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FISCALITÉ ?
La crise économique :
une opportunité pour
réformer la fiscalité ?
Est-ce le bon moment pour réformer le système fiscal français ? C’est l’épineuse question
débattue par les intervenants de la conférence des Journées de l’économie. Si les avis
divergent, un accord prévaut néanmoins sur la nécessité de refonder l’architecture
des prélèvements obligatoires. Renflouer les comptes de l’État tout en favorisant une
croissance équitable et durable dans un contexte de sortie de crise est alors l’arbitrage
décisif à intégrer dans la réflexion politique.
Les enjeux d’une réforme de la inefficace et désincitative pour les facteurs travail et
fiscalité dans le contexte de crise capital comme le montre par exemple le rapport
Croissance équitable et concurrence fiscale [1]1. Dans Pauline Gandré et
La crise économique mondiale de 2008-2009 a
Camille Sutter, élèves
entraîné un déficit d’activité de 6 à 10 % par rapport ce contexte, la question de savoir si la crise écono- de l’ENS de Lyon (69).
à la tendance d’avant crise dans les pays de l’OCDE. mique est une opportunité pour réformer la fisca- Synthèse élaborée à
partir de la conférence
Cela a eu pour conséquence un creusement considé- lité en France s’avère importante pour déterminer « La crise économique :
rable des déficits publics. Ainsi, les États-Unis et le quelles politiques mettre en œuvre à l’heure de la une opportunité pour
réformer la fiscalité ? »
Royaume-Uni devront faire face à un déficit proche sortie de crise. La conférence qui réunissait Jacques qui s’est déroulée le
de 12 % de leur PIB en 2010 contre 8 % en France Le Cacheux, Dominique Bureau, Aurélie Filippetti, 13 novembre 2009 à
Lyon, lors des Journées
et 5 % en Allemagne. Les politiques de relance mises Philippe Bruneau et Marion Navarro2 le 13 novembre de l’économie.
en œuvre ont joué leur rôle mais la croissance prévue 2009 dans les salons de l’hôtel de ville de Lyon a été
pour 2010 reste inférieure à la croissance potentielle. l’occasion d’aborder quelques pistes de réflexion.
Un arbitrage entre relance à court terme et soute- Jacques Le Cacheux a ainsi indiqué, en introduc-
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ce qu’il est le seul pour lequel les États disposent la structure de la fiscalité. Selon lui, une réforme 2. Jacques Le Cacheux est
professeur d’économie et
encore d’une relative autonomie, particulièrement globale, conciliant une visée d’efficacité et une visée directeur du département des
en Europe. En effet, le Pacte de stabilité et de crois- d’équité souvent contradictoires, est indispensable ; études de l’OFCE. Dominique
Bureau est délégué général
sance de 1997 contraint la politique budgétaire en trop de modifications dispersées du système fiscal du Conseil économique pour
imposant que le déficit public annuel ne dépasse pas français ont été mises en œuvre dans les dernières le développement durable.
Aurélie Filippetti est députée
3 % du PIB et que la dette n’excède pas 60 % de celui- décennies sans cohérence d’ensemble. Si la fiscalité socialiste de la Moselle.
Philippe Bruneau est président
ci, tandis que la politique monétaire est du ressort peut alors être pensée comme un élément impor- du Cercle des fiscalistes et
de la Banque centrale européenne depuis 1998. En tant à prendre en compte dans le contexte de la crise Marion Navarro est doctorante
en économie au GREQAM.
parallèle, des économistes réclament depuis le début économique, c’est parce qu’elle doit remplir quatre
des années 2000 une réforme des systèmes fiscaux en objectifs comme le rappelle Jean-Marie Monnier3. 3. Monnier J.-M., « La
politique fiscale : objectifs et
Europe, notamment en France où l’architecture des Le premier est le financement des dépenses publiques. contraintes », Les Cahiers
prélèvements obligatoires est jugée particulièrement Le deuxième objectif est celui de la redistribution. Or, français, 2008.
en effet de corriger les inégalités par une taxation nence. Ensuite, même en en acceptant le principe,
10. Voir l’encadré
progressive des revenus et une redistribution des les économistes sont divisés sur ses modalités : est-ce « Deux questions à
Jacques Le Cacheux » p. 28.
recettes vers les ménages les plus pauvres. L’accrois- l’impôt ou la taxe qui doit disparaître, et comment ?
sement des inégalités montre que cet outil a jusqu’ici Rappelons que le diagnostic de faible redistributivité 11. Cette G., « Faut-il
fusionner la CSG et l’impôt sur
mal joué son rôle. Marion Navarro souligne dans son du système n’est pas inhérent à la crise économique, le revenu ? » Regards croisés
sur l’économie, 2007.
intervention la nécessité de réformer le système fiscal les propositions des économistes concernant l’ar-
pour en accroître la redistributivité : la problématique chitecture des prélèvements obligatoires en France 12. Par exemple lors
est plus ancienne que la crise dans la littérature écono- sont parfois plus anciennes. Ainsi, Emmanuel Saez12 d’une conférence à l’École
d’économie de Paris
mique, mais la crise apparaît comme une opportunité, propose un système à trois composantes, qui rempla- le 15 décembre 2009,
et surtout une nécessité, pour réformer la fiscalité. cerait impôt sur le revenu, cotisation sociale géné- disponible en ligne : www.
parisschoolofeconomics.
ralisée, prime pour l’emploi, revenu de solidarité eu/spip.php?article820.
* Pour voir l’intégralité des réponses : 3 questions à Jacques Le Cacheux, bibliothèque virtuelle des Journées de l’économie.
** La taxe professionnelle a été supprimée le 1er janvier 2010.
est en effet controversé, ce que subodorait l’article ainsi être un moyen d’orienter la sortie de crise vers
de Clément Carbonnier (2007)15. En raisonnant une croissance plus équitable, mais aussi une crois- 15. Carbonnier C.,
« À qui profiterait une
en équilibre partiel puis général, l’auteur montre sance durable. C’est pourquoi la réforme globale baisse de la TVA dans la
restauration ? », Regards
qu’une baisse de la TVA sur la restauration aurait doit s’inscrire dans une perspective de long terme, croisés sur léconomie, 2007.
pour effet un accroissement de la demande qui géné- nécessitant d’intégrer la fiscalité environnementale à
rerait une demande de travail accrue (embauche de la réflexion.
12 000 salariés). Cependant, le coût estimé de cette
mesure est de 20 000 euros par mois et par emploi « Verdir » la fiscalité : une urgence
en manque à gagner de l’État, ce qui met en question Si les exhortations à mettre en place une fiscalité
son efficacité. environnementale en France sont antérieures à la
crise, les questions que celle-ci pose en termes de
Transparence du système fiscal réforme globale de la fiscalité sont l’occasion de réaf-
La simplification du système est ainsi le fil direc- firmer la nécessité d’utiliser l’outil fiscal pour inciter
teur de toutes les propositions d’amélioration de la les agents économiques à avoir des comportements
redistributivité, mais ce principe doit s’appliquer plus plus vertueux écologiquement parlant. Dominique
produits moins polluants et les entreprises à investir La taxe permet alors une certaine lisibilité, elle
dans des technologies « vertes ». Dans ce contexte, la n’autorise pas une volatilité du prix du carbone au
fiscalité se révèle être un outil précieux pour modifier contraire des quotas d’émission. En outre, elle se prête
les comportements et encourager l’innovation. moins au marchandage politique. Martin Weitzman [4]
montre en fait que la taxe dispose d’un avantage sur
Pourquoi privilégier l’instrument fiscal ? le marché des permis lorsqu’il est important de
Trois instruments sont disponibles dans la boîte contrôler les coûts, par exemple lorsque le coût de
à outils des politiques environnementales : les réduction des émissions augmente très vite avec le
normes, les marchés de permis d’émission et la niveau de dépollution. La taxe est a priori l’instru-
taxe. L’analyse économique permet de les distin- ment le plus adapté en cas de pollution diffuse, quand
guer. La réglementation s’applique uniformément les émetteurs et donc les éventuels participants à un
à tous les agents sans tenir compte de leur coût indi- marché sont très nombreux.
viduel de dépollution ; elle n’est donc pas l’instru- Dominique Bureau rappelle que le vrai problème
ment retenu par les économistes, sauf dans le cas n’est pas de savoir quel est le meilleur instrument en
des produits dangereux. théorie, mais quel est-il en pratique.
En concurrence pure et parfaite, il y a équivalence Il faut donc tenir compte des dispositifs préexis-
théorique entre taxe et marché des permis mais tants et de l’acceptabilité d’un nouvel instrument.
celle-ci disparaît dans un contexte d’information Dans le cas des entreprises, la taxe carbone ne doit
imparfaite. Le marché de permis d’émissions négo- pas se superposer au marché des permis européens
ciables a été la solution privilégiée dans les années (EU ETS) mis en place en 2005 en application du
1990. Néanmoins, depuis le début des années 2000, protocole de Kyoto et couvrant les activités les
les avantages de la taxe sont de plus en plus souvent plus polluantes. Elle favorise en pratique le choix
mis en avant par les économistes. des meilleurs gisements d’abattement, ceux dont
Son principe n’est pas nouveau. Il a été proposé par la dépollution se fait à moindre coût, notamment
Arthur Cecil Pigou en 192016. Il consiste à internaliser pour les entreprises. En effet, soit le coût marginal
16. Pigou A. -C.,
les externalités négatives liées à la pollution. Comme de dépollution est inférieur à la taxe et le pollueur The Economics of Welfare,
MacMillan, 1920.
le montre Dominique Bureau, la fiscalité est un moyen préfère réduire ses émissions, soit le coût marginal
de corriger le signal-prix perçu par les agents : elle de dépollution est supérieur à la taxe et le pollueur 17. Baumol W., “Taxation and
the Control of Externalities”,
rend visible le coût d’émission du carbone. Sa fonction préfère payer la taxe. American Economic Review,
1972.
est donc incitative, elle induit une modification des Une réforme globale du système fiscal français dans
comportements par un report de la production et de la un contexte de crise serait une occasion à saisir pour 18. L’introduction de la
contribution climat-énergie
consommation en faveur de produits moins polluants. introduire une fiscalité environnementale plus ambi-
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Le premier problème est celui de son assiette. contribution climat-énergie, il importe alors de
Elle doit être la plus proche possible de la source vérifier que les élasticités-prix du carburant et
des dommages pour que la taxe soit efficace. Néan- du chauffage sont suffisamment élevées pour que
moins, il n’est pas possible de taxer les matières le signal-prix envoyé par la taxe ait réellement un
premières énergétiques à la source sans quoi seuls effet sur les comportements. Katheline Schubert
certains pays seraient soumis à l’impôt, pas plus que rappelle ainsi les résultats d’une étude réalisée par
d’asseoir la taxe sur le contenu carbone de tous les l’Insee sur données françaises.
produits mis sur le marché, ce qui serait technique- L’élasticité-prix de la consommation d’énergie à
ment impossible. La contribution ne peut donc être court terme est très faible et le reste à long terme,
qu’une taxe sur les consommations d’énergie. laissant supposer que l’effet de substitution sera
Se pose alors la question du niveau et du profil lui-même relativement faible. L’élasticité-prix de
de la taxe. Le rapport Alain Quinet19 issu de la la consommation de carburants est en revanche
19. La Valeur tutélaire du
carbone, rapport de la consultation entre divers partenaires recomman- plus conséquente, particulièrement à long terme.
commission présidée par
Alain Quinet, Centre d’analyse
dait un niveau initial de 32 � la tonne de carbone Ainsi, une hausse du prix de l’énergie de 1 % fait
stratégique, 2009. pour atteindre 100 � en 2030. En Norvège, le prix baisser la consommation de 0,19 % à court terme
de la tonne de carbone est actuellement de 40 � , et de 0,40 % à long terme. Les comportements en
tandis qu’en Suède il atteint 97 �, avec toutefois un matière de transport finiront donc probablement par
certain nombre d’exemptions. s’adapter alors que les comportements en matière
Le choix du profil de la taxe est lui aussi impor- de chauffage sont beaucoup plus contraints.
tant. Est-il préférable de taxer plus lourdement L’analyse économique fournit donc certains
dès maintenant pour éviter les dommages catas- éléments pour évaluer l’efficacité de la taxe carbone.
trophiques ou au contraire d’attendre pour réduire Mais la question de son équité peut également
l’incertitude ? Le profil temporel dépend du taux faire débat. La taxe carbone sans compensation est
d’actualisation retenu. Si ce dernier est élevé, cela en effet régressive dans la mesure où la part des
signifie qu’une forte préférence est accordée au dépenses énergétiques est plus importante chez les
présent, que les dommages futurs comptent peu. ménages les moins aisés. Son équité repose alors sur
Mais la détermination de ce taux d’actualisation les mesures de redistribution prises en conséquence.
correspond à un choix de société et non plus à un Pour Aurélie Filippetti qui intervenait en qualité
choix économique. Finalement, Katheline Schu- de députée socialiste, la taxe carbone telle qu’elle
bert [5] montre que le profil optimal est un profil était conçue par le gouvernement était inéquitable,
en cloche, susceptible d’être révisé si l’incertitude à l’image de l’ensemble du système fiscal français.
diminue. Dans un premier temps, la taxe croît mais à Elle souligne que le prix des produits « verts » est
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l’espace public, de même que les modalités de sa dérée comme un moyen d’apporter des recettes
redistribution. Dominique Bureau évoque alors un fiscales supplémentaires, bien que cette possibilité
autre débat autour de la fiscalité environnementale : ne soit pas exclue à plus long terme. Par consé-
la question du double dividende. quent, l’avis de Dominique Bureau est qu’il n’est
pas nécessaire d’attendre pour introduire une taxe
Quelle articulation au sein du système carbone qui s’inscrit dans une réforme à prélève-
fiscal global ? ments constants. Elle peut être mise en place dans le
La fiscalité environnementale peut être un moyen contexte d’une fiscalité de crise et ce, d’autant plus
de lever de nouvelles recettes fiscales afin d’alléger que la France est déjà en retard dans ce domaine par
le montant d’autres impôts, notamment ceux qui rapport à ses voisins européens.
pèsent sur le facteur travail, et qui sont souvent Apparaissent donc un certain nombre d’objec-
dénoncés comme étant trop lourds en France. Dans tifs assignés à une réforme fiscale globale en France
ce cas, on parle de double dividende de la fiscalité dans le contexte de la crise et de la préparation de sa
verte. Le premier dividende est un dividende envi- sortie. Cependant, un arbitrage doit être fait entre
ronnemental. Le second dividende correspond à les objectifs de la politique fiscale et les contraintes
une amélioration de l’efficacité du système fiscal qui pèsent sur elle du fait du creusement des déficits
dans son ensemble. Il limite les distorsions de l’ac- publics et de la concurrence fiscale entre États.
tivité économique provoquées par d’autres types
d’impôts en visant notamment à alléger le coût du Une réforme fiscale sous contraintes
travail. C’est cette approche qui a été privilégiée Quelques pistes prometteuses semblent ainsi se
dans les pays européens qui ont déjà mis en place une dégager d’une réflexion sur une fiscalité de sortie
taxe carbone. En Finlande par exemple, les recettes de crise. En résumé, une taxation des revenus plus
de la fiscalité environnementale sont affectées au efficace permettra une meilleure redistributi-
budget général. En outre, la décision de supprimer vité, une taxation du capital plus large créera de
les cotisations sociales employeurs pour compenser la transparence, une taxe carbone instaurera une
la hausse de la taxe environnementale prévue en croissance souhaitable dans le cadre du dévelop-
2011 a été prise en 2009. pement durable.
Cependant, Dominique Bureau montre que Cependant, on ne peut faire l’impasse d’un
contrairement aux recommandations du rapport certain nombre de limites, qui contraignent la mise
Rocard, l’objectif de réalisation du double divi- en pratique de cette réforme.
dende n’est pas premier dans les réflexions sur une
taxe carbone en Europe. Il souligne que la contrainte La contrainte budgétaire
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Graphique 2.
Décomposition des variations cumulées du solde des administrations publiques (2009-2010)*
* Somme des écarts de 2009 et 2010 par rapport aux niveaux 2008 des soldes publics.
** Variations cumulées du déficit moins la somme du programme de relance budgétaire et des composantes conjonctu-
relles. Ce chiffre reflète des effets tels que les mesures de politique budgétaire discrétionnaires autres que celles adoptées
en réponse à la crise et la disparition du dynamisme exceptionnel des recettes.
Source : L’économie française et les finances publiques à l’horizon 2030, un exercice de prospective, rapport du Sénat par
Joël Bourdin, 2010.
Économie politique d’une fiscalité en sortie La concurrence fiscale peut être un outil straté-
de crise gique, qui permet d’attirer efficacement des sources
La réforme de la fiscalité s’appuierait sur un système de revenus. Cependant, elle est aussi une contrainte
fiscal déjà complexe. Comme le souligne Jacques Le à prendre en compte dans la réforme, d’autant plus
Cacheux, cette spécificité doit être prise en compte, avec la perspective d’une sortie de crise marquée par
mais ne doit pas empêcher la globalité de la réforme : une incitation faible à la coopération des économies.
modifiée de manière incrémentale, elle perdrait sa Les conclusions de l’ouvrage plaident plutôt en faveur
nature de signal et sa lisibilité. Mais surtout, cette d’une coordination entre États, qui permet d’éviter
réforme s’inscrit dans une architecture complexe, une régulation judiciaire et d’augmenter les taux
européenne. Se pose ainsi la question de la concurrence d’imposition.
Bibliographie
[1] Le Cacheux J., Saint-Étienne C., Croissance équitable et Concurrence fiscale, rapport du Conseil d’analyse économique n° 56, 2005.
[2] Gaffard J.- L., Saraceno F., « Redistribution des revenus et instabilité », Revue de l’OFCE, n° 110, juillet 2009.
[3] Rotillon G., « La fiscalité environnementale, outil de protection de l’environnement ? », Regards croisés sur l’économie, n° 1, 2007.
[4] Weitzman M., “Prices Versus Quantities”, Review of economic studies, 1974.
[5] Schubert K., Pour la taxe carbone. La politique économique face à la menace climatique, document du Cepremap, n° 18, Éditions rue
d’Ulm, 2009.
[6] Marini P., Quels prélèvements obligatoires pour la sortie de crise ?, rapport d’information fait au nom de la Commission des finances
n° 45, octobre 2009.
Bibliographie complémentaire
– Sur la réforme de la fiscalité locale et la taxe professionnelle :
CAS, Quelles pistes de réforme pour la fiscalité locale ?, note de Veille n° 121, janvier 2009.
DGTPE, Le Projet de réforme de la taxe professionnelle, octobre 2009.
Simula L., Trannoy A., « Taxe professionnelle, imposition des entreprises et coût d’usage du capital », Revue d’Économie Politique,
vol. 119, mai 2009.
– Sur la protection sociale :
Duthilleul A., « Le financement de la protection sociale », avis et rapports du Conseil économique et social, 2007.
– Pour voir la vidéo de la conférence et des documents complémentaires sur le sujet, consultez la bibliothèque virtuelle des Journées de
l’économie, 2010, conférence sur la réforme de la fiscalité : www.touteconomie.org/fiscalite.html.