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Impression 3D
Sommaire
La mutation sociétale 5
Vers de nouveaux business models ? 5
Technologie disruptive 5
Les volontés gouvernementales 8
L'impression 3D un iceberg 11
Evolution du contexte 13
Une technologie de rupture 14
La 3D : un état d’esprit 15
De l’approche objective à l’approche subjective 15
Les "Fablabs" 16
La mutation sociétale
Vers de nouveaux business models ?
L'impression 3D ouvre des perspectives nouvelles dans des domaines comme l'énergie, l'industrie, les
transports, la santé ou l'éducation.
Dans l’industrie, l’impression 3D est susceptible de modifier en profondeur le prototypage et la
fabrication des produits, en accélérant leur cycle de développement, en permettant la customisation
de masse et en autorisant des formes de plus en plus précises et complexes.
Le but ultime n'est pas de remplacer la fabrication d'objet réalisé dans le cadre de gros volumes, car
cette technologie ne se déploie pas dans le cadre de cette stratégie.
Nous sommes dans le cadre d'une nouvelle mutation tant dans le mode de fabrication des articles
que dans la manière de les créer et de les adapter à notre mode de vie. C'est une quête vers un
nouveau modèle de fabrication dans le cadre des usines du futur.
Des usines de proximité, inscrites dans des réseaux flexibles (des hubs), capables de produire des
pièces uniques à la demande de chaque client.
Potentiellement, tous les objets sont concernés selon leur degré de numérisation et les capacités de
production des imprimantes du futur qui influenceront ces choix.
Les grandes entreprises découvriront les vertus de l'usine flexible et distribueront leur production à
des myriades de petits producteurs locaux plutôt qu'à un unique prestataire sur un autre continent.
C'est un basculement qui générera de nouvelles opportunités mais impactera certaines activités.
Dans quelques années quand on commandera un produit, on ne saura pas s'il a été imprimé dans le
voisinage ou en Asie.
Technologie disruptive
Les fonctionnalités proposées par cette technologie disruptive changent la donne économique. Cette
nouvelle technologie aura à terme des effets bénéfiques considérables notamment concernant la
réduction des coûts de transport et de stockage, la capacité à produire à la demande et à alimenter le
réassort en fonction des besoins.
Les conséquences pour les métiers de différents secteurs d'activités seront très importantes. Les
annonces ne relèvent plus de la science-fiction, mais constituent une réalité palpable, comme les
objets imprimés grâce à cette technologie.
L’impression 3D est une approche pragmatique de la complexité. Il est facile de faire des choses
complexes c’est un tout nouvel outil.
L'impression 3D n'est pas une simple innovation au service d'un marché existant, elle constitue une
technologie de rupture qui pourrait tout simplement chambouler l'industrie, tout autant que nos
habitudes de consommation. Les impacts sociétaux, économiques et organisationnels sont à ce jour
en phase d'analyse.
L'une des caractéristiques d'une technologie de rupture, c'est souvent qu'on ne la voit pas arriver, ou
qu'on en sous-estime la portée.
La démocratisation de cette nouvelle technologie aura à terme des effets bénéfiques considérables
notamment concernant les sujets suivants:
Le hype cycle de Gartner place de son côté l'impression 3D au sommet des technologies les plus
prometteuses.
Les imprimantes 3D arriveront d’abord en entreprise avant d’être adoptées par les particuliers. C’est
l’analyse faite par Gartner dans le cadre de l’édition 2014 de sa « Hype Cycle », sa courbe mesurant
le degré de maturité des technologies.
Ainsi, selon le cabinet, la généralisation de l'impression 3D auprès des consommateurs prendra
encore plusieurs années, entre cinq et dix ans précise-t-il. Ces technologies sont en revanche plus
matures en entreprise et devraient entrer en production d’ici deux à cinq ans.
La grande Bretagne :
Le ministre des finances britannique, a annoncé la création et le financement à hauteur de 15 millions
de pounds (environ 18 millions d’euros) d’un centre national de la fabrication additive. Ce centre aura
pour principal vocation de soutenir l’industrie aéronautique avec des compagnies anglo-saxonnes
comme Rolls-Royce en fer de lance. Il permettra également d’épauler l’industrie automobile et
médicale, deux domaines qui pourraient être fortement impactés par le recours à l’impression 3D.
L’ouverture de ce centre est prévue pour 2015 et se situera dans la région de Coventry, proche de
l’actuel Manufacturing Technology Centre, une organisation financée en partie par le gouvernement et
qui soutient les nouvelles technologies de fabrication.
Une manière d’envoyer un signal fort aux industriels du pays et à l’opinion public sur un sujet
tendance.
Singapour :
Le premier ministre du Singapour, déclarait le 18 août 2013, que le Conseil du Développement
Économique du pays allait investir 500 millions de dollars sur les 5 prochaines années dans un plan
de soutien au développement de l’industrie de l’impression 3D.
Amérique latine :
L'Institut Technologique Supérieur (ITS) de Zapopan, en collaboration avec le MITEF, et l'entreprise
Continental, développe et héberge ce projet dans les locaux de l'ITS Zapopan, dans les environs de
Guadalajara. Le laboratoire dispose de l'imprimante 3D la plus avancée d'Amérique Latine, d'une
machine de rinçage, qui permet de laver la pièce créée dans un solvant pour supprimer la résine
superflue, et d'un four à ultraviolet pour consolider définitivement l'objet.
Ce modèle d'imprimante 3D, qui permet de créer des pièces aussi bien de plastique que de métal ou
de matière organique, a déjà été utilisé pour des applications médicales au centre médical militaire
Walter Reed à Washington DC ainsi que pour l'amélioration des véhicules de formule 1. Pour
l'entreprise Continental, l'usage de cette imprimante signifie la réduction de 65% des coûts de
production de leurs prototypes destinés à passer les phases de test. L'ITS Zapopan ouvrira également
son laboratoire à d'autres entreprises désirant utiliser cette technologie.
Ce centre fait partie de la stratégie d'innovation du gouvernement de Jalisco qui, en collaboration avec
le MITEF et le secteur privé, va mettre en place plusieurs centres de recherche dans cet Etat. Ainsi,
les laboratoires de l'internet des objets, de Génétique Avancée et de Biologie Synthétique verront le
jour dans les deux prochaines années.
La Corée du sud :
Le gouvernement sud-coréen a annoncé sa volonté de développer la filière de l’impression 3D à
hauteur de 2,4 milliards de won (soit 1 680 000 euros) en créant des centres technologiques dédiés et
ainsi devenir un des pays en pointe sur ces sujets. Le plan prévoit notamment des programmes de
formation et la mise à disposition gratuite d’imprimantes 3D pour les PME dès 2015.
Les membres du gouvernement ont notamment expliqué comment les imprimantes 3D devraient
réduire les coûts de R&D pour les petites et moyennes entreprises du secteur manufacturier. Par le
biais de ce plan d’aide, Séoul espère augmenter la productivité de ses entreprises et ainsi générer
davantage de revenus dans les industries porteuses de son économie, dont les industries de
l’électronique, de l’automobile ou du médicale.
A l’échelle 2020, l’objectif de Séoul est double : le pays souhaite devenir un acteur majeur de
l’industrie de l’impression 3D, en représentant au minimum 15% du marché global, mais aussi
comptabiliser 5 compagnies innovantes et compétitives dans ce domaine au niveau international.
Selon le cabinet d’études Wöhler Associates, le marché de l’impression 3D en Corée du Sud ne
pèserait que 2,3% du marché global actuel, soit tout de même 21 millions d’euros.
L'Europe
Pour faire face au vieillissement de la population, l’Europe en collaboration avec l’agence allemande
Biozoon Food Innovations lançait en 2012 le projet PERFORMANCE, destiné à développer des
programmes alimentaires spécifiques pour personnes âgées. Parmi les différentes recherches
effectuées par Biozoon, on retrouve le développement d’une imprimante 3D alimentaire capable de
produire des plats spécifiques pour les maisons de retraite.
Une étude a récemment montré qu’une personne sur cinq au delà de 50 ans était atteinte de
dysphagie, c’est à dire de troubles de la déglutition lors d’un repas. Ces troubles peuvent avoir des
conséquences graves comme des insuffisances respiratoires. Dans les maisons de retraite, ce
problème atteindrait même 60% des résidents. C’est pour lutter contre ce phénomène que le projet
PERFORMANCE a été lancé en 2012.
alex@contat.com 16/10/15 9/128
Impression 3D : Etat de l'art par diStudio3D
Des imprimantes 3D capables de préparer demain des repas sur mesure, tel est l'objectif du projet
Européen PERFORMANCE dont les produits seront commercialisées par la société Biofood
Innovations.Un projet européen PERFORMANCE, doté d'un budget de 3 Millions d'euros, tente
d'apporter une réponse high-tech en surfant sur la déferlante des imprimantes 3D, technologie
adaptée à la production alimentaire. Le projet fait appel à des entreprises de 5 pays européens
(Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Autriche, Italie).
L’objectif est en fait de développer une chaine de production complète allant de la production des
matières premières qui vont alimenter les cartouches de l'imprimante, jusqu'au conditionnement des
plats conçus de manière optimale pour chaque personne, le plat final étant réchauffé au micro-onde
dans son packaging sur le lieu de consommation.
Le projet repose sur une collaboration multidisciplinaire entre plusieurs PME Européennes dans le
domaine de l'alimentation, des fabricants de machines pour l'agroalimentaire, des services de
restauration, des développeurs de logiciels, de la logistique et de l'emballage, des instituts de
recherche et des maisons de retraite.
Le challenge du projet : comment produire une nourriture personnalisée afin de contribuer à
l'amélioration de la santé des personnes âgées fragilisées, ayant des problèmes de déglutition et/ ou
de mastication afin que le moment du repas reste un moment plaisir et de bien-être.
La Chine
De nombreuses entreprises chinoises, soutenues par le gouvernement, se sont lancées sur ce
nouveau marché. Ainsi, en décembre 2013, Shining 3D, une société chinoise de haute technologie
ayant reçu des financements publics dans le cadre du programme Torch (programme de soutien à
l'innovation piloté par le Ministère de la science et de la technologie), a ouvert un centre d'impression
3D à Nankin. Il s'agit du plus grand centre d'impression 3D en Chine. Le centre est équipé d'une
gamme complète d'équipements d'impression 3D utilisant les technologies les plus récentes et qui
couvrent les domaines de l'industrie manufacturière, biomédicale et culturelle.
Dans cette course à l'innovation, l'entreprise chinoise Nanfang Ventilator a annoncé, en février 2014,
travailler sur la construction de la plus grande imprimante 3D au monde. Cette imprimante devrait
permettre de fabriquer des objets d'un diamètre de 6 mètres et d'une longueur allant jusqu'à 10
mètres. L'imprimante mesure elle-même 28 mètres de long, 23 mètres de large et 9,5 mètres de
hauteur.
La France
Volonté gouvernementale timide au travers de la politique de numérisation des entreprises. Du coté
des industriels des rapprochements se sont opérés : Dassault et Safran autour de la technologie
Beam, Michelin et Fives autour de la même technologie Beam.
Le groupe Gorgé est le plus gros acteur français dans le domaine de l’impression 3D.
On note aussi la startup française Sulpteo.
La liste des annonces rédigées par les différents gouvernements serait longue et fastidieuse, mais elle
démontre l'intérêt de nos gouvernants pour cette nouvelle activité et son potentiel de relocalisation de
certaines fabrications.
L'impression 3D un iceberg
L'expression « partie émergée de l'iceberg » signifie qu'un phénomène n'est qu'une simple
manifestation d'un ensemble plus vaste. Cette expression est bien adaptée au phénomène qui se
présente à nous.
A ce jour avec l’impression 3D, "Nous apercevons la pointe de l'iceberg, il y a encore tout un bloc de
glace sous l'eau dont nous ne pouvons imaginer les dimensions. L’impression 3D va engendrer de
nouveaux business, l'infrastructure qui se mettra en place autour de l'impression 3D sera gigantesque,
et concernera tous les secteurs d'activités. Nous sommes positionnés au commencement d'une
nouvelle mutation et les effets seront visibles dans quelques années.
Il est intéressant de constater que certaines évolutions technologiques ont transformé notre monde,
par exemple l'arrivée du télégraphe, qui est le précurseur d'internet ou l'invention du moteur à vapeur
précurseur du chemin de fer. En regardant l'histoire une analogie s'impose, le télégraphe, le télex et
plus tard le réseau permirent l’instantanéité de l’information. Le chemin de fer, permit de transporter
des produits à des conditions raisonnables pour être en concurrence avec la fabrication locale. Cette
mise en perspective avec l’histoire permet de comprendre « la révolution de l’impression3D ».
A ce jour, l’impression 3D associe pour certaines catégories de produits, les caractéristiques de ces
deux technologies majeures. Pouvoir transporter les formats numériques sur les réseaux et livrer le
résultat en relocalisant la fabrication. Il ne s’agit pas seulement d’utiliser des outils, aussi moderne et
performant qu’ils soient, mais de transformer les processus et les procédures de certaines activités
de notre économie.
Evolution du contexte
Il faudra attendre l'amélioration des outils d'impression 3D afin de pouvoir pleinement passer à l'étape
suivante "le digital manufacturing" qui correspond à la fabrication de pièces en petites et moyennes
séries.
Quant à l'implémentation des imprimantes 3D dans l'ensemble de nos foyers, soit "le home
manufactoring", il sera nécessaire d'attendre quelques années supplémentaires.
Cette nouvelle technologie l’impression 3D, qui n'est plus une innovation, mais une rupture
relativement brutale est faiblement perçue à ce jour.
Aucune activité ne sera épargnée, tous les secteurs d’activités seront directement ou
indirectement concernés par cette nouvelle technologie.
L’impression 3D concerne toutes les dimensions de notre vie quotidienne, des entreprises, des
organisations publiques et de la société. Il transforme notre façon de travailler, de nous déplacer, de
nous cultiver, de nous distraire, de nous soigner.
Cette disparition de la technologie existante se fera bien que la technologie de rupture soit
radicalement différente et qu’elle soit souvent moins performante à l’origine selon les critères
traditionnels de mesure.
Une technologie de rupture survient et domine un marché déjà existant soit en remplissant une
fonction que la technologie traditionnelle ne pouvait pas remplir pour une application particulière ou
bien en augmentant progressivement les parts de marché au fur et à mesure que les performances
augmentent, jusqu’à remplacer ceux qui étaient établis sur le marché
Par opposition aux technologies de rupture, les technologies de continuité ou d’amélioration continue
ne créent pas de nouveaux marchés : elles procèdent par améliorations et incréments graduels
successifs des performances de la technologie actuelle. Par exemple l'arrivée des objets connectés
aux réseaux est une suite logique de l'évolution du réseau internet, nous sommes dans la continuité
d’une évolution prévisible ce qui ne sera pas le cas des technologies de l'impression 3D.
Cependant ils construisent en commun un champ de force qui va modifier nos processus et
procédures de fabrication. Ces processus évoluent fortement et rapidement en raison des innovations
introduites par ce mélange hétéroclite.
Aujourd'hui pour être capable de tenir tête à la concurrence, il est utile de mettre l'accent sur
l’"innovation du process". La flexibilité, la réactivité, la possibilité de travailler avec un réseau de sous-
traitants sont autant d'atout qui permettront à l'entreprise de répondre positivement à une certaine
forme de concurrence qui semble incontournable "la production en masse ".
Les entreprises doivent relever les défis de demain:
• Gérer leurs réseaux d'information et la relation client, afin de suivre les demandes, la
production, le stock, les nouveaux modes d'expédition (fabrication chez le client)
• Maitriser les nouveaux outils de fabrication et les technologies qui les accompagnent les
processus de fabrication, les matières premières utilisées, la connaissance de nouveaux
métiers.
• De positionner la relocalisation de la fabrication de ces produits.
Le savoir-faire de l'entreprise de demain consistera non pas seulement à produire, mais à mettre en
symbiose un mode de production relativement dispersé mais soudé par la même démarche.
Pourquoi une telle révolution? Parce que des machines fiables sont devenues abordables et parce
que la multitude d'applications et les perspectives fabuleuses qu'elles laissent entrevoir commencent à
être perçues. L'imprimante 3D sort du domaine professionnel, investit le domaine privé et va
bouleverser l'industrie mondiale et nos modes de vie.
Pour ceux d'entre nous qui restent attentiste face à ce phénomène et à cette mutation, il est bon de
rappeler quelques phrases qui à ce jour sont devenues célèbres.
• « Le téléphone comporte trop de défauts pour être sérieusement considéré comme un moyen
de communication. » – Western Union, dans un mémo interne (1876)
• « Je pense qu’il y a un marché mondial pour peut-être cinq ordinateurs. » - Thomas Watson,
président d’IBM (1943)
• « Il n’existe aucune raison pour laquelle quiconque souhaiterait avoir un ordinateur chez soi. »
- Ken Olson, Digital Equipment (1977)
La 3D : un état d’esprit
De l’approche objective à l’approche subjective
• La fabrication de produits impossibles à réaliser avec des pleins et des vides en un seul bloc.
• Un usinage rapide des prototypes et des pièces de réparation rapidement disponibles.
• La création de nouvelles pièces pour des tests marketing sans charge fixe (moule, usinage
etc...).
• L’impression par les distributeurs de pièces d’usure pour les produits vendus
• La livraison des fichiers 3D d’une pièce à remplacer, avec une impression directe chez le
client.
• Le client pourra imprimer des pièces personnalisées.
• Etc…
• La possibilité de créer un objet ayant une relation proche avec son créateur
• La mise en place de nouvelles communautés en réseau, les « Makers »
• Faire des objets partagés et pas seulement de la communication dans le cadre d’un projet.
• Le plaisir de créer des objets uniques.
Tous ces éléments sont à prendre en compte dans la croissance de l’implémentation de l’impression
3D. Les éléments subjectifs de l'implémentation et du déploiement de l'impression 3D seront aussi
importants que les impacts économiques et business.
Les "Fablabs"
La notion de Fablab (contraction de l’anglais FABrication LABoratory, pouvant se traduire par
laboratoire de fabrication) désigne un lieu ouvert à tous où il est mis à disposition du public des
machines-outils pilotées par ordinateur pouvant créer à peu près toute sorte de choses. Fabriquer
et/ou modifier rapidement et à la demande des biens de nature variées (livres, objets décoratifs, outils,
etc.).
C’est avant tout un espace de rencontre et de création collaborative qui permet de prototyper des
choses uniques. Cela inclut les produits ne pouvant être fabriqués à grande échelle (pièces uniques
notamment).
Makers Faire
Des communautés de makers émergent sur le Web et co-créent (en open source) des objets aussi
divers que des tasses de café ou des drones. Se développent également des « makers Faire », sortes
de foires où les makers se rencontrent, échangent et, bien sûr, fabriquent. Ce que l’impression 3D,
l’open source et Internet combinés rendent possible, c’est la conception et la fabrication en petite série
rentables.
Le mouvement des makers remet en avant deux des dimensions du travail : la dimension subjective –
le plaisir de faire – et la dimension collective – le plaisir de faire ensemble. Que cela reste ensuite au
niveau du hobby, ou que cela se traduise ensuite par une activité commerciale, c’est sans doute là le
véritable aspect révolutionnaire du mouvement des makers et la technologie d’impression 3D.
Avec ce mode de fabrication, en rupture avec la production de masse, tout un écosystème de sous-
traitants peut se trouver impacté. Cela pourrait conduire à un vrai changement de paradigme dans
l'industrie.
La fabrication à la demande rompt en effet totalement avec le principe des économies d'échelle, des
grandes séries et des investissements de masse, qui se situe au fondement de la pensée industrielle.
Les imprimantes 3D peuvent construire des composants plus grands et avec une plus grande
précision et une résolution plus fine à des vitesses plus élevées et des coûts inférieurs. Ils deviennent
une alternative viable aux procédés de fabrication classiques dans un nombre croissant d'applications.
La production permettant de créer des formes complexes et des structures qui n'étaient pas
réalisables auparavant. La fabrication additive aiderait les entreprises à améliorer la productivité des
matériaux en éliminant les déchets qui s'accumulent.
La capacité de faire des prototypes sans outillage permet aux entreprises de tester rapidement
plusieurs configurations et de déterminer les préférences des clients, réduisant ainsi le risque et le
temps perdu et de faire pencher la balance vers la production plus près des clients finaux.
L'impression 3D pourrait réduire le coût de l'accès au marché pour les nouveaux entrants : La
fabrication directe de produits finis simplifie.
.
L'impression 3D transformera les industries de manière inattendue, déplacer la source d'avantage
concurrentiel comme la capacité de fabriquer en grandes quantités à faible coût et vers d'autres
domaines de la chaîne de valeur
La relocalisation
Globalement les relations économiques ne se conçoivent pas sans une mobilité des hommes et une
mobilité des objets. L’apparition du réseau internet et des outils relationnels (PC, Smartphone, objets
connectés), a brisé un premier dogme, la mobilité des hommes n’était plus totalement obligatoire
pour une bonne relation économique (télétravail).
Le deuxième dogme sera brisé dans les années à venir par le fait de la croissance de
l’implémentation des imprimantes 3D, certaines familles d’objets se dispenseront de voyager dans
une forme de logistique organisée, ces objets seront directement déportés et fabriqués (imprimés)
dans leur lieu d’utilisation.
• Proposer non plus des produits mais des solutions sur mesures est certainement la première
réponse à cette question.
• La deuxième réponse réside dans le fait que produire uniquement ce que les entreprises ont
en commande.
• La diminution des coûts logistique, la suppression des frais de douanes, et de la gestion
administrative des flux de production seront autant d’éléments positifs dans la recherche des
solutions à cette problématique de délocalisation de la production.
En ce sens l’impression 3D n’est pas un simple outil technique, il deviendra un outil de gestion, que
les métiers utiliseront pour tisser un nouveau mode de relation avec les clients.
A ce jour pour produire un produit, les cycles d'usinages sont longs, le coût de l'innovation est en
progression, les risques pris sont importants.
La fabrication à petite échelle était condamnée dans le cadre de ce processus, beaucoup de petits
fabricants ont été concurrencés par les produits importés.
Il n'est pas question que la fabrication par des imprimantes 3D remplace les produits fabriqués à très
grandes échelles mais une autre voie s'ouvre aujourd'hui pour des entreprises innovantes.
Les entreprises peuvent déployer des produits spécifiques produits à petite échelle, et les distribuer
planétairement.
La zone de chalandise est présente dans le contexte du web et les produits sont fabriqués à la
demande avec des innovations permanentes.
Alors que l’imaginaire des économies industrielles avait installé les fabrications matérielles dans le
monde des usines, l’effervescence autour des imprimantes 3D semble en train d’ouvrir d’autres
horizons. Derrière elles, il n’y a pas qu’une question de diversification des modes de production. Il y a
aussi celle de la redistribution des capacités permettant de répondre à certains besoins matériels.
Une infrastructure productive "relocalisée", peut alors devenir le vecteur d’une forme d’autonomie.
Le “paradoxe de la complexité”
Il n’existe pas de limite à la complexité d’un objet, réaliser un objet d'un seul tenant sur la base d'une
structure avec des vides et des pleins reste une des qualités de l'impression 3D.
Plus l'objet est complexe plus il sera difficile à réaliser dans le cadre d'un processus classique qui se
positionne dans le cadre d'une approche soustractive de la matière utilisé et non pas dans une
approche additive.
Image : les délinéaments complexes d’une lampe réalisée via la technique de l’impression 3D par l’artiste Bathsheba Grossman lors de la Maker
Faire d’avril 2006 et photographiée par Mary Mactavish.
Disponibilité
Mais, il ne faut pas confondre la vitesse d'impression et la durée de disponibilité du produit, l'utilisateur
ou le client sont plus concernés par la durée entre sa date de commande et la date de disponibilité
que le temps de fabrication du produit.
Le positionnement de la logistique
« Le futur de la logistique est l’impression 3D, » La manufacture traditionnelle exige une large gamme
d’acteurs : équipementiers, fournisseurs, bureaux de prototypage, usines, entrepôts, et compagnies
de transport. L’impression 3D permettant de produire des pièces à la demande, sur place, et
seulement en cas de besoin, a le potentiel, en dépit d’un coût unitaire supérieur, de simplifier
considérablement la chaîne d’approvisionnement et de réduire les gaspillages coûteux en énergie,
comme la consommation de carburant de transport, les équipements non utilisés et les stocks
excessifs.
Il s’agira avant tout, pour les industriels, non pas d’intégrer toutes les étapes de la production, mais de
nouer entre eux des partenariats symbiotiques pour fédérer les expertises.
Au regard des capacités limitées de l'impression 3D, du fait du nombre restreint de matériaux
disponibles qui progresse tout de même chaque jour, le paradigme de distribution actuel n’est pas
menacé, il doit cependant être adapté pour profiter pleinement de cette nouvelle technique. Le modèle
du “juste à temps” qui implique une production personnalisée et activée selon la demande du client
pourrait se développer localement autour de centres communautaires.
Lego ne cherche cependant pas à inclure l’impression 3D dans son process de production, qui génère
plus de 2000 briques à la seconde soit environ 55 milliards à l’année. L’idée de Légo est de permettre
à ses clients d’imprimée une pièce manquante, perdue ou cassée, ou de leur offrir des pièces
spécifiques non produites en série.
La production collaborative
Il s’agit d’une nouvelle façon d’envisager l’innovation, totalement OpenSource, ce qui en limite
grandement les coûts et permet d’avoir accès à une grande richesse d’idées. Nous retrouvons ici
l'esprit et le concept du Web 2.0. La notion de cocréation est souvent évoquée dans le cadre d'une
démarche d'impression 3D.
La "cocréation" dans le cadre de développement communautaire porte une démarche particulière afin
de permettre à ces nouveaux producteurs de repositionner l'économie industrielle.
La possibilité de pouvoir imprimer certaines pièces usées ou cassées prolonge le cycle de vie des
produits utilisés et impacte directement des économies à l’échelle des individus et des entreprises.
Par ailleurs les arguments qui consistent à dire « ce produit n’existe plus dans notre catalogue » ou
« le produit est trop vieux, nous n’avons plus les pièces de réparation en stock » sont en voie de
disparition.
Les industriels et les fabricants devront tenir compte de cette mutation afin de pouvoir adapter la
structure de réalisation de leur produit dans le cadre de ce nouveau paradigme.
La culture jetable se confond davantage avec la culture de masse et trouve ses origines dans "le
processus d'industrialisation de masse, l'idée du jetable se banalise avec la production à grande
échelle d'objets courants périssables : stylos, rasoirs, mouchoirs, couches, etc…
L'incompatibilité des modèles, des batteries, des prises, les pièces détachées manquantes, l'inflation
de nouvelles normes, des raisons écologiques et autres certitudes non certaines.
Dans quelques années, la sensibilisation des générations entrantes aux pratiques de l'impression 3D
et la mutation de nos modes d'utilisation des objets qui nous entourent, nous feront prendre
conscience de cette nouvelle rupture.
Aspects écologiques
Les promesses de l’impression 3D sont même en train de s’étendre aux aspects écologiques. Les
perspectives les plus ambitieuses prétendent presque arriver à contourner la question de la limitation
des ressources. Différents projets, comme RecycleBot, Filabot et FilaMaker, visent à concevoir et
proposer une machine de taille réduite, éventuellement en kit, permettant de recycler les déchets en
plastique pour les transformer en filaments utilisables dans des imprimantes 3D.
Le recyclage des déchets électriques et électroniques (DEEE) est l’une des priorités des FabShop.
l’ERP, un organisme européen qui réglemente les DEEE
Le projet "RecycleBot " est développé par l'université du Michigan qui travaille sur ce concept
vertueux : recycler les bouteilles de lait usagées pour fabriquer les filaments en plastique des
imprimantes 3D.
Ces recherches se concentrent sur les technologies écologiques durables et sur le développement
open source.
La relation client
Les interfaces
Si l'impression 3D n'est pas encore adaptée aux productions de grande série, elle impactera malgré
tout fortement certains secteurs d'activités, pour sa capacité à fabriquer une large gamme de produits
en petites quantités, sans adaptation de la ligne de production, sans investissement coûteux et sans
temps d'arrêt. Et comme cette technologie n'exige pas non plus d'outillage lourd, elle peut être
localisée près du lieu de vente ou de consommation. Objets personnalisés, pièces de rechange,
création de prototypes, de pièces miniatures, etc., le champ d'application est vaste et différentes
industries sont potentiellement concernées (aéronautique, automobile, machines-outils, santé, chimie,
etc.).
Les réseaux de distribution verront dans quelques années des nouveaux acteurs qui s'interfaceront
entre eux et leurs clients. Les places de marché qui proposent des modèles d’impressions en 3D sont
les prémices des changements de flux entre les clients et les fournisseurs. L’impression 3D apporte
une désintermédiation, avec la disparition de certains métiers, mais elle engendre aussi une ré-
intermédiation avec la création de nouveaux partenaires et acteurs.
Les schémas ci-dessous présentent la mutation des modèles relationnels. Nous passons du modèle
classique qui a été bousculé par l’arrivée du modèle du réseau internet, au modèle de la distribution
3D qui bouscule à son tour les processus établis.
Secteur marketing
Les exemples sont de plus en plus nombreux qui témoignent des changements à venir.
En 2014 Optic 2000 teste un service de création de lunettes personnalisées basé sur l’impression 3D.
Tout se passe en boutique avec un opticien qui note les détails sur la physionomie du client (l’écart
entre les yeux, l’inclinaison du visage, la longueur des branches, etc.), son besoin et ses goûts.
.
Ce projet "La Mezzanine" est issu d'un projet de lunettes personnalisées proposées au départ
uniquement à des fins médicales. L'imprimante 3D a permis d'industrialiser le processus.
Le principe est simple : le client se rend en magasin pour rencontrer un designer qui étudie la forme
de son visage, les formes et styles de montures qui lui iraient le mieux. Le designer fait ensuite une
proposition unique au client, complètement personnalisée, dessinée pour lui. L’atelier Lissac à
Clamart produit le prototype 3D et peut imprimer 4 montures complètes en 2 heures.
Quelques jours plus tard, le client revient pour essayer le prototype préalablement imprimé en 3D.
C’est après validation du prototype 3D en résine que les lunettes sont ensuite lancées en production.
Dans les années à venir, le client pourra acquérir un produit réalisé à base de composants tous
imprimés en 3D. Ainsi si l’un des composants vient à défaillir, il sera relativement facile à l’utilisateur
de pouvoir imprimer la pièce défaillante. Par ailleurs l’objectif sera de permettre aux consommateurs
d’être maître de leur produit, et de le faire évoluer, module par module, en fonction des évolutions
technologiques, de la mode ou pour réparer des modules ne fonctionnant pas.
Exemple d'un déploiement d'une relation personnalisée. Vous composez une mélodie sur internet. Le
service vous l’envoie dans une boite à musique.
L’idée de la société californienne Left Field Labs est très simple. L’utilisateur visite le site web du
service. Là, on lui demande de remplir un pattern de notes pour définir la mélodie qui va être jouée. La
musique est polyphonique. Il est bien sûr possible de réécouter sa mélodie. Une fois qu’il est satisfait,
l’utilisateur enregistre son travail.
A partir de ce pattern, le service génère un fichier imprimable en 3D, grâce notamment à l’ensemble
de fonctions de calcul OpenGL. Puis, les éléments nécessaires sont imprimés en 3D et assemblés par
la société. Ici, l’élément qui est vraiment à personnaliser, c’est le disque qui va agir sur les lames de la
boite à musique. Pour le reste, ce sont les mêmes composants. C’est tout simple mais original.
Suivons la démarche suivante, un client a besoin d’un aspirateur, il compare sur internet sur
plusieurs sites de vente en ligne les qualités potentielles de l’aspirateur qu’il souhaite acheter.
Une des marques qu’il analyse propose un nouveau service appelé « produit non obsolescent ».
En quoi consiste ce nouveau service, qui pérennisé la vie de votre produit. Le fabricant du produit
s’engage à mettre en ligne les plans en 3D des pièces qui composent le produit commercialisé.
La mise à disposition de ces plans en 3D a pour objectif de pouvoir imprimer les pièces usées ou
cassées de l’article en question.
Reprenons l’exemple de l’achat de l’aspirateur, si un incident vient à abimer votre aspirateur, une roue
cassée, un capot abimé suite à un choc un peu brutal, le cordon d’aspiration usé, le client pourra, soit
chez lui ou soit chez un prestataire imprimer la pièce utile au bon fonctionnement de son produit.
Cette démarche pourra s’appliquer dans le monde la relation avec les clients «BtC » mais aussi dans
le secteur du « BtoB ». Un industriel pourra changer certaines pièces usées dans le cadre des
différents produits manufacturés qu’il a acquis pour le bon fonctionnement de son unité de fabrication.
Ainsi le client sera tenté de choisir un produit qui apporte une garantie de pérennité et de durabilité de
fonctionnement dans le temps.
Devant le raccourcissement des délais demandés par les industriels, les prototypistes traditionnels,
c'est-à-dire travaillant avec des machines-outils classiques, remettent en cause leurs processus. Les
tendances du marché, sont des cycles de vie de plus en plus courts, et on a besoin de faire de
l'innovation et du design de plus en plus rapidement. L'impression 3D est un vecteur qui permet aux
entreprises, petites, moyennes ou grandes, d'être plus rapides qu'auparavant dans le cycle de
développement de leurs produits.
Des prototypes à la demande, disponibles en deux heures grâce à une machine d’impression propre
et dans des bureaux classiques et calmes, facilitent aujourd’hui les organisations d’ingénierie :
Modèle classique
Modèle internet
Modèle de flux 3D
Dans les années à venir, la liste des produits concernés par ces changements ira en augmentant. Le
producteur utilisera de plus en plus le réseau internet et les différents supports des réseaux sociaux
afin d'entrer en relation avec le client.
Mais l'acteur de la logistique sera impacté par cette mutation du circuit, comme l'acteur de la
distribution, car le client imprimera directement l'objet acheté.
Modéle 3D
alex@contat.com 16/10/15 29/128
Impression 3D : Etat de l'art par diStudio3D
A l'heure actuelle, très peu de produits semblent concernés par cette mutation, mais attention, tous les
jours les capacités et fonctionnalités de l'impression 3D progressent.
Le client qui saisit sa commande et exprime son besoin de personnalisation. Sa demande enclenche
la production en temps réel, et la stratégie de prix colle aux conditions.
Aujourd’hui les ressources de l'entreprise sont soumises à des pressions plus fortes avec une
réactivité et une anticipation des besoins des clients
La démarche méthodologique
Il existe trois options pour imprimer son projet sur une imprimante 3D, de la plus simple à la plus
complexe :
• En récupérer les fichiers sur Internet,
• Utiliser un scanner avant de lancer le processus d’impression.
• Modéliser soi-même son projet,
La question primordiale à se poser est celle du type d'usage recherché avec la fabrication 3D. Veut-on
modéliser un concept, faire un modèle de présérie intégrant les finitions, réaliser un prototype
fonctionnel ou bien encore produire en série ? De chaque scénario découle des usages différents de
la technique. Si l'on est sûr de vouloir produire des pièces et non des prototypes, il faut s'interroger sur
l'opportunité de recourir à la fabrication 3D.
La décision dépend aussi du matériau dans lequel on désire fabriquer une pièce. La gamme de
polymères compatibles avec l'impression 3D s'agrandit constamment. Certains grades rendent même
possible l'intégration de couleur ou de transparence. La diversification des poudres métalliques est en
revanche plus laborieuse. La fusion des métaux pose en effet plus de défis de stabilité de matière que
les plastiques. L'aluminium, par exemple, n'est encore au catalogue que de quelques fabricants de
machines ayant acquis un véritable savoir-faire.
Le propre de la fabrication additive est d'obtenir un niveau de complexité géométrique qui ne peut pas
être atteint par les moyens d'usinage conventionnels, comme le fraisage ou la découpe. En éliminant
les contraintes d'outillage, la technique rend l'utilisateur plus libre vis-à-vis du design produit. Des
gains de productivité importants peuvent aussi être obtenus dans la fabrication de moules.
Le fichier numérique n'est pas le seul facteur de réussite d'une pièce. La préparation de la poudre est
décisive, notamment le tamisage et le temps de séchage car l'humidité risque de nuire à la qualité des
pièces. Autre aspect peu évoqué par les défenseurs de la fabrication additive, la nécessité de mettre
en oeuvre des étapes de finition. La fusion de la matière crée en effet des tensions résiduelles dans la
pièce. Il faut les évacuer. Relativement courts par rapport à la fabrication elle-même, ces traitements
doivent tout de même être pris en compte dans le calcul du temps de cycle.
Les modes de production seront impactés par l'implémentation des imprimantes 3D lors des
processus et procédures industriels. Les différentes étapes classiques du PLM (Product LifeCycle
Management) seront à redessiner en fonction des produits concernés et du positionnement des
concurrents et des nouveaux entrants.
Ces différentes rubriques seront à modeler afin de s'adapter aux mutations à venir
Une véritable solution 3D ne doit pas être seulement un groupe de fonctions sans lien les unes avec
les autres ; elle doit être conçue de façon à ce que tous ses « ingrédients » fonctionnent ensemble
sous la forme d’un système cohérent et unique en vue d’optimiser les processus de développement
de produits.
Les solutions 3D partagent un schéma commun de base de données ainsi que des modèles de
processus et d’objet de gestion communs, une interface utilisateur commune orientée Web, un
identifiant unique et une apparence cohérente. Par nature, ce type d’architecture fournit une « source
unique de vérité » à toutes les applications et à tous les groupes de travail, permettant à toutes les
parties prenantes de l’entreprise répartie d’utiliser des informations exactes et parfaitement à jour
dans toutes leurs opérations de développement de produits.
Ces architectures sont orientées Internet, parce qu’elle contient un code et des technologies 100 %
Internet et qu’elle est conforme aux normes de l’industrie, une architecture tout Internet fournit aux
parties prenantes internes et externes un accès hautes performances et totalement transparent à
toutes les données du produit numérique, de sorte que l’ensemble de la chaîne de valeur répartie peut
collaborer et prendre part à un développement de produits mondial.
Ces structures sont interopérables lorsqu’elles utilisent des protocoles standard, l’architecture
interopérable d’une solution 3D permet de partager du contenu produit et des processus en totale
transparence par le biais d’une intégration avec les systèmes et les technologies d’entreprise, y
compris ceux qui sont hérités, applications CAO hétérogènes et solutions d’entreprise (ERP, CRM et
SCM notamment) incluses.
La 3D et la méthode "Agile"
Dans les différents articles consacrés à l’impression 3D, un constat sous forme de reproche négative
est souvent abordé. Il sera utile aussi de bien faire la différence entre le temps de fabrication et temps
de disponibilité
La lenteur de l’impression de l’objet concernée, qui est en moyenne en fonction de la taille du produit
et du nombre de pièces entre 4 et 8 heures.
L'impression 3D possède des atouts majeurs l'adaptation au besoin spécifique du client, la fabrication
d'article non disponible (suite à l'obsolescence du produit), la réalisation de petite série.
Concernant la fabrication en grande série, cette option sera possible suite au déploiement de
nouvelle génération d'imprimante, mais la méthode de calcul "3Diag_FIA" permet d'analyser la
faisabilité du projet.
Légende :
Méthode classique : moins on produit plus c’est cher
Méthode impression 3D : plus on produit plus c’est cher.
Dans le secteur des systèmes d’informations, on évoque souvent les Architectures Orientées Services
(SOA), dans le cadre d’une approche modulaire et flexible afin de structurer le système informatique.
A ce jour nous pouvons parler d’Architecture Orienté Impression (AOI). Le concept du partage de
service modulaire (Webservice), invocable à distance et disponible planétairement est de corollaire
des schémas 3D disponibles en téléchargement sur différents sites.
Il s’agira avant tout, pour les industriels, non pas d’intégrer toutes les étapes de la production, mais de
nouer entre eux des partenariats pour fédérer les expertises. La manufacture traditionnelle exige une
large gamme d’acteurs : équipementiers, fournisseurs, bureaux de prototypage, usines, entrepôts, et
compagnies de transport. L’impression 3D permettant de produire des pièces à la demande, sur
place, et seulement en cas de besoin, elle a le potentiel, en dépit d’un coût unitaire supérieur, de
simplifier considérablement la chaîne d’approvisionnement et réduire les gaspillages coûteux en
énergie, comme la consommation de carburant de transport, les équipements non utilisés et les
stocks.
L’impression 3D va tout simplement rendre obsolètes le modèle industriel classique, la notion d’usine
et en particulier le modèle de manufacture de masse ultra-concentrée, tel qu’il a été développé depuis
une vingtaine années. Cela pourrait reconfigurer la géographie de la production, dans une direction
qu’il est aujourd’hui bien difficile de déterminer.
Pour les fabricants industriels, la généralisation des imprimantes 3D dans les procédés de fabrication
va se traduire par de nombreux bouleversements. Cette généralisation devrait tout d'abord ouvrir l'ère
de la véritable fabrication à la commande. Avec, pour corollaire, un bouleversement profond de la
manière de gérer les stocks, qui devrait concerner de moins en moins de produits finis
Dans les pays qui ont fondé leur prospérité sur la production, toutes les découvertes et innovations
susceptibles de faire baisser les coûts de production font l’objet d’une attention passionnée. La
question se pose aujourd’hui de savoir si la technique d’impression en trois dimensions est
susceptible d’avoir un impact comparable.
Le concept :
Application Orientée Impression est un concept qui s’oriente vers la structuration du réseau de
fabrication à base d’imprimantes 3D. Le concept est simple, la fabrication globale d’un produit se
réalise à partir d’un seul schéma 3D. Mais les contraintes de fabrication qui sont multiples et qui
nécessitent différents types de matériels et de matières premières pour la fabrication du produit,
oblige une structure en réseau.
Le principe est de pouvoir fabriquer en impression 3D les différentes pièces du produit chez différents
prestataires qui utilisent différentes technologies d’impression 3D. C’est une juxtaposition des parties
qui crée dans le cadre de ce réseau le produit à réaliser.
Ce concept du réseau est héritié du réseau des réseaux qui partage l’information dans le cadre d’une
démarche collective.
Dans cette structure en réseau, AOI (Application Orientée Impression), le terme assemblage est
remplacé par le terme « Empreinte globale ».
« L’empreinte globale » est la démarche d’impression (ou de fabrication) d’un produit par la
fabrication des différents composants et par leur assemblage ou impression directe de l’ensemble de
la pièce.
• Certaines entreprises ou/et startups proposent aux concepteurs de modèles 3D de créer des
produits (structures 3D), et de les proposer sur les places de marché dédié, afin de vendre
leurs modèles. Les possesseurs d’imprimante 3D utilisent (achètent) ces modèles et les
impriment en fonction des matériaux de leur choix et des possibilités de leur imprimante. Ces
sites comptent d’un million de produits à vendre et 60.000 nouveaux modèles y sont ajoutés
chaque mois.
• Une autre approche est la démarche inversée, le client potentiel est un utilisateur d’un logiciel
de CAO ou de 3D, il réalise ses propres modèles et il utilise une société de prestations de
services qui possède le matériel et matériaux nécessaires pour imprimer son produit.
Ces exemples montrent une approche nouvelle de la conception ou de l’appropriation d’un produit.
Le même acteur peut être sur des périodes différentes à la fois un créateur et/ou un consommateur
d’une même démarche qui est la fabrication d’un produit.
Ce nouveau paradigme montre toute la complexité à venir dans le cadre de l’exploitation, création ou
utilisation de ce nouveau processus qu’est l’impression 3D.
Les contrats qui transitent sont très diverses, de la tringle métallique au plastiques moulées en
passant par des câbles spéciaux. Les Chinois achètent en Amériques, les Allemands en Pologne, la
mondialisation des transferts de l'objet est en marche.
Ce mouvement ne concerne pas unique les grandes entreprises mais aussi les petites qui peuvent
fournir des modèles spécifiques sans déployer de grande quantité de la pièce concernée.
Ce modèle est opérationnel aujourd'hui car les méthodes de fabrication numérique sont répandues et
les formats de CAO sont normalisés. Le monde des industries parle la langue commune des formats
de fichier 3D.
Le projet modèle :
Le projet de Smartphone Ara (avril 2014) est représentatif des mutations à venir. Ce futur
smartphone sera entièrement personnalisable et renouvelable par le consommateur lui-même, depuis
la coque externe jusqu'au processeur et au moindre composant. À la clé, une idée maîtresse :
proposer une plateforme de Smartphone lowcost, extrêmement évolutive et diversifiable. Plus besoin
de racheter un smartphone neuf pour disposer de capacités plus élevées ou simplement d'un nouveau
design, il suffit de changer certains composants, selon que l'on souhaite faire évoluer son esthétique,
ses fonctions, ou les deux. Des « industriels assembleurs » qui seront capables de reconstituer des
objets complexes (dans leur composition ou leurs fonctions).
Cette logistique des sous-ensembles et composants devrait ainsi devenir centrale. Grâce à cette
démarche, les utilisateurs pourront ajouter les fonctionnalités qui leur conviennent le mieux (meilleur
appareil photo, puce plus puissante, batterie supplémentaire, etc) en rajoutant des modules à leur
terminal. Ils pourront également décider du design de leur téléphone.
L’étape suivante est déjà prête et le « self assembly lab » du MIT travaille sur l’impression 4-D, c’est-
à-dire la capacité de créer un objet tout en lui conférant la capacité, grâce aux propriété
biomimétiques de ses matériaux composites, de se transformer lui–même ou de s’auto-assembler
avec d’autres objets au cours du temps et en fonction de la chaleur, la lumière, l’humidité, les
vibrations ou même les sons. On imagine des tenues dont le camouflage ou la couleur s’adapteraient
à l’intensité de la lumière ou des carrosseries automobiles s’adaptant à l’humidité et se protégeant
contre la corrosion du sel sur les routes, ou encore des canalisations capables de se contracter, de se
dilater voire d’onduler pour se muer en pompe en « poussant » l’eau.
Productivité "autoproduction”
Ce qui pourrait effectivement se dessiner, ce n’est pas seulement une reconfiguration des systèmes
de production, au moment où l’économie semble entrer dans une nouvelle phase d’automatisation des
processus productifs. C'est le développement des outils qui permettent également de produire soi-
même ou de manière communautaire, donc sans forcément devoir passer par des circuits marchands.
Les versions les plus accessibles des imprimantes 3D semblent ouvrir des possibilités
d’autoproduction difficilement envisageables auparavant, en profitant de dynamiques déjà engagées
dans le domaine du "numérique". Cette fois, le processus concernerait davantage le monde matériel,
celui des objets physiques utilisables dans les vies individuelles et qui gagnent en plus l’avantage
d’être manipulables et modifiables (voire partageables) sur ordinateurs sous leur forme digitalisée (et
nombreuses sont les envies qui se manifestent pour élargir les possibilités et promouvoir une
meilleure adaptation aux besoins).
Les machines sont en mesure de mieux faire le travail que les hommes et cette progression va très
vite. Les métiers concernés par cette mutation ne sont pas uniquement les métiers manuels, mais
aussi les métiers dits «intelligents». La numérisation des métiers va à la fois toucher les métiers
«simples» et «complexes», ce sont les métiers qui allient travail manuel et réflexion.
L'arrivée des réseaux internet a créé de nouveaux métiers, Webmaster, Webdesigner, Web analyste,
Webmarketeur, Community Manager, Webagency et tant d'autres à venir. Les technologies de
l'impression 3d apporteront aussi leur lot de nouveaux métiers qui se positionnement dans le paysage
économique.
Pour tirer le meilleur de la fabrication additive, un apprentissage aux outils et concepts de l'impression
3d est nécessaire.
• Les designers doivent maîtriser les logiciels de 3D
• L'apprentissage des outils de scannérisation sera la base de la qualité du produit.
• La compréhension de la réaction des matériaux nécessitera une connaissance
complémentaire.
Le design est étroitement lié aux méthodes de fabrication. Les architectes ne peuvent dessiner une
maison sans réfléchir aux techniques de construction alors que les ingénieurs ne peuvent inventer la
machine de demain sans connaître les avantages et inconvénients de procédés comme la soudure, le
modelage ou bien le fraisage.
Pour tirer le meilleur de la fabrication additive, un apprentissage des challenges inhérents à
l’impression 3D d’un objet est nécessaire. Par exemple, optimiser le design d’une pièce pour éviter
qu’elle ne casse, pour accélérer sa durée d’impression ou pour réduire son poids sont des
compétences que les acteurs du domaine devront acquérir. Ceux qui seront le plus rapide à former et
recruter les ingénieurs de demain seront les grands gagnants de demain.
Les fabmanagers :
Les fabmanagers étaient ceux qui avaient les compétences pour faire fonctionner les machines
présentes. Peu à peu, leur rôle s’est enrichi, développé. Ils sont devenus des sortes
d’accompagnateurs de projets, de facilitateurs
Prestataires de services
Thingiverse de Makerbot
Une vaste bibliothèque de fichiers .stl est accessible gratuitement sur Internet : il s'agit de
Thingiverse.com, qui appartient également à MakerBot. Les objets présentés ont pu être imaginés et
dessinés par tout type d'internautes. On y trouve donc bon nombre d'objets de décoration, ou des
gadgets, mais aussi des objets plus utiles. Les sections "tools" et "models" propose notamment des
éléments mécaniques, pour, par exemple, réparer ou améliorer les imprimantes 3D.
Cults
Cults est la première marketplace française mettant en relation des créateurs de modèles 3D et des
personnes désirant imprimer des objets en 3D. Cults s’adresse à tous les possesseurs d’imprimantes
3D qui souhaitent avoir accès à des créations premium et originales à fabriquer soi-même.
Cults observe la plus petite commission du marché́ à savoir 20% du prix HT; de quoi simplement
supporter les frais de fonctionnement du site. Les artistes se rémunèrent alors en prenant 80% du
montant HT sur chacune de leur vente. Les créateurs ont également la possibilité́ de publier
gratuitement leurs fichiers 3D en choisissant une licence Creative Commons.
En plus d’être une marketplace, Cults est un site internet communautaire qui regroupe tous les fans et
aficionados de l’univers de l’imprimante 3D. Grâce à un fil d’actualités et une logique de
followers/followings, les visiteurs ont la possibilité́ de suivre l’activité́ des membres du site. Cela leur
permet par exemple d’être tenus au courant des nouveautés postées par leurs créateurs préférés.
Shapeways
Shapeways.com est une des plus grande place de marché pour l'impression 3D au monde.
Shapeways permet à chacun de faire et partager des conceptions imprimées en 3D, ce qui rend la
conception de produits plus accessible, personnelle et inspirante.
Sur Shapeways, les utilisateurs peuvent créer, acheter et vendre leurs propres produits. En
fournissant une plate-forme pour les membres de la communauté afin de partager des idées et avoir
accès à une technologie de pointe, ils apportent une production personnalisée à tous. La communauté
peut aussi tout imprimer à la demande, ce qui signifie que chaque commande est adaptée et
personnalisé.
Yobi3D
Un grand nombre de sites proposent de nombreux modèles 3D gratuits en ligne, mais comment les
trouver et où chercher est toujours une tâche difficile. Yobi3D est là pour vous aider à économiser
votre temps pour votre projet.
Yobi3D est un service de moteur de recherche 3D qui vous aide à trouver rapidement des modèles
3D sur Internet. Il fournit une interface de prévisualisation 3D pour vous afin de voir les bons modèles
sur vos navigateurs compatibles WebGL. Tous les objets peuvent être zoomer et tourner dans le
navigateur. Yobi3D ambitionne de devenir le Google des rendus de graphiques 3D pour le plus grand
plaisir des professionnels de la 3D ou tout simplement de ceux qui aiment pouvoir retourner des
modèles 3D dans tous les sens. Il est également possible de faire pivoter les modèles directement
dans la page de résultats des recherches ; pour cela, un menu est proposé à l’utilisateur (flèches
directionnelles, zoom avant et arrière, mode plein écran ou un bouton pour remettre le modèle à sa
position d’origine).
. Ci-dessous voici un exemple d’une recherche effectuée avec pour mot clé « car ».
Youmagine d’Ultimaker
Plateforme de partage de fichiers 3D de la communauté des utilisateurs d’imprimantes Ultimaker.
Grabcad
Fondé en 2010 par Hardi Meybaum, GrabCAD est une plateforme basée sur l’« Open
Engineering » (pour « Ingénierie Ouverte »), qui prône le partage de l’information, d’un contenu
ou d’une technologie au sein d’une communauté. GrabCAD aide ainsi des industriels, des designers,
ingénieurs et créatifs indépendants à mettre plus rapidement leurs produits sur le marché.
Grabcad a été racheté par Stratasys en 2014.
Yeggi
Yeggi est un moteur de recherche indexant 7 plate formes de téléchargement de fichiers 3D :
Shapeking, Shapeking (de), Thingiverse, Ponoko, YouMagine, physibleexchange et 3dprintingmodel.
Yobi
Yobi est un moteur de recherche indexant tous les fichiers 3D disponibles sur internet, le Google des
fichiers STL
Et Références 3D en France
Références 3D est une boutique, un blog, un forum et aussi une plateforme d’échange
communautaire et de téléchargement de fichiers 3D française.
Prestataires d’impression 3D
Sculpteo
Sculpteo offre un service dʼimpression 3D en ligne et propose la fabrication d’objets à partir de fichiers
7
numériques accessible au grand public et professionnels . À partir d’un fichier 3D, Sculpteo réalise un
objet concret : décoration d'intérieur, personnages, robots, miniatures, maquettes... Sur ce site, il
8
existe aussi une place de marché de designs 3D . Depuis 2012, Sculpteo propose des applications
mobiles permettant de générer facilement des fichiers 3D et d'en commander la fabrication
directement depuis le smartphone. Avec son offre grand public d'impression 3D, en plus de l'offre
professionnelle, Sculpteo propose un accès original à l'impression 3D pour le grand public en
intégrant le travail de designers professionnels dans la chaîne de fabrication
Materialise
Materialise, société crée en 1990, dont le siège est à Louvain en Belgique et ses succursales à
travers le monde, est le leader mondial de la fabrication additive. En plus d’avoir la plus grande
capacité de production de prototypage rapide en Europe, Materialise jouit également d’une excellente
réputation en tant que fournisseur de logiciels offrant des solutions innovantes.
La Poste
Depuis fin 2013, La Poste teste un nouveau service de conseil et d’impression 3D avec des acteurs
experts : les conseillers 3D. Une expérimentation inédite pour appréhender la richesse des
opportunités liées à ce domaine numérique, en devenir et à fort potentiel. Des employés de La Poste
ont été formés pour présenter et imprimer les objets simples sur une des imprimantes Stratasys mais
un partenariat a été noué avec l’entreprise française Sculpteo pour les impressions plus complexes et
plus longues.
UPS
UPS vient en effet d’annoncer vouloir démocratiser l’impression 3D en proposant des machines dans
ses magasins physiques. Ce seront des imprimantes 3D professionnelles de chez Stratasys qui
seront proposées.
La cible de ce service sera à la fois les professionnels qui souhaitent imprimer un prototype ou qui ont
des besoins précis et ponctuels, et les particuliers souhaitant s’essayer sur des objets nécessitant un
appareillage pro. De quoi rendre l’impression 3D d’excellente qualité accessible à tous.
Top office
Les magasins Top Office ont entrepris de proposer un service d’impression 3D, à côté de leur activité
traditionnelle de microédition. «De nouveaux usages s’inventent tous les jours : une personne qui veut
réparer un appareil et ne trouve plus la pièce, quelqu’un voulant un objet de décoration original, un
chocolatier qui veut créer des moules…». Imprimantes Makerbot.
CloudDDM
CloudDDM entreprise basée aux Etats Unis en plein cœur d’un centre logistique UPS
imprime à la demande avec plus de 100 machines et seulement 3 personnes. Les
commandes réalisées en ABS, Polycarbonate ou Ultem sont fabriquées et expédiées à la
demande réduisant au minimum le stockage, la logistique et les délais de livraison.
La plateforme 3DHubs :
3D Hubs est une plateforme qui propose de connecter localement les propriétaires d’imprimantes 3D
aux personnes désireuses d’imprimer un objet. Concrètement, vous vous rendez sur le site avec votre
fichier 3D et en quelques clics vous trouvez une imprimante 3D proche de chez vous.
Le réseau 3D Hubs propose un réseau global d’imprimantes 3D aux millions de designers
internationaux utilisant les applications Autodesk.
La suite Autodesk 123D comporte divers outils de création 3D dont l’app mobile de numérisation 3D
Catch, le logiciel de création Sculpt qui vous laisse modéliser à la manière d’un sculpteur, l’application
Design qui simplifie au maximum la création 3D ou bien Creature qui vous invite à dessiner des
monstres en 3D. Une fois votre création modélisée en 3D, l’intégration de l’API de 3D Hubs vous
permettra de choisir une imprimante proche de chez vous pour matérialiser votre chef d’oeuvre. Le
délai moyen de livraison d’un produit commandé via la plateforme 3D Hubs est de moins de 2 jours,
soit 5 fois plus rapide que la plupart des offres d’impression 3D professionnelles, précise Bram de
Zwart.
Pour que la fabrication 3D s'impose, un dernier verrou devra enfin être levé : celui de la sécurisation
de ces fichiers. La crainte que des données confidentielles concernant la conception des pièces soient
pillées est en effet bien présente chez de nombreux industriels. Pour les convaincre, les fabricants
d'imprimantes 3D devront impérativement la dissiper.
Zone de non-droit ?
La démocratisation des imprimantes 3D auprès des particuliers engendre des questions en matière
de propriété intellectuelle. La possibilité de fabriquer en local des produits dont les modèles sont
disponibles en virtuels apporte un élément de confusion pour la gestion des droits de « copyright ».
L’analogie est très proche de l’utilisation des fichiers musicaux MP3 et de leur impact sur l’industrie
musicale.
Comme toutes les nouvelles technologies, cette activité n’est pas une zone de non-droit notamment
en matière de propriété intellectuelle.
Depuis l’invention de l’écriture, de l’imprimerie, puis de la reprographie, il est possible de reproduire à
l’identique un nombre indéfini de documents. Au demeurant, l’innovation se situe là : désormais
apparaissent de nouvelles machines capables de reproduire non pas en deux mais en trois
dimensions des objets en volume.
L’impression 3D (la création ou la reproduction d’objets en trois dimensions au moyen d’une
imprimante 3D) permet de créer ou cloner un nombre infini d’objets de taille modeste, avec une très
grande précision et dans une large gamme de matériaux, du plastique au métal, du bois à la
céramique
Ce qui est nouveau, c’est que l’impression 3D est arrivée à la portée des PME et des consommateurs,
qui disposeront bientôt des moyens de fabriquer, à la demande et pour un coût très modique, des
objets de toutes sortes, ou des répliques à l’identique de tout ou partie de produits du commerce.
Cette évolution est également devenue possible grâce à la mise à disposition par téléchargement des
fichiers informatiques permettant de guider l’imprimante 3D avec précision et au couplage de
l’imprimante 3D avec des scanners (capables de faire le relevé d’un objet en trois dimensions), des
logiciels de modélisation 3D facilement utilisables.
Il existe une exception pour usage privé. C’est à dire la possibilité pour les utilisateurs de copier des
objets sans porter atteinte aux droits de propriété intellectuelle.
En effet, en matière de droit d’auteur, il convient de distinguer selon que l’objet protégé reproduit à
partir d’une source licite est destiné à un usage privé ou non. Seule l’exploitation commerciale des
produits protégés et reproduits par imprimantes 3D pourra être condamnée pour contrefaçon.
Désormais grâce au perfectionnement et l’accessibilité des imprimantes 3D, leur utilisation ne sera
plus limitée au monde du prototype et de la maquette mais sera bien destinée à être exploitée pour la
production.
Les entreprises doivent de ce fait être mises en alerte et anticiper les conséquences juridiques et
économiques de l’expansion de l’imprimante 3D dans l’industrie de la production et de la distribution.
Les risques
Les progrès et la démocratisation de cette nouvelle technologie sont puissamment disruptifs, et auront
des effets bénéfiques considérables dans le domaine manufacturier, mais on doit aussi redouter que
cette technologie soit utilisée par les contrefacteurs, portant atteinte aux brevets, aux marques, aux
modèles, voire au simple droit d’auteur sur une œuvre graphique ou plastique, causant un préjudice
évident aux créateurs et fabricants des objets reproduits par impression 3D.
Il faut également anticiper les risques pour le consommateur car les pièces reproduites n’auront pas
forcément les mêmes propriétés physiques, chimiques et mécaniques que les pièces originales.
Les difficultés que l’impression 3D pose en termes juridiques des problématiques liées à son potentiel
de contrefaçon - sans parler de la fabrication d’objets dont la production est strictement régulée (tels
que des médicaments ou des organes) ou qui sont intrinsèquement dangereux (comme les armes).
Pour autant, dans la majorité des cas, l’impression 3D est parfaitement licite et réalisée avec la
bénédiction du détenteur des droits de propriété intellectuelle sur l’objet reproduit, que ce soit à sa
demande ou avec son accord, gratuitement ou en contrepartie du paiement par l’imprimeur 3D des
redevances appropriées.
Si l’original de l’objet à imprimer est libre de tous droits, il n’y aura pas de problème pour la
reproduction.
En revanche, si ce même objet est couvert par un droit d’auteur, on peut distinguer deux cas.
Premier cas :
L’imprimante est utilisée par et pour l’usage privé du copiste et l’objet imprimé n’est pas destiné à une
utilisation commerciale. Dans ce cas, même si l’auteur n’a pas donné son autorisation pour la
reproduction de l’objet imprimé cet acte bénéficiera de l’exception de copie privée (article 122-5, 2° du
Code de la propriété intellectuelle). Or, pour bénéficier de cette exception légale, il faut néanmoins se
conformer au « triple test » de l’article 122-5 avant dernier alinéa qui dispose : « Les exceptions
énumérées par le présent article ne peuvent porter atteinte à l'exploitation normale de l’œuvre ni
causer un préjudice injustifié aux intérêts légitimes de l'auteur ».
De plus, l’objet produit par impression 3D doit être issu de l’objet original créé par l’auteur ou d’un
exemplaire reproduit avec l’assentiment de cet auteur. L’impression doit donc provenir d’une source
licite. En effet, si la reproduction concerne un objet source illicite, en fraude des droits de l’auteur,
alors la reproduction de cet objet par une imprimante utilisée dans un cadre privé ne bénéficiera pas
de l’exception de copie privée.
Deuxième cas:
L'’imprimante est utilisée dans un cadre professionnel à la demande d’un client. En effet, il existe de
plus en plus d’entreprises qui se spécialisent dans l’impression 3D. Dans ce cas, peu importe si l’objet
à reproduire est issu d’une source licite ou illicite, car si l’auteur de l’oeuvre n’a pas donné son
autorisation à la reproduction par impression, ni l’auteur de la commande ni l’entreprise ne
bénéficieront de l’exception de copie privée. Il faut également préciser que ces observations sont
valables concernant l’impression d’un objet à partir d’un « scan », mais également concernant
l’impression d’un objet virtuel obtenu à partir d’une conception assistée par ordinateur. Le fait que
l’oeuvre n’existe que sous forme numérique ne change donc pas l’analyse et peut aussi être
susceptible de contrefaçon.
Le premier axe de réflexion consisterait donc à définir une responsabilité pour les différents acteurs et
en particulier pour les plates-formes d’intermédiation (bibliothèques virtuelles mettant les fichiers
d’impression 3D à la disposition des tiers). On peut d’ailleurs relever un parallélisme avec d’autres
types de distribution d’éléments protégés par des droits de propriété intellectuelle à partir d’une source
dématérialisée : musique, vidéo, photos, logiciel. En effet, la contrefaçon est facilitée par la
multiplication des appareils à disposition du public et par la faculté de reproduction à tout moment et à
l’identique sans dessaisissement ou appauvrissement de celui qui met le fichier à disposition.
De plus, la lutte contre la contrefaçon s’avère d’autant plus difficile que l’on se rapproche de l’aval de
la chaîne de reproduction de contenus. Le législateur français par les lois LCEN, DADVSI et HADOPI
et le législateur américain par le DMCA, ainsi que les tribunaux (affaires Dailymotion, Napster, Games
Workshop) se sont forgés des outils juridiques permettant de juguler à leur source la mise à
disposition de contenus illégaux ou dont la reproduction est illégale, en faisant porter leur contrôle sur
la licéité des fichiers hébergés sur les plates-formes de téléchargement et en prévoyant d’engager la
responsabilité de ces dernières dans les cas où ces contenus n’auraient pas été supprimés après
notification de leur caractère illégal.
Le second moyen que l’on peut imaginer pour réduire le risque de contrefaçon et la production de
produits copiés n’offrant pas les mêmes qualités que le produit original est de faciliter l’identification
des objets imprimés en 3D de manière à en simplifier le contrôle.
On peut imaginer une solution qui pourrait être l’identification numérique des objets fabriqués par
impression 3D par un marquage particulier, qui serait automatiquement inclus dans le programme
conduisant à l’impression 3D, sans possibilité de déprogrammer cet élément. D’autres solutions sont à
l’étude, notamment la mise en place de règles analogues à celles qui régissent l’identification des
métaux précieux : le poinçon. En effet, avec cette technique, on rend légalement et techniquement
obligatoire l’insertion dans le fichier à partir duquel l’impression 3D est réalisée un petit symbole
permettant d’identifier immédiatement cette impression. Ainsi, l’absence de ce symbole sur un objet
imprimé en 3D vaudrait présomption de contrefaçon si l’objet reproduit est protégé par un droit de
propriété intellectuelle. Enfin, on parle de streaming de design 3D ou logiciel permettant de créer un
seul objet par impression 3D, le fichier étant détruit après sa première utilisation.
La vitesse d’adoption et la multiplicité des usages de cette technologie nouvelle dépendront du subtil
équilibre qui devra être trouvé, dans les principales juridictions du monde moderne (USA, Europe,
grands pays d’Asie), entre la nécessité de permettre une offre libre de services d’impression 3D, sans
extension de la protection actuellement offerte aux détenteurs de droits de propriété intellectuelle, et la
nécessité de réguler ce nouveau champ des possibles, par exemple par la mise en œuvre d’un
régime de responsabilité des plateformes d’intermédiation adapté et d’un système d’identification des
impressions 3D, afin de prévenir et sanctionner les atteintes aux droits de propriété intellectuelle ou à
la sécurité des consommateurs que cette technologie peut faire craindre.
Mais ne nous y trompons pas : en dépit des réticences de certains manufacturiers et de détenteurs de
droits soucieux de protéger leurs marchés, il est aussi illusoire d’imaginer que l’impression 3D pourra
durablement être cantonnée à des usages ponctuels, ludiques ou de bricolage, que de penser que
l’extension à l’impression 3D d’une conception très restrictive du droit de la propriété intellectuelle
pourra longtemps freiner le développement de cette technologie.
Avec les évolutions annoncées, des imprimantes 3D devraient permettre de fabriquer à peu près tout
ce que l’on veut sans l’aide de l’industrie. Les lois sur les droits d’auteurs actuellement en vigueur
dans l‘édition remontent aux années 70. Elles n’ont plus de sens aujourd’hui avec la façon dont nous
échangeons les données. Les différentes pistes et solutions évoquées ci-dessus permettront
d'apporter des solutions, Mais c’est bien le propre de la loi d’accuser un décalage par rapport à toute
révolution, y compris technologique.
Le magazine américain Forbes se fait l’écho d’une étude qui aurait été menée par CEL Robox et
l’institut de sondage OnePoll en 2014. Cette étude avait pour but de comprendre quelle proportion
d’américains serait intéressée par l’achat d’une imprimante 3D pour leur maison, et si oui quels types
d’utilisations il envisageait d’avoir de cette machine.
L’étude a été menée auprès de 1000 américains, probablement choisis pour être représentatifs de la
population américaine.
Il ressort de cette étude qu’une personne interrogée sur trois se considérait intéressée par l’achat
d’une imprimante 3D pour leur maison. Sur ces personnes intéressées :
• 36% trouveraient plus séduisant de pouvoir fabriquer les produits plutôt que de les acheter en
magasin,
• 35% seraient intéressés par la possibilité de recréer des pièces détachées pour des machines
qui nécessitent des réparations,
• 33% trouveraient intéressant de pouvoir fabriquer des cadeaux personnalisés,
• 28,5% seraient intéressés par la production d’accessoires pour leur téléphone, tablette…
• 21% souhaiteraient faire de la création de bijoux et accessoires personnalisés,
• 10% souhaiteraient utiliser leur imprimante 3D pour créer de nouveaux produits, innover.
Techniquement, les possibilités de la 3D semblent infinies. Depuis quelques années, il est possible,
grâce à une machine dont le coût unitaire diminue rapidement – pour mille dollars, on trouve des
imprimantes personnelles performantes – d’ « imprimer » à domicile des objets comme des jouets,
des pièces détachées, des outils, des bijoux, des éléments de mobilier.
Hasbro fabricant mondial de jeux pour petits a conclu des accords avec la société 3D Systems afin de
réaliser de nouvelles plateformes de jeux. Ce partenariat combine la renommée mondiale basée sur
de solides licences et la puissance financière d’Hasbro, à l’expertise technique de 3D Systems.
Le but commun des 2 sociétés est de créer une gamme de jouets autour de l’impression 3D, en
cumulant la connaissance du secteur du jouet et le réseau de distribution de Hasbro avec la
technologie d’impression 3D et le catalogue de modèles de 3D Systems.
Makerbot propose Makerbot Digital Store, Le Digital Store a été mis en place par Makerbot pour
compléter l’offre de leur plateforme Thingiverse, en proposant des modèles payants de qualité
professionnelle à imprimer sur les imprimantes Replicator. Les premières collections du Digital Store
sont des collections tournées vers les enfants, principalement des figurines.
CGTrader est une marketplace de fichiers 3D lancée en 2011. La plateforme propose aux designers,
makers et fans d’imprimantes 3D de vendre ou d’acheter une sélection de plus de 45 000 modèles
3D. Le site propose différents types de modèles, ceux imprimables en 3D, ceux destinés à l’univers du
jeu-vidéo, mais aussi des fichiers 3D animés… et parmi plusieurs univers, de la joaillerie à l’art, en
passant par les accessoires pour téléphone ou pour la maison mais aussi l’architecture ou
l’automobile.
De son côté, Digital PlaySpace propose deux offres principales, les deux étant tournées vers la
création de modèles de maisons en 3D :
- Digital Dollhouse (Maison de poupée Digitale), grâce à laquelle vous pouvez créer votre intérieur de
maison de poupée idéal, meublé avec des objets recréés en 3D à partir de photos
- Dreamhouse Designer (Designer de Maison de rêve) qui vous permet de créer votre intérieur de
maison de designer de rêve et de la partager avec vos amis
Digital PlaySpace avait déjà signé en 2013 un partenariat avec 3D Systems et proposait l’impression
des maisons créées sur une imprimante Cube ou par le service d’impression à distance Cubify.
La possibilité d'imprimer leur création en pièce unique ou en petite quantité donne une opportunité
pour créer leur activité. S'ils souhaitent progresser plus rapidement et si les produits proposés sont
porteurs auprès des utilisateurs, ils pourront toujours faire appel au Crowdfunding dans le cadre d'un
projet de financement participatif.
Le digital modifie complément la relation avec le client et certains modèles économique. Avec le
temps l’impression 3D fera bouger les lignes.
Les internautes peuvent acheter, télécharger et imprimer à la maison ces modèles disponibles parmi
un large éventail d’univers : Art, Maison, Jouets, Bijoux, Gadgets, Outils…
L’outil Freestyle ring proposé par Jweel pour créer ses propres bijoux
Prototypage rapide
Pour des industries comme l’aéronautique, l’impression 3D apporte en effet de nombreux avantages
par rapport à une production traditionnelle. Elle permet en effet de :
Airbus comme d'autres industriels, réfléchit de plus à faire recours à l’impression 3D pour la
production de pièces de rechange sur de vieux appareils dont la production a été arrêtée. Elle leur
..
Exemple de modélisation : métal
Les premiers adeptes peuvent tester les imprimantes 3D en prenant un risque minime de perte de
capital ou de temps, en obtenant éventuellement un avantage dans la conception et le délai de
commercialisation des produits par rapport à leurs concurrents, tout en comprenant les coûts des
matériaux et les délais réalistes pour fabriquer les composants.
Exemples :
Récemment, nous avons vu les grands fabricants de chaussures Nike et New Balance utiliser
l’impression 3D pour fabriquer et personnaliser des éléments de leurs chaussures, ce qui aurait pris
beaucoup plus de temps, voire aurait été impossible, avec la fabrication traditionnelle.
L'exemple de la société Nike est un projet plus abouti, l'utilisation d’imprimantes 3D a permis aux
designers de Nike de prototyper et tester de nouveaux modèles de chaussures. La dernière née,
la Vapor HyperAgilit, apparaît comme futuriste mais va permettre aux joueurs de football d’exploser,
de freiner et de pivoter comme jamais.
Nike utilise les imprimantes 3D depuis un certain temps désormais, la première chaussure produite à
l’aide de ce processus a été la Vapor Laser Talon, mise à disposition d’une poignée d’athlètes. Il
s’agissait alors d’un concept plus que d’un produit abouti. Est ensuite venue la Vapor Carbon 2014
Elite qui a été effectivement portée par les joueurs de football au cours de cette année.
Le projet Bleu
Dassault Systèmes (DS) est un acteur incontournable de la 3D et qui plus est un acteur français.
Spécialisé dans le développement de logiciels pour la modélisation 3D, le groupe fournit au niveau
mondial de nombreux clients en particulier dans les domaines aéronautique et automobile comme
Airbus, Boeing, Michelin ou bien Renault. Pour promouvoir l’efficacité d’une utilisation conjointe de ses
logiciels et de l’impression 3D, le groupe a récemment collaboré avec Stratasys en lançant le projet
Bleu.
Peugeot Fractal :
Avec leurs surfaces anéchoïques conçues par design génératif, 82% des pièces de l’habitacle ont
été réalisées par impression 3d et seraient irréalisables autrement. Ce concept-car Fractal affirme le
savoir-faire de Peugeot et pourrait amener très sérieusement à envisager les possibilités de
fabrication additive sur les véhicules de série.
Dans le groupe PSA, DS a retenu des méthodes de travail issues du design paramétrique, un
processus de conception largement utilisé dans le monde de la couture ou de l’architecture. A
terme, DS devrait aussi utiliser l’impression 3D afin de réaliser des formes impossibles à produire
jusqu’à présent et d’aller vers l’ultra personnalisation.
Manufacturing industriel
Secteur aéronautique
Le projet de R&D RePAIR est un consortium qui a pour objectif de développer un système de
maintenance et de réparation destiné à l'industrie aéronautique. Malgré des coûts de production
unitaires encore élevés, les technologies additives sont déjà à l'œuvre. La réduction des coûts de
maintenance et de réparation est alors l'un des défis majeurs à relever.
Englobant l'ensemble des étapes du processus, de la prévision des besoins en pièces détachées à la
maintenance et la réparation des aéronefs in situ, RePAIR vise à apporter des moyens à l'industrie
aéronautique pour maximiser le rendement des processus, sans omettre, parallèlement, un double
objectif d'amélioration de la qualité et la fiabilité des pièces produites.
Airbus :
Airbus a réussi à produire plus de 1 000 pièces de vol grâce à des imprimantes 3D de chez Stratasys.
C’est d’ailleurs cette dernière qui a annoncé la nouvelle le 7 mai 2015. « Nous sommes très heureux
que la société Airbus ait adopté les solutions de fabrication additive de Stratasys pour son appareil
phare, l’A350 XWB. Les deux entreprises partagent une même volonté d’employer des technologies
innovantes pour la conception et la fabrication, en vue d’obtenir des avantages décisifs », explique
Dan Yalon, vice-président exécutif de Stratasys. Les pièces ont été produites en thermoplastique
ULTEM 9085 par le procédé Fused deposition modeling (FDM ou dépôt de fil), une technique
développée par Stratasys et seront utilisées en vol sur le modèle d’avion A350 XWB, livré depuis
décembre 2014. Le matériau, certifié conforme aux spécifications de matériaux d’Airbus, offre un
rapport résistance-poids élevé tout en étant conforme aux normes FST (inflammabilité, fumée et
toxicité). Ces pièces imprimées en 3D ont été employées en lieu et place de celles fabriquées de
façon conventionnelle, afin d’augmenter la flexibilité de la chaine d’approvisionnement et permettre
ainsi à l’avionneur de respecter ses délais de livraison.
Secteur Médical
Chirurgie dentaire
Impression 3D trouve aussi son utilité dans la chirurgie dentaire. Exit le plâtre qui vous encombrait
la bouche afin de réaliser des empreintes parfois peu précises. Désormais, votre mâchoire peut-être
répliquée quasi parfaitement en résine grâce à un scanner tridimensionnel.
Une technologie qui comporte d'énormes potentiels d'application: les chirurgiens-dentistes pourront
ainsi simuler en amont les opérations afin de poser au mieux les implants dentaires, avec pour
bénéfices un gain de temps certain et moins de risque de lésion du nerf dentaire.
De même que les prothésistes dentaires pourront fabriquer des couronnes et des implants sur mesure
adaptées au dixième de millimètre près à la mâchoire du patient.
Dentca : http://www.dentca.com/videos.asp
Ils sont fabriqués à partir du filament nylon d’une imprimante 3D. Ils peuvent aussi être portés par le
patient sans que cela n’affecte la qualité d’une radiographie du membre blessé.
L’Osteoid, est donc doté d’un système intégré capable d’accélérer le processus de réparation
naturelle des os. Des études médicales ont démontré que la diffusion d’ultrasons à basse intensité
permettait d’accélérer de 80 % la vitesse de réparation des os.
Le micro-robot peut analyser les cellules, les manipuler, éliminer des cibles ou changer de direction à
une échelle que nous ne pouvions pas atteindre auparavant. On peut le considérer comme une pince
microscopique capable de saisir et déplacer des cellules individuelles ou en groupe dans un
environnement 3D. »
Bioprinting
Impression de cartilage d’oreilles, impression de cœur à partir d’IRM pour préparer une intervention
chirurgicale.
Fabrication de prothèses :
L'impression 3D est de plus en plus utilisée pour la fabrication de prothèses de genou ou de hanche.
Grâce à l’acquisition d’une imprimante 3D, on peut reconstituer désormais les crânes d'un patient à
partir d’imageries de scanner. Les modèles réalisés permettent aux praticiens d’élaborer les plaques
qui entreront dans le processus de reconstruction opératoire. La chirurgie maxillo-faciale est,
rappelons-le, chirurgie reconstructrice qui peut être lourde et pointue et dont les bénéfices
psychologiques et physiologiques, pour des patients le plus souvent touchés par d’importants
traumatismes, sont évidents.
Maxence a 6 ans et est né sans main droite. Il doit devenir ce lundi 17 août le premier enfant français
équipé d'une prothèse imprimée en 3D, technologie peu coûteuse et ludique pour les enfants nés
avec une malformation d'un membre. "Ce n'est absolument pas médical. Il ne va pas subir de greffe,
ni d’opération. La prothèse sera scratchée et il pourra l'enlever à la guise", explique sa maman
Virginie Contegal à l'AFP.
Grâce à la technologie d'impression en 3D, ce type de prothèse ne coûte que 50 à 200 euros, selon la
taille de la main. Si l'enfant la casse ou la perd, elle est donc facile à remplacer. Les parents de
Maxence n'ont eux rien déboursé puisque qu'ils sont passés par l'association américaine e-NABLE,
qui a déjà permis à de nombreux enfants de bénéficier de cette technologie dans les pays
anglosaxons.
Exosquelette
Il existe des applications moins connues et développées, qui relèvent de la bionique, qu'on appelle
l'exosquelette. Cette technologie, essentiellement travaillée en vue d'un traitement dédié aux
handicapés moteurs (particulièrement les paraplégiques), devraient leur permettre de réaliser des
mouvements avant impossible, comme marcher par exemple. Grâce à l'imprimante 3D, on va
développer des exosquelettes parfaitement sur mesure, adaptés tant à leur physiologie qu'à leur
anatomie.
L'Université de Californie du Sud travaille à la mise au point d'un modèle géant dont la buse
d'impression déverse des couches de ciment. Ainsi, cette machine qui se présente sous la forme d'un
haut portique coulissant sur deux rails est à même de monter des murs en un temps record et à
moindre frais.
Pour ce faire, ce procédé appelé "Contour crafting" nécessite de disposer d'un modèle 3d de la
maison. Ce plan virtuel est transmis à un ordinateur qui pilote alors la buse d'impression alimentée par
une bétonneuse. Cette tête d'impression dépose alors des couches successives d'un béton à prise
rapide.
Les rails sur lesquels repose l'imprimante, suffisamment larges pour ne pas s'enfoncer dans la boue,
Exemple de deux structures de mur que peut créer cette imprimante à béton. Le premier, plus épais et
doublement renforcé en son centre est porteur. Le second, plus rapide à ériger, est une simple
cloison.
Kamermaker, qui signifie en néerlandais « constructeur de pièces » , est un container qui peut
imprimer des objets, voir des pièces, aussi grandes que lui (2x2x3,5m) et tout cela de façon mobile.
Imaginé par DUS Architects, ce pavillon utilise pour ses impressions du PLA, un bioplastique fabriqué
à partir de dérivés de maïs. Le Kamermaker a pour but de sensibiliser les individus au recyclage du
plastique et de nous montrer les possibilités qui s’offrent à nous, tant sur le plan architectural que
technologique.
DUS fera l'impression 3D de la maison à la ceinture de canaux d'Amsterdam du Nord. La maison
comprend plusieurs pièces qui seront imprimées individuellement puis assemblées.
Henkel développe un nouveau matériau spécialement conçu pour la Maison.
Winsun
La société Shanghai WinSun Decoration Engineering Co qui est à l’origine de ce baptême dans
l’industrie de la construction, explique travailler depuis plusieurs années sur la machine et les
matériaux de construction.
L’imprimante 3D développée par le groupe chinois est imposante, elle mesure 32 mètres de long, 10
mètres de large pour 6,6 mètres de hauteur et permet de réaliser des murs en seulement quelques
heures.
Le matériau d’impression utilisé est également innovant et éco-responsable, il s’agit d’un béton
composé à base de ciment et de fibre de verre, issus de déchets de construction. Les dix maisons
imprimées en 3D mesurent 200 m2 chacune
Secteur alimentaire
La viande
Modern Meadow s’est lancée dans la mise au point d’une imprimante 3D capable d’imprimer des
produits carnés. Des cellules souches animales sont distinguées et misent en culture pour finir dans
une cartouche d’impression, une fois imprimées elles s’agrègeront pour former un tissu biologique
similaire à de la matière carnée naturelle.
La pizza
La NASA présente un concept, l'imprimante 3D à Pizza est passée au prototype dont la dernière
avancée a été présentée au mois de novembre 2014. L'imprimante dispose ainsi de 3 têtes
d'impression, une pour la pâte, l'autre pour la sauce tomate et enfin une troisième pour le fromage.
L'imprimante est baptisée RepEap Mendel 3D est en réalité bien plus qu'une imprimante à Pizza
puisqu'elle assemble l'ensemble des éléments nutritifs nécessaires aux rations journalières des
astronautes.
XYZ Printing, un fabricant chinois, présente une imprimante 3D dont la particularité est d'imprimer...
des gâteaux. La machine étale les couches de pâtes comme les imprimantes 3D classiques le font
avec des matières plastiques. Il convient ensuite de faire cuire la préparation avant de pouvoir la
déguster. Elle utilise des ingrédients en tube, et peut en combiner jusqu'à trois. Par exemple, il est
possible de préparer une pizza avec un tube de pâte, un de sauce tomate, et un de sauce fromage.
Les recettes seront mises à disposition sur Internet, et il sera possible de concevoir ses propres
créations. De même pour les formes à donner à la recette (plus besoin d'acheter des moules).
Le chocolat
Histoire de l'imprimante 3D
Le procédé a été inventé en juillet 1984 par un ingénieur français, Jean-Claude André, puis breveté
industriellement aux Etats-Unis par Charles Hull, en 1986. Onze ans plus tard, le MIT (Massachusetts
Institute of Technology), à Cambridge, a mis au point une imprimante permettant le prototypage
rapide d'objets en plâtre, qui a aussitôt séduit les architectes et les designers et maintenant les
Makers.
Désormais, plusieurs techniques fonctionnent, de plus en plus sophistiquées : l'impression couche sur
couche, la fusion de fils de plastique, le transfert d'une image sur un film de résine, le modelage à jets
multiples, la stéréolithographie.
Ce qui est nouveau, c’est que cette prouesse, couplée à la baisse rapide du coût des appareils, peut
désormais apporter une rupture systémique sur le marché. La perspective de plus en plus réaliste,
pour chaque foyer, de posséder à domicile une machine permettant de fabriquer un nombre
considérable d’objets, est de nature à remettre en cause les fondements mêmes de la consommation.
À l’échelle industrielle, les conséquences envisageables sont encore plus marquantes. Avec
l’impression 3D un ingénieur a seulement besoin d’un logiciel de design assisté par ordinateur pour
fabriquer des prototypes beaucoup plus rapidement et à un coût bien moindre, ce qui aura un impact
sur la possibilité de multiplier les prototypes, mais aussi de créer des séries courtes. Il est également
possible d’innover par itérations beaucoup plus rapprochées. Au lieu d’avoir à créer un moule pour
chaque prototype, la même imprimante peut les créer tous, les plus simples comme les plus
alambiqués, avec exactement la même facilité. L’impression 3D est indifférente à la complexité.
La consolidation du secteur est loin d’être achevée. La technologie s’améliore rapidement. Tous les
deux ans, la vitesse d’impression des imprimantes est doublée comme le principe connu de la loi de
Moore.
La fabrication additive est définie par l’ASTM comme étant le procédé de mise en forme d’une pièce
par ajout de matière, par empilement de couches successives, en opposition à la mise en forme par
enlèvement de matière, tel que l’usinage. C'est aussi le nom donné à la technologie d'Impression
tridimensionnelle. Nous allons vers la fabrication de produits "soustractives" vers les produits de
fabrication "additives".
Additive Manufacturing (AM) est défini par la ASTM comme le «processus d'assemblage de matériaux
pour fabriquer des objets à partir des données du modèle 3D, le plus souvent couche après couche,
par opposition aux méthodes de fabrication soustractive.
L'impression tridimensionnelle (ou impression 3D) est une technique de fabrication additive. Trois
technologies principales coexistent :
alex@contat.com 16/10/15 69/128
Impression 3D : Etat de l'art par diStudio3D
• FDM (Fuse Deposition Modeling) : modelage par dépôt de matière en fusion
• La stéréolithographie (SLA) : une lumière UV solidifie une couche de plastique liquide
• SLS (Selective Laser Sintering) : le Fritage sélectif par laser, un laser agglomère une
couche de poudre.
Contrairement au nom qui fait penser à un concept identique à l'imprimante photo, l'imprimante 3D est
un dispositif dont le but est de permettre de créer et recréer divers objets en fonction de modèles
prédéfinis, ou en les modélisant de toutes pièces à l'aide de logiciels prévus à cet effet
Elle consiste en un procédé dit additif (en opposition aux découpes soustractives, par exemple) qui
dépose de très fines couches de matière les unes sur les autres et crée ainsi un objet.
La fabrication de l’objet passe d’un processus "soustractif" vers un processus "additifs".
Si plusieurs technologies d'impression existent aujourd'hui, des solutions les plus perfectionnées aux
moins onéreuses, le principe reste identique pour toutes : l'imprimante fait fondre un matériau ou au
contraire solidifie de la matière liquide, et enclenche un processus additif superposant toutes les
couches nécessaires à la fabrication. Dans le cas d'objets très complexe, le nombre de couches peut
se compter par centaines.
Lorsque l’on évoque l’impression 3D, le mot imprimante revient obligatoirement dans le texte qui
présente et décrit ce principe. Pour le grand public qui n’est pas forcement au faite de la
compréhension de ces principes de fonctionnement, le mot imprimante qui représente avant tout un
outil qui imprime sur du papier avec une technologie presque similaire pour tous les types
d’imprimante, ne facilite pas la compréhension du principe de l’impression 3D. Par ailleurs cet outil,
une imprimante, est devenu un objet familier pour chacun d’entre nous et son mode de
fonctionnement est compris de tous. De l’utilisation du mot imprimante dans l’explication et
présentation de l’impression 3D, il en résulte une incompréhension du principe de fonctionnement et
des modes d’utilisations proposés par la technologie de l’impression 3D.
Le mot « Modelage 3D » semble plus représentatif afin d’expliquer le principe et les possibilités
proposées par les technologies de l’impression 3D. Dans l’origine étymologique du mot moulage,
nous percevons la notion de forme, de volume et de fabrication. Par ailleurs, quand nous évoquons le
mot moulage, notre imagination ne nous contraint à aucune forme prédéfinie. Les matériaux et les
matières premières que nous pouvons utiliser, ne sont nullement limités. L’utilisation d’aucune matière
première n’est obligatoire comme un socle de démarrage. Cette perception de liberté de création,
forme, matière, volume, est très représentatif pour expliquer des possibilités offertes par l’impression
3D. Le mot « Modelage 3D » est adapté à l’explication et à la compréhension des principes et
possibilités offertes par le processus de l’impression 3D.
La technologie de l’impression 3D n’est pas nouvelle, mais un grand changement s'opéra autour des
années 2006, lors de l’apparition d’une licence de fabrication d’imprimante 3D open source, le
concept RepRap (Replicating Rapid-prototyper) était né.
Une communauté émergea autour de ce projet dont la propagation exponentielle favorisa la floraison
de nombreuses variations (voir l’arbre généalogique de la famille RepRap
reprap.org/wiki/RepRap_Family_Tree).
Une technologie jusqu’alors réservée à l’industrie et aux grandes entreprises est désormais à portée
de main d’entreprises plus modestes et de bricoleurs enthousiastes.
http://www.priximprimante3d.com/brevet/
Le Fused Deposition Modeling est une marque déposée par l'inventeur de la technologie de dépôt de
filament en fusion, Stratasys.
SLA : Stéréolithographie
La stéréolithographie est considérée comme étant à l’origine des procédés d’impression 3D,
avec le premier modèle breveté en 1986 par Charles Hull et la première machine commerciale
développée par 3D Systems en 1988.
Ce procédé, connu sous le nom de ® SLA (stereolithograph apparatus), utilise le principe de photo-
polymérisation pour fabriquer des modèles, en résines acrylates ou époxys et en ABS, de toute taille
alex@contat.com 16/10/15 71/128
Impression 3D : Etat de l'art par diStudio3D
et de géométrie complexe avec une grande précision. Avant l’impression, un fichier numérique 3D est
obtenu via un logiciel de CAO, le fichier, souvent en format STL (Standard Tessellation), est transmis
à la machine, où un second logiciel réalise une découpe du modèle en plusieurs couches
d’impression d’épaisseur fixe.
Dans ce procédé, la pièce est imprimée sur une plate-forme horizontale, plongée dans un liquide
plastique monomère. Initialement, la photo-polymérisation du monomère est provoquée par un rayon
de lumière ultra-violette contrôlé à l’aide de déflecteurs (axe x et y) qui sont des miroirs très précis
montés sur des galvanomètres. Le faisceau laser balaie la surface de résine liquide en fonction du
modèle 3D numérique transmis à l’imprimante.
Une fois qu’une couche de matériau est solidifiée, la plate-forme descend de la valeur de l’épaisseur
de la couche suivante et une nouvelle section est solidifiée. Ainsi, il y a autant de cycles que de
couches nécessaires pour obtenir le volume complet de la pièce.
A différence des autres techniques comme le Frittage Sélectif par Laser, le Dépôt de Matière Fondue
et l’impression 3D par PolyJet, un post-traitement au four est nécessaire pour finir la polymérisation et
accroître au maximum la résistance du matériau, puis nettoyer la pièce avec un solvant.
Une variante plus rapide pour l'impression du modèle est au stade de prototype avancé.
MIP-SL (pour mask-image-projection-based stereolithography). Elle consiste à découper dans un
premier temps le modèle 3D en une multitude de couches horizontales en deux dimensions. Dans un
deuxième temps, chaque masque est projeté sur la surface d’une résine liquide photodurcissable
alors qu’une lumière est projetée sur la résine pour la durcir selon la forme du masque. L’opération est
alors répétée couche par couche jusqu’à obtention du modèle.
Cette technologie est plus souvent utilisée pour le prototypage dans tous les domaines de l’industrie
grâce à sa rapidité, mais, selon la qualité de l’imprimante, il est aussi possible d’obtenir des pièces
immédiatement fonctionnelles.
Annoncée pour 2015, Helios sera vraisemblablement une imprimante haut de gamme. Elle pourrait
révolutionner les méthodes utilisées par les imprimantes 3D actuelles.
La technologie du frittage sélectif par laser FSL (SLS, Selective Laser Sintering, en anglais) est une
technique de prototypage rapide par frittage (chauffés et fusionnés) laser sélectif sans phase liquide.
Il est utilisé pour créer des objets 3D, strate par strate, à partir de poudres qui sont frittées ou
fusionnées grâce à l'énergie d'un laser de forte puissance.
Cette technique est similaire à la stéréolithographie, mais une poudre est utilisée (au lieu d'un
photopolymère liquide). Un laser puissant solidifie localement la surface de poudre et l'agglomère aux
couches précédentes par frittage. Une nouvelle couche de poudre est ensuite étalée et le processus
recommence.
A ce jour (2014), le brevet à l’origine du procédé d’impression 3D SLS (pour Selective Laser Sintering)
est dans le domaine public. Longtemps réservée uniquement aux industriels et aux bureaux d’études,
L’imprimante Factum produit des objets à partir d’une poudre polymère, identique à celle utilisée dans
des imprimantes 3D utilisant la technologie de Selective Laser Sintering. Au lieu d’utiliser un Laser
comme dans cette dernière technologie, l’imprimante 3D FACTUM utilise une lampe qui expose une
zone plus grande de matériau, mais le chauffe à moindre température. Pour référence, la lampe est
environ 10 000 fois moins puissante que les lasers utilisés pour du SLS. Etonnamment, mais elle
permet une impression beaucoup plus rapide. Par exemple, des objets de la taille d’un doigt auraient
été imprimés en moins d’1 seconde, là où il aurait vraisemblablement fallu plusieurs dizaines de
minutes pour obtenir le même résultat à partir des technologies actuelles.
D'autres évolutions sont en devenir, Le laboratoire ORNL du département américain de l'Energie, s'est
associé à l'entreprise américaine Cincinnati Inc., pour réaliser un prototype d'imprimante 3D, 200 à
500 fois plus rapide. Il devrait permettre d'imprimer des objets en polymère jusqu'à 10 fois plus large
qu'actuellement. La société spécialisée dans le design et la fabrication de systèmes de production à
grande échelle et le laboratoire publique souhaitent mettre en place un processus industriel qui
permette par cette rapidité accrue une production à plus grande échelle et à moindre coût.
Le projet a réuni de prestigieux partenaires industriels, tels que BAE Systems (aéronautique),
Cobham Antenna Systems (équipements de télécommunication dans l’espace) ou Unilever (produits
de grande consommation). Les universités ont de plus travaillé avec la société Xaar, spécialisée dans
les têtes d’impression à jet d’encre, et qui a participé à développer la technologie d’impression pour
FACTUM.
Cette technologie pourrait permettre d’ouvrir de nombreux horizons. En effet, là où aujourd’hui les
moules pour produire des pièces plastiques sont excessivement chers, certaines sociétés font le choix
de produire leurs pièces en aluminium par fabrication soustractive afin d’éviter le coup des moules
quand les quantités sont suffisamment faibles. Avec cette technologie qui permet de supprimer le coût
des moules, ces sociétés auraient à nouveau le choix dans le matériau à utiliser pour leur production
de petites séries.
CLIP de Carbon 3D
La start-up américaine Carbon 3D, a présenté une imprimante 3D innovante lors de la
conférence TED de Vancouver début 2015. Celle-ci utilise une technologie dénommée CLIP
(Continuous liquid interface production). Pour cela, la machine polymérise la matière en projetant des
rayons UV dans un réservoir de résine. Comme dans les techniques DLP/SLA : un projecteur vidéo
projette une image UV sur une résine photosensible qui se solidifie sous l'action des rayons. Mais
cette technique – la photopolymérisation - rencontre traditionnellement un problème d’inhibition due à
la réaction avec l’oxygène de l’air, si bien que les pièces ne sont pas toujours bien polymérisées.
Les inventeurs du procédé CLIP ont tiré parti de ce problème. La partie inférieure du bac de résine
(par où arrivent les rayons UV, voir schéma ci-dessous) n’est plus une simple vitre mais est
volontairement perméable à l’oxygène de l’air. L'oxygène réagit avec la résine, si bien que les trente
premiers microns de résine restent liquide, et l’objet solide ne se forme que plus haut. L’objet est tiré
en continu de cette « zone morte » de trente microns qui reste en permanence liquide.
Procédés complémentaires
DLP
DLP, Digital Light Processing utilise une LED UV comme source de lumière pour la polymérisation de
la résine et sur une matrice de micro-miroirs permettant d’impacter cette résine en plusieurs points
simultanément. Similaire à SLA.
Outil de nettoyage
Synthèse
Source : 3D Natives
Si vous souhaitez scanner des objets réels pour créer vos modèles, vous voudrez probablement les
retoucher dans un logiciel de CAO. Il existe plusieurs formats de fichiers pour la modélisation 3D mais
la majorité des outils de FAO utilisent le format STL. Tous les fichiers STL n’en sont pas pour autant
imprimables. Un modèle imprimable doit fournir des indications précises pour imprimer l’objet dans sa
globalité et il ne se contente pas de donner uniquement la forme finale à la machine, il sera utile de
connaitre voir de maîtriser certains outils de modélisation 3D.
STL
Le format de fichier STL est un format utilisé dans les logiciels de stéréolithographie. Ce format a été
développé par la société 3D Systems. Ce format de fichier est utilisé par de nombreuses autres
sociétés. Il est largement utilisé pour faire du prototypage rapide et de la fabrication assistée par
ordinateur. Le format de fichier STL ne décrit que la géométrie de surface d'un objet en 3
dimensions. Ce format ne comporte notamment pas d'informations concernant la couleur, la texture
ou les autres paramètres habituels d'un modèle de conception assistée par ordinateur.
Les blancs (espaces, tabulations, retours à la ligne) peuvent être utilisés partout dans le fichier sauf
au sein des nombres, ou des mots. Les espaces entre les codes "facet normal", et, "outer loop" sont
obligatoires (ce sont des mots réservés).
Outils d'acquisition
Un scanner 3D est un appareil qui analyse les objets ou leur environnement proche pour recueillir
des informations précises sur la forme et éventuellement sur l'apparence (couleur, texture, …) de
ceux-ci. Les données ainsi collectées peuvent alors être utilisées pour construire des images de
synthèse en trois dimensions (objets numériques) à des fins diverses. Des images numériques en 3D
d'objets scannés servent à la conception industrielle, à la conception d'orthèses et de prothèses, à la
rétro-ingénierie, pour le contrôle qualité (référentiel numérique) ou pour la documentation d'objets
culturels.
Scanners :
Le Sence de 3D Systems
Le Sense fonctionne de la manière suivante : un motif infrarouge est projeté depuis l’appareil puis est
capturé par les deux caméras. Les informations sont ensuite renvoyées en temps réel à l’ordinateur
qui reconstitue tout ça en un modèle 3D reconnaissable. L’utilisation de l’infrarouge n’est toutefois pas
sans poser de problèmes selon les matériaux des objets scannés.
Isense de 3D Systems
ISense est un scanner qui se clipse sur la tablette pour numériser en trois dimensions et en temps
réel un objet ou une personne.
La société 3D Systems propose un capteur qu'il est possible d'attacher à un iPad. Techniquement,
iSense capture en 3D un objet ou une personne. Il est ensuite possible de transférer les données vers
un logiciel d'édition 3D ou une imprimante compatible.
Fuel3D
Fuel3D se présentait alors comme un scanner 3D manuel développé initialement par une équipe de
l’université d’Oxford pour l’industrie de l’imagerie médicale, le Fuel3D est le premier scanner 3D à
combiner des caméras ‘stéréo’ pré-calibrées et de l’imagerie photométrique. Concrètement, vous
n’avez qu’à pointer le modèle et cliquer sur le bouton de capture. Une fois la prise de vue effectuée
(en moins de 5 secondes), l’image brute est convertie en données géométriques couleurs par le
logiciel intégré au scanner. Le fichier 3D peut ensuite être visualisé sur ordinateur, modifié et imprimé
en 3D.
Go Scan 3D
Un scanner 3D simple, portable et abordable, qui permet à des personnes de formation et de milieux
différents de numériser sans effort la forme 3D de n’importe quel objet.
Une évolution qui simplifiera la pratique du scan 3D, est proposée par le département de Computer
Vision and Geometry du Swiss Federal Institute of Technology de Zurich consiste à "capturer" la
géométrie d'un monde en 3D. Cette technologie reste cependant compliqués d'utilisation. Cette
pratique n'est ainsi pas accessible au grand public et n'était jusqu'alors que peu praticable de manière
nomade. Une application conçue par le département de Computer Vision and Geometry du Swiss
Federal Institute of Technology de Zurich a mis au point une application disponible sur smartphone à
la manière de Trimensional capable de scanner objets et visages en 3D et répondant ainsi aux
lacunes de la discipline. De la même manière que l'on pointe son téléphone en direction de la cible à
photographier, l'utilisateur fait simplement tourner son téléphone autour d'un objet pour faire
apparaître sa forme en 3D comme si l'on voulait obtenir plusieurs angles d'une image. Plus l'utilisateur
insiste et plus l'application prend de prises de vues pour étendre le modèle 3D. Le retour sur l'écran
est en fait quasiment immédiat ce qui permet à l'utilisateur de couvrir les zones manquantes du scan
de l'objet. Cette possibilité constitue un avantage important par rapport à d'autres systèmes qui
reconstituent le modèle plus tard via une solution basée sur le cloud.
Sketchup
Sketchup est un logiciel de modélisation 3D, d'animation et de cartographie orienté vers l'architecture.
Ce logiciel se caractérise par des outils simples (rotation, extrusion, déplacement, etc.), application
téléchargeable gratuitement et qui permet de se familiariser avec la conception 3D. Dans sa version
grand public, Sketchup est simple de prise en main et d'ergonomie, mais se révèle limité. Toutefois, il
peut servir à l'impression 3D, même si les puristes se tournent plus volontiers vers des solutions plus
complètes.
123D (Autodesk)
Autodesk livre une suite logicielle en ligne, destinée directement aux possesseurs et futurs
possesseurs d'imprimantes 3D. Tout est gratuit et très simple à prendre en main, que ce soit 123D
Design qui permet de modéliser en 3D, ou 123D Catch et Make qui peuvent générer des modèles
tridimensionnels à partir d'images ou de diapo 2D. L'inscription de base est gratuite et seuls les
comptes premium sont payants. Mais sans rien payer, on peut déjà créer pas mal de fichiers qui
serviront à matérialiser toutes vos idées.
Tinkercad (Autodesk)
Tinkercad est une application en ligne, une web app de modélisation 3D simple et intuitive.
Adobe
Les designers peuvent utiliser le populaire logiciel de traitement d’images Photoshop pour concevoir,
adapter ou imprimer leurs objets 3D, de la suite Creative Cloud.
Photoshop est compatible avec de nombreuses imprimantes 3D personnelles, comme la MakerBot
Replicator, mais le logiciel permet aussi aux utilisateurs d’envoyer automatiquement leurs documents
pour être imprimés par le service en ligne Shapeways.com, qui permet d’imprimer dans une multitude
de matériaux, incluant le plastique, certains métaux et de la céramique.
Plusieurs plateformes en ligne, comme Shapeways.com, permettent aussi aux designers de vendre
leurs propres objets au grand public directement, incluant des bijoux, des étuis pour téléphones
intelligents, etc.
Open SCAD
Est un modeleur paramétrique très puissant, libre :
BRL-Cad
BRL-CAD est un logiciel libre de conception assistée par ordinateur initialement développé par l'armée
américaine. Il est actuellement distribué sous licence GPL
Ce logiciel est particulièrement puissant et disponible sur de multiples OS, distribué sous licence GPL.
BRL signifie Ballistic Research Laboratory. Pas d’évolution depuis 2013.
FreeCad
FreeCAD est un logiciel de modélisation 3D libre pour la CAO, orientée vers le génie mécanique et le
design de produits, mais qui vise également d'autres disciplines, telles que l'architecture ou d'autres
branches de l'ingénierie. FreeCAD est un logiciel à conception paramétrique, il est doté d'une
architecture modulaire, qui permet l'ajout de nouvelles fonctionnalités très simplement, sans devoir
modifier le noyau de l'application.
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Impression 3D : Etat de l'art par diStudio3D
Art of Illusion
Art Of Illusion est un logiciel gratuit de modélisation et de rendu 3D en open source.
Entièrement conçu avec le langage Java, reste tout de même moins facile d'accès que certains autres
éditeurs WYSIWYG.
L’outil peut se prendre en main assez intuitivement, pour peu que l'on se montre curieux et recèle de
bonnes idées, dont un multi-view bien pensé.
Meshlab
Généralement, les fichiers .stl issus de scans 3D ne sont pas exempts de défauts. Meshlab analyse le
rendu 3D des modèles et traite les maillages de manière à polir les surfaces et réparer les anomalies,
type meshes trop complexes. Le logiciel est utilisé par certaines sociétés et organisations pour la
restauration d'oeuvres d'art ou leur duplication.
GLC PLayer
Ce lecteur gère beaucoup de formats de modélisation différents et permet leur classification en
albums. COLLADA V1.4, 3DXML V3 & V4 (Ascii), OBJ, 3DS, STL (Ascii + Binaire),
Le projet PrintToPeer
Les logiciels pour imprimer en 3D sont très nombreux. Entre les logiciels propriétaires (Cubify,
MakerBot MakerWare, etc.) et les logiciels Open Source (Cura, Repetier, Replicator G, Slic3r, etc.) ne
sont pas toujours simples à configurer et pas toujours compatibles avec les différents systèmes
d’exploitation (Linux, Mac OS, Windows, etc). Une interface web accessible depuis n’importe quel
navigateur Internet (et donc depuis n’importe quel système d’exploitation, même mobile) répond au
besoin d’harmonisation des différents drivers pour piloter toutes les imprimantes 3D du marché.
Baptisé PrintToPeer (à ne pas confondre avec le célèbre modèle de réseau PeerToPeer), ce projet
est en fait un ensemble d’applications incluses dans une distribution RaspberryPi personnalisées et
accessibles via une API (interface de programmation) unique. Grâce à ce boitier qu’on pourrait
assimiler à un serveur d’impression, on peut notamment gérer les utilisateurs, la mise en réseau et la
planification des tâches des imprimantes 3D.
Octoprint
OctoPrint est un logiciel qui permet d'envoyer du gcode à des imprimantes 3d dont la particularité est
son architecture client/serveur, ce qui peut le rendre accessible en réseau via un navigateur.
C'est aussi pratique parce que ça permet de contrôler plusieurs imprimantes depuis le même
ordinateur, tout en envoyant des fichiers à imprimer depuis n'importe quel ordinateur du réseau.
Les auteurs du projet décrivent l'« autoréplications » comme la capacité à reproduire les composants
nécessaires à la construction d'une copie de la machine elle-même. C'est l'un des buts du projet.
Avec les technologies qu'elle utilise, la machine - telle qu'elle est dimensionnée - ne peut que produire
des pièces de petite taille. Aujourd’hui il existe des projets de Big RepRap, la BigRep.
Il n'était possible dans les premières versions de ne produire que du plastique (ABS et PLA), mais
dans les versions actuelles, il est également possible de produire des éléments en métal conducteur,
après un changement de tête du RepRap, ainsi que tous les nouveaux matériaux grâce à leur rapide
évolution.
Imprimantes personnelles
Aujourd'hui, on peut acheter des imprimantes d'entrée de gamme, relativement basiques, pour
quelques centaines d'euros. Le prix des imprimantes 3D baisse rapidement, à cause des progrès
technologiques, mais aussi du fait de l'expiration de certains brevets et d'une concurrence de plus en
plus forte Il n'y a pas si longtemps, ces mêmes imprimantes coûtaient plusieurs milliers de dollars.
Dans les années à venir une croissance rapide du marché de l'imprimante 3D apportera une baisse
des prix. Certaines imprimantes 3D plus performantes, capables de fabriquer des objets de plus
grande dimension et avec plusieurs buses, voient également leur prix baisser.
Doodle3D
Imprimez de 2d à 3D vos propres dessins avec Ultimaker et Doodle3D, Doodle3D vous permet de
dessiner à main levée sur votre tablette et d’envoyer votre création à une imprimante 3D en WiFi.
N’importe qui peut faire un dessin sur un smartphone ou une tablette, la WiFi-Box Doodle3D convertit
votre simple dessin en sculpture 3D ».
Autre modèle : le Lixpen est un nouveau stylo d’impression 3D, développé par la startup anglaise Lix
Pen Ltd. Le Lixpen permettra d’extruder du plastique, de type ABS ou PLA à une température
comprise entre 160°C et 230°C. Il est alimenté via un câble USB et nécessite un temps de chauffe de
seulement une minute. Le Lixpen présente deux boutons pour contrôler l’extrusion ainsi que la vitesse
d’impression du filament alors qu’un système de LED permet d’indiquer la mise à température.
BioPen
BioPen est une imprimante 3D portable spécialement conçue pour les chirurgiens. Elle a été créée
dans le but de leur offrir la possibilité d’imprimer directement des cellules musculaires ou osseuses
pendant l’acte chirurgical.
Présenté sous la forme d’un stylo, BioPen a été développé par les ingénieurs de l'Université de
Wollongong, en Australie. Le dispositif se destine à des fins médicales notamment pour la
régénération d’un os ou la réparation d’un cartilage. Au lieu d’extruder du plastique chauffé, le stylo
d’impression 3D utilise des cellules souches en guise d’encre. Ces dernières baignent dans une
culture de croissance à base d’algues pour assurer leur développement. Le tout est ensuite recouvert
d’une couche de gel. Une source de lumière UV intégrée se charge de solidifier la matière extrudée.
Ce qui permet d’obtenir une sorte de coque de protection pendant le processus de guérison. Comme
le chirurgien intervient sur la partie du corps endommagée, les cellules souches une fois implantées
peuvent se multiplier et se différencier en différentes cellules spécifiques. Outre les cellules, le
principe fonctionne également pour implanter des médicaments afin d’accélérer la repousse d’un
tissu.
Lumifold
La 3D Lumifold est la première imprimante 3D SLA vraiment transportable. Une fois pliée ses
dimensions sont 250 x 120 x 30mm, elle est donc peu encombrante et légère.
Le procédé d’impression utilisé par l’imprimante Lumifold est basé sur de la résine de polymère
photosensible. Cette résine durcie à la lumière. Un projecteur situé au-dessus de la cuve contenant la
résine s’allume donc pour constituer couche par couche l’objet 3D sur une plateforme mobile à
l’intérieur de la cuve.
Dotée d'une structure entièrement en acier et des guidages de types CN, la principale nouveauté de
cette nouvelle version, c'est l'ajout d'un capteur Z qui ajuste automatiquement le plateau chauffant
(amovible) en hauteur, let fait descendre dès que l'imprimante est éteinte. A4 Technologie évoque
aussi une plus grande facilité pour séparer les pièces imprimées du support d'impression, y compris
pour les plus fines, ce qui permet entre autres d'imprimer directement des assemblages montés, sans
que les pièces ne restent collées. Les spécifications données par le fabricant annoncent un volume
d'impression de 140 x 140 x 135, pour une vitesse d'impression allant de 10 à 100 cm3/heure
maximum.
• l'intégration de capteurs assurant le réglage automatique de la hauteur et du
parallélisme du plateau,
• une meilleure séparation des pièces de leurs supports d'impression,
• un maintien optimisé des pièces sur le plateau chauffant avec martyr amovible,
• un logiciel plus convivial et offrant davantage de possibilités,
• une meilleure qualité d'exécution avec un mode plus fin.
MarketBot
La Replicator Mini porte bien son nom en offrant un volume d’impression réduit de 10 x 10 x 12,5 cm.
Il s’agit de l’entrée de gamme des modèles de MakerBot. La machine est livrée en version plug&play
et ne nécessite aucun calibrage, un gros plus pour ceux qui souhaiteraient se mettre à l’impression
3D.
Enfin, la Replicator Z18 est la version professionnelle des imprimantes 3D proposées par MakerBot
avec un volume de 30.5 x 30.5 x 45.7 cm.
Comme la Replicator Mini et la Replicator 5ème génération, elle se connecte via USB (clé ou câble),
Ethernet ou WiFi et proposera une app mobile et une mini-caméra embarquée pour gérer ses
impressions. Côté performance, rien de nouveau, on est toujours sur du 100 microns de hauteur de
couche.
3D Systems
La Cube 3 est dans la lignée directe de la Cube, la première génération et l’entrée de gamme des
imprimantes 3D proposées par 3D Systems. Elle est annoncé avec une vitesse d’impression deux fois
plus rapide que ses concurrentes pour un volume d’impression plutôt restreint de 15,25 x 15,25 x
alex@contat.com 16/10/15 92/128
Impression 3D : Etat de l'art par diStudio3D
15,25 cm et un poids de seulement 8kg. L’épaisseur de couche minimale est de l’ordre de 75 microns,
il sera possible d’imprimer en plusieurs matériaux ou couleurs simultanément via un double extrudeur
à partir de PLA ou d’ABS.
Avec la CubePro, on passe à la gamme supérieure, dites »prosumer » (à la limite entre une utilisation
domestique et professionnelle). Comme sa grande sœur la CubeX, la CubePro est proposée en trois
versions : single, dual ou triple extrudeur pour multiplier jusqu’à 3 coloris ou matériaux à base d’ABS,
de PLA ou PVA.
Son volume d’impression reste le même que son ainé à 27,5 x 26,5 x 24 cm pour un poids compris
entre 36 et 38,5 kg. L’épaisseur de couche minimale avoisine les 75 microns pour des précisions sur
les axes X et Y de l’ordre de 0,2 mm. La vitesse d’impression atteint 15 mm/seconde. L’imprimante
est livrée avec le logiciel Cube compatible Windows et Mac ainsi qu’une licence pour le logiciel de
modélisation CubifyInvent. Elle se connecte via WiFi ou USB.
Comme pour la première génération des imprimantes de 3D Systems, on retrouve dans la Cube 3 et
la CubePro un style épuré qui rappellera à beaucoup le design de la marque à la pomme. La facilité
de prise en main et d’utilisation de ces machines plaira sûrement à un public néophyte de l’impression
3D.
ZEUS a toutes les fonctionnalités désirées d’une imprimante : très facile d’utilisation, elle injecte de
l'encre, scanne, faxe et copie. Mais cet appareil possède une singularité : au lieu d’éditer des feuilles
de papier il conçoit des objets en 3D.
De plus, ZEUS offre une réelle possibilité de partage : grâce au fax intégré, il est possible de
transmettre un objet 3D à un tiers : si l’interlocuteur possède l'imprimante, il peut recevoir
physiquement le produit envoyé après avoir validé l’impression. Alors que les imprimantes 3D mettent
déjà leurs performances au service de la médecine, des marques et des créatifs, il est fort probable
qu’elles prennent désormais place dans les foyers des particuliers. Grâce au système intelligent qui
connecte les imprimantes, le modèle ZEUS offre la possibilité d’échanger toujours plus de choses. Et
dorénavant, de véritables objets.
Printrbot
Imprimantes FDM Californienne sur base RepRap, best buy.
Ultimaker
Imprimante FDM 3mm plateau chauffant, un must.
Zortrax
Imprimante FDM Polonaise, must mais pas de plateau chauffant et consommables propriétaires.
Robox
Zmorph
Imprimante Polonaise sur base RepRap à 12 têtes interchangeables, extruder 1.75 et 3mm, simple et
double, mélangeur, laser, chocolat, fraiseuse, pâte et céramique.
Tobeca
Imprimante Française sur base RepRap
Lulzbot
Imprimantes FDM Américaine sur base RepRap
FormLabs
Imprimante Américaine SLA personnelle, Form 1 et Form 2.
U print de Statasys
Les imprimantes 3D uPrint SE sont conçues pour les applications de bureau : elles offrent un
encombrement de seulement 66 x 66 cm et proposent 2 enveloppes en fonction des modèles : 203 x
152 x 152 mm pour la 3D uPrint SE - 203 x 203 x 152 mm pour la 3D uPrint SE Plus. Grâce à la
technologie FDM de Stratasys (modélisation par dépôt de fil en fusion) éprouvée, l’imprimante 3D
uPrint SE crée des modèles avec le matériau ABSplus, qui est en moyenne 40 % plus résistant que le
plastique ABS standard, ce qui fait d’elle une imprimante idéale pour tester la forme, l’ajustement et le
fonctionnement des modèles et des prototypes. L’imprimante 3D uPrint SE est également équipée
d’un système de retrait du support soluble de nouvelle génération (SR30), qui permet de retirer le
matériel du modèle sans les mains.
Spécifications
Compartiments matériel 1 ou 2 (le deuxième compartiment du matériau est optionnel, pour des
travaux d'impression plus longs et sans surveillance)
Impression
Dimensions et poids
Dimensions du produit 660 x 660 x 762 mm (système d'enlèvement : 430,3 x 431,3 x 483,3)
(L x P x H)
Contenu
Contenu de la boîte uPrint SE: Imprimante ; compartiment du matériau ; bobine d'ABS ivoire ;
bobine du matériau du support ; bases (x6) 3D uPrint SE 8 x 6 pouces ;
logiciels ; kit de remplacement d'embouts pour 3D uPrint SE ;
documentation ; cordon d'alimentation ; outils d'installation
uPrint SE Plus: Imprimante ; compartiment du matériau ; bobine d'ABS
ivoire ; bobine du matériau du support ; bases (x6) 3D uPrint SE 8 x 8
pouces ; logiciels ; kit de remplacement d'embouts pour 3D uPrint SE ;
documentation ; cordon d'alimentation ; outils d'installation
Imprimante de production
Stratasys
Série Idea
La série Stratasys Idea met l'impression 3D à la portée de tous en proposant des imprimantes 3D
professionnelles destinées aux individus et aux petites équipes, pour accélérer la créativité.
Série Design
Réduisez les délais de production et optimisez la qualité en fabriquant des prototypes dans vos
propres locaux grâce aux imprimantes 3D de la série Stratasys Design
Série Production
Conçue pour rationnaliser la fabrication tout en élargissant vos possibilités de gestion de prototypes
de grandes dimensions et production souple des pièces en petit volume.
Prodways
Les imprimantes ProJet™ Série 3000 sont l’outil idéal de communication et d’échange entre les
concepteurs, les décideurs et le client final.
En effet, ces machines basées sur la technologie MJM (Modélisation à Jets Multiples), brevetée et
propriété de 3D Systems permettent en quelques heures de réaliser des prototypes en résine
synthétique ou cire dont la précision et l’état de surface sont quasi parfaits.
Z Corp
En 1995, Z Corp. obtient une licence exclusive pour l'utilisation d'une nouvelle technologie
d'impression 3D développée au MIT. Les imprimantes 3D de Z Corp.utilisent une technologie
nommée Powder bed and inkjet head 3d printing, utilisant des têtes d'impression permettant de
déposer un liant à des endroits déterminés le long d'un lit de poudre. Par la suite, une mince couche
de poudre est saupoudrée sur le dessus du modèle et le processus se répète. Lorsque le modèle est
complet, la poudre non-liée est retirée.
Z Corporation a été acquise par 3D Systems le 3 janvier 2012 et les imprimantes renommées
ZPrinter.
Imprimantes spécifiques
Impression horizontale
Cette imprimante 3D anti-gravité appelé « Mataerial » est une petite révolution en soit. Elle permet en
effet de créer des objets 3D sur n’importe quel support indépendamment de son inclinaison ou de sa
texture, et surtout, sans structures de soutien.
Le dispositif robotique et la technologie d’extrusion mise au point par l’équipe permet de neutraliser
l’effet de la gravité lors de l’impression 3D. Le processus offre ainsi une grande souplesse dans la
création d’objets en produisant des courbes en 3 dimensions au lieu de plis successifs en deux
dimensions. Contrairement aux calques 2D qui ignorent la structure de l’objet, la trajectoire 3D peut
suivre les lignes de fuite et courbures exactes d’un objet pour une forme parfaitement lisse et
naturelle.
BigRep
Avec l’imprimante 3D Open Source BigRep One, on peut envisager d’imprimer en 3D tout un tas
d’objets grandeur nature, du meuble design au robot humanoïde en passant pourquoi pas par le
châssis d’une imprimante 3D de taille réduite (printception).
Cette imprimante 3D FDM surdimensionnée au volume d’impression record de 1147 x 1000 x 1 188
mm a été pensée et créée par l’artiste allemand Lukas Oehmigen et son ami Marcel Tasler pour
imprimer leurs œuvres avec facilité en une seule fois.
Le châssis en aluminium intègre des éléments issus des machines CNC réputées pour leur
robustesse et deux extrudeuses compatibles avec de nombreux matériaux (ABS, PLA, PVA, Nylon,
HDPE, PC, TPE, Laywood et Laybrick). Ainsi, malgré sa grande taille, la BigRep One peut réaliser
des impressions par couches de 100 microns.
Galatéa de Drawn
Présentée pour la première fois à Paris en juin 2014, à l’occasion de la Maker Faire de Paris,
l’imprimante 3D géante de Drawn avait attiré la curiosité de nombreux visiteurs de par sa taille et son
look futuriste. Et pour cause, Galatéa est un bras robotique ultra-moderne issu d’une ancienne usine
automobile aujourd’hui démantelée. Après plusieurs modifications apportées à la machine et des mois
de tests, le robot Galatéa est aujourd’hui prêt à passer à l’étape supérieure : imprimer en 3D des
meubles et des objets de décoration à la demande ! Pour se faire, la startup a décidé de passer par la
plateforme de crowdfunding Kickstater pour accélérer son développement.
Les fonds levés serviront notamment à « financer la participation à des salons afin de distribuer le
mobilier déjà imprimé » explique Sylvain Charpiot, co-fondateur de Drawn. Avec le reste, la
startup espère aussi pouvoir créer une version plus compacte de Galatéa pour faciliter
son déplacement et fabriquer directement sur place. D’ici quelques années, la startup souhaite
finalement « fonder un réseau de boutiques où il sera possible de personnaliser soi-même le mobilier
et de le voir se produire sous les yeux du client ».
Drawn compte également impliquer ses clients dans la fabrication en proposant des designs
personnalisables et les produire localement, devant leurs yeux. Par exemple, une chaise peut être
imprimée en deux heures seulement.
Une telle accélération pourrait changer beaucoup de choses. En effet, l’un des principaux problèmes
de l’impression 3D est le temps que prennent actuellement les impressions. En supprimant ce
problème, une nouvelle barrière sauterait. Cela permettrait probablement à l’impression 3D de devenir
une technologie compétitive pour de la production manufacturière de masse.
Ce partenariat est signé dans le cadre de la politique lancée par les Etats-Unis afin de développer les
technologies permettant une relocalisation de la production industrielle. Le laboratoire Oak’s Ridge
signe des partenariats avec des sociétés privées dans le but de développer des innovations
américaines, permettant une plus grande compétitivité de l’économie d’outre atlantique. Oak’s Ridge a
choisi de travailler sur ce sujet avec la société Cincinnati Incorporated car il s’agit d’une société
américaine ayant cumulé une réelle expertise dans la fabrication de machines industrielles. La
réalisation de la machine se fera par itérations, à partir d’une machine déjà existante du catalogue de
Cincinnati Incorporated, plus spécifiquement un système de découpe laser utilisé pour des
fabrications métal. Les partenaires vont y associer des capacités d’impression 3D et développer les
capacités de la machine ainsi composée, tant du point de vue matériel que logiciel.
Le modèle fonctionnel a été inauguré lors de la visite du président Barack Obama, venu annoncer un
financement à hauteur de $259 millions pour la création d’un centre de fabrication avancée en
partenariat avec l’université du Tennessee et du Oak Ridge National Laboratory (ORNL). Comme
pour la Strati, l’équipe d’ingénieurs à eu recours à la BAAM (pour Big Area Additive Manufacturing),
une imprimante 3D XXL développée par Cincinnati Incorporated et ORNL, capable de déposer
des couches issues d’un mélange de carbone et de plastique ABS au rythme de 18kg/h.
Groupe Gorgé
En 2013 le groupe Gorgé se diversifie dans l’impression 3D en acquérant 88 % du capital du fabricant
de machines de fabrication additive Phidias Technologies pour un montant de 4,84 millions d’euros.
Le dirigeant fondateur de Phidias, André-Luc Allanic, garde les 12 % restants et ses fonctions
opérationnelles. Cette jeune société française, qui a réalisé 1 million d’euros de chiffre d’affaires en
2012, a développé une technologie qui permet de polymériser simultanément deux millions de points
sur une résine photosensible, au lieu de déplacer un faisceau laser. Ce système breveté repose sur
l’utilisation de LED UV comme source de lumière pour la polymérisation de la résine et sur une
matrice de micro-miroirs permettant d’impacter cette résine en plusieurs points simultanément
(technologie dite DLP, Digital Light Processing). Cette technologie permet d’associer une grande
précision à une rapidité d’exécution supérieure aux autres technologies de fabrication additive
existantes.
Les systèmes de Phidias sont déjà utilisés par l’industrie dentaire, pour réaliser des moules. Une
nouvelle résine, en cours de réalisation, permettra bientôt la fabrication directe de prothèses grâce à
l’intégration de céramique.
L’imprimante Phidias coûte aux environs de 300 000€. Ce n’est déjà plus un gadget, mais un véritable
outil de production industrielle. «Depuis deux ans, la technologie réalise beaucoup de progrès. Cela
devient maintenant intéressant de fabriquer de petites séries en impression 3D. De ce premier rachat
nait Prodways.
En mars 2015, le groupe Gorgé rachète Initial, qui fabrique des pièces par impression 3D aux
secteurs du luxe, de la santé, de l’aéronautique et de l’automobile et acquisition des actifs de la
société anglaise Norge Systems.
Notons aussi qu'en juin 2015, la filiale Prodways réalise une levée de fonds de 25 millions d’euros.
Récemment Prodways s’est rapproché de la société chinoise Farsoon et du Texan Varia 3D expert
dans la maintenance des machines à frittage de poudre. Ce partenariat stratégique entre le Groupe
Gorgé et le chinois Hunan Farsoon High Tech associe les expertises historiques de Dr. Xu, fondateur
de Farsson et référence mondiale dans le domaine du frittage de poudre depuis près de 20 ans et du
Dr. André-Luc Allanic, co-fondateur de Prodways et inventeur de la technologie MOVINGLight®. Cette
association permettra également d'étendre leur offre de technologie au frittage de poudre et métal. Au
premier semestre, Groupe Gorgé affichait une progression de 72 % de son carnet de commandes
pour un chiffre d'affaires multiplié par plus de sept, à 8 millions d'euros.
Stratasys :
Fondé en 1989 par Scott Crump, Stratasys est un acteur incontournable de l’impression 3D qui s’est
initialement fait connaître pour sa technologie FDM avant de fusionner en 2012 avec l’israélien Objet
et son procédé PolyJet. Stratasys frappait une nouvelle fois très fort en 2013 en s’offrant pour 400
millions de dollars MakerBot, le plus important fabricant d’imprimantes 3D personnelles.
3D Systems :
3D Systems est, au côté de Stratasys, leader mondial du marché de l’impression 3D. Fondée en 1986
par Chuck Hull, la société a grandi au fil d’une campagne d’acquisitions, commencée en 2001. A
l’origine spécialisée dans stéréolithographie (SLA), la société maîtrise désormais d’autres
technologies de fabrication, comme la SLS (selective Laser Sintering) grâce au rachat de DTM en
2001 et de Phenix System en 2013; la technologie Polyjet, et enfin FDM (fused deposition modeling)
par l’acquisition de la société botObjtects en janvier 2015. Les récentes acquisitions de 3D System ont
en effet permis à la société d’étoffer son portefeuille de solutions. En juillet 2014, la société a acheté la
compagnie d’imagerie médicale Simbionix, quelques mois après, la société belge LayerWise,
spécialisée dans l’impression 3D et la production de pièces en métal. 3D Systems cherche aussi à
étendre son territoire. L’acquisition d’EasyWay Group, fournisseur chinois de solution d’impression
3D, en avril 2015 a donné naissance à 3D Systems China.
Aujourd’hui, 3D Systems touche de nombreux secteurs industriels, de l’aéronautique à l’automobile en
passant par l’énergie, l’architecture, l’éducation et le médical. La société cible aussi le grand public. La
preuve avec une de ses dernières annonces. Fin août, elle a dévoilé un ''photomaton 3D'', qui permet
à l’utilisateur de commander une statue à son effigie. Ces photomatons devraient être installés dans
des centres commerciaux, des gares ou des aéroports.
alex@contat.com 16/10/15 105/128
Impression 3D : Etat de l'art par diStudio3D
En 2015, le chiffre d’affaires de 3D Systems atteint 643 millions d’euros.
EOS :
EOS offre depuis 1989 des solutions d’application optimisées de « e Manufacturing » par frittage laser
(fusion laser) pour le développement de produits ou la fabrication.
EOS est le leader mondial dans le domaine du frittage laser. Le frittage laser est un procédé de
fabrication additive et la technologie clé pour la « e Manufacturing ».
EOS vend des systèmes dans plus de 32 pays. La société occupe plus de 350 collaborateurs dans le
monde dont env. 280 à son siège de Krailling près de Münich.
Les clients de EOS proviennent des branches les plus diverses comme par exemple l’industrie
automobile, la fabrication de moules et d’outillage, le domaine aéronautique et spatial, la technique
médicale, des applications industrielles, ainsi que de l’industrie des produits de consommation. EOS
élabore des pièces en divers matériaux sur la base de polymères ou métal et offre aussi un large
spectre d’applications.
Autodesk :
L’éditeur de logiciel Autodesk est en proue pour promouvoir l’impression 3D. Au-delà des logiciels de
conception, Autodesk a mis à disposition une plate-forme logicielle et une imprimante Open-Source à
destination des entreprises comme du grand public.
L’an dernier, l’éditeur de logiciel Autodesk lançait son imprimante 3D Ember et une plate-forme
logicielle ouverte dédiées à la fabrication additive appelée Spark. L’objectif de Spark est d’unifier la
façon de piloter les imprimantes, car aujourd’hui, il existe autant de logiciels de pilotage et de
traitement de données que d’imprimantes différentes. Pour pousser les professionnels à adopter
l’impression 3D, l’éditeur a lancé il y a un an un fonds d’investissement de 100 millions de dollars.
L’argent, mis à disposition des entreprises, permettra de développer des projets et mener des
recherches dans le domaine de la fabrication additive. Un bon moyen pour l’éditeur d’étendre son
réseau de clients.
Carbon 3D CLIP :
La société californienne Carbon 3D a lancé en 2015 un procédé permettant d’accélérer ce processus
de 25 à 100 fois !
Pour ce faire, elle a développé une technologie baptisée Clip (pour Continuous Liquid Interface
Production Technology), qui exploite la puissance de la lumière et de l’oxygène pour modeler une
résine liquide photosensible.
Cent millions c’est le montant en dollars de la levée de fonds que vient de finaliser la start-up
américaine Carbon3D. Google, via sa branche d’investissement Google Ventures, est le leader de ce
nouveau tour de table aux côtés d’autres participants dont l'entrepreneur russe Yuri Milner, Reinet
Investments ou encoreSequoia Capital et Northgate Capital. C'est la première fois que la firme de
Mountain View manifeste un tel intérêt pour l'impression 3D.
Luxexcel :
Pour développer ses activités, la société hollandaise vient d’annoncer une levée de fond de 5 millions
d’euros auprès d’investisseurs européens. LUXeXcel Group est l’inventeur d’un procédé d’impression
3D révolutionnaire dénommé « Printoptical », permettant le prototypage et la production de verres et
de composants d’optiques.
ExOne
La société ExOne est connue pour être l’une des sociétés cotées de l’impression 3D. C’est un
fabricant d’imprimantes 3D industrielles, spécialisé dans le travail du métal et du sable. La société a
été créée en 2005 comme un spin-off de Extrude Hone Corporation, un fabricant de machines
industrielles.
ExOne possède actuellement la plus grosse machine d’impression 3D en sable au monde, qui permet
de réaliser des moules en sable de grande taille mais aussi d’autres types de pièces.
Concernant le métal, ExOne a construit son offre autour d’une technologie du MIT dont la société a eu
une licence exclusive qu’elle a contribué à développer depuis 1996, d’abord en tant que Extrude Hone
Corporation, puis en tant qu’ExOne.
Ces 2 acquisitions ont été faites dans le but d’une verticalisation du métier d’ExOne (intégration de
services amont, aval ou connexes à son cœur de métier). Les 2 sociétés proposent des technologies
ou services déjà intégrés par ExOne. En effet, MWT a développé une technologie de micro-ondes qui
est utilisée pour faire la post production de certains moules imprimés en sable. Elle permet en effet
d’améliorer la qualité des impressions et d’en réduire le coût final en comparaison avec d’autres
systèmes de postproduction.
Microsoft :
Pour Windows 8.1, Microsoft propose une application d’impression 3D. Baptisée 3D Builder.
C'est sous la forme d'une application à télécharger gratuitement que Microsoft propose de vous mettre
à la modélisation 3D. Baptisée 3D Builder, cette dernière vous permettra d'exporter vos créations aux
formats : « .STL /.OBJ/ .3MF ». Mais aussi d'importer des fichiers téléchargés d'autres boutiques, et
de les retoucher.
Ils se trouvent être très pratique pour se faire la main et réaliser ses premiers tests. Très hétéroclites,
cela va du jeu d'échecs à un petit train, en passant par une pince à billet ou des boutons pressions.
La prise en main est plutôt agréable et de ce fait assez accessible à un public non-initié.
Uniquement disponible en anglais, si vous souhaitez l'essayer, vous trouverez 3D Builder sur le
Windows Store. Relativement intuitif et bien imagé, la langue ne devrait pas vous poser de problème.
HP :
HP avait fait ses premiers pas dans la construction additive en vendant des imprimantes 3D
Stratasys rebadgées mais en 2014 a annoncé des vraies imprimantes 3D avec sa propre
technologie, ou plutôt un clone d’une technologie existante.
La technologie d’HP porte le nom de Multi Jet Fusion qui combine fusion de poudre et dépôt d’encre
en 4 étapes, une évolution de leur technologie Memjet Waterfall.
Epson :
A l’occasion de son 30ème anniversaire (2013), le groupe japonais Epson, a annoncé l’intention de se
lancer dans la fabrication et la commercialisation d’imprimantes 3D multi-matériaux d’ici 5 ans.
Dell :
Dell a annoncé un partenariat exclusif avec MakerBot pour commercialiser la gamme d’imprimantes
3D Replicator ainsi que les scanners Digitizer. Les produits sont disponibles à l’achat depuis le 20
février 2014 sur le site américain du fabricant d’ordinateurs et doient cibler principalement les PME.
Dell avaient acheté 5000 Zortrax en janvier 2014 pour soutenir le lancement de la société polonaise.
Siemens :
Siemens croit en l’avenir de la fabrication additive. Bien au-delà des classiques usages en
prototypage rapide, l’industriel commence à l’utiliser pour une pièce de turbine à gaz. Il met en avant
de très importants gains de temps et la possibilité de réaliser des pièces inaccessibles à l’usinage
traditionnel.
Quand d’autres entreprises évitent de communiquer sur l’utilisation des machines de fabrication
additive ou évitent de répondre aux questions précises, Siemens se dévoile. En dehors du
prototypage rapide, application classique, Siemens a déjà mis en place deux applications de
fabrication avec des machines à fusion sélective par laser (SLM). D’abord un système de réparation
rapide des brûleurs endommagés, depuis octobre 2013. Le temps de réparation a été réduit de 90%
et les coûts de 30%. Il n’y a plus d’usinage à réaliser et Siemens a installé des machines dans
différentes filiales pour être au plus de près de ses clients.
CANON :
Canon a annoncé en octobre 2015 produire prochainement une imprimante 3D conçue 100% en
internet mais a signé un contrat de distribution de machines avec 3D Systems début 2015.
Nous pourrions aussi faire une liste "à la Prévert" pour présenter les investissements croissants pour
ce secteur d'activité. Les différents acteurs privés ou publics ont pris conscience de l'importance de
cette mutation à venir et des investissements nécessaires afin d'établir leur positionnement dans ce
secteur naissant.
La durée et le tempo de déploiement de certaines technologies sont différents en fonction des
secteurs concernés.
Le secteur des TIC, des réseaux, des mobiles, de l’internet en général, se positionnent dans le cadre
d’une mutation très rapide, on évoque souvent qu’une année dans ces secteurs d’activités correspond
à une « année chien » soit l’équivalent de sept années hommes.
Les barrières à l’entrée pour un nouveau fabricant de matériaux sont grandes et verrouillées par les
constructeurs en place. Ceux qui se lanceront sur le marché devront aller défier les fabricants sur
leurs propres terrains mais aussi s’adapter rapidement aux développements de nouvelles machines,
tout en proposant des prix compétitifs.
Aujourd’hui les matériaux les plus utilisés dans la fabrication additive sont les photopolymères (dans
les procédés de frittage laser par poudre) et les thermoplastiques (type ABS ou PLA), suivis par les
thermoplastiques en poudre, les poudres métalliques et les poudres inkjet.
Il est essentiellement destiné aux imprimantes 3D abordables à usage personnel, il est possible d'en
trouver de toute sorte. Il peut être noir ou blanc, de couleurs, et l'on trouve même certains fils
plastiques fantaisie transparents ou phosphorescents. On en distingue à l'heure actuelle de trois types
différents :
ABS
L'ABS (acrylonitrile butadiène styrène) est le matériau le plus proche du plastique traditionnel, que ce
soit en termes de résistance ou de longévité.
L'ABS est un polymère technique très utilisé aussi dans la carrosserie des voitures, les appareils
électroménagers et dans de nombreuses applications de capotage. Il appartient à la famille des
thermoplastiques mais contient une base d’élastomère à base de polybutadiène qui le rend souple et
résistant aux chocs.
L’ABS (acrylonitrile butadiène styrène) fond entre 200 et 250 ºC et peut supporter des températures
très basses (- 20 ºC) comme élevées (80 ºC). En plus de sa bonne résistance, ce matériau permet
d’obtenir une surface polie, est réutilisable et peut être soudé par procédés chimiques (en utilisant
l’acétone). Cependant, il n’est pas biodégradable et rétrécit au contact de l’air, raison pour laquelle la
plateforme d’impression est chauffée afin d’éviter le décollement des pièces.
L’ABS est employé principalement dans la technique de dépôt de matière fondue (FDM) et, en
conséquence, il est disponible avec la plupart des imprimantes maisons. En outre, un dérivé de l’ABS,
sous forme liquide, est utilisé dans les procédés SLA et PolyJet.
PLA
Le PLA (acide polylactique) est un matériau biodégradable et fabriqué à partir de ressources
renouvelables comme l'amidon de maïs et de cannes à sucre.
Il présente l'énorme avantage d'être issus de ressources biodégradables comme le maïs ou certaines
plantes, ce qui en fait un plastique bien plus écoresponsable.
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Impression 3D : Etat de l'art par diStudio3D
Cela rend le PLA respectueux de l'environnement et très sûr pour travailler avec.
L’une de ses caractéristiques principales est son faible rétrécissement à l’impression 3D, raison pour
laquelle des plateaux chauffants ne sont pas nécessaires lors de l’impression par la technique FDM (à
185 ºC) et l’on obtient des pièces d’une meilleure précision. Enfin, grâce à sa non-toxicité, ce matériau
est couramment utilisé pour des objets destinés au contact alimentaire.
En comparaison avec l’ABS, le PLA est plus difficile à manipuler du fait de sa vitesse élevée de
refroidissement et de durcissement. Il peut également s’abîmer et se déteindre au contact de l’eau.
Il est sensible à l’eau, un passage répété en machine à laver ou un séjour prolongé en extérieur
risquent d’abîmer l’objet.
D’un point de vue technique, les recherches ont porté sur l’accélération du processus de formation
(sous forme de cristallisation) du PLA avait comme conséquence une meilleure résistance aux
températures élevées.
PVA et HIPS
Le PVA est quant à lui le plastique le plus onéreux mais aussi le plus fragile, sa principale
caractéristique est d'être totalement soluble à l'eau, généralement utilisé comme matériau de support.
Des plastiques solubles peuvent également être utilisés pour imprimer les supports d’impression (en
fonction de la complexité et de la technologie utilisée pour la pièce désirée), qui par la suite seront
dissous. Les plastiques solubles les plus employés actuellement sont le HIPS (Polystyrène Haut
Impact) et le PVA (Alcool Polyvinylique) que l’on peut dissoudre avec du d-limonène et de l’eau
respectivement.
Il existe de nombreux alliages à base de PLA, pierre, bois, bambou, olive, ébène,
carbone, cuivre, laiton, bronze, café, liège, etc…
Conçus afin d’être utilisés avec des imprimantes 3D qui fonctionnent sur le principe de dépôt de
matière fondue (FDM), ces matériaux sont disponible sous forme de filaments. Celui du bois est
composé de bois recyclé et d’un liant inorganique à base des polymères, et le filament de pierre
(LayBrick) est composé à base de minéraux ressemblant à la poudre de craie. Mais le plus innovant
réside sans le fait que les objets ont le look (avec différents effets) et l’odeur du bois et, dans le cas de
la pierre, on peut obtenir tant des surfaces lises comme rugueuses, tout en variant la température
d’extrusion.
Nylon
Le filament nylon est un consommable très intéressant pour l'impression 3D à technologie FFF/FDM.
En effet le filament nylon permet une très bonne adhésion entre les couches. Les objets 3D en nylon
présentent ainsi une bonne flexibilité. Par ailleurs le nylon est résistant à l'acétone, à l'inverse de l'ABS
et du PLA. Ce thermoplastique nécessite une température d'impression élevée (jusque 260°C).
PC Polycarbonate
Le polycarbonate (PC), est un thermoplastique, nouveau venu dans le domaine de l'impression 3D. Il
se caractérise par une forte résistance aux chocs et à la chaleur. Aussi on retrouve ce plastique dans
la fabrication des CD et DVD, dans les casques de moto, les phares de voiture et dans l'industrie
aérospatiale.
Il nécessite des températures d'impression et de plateau chauffant élevées.
POM
Basé sur le Polyoxyméthylène, ce filament permet l'obtention d'objets très solides. Il constitue une
alternative de choix face à l'ABS.
Ce filament est à privilégier pour la production de pièces techniques nécessitant précision et solidité.
Pour des impressions réussies il sera nécessaire de monter en température aussi bien au niveau de
l'extrudeur que du plateau chauffant. Les supports d'accroche au plateau de type raft/brim/perf board
peuvent s'avérer nécessaire.
PET
Le filament PET se caractérise par sa transparence et par son importante rigidité.
Il permet la production d'objets extrêmement résistants. Aussi on le retrouve dans le domaine de
mécanique et de la fabrication de bijoux.
PEI ULTEM
Les polyétherimides (PEI) font partie des polyimides thermoplastiques. Ce sont
des polymères amorphes hautement résistants à la chaleur ; la thermostabilité est due à la présence
de la structure imide. Ils sont moins visqueux et donc plus facilement transformables que les
polyimides purs à cause de la présence de liaisons éther (-C-O-C-), qui diminue la rigidité des
chaînes.
Ces polymères de hautes performances ont été synthétisés pour la première fois en 1982 par General
Electric Plastics. Un exemple de famille de PEI commerciaux est l'Ultem de Sabic Innovative Plastics.
Commercialisé pour les imprimantes 3D Systems.
PEEK
Le filament PEEK est doté de propriétés techniques et mécaniques remarquables en milieu agressif
et à chaud. Il est très solide et résistant aux hautes températures ainsi qu'aux composants chimiques.
Ce plastique trouve son usage majoritairement dans l'industrie automobile, le matériel de sécurité,
l'industrie pharmaceutique.
Polypropylène
Le polypropylène (PP) est connu pour sa résistance à l’abrasion et sa capacité à absorber les chocs,
en plus d’une relative rigidité et flexibilité.
Un des inconvénients est sa faible résistance aux températures et sa sensibilité au rayonnement UV,
raison pour laquelle plusieurs fabricants d’imprimantes ont développé des dérivés de ce matériau, les
simili-polypropylènes, afin de renforcer ses propriétés physiques et mécaniques. Entre autres, on
trouve la gamme VisiJet de chez 3D Systems dont les matériaux offrent une grande flexibilité comme
le VisiJet Flex ou ceux qui ont une grande rigidité et une résistance plus élevée à la chaleur (130 ºC)
et à l’humidité comme le VisiJetHiTemp ou la gamme DurusWhite de chez Objet. Enfin, EnvisionTEC
propose un simili-polypropylène (le LS600) pour la fabrication de pièces d’un grand niveau de détail.
L'imprimante 3D Mark One, conçue par une start-up américaine, est capable de réaliser des pièces en
fibre de verre, nylon, PLA, mais aussi en fibre de carbone. L'intégration de cette matière ultra légère et
résistante (20 fois plus que le plastique) pourrait bien servir à la conception des pièces de compétition
(sports automobiles, etc.) ou encore trouver une place dans les domaines aéronautique et aérospatial.
Verre
LUXeXcel Group est l’inventeur d’un procédé d’impression 3D révolutionnaire dénommé
« Printoptical », permettant le prototypage et la production de verres et de composants d’optiques.
La technologie « Printoptical » est un procédé breveté unique pour imprimer des verres fonctionnels
sans aucune étape de finition. La possibilité de designer des prototypes, de fabriquer des produits
d’optiques et de les recevoir en seulement quelques jours est une grande avancée pour les
professionnels du secteur.
LUXeXcel explique qu’aujourd’hui il n’y pas de grandes différences entre imprimer un unique
prototype, 100 exemplaires ou 10 000 pièces d’un produit final, impliquant des réductions de coûts et
de temps de production importants.
Récemment, la compagnie hollandaise avait annoncé la première impression 3D mondiale d’une
paire de lunettes complète (monture et verres correcteurs). La technologie développée par LUXeXcel
a été récompensée en 2013 en étant nommée parmi les 50 technologies les plus disruptives par
Deloitte et en remportant un prix de l’innovation par Accenture.
Résines
Les résines peuvent être thermoplastiques ou thermodurcissables (ploymérisation) et elles constituent
le matériau de base de plusieurs techniques comme la stéréolithographie (SLA) et le PolyJet, et
permettent d’obtenir des objets en finition mat ou brillant, blancs, noirs et même transparents. Ces
dernières, ont une géométrie et une fonctionnalité limitées, mais la qualité et la douceur de la surface,
en plus de sa transparence, sont systématiques. Dans tous les cas, il est possible de réaliser un
processus de coloration et n’importe quel autre traitement post-impression.
Des résines haute précision sont mises à disposition par i.materialise, lesquelles sont parfaites pour
des modèles réduits (100x100x100 mm max.) nécessitant un grand niveau de détail géométrique
avec une surface poli, fine et sans effet d’escalier au niveau des couches. La couleur du matériau est
un off-blanc et, même si elle est faisable, la coloration n’est pas recommandée du fait de la possible
perte de détail liée à la peinture.
Algopack
La transformation d'algues brunes en un matériau rigide. Une alternative au plastique qui pourra être
utilisée dans l'impression 3D, au même titre que l'amidon de maïs, comme substitut écologique. Le
"seawed filament", c'est son nom, pourrait faire son apparition.
Seaweed Filament (SWF), qui utilise des algues brunes sauvages récoltées en Bretagne
La fabrication à partir d'algues présente un avantage de taille : présentes en nombre sur le territoire,
elles n'ont besoin ni d'eau, ni de pesticide, ni d'engrais. Elles ne consomment pas non plus de terre
arable, comme c'est le cas pour les matériaux nécessaires à la fabrication de biocarburant par
exemple.
Papier
L’entreprise Mcor Technologies a choisi de contourner les difficultés des technologies actuelles
d’impression 3D couleur (utilisation de différents matériaux de couleur ou utilisation de liants colorés).
Pour obtenir des couleurs incroyables, ils ont utilisé une technologie que l’on maîtrise depuis des
centaines d’années : l’impression papier.
Le principe est en soit assez simple. Une fois votre modèle 3D transféré à la Mcor Iris, celle-ci va le
décomposer en centaines de fines tranches (ou couches). Une imprimante papier qui se trouve
directement au sein de la machine va justement se charger d’imprimer chacune de ces couches. Une
feuille A4 standard correspond donc à une couche de votre objet.
Céramique
Présent dans les applications médicales, sanitaires ou industrielles et étant le matériau phare des arts
de la table (cuisine et déco), la céramique est de plus en plus utilisée dans l’impression 3D.
Les objets céramiques peuvent être imprimés avec la technique du frittage sélectif par laser (SLS) à
partir d’une poudre sèche préalablement comprimée, ou par solidification du matériau en état liquide,
processus ressemblant à la technique FDM avec une tête d’impression modifiée.
Sur le marché on trouve plusieurs offres de chez EOS pour la fabrication de moules: Le Ceramics 5.2,
un sable de silicate et d’aluminium très résistant à la chaleur; le Quartz 4.2 et le Quartz 5.7, des
sables de quartz enduits de résine phénoliques permettant d’imprimer des formes complexes.
Sable
Le sable est utilisé principalement pour la fabrication des moules de fonderie mais il peut être aussi
très utile dans le domaine de l’architecture quand il est combiné avec d’autres matériaux
Une autre machine a été mis au point par un groupe de chercheurs de l’Institute for Advanced
Architecture of Catalonia (IAAC) avec le projet Stone Spray marchant avec de l’énergie solaire et avec
du sable de plage mixé avec un liant.
Béton
Le même principe d’impression des céramiques peut être utilisé pour imprimer du béton ou n’importe
quel autre matériau composite fabriqué à partir d’une pâte humide. Le MIT Media Lab a développé
une machine d’impression 3D de grandes pièces de polyuréthane où le béton est coulé, ce qui permet
la fabrication de portes, fenêtres, murs de construction, etc…
Tissus biologiques
Aujourd’hui, il est désormais possible de parler d’impression 3D de tissus humain fabriqués à partir
d’une structure en gel sur laquelle les cellules vivantes sont injectées pour commencer la construction
du tissu biologique. La limite de cette technique est l’alimentation constante en sang pour permettre
aux cellules de rester vivantes lors de l’impression. C’est un domaine en plein recherche et
développement.
La société pionnière dans cette technologie est Organovo avec l’imprimante NovoGen MMX
BioPrinter, mais il y a aussi d’autres entreprises comme EnvisionTEC et différentes universités qui ont
des modèles de machines pour répondre à cette nouvelle tendance, très importante dans l’avenir des
transplantations et du domaine pharmaceutique en général.
Cires
Principalement utilisés pour le moulage en fonderie tant pour des pièces mécaniques, des pièces
d’art, dans l’odontologie que pour la fabrication des bijoux. Plusieurs types de cire sont disponibles sur
le marché : La société 3D Systems propose le VisiJet Prowax, le Visijet Hi-Cast et le VisiJet Dentcast
Dental Wax-up pour les imprimantes 3D ProJet 3500 et Projet 5000 qui fonctionnent sur la
technologie MultiJet. Par sa part, Solidscape, de chez Stratasys, commercialise le 3Z Model, le 3Z
Lab Cast, le plusCast et l’Indura Cast, pour la gamme d’imprimantes 3Z (Max, Lab, Studio, Pro) qui
utilisent une technique similaire à celle de MultiJet. Enfin, on trouve aussi des solutions en machines
et en matériaux chez EnvisionTec et chez Objet (technologie Polyjet).
Textile
Loin d'être en reste, le secteur de l'habillement se montre également très prometteur. On pense
notamment aux sous-vêtements conçus à base de Cosyflex (un tissu étirable et biodégradable
imprimé à partir d'élastomères et de filaments de coton), aux chaussures de sport imaginées par Nike
(qui après nous avoir proposé de customiser nos baskets via son site NIKEiD se lance désormais
dans l'impression 3D) ou encore à la robe en nylon de Dita Von Teese (première robe intégralement
sortie d'une imprimante 3D).
Marbre
La disposition du matériau de poudre de marbre, composé de poudre très fine de l’industrie, constitue
aujourd'hui l'un des problèmes de l'environnement dans le monde entier. Pendant le processus de
coupe, environ 25 % de la masse initiale de marbre est perdue sous forme de poussière.
3D Marble - Eco-conception est née dans les carrières de marbre de Coreno Ausonio, dans le sud du
Latium en Italie, visant à préserver ces territoires où la production industrielle de masse se trouve.
S'il est mélangé avec des résines spéciales et catalysée par des rayons ultraviolets, ces substances
peuvent être ramenés à une vie nouvelle et transformés en matière première idéale pour l'impression
3D, avec techniquement pas les limites d’utilisation, de l'architecture à la conception, de l'art et de la
mode à des fins industrielles.
La poussière de marbre produite dans le quartier industriel de Coreno Ausonio a une densité
moyenne de 2,7015 g/cm3 (grammes / centimètre cube) et est entièrement fait de CaCO3 (carbonate
de calcium). Microscopie électronique à balayage (MEB) montre la présence de particules d'une taille
allant de quelques dizaines de nanomètres (nm) à 150 microns. La méthode de 3D Marble - Eco-
conception consiste à mélanger cette poudre avec un polymère sensible à la lumière pour créer un
nouveau matériau pour l'impression 3D.
Aliments divers
Chocolat, cheeseburger, gnocchi, ravioli, baguettes de pain, pizza...
Start-Up Barçelonaise Natural Machines vient de présenter une étrange imprimante 3D appelée
Foodini capable de créer des cheeseburgers (le pain et le fromage), des gnocchis, des raviolis, du
chocolat.
La machine n’a pas vocation à remplacer demain des machines performantes comme les robots
cuisiniers actuels mais ses créateurs parlent d’une nouvelle manière d’appréhender la cuisine
Pratiquement la machine intègre 6 capsules qui accueillent autant de préparation différentes.
L’imprimante contient son propre logiciel et une interface tactile.
Le confiseur américain Hershey qui produit entre autre les Smarties et les KitKat pour le compte de
Nestlé sera peut-être la première marque à lancer des services d’impression 3D de nourriture auprès
du grand public. Le groupe a en effet annoncé au cours du CES de Las Vegas en 2014 un partenariat
avec 3D Systems qui commercialise la gamme d’imprimante Cube et qui s’apprête à lancer ChefJet,
une imprimante 3D pour l’alimentaire.
Leur collaboration a donné naissance en 2015 à la CocoJet imprimante spécialisée chocolat et ils ont
présenté une version imprimant des bonbons en sucre.
3D Systems a réalisé l'acquisition de deux entreprises afin de renforcer sa présence dans ce secteur.
La société APP (American Precision Prototyping) et sa société sœur APM (American Precision
Machining) sont deux prestataires de services sur le prototypage rapide et la production utilisant des
technologies avancées. Elles ont développé une grande expertise dans les secteurs industriel et
aérospatial. Ces acquisitions viennent donc renforcer le segment QuickParts de 3D Systems aux US.
Stratasys
Fondé en 1989 par Scott Crump, Stratasys est un acteur incontournable de l’impression 3D qui s’est
initialement fait connaître pour sa technologie FDM avant de fusionner en 2012 avec l’israélien Objet
et son procédé PolyJet. La technologie PolyJet est réputée pour ses surfaces lisses et détaillées, ainsi
que pour sa capacité à combiner plusieurs matériaux en une seule pièce. Elle utilise une méthode de
type jet d'encre pour réaliser des pièces à partir de photopolymères liquides en fines gouttelettes,
immédiatement séchées par rayonnement ultraviolet.
Par ailleurs Stratasys a fait l’acquisition de la société MakerBot qui représente un complément
stratégique sur l’offre de l’impression 3D ouvrant des pans d’applications encore plus grands vers un
public plus large d’utilisateurs.
Z Corporation
Z Corporation, a acquis en 1995 une licence de la technologie d'impression mise au point par le MIT
(Massachusetts Institute of Technology) : ses imprimantes ZPrinter réalisent une fabrication d'objets
laminés en projetant un liant dans une poudre composite. C'est la technologie LOM (Laminated Object
Manufacturing). Particularité de ces machines : elles s'appuient sur des têtes d'impression jet d'encre
standards HP. Ce dernier fournit des modèles monochromes, mais aussi polychromes, qui servent à
la production de prototypes d'appareils électriques ou de bouteilles de shampooing, en incluant
l'application des logos et stencils habituellement réalisée au stade du packaging sur la chaîne de
production.
Hewlett Packard
Selon les annonces de la stratégie commerciale annoncée, le géant de l'informatique Hewlett Packard
présentera une imprimante 3D lors de l'année 2015. Selon elle, les ingénieurs de la firme ont résolu
les deux principaux problèmes liés à l'impression 3D. C'est le marché des professionnels qui sera
dans un premier temps visé par HP. Le prototypage de projets est désormais réalisable comme
jamais auparavant. La direction de Hewlett Packard croit fermement à la forte croissance de
l'impression 3D. En effet, d'un marché établi à 2,12 milliard d'Euros en 2012, il devrait atteindre 11
milliards de Dollars en 2021.
HP compte donc fonctionner en deux temps. Partant du principe que les particuliers passeront d'abord
par des imprimeurs professionnels pour des objets de haute qualité. Puis une fois que les
consommateurs auront une idée précise de ce qui est possible de faire, l'entreprise portera son
attention sur le grand public avec pourquoi pas une imprimante 3D multifonctions.
"Un utilisateur pourrait, par exemple, sélectionner une option pour inclure une fonctionnalité de
monitoring de santé au sein de l'objet, tel qu'un bracelet à porter par l'utilisateur, qui soit utilisable pour
détecter le rythme cardiaque de l'utilisateur. Si cette option est choisie, le module d'impression en trois
dimensions pourrait déterminer quels composants doivent être utilisés pour cette fonctionnalité ainsi
que la manière dont ces composants sont interconnectés dans l'objet tri-dimensionnel",
A l'instar des cartouches d'encre que l'on met dans l'imprimante papier, Microsoft imagine donc que
son imprimante 3D pourra recevoir des cartouches de composants d'affichage (LED, encres
luminescentes, ...), des cartouches de capteurs (lumière, son, infra-rouge, température,
accéléromètre, gyroscope...), des cartouches de modules de communication (WiFi, Bluetooth,
Ethernet, RFID...), ou encore des cartouches de processeurs et micro-contrôleurs. Ces derniers
pourront être programmés par l'imprimante pour orchestrer l'ensemble de façon à ce que les
fonctionnalités voulues par l'utilisateur fonctionnent.
Encre conductrice
Dans la liste des brevets d'Apple que l'organisme de certification américain a rendu publique figure un
projet d'imprimante à jet d'encre capable d'imprimer des objets en 3D repéré par Patently Apple.
Le brevet d'Apple porte sur une imprimante jet d'encre projetant de l'encre conductrice, chargée de
petites particules métalliques ou polymères. L'objectif étant plutôt d'imprimer des circuits et autres
composants sur des surfaces qui ne sont pas forcément planes.
Micro batterie
L'impression 3D pourrait maintenant être utilisée pour imprimer des micro-batteries, capables de
fournir de l'électricité aux appareils miniaturisés dans les domaines allant de la médecine à la
communication.
Ces dernières années, les ingénieurs ont inventé de nombreux appareils miniaturisés, y compris des
implants médicaux, des robots volants, ou encore de minuscules caméras et micros pouvant tenir sur
une paire de lunettes. Mais souvent, les batteries qui les alimentent sont aussi grandes – voire plus -
que les appareils eux-mêmes. Pour contourner ce problème, les fabricants ont construit des
électrodes sous forme de couches minces de matériaux solides. Toutefois, en raison de leur
conception ultra-mince, ces micro-piles à l'état solide ne donnaient pas assez d'énergie pour alimenter
les dispositifs miniaturisés. Pour y remédier, des scientifiques se sont tournés vers l'impression 3D.
Une équipe de chercheurs de l'Université de Harvard et de l'Université de l'Illinois a en fait réussi à
créer une micro-batterie grâce à l’impression de minuscules électrodes de batterie, chacune inférieure
à la largeur d'un cheveu humain.
Pour le cas spécifique de l’impression d’une micro-batterie, l’encre doit également fonctionner comme
des matériaux électro-chimiquement actifs afin de créer l’anode et la cathode (électrode d’entrée et de
sortie du courant conventionnel dans un circuit en courant continu) de la batterie couche. Pour
atteindre ces objectifs, les chercheurs ont conçu une large gamme d'encres fonctionnelles, encres aux
propriétés chimiques et électriques, notamment avec des nanoparticules composées d'oxyde
métallique de lithium.
Les chercheurs ont ainsi mesuré la quantité d'énergie pouvant être stockée dans ces micro-batteries,
celle qu’elles pourraient délivrer, et combien de temps elles peuvent rester chargées. Il s’avère que la
performance électrochimique de ces batteries miniatures est comparable à celle des batteries
commerciales en termes de charge et de décharge, de cycle de vie et de densité d'énergie, tout en
étant de taille bien inférieure. La création de ces encres spéciales a considérablement élargi les
capacités de l'impression 3D, qui suit des instructions à partir de dessins d’ordinateur en 3D et dépose
des couches successives d’encres pour construire un objet en 3D. Cela ouvre alors de nombreuses
possibilités entièrement nouvelles pour la miniaturisation de tous les types de dispositifs, médicaux ou
non.
Arduino
Va-t-on intégrer un composant électronique dans un produit en 3D ou va-t-on réaliser directement le
composant électronique en impression 3D ?
C'est certainement la prochaine étape de l'évolution des objets intelligents qui nous serviront dans nos
actes au quotidien.
La communauté Arduino participe à cette évolution. Arduino est un circuit imprimé en matériel libre
dont les plans de la carte elle-même sont publiés en licence libre
Arduino peut être utilisé pour construire des objets interactifs indépendants (prototypage rapide), ou
bien peut être connecté à un ordinateur pour communiquer avec ses logiciels.
La carte Arduino repose sur un circuit intégré (un mini ordinateur appelé également micro-contrôleur)
associée à des entrées et sorties qui permettent à l'utilisateur de brancher différents types d'éléments
externes :
Côté entrées, des capteurs qui collectent des informations sur leur environnement comme la variation
de température via une sonde thermique, le mouvement via un détecteur de présence ou un
accéléromètre, le contact via un bouton-poussoir, etc.
Côté sorties, des actionneurs qui agissent sur le monde physique telle une petite lampe qui produit de
la lumière, un moteur qui actionne un bras articulé, etc.
Comme le logiciel Arduino, le circuit électronique de cette plaquette est libre et ses plans sont
disponibles sur internet. On peut donc les étudier et créer des dérivés.
Exemple de la création d'un appareil photo sophistiqué basé autour de la plateforme Arduino, y
compris le boîtier construit à partir d’une imprimante 3D.
Le Lux est un savant mélange de l’analogique et du numérique. Le contrôle de l’appareil photo se fait
par un microcontrôleur Arduino, et permet de prendre des clichés au format 120, ainsi qu’une carte
SD. L’obscurateur contrôlé par le Arduino permet au Lux de disposer de différentes vitesses
alex@contat.com 16/10/15 124/128
Impression 3D : Etat de l'art par diStudio3D
d’obturation (1/125 en 1 seconde) et une ouverture (f/5.6-32). Il utilise une seule lentille de
AnchorOptics.
Kadooka a des plans pour rendre le Lux un projet open source, ce qui signifie qu’il va fournir le code,
les schémas de câblage, etc … afin que d’autres personnes familiers avec un Arduino puissent
construire leur propre Lux, le réparer eux-mêmes, ou encore améliorer l’appareil photo, comme le
rendre peut-être entièrement numérique ?
Parmi les choses que Kadooka souhaite améliorer, ou que d’autres feront, est créer un compartiment
pour la batterie permettant un accès facile, un meilleur viseur, ou encore un économiseur d’énergie.
Haut parleur 3D
La première impression 3D d’un haut-parleur. Une prouesse technique qui a été réalisée aux États-
Unis à l’université Cornell (État de New York). Le haut-parleur, qui est totalement fonctionnel, a été
réalisé avec des encres plastique, conductrice et magnétique.
Le travail a commencé par l’impression du châssis en plastique, puis, à l’intérieur de celui-ci, l’encre à
nanoparticules d’argent est déposée pour former la bobine. Vient ensuite le tour de l’aimant, fabriqué
à partir d’une encre contenant de la ferrite de strontium. Le tout est ensuite passé dans un four à
basse température (moins de 100 °C) afin de solidifier les composants. © Cornell Creative Machines
Lab, YouTube
Si l’impression des pièces en plastique n’a pas posé de problème particulier, l’équipe a dû relever
plusieurs défis techniques pour les encres conductrice et magnétique. Car il fallait à la fois qu’elles
aient les propriétés voulues tout en étant capables de se solidifier à une température inférieure à 100
°C. L’encre à nanoparticules d’argent, récemment utilisée pour créer des circuits électriques, a servi à
fabriquer la bobine. L’aimant, quant à lui, a été imprimé à partir d’une encre faite de ferrite de
strontium et d’un polymère. Dans les deux cas, la composition des encres a été pensée pour que les
pièces puissent adhérer au châssis en plastique.
Nanotechnologies
Avec l’auto assemblage, on retrouve le vieux rêve de la nanotechnologie, celui de l’assembleur
universel qui pourrait fabriquer n’importe quel objet (ou organisme) à partir des atomes prélevés dans
Divers
Le recyclage de matériaux :
La grande majorité des imprimantes 3D utilise un filament PLA (un plastique d’origine végétale) ou un
filament de type ABS (à base de pétrole). Le prix moyen actuel se situe entre 30 et 60€ la bobine
selon la marque et la qualité choisies. Or on sait depuis quelque temps que le recyclage permet de
redonner un rôle utile à des matériaux usuels et usagés ; c’est le cas des bouteilles de lait que nous
jetons quotidiennement. On sait aussi que le coût du recyclage est moindre que celui du traitement
habituel des déchets consistant à les enfouir profondément dans la terre. On en déduit logiquement
que le recyclage est un principe économiquement intéressant et surtout qu’il contribue à la
préservation de notre environnement.
Grâce à cette machine peu encombrante, il suffira de récupérer nos bouteilles de lait vides, de les
nettoyer en retirant l’étiquette informative et de les introduire dans le Recyclebit pour obtenir les
filaments de notre imprimante 3D personnelle