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Journal de la technologie de traitement des matériaux 226 (2015) 99–105

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Journal de la technologie de traitement des matériaux

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Développement d'un dispositif de blindage local à flux laminaire pour la

fabrication additive fil + arc
J.Dingune,∗, P. Colegroveune, F.Martinaune, S.Williamsune, R. Wiktorowiczb, M. Paltc
uneCentre d'ingénierie de soudage et de traitement laser, Université de Cranfield, Cranfield MK43 0AL, Royaume-Uni
bAir Products PLC, Crockford Lane, Chineham, Basingstoke, RG24 8FE, Royaume-Uni
cAir Products Management SA./NV., ch. de Wavre 1789, B-1160 Bruxelles, Belgique

informations sur l'article abstrait

Historique des articles : Un environnement blindé est nécessaire lors de la fabrication additive fil + arc (WAAM) des alliages de titane pour
Reçu le 11 février 2015 Reçu sous une éviter l'oxydation. L'application d'un blindage local peut augmenter la flexibilité du processus WAAM, mais les
forme révisée le 12 juin 2015 Accepté le dispositifs conventionnels n'offrent pas une protection adéquate en raison de l'entraînement de l'air ambiant. Dans
10 juillet 2015
cette étude, un nouveau dispositif de blindage local basé sur le flux laminaire a été développé et comparé à un
Disponible en ligne le 19 juillet 2015
dispositif conventionnel. Le dispositif de blindage local laminaire a montré jusqu'à trois ordres de grandeur
d'amélioration avec des niveaux de contamination inférieurs à 2000 ppm atteints avec une distance de sécurité de
Mots clés:
30 mm. Les performances ont également été évaluées le long d'une maquette de mur WAAM qui a montré qu'il
Blindage local
Bouclier traînant
pouvait être protégé jusqu'à 30 mm du haut. Enfin,
Écoulement laminaire

Fabrication additive © 2015 Elsevier BV Tous droits réservés.

Titane
CFD

1. Introduction
Les techniques de fabrication additive (FA) suscitent l'intérêt de la
communauté manufacturière. Comme résumé parFrazier (2014), la FA peut
potentiellement réduire les coûts de production et réduire les délais car elle
permet une fabrication juste à temps. C'est particulièrement le cas pour la FA
des matériaux structuraux, et du titane en particulier. Il existe une variété de
processus à taux de dépôt élevé qui peuvent être utilisés pour fabriquer des
pièces AM à grande échelle où la chaleur peut être fournie par des processus
à base de laser, de faisceau d'électrons ou d'arc. Ces derniers sont souvent
appelés fabrication additive fil + arc (WAAM) et présentent l'avantage de taux
de construction élevés avec un coût d'équipement relativement faible.
Martine et al. (2012)a appliqué le procédé WAAM au titane et a montré que
des taux de fabrication de 2 kg/h pouvaient être atteints tout en maintenant
une haute fidélité.
Fig. 1montre un système WAAM typique. Comme décrit parWilliams et al.
(2015), le procédé WAAM utilise un arc électrique comme source de chaleur et un
fil comme matière première. Le processus de soudage à l'arc peut être basé sur un
système de gaz inerte métallique (MIG), des systèmes de gaz inerte de tungstène
(TIG) ou un système de soudage à l'arc plasma (PAW). Le mouvement peut
∗Auteur correspondant.
Adresse e-mail:jialuo.ding@cranfield.ac.uk (J.Ding).
être fournis soit par des systèmes robotiques, soit par des systèmes à
commande numérique par ordinateur (CNC). Les pièces sont fabriquées en
déposant des couches de métal avec le procédé de dépôt par soudage.
Babich (2007)a affirmé que lors du soudage AM ou du titane, le
composant doit être protégé là où la température dépasse 427◦C pour éviter
l'oxydation de la surface. La contamination du titane provient principalement
de l'oxygène qui peut réduire la ductilité et la ténacité du matériau.Baufeld
et al. (2011)atteint cet objectif en effectuant le processus de dépôt dans une
chambre hermétique remplie d'argon (99,999 %) ; cependant cela devient de
plus en plus difficile à mettre en oeuvre au fur et à mesure que la taille de la
pièce augmente. Le temps nécessaire à l'évacuation de la chambre devient
long, la résolution de problèmes est difficile et l'intégration d'autres
procédés de fabrication tels que l'usinage ou le laminage devient d'un coût
prohibitif. Le blindage local ou traînant surmonte la plupart des défauts
d'une chambre fixe ou d'une tente et était utilisé parAlmeida et Williams
(2010). Cependant, les appareils développés pour le soudage présentent un
défaut important : ils ne peuvent être utilisés qu'à une faible distance de la
pièce à souder. Au-delà, les turbulences d'écoulement entraînent un
entraînement de l'air ambiant qui donne un mauvais blindage et augmente
la contamination, notamment sur les parois latérales de la partie WAAM. Il
était donc nécessaire de construire une structure supplémentaire à côté du
mur en cours de construction pour réduire la contamination. Cela impliquait
un travail manuel considérable qui ralentissait le processus et limitait le
dispositif de protection à des structures simples.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmatprotec.2015.07.005
0924-0136/© 2015 Elsevier BV Tous droits réservés.
100
Fig. 2.Coupe d'un dispositif de blindage local classique (Babish, 2007).
Un diagramme schématique d'une conception typique de dispositif de
protection utilisé pour le soudage à partir deBabich (2007)est montré dans
Figure 2. L'appareil est garni de laine de bronze ou d'acier inoxydable
comme milieu diffusant qui ralentit et distribue le gaz d'admission. Un treillis
métallique ou une plaque poreuse en cuivre ou en acier inoxydable est
utilisé à la sortie pour soutenir la laine et diffuser davantage le gaz.Wada et
al. (2012) ont étudié les performances de ces dispositifs avec un modèle de
dynamique des fluides computationnelle (CFD) et ont constaté que le niveau
de contamination dépendait de manière critique de la distance de sécurité -
la distance entre le bas du dispositif de protection et la pièce.
Pour améliorer la protection, il est primordial de maîtriser les
turbulences. Kulkarni et al. (2011)décrit en détail l'utilisation de différentes
combinaisons nid d'abeilles-écran pour la gestion des turbulences dans une
soufflerie. EtBloch (1992) a proposé une buse de découpe au jet d'eau à flux
laminaire qui utilisait également une combinaison de redresseurs de flux en
nid d'abeilles avec des écrans. Ce concept peut être potentiellement repris
dans la conception du dispositif de blindage local pour les procédés WAAM.
Dans cet article, nous décrivons la conception d'un nouveau dispositif de
blindage local pour WAAM basé sur le flux laminaire. Une expérience
préliminaire est réalisée pour déterminer les niveaux de contamination
requis par l'appareil avant d'évaluer les performances de l'appareil. Enfin, un
modèle informatique est utilisé pour faciliter la compréhension des
performances du dispositif.
2. Conception du dispositif de blindage local
La nouvelle conception du dispositif de blindage est illustrée dansFigure 3et se
compose de trois parties. La première partie est une chambre de diffusion qui sert à
répartir uniformément le gaz d'admission. Au fond de la chambre de diffusion, deux
couches de mousse métallique de 5 mm d'épaisseur avec une taille de trou moyenne de
0,5 mm ont été placées à 10 mm des deux entrées de gaz.
La deuxième partie du dispositif est le redresseur de flux en nid d'abeille.
Kulkarni et al. (2011)a déclaré que le nid d'abeille peut se redresser
chnologie 2
Fig. 3.Conception d'un dispositif de blindage local à flux laminaire.
l'écoulement et réduire les turbulences à grande échelle en réduisant les vitesses
latérales. De plus, le rapport longueur sur diamètre devait être supérieur à huit
pour réduire les turbulences. Le nid d'abeilles utilisé dans cette étude avait des
cellules hexagonales régulières d'une taille de 6 mm et d'une hauteur de 90 mm
donnant un rapport longueur/diamètre de 15.
La troisième partie de ce dispositif est une chambre de réglage suivie d'une
couche de treillis métallique. Kulkarni et al. (2011)a déclaré que bien que le nid
d'abeilles puisse contraindre considérablement le flux de gaz dans la direction
latérale, le débit à la sortie fluctue de près de zéro au niveau de la paroi à un
maximum au centre du nid d'abeilles, comme indiqué dans Figure 3. Cette non-
uniformité diminue avec l'augmentation de la distance en aval de l'extrémité du
nid d'abeilles etKulkarni et al. (2011) recommandé d'utiliser une distance en aval
de trois fois la taille de la cellule en nid d'abeille. Par conséquent, la hauteur de la
chambre de réglage était de 15 mm. Enfin, une couche de treillis métallique a été
utilisée à la fin de la chambre de réglage pour améliorer encore l'uniformité de
l'écoulement. Dans cette étude, une maille tissée carrée en acier inoxydable a été
utilisée avec un diamètre de fil de 0,2 mm et une ouverture de 0,647 mm, ce qui a
donné une porosité de maille de 0,42. La sélection de ce maillage a été basée sur
le coefficient de perte de charge décrit parChong et al. (2009). Dans l'ensemble,
l'appareil mesurait 200 mm de long et 50 mm de large.
3. Procédure expérimentale
3.1. Paroi WAAM en titane avec différents niveaux d'oxygène dans le gaz
de protection
Avant d'évaluer les performances du nouveau dispositif de protection, les
exigences relatives au niveau de contamination de l'environnement ont été
déterminées. Quatre parois en titane ont été fabriquées dans une chambre
rigide et scellée avec des niveaux de contamination environnementale d'env.
30 ppm, 1000 ppm, 2000 ppm et 4000 ppm d'oxygène. Ceci a été réalisé en
remplissant la chambre avec une combinaison d'argon et d'oxygène à
travers une station de mélange de gaz qui permettait d'ajuster le rapport
entre les deux gaz.
Une alimentation plasma Migatronic a été utilisée pour déposer 20
couches sur un 300 mm×150 millimètres×Substrat Ti-6Al-4V de 7 mm. Fil
Ti-6Al-4 V de diamètre 1,2 mm, dont la composition est indiquée dans
Tableau 1, a été utilisé pour déposer des couches de 250 mm de long. Les
paramètres du procédé de dépôt plasma sont indiqués dansTableau 2.
Les fractions d'oxygène des quatre échantillons ont été mesurées par la
technique de fusion de gaz inerte selon la norme ASTM E1409-13 (2013). Des
coupes transversales ont été extraites de chaque paroi et la dureté a été mesurée.
 J. Ding et al. / Journal de la technologie de traitement des matériaux 2

Tableau 1
Composition chimique du fil Ti-6Al-4V utilisé dans les expériences.

Ti Al V Fe O C N H ORTEIL Y Autres

89,397 6,14 3,96 0,18 0,14 0,02 0,011 0,001 <0,1 <0,001 <0,005

Tableau 2
Paramètres du procédé de dépôt plasma.

Vitesse d'alimentation du fil 2,4 m/min

Vitesse de voyage 4,5 mm/s
Courant 160 A
Flux de gaz plasma
Gaz de protection
Support de torche

Fig. 5.Nouveau dispositif de blindage laminaire et installation pour les essais de contamination le long du
mur.

le nouveau dispositif à flux laminaire décrit précédemment et un dispositif de

protection disponible dans le commerce. Le bouclier plat traînant typique
d'Argweld dont la longueur et la largeur étaient identiques au dispositif de
blindage laminaire (200×50mm). De l'argon standard (de qualité industrielle 4.0)
(pureté à 99,995 %) a été utilisé comme gaz de protection et les dispositifs de
protection ont été placés au-dessus d'une plaque plate, comme indiqué dans
Figure 4(une). À l'intérieur de la plaque, il y avait un trou de 5 mm de diamètre qui
était relié à un analyseur d'oxygène à réponse rapide en zircone pour mesurer le
niveau de contamination. Les conditions expérimentales sont résumées dans
Tableau 3. Dans la première expérience, le trou de mesure était situé sous le
centre du dispositif de protection, comme indiqué dansFigure 4(a) et la distance de
sécurité et le débit ont été variés. Dans les deuxième et troisième expériences, le
dispositif de protection a été déplacé latéralement dans le X (dans et hors de la
page) etyinstructions pour produire une carte de la contamination par l'oxygène
sous les dispositifs de protection pour une distance de sécurité et un débit fixes.
Toutes les expériences ont été réalisées dans un environnement où les courants
d'air ont été minimisés.

3.3. Dispositif de blindage Essai 2 – évaluation des performances à l'aide d'une

maquette de mur

Pour étudier l'efficacité du dispositif de protection laminaire lorsqu'il

Fig. 4.Diagrammes schématiques des montages d'expériences pour : (a) l'essai 1 où les niveaux
de contamination sur une plaque plate ont été déterminés ; et (b) Essai 2 où la contamination à
travers une maquette de mur WAAM a été déterminée.
le long de l'axe des échantillons avec une charge de 500 g. Pour chaque
échantillon, un total de 19 points ont été mesurés du bas du mur vers le
haut avec un espacement de 1 mm.
3.2. Dispositif de blindage Essai 1–évaluation des performances sur une
plaque plane
est utilisé sur une structure de mur WAAM, une maquette de mur a été
construite.Figure 4(b). Il y avait neuf trous de mesure de Ф2 mm sur le
mur qui sont montrés sur le diagramme schématique : un était situé en
haut et les 8 autres étaient situés le long du côté du mur à différentes
distances du haut. Des trous internes ont été percés depuis le trou de
mesure jusqu'à un trou de coulée à la base du mur qui était relié à
l'analyseur d'oxygène. Lors d'une mesure à partir d'un trou particulier,
le dispositif de protection a été déplacé de sorte que le trou soit aligné
avec le milieu du dispositif de protection dans leXdirection. Des débits
d'argon de 20, 25, 30 et 35 l/min ont été utilisés. Cette expérience n'a
pas été répétée avec le dispositif de blindage conventionnel
Le dispositif de blindage laminaire et la configuration pour les essais de
contamination le long du mur sont illustrés dansFigure 5. Notez que même si
l'image montre une torche de soudage attachée au dispositif de protection, des
travaux ultérieurs ont montré qu'il est nécessaire de modifier la conception du
dispositif de protection pour éviter des niveaux élevés d'oxygène à l'interface entre
la torche et le bouclier arrière.
3.4. Modélisation CFD

Un diagramme schématique montrant la configuration pour le premier essai est Pour mieux comprendre les performances du gaz de protection
présenté dansFigure 4(une). Deux dispositifs de blindage ont été utilisés pour cet essai : avec différents débits et différentes distances de sécurité, com-
102 J. Ding et al. / Journal de la technologie de traitement des matériaux 226 (2015) 99–105
Tableau 3
Résumé des expériences réalisées pour l'essai 1.
Dispositif de blindage Distance de sécurité (mm)
Laminaire et c
Laminaire et c
Laminaire
Figure 6. Schéma de principe du modèle CFD du dispositif de protection laminaire : (a) Essai 1 où
les niveaux de contamination sur une plaque plate ont été déterminés ; et (b) Essai 2 où la
contamination à travers une maquette de mur WAAM a été déterminée.
Des modèles de dynamique des fluides putationnels (CFD) ont été créés à l'aide de
Fluent v14.0. Des modèles 2D ont été créés dans ley–zavion (voirFigure 4) et les
principales conditions aux limites sont indiquées dansFigure 6. Un maillage
quadratique non structuré a été généré à l'aide du logiciel ICEM CFD. Une petite
maille d'une taille de 0,5 mm×0,5 mm a été utilisé près de l'entrée et la taille des
mailles a été augmentée progressivement près de la sortie. Un modèle de
transport d'espèces en régime permanent a été utilisé pour déterminer la
contamination par l'oxygène à différents endroits sous le dispositif de protection.
Un modèle de turbulence k-epsilon avec l'option de traitement de paroi amélioré a
été utilisé dans cette étude et le modèle a été résolu avec l'algorithme SIMPLE.
Deux géométries différentes ont été développées pour les deux essais décrits
dans la section précédente. Seule la moitié de l'appareil a été modélisée en raison
de la géométrie symétrique. Les modèles ont utilisé les mêmes paramètres que
ceux utilisés dans les expériences. Tous les paramètres de ce modèle ont été
définis et calculés à température ambiante (20◦C). Dans les deux modèles, une
entrée d'argon a été utilisée pour représenter le flux provenant du dispositif de
protection laminaire. Les fractions d'espèces de l'entrée ont été définies comme
99,995 % d'argon, 0,002 % d'oxygène (mesuré par un capteur d'oxygène) et
0,003 % d'azote en volume. Une prise de pression a été définie sur les murs
extérieurs du modèle. Le long de cette frontière, la pression était atmosphérique
et la composition était de 20,95 % d'oxygène, 78,08 % d'azote et 0,97 % d'argon en
volume. Bien qu'il existe des traces d'autres gaz dans la pratique, leur existence a
été
Débits d'argon (l/min) Lieu(x) de prélèvement d'oxygène
15, 20 et 25 Centre du dispositif de blindage Plan sous
dispositif avec un espacement de 10 mm
dans leXetydirections
Fig. 7.Dureté et teneur en oxygène des spécimens construits avec différents niveaux de
contamination environnementale. Les barres d'erreur indiquent l'intervalle de confiance à 95 %
de la moyenne.
ignoré dans le modèle. Une intensité de turbulence de 1 % a été utilisée dans ce
modèle à l'entrée et à la sortie.
L'effet d'une lame d'argon sur les performances de blindage a été
étudié avec le modèle CFD. Cela a été fait pour voir si cela aidait à
réduire l'entraînement de l'air ambiant sous le dispositif de protection.
Dans le modèle, la lame d'argon était située à la périphérie du dispositif
de protection laminaire avec la géométrie de l'essai 2 uniquement (voir
Figure 6(b)). Ce couteau à argon mesurait 1 mm de large et 5 mm de
long et était positionné à trois angles par rapport à la verticale :
− 30◦, 0◦ et 30◦ et avaient des débits de 0 l/min à 25 l/min. Ces
paramètres ont été utilisés avec des débits de 10, 20 et 30 l/min dans le
dispositif de blindage principal.
4. Résultats et discussion
4.1. Évaluation des effets de la contamination par l'oxygène dans le gaz
de protection sur des échantillons de titane WAAM
L'oxygène mesuré dans l'échantillon et la dureté pour les différents
niveaux de contamination environnementale dans la chambre sont indiqués
dansFigure 7. La quantité d'oxygène détectée dans chaque échantillon
variait de 1622 ppm à 1825 ppm et était légèrement affectée par la quantité
d'oxygène présente dans l'atmosphère pendant le dépôt. Lors de la
construction avec 4000 ppm d'oxygène dans l'atmosphère, l'augmentation
du niveau d'oxygène dans le mur déposé n'était que de 200 ppm, par
rapport à un environnement avec une quantité négligeable d'oxygène.
L'oxygène était présent dans le fil en tant qu'élément d'alliage (Tableau 1) et
c'est la source de la majeure partie de l'oxygène dans la partie finale - la
teneur en oxygène du fil était de 1400 ppm.
Il n'y avait pas de différence significative dans la dureté pour les
différents niveaux d'oxygène mesurés dans les spécimens. Ce résultat est
cohérent avec l'étude deLi et al. (2005)qui ont étudié l'effet de la
contamination par l'oxygène dans le gaz de protection argon lors du
soudage au laser du titane. Ils ont constaté qu'il y avait peu de changement
dans les propriétés mécaniques à condition que l'oxygène dans le gaz de
protection soit inférieur à 5000 ppm. Bien que cette étude ait montré que la
dureté de la paroi déposée n'était pas affectée par l'environnement

Figure 8.Comparaison des niveaux de contamination en oxygène entre les dispositifs de
protection laminaires et conventionnels pour l'essai 1.
niveau de contamination environnemental à condition qu'il soit inférieur à 4
000 ppm, une exigence plus stricte (et prudente) de 2 000 ppm a été choisie
pour les travaux ultérieurs sur le dispositif de protection locale.
4.2. Essai 1–évaluation des performances du dispositif de blindage sur une plaque
plane
Figure 8montre les résultats du premier essai qui a comparé les deux
dispositifs de protection à différentes distances de sécurité par rapport à une
plaque plane. Cela montre clairement que le nouveau dispositif de protection
laminaire a obtenu de bien meilleurs résultats que le dispositif conventionnel dans
toutes les conditions. Pour la distance de sécurité de 20 mm, le dispositif de
blindage laminaire peut fournir une protection aussi faible que 20 ppm avec des
débits élevés, ce qui représente une amélioration d'environ trois ordres de
grandeur par rapport au dispositif conventionnel. Une ligne de 2000 ppm a été
ajoutée à ce chiffre qui représente la teneur en oxygène acceptable la plus élevée
de l'expérience précédente. On peut voir que le dispositif de blindage local
commercial fournissait un blindage inadéquat lorsque la distance de sécurité était
supérieure à 1
insensible au débit. L'alimentation
avec cet appareil indique
Fig. 9. Carte d'oxygène sous les dispositifs de protection pour l'essai 1 : (a) dispositif de protection conventionnel avec une distance de sécurité de 15 mm et un débit de 15 l/min ; (b) dispositif de
protection laminaire avec la même distance de sécurité et le même débit et (c) dispositif de protection laminaire avec une distance de sécurité de 25 mm et un débit de 25 l/min. Notez que la valeur
minimale de la palette de couleurs est de 2000 ppm et que les entrées d'argon vers le dispositif de protection sont représentées par un demi-cercle rouge.
chnologie 226 (2015) 99–105 103
n'était pas contraint et l'amplitude et la direction de la vitesse variaient de manière
aléatoire et chaotique. L'appareil n'était efficace que pour de petites distances de
sécurité par rapport à la pièce. Bien que cela puisse convenir à la plupart des
applications de soudage, il ne convient pas au WAAM en raison des exigences
supplémentaires de distances de sécurité élevées et d'une protection latérale
moindre en raison de la géométrie de la pièce. Le dispositif de blindage laminaire
a considérablement amélioré la protection. Pour des distances de sécurité plus
élevées (> 20 mm), le niveau d'oxygène dépassait la limite de 2000 lorsque le débit
était faible, mais la contamination diminuait considérablement lorsque le débit
était augmenté à 25 l/min. La teneur en oxygène peut être aussi faible que∼20
ppm avec les débits élevés, ce qui est comparable au niveau dans le gaz argon
d'entrée.
Figure 9montre la carte du niveau d'oxygène sous les dispositifs de
protection. Le dispositif de blindage classique (Figure 9(a)) ne peut pas
fournir la teneur en oxygène requise de 2000 ppm à n'importe quel endroit
sous l'appareil. De plus, la couverture était loin d'être uniforme, des valeurs
plus élevées étant enregistrées à côté de l'entrée d'argon indiquée par un
cercle rouge. Il est possible que le treillis métallique à l'intérieur du dispositif
de protection n'ait pas diffusé efficacement le gaz d'entrée, ce qui a entraîné
une vitesse plus élevée à proximité de l'entrée. Cela peut avoir induit des
turbulences supplémentaires dans l'écoulement qui ont augmenté
l'entraînement de l'air environnant.
Le dispositif de blindage laminaire a fourni un blindage grandement
amélioré à tous les endroits sous le dispositif, comme indiqué dansFigure 9
(b et c) pour les deux conditions analysées. La zone blanche indique la région
inférieure à 2 000 ppm et la grande taille de cette région indique que la
majeure partie de la zone sous le dispositif de protection était correctement
protégée. À la distance de sécurité plus élevée, il était nécessaire d'utiliser un
débit plus élevé pour fournir une couverture adéquate, confirmant les
résultats deFigure 8.
4.3. Essai 2 – évaluation des performances du dispositif de blindage à l'aide d'un
mur factice
Figure 10 montre l'oxygène à travers le mur de la maquette pour les différents
vivement avec
ogarithmique
mur à être
104 ng Technologie 2

Fig. 10. Teneur en oxygène à travers le mur de la maquette de l'essai 2.

efficacement protégé jusqu'à 30 mm du haut du mur, ce qui pourrait

permettre un WAAM hors chambre des matériaux actifs.

4.4. Résultats de la modélisation CFD

Figure 11montre la comparaison entre les prédictions du modèle et

celles des expériences. Bien que ce modèle 2D simplifié ait surestimé le
niveau d'oxygène, il a correctement prédit les tendances dans les
expériences : à savoir l'amélioration du blindage avec des débits plus
élevés et des distances de sécurité plus faibles ; et l'augmentation de la
contamination par l'oxygène le long de la paroi avec l'augmentation de
la distance par rapport au dispositif de protection. Les raisons de l'écart
entre le modèle et les expériences incluent : la simplification 2D du
modèle ; et tel que rapporté par Khan et Joshi (2015)lak–-modèle utilisé
pour capturer le flux qui est robuste et peu coûteux en termes de
calcul, mais dont la précision est limitée.
Pour mieux comprendre comment la distance de sécurité et le débit ont
affecté les niveaux de contamination, des tracés 2D de la teneur en oxygène
ont été produits pour des conditions sélectionnées dans Figure 12. Dans
tous les cas, il y a une basse pression juste en dessous de l'entrée qui aspire
l'air ambiant dans le flux d'argon. L'effet de ceci varie avec la distance de
sécurité. Avec l'augmentation de la distance de sécurité (Figure 12 (b) et (c))
plus d'air est entraîné dans la vapeur d'argon, ce qui entraîne un blindage
inefficace. Cependant, en augmentant le débit d'argon, il y a moins de temps
pour le s
Donc contamination
Fig. 11. Comparaison des résultats CFD et expérimentaux pour (a) l'essai 1 et (b) l'essai 2.
Enfin, les performances du couteau argon sont présentées dans Figure 13 qui
montre la hauteur de paroi protégée par rapport au débit du couteau d'argon. La
hauteur du mur protégé fait référence à la distance depuis le haut du mur où le
niveau d'oxygène est inférieur à 2000 ppm. Il y avait un petit avantage avec des
débits de couteau à faible argon d'environ 5 l/min. Au-delà, il y a eu une réduction
significative de la hauteur du mur protégé. Comme représenté sur laFigure 14
lorsqu'un débit élevé était utilisé pour la lame d'argon (25 l/min), une turbulence
importante était générée près de l'entrée d'argon, ce qui augmentait
considérablement le mélange avec l'air ambiant. En utilisant un angle de 0◦
fournissait une protection légèrement meilleure que
− 30◦ et +30◦. Bien qu'il y ait un effet bénéfique du couteau à argon, il
convient de noter qu'une amélioration similaire de la protection
il
éd

Fig. 12. Distribution d'oxygène pour (a) une distance de sécurité de 10 mm et un débit d'argon de 10 l/min ; (b) distance de sécurité de 15 mm et débit d'argon de 10 l/min ; (c) distance
de sécurité de 20 mm et débit d'argon de 10 l/min et (d) distance de sécurité de 20 mm et débit d'argon de 20 l/min.

Fig. 13.Protégé
essai de l'essai 2
en haut du mur w
Figure 14.Diagramme de vitesse vectorielle pour le dispositif de protection avec lame d'argon (débit : 25 l/
min).
pour être très peu avantageux du couteau à argon, cela n'a pas été étudié
expérimentalement.
5. Conclusions
Dans ce travail nous avons démontré :
• Un dispositif de blindage laminaire qui avait considérablement amélioré
(jusqu'à 3 ordres de grandeur) les performances par rapport à un
dispositif de blindage conventionnel. Cela a été démontré en comparant
les performances sur une plaque plane ainsi qu'un mur WAAM maquette.
• Les propriétés mécaniques (dureté) n'étaient pas affectées par le niveau
d'oxygène dans l'environnement à condition qu'il soit inférieur à
Technologie 226 (2015) 99–105 105
4000 ppm. Par conséquent, 2 000 ppm ont été choisis comme limite prudente
pour le niveau de contamination de l'environnement.
• Les modèles CFD ont pu capturer les tendances dans les résultats
expérimentaux. Ils ont démontré l'amélioration des performances avec un
débit accru et la réduction des performances avec des distances de
sécurité plus élevées. L'analyse du profil de contamination 2D sous
l'appareil a montré comment l'air ambiant était entraîné en raison d'une
région de basse pression juste sous l'appareil.
• Il a été démontré que la protection peut être améliorée en
augmentant le flux d'Argon du nouveau dispositif de blindage local
ou en utilisant une lame d'argon à la périphérie du dispositif.
• Le dispositif de blindage laminaire pourrait potentiellement permettre un
WAAM hors chambre de matériaux actifs. Ce dispositif peut également convenir
aux applications de soudage qui impliquent le soudage sur une surface incurvée
qui se traduit par une grande distance de sécurité pour le dispositif de blindage
arrière.
Remerciements
Les auteurs tiennent à remercier Air Products, Royaume-Uni pour
leur soutien financier. Ils tiennent également à remercier Brian Brooks
pour son assistance technique et Timet pour avoir fourni l'analyse de la
teneur en oxygène dans les dépôts de titane.
Les références
Almeida, PS, Williams, S., 2010.Modèle de processus innovant de l'additif Ti-6Al-4V
fabrication de couches par transfert de métal à froid (CMT). Dans : Actes du vingt-et-
unième symposium international annuel sur la fabrication de formes libres solides,
Austin, États-Unis, pp. 25–36.
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