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Le 6 octobre dernier nous vous sollicitions [1] pour participer à une Enquête sur les Pratiques
Informationnelles (EPI) des chercheurs lancée par l’Urfist de Nice avec la collaboration du
laboratoire I3M [2]. Le questionnaire en ligne a recueilli 681 réponses complètes et 325
incomplètes au 7 janvier 2011. Nous avions choisi d’interroger les chercheurs aussi bien sur leurs
pratiques « professionnelles » que sur leurs pratiques informationnelles privées, « culturelles »,
ce qui rend le questionnaire relativement long (56 questions et une vingtaine de minutes pour y
répondre) et dans ces conditions, le nombre de retours nous apparaît plutôt comme un succès (le
questionnaire reste accessible ici [3]). Les résultats les plus intéressants devraient apparaître
après les croisements de données qui sont en cours mais d’ores et déjà les résultats bruts
proposent des constatations intéressantes sur les usages:
Ce qui semble apparaître ainsi c’est la coexistence entre un impact important du numérique et un
certain conservatisme des pratiques et des conceptions. Les croisements avec les données d’âges
(40 ans d’âge moyen) et de disciplines permettront d’affiner le paysage.
Principaux usages
Une grande majorité des personnes interrogées (66%) ne se déplace jamais ou rarement
en BU pour ses recherches, ce pourcentage baisse un peu (58%) pour les bibliothèques de
labo et augmente de manière importante pour les autres bibliothèques (86%). Les
personnes qui se rendent dans les bibliothèques le font pour la richesse des fonds et l’accès
à des informations spécifiques.
L’utilisation de bibliothèques numériques (sens large) de livres est partagée (49% de
« oui » contre 51% de « non »). Il faut noter que les répondants préfèrent disposer du plus
grand nombre d’ouvrages possibles (72%) que d’une sélection faite par des spécialistes
(23%)
Le fil RSS est peu (16,6%) utilisé pour la veille sur les revues et près de 57% des
répondants n’utilisent aucun service d’alerte.
L’accès régulier ou quotidien à internet par le mobile est naissant (13%).
Wikipédia est globalement utilisé aussi bien pour un usage privé (70%) que pour un usage
dans un cadre académique (47%) ou dans le cadre de la spécialité des répondants (30%).
73% déclare ne pas utiliser une autre encyclopédie.
Les réseaux sociaux ne sont majoritairement (58%) pas utilisés, seul Facebook (34%) sort
du lot (Twitter 6%, LinkedIn 8%, Viadeo 9%).
Google est très largement utilisé (95%) et Google Scholar emporte l’adhésion de plus de
45% des répondants (Yahoo, Bing, Exalead, Ask, Scirus, Scitopia font tous moins de 10%).
La multiplicité des accès aux revues est de mise :
[5]
Exception faite de quelques réponses, les personnes interrogées utilisent leur navigateur ou
rien d’autre pour mémoriser le résultats de leur navigation. De même plus de 43% des
répondants déclarent n’utiliser aucun logiciel de gestion de références bibliographiques :
[6]
Près de 62% des répondants ne dépose pas leur production scientifique dans une archive
ouverte.
Parmi les outils de recherche utilisés les moteurs de recherche sont plébiscités
[7]
Près de 54% des répondants déclarent ne jamais avoir reçu une formation à la recherche
documentaire et considèrent pour 77% d’entre eux que la maîtrise de l’information doit
porter sur « la recherche d’information ». Sur un choix restreint de formations les
personnes interrogées se prononcent de la façon suivante.
[8]