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Laszlo Tökès,un
des premier à s’opposer à Ceausescu, est représentant
de la minorité hongroise. Il inculpe Ceausescu de représenter une
menace pour le système de réforme en Hongrie. Il commencent chez
lui à timisoara (une ville à proximité de la hongrie). Cela permet de
s’opposer publiquement au dictateur.C’est un pasteur et il dispose
d’une personnalité influente qui va lui permettre de se faire
connaître dans toute la Roumanie afin d’asseoir sa crédibilité.Il finira
par se faire arrêter par la Securitate et condamné à l’expulsion.
La population, affligée, manifeste contre l’expulsion de Tökés.
Pendant la manifestation, la foule délivre des chants annoncés
anticommunistes par le régime. La Securitate mais fin à celle ci à
l’aide de canons à eau et tirs de gaz lacrymogène. Cependant, cela
n’a pas suffit à effrayer la foule qui a réitéré l’opération le lendemain.
C’est alors l’armée qui tente de mettre fin à la manifestation. Celle-ci
prend une tournure très violente, des coups de feu retentissent, des
bagarres de rue éclatent. Ce sont les blindés qui mettent fin au
vacarme.
Les jeunes gens ne se laissent pas abattre non plus. Eux s’attaquent
au drapeau du pays en découpant l’emblème du communisme. Mais
ce n’est pas tout! 100 000 ouvriers entrent dans la ville pour y
manifester contre le gouvernement.
Quant à son arrestation. Les informations diffèrent : cela serait soit des policiers qui l'aurait
livrés aux forces armées ( ce qui ajouterait la police à la liste des ses opposants) ou cela
serait des généraux de l armée qui dirigeaient le pilote de l'hélicoptère de façon à ce que ce
dernier leur livre directement Ceaușescu.
Ce dernier et sa femme furent internés 3 jours avant leur exécution diffusée à la télévision.
La mort de ce dictateur marque la fin de la la république socialiste roumaine et marque le
début d'un système capitaliste à l'occidental en Roumanie.
L'opposition venait donc du peuple ( les ouvriers entre autre) , de l'armée, des minorités dont
nous parlerons par la suite et de la politique. En effet Ceaușescu avait aussi des ennemis au
sein du Parti communiste Roumain . Certains de ses membres plus âgés étaient en contact
avec Moscou et était lié à des russes par le biais notamment de leurs études. Ce derniers
veulent suivre les réformes de Gorbatchev et ils ont vu les changement de pouvoir s'opérer
dans d'autres ex-pays du bloc de l'est (ils sont intéressés à l'idée de prendre le pouvoir) or
avec Ceauscescu aucun changement n'est envisageable.
. Les 13 et 14 décembre 1989, dans la ville, des tracts étaient distribués, incitant la
population à participer aux manifestations. L'initiateur de cette opération était Ștefan
Prutianu, économiste dans un centre de recherches, qui avait mis au point un système de
type « pyramidal » : chaque membre du groupe devait contacter 3 autres personnes, qui à
leur tour devait contacter d'autres personnes. Son initiative s'inscrivait dans la tradition de la
résistance anticommuniste roumaine. Les initiateurs ont été arrêtés et mis en prison, suite à
une fuite dans l'organisation. Pour la journée du rendez-vous (16 décembre), la place
centrale de Iași était bondée de militaires qui avait comme ordre de disperser tout
mouvement suspect.
Oui, Ceausescu a raison lorsque, face au tribunal insurrectionnel qui prétend le juger, ce 25
décembre 1989, il parle de traîtres et de coup d'Etat. Il comprend ce qu'il sentait venir depuis
le 17 décembre, déjà...
Ce coup d'Etat est le fait de l'armée et, ces jours-là, des généraux Militaru et Stanculescu:
Militaru, alors retraité, prétend arriver par hasard au siège de la télévision investi par les
acteurs de la révolution du coup d'Etat, le 22 après-midi. Il avait déjà comploté contre le
régime Ceausescu au début des années 1980. Stanculescu, lui, avait, avant le 22 au soir, toute
la confiance de Ceausescu qui faisait de lui son ministre de la Défense un jour plus tôt! Il est
celui qui avait donné l'ordre de tirer contre les manifestants de Timisoara... Mais, le 22 au
matin, il conseille aux Ceausescu de partir, pour mieux réinvestir Bucarest. Il organise leur
départ, fait venir les hélicoptères sur le toit du Comité central, convoque les membres du
tribunal. Il a changé de rôle: de ministre de la Défense de Ceausescu, il est devenu l'un des
acteurs-clés de la phase d'élimination des Ceausescu... les acteurs en sont des communistes
lassés par les dérives du régime, par le déploiement du culte de la personnalité qui porte aux
nues Ceausescu et sa femme. Ces hommes - la génération des cadres supérieurs du Parti
entre 40 et 50 ans - ont des contacts avec Moscou: ils ont en URSS leurs anciens collègues de
fac, ils sont, pour les militaires de haut rang, formés dans les académies soviétiques destinées
aux officiers supérieurs du Pacte de Varsovie. Ils sont en contact avec la génération des
anciens, des pères fondateurs du communisme en Roumanie, alors soutenus par Moscou...
Elite informée ayant reçu une éducation léniniste, ils ont suivi les étapes des décisions de
restructuration de Gorbatchev, veulent sauver le socialisme à visage humain que celui-ci a
rêvé. Ils ont réfléchi à la question de la conquête du pouvoir et ne veulent pas manquer le
train du changement qui s'est opéré déjà en Hongrie et en Pologne. Or avec Ceausescu, rien
n'est possible, rien n'est négociable...
Intellectuel : teur de cette opération était Ștefan Prutianu, économiste dans un centre de
recherches,
la recherche
Ne doit pas être confondu avec Résistance en Roumanie pendant la Seconde Guerre
mondiale.
La résistance anticommuniste roumaine est un mouvement populaire roumain de lutte
contre la dictature du Parti communiste roumain (6 mars 1945-22 décembre 1989). Elle fut
active à partir de 1944 et dura pendant plus de trente années, certains combattants isolés
subsistant en effet jusqu'au milieu des années 1970note 1. En Roumanie, l'opposition armée
fut la première forme de résistance et l'une des plus organisées contre la terreur rouge du
régime communiste à ses débuts. Ce n'est qu'après la chute, fin 1989, du dernier dirigeant
communiste Nicolae Ceaușescu que les détails de ce mouvement, jusque-là scellés par le
secret d'État, furent rendus accessibles aux historiens et aux familles, qui tentent de les
porter à la connaissance du public. Les Roumains connaissaient déjà l'existence de
« bandes armées fascistes manipulées par les impérialistes étrangers »1 via la propagande
communiste qui les évoquait de temps en temps, notamment pour expliquer ses échecs. Les
faits étaient déformés par ces récits faisant passer les résistants pour de vulgaires bandits.
Dispersés mais relativement nombreux, de petits groupes armés, se dénommant parfois
eux-mêmes « haidoucs », essentiellement réfugiés dans les Carpates, se cachèrent
pendant des années des autorités. L'un des derniers combattants fut éliminé dans les
montagnes du Banat en 1962, tandis qu'un autre maquisard des monts Făgăraș fut capturé
en 1976. La résistance roumaine fut l'un des mouvements de résistance les plus durables
au sein du bloc de l'Est2. Il est important de souligner que le sujet est une découverte
relativement récente en Roumanie, grâce à l'ouverture partielle des archives de la
Securitate, la police politique secrète roumaine, qui a permis d'examiner des faits historiques
précis, parfois inconnus des historiens avant 2005note 2. Ce processus est bien avancé en
2017, cela malgré une quantité considérable d'archives à analyser, ainsi que la disparition
d'une partie des dossiers3. De nouvelles recherches et découvertes apporteront
probablement d'autres perspectives et éclairages sur le sujet.
t le 17 mars 1989, six anciens hauts responsables du Parti communiste roumain publient une
lettre ouverte au président roumain dans le journal français Le Monde pour lui demander de
changer de politique. Ces épisodes sont symptomatiques d'une perte de confiance
réciproque entre le président Ceaușescu et une partie, croissante, de la nomenklatura.
Bien qu'il n'y est pas eu des révoltes à grande envergure durant la
décennie qui a précédé la révolution grâce au contrôle exercé par la
Securitate et la police. Mais cette dernière ne peut empêcher les
révoltes spontanées comme celle des mineurs dans la vallée de Jiu. Il
y avait aussi des contestations plus anciennes au sein des minorités
hongroises et religieuse tel que les témoins de Jéhovah.
Nous avons choisi cette photo puisqu’elle représente bien les faits lors de l’effondrement du
communisme en Roumanie. Elle montre un homme tenant le drapeau du pays mais
l’emblème du communiste est découpé. C'était une forme de contestation pendant les
manifestations. Elle montre également au second plan les blindés qui ont dû être déployés
pour mettre fin à ces manifestations donc l’armée qui a rejoint la cause commune
En 1978 déjà, le lieutenant général Ion Mihai Pacepa, vétéran de la Securitate, avait fait
défection et s'était réfugié aux États-Unis. En 1986, Pacepa révèle, dans son livre Red
Horizons: Chronicles of a Communist Spy Chief6, divers détails sur le rôle de Ceaușescu au
sein du bloc de l'Est, tels que son soutien aux mouvements terroristes arabes, ses
entreprises d'espionnage industriel aux États-Unis et ses efforts constants et élaborés pour
obtenir la sympathie et le soutien des pays occidentaux
Dans la dernière décennie du régime de Ceaușescu, le quadrillage de la Securitate a été
efficace et aucun mouvement de dissidence notable n'a pu se structurer et émerger.
Toutefois, aucun quadrillage n'a pu anticiper les révoltes spontanées, nées de la disette,
d'injustices flagrantes en entreprise, d'incidents fortuits, qui émaillèrent les années 1975-
1989, faisant apparaître au grand jour les insatisfactions concernant l'absence de toute
liberté sociale et les conditions de vie. Il y eut des émeutes notamment dans la vallée du Jiu,
à Craiova, à Brașov et à Bucarest. Éparses et informelles, elles n'ont abouti qu'à l'arrestation
des participants et de leurs familles, mais elles encouragèrent les mouvements d'opposition
qui ont germé auprès de dissidents divers tel Paul Goma, d'ouvriers tel Vasile Paraschiv
(fondateur du SLOMR, équivalent roumain de Solidarność, dont tous les adhérents furent
arrêtés), dans les minorités ethniques tels les Hongrois de Roumanie et religieuses tels les
Témoins de Jéhovah ou l'« Église du Silence » (une dissidence clandestine des principales
églises chrétiennes, orthodoxe, catholique et protestantes) et même auprès de membres
des échelons inférieurs du PCR et de l'appareil d'état.
Siège de l'Union des architectes de Roumanie, Bucarest. L'immeuble est posé sur le
bâtiment fin XIXe siècle de feu la Securitate que les balles de 1989 ravagèrent.
La Securitate a réussi à étouffer ces mouvements mais les ouvriers industriels étaient
devenus, vers la fin des années 1970, une menace importante contre le régime Ceaușescu
et contre le rôle moteur du PCR. Dans les années 1980, le mécontentement du prolétariat a
continué à croître, particulièrement à cause de la répression, de l'effondrement de
l'économie nationale, du niveau de vie de plus en plus précaire et de l'absence de toute
liberté de se syndiquer ou de s'associer. La pauvreté et le rationnement de la nourriture, du
combustible et de l'électricité ont ainsi affecté en premier la classe ouvrière.
Cependant les roumains pour montrer leur mécontentement ont pris l’initiative d’écrire sur de
nombreux murs « À bas le communisme » afin de s’exprimer et d’essayer d’échapper à la
censure.
Sans oublier toutes les manifestations (timisoara) grèves (vallée de jiu des mineurs) d’émeutes
et de protestations et sans étonnement la Securitate a très souvent tenté dès les étouffés avec
tous moyens (finissant sous violemment).
Et pour finir et bien montrer que ceausescu avait plein pouvoir en terme de répression, il a réussi
à empêcher l’avenu d’un mouvement travailleur (Solidarnosć en Pologne) grâce à l’aide et
l’appui de la police et bien sûr la Securitate qui mirent en place une solution pour réprimer le
mouvement. Ils ont eu recours à de nombreuses manières pour parvenir à leur fin, tel que: le
harcèlement, les menaces, l’intimidation, en passant par le « passage à tabac ». Les travailleurs
étaient souvent jugés et condamnés pour « parasitisme » alors que ce sont eux qui bloque les
embauches. Les condamnés sont envoyé en prison ou au camps (prison de Pitesti) qui fut la pire
de toute. Ils furent obligés de participer aux projet immobilier de leur dictateur (constructions du
canal Danube-Mer noire où le Palais du peuple à Bucarest,..), ils en plus étaient torturés
physiquement et mentalement.
Qu’exigeaient les contestataires ?
À la fin de l'année 1989 a lieu la chute du bloc de l'Est. Alors que les régimes les plus
proches de l'Union soviétique tombent tous les uns après les autres, la relative
indépendance, mais réel isolement de la Roumanie, rend sa situation différente
Fils d'une famille paysanne, Nicolae Ceasescu d l il evient militant communiste sous
l'influence d'un professeur et s'implique rapidement en politique, dirigeant les communistes.
Aux débuts de son mandat à la tête de la Roumanie, il vit une heure de gloire en défiant
Moscou, se rendant populaire en moussant la sensibilité nationaliste. Le nationalisme anti-
russe, d'abord sous-jacent dans la société roumaine, puis de plus en plus affirmé, joue en sa
faveur et lui accorde même l'intérêt de certains dirigeants étrangers, comme Charles de
Gaulle.
Ce n’est qu’en 1987 que les USA suspende la clause de la nation la plus favorisée qui a été
accordé entre 1973 et 1975 a cause de la destruction du vieux Bucarest
sources Puio:
documentaire Arte 2004 Echec et mat - La révolution roumaine
réalisatrice: Susanne BRANDSTÄTTER
archives historiques:Brigitte JANATA
wiki:https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_roumaine_de_1989
livre : FEJTÖ François, La fin des démocraties populaires, Seuil, Paris, 1997 (“Points”)