. Son initiative s'inscrivait dans la tradition de la
résistance anticommuniste roumaine. Les initiateurs ont été arrêtés et mis en prison, suite à
une fuite dans l'organisation. Pour la journée du rendez-vous (16 décembre), la place
centrale de Iași était bondée de militaires qui avait comme ordre de disperser tout
mouvement suspect.
Oui, Ceausescu a raison lorsque, face au tribunal insurrectionnel qui prétend le juger, ce 25
décembre 1989, il parle de traîtres et de coup d'Etat. Il comprend ce qu'il sentait venir depuis
le 17 décembre, déjà...  

Ce coup d'Etat est le fait de l'armée et, ces jours-là, des généraux Militaru et Stanculescu:
Militaru, alors retraité, prétend arriver par hasard au siège de la télévision  investi par les
acteurs de la révolution du coup d'Etat, le 22 après-midi. Il avait déjà comploté contre le
régime Ceausescu au début des années 1980. Stanculescu, lui, avait, avant le 22 au soir, toute
la confiance de Ceausescu qui faisait de lui son ministre de la Défense un jour plus tôt! Il est
celui qui avait donné l'ordre de tirer contre les manifestants de Timisoara... Mais, le 22 au
matin, il conseille aux Ceausescu de partir, pour mieux réinvestir Bucarest. Il organise leur
départ, fait venir les hélicoptères sur le toit du Comité central, convoque les membres du
tribunal. Il a changé de rôle: de ministre de la Défense de Ceausescu, il est devenu l'un des
acteurs-clés de la phase d'élimination des Ceausescu... les acteurs en sont des communistes
lassés par les dérives du régime, par le déploiement du culte de la personnalité qui porte aux
nues Ceausescu et sa femme. Ces hommes - la génération des cadres supérieurs du Parti
entre 40 et 50 ans - ont des contacts avec Moscou: ils ont en URSS leurs anciens collègues de
fac, ils sont, pour les militaires de haut rang, formés dans les académies soviétiques destinées
aux officiers supérieurs du Pacte de Varsovie. Ils sont en contact avec la génération des
anciens, des pères fondateurs du communisme en Roumanie, alors soutenus par Moscou...
Elite informée ayant reçu une éducation léniniste, ils ont suivi les étapes des décisions de
restructuration de Gorbatchev, veulent sauver le socialisme à visage humain que celui-ci a
rêvé. Ils ont réfléchi à la question de la conquête du pouvoir et ne veulent pas manquer le
train du changement qui s'est opéré déjà en Hongrie et en Pologne. Or avec Ceausescu, rien
n'est possible, rien n'est négociable... 

L’origine des forces d’opposition :


Politique : six anciens membres du Parti communiste roumain Ion Iliescu, Petre Roman et
Gelu Voican Voiculescu (ro) parlent à la télévision de « terroristes à la solde de
Ceaușescu »

Intellectuel : teur de cette opération était Ștefan Prutianu, économiste dans un centre de
recherches,
la recherche
Ne doit pas être confondu avec Résistance en Roumanie pendant la Seconde Guerre
mondiale.
La résistance anticommuniste roumaine est un mouvement populaire roumain de lutte
contre la dictature du Parti communiste roumain (6 mars 1945-22 décembre 1989). Elle fut
active à partir de 1944 et dura pendant plus de trente années, certains combattants isolés
subsistant en effet jusqu'au milieu des années 1970note 1. En Roumanie, l'opposition armée
fut la première forme de résistance et l'une des plus organisées contre la terreur rouge du
régime communiste à ses débuts. Ce n'est qu'après la chute, fin 1989, du dernier dirigeant
communiste Nicolae Ceaușescu que les détails de ce mouvement, jusque-là scellés par le
secret d'État, furent rendus accessibles aux historiens et aux familles, qui tentent de les
porter à la connaissance du public. Les Roumains connaissaient déjà l'existence de
« bandes armées fascistes manipulées par les impérialistes étrangers »1 via la propagande
communiste qui les évoquait de temps en temps, notamment pour expliquer ses échecs. Les
faits étaient déformés par ces récits faisant passer les résistants pour de vulgaires bandits.
Dispersés mais relativement nombreux, de petits groupes armés, se dénommant parfois
eux-mêmes « haidoucs », essentiellement réfugiés dans les Carpates, se cachèrent
pendant des années des autorités. L'un des derniers combattants fut éliminé dans les
montagnes du Banat en 1962, tandis qu'un autre maquisard des monts Făgăraș fut capturé
en 1976. La résistance roumaine fut l'un des mouvements de résistance les plus durables
au sein du bloc de l'Est2. Il est important de souligner que le sujet est une découverte
relativement récente en Roumanie, grâce à l'ouverture partielle des archives de la
Securitate, la police politique secrète roumaine, qui a permis d'examiner des faits historiques
précis, parfois inconnus des historiens avant 2005note 2. Ce processus est bien avancé en
2017, cela malgré une quantité considérable d'archives à analyser, ainsi que la disparition
d'une partie des dossiers3. De nouvelles recherches et découvertes apporteront
probablement d'autres perspectives et éclairages sur le sujet.

t le 17 mars 1989, six anciens hauts responsables du Parti communiste roumain publient une
lettre ouverte au président roumain dans le journal français Le Monde pour lui demander de
changer de politique. Ces épisodes sont symptomatiques d'une perte de confiance
réciproque entre le président Ceaușescu et une partie, croissante, de la nomenklatura.

différents évènements recensés vont de l'émeute populaire spontanée au coup d'État


interne monté par des dirigeants du Parti communiste roumain avec l'aide possible de
services secrets étrangers et accompagné d'une manipulation médiatique dans le but de
permettre à la nomenklatura de se maintenir aux affaires, de sorte que toute interprétation
des faits peut s'appuyer sur telle ou telle source.

Ont-ils des origines plus anciennes ?


Cependant ces contestations ne sont pas récente. En effet, la
résistance anticommuniste roumaine existe depuis déjà plusieurs
décennies. Une opposition armée est mise en place dès le début du
régime communiste en roumanie. Ils existaient plusieurs groupes
armés dont "haidoucs" réfugiés dans les Carpates.
On peut aussi parler de l'importante menace que constituait les
ouvriers industriels 10 ans avant la mort du dictateur. Et le
mécontentement du prolétariat au vu de la dégradation de leur
condition de vie et de leur liberté qui n'est pas récents.
Il y avait entre autre eu un lieutenant général qui était de plus
vétéran de la Securitate(Ion Mihai) qui avait fui le pays et s'était
réfugié aux États-Unis. D'autre part, Pacepa, un écrivain, avait
dénoncé dans son livre: "Chronicles of a Communist Spy Chief" le
soutien de Ceaușescu aux mouvement terroristes arabes,
l'espionnage industriel aux États-Unis, son rôle dans le bloc de l'Est et
la manière dont il essaye d'obtenir les faveurs ( en outre leur
soutien) du moins la sympathies des pays occidentaux.

Bien qu'il n'y est pas eu des révoltes à grande envergure durant la
décennie qui a précédé la révolution grâce au contrôle exercé par la
Securitate et la police. Mais cette dernière ne peut empêcher les
révoltes spontanées comme celle des mineurs dans la vallée de Jiu. Il
y avait aussi des contestations plus anciennes au sein des minorités
hongroises et religieuse tel que les témoins de Jéhovah.

Nous avons choisi cette photo puisqu’elle représente bien les faits lors de l’effondrement du
communisme en Roumanie. Elle montre un homme tenant le drapeau du pays mais
l’emblème du communiste est découpé. C'était une forme de contestation pendant les
manifestations. Elle montre également au second plan les blindés qui ont dû être déployés
pour mettre fin à ces manifestations donc l’armée qui a rejoint la cause commune
En 1978 déjà, le lieutenant général Ion Mihai Pacepa, vétéran de la Securitate, avait fait
défection et s'était réfugié aux États-Unis. En 1986, Pacepa révèle, dans son livre Red
Horizons: Chronicles of a Communist Spy Chief6, divers détails sur le rôle de Ceaușescu au
sein du bloc de l'Est, tels que son soutien aux mouvements terroristes arabes, ses
entreprises d'espionnage industriel aux États-Unis et ses efforts constants et élaborés pour
obtenir la sympathie et le soutien des pays occidentaux
Dans la dernière décennie du régime de Ceaușescu, le quadrillage de la Securitate a été
efficace et aucun mouvement de dissidence notable n'a pu se structurer et émerger.
Toutefois, aucun quadrillage n'a pu anticiper les révoltes spontanées, nées de la disette,
d'injustices flagrantes en entreprise, d'incidents fortuits, qui émaillèrent les années 1975-
1989, faisant apparaître au grand jour les insatisfactions concernant l'absence de toute
liberté sociale et les conditions de vie. Il y eut des émeutes notamment dans la vallée du Jiu,
à Craiova, à Brașov et à Bucarest. Éparses et informelles, elles n'ont abouti qu'à l'arrestation
des participants et de leurs familles, mais elles encouragèrent les mouvements d'opposition
qui ont germé auprès de dissidents divers tel Paul Goma, d'ouvriers tel Vasile Paraschiv
(fondateur du SLOMR, équivalent roumain de Solidarność, dont tous les adhérents furent
arrêtés), dans les minorités ethniques tels les Hongrois de Roumanie et religieuses tels les
Témoins de Jéhovah ou l'« Église du Silence » (une dissidence clandestine des principales
églises chrétiennes, orthodoxe, catholique et protestantes) et même auprès de membres
des échelons inférieurs du PCR et de l'appareil d'état.

Siège de l'Union des architectes de Roumanie, Bucarest. L'immeuble est posé sur le
bâtiment fin XIXe siècle de feu la Securitate que les balles de 1989 ravagèrent.
La Securitate a réussi à étouffer ces mouvements mais les ouvriers industriels étaient
devenus, vers la fin des années 1970, une menace importante contre le régime Ceaușescu
et contre le rôle moteur du PCR. Dans les années 1980, le mécontentement du prolétariat a
continué à croître, particulièrement à cause de la répression, de l'effondrement de
l'économie nationale, du niveau de vie de plus en plus précaire et de l'absence de toute
liberté de se syndiquer ou de s'associer. La pauvreté et le rationnement de la nourriture, du
combustible et de l'électricité ont ainsi affecté en premier la classe ouvrière.

Qui sont les milieux conservateurs ?


Dans les années qui suivirent la mort de Ceaușescu, on ne retrouve
aucun parti ou groupe qui se dit conservateur de son régime.
Le régime communiste est mort avec Ceaușescu.
Cependant, si on dissocie le communisme roumain de Ceaușescu, oui
il y a un nouveau parti conservateur communiste qui a vu le jour qui
se nomme: "le parti socialiste du travail" dont les membres étaient
pour la plupart des ex-communistes. Un deuxième parti verra le jour
bien plus tard sous le nom de : "Parti de l'alliance socialiste" .
En mai 1990, six mois après la chute de la dictature communiste, le Front de salut national
qui dispose de toute la logistique de l'ex-parti communiste roumain, remporte les élections
législatives et présidentielles, et Ion Iliescu devient président de la République. Une nouvelle
constitution est adoptée le 21 novembre 1991. Une partie des membres de l'ancien parti
communiste et du Front de salut national se reconvertissent ensuite au sein du Parti de la
démocratie sociale. Les ex-communistes ont sauvegardé leurs positions, mais le régime
communiste en Roumanie est fini, même si ultérieurement, un nouveau parti communiste a
vu le jour, d'abord sous les noms de Parti socialiste du travail (novembre 1990) et de Parti
de l'alliance socialiste (de 2003 à 2010)22.

Quelles Formes prirent la contestation et la répression ?


Répression :
Après les attentats par les tireurs d’élites, Ion Iliescu affirma via la télévision que le
gouvernement était responsable de cet acte, qui en soit est de la désinformation, suite à cela les
citoyens ont décidé de prendre les armes pour se venger et durant ces « journées sanglantes »
où tout le monde pouvant participer à cette révolution violente et meurtrière le faisant sous
prétexte de « défendre la liberté contre les sbires du dictateur » pour « défendre leurs libertés »

Il y a eu beaucoup de forme de répression, de nombreux opposant à la politique roumaine ont


publié des lettres ouvertes qui furent immédiatement censuré par le secrétaire général et ne
pouvaient donc être que lue par les occidentaux.

Cependant les roumains pour montrer leur mécontentement ont pris l’initiative d’écrire sur de
nombreux murs « À bas le communisme » afin de s’exprimer et d’essayer d’échapper à la
censure.

Sans oublier toutes les manifestations (timisoara) grèves (vallée de jiu des mineurs) d’émeutes
et de protestations et sans étonnement la Securitate a très souvent tenté dès les étouffés avec
tous moyens (finissant sous violemment).

Et pour finir et bien montrer que ceausescu avait plein pouvoir en terme de répression, il a réussi
à empêcher l’avenu d’un mouvement travailleur (Solidarnosć en Pologne) grâce à l’aide et
l’appui de la police et bien sûr la Securitate qui mirent en place une solution pour réprimer le
mouvement. Ils ont eu recours à de nombreuses manières pour parvenir à leur fin, tel que: le
harcèlement, les menaces, l’intimidation, en passant par le « passage à tabac ». Les travailleurs
étaient souvent jugés et condamnés pour « parasitisme » alors que ce sont eux qui bloque les
embauches. Les condamnés sont envoyé en prison ou au camps (prison de Pitesti) qui fut la pire
de toute. Ils furent obligés de participer aux projet immobilier de leur dictateur (constructions du
canal Danube-Mer noire où le Palais du peuple à Bucarest,..), ils en plus étaient torturés
physiquement et mentalement.
Qu’exigeaient les contestataires ?

Les contestataires exigeaient de meilleures conditions de vie donc la


fin de la misère,la fin du rationnement ( nourriture, combustible et
l'électricité) ,la fin de la crainte instauré par la Securitate, des libertés
civiles dont celles de syndiquer et de s'associer et pour certains
pouvoir influencer (choisir), les orientations politiques du régime en
place.
Que fut l’attitude de l’URSS ?

On ne remarque aucune réaction de l'URSS vis-à-vis du changement


de régime et d'idéologie politique en Roumanie. Il est important de
rappeler que même Ceaușescu s'éloignait de L'URSS en ne suivant
pas les réformes de Gorbatchev par exemple (glasnost et
perestroïka)

À la fin de l'année 1989 a lieu la chute du bloc de l'Est. Alors que les régimes les plus
proches de l'Union soviétique tombent tous les uns après les autres, la relative
indépendance, mais réel isolement de la Roumanie, rend sa situation différente
Fils d'une famille paysanne, Nicolae Ceasescu d l il evient militant communiste sous
l'influence d'un professeur et s'implique rapidement en politique, dirigeant les communistes.
Aux débuts de son mandat à la tête de la Roumanie, il vit une heure de gloire en défiant
Moscou, se rendant populaire en moussant la sensibilité nationaliste. Le nationalisme anti-
russe, d'abord sous-jacent dans la société roumaine, puis de plus en plus affirmé, joue en sa
faveur et lui accorde même l'intérêt de certains dirigeants étrangers, comme Charles de
Gaulle.

Quel rôle les problèmes nationaux jouèrent-ils?


Nicolae Ceausescu obsédé par faire de la Roumanie une puissance industrielle et moderne
en homogénéisant et unifiant celle ci à mener la Roumanie à éliminer, disperser et forcer les
minorités (principalement allemandes et hongroises sachant qu’il y en avait une vingtaine) à
émigrer. Pour arriver à ses fins,il s’est inspiré de son idole chinois (Mao). Voulant à tout prix
préserver la culture roumaine, il a restreint l’importation des livres provenant de l’ouest pour
éviter que le peuple se cultive via les pays capitalistes.
Jusqu’en 1984 elle se voyait un lieu aux « nationalités cohabitantes » et tout le monde était
obligés d’utiliser ce vocabulaire. Ce problème de minorités encombrantes fut géré par la
« Securitate » composé de 100 000 hommes très bien équipés.
A la fin des années 1980 sa politique intérieur est considéré comme barbares à cause des
persécutions policières et provoque un isolement de celle ci.
Pourtant la Roumanie s’affiche toujours en 1989 comme un pays « garantissant un
traitement égal de tous ses citoyens, indépendamment de leur origine ethnique »
Dès 1984, ceauscecu décida de passer à la vitesse supérieur en instaurant des mesures
très strictes:
-plus d’émissions télévisées hongroises
-interdictions de journaux hongrois
-L’état n’accepte plus de noms hongrois pour les nouveaux nées
-réorganiser le système scolaire (il n’y a plus d’enseignement en magyars, les enseignants
nommés doivent impérativement parler le roumain et plus le hongrois,...)
-abolition du protestantisme
-remplacement d’un hongrois par les roumains dans les églises catholiques
-Grosse censure des publications hongroises
Suites à toutes ses réformes un grand nombres de personnes ont fui vers la Hongrie,
provoquant un mécontement dans ce pays qui accueillait de plus en plus de citoyens et qui
donc poussa le gouvernement à donner des explications, détruisant donc les relations entre
les 2 pays. La Roumanie a donc réagi aux protestations hongroises en renforçant la
répression via la Securitate et provocant eux aussi des manifestations reprochant aux
hongrois de s’initier dans les affaires interne de leur patrie et qu’ils ont des visions
« révisionnistes » voulant la reprise de la Transylvanie. L’obstination de la Roumanie à ne
pas changer sa politique massacrante dit dénonce dans une lettre ouverte par quelques
anciens dirigeants du parti (cité plus haut).

Ce n’est qu’en 1987 que les USA suspende la clause de la nation la plus favorisée qui a été
accordé entre 1973 et 1975 a cause de la destruction du vieux Bucarest

Il a augmenté la pression idéologique grâce à la propagande en particulier et ce fut donc fin


1970 le seul pays socialiste voyant gonflés de population adhérente au PC de tout les pays
de l’Est

sources Puio:
documentaire Arte 2004 Echec et mat - La révolution roumaine
réalisatrice: Susanne BRANDSTÄTTER
archives historiques:Brigitte JANATA

wiki:https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_roumaine_de_1989
livre : FEJTÖ François, La fin des démocraties populaires, Seuil, Paris, 1997 (“Points”)

voila mon kheys

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