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Chapitre 3 : Meurtres à grande échelle à l’Est

Introduction

1. Les fondements violents de la gouvernance communiste

a. L’ascension des soviets

b. Le Parti communiste chinois s’empare du pouvoir

2. Le lâche massacre de la classe ouvrière

a. Répression des travailleurs et des paysans soviets

b. Le PCC suit le modèle soviétique

3. La brutalité absolue du Parti communiste

a. Les atrocités du communisme soviétique

– Le goulag, modèle pour la construction des camps de la mort d’Hitler

– La terreur par la famine en Union soviétique

– La Grande Terreur s’en prend à l’élite soviétique

b. Les atrocités du Parti communiste chinois

– La Grande Famine chinoise

– Les massacres insensés et le génocide culturel de la Révolution culturelle

– Un crime maléfique sans précédent  : la persécution du Falun Gong

4. La Terreur rouge à l’export

Références

***
Introduction
Il y a maintenant un siècle, le Parti communiste s’emparait du pouvoir en Union
soviétique. Selon les chiffres du Congrès américain, les régimes communistes sont
responsables de la mort d’au moins 100 millions de personnes. Le Livre Noir du
communisme dresse la liste de cette histoire meurtrière.
À partir de documents déclassés par les gouvernements des nations anciennement
soviétiques ou du bloc de l’Est, mais aussi sur la base de rapports officiels chinois
et nord-coréens relatifs aux victimes des campagnes politiques des communistes, le
public a maintenant sous les yeux une image précise de la folie tueuse du Parti.

Le totalitarisme communiste est souvent comparé à celui des nazis. S’il est vrai
qu’il y a de nombreux parallèles, il y a pourtant un point essentiel sur lequel on
passe souvent trop vite : les nazis tuaient pour éliminer physiquement les juifs en
tant que peuple. Or, l’élimination physique en tant que telle est encore loin du but
ultime du communisme.

Les fidèles ne considèrent pas la mort physique comme la mort véritable d’un être,
car son âme ira au paradis ou bien sera réincarnée. Le Parti communiste utilise le
meurtre comme un instrument pour semer la terreur dans l’esprit des gens et les
forcer à accepter son idéologie perverse. En détruisant la moralité, les âmes des
gens seront vouées à la damnation. Le Parti communiste ne vise pas seulement la
destruction physique de l’homme, il vise aussi la destruction de son âme.

Un autre trait caractéristique du Parti communiste est l’intensité avec laquelle il


mène ses purges internes et comment il sélectionne les chefs les plus cruels. Il est
souvent difficile d’arriver à comprendre la logique derrière la barbarie que le Parti
communiste fait régner dans ses propres rangs quand il s’en prend à ceux qui sont
entièrement acquis au Parti et aux chefs, mais qu’il accuse d’avoir dévié sur
certaines thématiques.

Une des raisons se trouve dans le fait que le Parti communiste, parce qu’il est en
rébellion contre les divinités et contre l’humanité, a une peur instinctive de mourir
du jour au lendemain. Pour se maintenir, le Parti doit recruter des individus sans le
moindre scrupule quant au bien ou au mal. Ces individus se distinguent des autres
dans les grandes tueries généralisées, et leur élévation jusqu’aux rangs supérieurs
du Parti permet au spectre du communisme de perpétuer sa tyrannie mondiale.

En 1989, les cadres du Parti communiste chinois (PCC) qui ont refusé de participer
au massacre du 4 juin ont été purgés. Jiang Zemin, qui a fait preuve d’une grande
cruauté lors des évènements, a été promu pour devenir le chef du PCC. Après que
Jiang a lancé la persécution du Falun Gong en 1999, il a promu des cadres tels que
Luo Gan ou Zhou Yongkang à des postes stratégiques, à mesure qu’ils montraient
leurs aptitudes à commettre les crimes les plus brutaux de la persécution.

Une autre raison de tuer est que cela permet de recruter des participants de la
société civile, comme ce fut le cas lors de la Révolution culturelle. En commettant
des meurtres ou autres crimes, les gens du peuple se retrouvent impliqués et
complices de la sauvagerie du PCC, et les responsables de ces crimes deviennent
les soutiens les plus fervents du Parti. Même aujourd’hui, beaucoup d’anciens
gardes rouges ayant attaqué et assassiné à cette époque n’éprouvent pas de
remords, affirmant ne pas regretter leurs actes de jeunesse.

De plus, en tuant des victimes aux yeux de tous et de façon délibérée, le Parti
communiste met les gens de la société civile dans une situation de soumission
craintive.

Tout ceci nous permet de dégager un grand principe : au cours de l’histoire, les
tueries ont existé sous la tyrannie ou bien en temps de guerre, parce qu’il y avait un
ennemi à vaincre. La caractéristique du Parti communiste, c’est qu’il doit avoir un
ennemi, et que s’il n’y a pas d’ennemis, il doit en créer de toutes pièces de façon à
ce qu’ils puissent être tués.

Dans un pays comme la Chine, avec une longue histoire et une grande richesse
culturelle, le Parti communiste ne pouvait pas réussir sans maintenir un rythme
continu de meurtres. Traditionnellement, les Chinois ont toujours cru aux divinités
et les ont vénérées. Le peuple chinois, baigné dans un héritage culturel de
5000 ans, n’aurait sinon pas toléré l’existence de ce Parti communiste barbare et
blasphématoire. Le seul moyen qu’a eu le PCC pour se maintenir au pouvoir,
comme les soviets avant eux, a été de commettre des meurtres à grande échelle.
1. Les fondements violents de la gouvernance communiste
Parce qu’il est l’incarnation d’un spectre maléfique, le point de départ du
communisme est forcément déshonorant. Après la proclamation de Marx selon
laquelle « un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme », des hors-la-loi
et des brutes établissent la Commune de Paris, détruisant sur leur passage les
œuvres d’art et le patrimoine culturel inestimable de la capitale française. En
Russie et en Chine, le Parti communiste de l’Union soviétique (PCUS) et le PCC se
sont emparés du pouvoir en commettant des actes abjects, en conspirant et en
versant le sang.

a. L’ascension des soviets


En février 1917, alors que la nourriture vient à manquer, et que les conditions de
travail se détériorent, les travailleurs de l’industrie russe se mettent en grève. Alors
que l’agitation a gagné le pays, le Tsar Nicolas II n’a d’autre choix que d’abdiquer
et le Gouvernement provisoire russe est établi. C’est alors que Lénine rentre
immédiatement de son exil suisse et lance un coup d’État le 7 novembre 1917, ou
25 octobre selon le calendrier julien. Ce sera la Révolution d’Octobre par laquelle
Lénine renverse le Gouvernement provisoire et établit le premier régime
communiste au monde.

À l’époque, la Première Guerre mondiale faisait rage. Les pays entre la Russie et la
Suisse étaient tous belligérants. Fin 2007, le magazine allemand Der Spiegel a
révélé un secret vieux de 90 ans  : le Kaiser Wilhelm II, qui considérait la Russie
comme une grave menace, a réalisé que Lénine pouvait apporter le désastre en
Russie. Il a donc autorisé Lénine à voyager à travers l’Allemagne jusqu’en Suède,
puis en Finlande, pour finalement arriver en Russie. Wilhelm II a également fourni
de l’argent et des munitions à Lénine. À la fin de 1917, Lénine avait reçu
26 millions de marks de l’Allemagne.
Winston Churchill a dit ceci à propos du rôle de l’Allemagne dans le retour de
Lénine  : « Ils ont utilisé l’arme la plus meurtrière en Russie. Ils ont renvoyé
Lénine dans un camion hermétiquement fermé comme s’ils avaient expédié un type
de virus de la peste en Russie. »
Pourtant, lors de l’élection démocratique pour choisir l’Assemblée constituante
russe, le 5 janvier 1918, le Parti socialiste révolutionnaire (SR) remporte une
majorité de voix contre les bolchéviques de Lénine, qui contrôlaient alors
l’administration du pays. Sur un corps électoral de 44,4 millions de personnes,
40 % ont voté pour le SR, avec une avance confortable de 20 % sur les
bolchéviques.

Après ce contrecoup, Lénine piétina ses promesses et désigna l’Assemblée


constituante comme « ennemie du peuple ». Comme ils avaient déjà prévu
d’instaurer la loi martiale le jour où l’Assemblée se réunirait dans la capitale russe
de Petrograd, les bolchéviques mobilisèrent leurs troupes et destituèrent
l’Assemblée constituante par la force, détruisant alors le processus démocratique
russe.

La Révolution d’Octobre et la prise de pouvoir qui s’ensuivit ont été à l’origine de


tous les mouvements communistes violents dans le monde au XX e siècle. C’est ce
qui a déclenché la montée du communisme dans le monde et a amené les
innombrables catastrophes qui en ont découlé.
b. Le Parti communiste chinois s’empare du pouvoir
Après 1917, date de la création de l’Union soviétique, la révolution communiste
s’exporte en Chine en s’appuyant sur l’adhésion de la République de Chine à la
Troisième Internationale communiste, ou Komintern.

Les bolchéviques y envoient Grigori Voitinsky pour mettre en place une


organisation communiste locale, puis ils envoient Mikhail Borodine pour sceller
une alliance entre le Kuomintang (le Parti nationaliste chinois) et l’Union
soviétique. Par cet accord, le tout nouveau Parti communiste chinois a
l’opportunité de se développer rapidement et de subvertir le Kuomintang.

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, alors que le Kuomintang mène une


longue et intense guerre de huit ans contre l’envahisseur japonais, le PCC profite
du conflit pour consolider ses propres forces de son côté. Avant que les Japonais
n’envahissent la Chine, l’Armée Rouge était au bord de la défaite, pourtant lors de
la victoire finale chinoise, cette même Armée Rouge revendiquait pas moins de
1,32 million d’hommes dans ses troupes et quelque 2,6 millions dans ses milices.
Une fois la reddition du Japon signée, le PCC utilise le prétexte des pourparlers de
paix avec le Kuomintang pour étendre son influence en secret.

Pendant ce temps, ses efforts diplomatiques pour que les États-Unis et l’Union
soviétique renoncent à leurs mesures de soutien des nationalistes, finissent par
aboutir. En 1949, le PCC vient à bout des forces gouvernementales du Kuomintang
et fonde le régime communiste totalitaire le plus maléfique au monde.

À ce point culminant dans l’histoire de la mouvance communiste internationale, il


contrôle un tiers de l’humanité et de la surface planétaire, grâce à la Russie et la
Chine, les nations les plus peuplées et les plus vastes. Les gouvernements
communistes ont essaimé en Europe et en Asie, et beaucoup de pays africains,
d’Amérique du Sud, d’Asie du Sud-Est sont devenus des partenaires économiques
et des alliés du PCUS et du PCC.

Un nombre incalculable de personnes ont donné leur vie sur les champs de bataille
de la Deuxième Guerre mondiale, pourtant l’un des résultats les plus surprenants
de ce massacre aura été l’expansion fulgurante du totalitarisme communiste.

2. Le lâche massacre de la classe ouvrière


Tout ce qui touche à la théorie de Marx et à la rhétorique des régimes totalitaires
communistes est rempli du soutien à la cause ouvrière et paysanne et plein de
grandes promesses quant au respect de leurs intérêts. Pourtant en pratique, c’est
cette même classe ouvrière qui a subi le plus d’outrages aux mains des
communistes.

a. Répression des travailleurs et des paysans soviets


En 1918, après que Lénine a démantelé illégalement l’Assemblée constituante, ce
sont les ouvriers eux-mêmes qui se révoltent en premier contre la dictature
communiste. Alors que des dizaines de milliers de travailleurs de Petrograd et de
Moscou manifestent contre la dissolution de l’Assemblée constituante, les soldats
bolchéviques écrasent le mouvement social avec une force meurtrière, abattant les
manifestants et déversant le sang des travailleurs dans les rues de Petrograd et
Moscou.
Le plus gros syndicat du pays, le Syndicat panrusse des Chemins de fer ayant
décidé d’une grève générale pour s’opposer au coup d’État des bolchéviques, ils
reçoivent le soutien massif de beaucoup d’autres organisations du travail. Tout
comme il l’a fait pour les travailleurs de Petrograd et Moscou, le PCUS a recours à
la force armée pour écraser la contestation, et le Syndicat panrusse des Chemins de
fer, ainsi que tout autre syndicat indépendant, est interdit.

Les autres organisations de travailleurs doivent graduellement se soumettre au


contrôle du PCUS. Au printemps 1919, les travailleurs affamés des villes russes
déclenchent des grèves successives pour demander les mêmes rations que les
soldats de l’Armée Rouge, pour dénoncer les privilèges politiques dont bénéficient
les communistes, et réclamer le droit à la liberté d’expression et à la tenue
d’élections libres. Tous ces mouvements populaires ont été gérés par la Tcheka, la
police secrète, qui a emprisonné ou exécuté les grévistes.

En été 1918, la Russie est au bord de la pénurie de nourriture en raison de la guerre


civile qui sévit. En juin, et alors que le pays est au bord de la famine, Lénine
envoie Joseph Staline à Tsaritsyne, pour prendre possession du blé du bassin de la
Volga, une région agricole traditionnellement riche.

La tyrannie du PCUS a suscité de la résistance chez les paysans. En août 1918, les


paysans de la région de Penza se soulèvent en une révolte armée et leur rébellion
s’étend rapidement aux régions environnantes. Le PCUS envoie des troupes sur
place pour y mettre fin, et Lénine envoie un message aux bolchéviques de Penza.
Voici une traduction du télégramme original.

1. Pendez (et assurez-vous que les pendaisons se fassent à la vue de tous) pas
moins de 100  propriétaires connus, de riches, de parasites.
2. Publiez leur nom
3. Emparez-vous de leur récolte.
4. Désignez des otages selon les directives du télégramme envoyé hier.
« Faites tout cela de façon à ce que tout le monde, à des centaines de kilomètres à
la ronde, voie, tremble, sache, crie… »
Avant la Révolution d’Octobre, Tambov était une des provinces les plus riches de
Russie. Pour s’emparer de ses récoltes, l’Union soviétique a organisé de
nombreuses « équipes de réquisitions des récoltes » et les a envoyées sur place.
Plus de 50 000 fermiers de Tambov se sont organisés en milices locales pour se
défendre contre ces équipes de réquisition, qui elles aussi étaient armées.

En juin 1921, confronté à la difficile tâche de venir à bout de la rébellion de


Tambov, le régime soviétique suggère au commandant Mikhail Toukhatchevski de
tuer les « voyous » à l’arme chimique. Toukhatchevski obéit et lance également
des feux qui ravageront complètement la région de Tambov. On estime à 100 000
le nombre de paysans en rébellion à avoir été emprisonnés ou exilés avec les
membres de leur famille. Près de 15 000 autres ont été tués lors des affrontements.

Les massacres à grande échelle de l’Union soviétique serviront au PCC de modèle


détaillé pour les persécutions à venir des travailleurs et des paysans en Chine.

b. Le PCC suit le modèle soviétique


La Chine, riche de ses 5000 ans d’histoire, a une culture diversifiée et profonde.
Les Chinois sont immergés dans une tradition de respect et de vénération des
divinités. Incapable de venir à bout de 5000 ans d’histoire sur la seule base de
conspirations, le spectre maléfique du communisme s’est attaqué à la culture
chinoise en utilisant la violence systématique.

Le PCC s’en est pris à l’élite de la société qui étaient comme des passeurs de la
culture traditionnelle, il a réduit en pièces les objets d’art et de culture de la
civilisation chinoise, et il a coupé le lien qui unissait le peuple chinois à ses
divinités. L’héritage traditionnel de la Chine a été remplacé par la « culture du
Parti » activement inculquée aux survivants des massacres du PCC, et qui a
transformé la jeunesse en de lâches « louveteaux », véritables pions au service du
spectre maléfique dans sa course vers la destruction de l’humanité.

Une fois le pouvoir entre ses mains, le PCC a sans tarder dressé une liste
d’ennemis établis et a commencé par assassiner les élites. Dans les campagnes, il
massacrait les propriétaires terriens et la bourgeoisie. Dans les villes, il s’en prenait
aux commerçants et aux entrepreneurs, dans une atmosphère généralisée de terreur
et de pillage des richesses de la société civile.

Pour inciter les paysans à tuer les propriétaires et les « fermiers aisés », et pour
qu’ils soutiennent le jeune régime communiste, le PCC a instauré une soi-disant «
réforme de propriété des terres » par laquelle il promettait aux paysans d’être
maîtres de leur propre terre. Mais une fois les propriétaires assassinés, le PCC
s’appropriait leurs terres et ne les laissait aux paysans que sous forme de «
coopératives ». Ainsi, dans les faits, la terre ne leur appartenait toujours pas.

En mars 1950, le PCC publia une directive, la « Directive sur la répression des


activités contre-révolutionnaires », aussi connue sous le nom de Campagne de
répression des contre-révolutionnaires, qui précipita l’assassinat des propriétaires
terriens et des paysans aisés dans tout le pays. À la fin de l’année 1952, le PCC
annonçait avoir éliminé plus de 2,4 millions de « contre-révolutionnaires ». Dans
les faits, c’est plus de 5 millions de personnes, soit presque 1 % de la population
chinoise, qui furent assassinées.

Après avoir tué les propriétaires et les paysans aisés dans les campagnes, le PCC a
lancé la campagne des « Trois-Anti » et la campagne de « Cinq-Anti » qui visaient
l’élimination des urbains aisés. À Shanghai uniquement, 876 personnes se sont
donné la mort du 25 janvier au mois d’avril 1951, selon des statistiques encore
incomplètes. Parmi eux, beaucoup de capitalistes se suicidaient avec leur famille.

Le PCC ne s’est pas arrêté à l’extermination des propriétaires et des capitalistes, il


a aussi dépouillé les paysans, les petits commerçants et les artisans. Après ces
tueries à grande échelle, la classe ouvrière était toujours aussi pauvre.

3. La brutalité absolue du Parti communiste


a. Les atrocités du communisme soviétique
Le goulag, modèle pour la construction des camps de la mort d’Hitler
Le 5 septembre 1918, Lénine ordonne la création du premier camp de
concentration soviétique sur les îles Solovki, dédié à l’incarcération, la torture et le
massacre des prisonniers politiques et des dissidents de la Révolution d’Octobre.
Le PCUS construira une myriade d’autres camps de concentration sur tout le
territoire de l’URSS, les fameux goulags de l’époque stalinienne.

Goulag est l’abréviation russe d’« Administration principale des camps et des
installations de redressement par le travail » et ils prendront une ampleur
phénoménale sous Joseph Staline, au fur et à mesure que le PCUS intensifie sa
terreur politique et mène des purges toujours plus étendues. À la mort de Staline en
1953, il n’y avait pas moins de 170 administrations de goulags qui regroupaient
elles-mêmes plus de 30 000 camps individuels disséminés dans toute l’Union
soviétique, constituant ainsi selon les mots d’Alexandre Soljenitsyne, et qui est
aussi le titre de son livre, L’Archipel du goulag.
Dans son travail de documentation, Soljenitsyne recense 31 méthodes auxquelles la
police secrète soviétique a recours pour épuiser complètement les prisonniers et les
forcer à avouer n’importe quel crime.

Ceux qu’on envoyait au goulag souffraient d’un manque permanent de nourriture


et de vêtements alors même qu’on les obligeait à travailler à des tâches très rudes
de 12 à 16 heures par jour dans le froid glacial des hivers russes. Le nombre de
morts était considérable. Beaucoup de gens étaient emprisonnés avec leur famille
entière, les hommes incarcérés et les femmes exilées. Même les personnes âgées
n’étaient pas épargnées, dont des gens de plus de 80 ans. Les condamnés étaient
d'anciens membres de l’élite du Parti, des gouverneurs et des officiers, mais aussi
des citoyens ordinaires et lambda de toute profession ou de tout niveau social, tels
des croyants, des ingénieurs, des techniciens, des médecins, des étudiants, des
professeurs, des ouvriers d’usine ou des paysans.

Il est courant d’attribuer la paternité des camps de concentration aux nazis, mais en
réalité, c’est le goulag soviétique qui est précurseur en la matière, ayant inspiré
aussi bien les régimes communistes que les non communistes. Avant la Deuxième
Guerre mondiale, Hitler envoya des officiers de la Gestapo en Russie pour qu’ils
visitent et étudient les goulags, afin de mieux connaître l’expérience soviétique
pour la construction de tels camps.
Selon des estimations émanant de sources conservatrices, plus de
500 000 prisonniers ont péri dans les goulags de 1930 à 1940, à l’époque de la
terreur stalinienne de l’avant-guerre. Les goulags ont été démantelés en 1960. En
2013, le site internet d’un média public russe affirmait que plus de 15 millions de
personnes furent inculpées et emprisonnées dans des goulags, et plus de 1,5 million
y moururent.

La terreur par la famine en Union soviétique


Les régimes communistes ont souvent eu recours à la famine pour tuer les gens. De
1932 à 1933, l’Ukraine a souffert d’une famine généralisée à des fins génocidaires
sur ordre soviétique, connue sous le nom de Holodomor.

Une fois la guerre civile terminée, l’instauration obligatoire de l’agriculture


collectiviste par le Parti rencontre une franche résistance de la part de la
paysannerie ukrainienne. Pour y remédier, le régime soviétique désigne des
« koulaks » parmi les travailleurs expérimentés et les déporte en Sibérie
occidentale ou dans les républiques d’Asie centrale. Le départ forcé des koulaks
représente une perte immense pour l’agriculture ukrainienne. En 1932, la
production chute.

Au cours de l’hiver 1932-1933, le gouvernement soviétique prive l’Ukraine


d’approvisionnement en nourriture et monte des barrières de sécurité tout autour de
la république. Au début, les Ukrainiens survivent en consommant les légumes et
les pommes de terre qu’ils ont pu stocker chez eux, mais rapidement le Parti les
réquisitionne. Un grand nombre de paysans trouveront la mort. De désespoir, les
gens se sont tournés vers le cannibalisme et se nourrissaient des carcasses de chats
morts, de chiens ou de bétail qu’ils déterraient.

Les autorités empêchaient les villageois de se rendre dans les villes pour y chercher
de la nourriture. Beaucoup sont morts de faim alors qu’ils remontaient les chemins
de fer à pied.

La famine de Holodomor a rendu plus d’un million d’enfants orphelins. Beaucoup


d’entre eux devenaient vagabonds et n’avaient guère d’autre choix que d’aller
mendier leur nourriture dans les villes. Pour ne plus voir cette situation, Staline
signa un arrêt qui autorisait la police à tuer à vue les enfants de moins de 12 ans.

Les estimations des décès liés à Holodomor varient de 2,5 millions à 4,8 millions.


Durant la famine, on pouvait voir les cadavres des victimes partout dans les rues de
Kharkiv, la capitale ukrainienne.

La Grande Terreur s’en prend à l’élite soviétique


Le but du spectre du communisme est de détruire l’humanité entière, et cela inclut
ses propres partisans le moment venu. Cette partition a été jouée sous l’ère
stalinienne quand le PCUS a lancé des purges sanglantes dans ses propres rangs.
La Grande Terreur, mise en place par Staline en 1938, visait les échelons
supérieurs du commandement communiste.

Sur les 1966 délégués du 17 e Congrès du PCUS en 1934, 1108 ont été arrêtés et
inculpés d’activités contre-révolutionnaires. Sur les 139 membres du Comité
central élus lors du 17 e Congrès, quatre cinquièmes sont morts fusillés.
Des 31 membres élus au Politburo soviétique de 1919 à 1935, 20 ont été tués lors
des purges staliniennes. Lavrenti Beria, chef de la police secrète de Staline, a pu
dire : « Montrez-moi l’homme et je vous trouve le crime. » À l’exception de
Staline lui-même, tous les membres du Politburo en poste à l’époque de la mort de
Lénine en 1924 – Lev Kamenev, Grigori Zinoviev, Alexei Rykov, Mikhail Tomski
et Léon Trotski – n’étaient plus vivants en 1940, exécutés ou assassinés.

Aucun aspect de la société n’a été épargné par la Grande Terreur ; la répression
dans les domaines religieux, scientifique, éducatif, universitaire et artistique avait
précédé de loin les purges de l’élite politique et militaire : les victimes principales
de Staline étaient les citoyens ordinaires de la société soviétique.

Combien d’entre eux ont été arrêtés, tués, emprisonnés ou exilés par Staline lors de
la Grande Terreur ? Même à l’heure actuelle, il n’y a pas de réponse ou de chiffres
clairs. À la veille de la dissolution de l’URSS en juin 1991, le chef du KGB
Vladimir Kroutchev a affirmé, qu’entre 1920 et 1953, environ 4,2 millions de
personnes ont été « éliminées » et parmi elles, plus de 2 millions lors de la Grande
Terreur.
Alexandre Yakovlev, un homme politique réformiste de l’époque soviétique et de
l’époque d’Eltsine a dit dans un entretien donné en 2000 que les victimes des
répressions staliniennes se chiffraient au bas mot à 20 millions.

b. Les atrocités du PCC


De 1949, date de la mise en place du régime du PCC, jusqu’en 1966, des dizaines
de millions de Chinois ont perdu la vie dans la Campagne de répression des contre-
révolutionnaires, les campagnes des Trois-Anti et des Cinq-Anti, la campagne
Anti-Droite, et la grande famine causée par le Grand Bond en avant.

Par la suite, la violence a touché le cœur même du PCC en une lutte de pouvoir
sanglante. Alors que prenait naissance une nouvelle génération de Chinois, élevés
pour être des « louveteaux » athées endoctrinés dans l’éducation et la culture du
Parti communiste, le spectre maléfique du communisme s’est lancé dans une
campagne sans retenue de meurtres et de destruction avec pour objectif
l’éradication de 5000 ans de culture traditionnelle chinoise.

La Grande Famine chinoise


De 1959 à 1962, la Chine connaît la famine la plus meurtrière du monde. Pour
duper le reste du monde, le PCC prétend que c’est là le résultat de « trois ans de
désastres naturels ». En réalité, en 1958, le PCC lance à la hâte le mouvement des
Communes populaires et le Grand Bond en avant.

Ces projets fantasques auront pour résultats non seulement l’appauvrissement des
réserves de blé et une chute radicale de la production agricole chinoise, mais ils
susciteront également tout un déluge de faux rapports officiels à tous les niveaux
de l’administration, dans les campagnes comme dans les villes. Le PCC se base sur
ces rapports pour la collecte des récoltes auprès des paysans, alors obligés
d’abandonner au régime leur nourriture, leurs graines et la nourriture destinée au
bétail.

Les différents organes de l’administration du PCC envoyèrent des équipes sur


place. Ils eurent recours à la torture et aux interrogatoires pour s’approprier
jusqu’au dernier morceau de nourriture des paysans sans ressources. Prenant pour
exemple les communistes soviétiques, le PCC empêcha les villageois d’aller
chercher de la nourriture en ville, causant ainsi la mort de familles entières, voire
de villages entiers. Le cannibalisme était devenu monnaie courante, et les corps des
victimes de la famine jonchaient la campagne. Quand on attrapait un paysan à
voler, on l’exécutait.

Les récoltes saisies par le gouvernement ont servi de monnaie d’échange pour de
grandes quantités d’armes soviétiques ou pour de l’or dont le PCC avait besoin
pour payer ses dettes et sans la moindre considération pour les vies chinoises
perdues. En l’espace d’à peine trois ans, la Grande Famine a éradiqué des dizaines
de millions de personnes.

Les massacres insensés et le génocide culturel de la Révolution culturelle


Le 16 mai 1966, le PCC publie le « Décret du Comité central du Parti communiste
chinois » qui instaure la Révolution culturelle. En août de la même année, avec aux
commandes les enfants des cadres importants du PCC, des élèves des écoles
secondaires de Pékin s’organisent en groupes de Gardes rouges. Le gang déchaîne
une frénésie destructrice dans tout Pékin, avec des saccages, des agressions
physiques et des meurtres. Le mois terminé, qui restera dans les annales comme
« Août rouge », des centaines de Pékinois auront été assassinés.

Dans le district de Daxing, à Pékin, 325 personnes ont été tuées entre le 27 août et
le 1 er septembre sous les coups de 48 brigades couvrant 13 communes populaires.
L’âge des personnes assassinées oscille entre 80 ans et 38 jours, 22 familles ont été
complètement décimées. Les Gardes rouges matraquaient, poignardaient ou
étranglaient leurs victimes. Pour tuer des enfants et des nourrissons, ils saisissaient
une jambe, retenaient l’autre sous leur pied, et écartelaient l’enfant.
Au fur et à mesure que le spectre maléfique du communisme incitait les gens à
frapper et tuer, il leur enlevait toute compassion humaine et leur lavait le cerveau
avec des slogans tels que « traiter l’ennemi avec la cruauté insensible d’un dur
hiver ». À chaque crime contre l’humanité, le PCC repoussait la culture
traditionnelle et la vertu morale loin des Chinois. Empoisonnés par la culture du
Parti, beaucoup de gens sont devenus des instruments pour tuer.
Quand la plupart des gens voient les actes sanguinaires perpétués par l’État
totalitaire communiste, ils ne parviennent pas à comprendre comment un peuple a
pu s’abaisser à tant de barbaries inhumaines. La vérité derrière tout cela, c’est
qu’ils étaient possédés par des démons pourris et des esprits dégénérés contrôlés
par le spectre communiste.

Donner une estimation des ravages de la Révolution culturelle n’est pas chose
aisée. La plupart des études sur le sujet suggèrent que le nombre de tués est au
minimum de 2 millions. R. J. Rummel, un professeur américain qui a mené des
recherches sur les tueries à grande échelle, écrit dans son livre Le Siècle sanglant
de la Chine que la Révolution culturelle est responsable de la mort de 7,73 millions
de Chinois.
Dong Baoxun, professeur associé de l’université de Shandong en Chine, et Ding
Longjia, directeur adjoint au Bureau de recherche de l’histoire du Parti à
Shandong, ont coécrit un livre en 1997, Exonérer les innocents : Réhabiliter les
victimes faussement accusées et condamnées. Dans ce livre, ils citent Ye Jianying,
alors vice-président du Comité central du PCC, qui affirmait lors de la cérémonie
de clôture de la Conférence centrale des travailleurs, le 13 décembre 1978 :
« Deux ans et sept mois d’enquêtes détaillées sous la direction du Comité central
ont déterminé que 20 millions de personnes sont mortes durant la Révolution
culturelle, que plus de 100 millions ont été la cible de persécutions politiques […]
et que 800 milliards de yuans ont été gaspillés. »

Selon l’ouvrage Textes choisis de Deng Xiaoping, du 21 au 23 août 1980, le chef


du PCC Deng Xiaoping donna deux interviews à la journaliste italienne Oriana
Fallaci au Grand Palais du Peuple.
À la question : « Combien de gens sont morts lors de la Révolution culturelle ? »
Deng répondit : « Combien de gens sont vraiment morts lors de la Révolution
culturelle ? Les chiffres sont astronomiques et on ne pourra jamais faire
d’estimation. »

Et Deng Xiaoping de donner un exemple typique : Kang Sheng, le chef de la police


secrète du Parti communiste, accusa le secrétaire du Parti de la province du
Yunnan, Zhao Jianmin, d’être un traître et un agent du Kuomintang. Zhao ne fut
pas le seul à être emprisonné, sa chute eut des répercussions directes pour
1,38 million d’habitants de la province, dont 17 000 persécutés à mort et
60 000 handicapés à vie après avoir été battus.

Un crime maléfique sans précédent : la persécution du Falun Gong


Les décennies de violence meurtrière et d’endoctrinement athée de la part du Parti
communiste chinois auront eu un impact considérable sur le tissu moral de la
société, en la rabaissant bien en deçà des normes que les divinités exigent de
l’humanité. Même ceux qui croient encore aux divinités ignorent ce qu’est une foi
véritable, car ils sont piégés dans des organisations religieuses artificielles que
contrôle le PCC. Si la situation continue de dégénérer de la sorte, l’humanité
connaîtra assurément l’extinction, comme le prédisent les textes sacrés de toutes
les civilisations anciennes.

En Chine, au printemps 1992, afin de restaurer la moralité humaine et sauver les


gens de ce monde, M. Li Hongzhi commence à enseigner le Falun Gong au public,
également appelé Falun Dafa, une pratique spirituelle basée sur les principes
d'authenticité, de bienveillance et de tolérance.

Simple d’apprentissage, le Falun Gong s’est répandu en Chine en à peine quelques


années. À mesure que les pratiquants, ainsi que leurs proches, témoignaient
d’améliorations miraculeuses de leur santé ou de leur caractère, des dizaines de
millions de gens adoptèrent la pratique en Chine et à travers le monde. Avec un
nombre aussi important de gens à cultiver et pratiquer le Falun Gong, et à se
maintenir à des critères plus élevés, la société a commencé à recouvrer une vraie
posture morale.

Mais le spectre maléfique du communisme est décidé à empêcher que l’homme soit
sauvé par le Créateur. C’est pour cette raison qu’il a détruit les cultures
traditionnelles et a corrompu les valeurs morales humaines. En toute logique, il
voit le Falun Gong comme son plus grand ennemi.

En juillet 1999, le chef du PCC de l’époque, Jiang Zemin, ordonna unilatéralement


que le Falun Gong et ses pratiquants soient la cible de persécutions systématiques.
Dans une campagne pleine de brutalité et qui passait au peigne fin l’intégralité du
territoire chinois, le PCC mit en application les pires méthodes imaginables pour
satisfaire aux attentes de Jiang : « Tuez-les physiquement, ruinez-les
financièrement et détruisez leur réputation. »

Ceux qui relayent les idées du Parti auprès de la société ont abreuvé les Chinois
d’une propagande sans fin, haineuse et diffamante à l’égard du Falun Gong, en
dénigrant les principes d'authenticité, de bienveillance et de tolérance pour les
remplacer par le mensonge, la méchanceté et l'activisme.

Le spectre maléfique a amené la société à encore plus de bassesses dans la


dégénérescence morale. Dans une atmosphère de haine et de répression, qui
n’attendait qu’à être ravivée, les Chinois ont refusé de voir la persécution qui
sévissait autour d’eux, trahissant les bouddhas et les divinités. Certains y ont
sacrifié leur conscience et ont participé à la campagne contre le Falun Gong,
ignorant qu’ainsi ils se damnaient et se vouaient à la destruction.

Le spectre communiste ne s’est pas limité à la persécution en Chine. Il a imposé le


silence aux nations du monde libre au moment où le régime chinois se lançait dans
une frénésie d’emprisonnement, d’assassinats et de torture des pratiquants de Falun
Gong. Bercé par les perspectives économiques qu’offrait la Chine, le monde libre a
accepté les mensonges du Parti, et a donné aux persécuteurs carte blanche pour
perpétrer les crimes les plus atroces.

Dans la persécution du Falun Gong, le PCC a introduit un crime maléfique jamais


vu auparavant : le prélèvement forcé d’organes sur personne vivante. Étant le
groupe spirituel le plus représenté dans les prisons chinoises, les pratiquants de
Falun Gong sont tués sur demande, ils sont vivisectés sur les tables d’opération des
hôpitaux d’État ou appartenant aux militaires, et leurs organes sont vendus pour
des dizaines ou des centaines de milliers de dollars.

Le 7 juillet 2006, l’avocat David Matas et l’ancien Secrétaire d’État pour l’Asie-
Pacifique David Kilgour, tous deux Canadiens, ont publié un rapport
intitulé Prélèvements meurtriers : le meurtre des pratiquants de Falun Gong pour
leurs organes. Dressant la liste de leurs 18 preuves, ils démontrent la monstruosité
du PCC, parlant d’une « abjecte forme du mal […] jamais vue sur la planète  ».
En association avec des enquêteurs internationaux, en juin 2016 Prélèvements
meurtriers : Deuxième rapport concernant les allégations de prélèvement
d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine et Moisson
sanglante paraissent. Courant sur 680 pages et avec plus de 2400 références, ils
attestent sans l’ombre d’un doute de la réalité et de l’envergure des prélèvements
forcés d’organes sur personne vivante tels qu’ils sont menés par le régime
communiste chinois.
Le 13 juin 2016, la Chambre des Représentants des États-Unis passe la résolution
343 à l’unanimité à main levée, exigeant du PCC qu’il mette immédiatement fin
aux prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong et autres
prisonniers de conscience.

Le commerce lucratif des transplantations d’organes a encouragé la persécution du


Falun Gong et a attiré des clients de Chine et d’ailleurs, les rendant de fait
complices des meurtres à grande échelle du PCC.

Depuis qu’il s’est emparé du pouvoir, le PCC n’a jamais relâché sa persécution des
croyances religieuses. Nous reviendrons sur ce sujet dans le chapitre 6.

4. La Terreur Rouge à l’export


L’introduction du Livre Noir du communisme fournit une estimation approximative
du nombre de morts sous les régimes communistes dans le monde. Il a pu vérifier
que 94 millions de personnes avaient été tuées, comme suit :
20 millions en Union soviétique

65 millions en Chine

1 million au Vietnam

2 millions en Corée du Nord

2 millions au Cambodge

1 million en Europe de l’Est

150 000 en Amérique latine (principalement Cuba)


1,7 million en Éthiopie

1,5 million en Afghanistan

10 000 causés par « les mouvances communistes internationales et les partis


communistes n’étant pas au pouvoir ».

En dehors de la Russie et de la Chine, des régimes communistes moindres se sont


montrés tout aussi maléfiques. Le génocide cambodgien est le meurtre à grande
échelle le plus extrême jamais mené par un gouvernement communiste. Selon des
sources diverses, le nombre de Cambodgiens tués par les Khmers rouges de Pol Pot
oscille entre 1,4 million et 2,2 millions, soit un tiers de la population du Cambodge
à l’époque.

Entre 1948 et 1987, les communistes nord-coréens ont tué plus d’un million de leur
propre peuple par le travail forcé, les exécutions et les camps de concentration.
Dans les années 1990, la famine décima entre 240 000 et 420 000 personnes. Au
total, entre 600 000 et 800 000 Coréens du Nord sont morts de mort violente entre
1993 et 2008. Après que Kim Jong Un a pris le pouvoir, il a commis des meurtres
encore plus flagrants, visant des officiels de haut-rang et sa propre famille. Kim a
également menacé le monde d’une guerre atomique.

En à peine un siècle depuis l’arrivée au pouvoir du premier régime communiste en


Russie, le spectre maléfique du communisme a tué un nombre considérable de
personnes dans ces pays, plus important que les deux Guerres mondiales réunies.
L’histoire du communisme est une histoire de meurtres, et chaque page est écrite
avec le sang de ses victimes.

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